Chapitre 2

Electronique numérique
Informatique Appliquée
Pr. Saddik Amine
Faculté des sciences

Pr. Saddik Amine appliquées Ait Melloul
1 Avant-propos

Problématiques
Hardware/Software
Interprétation
Adéquation
Développement
Elc. Numérique
Elc. Analogique
Solutions
1
Acquisition
2
Traitement
3
Prise de décision

C’est quoi l’électronique numérique

Les portes logiques - algèbre de Ch.1
Boole
1
Fonctions combinatoires Ch.2
2 Analyse et synthèse des

Ch.3
circuits logiques combinatoires
Plan
3 Les systèmes séquentiels Ch.4
4 Les registres et les compteurs Ch.5

3 Représentation et Simplification des
Fonction logique Combinatoires

1 Rappel

Rappel
Etats logiques :
Vrai (ou True, en anglais) sera associé à la valeur numérique "1"
et Faux (ou False, en anglais) sera associé à la valeur numérique "0«
Variable Booléenne :
Une grandeur représentée par un symbole, qui peut prendre deux états
logique. (ex: A=0, B=Faux, C=1, etc.)
Les fonctions logiques : Une caractéristique d'entrées-sorties d'un système
numérique. Elle représente un groupe de variables Booléenne reliées par des
opérateurs logiques dont la valeur dépend d’autres variables ou d’autres
fonction logique.

Rappel
Exemple :
On peut associer à un grand nombre de phénomènes physique, un état
logique comme : (arrêt, marche) (ouvert, fermé) (noir, blanc) (avant, arrière) (
allumé, éteint). On associe généralement à l’état logique 1 la situation
actionné du composant.

Rappel
Fonctions OU ET Commentaires
A+A=A A.A=A Idempotence
A+1=1 A.0=0 Elément absorbant
1 Variable A+0=A A.1=A Elément Neutre
A+Ā=1 A.Ā=0 Complément
ന =A
𝑨 Involution
Fonctions OU ET Commentaires
2 Variables A+B=B+A A+B=B+A Commutativité
A+(B+C)=(A+B)+C=A+B+C A.(B.C)=(A.B).C=A.B.C Associativité
3 Variables
A+(B.C)=(A+B).(A+C) A.(B+C)=A.B+A.C Distributivité

Rappel
Les théorèmes de l'algèbre de Boole:
Pour réaliser tout calcul Booléen, on utilise, en plus des propriétés, un
ensemble de théorèmes
Théorèmes OU ET
ഥ .𝑩
𝑨 + 𝑩=𝑨 ഥ ഥ +𝑩
𝑨. 𝑩=𝑨 ഥ
Lois de De Morgan ഥ .𝑩
𝑨 + 𝑩 + ⋯ + 𝒁=𝑨 ഥ …𝒁
ഥ ഥ +𝑩
𝑨. 𝑩. … . 𝒁=𝑨 ഥ …+ 𝒁
ഥ
𝑨 + 𝑨. 𝑩 = 𝑨 𝑨. (𝑨 + 𝑩) = 𝑨
D’absorption
ഥ. 𝑩 = 𝑨 + 𝑩
A+𝑨 ഥ + 𝑩) = 𝑨. 𝑩
A.(𝑨
D’allègement
ഥ
A.B+𝑨.C+B.C+=A.B+ ഥ
𝑨.C
De consensus

Opération Addition Multiplication Inversion OU exclusif
logique OU ET NON XOR
Notation
A OU B = A+B A ET B = A.B NON A= Ā A⊕B
Algébrique
Symbole
logique
A B A+B A B A⊕B
A B A.B
0 0
0 0 0 0 0 A Ā
0 0
Table de 0 1 1 0 1 0
0 1
0 1 1
vérité 1 1 0 0
1 0
1 0 1
1 0
1 0
1 1 1 1 1 1 1
Représentation et Simplification des Fonction
logique Combinatoires
Représentation des fonction logique combinatoires
Notion de logique combinatoire:
Un système est dit combinatoire quand la relation entre l'entrée et la sortie

est directe (l’état du système n'intervenant pas), c’est-à-dire qu'aucune des
sorties n'est bouclée en tant qu'entrée.
La logique combinatoire, à l'aide de fonctions logiques, permet la
construction d'un système combinatoire.

Notion circuit combinatoire :
On appelle un circuit logique (ou circuit combinatoire) un assemblage de

portes logiques reliées entre elles pour schématiser une expression
algébrique.
Un circuit combinatoire est un circuit numérique dont les sorties dépendent
uniquement des entrées.

