Fibre
Fibre
Fibre
1.1. Introduction
ADSL (ASYMETRIC DIGITAL SUBSCRIBER LINE), elle est nommée en français
LNPA (Ligne Numérique à Paire Asymétrique), est la technologie de communication
asynchrone utilisée actuellement pour l’accès à internet en haut débit.
L’ADSL est utilisée pour le transport de données à haut débit. Leur principe
fondamental étant de doper le réseau téléphonique existant pour permettre de faire circuler
des informations sur les paires cuivrées déjà en place.
C’est une technologie permettant de faire passer de hauts débits sur la paire de cuivre
utilisée pour les lignes téléphoniques de la Boucle Locale. La technique consiste à utiliser les
fréquences supra vocales laissées libres par le service téléphonique traditionnel.
Pour combiner sur le même réseau câblé le transport de la voix avec celui de données
en provenance et à destination du web, la bande passante est divisé en trois canaux :
ADSL est actuellement une des technologies disponibles sur le marché, cette dernière
est largement mise en action par les fournisseurs d'accès à Internet pour le support des accès
dits « haut-débit » et cela est dû à son faible cout [7].
• ADSL G.Lite
Cette déclinaison d’ADSL (norme de l'ADSL sans séparateur de signal.) est moins
performante mais présente l’avantage pour les opérateurs de ne pas nécessiter l’utilisation de
filtre chez l’abonné pour séparer les signaux donnés des signaux voix. Cette caractéristique a
22
Références Bibliographique
notamment séduit certains opérateurs américains car elle ne nécessitait pas l’intervention
d’un technicien sur le terrain pour installer les filtres ce qui au lancement de la technologie a
permis de réaliser de substantielles économies de déploiement. Aujourd’hui, la simplicité
d’installation des filtres ADSL rend caduc cet argument.
Référencé comme standard à l’UIT sous le numéro G-992.2, G.Lite permet d’atteindre
un débit maximal de 1,544 Mbit/s à 6 Mbit/s en voie descendante et de 128 Kbit/s à 384
Kbit/s en voie montante [5].
• L’ADSL 2
La migration de l'ADSL vers l'ADSL2 ne nécessite que l'établissement d'un terminal
spécial entre le central téléphonique et l'utilisateur qui autorise la nouvelle bande passante, ce
qui n'entraîne pas une dépense énorme de la part des prestataires de services. La technologie
ADSL2 fournit très peu d'avantages par rapport à l'ADSL2 +, en plus de ne pas avoir passé
beaucoup de temps entre l'apparition des deux, ce qui a rendu la présence de l'ADSL2 dans
un pourcentage comparatif entre l'ADSL et l'ADSL2 + est anecdotique. Le seul avantage
pratique qu'il offre par rapport à l'ADSL2 + est qu'il souffre moins de l'effet d'atténuation,
ayant atteint un service avec 90 dB d'atténuation (environ 8 km de câble) [8].
• L’ADSL 2+
C’est une technique ADSL plus développée. Elle permet de tirer parti d'une grande
bande de fréquences (jusqu'à 2,2 MHz), ce qui permet dans la pratique d'obtenir des débits de
transmission augmenté, notamment en liaison descendante. Les améliorations ne sont
toutefois possible que si l'abonné se situe moins de 3km du nœud de raccordement de
l'opérateur. Sinon, les débits de l'ADSL 2+ sont similaires ceux de l'ADSL.
23
Références Bibliographique
paquets inséré par le protocole IP (@ IP destination) afin de les aiguiller sur le port
de sortie concerné. Le choix du port de sortie est réalisé par l'intermédiaire d'une
table de routage [9].
La trame ADSL : est divisée en deux buffers. Le premier est le buffer des
données rapides tandis que le second est celui des données entrelacées. Ce système permet
d'apporter une notion de priorité des données à transporter. En effet, les données pour
lesquelles le temps de transfert n'est pas crucial sont stockées dans le buffer des données
entrelacées, tandis les autres sont dans le buffer de données rapides. Dans ce dernier des
octets sont consacrés à la correction d’erreur anticipée , comme le montre la figure (1.2).
[10].
Sens descendant
25
Références Bibliographique
sousporteuses 32 à 255, moins la sous-porteuse pilote 64). Sans autre limitation, le débit
maximum théorique du sens descendant s'établirait donc à [223 sous-porteuses × 15 bits× 4
000 symboles], soit 13 380 kbit/s.
À cause de ces deux facteurs, le débit net maximum du sens descendant s'établit en
général à une valeur intermédiaire, de l'ordre de quelques centaines à quelques milliers de
kilobits par seconde. Par ailleurs, en fonction de l'abonnement souscrit (on parle de « paliers
de débit »), le débit peut être volontairement limité par les équipements du fournisseur
d'accès à Internet, indépendamment des possibilités techniques.
