Hypothèse Du Zoo - Wikipédia
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Hypothèse du zoo
L'hypothèse du zoo est une explication théorique, avancée en 1973 par l'astronome John
A. Ball, sur des prémisses posées par Constantin Tsiolkovski en 1934, en réponse au
paradoxe de Fermi lequel concerne l'apparente absence de contacts et de preuves de
l'existence d'une vie extraterrestre. Selon cette hypothèse, les extra-terrestres existeraient
et seraient assez avancés technologiquement pour pouvoir communiquer avec les
Terriens. Ils observeraient la Terre et l'humanité à distance, sans essayer d'interagir, à la
façon de chercheurs qui observent des animaux primitifs à distance, évitant d'entrer en
contact afin de ne pas les perturber.
Une réponse au paradoxe de Fermi est l'hypothèse que la Terre serait, pour d'éventuelles civilisations
extraterrestres, une réserve naturelle protégée ou qu'elle serait placée en quarantaine (La Bille bleue :
photo de la Terre prise par l'équipage d'Apollo 17).
Précurseurs
Il suggère en 1934, dans son essai There are also Planets Around Other Suns (que l'on
peut traduire par : « Il y a aussi des planètes autour d'autres soleils »), que des civilisations
extraterrestres plus sages et plus anciennes que la nôtre existent certainement, mais
qu'elles refusent d'interférer avec notre histoire pour ne pas nous pousser à la destruction.
Une rencontre pourra avoir lieu lorsque l'humanité sera plus avancée technologiquement et
spirituellement. Un contact prématuré pourrait provoquer une guerre asymétrique entre
l'espèce humaine encore belliqueuse et une espèce extraterrestre bien plus évoluée.
Tsiolkovski évoque aussi la différence d'intelligence qui empêcherait toute communication :
« Pouvons-nous avoir des relations rationnelles avec des chiens ou des ânes ? De la même
manière, des êtres supérieurs ne seraient pas capables de communiquer avec nous pour le
moment[1] ».
Il invoque également une autre raison pour laquelle il y aurait un avantage pour ces
:
espèces extraterrestres supérieures à nous laisser évoluer par nous-mêmes : malgré les
doutes de l'humanité sur elle-même, ces espèces sauraient que l'humanité pourrait
apporter « un nouveau et merveilleux courant de vie qui renouvellera et complètera leur
vies déjà parfaites[1] ».
Pour le physicien Stephen Webb, les hypothèses de Tsiolkovski « contiennent les graines
de l'hypothèse du zoo[2] ».
Dans un article intitulé Our Lonely Planet (Notre planète solitaire), paru dans le magazine
Astounding Stories en 1958, l'auteur de science-fiction Isaac Asimov reprend l'idée que la
Terre pourrait être une réserve naturelle[3].
Théorisée en 1973 par le radioastronome américain John A. Ball dans la revue Icarus,
l'hypothèse du zoo postule que des extraterrestres existent effectivement et qu'ils
s'intéressent à notre espèce[4]. Ils pourraient le faire en nous observant à distance, depuis
la ceinture d'astéroïdes[5] ou les confins du Système solaire[6], de la même façon que nous
nous intéressons aux animaux dans des réserves naturelles, par curiosité scientifique tout
en cherchant à interagir le moins possible avec eux. La raison de l'absence de contact
entre ces civilisations très avancées (omniprésentes dans l'univers selon Ball) et l'humanité
est que les premières ne veulent pas être détectées et ont les moyens technologiques de
l'éviter afin de laisser la civilisation humaine se développer sans influence extérieure[2].
Cette hypothèse est directement destinée, selon Ball, à résoudre le paradoxe de Fermi. Il
reprend l'idée qu'étant donné la longévité de l'univers, les civilisations extraterrestres
doivent être nombreuses et ont dû se répandre dans la galaxie tout entière. Or, l'absence
de contact est l'argument le plus fort selon lui en faveur de l'hypothèse du zoo, dont il
existe plusieurs variantes[7] selon les facteurs pris en considération.
Critiques …
Des scientifiques critiquent l'hypothèse du zoo sur le fait qu'aucune émission radio prouvant une
surveillance extraterrestre n'a été détectée (radiotélescope du Very Large Array aux États-Unis).