Représentation d’un système combinatoire logique :
Il existe plusieurs façons de représenter un système combinatoire logique :
 par sa table de vérité
 par son équation algébrique
 par son logigramme

Table de vérité:
La table de vérité donne la liste des valeurs de sortie pour toutes les
combinaisons possibles de l'entrée, classées selon l'ordre du code binaire
naturel. Le nombre de table de vérité est 2nombre d’entrée.

Table de vérité:
Exemple 1 :
S est une fonction de trois variables, il y aura 23 soit 8 combinaisons
possibles.
On va placer les trois variables dans un ordre arbitraire (à ne pas modifier
ensuite !) A, B, C de gauche à droite par exemple et écrire les combinaisons
dans l’ordre des entiers naturels (0, 1, 2, 3, …, 2N-1).

Table de vérité:
Exemple 2 :
La fonction « Majorité de 3 variables » : MAJ(A, B, C)
La fonction MAJ vaut 1 si la majorité (2 ou 3) des variables sont à l’état 1.
La table de vérité de S sera par exemple la suivante :

Variables d’entrée Variables de sortie
Valeur entière A B C S
0 0 0 0 0
1 0 0 1 0
Evolution des 2 0 1 0 0 Evolution de

variables la variable
3 0 1 1 1
d’entrée de sortie
4 1 0 0 0
5 1 0 1 1
6 1 1 0 1
7 1 1 1 1
La table de vérité de la fonction MAJ(A,B,C)

Equation algébrique:
Une équation algébrique est une expression contenant des noms de

variables espacées par des opérateurs logiques (ET, OU...).
Elle peut être représentée sous deux formes :
 somme des produits (Forme disjonctive)
 produit des sommes (Forme conjonctive)

Forme somme des produits:

Elle correspond à une somme de produits logiques : F= σ(ς 𝒙𝒊 ) où 𝒙𝒊
représente une variable logique ou son complément.
Exemples :
𝑭𝟏 (A,B,C)=AB+A𝐶ҧ 𝑭𝟐 (A,B,C)=AB+𝐵ത 𝐶ҧ ҧ 𝐵ത 𝐶ҧ
𝑭𝟑 (A,B,C)=AB𝐶+A

Forme produit des sommes :

Elle correspond à un produit de sommes logiques: F= ς(σ 𝒙𝒊 ) où 𝒙𝒊
représente une variable logique ou son complément.
Exemples :
𝑭𝟏 (A,B,C)=(A+B).𝐶ҧ 𝑭𝟐 (A,B,C)=(A+B).(B+C)
ҧ
𝑭𝟑 (A,B,C)=(A+B+𝐶).(A+B+C)

Forme canonique d’une équation:

c.1. Minterme et maxterme
Soit f une fonction logique de n variables.
Minterme : Toute conjonction (liée par des ET) de n variable (pouvant être
complémentées).
Exemples : des Mintermes d’une fonction à trois vraiables A,B,C :
ഥ𝐁
ABC , 𝐀 ഥ𝐂 , 𝐀
ഥ𝐁ഥ 𝐂ҧ …

Maxterme : Toute disjonction (liée par des OU) de n variable(pouvant être

complémentées).
Exemples : des maxtermes d’une fonction à trois variables A,B,C :
ഥ +𝐂ҧ , 𝑨
ഥ +C , A+𝐁
A+B+C ,A+𝑩 ഥ +𝐂ҧ …
ഥ +𝐁

oPremière forme canonique (canonique disjonctive)

Union (OU logique) des mintermes. Les mintermes ne doivent pas êtres
répétés.
ഥ 𝐂ҧ + 𝐀
Exemple : 𝑭𝟏 (A,B,C)=ABC+𝐀𝐁 ഥ𝐁ഥ𝐂 + 𝐀
ഥ𝐁ഥ 𝐂ҧ
oDeuxième forme canonique (canonique conjonctive)

Intersection (ET logique) des maxtermes. Les maxtermes ne doivent pas
êtres répétés.
Exemple : 𝑭𝟏 (A,B,C)=(A+B+C).(A+𝑩 ҧ
ഥ +C) , (A+B+𝐂).(A+ ҧ etc.
ഥ +𝐂),
𝐁
Passage à la première forme canonique

oPremière méthode : passage algébrique
Transformer la fonction pour faire apparaitre des mintermes (resp-axtermes)
complets.
Pour le faire, on s’appuie sur les propriétés de l’Algèbre de Boole (surtout les
compléments)
A+Ā=1 A.Ā=0
Exemple :
ഥ
ഥ C+A𝑪
Soit 𝑭𝟏 (A,B,C)= AB+𝑩
ҧ 𝐁
=AB(C+𝐂)+ ഥ C(A+𝐀 ҧ
ഥ )+A𝐂(B+ ഥ)
𝐁
ҧ 𝐁
=ABC+AB𝐂+A ഥ C+𝐀
ഥ𝐁 ҧ 𝐁
ഥ C+AB𝐂+A ഥ 𝐂ҧ
ҧ 𝐁
=ABC+AB𝐂+A ഥ C+𝐀
ഥ𝐁 ഥ 𝐂ҧ
ഥ C+A𝐁

