Belgique - Wikipédia
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La Belgique (/bɛlʒik/ ; en néerlandais : België /ˈbɛlɣiǝ/ ; en
c
allemand : Belgien /ˈbɛlgiən/ ), en forme longue le royaume Royaume de Belgique
d
de Belgique , est un pays d’Europe de l'Ouest, bordé par la
France, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la mer du (nl) Koninkrijk België
Nord. Politiquement, il s'agit d’une monarchie constitutionnelle
fédérale à régime parlementaire. Elle est l’un des six pays (de) Königreich Belgien
fondateurs de l’Union européenne et accueille, dans sa capitale
Bruxelles, le Conseil de l'Union européenne et le Conseil
européen, la Commission européenne, les Commissions
parlementaires et six sessions plénières additionnelles du
Parlement européen, ainsi que d’autres organisations
internationales comme l’OTAN. Le pays accueille également, à
Mons, le Grand Quartier général des puissances alliées en
Drapeau de la Belgique
Europe (SHAPE). La Belgique couvre une superficie de Armoiries de la Belgique
5
30 688 km2 avec une population de 11 507 163 habitants au
1 Devise
1er janvier 2021 , soit une densité de 373,97 habitants/km2. en français : L'union fait
Située à mi-chemin entre l’Europe germanique et l’Europe la force
romane, la Belgique abrite principalement deux groupes en néerlandais :
linguistiques : les francophones, membres de la Communauté Eendracht maakt macht
française et les néerlandophones, membres de la Communauté en allemand : Einigkeit
flamande. Elle comprend également une minorité
macht stark
germanophone représentant environ 1 % de la population et
constituant la Communauté germanophone de Belgique. Hymne La Brabançonne
La Belgique partage ses frontières avec la France (645,6 km) au Gentilé Belge
20
sud, les Pays-Bas (459,6 km) au nord, l’Allemagne Population totale 11 697 557 hab.
21
(153,4 km) et le Luxembourg (150,4 km) à l’est et possède 1
(1er janvier 2021 ) (classé 82e)
22
73,1 km de frontières maritimes le long de la mer du Nord. La
Densité 381 hab./km2
superficie du pays est de 30 528 km2 et de 33 990 km2 en
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ajoutant les eaux territoriales . Économie
Contrairement à ses voisins français et néerlandais, le royaume PIB nominal (2022) 609,887 milliards de $
de Belgique n'a aucun territoire ultramarin. + 1,64 % (21e)
PIB (PPA) (2022) 715,658 milliards de $
Relief et climat + 8,48 % (38e)
PIB nominal par 52 484,570 dollars
Son relief est peu élevé : il s’étage graduellement de la côte vers hab. (2022) + 1,17 % (17e)
le sud-est du pays, pour culminer à 694 mètres au signal de
PIB (PPA) par hab. 61 586,771 dollars
Botrange. Trois zones géographiques peuvent être distinguées :
(2022) + 7,97 % (20e)
la Basse Belgique (moins de 100 mètres d’altitude), la moyenne
Belgique (de 100 à 200 mètres) et la Haute Belgique (de 200 à Taux de chômage 5,9 % de la pop. active
plus de 550 mètres). La Basse Belgique commence après le (2022) - 4,58 %
littoral, une bande de plages de sable et de dunes, par des Dette publique Nominale :
polders (c’est uniquement cette partie du pays que l’on appelle le
brute (2022) 581,379 milliards d’euros
plat pays) pour s’enfoncer à l’intérieur des terres avec la plaine
+ 5,93 %
flamande et la Campine. La moyenne Belgique s’élève
Relative :
progressivement vers les vallées de la Sambre et de la Meuse,
107,473 % du PIB
c’est une zone qui se compose de bas plateaux limoneux fertiles
avec à l’ouest le plateau hennuyer-brabançon et à l’est la - 0,72 %
Hesbaye. Au sud du sillon Sambre-et-Meuse commence la Haute Monnaie Euro (EUR
)
Belgique, la région la moins peuplée et la plus boisée du pays, Développement
avec le plateau du Condroz et les vallées de la Meuse et de
2
l’Ourthe. Il y a aussi le pays de Herve qui s’étend à l’est entre la IDH (2021) 0,937 (très élevé ; 13e)
Meuse et la Vesdre, puis la région de la Fagne-Famenne au sud 2
IDHI (2021) 0,874 (12e)
du Condroz, et ensuite encore plus au sud l’Ardenne et à l’est les 3
Hautes Fagnes qui culminent à 694 mètres au signal de Coefficient de Gini 26,0 %
Botrange. Il y a également la Gaume, ou Lorraine belge, qui jouit (2020)
2
d’un climat plus clément, surtout au flanc de la troisième cuesta Indice d'inégalité 0,048 (10e)
où l’on cultive aussi la vigne. de genre (2021)
4
Le climat est océanique tempéré avec des précipitations Indice de 58,2 (21e)
24 performance
régulières, deux cents jours de pluie par an en moyenne , et
fréquentes sur toute l’année (Cfb dans la classification de environnementale
Köppen). Les vents dominants soufflent du secteur sud-ouest. Le (2022)
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risque sismique est localement significatif . Divers
Dans le cadre de la stratégie marine européenne, le gouvernement belge a développé une planification spatialisée
28
d’exploitation et de gestion plus durable des ressources de la mer du Nord , qui inclut des zones où l’extraction de
sable et gravier sera autorisée, et deux zones dédiées à la construction de deux « atolls énergétiques » (l’un au large
de Zeebruges sur le Wenduinebank, et l’autre, beaucoup plus grand à hauteur de Blankenberge-De Haan) et des
couloirs dédiés aux câbles sous-marins qui transporteront notamment le
courant produit par les énergies marines et l’atoll énergétique, sans toucher
aux zones naturelles classées. La zone autorisée à la petite pêche artisanale
passe de 3 milles à 4,5 milles, et les éoliennes pourraient être utilisées comme
29 28
support à l’aquaculture durable en mer (« monocultures » interdites ).
En effet, selon le GIEC, la ville de Bruges, ainsi qu'une partie des provinces de
Flandre-Orientale et d'Anvers sont menacées. Le nord du pays a déjà débloqué Drapeau belge flottant au vent.
un budget de 300 millions d'euros en 2011 pour faire face à la montée des
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eaux .
Paysages et nature
Blason du
Royaume de
Belgique.
Hautes Fagnes.
Préservation de l'environnement
Le jour du dépassement (date de l’année à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble
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des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) de la Belgique est le 6 avril .
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La Belgique est l'un des pays les plus fortement atteints par la pollution de l'air .
Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande
valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent.
255 zones de protection spéciale (ZPS) pour les oiseaux sur une superficie de 3 504 km2,
281 zones spéciales de conservation (ZSC) (dont les pSIC, SIC) pour les habitats et les espèces sur une
superficie de 4 409 km2.
La superficie totale est de 5 163 km2, ce qui représente 12,7 % de la surface terrestre et marine du territoire
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de la Belgique .
Géographie humaine
Langues
Démographie
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Au 1er janvier 2022, la Belgique comptait 11 569 034 habitants . En 2009, 1 419 905 étaient nés à l’étranger ce qui
représentait 12,9 % de la population totale, dont 715 456 (6,5 %) nés dans un pays de l’Union européenne (UE) et
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704 449 (6,4 %) nés hors de l’UE .
D’après une estimation publiée début 2012 par le sociologue Jan Hertogen, dont les méthodes de calculs sont
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contestées par certains de ses pairs , 2 700 000 habitants sont d’origine étrangère. Ceux-ci représentent 22 % de
la population totale, 56 % (1 313 000) sont d’origine de l’UE 27 (Italie, Portugal, France, Pays-Bas), et 44 %
39
39
(950 000) sont d’origine non UE 27 (Maroc, Turquie, Algérie, République
40
démocratique du Congo et autres) .
41
Selon des chiffres publiés par le SPF Intérieur , au 1er janvier 2022 il y avait :
Évolution de la population
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Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année (x 1.000)
Chiffres divers
Densité : 373,97 hab./km2 (2019)
En 2019, la densité de population était la troisième plus importante de l’Union européenne, après celle de
Malte et des Pays-Bas et avant le Royaume-Uni et l’Allemagne.
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Tranches d’âge : 0-14 ans : 17,17% ; 15-64 ans : 64,06 % ; + 65 ans : 18,76 % (2018)
Espérance de vie des hommes : 79,58 ans (en 2019)
Espérance de vie des femmes : 84,00 ans (en 2019)
Taux de croissance de la population : 0,54 % (en 2019)
Taux de natalité : 11,4 ‰ (en 2016)
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Taux de mortalité : 9,7 ‰ (en 2018)
Taux de mortalité infantile : 3,4 ‰ (en 2016)
Taux de fécondité : 1,82 enfant/femme (en 2018)
Taux de migration : 1,22 ‰ (en 2007)
42
Taille moyenne des hommes : 1,817 m (en 2016)
Histoire
Habitée dès le Mésolithique (stations dans la vallée de la Meuse), la Belgique connut une occupation humaine
ininterrompue pendant la Préhistoire (nombreux sites néolithiques) puis la protohistoire (nombreux sites de l’âge
du bronze et de l’âge du fer).
