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Exemples de questions posées par les étudiant.e.

s sur le forum (lors des années précédentes)

Note. Je n’ai pas corrigé l’orthographe des questions (copié-collé directement des forums
précédents)

Module 1

1. Pourriez-vous préciser la différence, s’il y en a, entre les qualités psychométriques (=propriétés


psychométriques ?) et métrologiques?

Réponse : Propriétés métrologiques est comparable à propriétés psychométriques. J'ai tendance à


utiliser plutôt le terme "psychométrique" dans le cours.

2. Pouvez-vous également expliquer ce que sont les scores étalonnés ?

Réponse : Les scores étalonnés sont des scores pour lesquels il existe des données normatives (voir
capsule sur les scores bruts et données normatives)

3. Dans les ‘codes, standards et directives’ , les points 78 (Se référer au test comme base de
l'interprétation uniquement lorsqu'on a fait passer et corriger celui-ci dans le respect des règles et
lorsque l'interprétation a été bien validée) et 79 (Éviter de se référer à un test comme base
d'interprétation, mais s'y référer seulement dans un cycle de formation et de vérification d'une
hypothèse pour une entrevue clinique et une étude de cas), que doit-on retenir ?

Réponse : Je ne vous demande pas de connaître par coeur les différents points des "codes,
standards, et directives".

4. La mesure représentationnelle (sans contrainte de référence à une unité de mesure) est une
procédure précise et explicite qui attribue des nombres aux "objets".-> pourriez vous explique ce que
signifie ‘sans contrainte de référence à une unité de mesure’ ? J’ai de la peine à comprendre
comment on peut méthodologiquement ne pas faire référence à une unité de mesure.

Réponse : A comprendre comme "sans faire référence à une unité de mesure existante, comme Kg,
Cm, degrés, etc."

5. je n'ai pas bien compris ce que vous entendez par ''-Validité écologique pas toujours élevée
(laboratoire ≠ situation de la vie quotidienne) dans les limites des tests de performance. Du sens que
ces tests ne sont pas généralement fait dans des laboratoires mais dans des cabinets (je me trompe
...?) donc je ne vois pas le rapport avec une non-validité écologique.

Réponse : Le cabinet (comme le laboratoire) n'est pas le reflet d'une situation de la vie quotidienne
réelle. C'est notamment le cas des tests informatisés (e.g., test mesurant les fonctions exécutives) qui
ne sont pas comparable à l'utilisation des fonctions exécutives dans la vie réelle / quotidienne. D'où
la question de validité écologique, plus ou moins grande en fonction des tests.

Quand j'ai dit "laboratoire", c'est probablement que le mot m'est venu en lien avec ce qui se fait dans
la recherche. Mais l'argument est valable pour le cabinet.

Module 2

1. Je ne comprends pas très bien pourquoi dans l'échantillonnage par stratification il y a "autant de
tirages simple au hasard que de strates" ? Dans votre premier exemple (avec 1 seul degré de
stratification (âge)), pourquoi il y a-t-il que 4 tirages simple au hasard et non pas 8 (qui est le nombre
d'individus que l'on a besoin dans cet échantillon) ? Est-ce que les 4 autres individus sont tirés par
"tirage systématiques" (une fois que le premier de chaque stade a été tiré) et non par "tirage simple"
?

Réponse : En fait il faut faire 1 tirage simple au hasard par strate.

Rappel: Tirage simple au hasard (tirage au sort sans remise) : pour sélectionner le groupe
représentatif de la population parente, on tire au sort chaque individu.

Par exemple : imaginer la situation où on doit tirer 10 personne dans une population de référence de
100 personnes.

Dans un tirage simple au hasard, on tire dix fois -> on tire 10 personnes sur les 100 (tirage au sort
sans remise)

Si maintenant je veux stratifier en fonction du genre, et que l'échantillon comprends 40 personnes se


définissant comme hommes et 60 personnes se définissant comme femmes, alors je procède à un
tirage simple par strate

- Dans le premier tirage simple, je sélectionne au hasard 4 personnes dans la strate des personnes se
définissant hommes (4 tirages)

- Dans le deuxième tirage simple, je sélectionne au hasard 6 personnes dans la strate des personnes
se définissant femmes (6 tirages)

Ainsi, la proportion de chaque strate est assurée. Dans les deux cas de figure, on a tiré 10 personnes
de la population parente (sans remise)

***

2. Je n'ai pas bien compris la différence entre un score pondéré Z et un score pondéré T. Sont-ils
vraiment différents l'un de l'autre?

Réponse :

Ces deux scores ne partagent pas les mêmes métriques:

Z: M = 0 et ET =1 (étendue: -4 à +4)

T: M = 50 et Ecart-type (ET) = 10; Etendue effective allant de 20 à 80

Voir aussi Chapitre 3, pages 51-69, de l'ouvrage de Hogan

***

3. Est-ce correcte que l'on considère le taux de sondage comme étant le pourcentage de chance
d'être sélectionné pour un échantillonnage ?

Réponse : Le taux de sondage traduit la part de la population de référence qui est est
inclus dans l'échantillon interrogé

Si la population de référence est composée de 10 000 individus et l'échantillon de 200


personnes, le taux de sondage est de 2%.

***
Module 4

1. J'ai envoyé un mail à Monsieur Billieux car je me questionnais sur la différence entre diagnostic
différentiel et comorbidité, je vous transmets sa réponse:

Réponse :

Comorbidité = Co-Occurrence de plusieurs troubles (selon les critères diagnostiques du DSM). Par
exemple une personne ayant les critères pour le Major Depressive Disorder ET pour le trouble
d’usage d’alcool

Diagnostic Différentiel = Faire des hypothèses alternatives quand une personne présente des
symptômes compatibles avec plusieurs troubles potentiels. Prenons l’exemple suivant : Une
personne âgée vient vous trouver avec des troubles cognitifs (par ex. troubles de la mémoire
épisodique). Peut-être votre première hypothèse va être un trouble neurodégénératif débutant. Il
serait important, dans un cas comme celui-ci, d’avoir des hypothèses différentielles et ensuite de les
confronter, pour déterminer laquelle est la plus probable. Par exemple, des troubles de la mémoire
peuvent aussi être favorisés par un état dépressif. En effet, les personnes dépressives tendent à
ruminer ou avoir des difficultés attentionnelles qui ont un impact négatif sur l’encodage des
informations (-> donc difficultés de mémoire).

***

2. Vous avez mentionné la possibilité que lors d'un essai pharmaceutique pour tester par exemple un
nouvel anti-dépresseur, des patients faisant partie du même pourraient ne partager aucun
symptôme.

Mais je me demandais si ce ne serait pas encore plus problématique si ce groupe partageait


exactement les mêmes symptômes et que les résultats obtenus soient ensuite généraliser à toute la
population cible.

Réponse :

L'hétérogénéité intra-diagnostique peut poser différents types de problèmes, vous avez raison.

Un problème important va être de proposer des traitements identiques (par ex. un médicament ou
une intervention psychologique standardisée) a des personnes susceptibles de présenter des
symptômes très différents (= hétérogènes).

Dans les faits, les recherches (par exemple en pharmaco) constituent la plupart du temps des
groupes sur base de critères diagnostiques (type DSM); elles ne vont donc pas s'attacher à s'assurer
que les symptômes soient identiques parmi les sujets respectant les critères pour le diagnostique
d'intérêt.

Cela dit, effectivement, cela sera un problème de proposer un traitement validé pour des symptômes
spécifiques à des personnes ayant le même diagnostique mais pas forcément les mêmes symptômes.

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