Ball précise que sa théorie n'est pas démontrable ni vérifiable « parce qu'ils [les
extraterrestres] ne veulent pas être découverts et qu'ils ont la capacité technologique de
s'en assurer[9] ».
Pour le cosmologue John D. Barrow et le physicien Frank Tipler, l'hypothèse du zoo est
peu probable. Ils pensent que s'il existait de nombreuses civilisations extraterrestres
avancées et capables d'entrer en contact avec l'humanité comme l'équation de Drake
pourrait le faire croire, il n'est pas certain que toutes respecteraient à la lettre cette règle
de non-ingérence. De plus, même si cette règle était respectée à l'échelle d'une
civilisation, la possibilité existerait qu'un individu ou un groupe d'individus extraterrestres la
transgresse sciemment ou accidentellement. Ils proposent néanmoins, pour vérifier
l'hypothèse de Ball, de détecter les émissions radio éventuelles entre les veilleurs
extraterrestres présents dans notre système solaire et leur étoile d'origine, comme
envisagé par les scientifiques Kuiper et Morris, ou de détecter le rayonnement infrarouge
de la construction de sondes auto-réplicantes, comme imaginé par Freeman Dyson
d'après les travaux de John von Neumann. Pour Barrow et Tipler, aucun système policier
extraterrestre ne pourrait empêcher absolument tout contact[10].
Pour l'astrophysicien Michael H. Hart, l'hypothèse du zoo, comme la plupart des réponses
au paradoxe de Fermi, est une explication sociologique car « aucune procédure
scientifique n'a été suggérée pour tester la validité de l'hypothèse du zoo […] et donc
accepter une de ces explications serait abandonner notre approche scientifique de la
question[12] ».
Développements
:
L'impact catastrophique d'une civilisation évoluée technologiquement sur une civilisation moins
évoluée, tel que celui causé par la colonisation européenne des Amériques, est un des arguments des
scientifiques qui soutiennent l'hypothèse du zoo (Siège de Tenochtitlan vu par les Aztèques, 1521).
Pour l'astrophysicien Peter Ulmschneider, cette hypothèse est logique quand on voit, dans
l'histoire humaine, l'impact catastrophique d'une civilisation technologiquement évoluée
sur une civilisation moins avancée, comme ce fut le cas pour les Amérindiens à la suite de
l'arrivée de Christophe Colomb ou de Hernán Cortés. Pour lui, une civilisation
extraterrestre bien plus évoluée et ancienne que la nôtre ne prendrait pas un tel risque et
resterait à l'écart, permettant à l'humanité de poursuivre un développement original, sans
influence culturelle ou technologique étrangère[16]. Le cosmologue Stephen Hawking
pensait qu'une rencontre avec une civilisation extraterrestre « serait un désastre. Les
extraterrestres seraient probablement bien plus avancés que nous. L'histoire de races
évoluées rencontrant des peuples plus primitifs sur cette planète n'est pas très heureuse,
et ils étaient de la même espèce. Je pense que nous devrions faire profil bas[17]. »
Quarantaine galactique …
:
Une hypothèse parallèle, développée par l'astronome Michael Papagiannis, est celle de la
« quarantaine galactique » : plutôt que de considérer l'humanité comme un zoo, les
civilisations extraterrestres attendraient, avant de la contacter, qu'elle atteigne un certain
niveau technologique ou évite l'autodestruction[20]. Pour Papagiannis, seul le passage de
ce test hypothétique, qui consiste à éviter une disparition due à une guerre nucléaire, à la
surpopulation ou à une catastrophe environnementale, permettrait que les civilisations
extraterrestres prennent contact avec l'humanité. Pour lui, résoudre les problèmes de
l'humanité serait un moyen plus sûr d'entrer en contact qu'une recherche active comme
celle du programme SETI[9].
Un argument clé de l'hypothèse du zoo serait qu'un contact prématuré pourrait « inintelligemment »
réduire la diversité totale de civilisations (plus de 1 000 galaxies sur une seule photo, Hubble Ultra
Deep Field).