Dans les temps anciens, cette partie de l’Europe accueillait l’homme de Néandertal, puis l’Homo sapiens, comme
l'attestent divers restes dont l’homme de Spy, l’homme d’Engis et l'homme de Flavion. L’arrivée de tribus celtes à
l’âge du fer (800 av. J.-C.) suivie de la conquête romaine, autour de 57 avant notre ère, marque le début de l’entrée
de la Belgique dans l’histoire lorsque Jules César la désigne sous le nom de Belgica, composante du nord de la
Gaule.
Après quatre siècles durant lesquels la conquête romaine façonna la géographie politique du pays, celui-ci fut le
théâtre des invasions germaniques et de nouveaux pouvoirs s’installent. Clovis hérite de son père, Childéric Ier, du
petit royaume franc de Tournai (en actuelle Belgique) qui allait de l’Aisne au Rhin. Il se fit sacrer roi de tous les
Francs à Reims.
Après les Mérovingiens, les Carolingiens en 731 prennent le pouvoir et Charlemagne agrandit son royaume en
Empire européen en conquérant l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie. Le traité de Verdun en 843 partagea son Empire
en trois États entre ses petits-fils. Le territoire fut partagé entre Francie occidentale (future France), Lotharingie
(Pays-Bas à l’Italie) qui se partagent le territoire de l'actuelle Belgique, et Francie orientale (Germanie), qui finit
par récupérer la Lotharingie.
La quasi-totalité de son territoire (à l’exception des principautés de Liège et de Stavelot-Malmedy) fut réunie par
les ducs de Bourgogne au xve siècle pour former un tout, les Dix-Sept Provinces.
De la fin du Moyen Âge jusqu’à la révolution politico-religieuse du xviie siècle, ce territoire est un centre
commercial et culturel prospère mais ne forme pas encore le pays actuel. Sa quasi-totalité (à l’exception des
principautés de Liège et de Stavelot-Malmedy) fait partie des Dix-sept Provinces réunies par les ducs de Bourgogne
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au xve siècle, que l’on dénomme, dans les atlas du temps, Belgica Foederata ou Belgica Regia selon les époques .
Suivant les règles du droit féodal, la dynastie bourguignonne a hérité légitimement des territoires des ducs de
Brabant et d’autres féodaux, ce qui permet à Philippe le Bon d’arrondir encore les possessions bourguignonnes par
des alliances et des achats. Il peut ainsi espérer devenir assez puissant pour s’affranchir de la tutelle du royaume de
France et du Saint-Empire romain germanique auxquels appartiennent ses possessions. Des cartes représentent
les possessions bourguignonnes du nom de Leo Belgicus, Lion belgique. Cette dénomination allie le vieux nom de
Belgique, venu de l’Antiquité à travers la relation par Jules César de la guerre des Gaules, avec le nom de l’animal
qui a impressionné les croisés en Orient et dont ils ont fait un symbole de force et de beauté que l’on trouve dans
l’héraldique de nombreux pays européens. Ce nom apparaît sur des cartes qui utilisent la forme générale des
grands Pays-Bas pour y superposer la forme d’un lion dressé.
Les puissances européennes veulent s’approprier le pays. La France et l’Espagne s’affrontent militairement durant
les xviie et xviiie siècles. Même l’Angleterre intervient lors des campagnes du duc de Marlborough.
Vient alors la transmission du pouvoir des Habsbourgs d’Espagne à ceux d’Autriche en 1713-1714. Le régime
installé par l’empereur d’Autriche s’engage, par traité, à respecter « leur autonomie séculaire, leur indépendance
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intérieure… coutumes et libertés » que les États généraux, la bourgeoisie et la noblesse n’ont cessé de défendre.
D’autant plus que la découverte, à Bruxelles, de chartes et traités remontant à des siècles, et qui avaient été
dissimulés au moment les pires de la domination espagnole, ravive un esprit national dans les Pays-Bas du sud. À
Vienne est installé un bureau belge et, à Bruxelles, siège un gouverneur. En Belgique existe, chez les intellectuels,
deux camps, l’un est partisan du retour intégral aux traditions, l’autre, influencé par les idées des Lumières prône
des idées démocratiques comme celles défendues par les encyclopédistes. Une tentative de réforme de l’empereur
Joseph II prétend introduire des réformes, comme la suppression de plusieurs congrégations religieuses et la
diminution du nombre de jours chômés. En réaction, l’opinion publique se soulève. C’est la révolution
brabançonne. Les États généraux lèvent une armée sous le commandement du général Jean-André van der Mersch
et l’armée autrichienne est battue à la bataille de Turnhout en 1789. Les vainqueurs installent alors un régime
d’indépendance sous le nom d’États belgiques unis. Mais les luttes intestines entre les conservateurs groupés
derrière l’avocat van der Noot et les progressistes de l’avocat Vonck minent le nouveau régime et affaiblissent sa
défense, d’autant plus que van der Meersch, le chef emblématique de l’armée, est emprisonné par le camp
conservateur qui a pris le dessus. Les Autrichiens en profitent pour revenir en force et battre les troupes
nationales.
À la chute de l’Empire français, les grandes puissances décident, lors du traité de Vienne, de réunir la Belgique
avec les anciennes Provinces-Unies pour reformer l’ancien Leo Belgicus du temps des ducs de Bourgogne. C’est la
création du Royaume uni des Pays-Bas dont le roi appartient à la famille d’Orange-Nassau qui descend d’un des
initiateurs, au xvie siècle, de la révolution contre l’Espagne. L’amalgame des provinces belges et néerlandaises
maintient les deux capitales, La Haye dans le nord et Bruxelles dans le sud. Mais, en fait, le pouvoir est à La Haye.
En deux siècles, de telles différences sont apparues entre les deux parties des grands Pays-Bas reconstitués que la
partie méridionale se soulève contre le Nord et cette nouvelle révolution aboutit à l’indépendance. Les Belges
s’unissent, de la gauche libérale à la droite cléricale. C’est l’unionisme qui se dresse contre la domination, dans la
politique et l’armée, des populations du Nord contre celle de la Belgique. Alors que cette dernière est la plus
peuplée, son influence est minorée.
La révolution belge, qui éclate à Bruxelles en 1830, met fin à l’amalgame avec les Pays-Bas, les Belges rejetant
définitivement la prédominance économique et linguistique imposée par la dynastie de La Haye. Après des
combats qui embrasent tout le pays et l’intervention des grandes puissances qui contraignent le roi de Hollande à
renoncer à ses prétentions, la partie méridionale du royaume des Pays-Bas devient, en 1831, une monarchie
constitutionnelle sous le nom de « royaume de Belgique ». Le trône en est d'abord offert au duc de Nemours (fils
du roi des Français Louis-Philippe Ier), lequel décline l'offre, craignant l'hostilité des grandes puissances
européennes à un retour de l'influence française en Belgique à peine quinze ans après la chute de Napoléon, qui
avait inclus la Belgique dans l'empire français à la suite de la conquête par la Ire République française. Finalement,
le 4 juin 1831, c'est le prince allemand Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha, oncle de la reine Victoria, qui devient
Léopold Ier, premier roi des Belges.
L’histoire de la Belgique indépendante est marquée par une industrialisation précoce, par la colonisation du
Congo, par les deux guerres mondiales et par l’émergence de conflits politiques entre les deux principales
communautés linguistiques du pays, les Flamands, d’expression néerlandaise, et les Wallons, francophones.
À partir de 1970, le pays s’oriente progressivement vers le fédéralisme, ce qui aboutit à la création de six entités
fédérées : trois communautés (flamande, française et germanophone) et trois régions (flamande, wallonne et de
Bruxelles-Capitale). Celles-ci sont dotées d’une autonomie législative. Le caractère fédéral de l’État est reconnu
officiellement depuis 1993.
Les Archives générales du Royaume conservent les archives des institutions centrales des Pays-Bas bourguignons,
espagnols et autrichiens jusqu’en 1795, des organismes publics centraux de la période française (1795-1815) et de
celle du royaume des Pays-Bas (1815-1830). Elles conservent également les archives des institutions centrales du
gouvernement national, puis fédéral, de la fondation de la Belgique (1830) à nos jours, à l’exception des ministères
de la Défense et des Affaires étrangères.