Sens montant
26
Références Bibliographique
mots-codes Reed-Solomon. Le débit maximum du sens montant s'établit donc à 1 024 kbit/s
(cette valeur est la même pour l'ADSL2+) [11].
1.3.5.1Transport ATM
Pour l'ADSL, l'ATM est utilisé pour faire transiter les données téléphoniques et
Internet sur le même support, depuis le modem de l'abonné jusqu'au BAS. Il est utilisé aussi
bien sur les paires de cuivre que sur la fibre optique. Les circuits virtuels sont utilisés pour
relier directement l'abonné au BAS [10].
27
Références Bibliographique
Il pose un problème de MTU : PPPoE occupant 8 octets dans les trames Ethernet, il
abaisse de fait la taille maximum des paquets IP de 1 500 à 1 492 octets [19].
28
Références Bibliographique
29
Références Bibliographique
L’ADSL présente de nombreux avantages par rapport à une connexion Internet classique :
30
Références Bibliographique
1.6. Conclusion
L’ADSL possède plusieurs avantages tel que le haut débit, le faible cout, l’apparition
de nombreux service …etc. En effet, son installation est beaucoup moins couteuse qu’une
installation de fibre optique, c’est pour cette raison qu’aujourd’hui l’ADSL est la technologie
la plus utilisées en Algérie et les principaux clients sont les abonnées et quelques entreprises
dans lesquels la fibre optique n’est pas disponible.
La fibre optique
2.1. Introduction
La fibre optique est un support de transmission filaire qui sert à transmettre
l’information sous une forme lumineuse, elle a plusieurs avantages par rapport à l’ADSL.
Une connexion à Internet via la fibre optique est beaucoup plus stable qu'une connexion via
l'ADSL. Et, avec la fibre optique, contrairement à l'ADSL, il n'y a pas de pertede débits lié à
l'éloignement de box par rapport au central. Enfin, contrairement à l'ADSL, avec la fibre optique, il est
possible d'avoir des débits symétriques, c'est à dire que le débit est le même en émission qu'en
réception. Pratique pour envoyer ou partager des fichiers lourds [1].
En 1840, les physiciens Daniel Collondo et Jacques Badinet virent que la lumière
pouvait être guidée dans certain matériau fournissant un haut degré de réflexion .En 1854, le
physicien Irlandais John Tyndall, illustra que la lumière pouvait se propager à travers un tube
d'eau par de multiples réflexions internes.
En 1880, un chercheur qu’on connait bien pour son invention du téléphone, Alexander
Graham Bell a inventé le « photophone », un système de réseau téléphonique optique qui a
largement soutenu l’évolution des fibres optiques. La même année, William Wheeler breveta
un système de « tubes de verres » pour déplacer la lumière dans du verre.
En 1895 Henry Saint-Rene utilisa les découvertes précédentes pour guider des images
dans des télévisions. D’autre part, un brevet fut appliqué à la découverte de l'américain David
Smith : il met au point un bloc d'éclairage dentaire en utilisant une tige en verre incurvée.
En 1926, Hansell a inventé un dispositif pour transmettre des images et des fax grâce à
des fibres en verres ou en plastique .Par la suite, Heinrich lamm fut la première personne à
transmettre l'image d'un filament d'ampoule dans un faisceau de fibres de quartz en 1930. Son
but était de réussir à observer des parties du corps jusqu'à lors inaccessibles [23].
Au début des années 1950, le fibroscope flexible fut breveté par Abraham van Heelet
Harold Hopkins. Cet appareil permettait la transmission d'une image le long de fibres en
verre. Il fut utilisé en endoscopie, pour voir l'intérieur du corps humain, et pour inspecter des
souduresdans des réacteurs d'avion. Malheureusement, la transmission ne pouvait pas être
faite sur une grande distance étant donnée la piètre qualité des fibres utilisées. En 1957, le
fibroscope (endoscope flexible médical) est inventé par Basil Hirschowitzaux États-Unis[24].
En 1961, Elias Snitzer publia une description théorique de la fibre optique de type
monomode. En 1970, les scientifiques de Corning Glass Works développèrent la première
fibre optique monomode pouvant être utilisée dans les réseaux de communication.
A la fin des années 1970, les compagnies de téléphones repensèrent leurs infrastructures
et installèrent de la fibre optique. Au milieu des années 1980, la société Sprint fut entièrement
dotée d'un réseau fibre optique.
Par la suite, les premiers câbles en fibre optique sous-marins furent développés et
installés. De nos jours, les secteurs médicaux, informatiques, militaires, de la
télécommunication… utilisent les Systèmes de fibre optique pour une large variété
d'applications [24].