Plusieurs scientifiques ont émis l'hypothèse qu'une première ou puissante civilisation de la Voie lactée
aurait imposé la quarantaine (la Voie lactée vue depuis l'île de Pâques).
Avec l'idée d'une première civilisation pionnière, l'hypothèse du zoo ainsi modifiée devient
une meilleure réponse au paradoxe de Fermi pour le professeur Thomas Hair de la Florida
Gulf Coast University. Le temps passé entre l'apparition d'une première civilisation dans la
Voie lactée et les civilisations suivantes pourrait être gigantesque. La méthode de Monte-
Carlo montre que les périodes entre les apparitions de civilisations sont l'équivalent
d'époques géologiques sur Terre. Les compétences d'une civilisation ayant une avance de
10 millions, 100 millions ou un demi-milliard d'années sont difficilement imaginables
comme le montre l'échelle de Kardachev[26].
Selon Hair, même si cette première grande civilisation a depuis longtemps disparu, son
héritage pourrait survivre sous la forme d'une tradition ou même à l'aide d'une forme de
vie artificielle, débarrassée du problème de la mort, entièrement orientée vers cet objectif.
Cette civilisation n'aurait pas besoin d'être la première apparue, mais juste la première à
avoir répandu sa doctrine et son contrôle sur une grande partie de la galaxie. Si une telle
:
civilisation avait été hégémonique dans un lointain passé, elle pourrait avoir créé un tabou
contre les civilisations prédatrices et en faveur de la non interférence, tabou qui se serait
perpétué chez les civilisations qui lui auraient succédé[26].
Si la plus vieille civilisation encore présente dans la Voie lactée avait une avance de, par
exemple, cent millions d'années sur la civilisation suivante, il est alors possible de
concevoir qu'elle pourrait être dans la position singulière de contrôler, observer, influencer
ou isoler l’apparition de toutes les civilisations qui la suivent dans sa sphère d'influence.
Cette situation serait analogue à celle de notre civilisation terrienne, où chaque individu
naît dans un système préexistant de familles, coutumes, traditions et lois établi bien avant
sa naissance, sur lequel il n'a que peu voire aucun contrôle[26].
Hypothèse de l'interdit …
Plusieurs scientifiques, dont Carl Sagan, ont émis l'hypothèse d'un code de conduite extraterrestre
commun, le Codex Galactica.
Selon le physicien Stephen Webb, l'« hypothèse de l'interdit » (interdict hypothesis) est un
développement de l'hypothèse du zoo qui explique pourquoi la Terre, mais aussi toutes les
planètes portant la vie, seraient interdites d'accès. En 1987, le physicien Martyn J. Fogg
explique que la Terre et ses espèces vivantes sont rendues intouchables par les
civilisations extraterrestres en raison d'un traité galactique. Cette hypothèse de l'interdit se
fonde sur l'idée que, selon toute vraisemblance, la galaxie serait déjà colonisée bien avant
la formation du Système solaire[27]. La galaxie serait ensuite entrée dans une ère
d'équilibre des puissances, ce qui expliquerait qu'il n'y a pas de recherches de contacts.
La Terre serait ainsi située au sein de l'aire d'influence d'une de ces puissances
galactiques, membre d'un Galactic Club, idée que Fogg emprunte à Carl Sagan et William
Newman, qui parlent aussi d'un code de conduite commun, le Codex Galactica. La Terre
étant un domaine réservé de cette puissance, aucun contact ne serait possible tant que
l'humanité n'aurait pas acquis assez de technologie pour rejoindre ce club galactique. La
:
raison de cet interdit serait que, dans cette ère d'équilibre, la ressource non renouvelable la
plus importante pour ces civilisations serait la connaissance, car elles n'auraient même
plus besoin de coloniser les planètes comme l'avait déjà évoqué l’écrivain de science-
fiction Isaac Asimov. Webb voit cependant une faiblesse dans cette hypothèse :
l'homogénéité culturelle est un mythe, étant donné la durée des voyages interstellaires, ce
qui constitue un obstacle à l'édification de vastes civilisations[28].