Préhistoire
Antiquité
La conquête romaine intervient en Gaule autour de 57 avant notre ère. Conquise par Jules César sur les Celtes, la
Gallia Belgica réunit les territoires compris entre la Seine et le Rhin. La plus vieille utilisation des termes Belgae et
Belgica qui nous est parvenue est dans les Commentaires sur la guerre des Gaules de Jules César. Il distingue
dans la Gaule trois parties : les Gaulois proprement dits, les Aquitains et les Belges. Ces derniers sont séparés des
Gaulois par la Seine et la Marne. Sous Auguste, la Gaule est divisée par Marcus Agrippa en trois provinces et l’une
d’entre elles porte le nom de Belgica. Cette dernière est réorganisée sous Domitien qui la divise en trois nouvelles
provinces, Gaule belgique, Germanie inférieure et Germanie supérieure. En 297, la Gallia Belgica est encore
divisée en Belgica Prima, Belgica Secunda et Maxima Sequanorum. La Belgique actuelle est issue de ces provinces
romaines.
Moyen Âge
Une arrivée graduelle de tribus germaniques franques à partir du début du ive siècle et durant le ve siècle profite de
la lente désagrégation du pouvoir romain en Gaule ; le territoire passe aux mains des Mérovingiens, unifiés sous
l’autorité de Clovis. Il meurt en 511. En 731, les derniers rois mérovingiens cèdent le pouvoir aux Carolingiens. En
843, lors du traité de Verdun, l’empire est partagé entre les petits-fils de Charlemagne. Le territoire de l’actuelle
Belgique passe aux mains de Lothaire, avant d’être partagé entre le royaume de France et ce qui deviendra l’empire
germanique. Peu à peu, des entités politiques plus ou moins indépendantes se constituent sur le territoire de la
future Belgique : comté de Flandre, duché de Brabant, principauté de Liège. À la fin du Moyen Âge, par le jeu des
alliances et des mariages, l’essentiel du territoire de la Belgique passe entre les mains des ducs de Bourgogne. Le
troisième duc de Bourgogne, Philippe le Bon, le grand unificateur, unira le pays sous le nom de Leo Belgicus,
comme en témoigne une carte officielle de l’époque. Après la chute de son fils, Charles le Téméraire et parce que
celui-ci n’avait qu’une fille, Marie de Bourgogne, le pays, par son mariage, passera sous l’autorité des Habsbourg,
laquelle culminera sous le règne de Charles Quint (petit-fils de Marie de Bourgogne).
C’est du Moyen Âge et surtout de la dynastie bourguignonne que date un découpage du territoire préfigurant, plus
ou moins, les futures provinces. C’est aussi l’âge où les cités arrachent aux seigneurs féodaux des droits que l’on
appelle les « privilèges ». Les ducs de Bourgogne ont cherché à les remettre en cause, mais ils se sont heurtés à
divers soulèvements populaires et ont dû se résoudre à s’adresser aux états généraux pour obtenir des
contributions financières et militaires.
Époque moderne
En 1500, le futur empereur Charles Quint, descendant des ducs de Bourgogne, nait à Gand. Il est considéré comme
un enfant du pays et est élevé à Malines par sa tante Marguerite d’Autriche avant de prêter serment à Bruxelles
pour devenir roi. Son héritage comprend l’Espagne et les Dix-Sept Provinces et il parvient à se faire élire par la
diète germanique empereur du Saint-Empire romain germanique. Par la Pragmatique Sanction de 1549, il acte
définitivement l’union juridique des Dix-Sept Provinces sous un même souverain tout en appesantissant son
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pouvoir sur la principauté de Liège qui conserve une indépendance interne sous ses princes-évêques . C’est
l’époque où la région profite de l’essor d’Anvers, première place boursière mondiale, qui relie l’Inde à l’Amérique.
Mais l’unité des Pays-Bas sera brève dès lors que les guerres de Religion et les
appétits politiques la feront voler en éclats. La guerre de Quatre-Vingts Ans, de
1568 à 1648, finira par diviser le territoire en deux : une république fédérale
dans le Nord, les Provinces-Unies (Belgica Foederata), protestantes, et, dans le
Sud, les Pays-Bas méridionaux (Belgica Regia), catholiques, toujours dirigés
par la couronne des Habsbourg espagnols. Sous Charles Quint, le pouvoir reste
dévolu à ce que l’on peut considérer comme un gouvernement local hérité de
l’époque des ducs de Bourgogne et qui s’appelle le Conseil d’État. Il est
composé de seigneurs et présidé par des gouverneurs, dont, notamment, la
Libération de Leyde, 3 octobre
« gouvernante » Marie de Hongrie. La défense des droits locaux face à 1574.
l’autorité étrangère était une des principales préoccupations d’une partie de la
noblesse qui, en cela, rencontrait l’approbation du peuple qui avait lui-même
bénéficié, au long des siècles, de la conquête des droits arrachés par les cités contre les pouvoirs féodaux et
défendus par les États généraux. La manifestation la plus importante en fut le « compromis des Nobles » qui
dressa la noblesse des Pays-Bas du Nord et du Sud contre les abus du fils de Charles Quint, Philippe II. Celui-ci,
après avoir assisté à Bruxelles à l’abdication de son père, résida toute sa vie en Espagne, s’efforçant de réduire les
droits de ses sujets du nord. Il en résulta des persécutions, dont l’exécution sur la Grand-Place de Bruxelles des
comtes d’Egmont et de Hornes, les principaux meneurs du Compromis des Nobles dans la défense de ce que l’on
appelait les « privilèges », le mot recouvrant les divers droits qui avaient été conquis au long des siècles contre les
abus du pouvoir. À cela se mêlait une guerre de religion entre les catholiques et les protestants. La persécution des
Espagnols catholiques contre les protestants et leurs abus de pouvoir contre tout le monde entraînèrent des
alliances de circonstance entre protestants et catholiques contre l’Espagne. Il en résulta une longue suite de
ravages et d’exécutions dus à une longue guerre contre le pouvoir espagnol sous l’autorité du prince Guillaume
d’Orange-Nassau, dit le Taciturne, un catholique qui avait été un des proches de Charles Quint, mais qui finit par
passer dans le camp protestant lorsqu’il dut se résigner à se retirer dans les Pays-Bas du Nord (Belgica Foederata).
Les Pays-Bas du Nord parvinrent finalement à l’indépendance après ce que l’on a appelé « le siècle de malheur »,
ceux du Sud représentant la future Belgique restant sous l’autorité espagnole. Cette partie comprend à peu près
tout le territoire de la Belgique moderne, à l’exception de la Principauté de Liège, mais en incluant le Nord de la
France pas encore conquis mais convoité par la monarchie française.
En plus des luttes contre l'autorité des souverains étrangers qui affirmaient, de longue date, avoir des droits sur le
pays hérités de l'époque féodale, il fallait compter avec les souverains français, et notamment Louis XIV qui
affirmait des prétentions sur la possession des Pays-Bas (ancien territoire des Francs Saliens). Le pays fut donc le
théâtre de beaucoup de batailles des guerres franco-espagnoles et franco-autrichiennes auxquelles étaient mêlées
les populations comme victimes ou acteurs, de nombreux généraux étant issus de la noblesse locale, tels Bernard
de Fontane ou Tilly (qui gagna, en Europe centrale, la bataille de la Montagne Blanche). Venant après les malheurs
du xviie siècle, ceux du xviiie siècle valurent au pays de porter le surnom de « champ de bataille de l'Europe » (une
réputation qui sera renforcée par les deux guerres mondiales).
En 1713, les Pays-Bas méridionaux, après avoir fait partie des Pays-Bas espagnols, sont rattachés à la branche
autrichienne des Habsbourgs et deviennent les Pays-Bas autrichiens sous la gouverne de Charles VI (1685-1740).
La Pragmatique Sanction, que ce dernier signe en 1713, permettra à sa fille aînée Marie-Thérèse (1717-1780)
d'hériter de l'empire. Celle-ci fait plusieurs réformes et crée notamment l'Académie royale des sciences, des lettres
et des beaux-arts (1772), qui sera surnommée « la Thérésienne ». Son fils Joseph II (1741-1790) est un despote
éclairé qui veut réformer en profondeur l'administration du pays. À cette fin, il prend une imposante série de
mesures qui lui attirent les foudres de la noblesse ainsi que du clergé catholique, dont il brise le monopole par son
49
Édit de tolérance, proclamé en 1781 .
Le régime français s'installe pour longtemps, entraînant une conscription militaire de plus en plus lourde. Il en
résulte une opposition qui finit par aboutir à une guerre des Paysans, surtout dans la partie wallonne et,
notamment dans l'Ardenne, contrée forestière accidentée propice à une guérilla dans laquelle s'activent les chefs
Magonette et Géna. En 1814, l'Empire français est vaincu et renversé par la Sixième Coalition, puis en 1815, après
le retour éphémère de Napoléon, par la Septième Coalition.
Après la chute définitive de Napoléon, les grandes puissances victorieuses, qui décident de démembrer l'empire
français, réunifient d'autorité, au congrès de Vienne, les anciens Pays-Bas de l'époque de Charles Quint dans le but
d'en faire un État tampon. Cette construction politique, le royaume uni des Pays-Bas, ne durera pas et aboutira à la
révolution belge de 1830.