Une fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin qui a la propriété de
conduire la lumière sur de très grandes distances. Elle a un débit d'informations évidemment
supérieur à celui de L’ADSL et supporte un réseau « large bande » par lequel peuvent
transiter aussi bien la télévision, le téléphone, la visioconférence ou les données informatiques
[25].
Vu qu’elle est entourée d’une gaine protectrice, la fibre optique a le potentiel d’être
utilisée pour transmettre la lumière entre deux lieux éloignés de plusieurs centaines ou des
milliers de kilomètres. La transmission d’une grande quantité d’informations serait possible
grâce au signal lumineux codé par une variation d’intensité. Les fibres optiques ont constitué
l’un des éléments clef de l’évolution des télécommunications optiques en permettant les
communications à très longues distance et à des débits jusqu’alors impossibles. Ses caractères
et ses qualités sont en effet, exploitées dans le domaine des capteurs (température, pression,
etc.) et également dans le domaine de l’imagerie [26].
33
Références Bibliographique
Les fibres monomodes ont un diamètre de cœur très faible (10 microns), l'onde se
propage dans l’axe de la fibre sans dispersion modale. Ces fibres monomodes sont
caractérisées par l'affaiblissement (dB) par unité de longueur (km), et une dispersion
chromatique, ainsi que la dispersion des modes de polarisation (PMD), citons aussi la
longueur d'onde de coupure. Ce type de fibre est dédié aux réseaux longs distances [28] [29].
Les fibres multimodes ont un cœur de grand diamètre (de 50 à 85 microns). Ceux-ci
ont été les premières à être commercialisées, grâce aux réflexions totales qu'elles subissent à
l'interface entre le verre du cœur et le verre de gaine, un rayon lumineux traversant le cœur de
la fibre jusqu’à l'une de ses extrémités. On se propageant en longueur jusqu'à l'autre extrémité
[29].
Dans cette famille de fibre, nous avons des fibres à saut d'indice (débit limité à 50
Mb/s) et les fibres à gradient d'indice (débit limité à 1 Gb/s) [27] [29].
34
Références Bibliographique
Ces fibres sont composées d’un cœur d’indice n1 et d’une gaine optique d’indice n2,
avec n2 inférieur à n1 et une rupture d’indice (saut d’indice), on trouve aussi une séparation
entre le cœur et la gaine comme le montre la figure (2.3). L’indice de réfraction est constant
dans le cœur et à l’interface gaine.
Les fibres à saut d’indice sont caractérisées par leurs faibles couts et par une mise en
action très facile [28] [29].
Dans les fibres à gradient d’indice, l’indice du cœur n’est pas constant, il diminue
suivant une loi d’allure parabolique à partir d’axe jusqu’à l’interface cœur-gaine [32].
Les fibres à gradient d’indice sont caractérisées par une bande passante raisonnable et
une bonne qualité de transmission. Le débit de ce type de fibre est environ de 1 Gbit/s, avec
une Portée maximale de 2 Km, dont l’affaiblissement égale à 10 dB/Km [29] [31].
35
Références Bibliographique
Le tableau suivant résume une comparaison entre les trois types de fibre optique
Tableau 2.1: comparaison entre les différents types fibres optiques [27].
36
Références Bibliographique
C’est une technologie adressée aux entreprises qui à l’aide de ce type d’offre
obtiennent le pouvoir de bénéficier d’une fibre dédiée depuis le NRO jusqu’à leur local, au
lieu d’une fibre partagée dans le cas du FTTH avec architecture PON. En effet, un bail
d’accès offre un débit symétrique et garanti ainsi qu’un engagement du fournisseur sur le
rétablissement de la connexion en cas de difficulté à travers la garantie de temps de
rétablissement (GTR).
Le FTTDP fait allusion au réseau en fibre optique à terminaison cuivre, c’est une
technique expérimentée par l’opérateur Orange néanmoins que son utilisation est minime.
A ce stade, la fibre arrive jusqu’au bâtiment dans un DPU (Distribution Point Unit)
dont la paire de cuivre est par la suite appliquée à fin de connecter les logements : dans les
colonnes montantes, les paliers jusqu’au logement.
Pour définir une solution de type montée en débit (MED) consistant à diminuer la
longueur de cuivre sur la ligne abonné en dépliant de la fibre jusqu’au sous-répartiteur (SR)
où un NRA-MED est implanté.
optique relie le réseau de l’opérateur à un hub : une armoire de rue ou à la cave de l’immeuble
ab: comparaison entre les différents types fibres optiques [33] [34].