Hypothèse du planétarium …
Une autre version de celle-ci est l'hypothèse des pairs (« the peer hypothesis ») émise par
le scientifique et écrivain Paul Birch en 1990. Elle affirme que des civilisations
extraterrestres très évoluées, capables de voyager d'une galaxie à l'autre, créer des
planètes, des étoiles ou des trous noirs, pourraient aussi manipuler l'espace-temps et
créer des univers artificiels comme on crée un zoo. L'hypothèse de Birch est que nous
pourrions vivre dans un tel univers créé par des extraterrestres qui seraient l'équivalent de
dieux d'un point de vue théologique, qui auraient créé de nombreuses civilisations, dont la
nôtre dans cet univers qui serait semblable au leur et même à leur image. Leur niveau
technologique seraient similaire, l'humanité étant autour de la moyenne. Ces civilisations
seraient donc toutes des pairs (c'est-à-dire, selon la définition, de même condition et de
même rang) et aucune n'aurait encore la possibilité de prendre contact avec une autre,
mais au fur et à mesure de leur évolution, les contacts se multiplieraient, pouvant
déboucher sur des échanges fructueux ou des guerres interstellaires. La raison de cette
:
création par une civilisation quasi divine pourrait être, selon Birch, qu'ils désirent un univers
« plein d'événements et intéressant », « l'histoire étant la plus divertissante quand il y a
des interactions nombreuses de groupes avec des capacités et des intérêts proches ».
D'autres causes pourraient également exister telles qu'une expérience intellectuelle ou un
simple divertissement[32].
Théorie en ufologie
Photographie d'un prétendu triangle volant, prise pendant la vague belge d'ovnis de 1990 selon son
auteur mais publiée et mise dans le domaine public 13 ans plus tard, en 2003.
Les ufologues qui croient que les ovnis sont des engins volants pilotés par des
extraterrestres, soutiennent l’hypothèse du zoo, estimant qu'elle appuierait leur théorie.
Cependant, cette hypothèse dit au contraire qu'aucune manifestation de visiteurs
extraterrestres ne devrait être perçue par les Terriens, ce qui impliquerait que, si les ovnis
sont effectivement des vaisseaux extraterrestres, elle serait alors fausse. L'ufologue James
Deardorff propose le scénario d'un embargo imparfait, dans lequel certains extraterrestres,
ne respectant pas l'interdiction d'accès frappant la Terre, se rendraient quand même sur
celle-ci. Pour Stephen Webb, cette explication est si peu scientifique qu'elle ne mérite
même pas le qualificatif de scénario[2],[33].
Pour Budd Hopkins, ufologue américain qui a particulièrement travaillé sur les récits
d'enlèvement par les extraterrestres, l'hypothèse du zoo implique une surveillance par des
extraterrestres vivant au sein de l'humanité[34].
Théorie en fiction
:
La Directive Première de la Fédération des planètes unies de l'univers de fiction de Star Trek évoque la
quarantaine galactique.
Le roman de science-fiction Créateur d'étoiles (1937), d'Olaf Stapledon, décrit une race
extraterrestre qui cache son existence aux « primitifs pré-utopiques » pour que ceux-ci ne
perdent pas leur indépendance d'esprit. C'est seulement quand ils atteignent le niveau de
voyageurs spatiaux utopiques et la paix mondiale que la race évoluée prend contact pour
les aider à se développer[36].
L'écrivain Arthur C. Clarke a déclaré avoir été très influencé par Stapledon[37]. Dans sa
nouvelle de science-fiction La Sentinelle (1948), des géologues découvrent sur la Lune un
artéfact extraterrestre chargé de signaler à une espèce inconnue qu'une vie intelligente
s'est développée sur Terre. La nouvelle a servi de base à 2001, l'Odyssée de l'espace, film
sorti en 1968 et présentant les prémices de la théorie de John A. Ball. Malgré une
différence notable — le film met en scène un contact ayant eu lieu dans la préhistoire pour
faire évoluer l'humanité —, un dispositif, le « second monolithe », permet de prévenir une
civilisation extraterrestre que l'espèce humaine a acquis un niveau technologique suffisant
pour atteindre la Lune et donc établir un premier contact[38].