La révolution belge de 1830 entraîne la défaite de l'armée hollandaise. Malgré une courte tentative de retour
offensif, les Hollandais doivent renoncer à la Belgique avec l'accord des grandes puissances qui veulent éteindre au
plus vite un foyer de sédition comme l'était Bruxelles, où grouillaient des réfugiés politiques de toute l'Europe :
nostalgiques de la République et de l'Empire français, intrigants appartenant à des sectes politiques comme la
Charbonnerie, les derniers partisans de Babeuf, ainsi que Buonarroti et des Polonais rescapés de la répression
tsariste et même des exilés sud-américains.
55
Dans son ouvrage Talleyrand le prince immobile , l'historien Emmanuel de Waresquiel consacre un chapitre
entier, intitulé « La Belgique et la paix », au rôle très important joué par Talleyrand - ambassadeur de France
auprès du Royaume-Uni depuis l'accession au trône de Louis-Philippe -, dans le processus conduisant à la
reconnaissance de l'indépendance belge par les puissances européennes signataires des traités qui, en 1815, ont
incorporé les provinces belges au Royaume des Pays-Bas.
Le soulèvement belge éveillait la perspective de voir les événements belges contaminer d'autres pays, alors que les
suites du soulèvement polonais contre les Russes et leurs échos en Allemagne ne sont pas éteints.
Dans l'esprit des représentants des puissances, en particulier du Royaume-Uni, au congrès de Vienne, durant
lequel Talleyrand représentait déjà la France - jusqu'au retour de Napoléon lors des Cent-Jours -, le Royaume des
Pays-Bas devait être un État tampon destiné à bloquer les visées expansionnistes françaises. «Toute la politique
anglaise va donc consister à se prémunir contre la France en faisant construire le long de la frontière des Pays-Bas
55
une ligne de forteresses destinées à surveiller et contenir son vieil ennemi » . Il s'agissait pour les Anglais de
préserver leur commerce international en gardant le contrôle sur l'Escaut et le port d'Anvers.
Talleyrand va s'efforcer de réduire cet antagonisme partagé par les autres puissances, en particulier la Prusse, en
participant activement aux « conférences sur le règlement de la crise belge (qui) s'ouvrent à Londres le 4 novembre
1830 » et vont se prolonger jusqu'en janvier 1832. Il va défendre avec opiniâtreté l'idée de l'indépendance et de la
neutralité de la Belgique, tout en essayant - sans succès - d'obtenir quelques concessions territoriales au profit de
son pays. « Au-delà des résultats, ces deux années de marathon diplomatique constituent à elles seules une
55
performance pour un homme de presque quatre-vingts ans.» .
Grâce à une industrialisation précoce dès les débuts de la révolution industrielle au xixe siècle, favorisée par des
territoires dotés de charbon et densément peuplés, la Belgique connaît une forte expansion économique et devient
62
une puissance industrielle importante . Par l'interventionnisme de l'État, le pays se dote rapidement du premier
63
réseau ferroviaire du continent européen, qui restera le plus dense .
Au cours des cinq années suivant la révolution belge, la Société générale de Belgique investit dans une quarantaine
d'entreprises belges, dont quinze aciéries et sept grandes mines de charbon, introduites en Bourse de Bruxelles, qui
vit alors l'essor le plus rapide de l'histoire des bourses de valeurs. La forte croissance économique mondiale des
années 1830 fait doubler la production de charbon belge. La Belgique est le berceau d'avancées technologiques
dans de nombreux domaines comme la chimie avec la découverte d'un procédé de fabrication industrielle de la
soude par Ernest Solvay.
Par l'initiative de son deuxième roi, Léopold II, qui a reçu l'État indépendant du Congo à titre privé après la
conférence de Berlin en 1884-1885 afin d'éviter un conflit ouvert entre les grandes puissances, la Belgique devient
un empire colonial en 1908 après que le roi a légué l'administration de son domaine à l'État belge pour faire face à
ses dettes liées à ses nombreuses réalisations en Belgique. La reprise par l'État de l'administration du Congo
(77 fois la superficie de la Belgique actuelle) s'impose à la fin de 1905 après notamment le rapport d'une
commission d'enquête déplorant l'exploitation des populations congolaises et les abus subis sous l'occupation de
64
Léopold II, particulièrement pour la récolte du caoutchouc naturel . En 1955, le roi Baudouin, au cours d'un
voyage au Congo, instruira l'administration locale de ne plus verser aux créanciers de Léopold II les fonds récoltés.
Le Congo avait remboursé quatre fois les sommes dues aux puissances occidentales qui avaient parrainé Léopold II
dans sa mission d'exploitation des matières premières. Cinq ans plus tard, le Congo accédera à la souveraineté
internationale à l'instigation, entre autres, des États-Unis d'Amérique.
xxe siècle
En Belgique occupée, l'occupant allemand installera, dès 1915, une Flamenpolitik destinée à diviser la Belgique en
deux États satellites de l'Allemagne, la Flandre et la Wallonie.
En Afrique, l'armée du Congo belge épaule les forces britanniques et remporte plusieurs victoires contre les forces
de l'Afrique orientale allemande, jusqu'à la prise de Tabora le 19 septembre 1916 dans le cadre d'une concertation
très générale avec les Britanniques. Aussi, faudra-t-il beaucoup d'efforts pour que l'Empire britannique – qui
e, 68
compte s'approprier la totalité de la colonie allemande – concède l'établissement d'une base militaire à Kisumu
puis à Mwanza afin de permettre l'approvisionnement des troupes via la ligne de chemin de fer reliant ces villes au
port de Mombasa.
Après la guerre, la quatrième partie du traité de Versailles de 1919, appelée « Accords Orts-Milner » donne à la
69
Belgique les territoires du Ruanda-Urundi .
Entre-deux-guerres
En mai 1940, la Belgique est de nouveau envahie par l'Allemagne. Commence alors la campagne des 18 jours.
Tandis que l'armée des Pays-Bas reflue précipitamment vers la Zélande devant la Blitzkrieg allemande, l'armée
française est percée à Sedan, comme prévu dans les plans allemands dont les Français n'avaient pas voulu tenir
compte malgré les renseignements de l'espionnage français et belge et les avertissements du roi Léopold au général
en chef français Gamelin qui était en relation directe avec le roi, comme il l'a reconnu dans son livre de mémoires
72
Servir . L'état-major français avait donc eu le temps de parer cette offensive entre l'entrée de la Wehrmacht en
Ardenne, le 10 mai, et son attaque sur les positions françaises. Un délai dû à la résistance des chasseurs ardennais,
une troupe d'élite de l'armée belge, qui retardèrent les Allemands pendant deux jours puisque ceux-ci ne
commencèrent à franchir la Meuse que le 12. Ce recul français à Sedan, menaçait l'armée belge sur sa droite, alors
qu'elle était tournée sur sa gauche à la suite de la défection des Hollandais (qui allaient se rendre quatre jours plus
tard) et qu'elle était elle-même percée en son centre, sur le canal Albert par la prise du fort d'Eben-Emael réduit à
l'impuissance au bout de vingt-quatre heures par l'utilisation d'un nouveau type d'explosif allemand. L'armée ne
cessera, dès lors, de devoir reculer en même temps que les Français et les Britanniques, sans que ceux-ci et les
Belges puissent rétablir un front face aux pointes profondes des attaques allemandes qui menacent sans cesse de
réaliser l'encerclement des alliés. C'est d'abord la bataille de la Dendre, puis la bataille de la Lys, seule bataille
d'arrêt de toute la campagne, où l'armée belge résiste cinq jours, abandonnée par l'armée britannique qui se retire
à Dunkerque pour y rembarquer sans que rien soit préparé pour évacuer les Belges. Le roi se résigne, le 28 mai
1940, au terme d'une campagne de dix-huit jours qui laisse l'armée à bout de forces et de munitions, à envisager
une reddition. Il est prouvé qu'il avait prévenu le général en chef de l'armée française du Nord, comme en
attestaient des captations des communications militaires hertziennes franco-belges. Attestation en est faite par un
73
gaulliste de la première heure, le colonel Rémy . Le roi prévient aussi l'attaché militaire britannique qui l'attestera
74
dans un livre de mémoires . Aussi, le conflit qui éclate entre le roi et les ministres porte-t-il moins sur la reddition
que sur la date de celle-ci et sur la question de savoir si le gouvernement doit s'exiler en emmenant le roi avec lui.
Le roi refuse, estimant que son statut de chef de l'armée lui fait obligation, de par la constitution, de rester avec
celle-ci, à faute d'être considéré comme déserteur. Le roi tombe alors aux mains des allemands comme
« prisonnier de guerre » et le gouvernement belge, qui veut continuer la guerre, même sans le chef de l'État,
déclare celui-ci « dans l'impossibilité de régner » (du fait de la constitution qui fait un devoir au gouvernement
d'assumer seul ses responsabilités et collégialement, sans le blanc seing royal lorsque le roi n'a plus sa liberté
d'action).