Passage à la première forme canonique

oSeconde méthode : passage table de vérité
Pour chaque valeur de F(X) égale à 1. On définit in minterme en se basant de
la combinaison de toutes les variables tel que :
ഥi.
Si une variable Xi =1 on note Xi sinon on note X
La première forme canonique de F(X) est la disjonction (OU logique) de ces
mintermes.

ഥ
ഥ C+A𝑪
ഥ 𝑪
Valeur entière A B C 𝑩 ഥ 𝑨𝑩 𝑩
ഥ𝑪 ഥ 𝑭𝟏 (A,B,C)
A𝑪
0 0 0 0 1 1 0 0 0 0
ഥ𝑩ഥ𝐂 1 0 0 1 1 0 0 1 0 1
𝐀
2 0 1 0 0 1 0 0 0 0
3 0 1 1 0 0 0 0 0 0
ഥ𝑪ഥ 4 1 0 0 1 1 0 0 1 1
𝐀𝐁
ഥ𝐂 5 1 0 1 1 0 0 1 0 1
𝐀𝐁
6 1 1 0 0 1 1 0 1 1
AB𝐂ҧ
7 1 1 1 0 0 1 0 0 1
𝑨𝑩𝑪
ҧ 𝐁
𝑭𝟏 (A,B,C)= ABC+AB𝐂+A ഥ C+𝐀
ഥ𝐁 ഥ 𝐂ҧ
ഥ C+A𝐁

Passage à la seconde forme canonique

oPremière méthode : passage algébrique
ന =X
L’idée est d’utiliser la règle : 𝑿
Construire la négation de la fonction logique.
Transformer des mintermes ou des maxtermes à n variables
Vérifier la première forme canonique de l’inverse de la fonction

Exemple :
ഥ est
ഥ C+A𝑪
La deuxième forme canonique de 𝑭𝟏 (A,B,C)= AB+𝑩
(A+ 𝐁 ҧ
ഥ +𝐂)(A+B+C)(A+𝐁ഥ +C)

Passage à la seconde forme canonique

oSeconde méthode : passage table de vérité
Pour chaque valeur de F(X) égale à 0. On définit in minterme en se basant de
la combinaison de toutes les variables tel que :
ഥi.
Si une variable Xi =0 on note Xi sinon on note X
La première forme canonique de F(Xi) est la conjonction (ET logique) de ces
mintermes.
Après le calcule F(Xi), on obtient la seconde forme canonique.
ഥ
ഥ C+A𝑪
Valeur entière A B C ഥ
𝑩 ഥ 𝑨𝑩 𝑩
𝑪 ഥ 𝑪 A𝑪ഥ 𝑭𝟏 (A,B,C)
ഥ𝑩
𝐀 ഥ 𝐂ത. 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0
1 0 0 1 1 0 0 1 0 1
ഥ 𝐁𝐂ത
𝐀 2 0 1 0 0 1 0 0 0 0
ഥ 𝐁𝐂
𝐀 3 0 1 1 0 0 0 0 0 0
4 1 0 0 1 1 0 0 1 1
5 1 0 1 1 0 0 1 0 1
6 1 1 0 0 1 1 0 1 1
7 1 1 1 0 0 1 0 0 1
ഥ𝑩
𝑭𝟏 (A,B,C)= 𝐀 ത 𝐀
ഥ 𝐂+ ത 𝐀
ഥ 𝐁𝐂+ ഥ 𝐁𝐂
𝑭𝟏 (A,B,C)= (A+ 𝐁 ത
ഥ +𝐂)(A+B+C)(A+ ഥ +C)
𝐁
Logigramme :
On appelle logigramme, le schéma électronique remplaçant chaque
opérateur par la porte logique associée en connectant les portes de manière à
identifier l’ordre d’évaluation des sous expressions d’une expression logique.