Dans l'univers de Star Trek, la quarantaine galactique est régie par la Fédération des
planètes unies via la Directive Première qui stipule « Pas d'identification de soi-même ou
de la mission. Aucune interférence avec le développement social de ladite planète. Aucune
référence à l'espace ou qu'il y ait d'autres mondes et d'autres civilisations »[39]. Le
concept est défini en mars 1968 dans l'épisode Du pain et des jeux.
Dans la série animée Il était une fois... l'Espace (1981), la quarantaine galactique est
appliquée aux civilisations moins évoluées par la « confédération d'Oméga », qui regroupe
Terriens et extraterrestres. À la fin de la série, Oméga et les autres civilisations apprennent
qu'elles-mêmes font l'objet d'une quarantaine de la part d'espèces super-évoluées[40],[41].
Dans l'univers du cycle de la Culture, Iain M. Banks définit onze niveaux de développement,
depuis la création des outils (niveau 0) jusqu'à la « sublimation » (niveau 10), sorte de
Nirvana multidimensionnel, en passant par l'âge de bronze, l'industrie, la fission nucléaire,
la conquête de l'espace, etc. Une des missions que se donne la section « Contact » de la
:
Culture est de déterminer si des civilisations sont assez mûres pour être contactées. Une
règle veut qu'on ne fournisse jamais à une civilisation des technologies qui dépassent
d'une unité son niveau de développement. Dans la nouvelle L'Essence de l'art, c'est la
planète Terre que des membres de la Culture observent afin de décider s'il est pertinent
d'entrer en contact avec elle[42].
Bibliographie
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Articles connexes
Échelle de Kardachev
Paradoxe de Fermi
Notes et références
Références …
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Astronomical Society, vol. 35, 1994, p. 157–175
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id=tXnKhejsTskC&printsec=frontcover) [archive]), p. 139 et 230, cité par Jean
Sider, « La Femme au sang bleu : des êtres humains inconnus de notre espèce
vivent-ils parmi nous ? » (https://web.archive.org/web/20071013033017/http://www.l
ejdu.com/archives/2005/juin/jean-sider/sang-bleu/index.htm) , sur lejdu.com,
juin 2005 — version enregistrée par Internet Archive le 13 octobre 2007.
35. Olaf Stapledon (trad. de l'anglais par Brigitte André), Créateur d'étoiles [« Star
Maker »], 1937, p. 155
36. « […] les mondes préutopiques intelligents demeuraient inviolés. Ce n’est que
lorsqu’ils abordèrent eux-mêmes la phase utopique et explorèrent les planètes
voisines qu’ils furent autorisés à découvrir la vérité[trad 2],[35] ».
38. (en) Brian McConnell, Beyond Contact : A Guide to SETI and Communicating with
:
38. (en) Brian McConnell, Beyond Contact : A Guide to SETI and Communicating with
Alien Civilization, 2001, 417 p. (ISBN 978-0-596-00037-0, lire en ligne (https://books.
google.com/books?id=BLcMENlxgv0C&printsec=frontcover) [archive]), p. 184.
39. (en) George Dvorsky, « 11 of the Weirdest Solutions to the Fermi Paradox » (http://io9.
com/11-of-the-weirdest-solutions-to-the-fermi-paradox-456850746) [archive], sur
io9.com, 20 mars 2013.
40. Albert Barillé, Il était une fois... l'Espace, épisode 26 : L’Infini de l’espace, 1982.
41. Jean-Noël Lafargue, « Le Grand Ordinateur (Il était une fois… l’espace) » (http://hyper
bate.fr/dernier/?p=15638) [archive], sur Le dernier des blogs, 18 mars 2011.
42. Arkady Knight, « Introduction à la Culture », dans L'Essence de l'art, Le Bélial, 2010
(résumé (http://www.belial.fr/iain-m-banks/l-essence-de-l-art) [archive]) — Préface
de l'édition originale.
Citations originales …
1. (en) « surely the most mind-stretching that the staid QJRAS has published in its entire
career! »
2. (en) « […] the intelligent worlds of pre-utopian rank were left unvisited. Not till these
worlds had themselves entered the full Utopian phase and were exploring their
neighbor planets were they allowed to discover the truth. »
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