En mai 1940, des millions de Belges ont pris le chemin de l'exil vers la France, « craignant, comme le confirme
75
l'historien Max Lagarrigue (en), de subir les mêmes atrocités que durant la Grande Guerre » . Accueillis pour leur
grande majorité dans le Midi de la France, ils rentrent pour la plupart en septembre-octobre 1940. « Les
Allemands vont faciliter et encourager leur retour afin de remettre en marche le bassin sidérurgique belge qui
75
participera à l'effort de guerre de l'occupant » .
Les Belges vivent sous l'occupation jusqu'à la Libération par les forces alliées
en septembre 1944. Les quatre années passées sous l'administration militaire
allemande, dirigée par le général Alexander von Falkenhausen, voient
notamment la déportation sans retour de 25 000 Juifs du pays vers Auschwitz-
Birkenau, avec la collaboration parfois des autorités. La municipalité d'Anvers
envoie sa police collaborer aux rafles allemandes, celle de Liège livre à
l'occupant des listes de Juifs, mais celle de Bruxelles s'y refuse et son
bourgmestre, le docteur « Jef » Van de Meulebrouck est arrêté.
Après-Guerre
La Libération est mouvementée. Les mouvements de résistance rechignent à rendre leurs armes et à se dissoudre.
Le plan de reconstitution de l'armée prévoit l'engagement de volontaires autour de la brigade Piron qui a collaboré
à la libération du territoire et cela servira d'exutoire au mécontentement des milieux résistants. Mais l'exaltation
nationale, qui peut faire penser à celle que l'on avait constatée en 1918, est modérée par les séquelles de l'incivisme
et de la collaboration, beaucoup plus qu'après la Première Guerre mondiale. Le contexte est passionné par une
opposition entre wallons et flamands, les premiers soulignant la collaboration pro-nazie de cercles flamands
héritiers du VNV d'avant-guerre. Mais les francophones ont eu aussi leurs collaborateurs autour du wallon
76
d'origine française Léon Degrelle. Un certain nombre de personnes sont condamnées judiciairement tandis que
76
l'épuration civique se fait aussi de manière extra-judiciaire, notamment par des sanctions administratives . Cette
politique de répression donne lieu à des dérapages qui conduisent à la démission de plusieurs ministres de la
Justice. Cela, plus une différence de climat sensible en Flandre fait émerger une nouvelle revendication dans le
77
mouvement flamand : l'amnistie . En plus de la répression et des demandes d'amnistie, la question royale pèse
78
lourdement sur la vie politique du pays : le roi Léopold III, transféré dans le Reich en juin 1944 , ne peut rentrer
au pays après sa libération en mai 1945, car son « testament politique » rédigé au printemps 1944, peu amène pour
les Alliés et le gouvernement en exil et ignorant la résistance, a montré son décalage avec le gouvernement Pierlot,
l'opinion publique et l'évolution générale du monde. Pour suppléer à l'absence du roi, le parlement appelle son
frère, le prince Charles, à prêter le serment constitutionnel qui fait de lui le prince-régent de Belgique habilité à
participer au pouvoir exécutif au même titre que le roi.
La question du retour du roi se cristallise autour d'un clivage politique et communautaire : les sociaux-chrétiens et
77
la forte majorité des Flamands y sont favorables, les autres partis et la majorité des Wallons hostiles . Cette
question royale conduira à l'abdication de Léopold III et à l'intronisation de son fils Baudouin en juillet 1951. Les
partis politiques s'affrontent également dans une nouvelle guerre scolaire dans les années 1950 avec comme
épilogue le Pacte scolaire de 1958, avec un rapport de force différent selon la région, présageant la prochaine
79, 80
importance du clivage linguistique et des problèmes communautaires .
Les Flamands ont demandé la fin de l'État unitaire. Ils l'obtinrent le 17 février 1994 avec une nouvelle Constitution
dont l'article premier spécifie que « la Belgique est un État fédéral ».
Colonies
Après 1960
En 1960, la Belgique est également secouée par une crise politique. Pour faire face aux difficultés dues à la fin de la
présence belge au Congo et les nouvelles conditions de compétition économique en Europe, la coalition socio-
chrétienne et libérale élabore un programme de relance économique et d'austérité – la loi unique – qui entraîne
durant l'hiver 1960-1961 la plus grande grève générale que la Belgique ait connue. Celle-ci est initiée par la partie
wallonne de la FGTB et est bien plus suivie en Wallonie où elle s'accompagne de la menace de scinder le pays de la
81
part des militants wallons . Ces événements marquent le début de la cristallisation du clivage linguistique qui
entraîne de nouvelles législations linguistiques dont la fixation de la frontière linguistique, la scission de
l'université de Louvain, et surtout marque la fin de l'État unitaire belge par la création des Communautés en 1970
82
et des Régions en 1980 par une suite de révisions de la constitution . Les années 1980 sont marquées par le
passage à un État fédéral qui est officiellement reconnu par la constitution de 1993.
La Belgique connaît à partir des années 1960 ses premières vagues importantes d'immigration extra-européenne,
venant principalement de la région du Rif marocain pour travailler dans les houillères de Wallonie puis vers la
83
Flandre quand celles-ci cesseront progressivement leur activité .
Les années 1960 et 1970 ont vu la Flandre devenir la région la plus productive et puis la plus riche du pays, et
l'anglais parfois remplacer le français comme première langue étrangère en Flandre. Le déclin wallon a résulté
d'un désinvestissement relatif des grands holdings du secteur privé. Mais dans les années 1990, la réforme du
système de retraite en Belgique a amené les industriels, l'État et les syndicats à rechercher une plus forte
croissance économique en remédiant aux problèmes des préretraites et du faible taux d'emploi des seniors en
Wallonie.
Politique
La Belgique est une monarchie constitutionnelle et parlementaire, dont le roi actuel est Philippe de Belgique,
septième roi des Belges, depuis le 21 juillet 2013.
État fédéral
Titre 1
art. 1 La Belgique est un État fédéral qui se
compose des communautés et des régions.
art. 2 La Belgique comprend trois communautés : la
Communauté française, la Communauté flamande et
la Communauté germanophone.
Le roi des Belges, Philippe de Belgique, et le Premier
art. 3 La Belgique comprend trois régions : la Région ministre belge actuel, Alexander De Croo.
wallonne, la Région flamande et la Région
bruxelloise,
art. 4 La Belgique comprend quatre régions linguistiques : la région de langue française, la région de
langue néerlandaise, la région bilingue de Bruxelles-Capitale et la région de langue allemande. […]
La population belge est répartie comme suit : 1,2 million d’habitants vivent en région bruxelloise (10,55 %),
6,6 millions en région flamande (57,72 %) et 3,6 millions en région wallonne (31,73 %). La Belgique a trois langues
officielles : l’allemand, le français et le néerlandais.
Organisation politique
L'organisation politique de la Belgique est réglée principalement par la Constitution belge et par des lois à majorité
spéciales prises en exécution de celle-ci.
Gouvernement fédéral
Les domaines communautaires de Bruxelles, région bilingue, sont gérés soit conjointement par les francophones et
les néerlandophones, au sein de la CoCCom (Commission communautaire commune), soit séparément et en
fonction de l'appartenance au groupe linguistique des citoyens concernés, au sein de la CoCoF (Commission
communautaire française) ou de la VGC (Vlaamse gemeenschapscommissie).
Ordres et décorations
Ordre de Léopold
Ordre de la Couronne
Ordre de Léopold II
L’ordre de préséance en Belgique comporte 158 places. La liste est officieuse et est gérée par le ministère de
85
l'Intérieur .
Partis politiques
Tous les grands partis sont, depuis la fédéralisation du pays en 1970, les représentants de leur communauté
linguistique. Deux exceptions, les écologistes, flamands Groen et wallons Écolo, qui forment un groupe politique
uni au parlement fédéral ainsi que les communistes du PTB/PVDA qui se revendiquent ouvertement unitaires .
Mais les partis socialistes, ex sociaux-chrétiens et libéraux se répartissent entre francophones et flamands qui
concluent occasionnellement des accords sur la base qui les rapproche, celle de la doctrine socialiste, libérale ou
humaniste pour les anciens sociaux-chrétiens. On parle, dans ce cas, de « familles » politiques, l'Open VLD pour la
région flamande avec le MR pour la région wallonne, les partis socialistes, PS francophone et sp.a flamand, les
deux partis chrétiens démocrates de Flandre et de Bruxelles-Wallonie CD en V et CDH. La création de formations
« mineures » est régulièrement tentée et n'est d'ailleurs pas un phénomène nouveau. On a connu, dans les années
soixante et ultérieures, des formations anti-fiscales, ainsi que, plus tard, la naissance de formations
indépendantistes. Seules les formations Vlaams Blok, devenu Vlaams Belang, et, en 2010, la N-VA flamande ont
connu un relatif succès pouvant aller jusqu'à représenter 27 % des voix, mais en Flandre seulement. Cela ne
représente que 16 % des voix sur le plan général des électeurs belges.