Exemple :
Le logigramme de La fonction 𝑭𝟏 (A,B,C)= AB+BC+AC est
S=𝑭𝟏 (A,B,C)

Simplification des fonction logique combinatoires:
L’objectif de la simplification des fonctions logiques est de :

–réduire le nombre de termes dans une fonction
–et de réduire le nombre de variables dans un terme
Cela afin de réduire le nombre de portes logiques utilisées
réduire le coût du circuit
Plusieurs méthodes existent pour la simplification :
1) Les méthodes algébriques
2)Les méthodes graphiques : ( ex : tableaux de karnaugh)

Méthodes algébriques :
Pour obtenir une expression plus simple de la fonction par cette méthode, il
faut utiliser :
Les théorèmes et les propriétés de l’algèbre de Boole (voir la partie
précédente).
ഥ).
La multiplication par 1 (X+X
ത
L’addition d’un terme nul (X𝑋).

Remarque :
Les règles et propriétés de l’algèbre de Boole permettent de simplifier les
fonctions mais reste une méthode relativement lourde. Elle ne permet jamais
de savoir si l’on aboutit ou pas à une expression minimale de la fonction.
Nous pourrons alors utiliser la méthode du tableau de KARNAUGH

Tableaux de Karnaugh:
La méthode du tableau de KARNAUGH permet de visualiser une fonction
et d’en tirer intuitivement une fonction simplifiée.
L’élément de base de cette méthode est la table de KARNAUGH qui est
représenté sous forme d’un tableau formé par des lignes et des colonnes.

Regroupement des cases adjacentes

La méthode consiste à réaliser des groupements des cases adjacentes. Ces
groupements des case doivent être de taille maximale (nombre max de case)
et égale à 2k (c’est-à-dire 2, 4, 8, 16,…). On cesse d’effectuer les groupements
lorsque tous les uns appartiennent au moins à l’un d’eux.

NB : Avant de tirer les équations du tableau de KARNAUGH il faut respecter les

règles suivantes :
 Grouper tous les uns.
 Grouper le maximum des uns dans un seul groupement.
 Un groupement a une forme rectangulaire.
 Le nombre des uns dans un groupement est une puissance de 2 est égal à 2k.
 Un 1 peut figurer dans plus qu’un groupement.
 Un groupement doit respecter les axes de symétries du tableau de
KARNAUGH.
Regroupement des 2 cases adjacentes

La méthode consiste à réaliser des groupements des cases adjacentes. Ces
groupements des case doivent être de taille maximale (nombre max de casse)
et égale à 2k (c’est-à-dire 2, 4, 8, 16,…). On cesse d’effectuer les groupements
lorsque tous les uns appartiennent au moins à l’un d’eux.

ഥ BC+A𝑩
Exemple : MAJ(A,B,C) = 𝑨 ഥ
ഥ C+AB𝑪+ABC
Règle : La réunion de deux cases adjacentes contenant 1 chacune élimine une seule
variable celle qui change d’état en passant d’une case à l’autre.



Règle : 2 variables disparaissent quand on regroupe 4 cases

adjacentes, on peut alors remplacer la somme des 4 cases (4
mintermes à 4 variables chacun) par un seul terme qui
comporte que 2 variables uniquement.


Règle : 2 variables disparaissent quand on regroupe 8 cases adjacentes, on peut alors
remplacer la somme des 8 cases (8 mintermes à 4 variables chacun) par un seul terme
qui comporte que 1 variable uniquement.

Traitement des problèmes à 5 variables
Pour résoudre ce problème on va le décomposer en 2 problèmes à 4 variables en

appliquant le théorème d’expansion (SHANNON).
Exemple : Simplifier la fonction
𝑭(𝑨,𝑩,𝑪,𝑫,𝑬) = 𝐀ഥ𝐁
ഥ 𝐂𝐃
ഥ 𝐄+
ത 𝐀ഥ 𝐁𝐂𝐃
ഥ 𝐄ത + 𝐀𝐁𝐂𝐃
ഥ 𝐄ത + 𝐀𝐁
ഥ 𝐂𝐃
ഥ 𝐄ത +
ത
𝐀𝐁𝐂DE+ 𝐀 ത
ഥ 𝐁𝐂DE+AB ത
𝐂DE+A𝐁 ത
ഥ 𝐂𝐃𝐄

Traitement des problèmes à 5 variables


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On appelle un circuit logique (ou circuit combinatoire) un assemblage de

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 par sa table de vérité

 par son équation algébrique

 par son logigramme

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La table de vérité de la fonction MAJ(A,B,C)

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Forme canonique d’une équation:

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Maxterme : Toute disjonction (liée par des OU) de n variable(pouvant être

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oPremière forme canonique (canonique disjonctive)

oDeuxième forme canonique (canonique conjonctive)

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Passage à la seconde forme canonique

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L’objectif de la simplification des fonctions logiques est de :

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