FTTH (Fiber To The Home) ou la fibre va jusqu’au domicile de l’abonné, cette fibre
est aujourd’hui la technologie la plus performante, il est actuellement possible d’accéder des
débits atteignant 2,5 Gbit/s dans le sens descendant et 1,2 Gbit/s dans le sens montant sur une
même fibre qui peut être partagée entre 64 clients. Les réseaux FTTH sont généralement
composés de deux parties : le cœur de réseau (ou Backbone) et le réseau d’accès. La figure 19
ci-dessous montre l’architecture physique globale d’un réseau FTTH suivant la topologie en
anneau [25] [35].
La figure suivante (figure (2.5)) représente l’architecture globale d’un réseau FTTH :
38
Références Bibliographique
Elle est caractérisée par le déploiement d’une fibre optique dédiée par usager, entre le
NRO et le foyer à raccorder. Cette architecture nécessite un investissement initial important
mais présente l’avantage d’une gestion simplifiée (débit quasi-illimité par abonné, gestion de
la qualité de service simplifiée), et d’un coût d’exploitation modéré. La figure ci-dessous
présente une architecture Point à Point (P2P)
Le trafic descendant et le trafic montant sont envoyés sur une longueur d'onde de 1490
nm pour la voie descendante, et 1310 nm pour la voie montante. Pour le sens descendant,
l’OLT diffuse les données des abonnés destinataires, multiplexées en temps (TDM). Ensuite,
le signal est sectionné par un coupleur (splitter) et dirigé vers les ONT. Par conséquent,
chaque ONT sélectionne le paquet qui lui est destiné et supprime es autres paquets. Dans le
sens montant, l’ONT émet ses données dans l’intervalle de temps qui lui a été attribué. Cette
transmission repose donc sur une technique TDMA (Time Division Multiple Access). La
figure ci-dessous présente les variantes de l’architecture point à multipoint.
39
Références Bibliographique
Les types des premiers réseaux 1G c’étaient point à point, et la fibre utilisée étaient la
fibre multimode par abonné dans une architecture en étoile, malgré que l’architecture (P2P) a
été utilisée dans plusieurs projets mais le réseau optique passif était le réseau préféré chez les
opérateurs.
Les débits et protocoles sont dérivés des réseaux existants et on trouve actuellement 3
types de protocoles sur les réseaux optiques passifs :
Dans la voie montante on utilise une longueur d’onde de 1310nm, et 1490 dans la voie
descendante. Le taux de du partage de coupleur (s) est de 1 vers 64 utilisateurs.
41
Références Bibliographique
splitter. Cela permet le partage de chaque fibre par de nombreux utilisateurs. Le splitter à fibre
optique passif présente les caractéristiques suivantes : large plage de longueurs d’onde de
fonctionnement, faible perte d’insertion et uniformité, dimensions minimales, fiabilité élevée,
ainsi que politique de protection et de capacité de survie du réseau [37].
Une liaison optique est constituée d’un émetteur optique et un récepteur optique reliés
par une fibre optique.
L’information à transmettre est convertie d’un signal électrique en signal optique par
le biais d’un émetteur, elle est ensuite injectée dans une fibre optique. A la réception, et grâce
à un récepteur le signal subira le traitement inverse à savoir la conversion optique-
électrique .en somme, une liaison optique se compose d’un émetteur et d’un récepteur unis
par une fibre optique [25]. La figure ci-dessous présente une d’une liaison par fibre optique
avec représentation de pertes et les différentes puissances.
42
Références Bibliographique
Figure 2.9: Représentation d’une liaison par fibre optique avec représentation de pertes et les
Où :
43
Références Bibliographique
• Modulateurs:
Après la transmission des informations dans les systèmes numériques optiques, il est
nécessaire d’imprimer ces informations sur le signal à envoyer dans la fibre, c’est ce que l’on
appelle une modulation, qui est une fonction essentielle de tout système de transmission [25].
• Récepteurs:
La photo détectrice est un dispositif essentiel dans les communications par fibres
optiques. Son principe est de convertir le signal optique émis par la fibre optique en signal
44
Références Bibliographique
électrique, qui sera traité par des composants électroniques. La photo détectrice la plus utilisée
dans les systèmes de transmission par fibre optique est la photodiode PIN [25].
2.10. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons exploré les différentes technologies de la fibre optique et
parmi ces différentes technologies.
45
Références Bibliographique
D’un point de vue technique la fibre optique est quasiment meilleure que l’ADSL que
ce soit pour le débit de données, l’interférence des communications, les pertes de données,
mais l’inconvénient unique de la fibre optique est son cout qui est plus élevé par rapport à
l’ADSL ce qui rend le choix de cette technologie un choix économique pour les abonnés.
46