Crise politique
Après les élections fédérales du 10 juin 2007, les partis libéraux et sociaux-chrétiens tentèrent en vain de former
un gouvernement fédéral. Cette grave crise de plusieurs mois, sur un fond de profond désaccord communautaire,
constitua un fait sans précédent dans l’histoire politique du pays. Un accord obtenu plus de six mois après les
élections, en décembre 2007, a mis un terme (provisoire) à cette crise par la mise en place d’un gouvernement
« transitoire » dirigé par le premier ministre sortant Guy Verhofstadt.
Le 20 mars 2008, après neuf mois de négociations, Yves Leterme devient premier
86
ministre et le nouveau gouvernement est installé . Cependant la démission du
Premier ministre Yves Leterme le 15 juillet 2008 (bien que non acceptée par le roi des
Belges Albert II) replonge le pays dans l’incertitude d’une crise politique en ne
permettant la prolongation du gouvernement actuel que sous une forme de plus en
plus tronquée et reportant les sujets brûlants à des dates ultérieures, relançant le
débat sur l’opportunité de voter anticipativement en 2009, lors du scrutin régional, et,
ainsi, d’unifier à nouveau les élections régionales et législatives. Il propose la
démission de son gouvernement les 19 et 22 décembre 2008, et le roi Albert II accepte
finalement la seconde proposition de démission. Le gouvernement Van Rompuy prête
serment devant le roi le 30 décembre 2008 et remplace le gouvernement Leterme.
Un sondage réalisé par les quotidiens La Voix du Nord et Le Soir début juillet 2008 a Herman Van Rompuy.
révélé que 49 % des Wallons interrogés favorisent, parmi plusieurs options théoriques,
un rattachement à la France en cas de scission de la Belgique, alors qu'ils n’étaient que
8 88
87, 88
29 % en janvier de la même année [réf. à confirmer] [réf. à confirmer] . Mais les élections n’accordent que 1,5 à 0,5 %
des voix aux listes de petits partis prônant le rattachement à la France. Cette disparité entre les opinions et les
votes semble courante en Belgique, car de telles différences s’étaient déjà révélées dans un passé proche.
À la suite de la nomination d'Herman Van Rompuy au poste de président du Conseil européen, Yves Leterme
redevient Premier ministre le 25 novembre 2009 et forme un nouveau gouvernement. Le 22 avril 2010, la Belgique
s'enfonce dans une nouvelle crise politique avec la demande de démission du gouvernement à la suite du conflit
entre francophones et néerlandophones sur des questions linguistiques concernant l’arrondissement judiciaire et
circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde, ce à deux mois de la présidence du Conseil de l’Union
européenne que doit assumer le pays à partir du 1er juillet 2010. Le 26 avril 2010, le roi Albert II, après une
tentative de médiation, accepte de fait la démission du gouvernement, mais l'arrêté royal entérinant celle-ci ne
paraît pas dans le journal officiel le Moniteur Belge. Le gouvernement se restreint pourtant à ne s’occuper, dès
lors, que des affaires courantes sur la base de crédits budgétaires votés par le parlement, dits douzièmes
provisoires, qui représentent le budget nécessaire pour faire fonctionner la Belgique de mois en mois. Il faut savoir
que la notion d’affaires courantes est variable et peut aller loin si l'on sait que le gouvernement en affaires
courantes, entériné par le roi à l'époque, avait signé le traité de Lisbonne et put le faire approuver par un
parlement sans avoir une majorité stable.
De nouvelles élections ont lieu le 13 juin 2010 et voient la percée de la Nieuw-Vlaamse Alliantie, le parti
89
indépendantiste flamand présidé par Bart De Wever . Comme trois ans plus tôt, les partis éprouvent des
difficultés à former un gouvernement. Le 25 décembre 2010, cette nouvelle crise devient la plus longue de l’histoire
politique belge avec 195 jours sans gouvernement de plein exercice, le gouvernement sortant se bornant à exercer
90, 91, 92
les affaires courantes, ce qui, en Belgique, a un sens large tel que le pays peut continuer à fonctionner .
Alors que le roi continue à consulter les hommes politiques en tentant de les accorder sur un programme
gouvernemental, le 8 janvier 2011, le record d'Europe sans gouvernement est battu (208 jours sans
93
gouvernement) . Le gouvernement mis en place par Yves Leterme gère les affaires courantes. Le sens à donner à
celles-ci est cependant large, au point que le pays fonctionne sans que les citoyens constatent une différence par
rapport à une période normale ! L'essentiel, dans cette situation, est que le gouvernement dispose toujours des
votes mensuels des chambres pour pouvoir disposer d'un budget (les douzièmes provisoires). La marge de
manœuvre d'un gouvernement dans cette situation est telle qu'il a pu envoyer six chasseurs bombardiers F 16
participer aux opérations de Libye. Le 17 février 2011, le record du monde est battu avec 249 jours sans
gouvernement de plein exercice et, le 13 juin 2011, la Belgique passe le cap d'une année sans gouvernement de
plein exercice. Enfin, après 541 jours sans gouvernement, sur la base d'un accord de réforme constitutionnelle
approfondissant la décentralisation, Elio Di Rupo est enfin nommé Premier ministre par le roi le 6 décembre 2011.
Il devient le premier socialiste francophone à diriger le gouvernement belge depuis Edmond Leburton. Il nomme,
le lendemain, un gouvernement de douze ministres, dont six vice-premiers ministres.
Malgré ces débats politiques animés, certains observateurs extérieurs estiment que le
pays garde une réelle cohérence et de nombreux points communs entre ses différentes
communautés. Tel que le déclare notamment en 2013 l'ambassadeur des États-Unis
en Belgique de 2009 à 2013, Howard Gutman : « Je viens d’un pays profondément
divisé sur le plan politique ! Comme je l’ai dit aux Belges, y compris au Roi, la Belgique
est le pays du monde le plus uni politiquement ! (…) Mon pays est divisé à 51 % contre
49 % sur de très nombreux sujets politiques : le droit à l’avortement, le mariage et les
droits des homosexuels, le droit au port d’armes à feu, l’accès aux soins de santé pour
tous, le choix entre une stratégie transatlantique ou un leadership seul… Sur chaque
sujet majeur, on retrouve cette division 51-49. Sur toutes ces questions, on a presque
du 98 % contre 2 % en Belgique… je le répète, la Belgique est le pays le plus uni au
94
monde sur le plan politique. » .
Elio Di Rupo.
Politique étrangère
La Belgique est membre fondateur de l'Union européenne et de l'OTAN. Son territoire abrite les principales
institutions de ces deux organisations internationales. La Belgique est aussi un membre ou est affiliée à de
nombreuses organisations internationales : ACCT, AEN, AID, AIE, AIEA, BAfD, BAsD, BEI, Benelux, BERD, BID,
BIRD, BRI, CCC, CE, CERN, CIO, CNUCED, Comité Zangger, CPA, CPEA, CPI, ESA, FAO, FIDA, FISCR, FMI,
Groupe d'Australie, GFN, G-10, Inmarsat, Interpol, ISO, MICR, MINUK, MONUC (observateurs), OACI, OCDE,
OEA (observateur), OEB, OTAN, OHI, OIAC, OIM, OIT, OMC, OMD, OMI, OMM, OMPI, OMS, ONU, ONUDI,
ONUST, OSCE, SFI, UE, UEM, UIT, UNECE, UNESCO, UNHCR, UNMOGIP, UNRWA, UPU.
La Belgique est aussi membre de l'Organisation internationale de la francophonie et de l'Assemblée parlementaire
de la francophonie.
Politique environnementale
f, 95
La Belgique était en 2014 la cinquième empreinte écologique mondiale par habitant . Avec une densité humaine
parmi les plus importantes au monde, elle présente un bilan carbone élevé, un déficit agricole, une
surconsommation de bois. La congestion automobile entraîne la pollution de l'air, et il existe également une
pollution de l'eau. La gestion des déchets semble en revanche bonne.
Protocole de Kyoto
Signé le 29 avril 1998 et approuvé le 21 mai 2002 par l’ensemble des membres de l'UE, dont il est désormais une
condition à l’adhésion, le Protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005. En vertu du protocole, la
Belgique doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 7,5 % par rapport aux émissions enregistrées en 1990.
Elle a dès lors réparti son engagement de réduction entre les Régions et le fédéral de la façon suivante :
Comme la compétence est très transversale entre les régions et le fédéral, deux institutions ont été créées :
Parlement fédéral
Gouvernement de la
Parlement de la Communauté
Communauté germanophone
Communauté Les 9 communes germanophones des germanophone (Parlament der
(Regierung der
germanophone cantons de l’Est Deutschsprachigen
Deutschsprachigen
Gemeinschaft)
Gemeinschaft)
Région wallonne Les cinq provinces wallonnes Parlement wallon Gouvernement wallon
Région de Bruxelles- Gouvernement de la Région
Parlement bruxellois
Capitale de Bruxelles-Capitale
Les 19 communes bruxelloises Assemblées des Commissions
Région bilingue de Collège réuni (Cocom, Cocof
communautaires (Cocom, Cocof
Bruxelles-Capitale et VGC)
et VGC)
Représentants Nombre
Sénateurs fédéraux 60
Députés fédéraux 150
Députés wallons 75
Députés germanophones 25
Ministres et Secrétaires d’État du Gouvernement fédéral 20
En 1980 lors de la création des Régions, les Flamands ont immédiatement transféré toutes leurs compétences
régionales à la Communauté flamande, comme l'autorise la Constitution. Les six députés du Parlement flamand
provenant de la Région de Bruxelles-Capitale ne votent pas les décrets concernant les matières régionales.
Le pouvoir fédéral est entre les mains du Premier ministre et de son gouvernement. Depuis les élections de
juin 2007, les démocrates-chrétiens (communauté flamande) et les libéraux francophones (communauté française)
disposent ensemble de la majorité à la Chambre des représentants (81 des 150 sièges). L'État fédéral est compétent
dans tous les domaines d'intérêt national, tels que la défense et les affaires internationales, toute la sécurité sociale,
95 % de la fiscalité, l’économie, la justice, les télécommunications et d’importantes compétences semi-fédéralisées,
comme dans le domaine de la recherche scientifique, et dans l'enseignement (âge de l’obligation scolaire,
diplômes…).
Chaque province et chaque commune appartient à une Région, et est soumise à sa tutelle.
Territoire de la Commune
(19 communes bruxelloises, Sous la tutelle de la Région à laquelle la commune appartient, elle doit
Communes 262 communes wallonnes et exercer un ensemble de missions obligatoires (CPAS, état-civil,
96
300 communes flamandes ; soit 581 au enseignement primaire communal…).
total)
Régions
Le pouvoir législatif se compose d'un parlement élu par les régions, dont
le mandat est renouvelé tous les cinq ans ; l'échéance est la même pour
les trois régions du pays (la prochaine est fixée au mois de mai 2019). Le
parlement régional adopte des décrets ayant force de loi dans les
compétences régionales (infrastructures, transports, tourisme,
budget, etc.) et contrôle l'exécutif régional. La Région de Bruxelles-
Capitale, contrairement aux deux autres, adopte des ordonnances. Les Principales villes de Belgique.
ordonnances ont force de loi au même titre que les décrets et les lois
fédérales, à seule exception que le fédéral peut intervenir dans certains
cas très spécifiques, lorsqu'une ordonnance est considérée comme
susceptible de menacer le rôle international de Bruxelles.
Le pouvoir exécutif est désigné parmi les membres élus du Parlement, il
veille à l'application des lois fédérales et des décrets régionaux.
Il n'y a pas de pouvoir judiciaire régional ; la justice est une compétence
fédérale mais les arrondissements judiciaires reflètent les réalités
linguistiques de leur territoire [pas clair].
Bruxelles.
Communautés
Les Communautés (Communauté française, Communauté flamande et
Communauté germanophone) sont les entités fédérées qui sont compétentes en
matière culturelle et gèrent les matières dites personnalisables. Les
communautés sont subsidiées par l’État fédéral.
Liège.
Provinces et chefs-lieux
Anvers (Anvers-Antwerpen) ;
Brabant flamand (Louvain-Leuven) ;
Flandre-Occidentale (Bruges-Brugge) ;
Flandre-Orientale (Gand-Gent) ;
Limbourg (Hasselt-Hasselt). Régions et provinces de Belgique.
Francophonie
98
Les villes de Bruxelles, Liège, Namur, Charleroi, Mons, de même que l'Union des villes et communes de Wallonie
font partie de l'Association internationale des maires francophones (AIMF). De plus, la région de Wallonie est
99
membre de l'Association internationale des régions francophones (AIRF) . En 2017, le groupe CélénaSophia
100
remporte la médaille de bronze aux Jeux de la Francophonie en Côte d’Ivoire à Abidjan .
Culture
Religion
La liberté de religion est inscrite dans la Constitution. C'est un pays de tradition catholique romaine, mais
l'influence de l'Église et de la religion catholique sur la société belge a connu un déclin marqué. De fait, le nombre
101
de fidèles dans les églises diminue depuis les années 1950 .
La religion catholique reste cependant la plus répandue. D'autres, telles que l’islam, le protestantisme, le judaïsme
et le christianisme orthodoxe sont pratiquées en Belgique.
La Belgique subventionne les églises et les organisations philosophiques non
confessionnelles reconnues sur son territoire. Cette particularité est inscrite
dans l'article 181 de la Constitution belge :
Arts
Dès le Moyen Âge, la région correspondant aujourd'hui à la Belgique a été le berceau de mouvements artistiques
majeurs qui ont eu une influence très importante sur l’art européen. L'art mosan, la peinture flamande (terme
global qui englobe l'ensemble du territoire belge), de la Renaissance, la peinture baroque, les architectures
romane, gothique, Renaissance, baroque et Art nouveau ainsi que la musique classique de la Renaissance sont des
éléments majeurs de l'histoire de l’art.
Le genre des Primitifs flamands, auquel sont attribuées quelques-unes des plus importantes œuvres de l'histoire de
l'art, apparut à Bruges au xve siècle et devint très important dans d'autres grandes villes belges par la suite.
La peinture baroque flamande apparut et se développa à Anvers et devint une véritable industrie grâce à sa
popularité auprès de la noblesse européenne du xviie siècle.
Les surréalistes sont largement représentés en Belgique avec des artistes comme René Magritte ou encore James
Ensor, on dit même que le surréalisme, c'est l'âme belge.
La Belgique compte de nombreux peintres célèbres dont Jan van Eyck, Rogier
van der Weyden, Dirk Bouts, Jérôme Bosch, Pieter Brueghel l'Ancien, son fils
et son petit-fils, Antoine van Dyck, Pierre Paul Rubens, Fernand Khnopff, Paul
Delvaux, Félicien Rops, Léon Spilliaert, James Ensor, Constant Permeke,
Gustave van de Woestijne, René Magritte et Rik Wouters.
Architecture
Aux Pays-Bas, comprenant la Belgique, le style de la Renaissance n'a pas eu à Antoine van Dyck.
s'imposer et fut assimilé assez rapidement, formant dans un premier temps un
style hybride, donnant naissance à des bâtiments de conception gothique et de
décor antiquisant, tout en préservant le pignon à gradins, symbole local. Le style Renaissance venu tout droit
d'Italie s'adapta sans trop de peine aux traditions architecturales locales, dès 1517 en effet, le palais élevé pour
Marguerite d'Autriche à Malines marqua le début de l'architecture Renaissance
dans le territoire qui deviendra plus tard la Belgique. On y remarque que le
pignon dentelé de gradins est toujours en faveur, et que l'élévation sans
ressauts du palais démontre la persistance de traditions architecturales trop
bien implantées pour être si rapidement abandonnées. À partir des années
1530, ce sont également les maisons privées, les maisons de corporations qui
seront élevées dans ce nouveau style, telles la maison des Bateliers (1531) à
Gand et celle du Saumon (1530-1534) à Malines. Ces maisons n'ont pas connu
de modification majeures puisqu'elles continuaient de superposer leurs baies
au sein d'un pignon à gradins mais leur décor fut mis au goût de la
106
Renaissance . Le palais de Marguerite d'Autriche à
Malines, construit en 1517.
Il n'y a cependant en Belgique pas une seule grande église de style Renaissance,
et on préfère conserver la structure gothique à laquelle on vient accoler une
chapelle, une sacristie, un portail italianisant, car la croisée d'ogives comme l'arc brisé restent en usage. À
l'intérieur des églises, l'influence italienne se fait davantage sentir dans les monuments tels que les autels, les
jubés, les confessionnaux, les stalles ou encore les tombeaux.
Le style de la Renaissance put d'autant plus prendre son essor que Pierre Coecke traduisit dès 1539 en flamand les
Règles d'architecture de Serlio. Cependant, rares sont les constructions dans le pur style italien, les traditions
décoratives et constructives locales sont vivaces et l'on ne peut guère citer que l'hôtel du cardinal de Granvelle
construit à Bruxelles en 1550 par Sébastien van Noyen comme exemple d'un palais fidèle aux canons italiens de la
Renaissance. L'hôtel de ville d'Anvers, bâti en 1561 par Corneille de Vriendt, constitue une œuvre unique dans le
passage d'un style renaissance encore soumis aux traditions locales à l'acceptation d'un style classique bien plus
proche de celui des palazzo romains. Cependant, cette œuvre reste une expérience personnelle et isolée, et bien vite
les vieilles formules reprirent le dessus. C'est en décoration que la Renaissance italienne fit le plus de progrès, avec
l'apparition sur les façades d'arabesques comprenant des rinceaux, des amours, des médaillons en vogue de 1530 à
1550, puis de guirlandes de fruits, de grotesques à partir de 1550 jusqu'à la fin du siècle. Cette décoration sculptée,
interprétation flamande de modèles italiens, est un peu épaisse, lourde, mais elle est dynamique, originale, et
106
souvent ces ornements prennent une importance inattendue dans la composition des façades .
Vie culturelle
La vie culturelle belge concernant essentiellement le théâtre et la littérature a eu tendance à se développer dans
chaque communauté. La Belgique en tant que telle est culturellement connue pour son art raffiné et son
architecture. Il y a lieu de remarquer que l'Internet est aussi un élément de fracture communautaire dans la
mesure où les deux communautés ne participent pratiquement à aucune communication en ligne commune que ce
soit sur le plan culturel, scientifique, technique ou même les loisirs. Les francophones fréquentent plutôt les cercles
français et les néerlandophones s'organisent entre eux.
Cuisine belge
La cuisine belge est variée et connaît des variations régionales significatives. Elle est aussi influencée par les
cuisines traditionnelles des pays voisins proches que sont l'Allemagne, la France et les Pays-Bas.
Hors du pays, la Belgique est principalement connue pour le chocolat, les gaufres (de Bruxelles et de Liège), les
frites et la bière.
Enseignement
Système éducatif en Belgique
Écoles secondaires en Belgique
Académies de musique et des Arts en Belgique
Universités en Belgique
Hautes écoles francophones en Belgique
Enseignement supérieur en Belgique
Conservatoire royal
École royale militaire
Écoles belges de 1946 à 2003 au sein des Forces belges en Allemagne (FBA)
Sport
Économie
Le PIB belge est de 337,45 milliards d'euros, plaçant le pays au neuvième rang parmi les pays de l'Union
européenne (en 2009).
En 2018, plus de 20 % de la population belge est menacée de pauvreté selon l'office statistique européen
108
(Eurostat) .
109
En 2022, la Belgique est classée en 26e position pour l'indice mondial de l'innovation .
110
La Belgique a la population médiane la plus riche d'Europe parmi les pays de plus de 1 million d'habitants .
Le tourisme représente 2,3% du PIB national, jouant un rôle important dans
l'activité économique du pays, qui accueille chaque année 10 millions de
touristes dont plus de 6 millions venant de l'étranger. Le manque d'information
claire et l'indifférence des autorités sont considérés comme des freins au
développement du tourisme durable, secteur qui se développe dans de
nombreux pays. Une enquête réalisée en 2017 pour le tour-opérateur TUI a
montré qu'à peine 10% des touristes tiennent compte du tourisme durable lors
111
du choix de leurs vacances . Peu avant les étudiants de la Haute école Robert
Schuman de Libramont et leur professeur Hadelin de Beer ont constaté
111
qu'"aucun guide n'existait encore en la matière" ce qui les a amené à publier
111 Représentation graphique des
la première édition du "Guide du tourisme durable en Wallonie" en 2016 .
exportations de produits de la
Belgique dans 28 catégories de
Transports couleur.
112
Routes : 151 372 kilomètres (en 2006) réparties comme suit :
Région de Bruxelles-Capitale : 1 881 km
Région wallonne : 79 708 km
Région flamande : 69 783 km
Voies ferrées : 3 521 km (en 2005)
Voies navigables : 2 043 km
Air :
Principaux aéroports : Bruxelles-National, Charleroi-Bruxelles-Sud, Liège, Ostende-Bruges, Anvers.
Nombre d'aéroports : 43 (dont 25 avec des pistes goudronnées) (en 2006)
Ports :
Ports maritimes : Anvers, Bruxelles, Bruges-Zeebruges, Gand, Ostende
Ports fluviaux : Genk, Liège, Namur
Télécommunications
Lignes de téléphone fixe : 4 718 682 soit 44,9 pour 100 habitants (en 2006) ; source INS (statbel.fgov.be)
Téléphones mobiles : 10 959 819 soit 98,9 pour 100 habitants (en 2012) ; source INS (statbel.fgov.be)
Postes de radio : 8,075 millions (en 1997)
Postes de télévision : 3 556 235 (en 2001) ; source INS (statbel.fgov.be)
Utilisateurs d'Internet : 9,1 millions (en 2012) soit 77,6 % de la population ; source INS (statbel.fgov.be)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 10 (en 2007) ; source (www.astel.be)
Justice
Armée
113
L'Armée belge compte, en 2019, 27 881 hommes , soit 10 500 hommes dans
l'armée de terre, 8 600 dans l'aviation, 2 400 dans la marine et 2 000 au
service médical. Le recrutement y est essentiellement fondé sur le volontariat
de carrière depuis la suspension du service militaire (le 1er mars 1995). À cela
s'ajoutent les principes de réserve volontaire (militaire de carrière ou civil
ayant signé un engagement) et obligatoire, uniquement pour les membres du
cadre et ce, pendant une durée déterminée. Leur chef est, depuis 1831, S.M. le
Roi des Belges. Le Louise-Marie, l'une des deux
frégates de classe Karel Doorman
de la composante marine.
Forces de Police
Sécurité civile
La sécurité civile belge se scinde en deux parties :
d'une part, les services régionaux d'incendie, qui assurent les missions
traditionnelles de secours aux personnes, y compris l'aide médicale
urgente ;
d'autre part, la protection civile, qui a pour but l'appui des sapeurs-
pompiers en matériel et en hommes pour les missions lourdes ou
techniques.
Une réforme est en cours afin de regrouper les services régionaux d'incendie en Véhicule d'Intervention médicalisé
zones de secours, à l'instar des zones de police et de réunir les deux entités (VIM) du service SMUR de l'Hôpital
de la Citadelle de Liège, en
(pompiers et protection civile) sous une même direction : la direction générale
intervention lors d'un incendie avec
de la sécurité civile.
les pompiers de Liège.
Le numéro d'appel d'urgence belge est le 112 (numéro d'urgence européen).
Personnalités belges
Notes et références
Notes
a. Prononciation en français de Belgique ainsi qu'en français standard retranscrite selon la norme API. La
prononciation /bɛlʒikǝ/ est une variante locale.
b. Prononciation en néerlandais standard retranscrite selon la norme API
c. Prononciation en allemand standard retranscrite selon la norme API.
d. En néerlandais : Koninkrijk België ; en allemand : Königreich Belgien.
e. Une base militaire belge a fonctionné à Kisumu avec certitude d'avril 1916 à mars 1917.
f. D'après le rapport « Planète Vivante » du Fonds mondial pour la Nature (WWF).
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19. [1] (https://www.iejudaisme.com/post/salomon-louis-hymans-et-la-braban%C3%A7onne)
20. Il n’a pas été tenu compte des entités de Baerle-Duc.
21. Le tracé de la Vennbahn a été exclu du calcul.
22. Pour la limite côtière, le tracé de la digue a servi de référence, en passant par la ligne des constructions du port
maritime de Zeebruges.
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35. La population belge s’établit au 1er janvier 2016 à 11 250 585 habitants. Elle se décompose de la façon
suivante :
région flamande : 6 471 996 habitants ;
région wallonne : 3 598 058 habitants ;
région de Bruxelles-Capitale : 1 180 531 habitants.
Le nombre de francophones peut être objectivement estimé comme suit :
la population de la région wallonne (moins la communauté germanophone estimée à 75 000 habitants),
soit 3 521 467 personnes ;
la population francophone de la région de Bruxelles-Capitale (estimée entre 80 % et 90 %, source :
Région de Bruxelles-Capitale), soit entre 944 000 et 1 062 000 personnes ;
la minorité francophone de la région flamande, estimée entre 200 000 et 250 000 personnes (Source :
Dossier de La Libre sur BHV (http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=368438&folder_i
d=394)) suivant un sondage de presse de 2010.
Soit une estimation basse de 4 665 000 personnes (soit 41,5 % de la population belge) et une estimation haute
de 4 833 000 personnes (soit 43 %). Il n’est pas possible d’être plus précis en l’absence des données
objectives que pourrait fournir un recensement des langues, tout recensement linguistique étant interdit par la
loi. Dès lors, il semble raisonnable et prudent d’estimer que les francophones représenteraient entre 40 % et
43 % de la population belge. En complément, les néerlandophones représenteraient 57 % à 60 %.
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Voir aussi
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2005
Articles connexes
Constitution de la Belgique Il existe une catégorie consacrée à ce
Politique en Belgique sujet : Belgique.
Histoire de la Belgique
Région wallonne
Région flamande
Région de Bruxelles-Capitale
Communauté française de Belgique
Communauté flamande
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