L'histoire Du Tourisme
L'histoire Du Tourisme
L'histoire Du Tourisme
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Série Essais
Du même auteur :
Éléments pour une politique touristique en France, Études et documents, CRES,
1959
Le tourisme dans les Bouches-du-Rhône, rapport au préfet Haas-Picard, 1965
Inventaire touristique de la région Rhône-Alpes, CET, 1970
Le tourisme, Seuil, 1972, 1982, 1985
La communication touristique (avec P. Viallon), PUF, Que-sais-je, 1994
L'invention du tourisme, Gallimard, Découvertes, 1996
Il turismo del Grand Tour ai viaggi organizzati, Gallimard, Electa, 1997
L'invention du tourisme. Origine et développement du tourisme dans le Sud-Est de la
France du XVI à la fin du Second Empire, thèse de doctorat d'État lettres et
sciences humaines, Lyon-II, 1997
Histoire du tourisme de masse, PUF, Que-sais-je, 1999
Le tourisme de l'an 2000, PUL, 1999
ISBN 2-87678-574-9
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Marc Boyer
éditions de l'aube
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Remerciements
Introduction
L'ouvrage historique présenté ici est une œuvre de composition. Tout ne sort
pas d'un grand fonds d'archives, mais d'un assemblage plus ou moins artistique
d'éléments disparates. La « fiabilité » du résultat tient à la rigueur de la méthode.
Le compositeur d'une symphonie indique les instruments et la façon d'en jouer.
Ainsi ferai-je. Précisons d'abord que les documents ne mentent pas ; pas de faux
ici, sauf rarissimes exceptions 1 ; pas de volonté de tromper chez ceux qui les ont
émis, auteurs de rapports ou d'opuscules ; simplement une tendance à exagérer, à
dire plus (plus de touristes, plus de chambres, plus d'attraits) ; il suffit de le savoir
et d'en tenir compte. L'introduction donne les règles. Nos instruments... sont
d'abord des mots : touriste, tourisme et les divers vocables spécifiques n'ont pas
toujours existé ; un lexique historique aide à leur compréhension ; celui que j'avais
placé dans ma thèse est reproduit dans M. B., le Tourisme de l'an 2000 (PUL, 1999).
Au fil des chapitres, ce livre montre l'emploi concret des mots dans le Sud-Est.
L'épistémologie - comment se fait la science du tourisme ? - est orientée par l'eschatolo-
gie - quelle est la finalité du tourisme ? Ce qui conduit à choisir les paradigmes. Il ne
suffit pas d'indiquer que l'étude du tourisme est plutôt historique, ou géographique,
ou sociologique. Il faut situer sa réflexion et ne pas fuir les difficultés par un discours
où le non-dit l'emporterait. Pour mieux me faire comprendre, je crois utile de pro-
duire ici un passage d'une lettre qu'écrivait en 1978 Joffre Dumazedier à
M. Boucoiran, directeur du Tourisme. Citant mon livre, le Tourisme (Seuil, 1972), il
évoquait l'entreprise de l'Académie internationale du tourisme à Monaco :
Ce que J. Dumazedier disait du loisir qui n'a pas toujours existé et est le pro-
duit d'une nouvelle société ou civilisation, on doit le dire aussi du tourisme,
« migration de loisir » ou, pour reproduire la très concise définition britannique :
« Travelling as a recreation . »
Ce sont des vérités incontestables. S'il est facile de confondre les non-histo-
riens qui, esquissant une histoire du tourisme, prétendent que le tourisme a tou-
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jours existé, en citant, dans le désordre, q u e l q u e s faits dont le sens n'est pas
dégagé, il est difficile d ' e x p é d i e r de la m ê m e façon certaines pratiques très
a n c i e n n e s c o m m e le pèlerinage, le thermalisme ou la villégiature du m o n d e
antique. Leur étude appelle un travail spécifique qui ne relève pas fondamentale-
m e n t de l'histoire moderne et contemporaine. De toute façon, ces importantes
migrations non lucratives ne sont, en aucune manière, des « anticipations » du
tourisme élitiste du XIX siècle ou du tourisme de masse de la fin du X X elles
n'entrent pas dans ma problématique.
Ce livre n'est pas une monographie du vaste Sud-Est. Nous savons que les
migrations de tourisme jouent un grand rôle dans l'économie et ont créé un nou-
vel environnement. L'évaluer n'est pas notre premier objectif. Aussi nous ne pré-
senterons pas la région ; implicitement, cela supposerait un état - hors touristes -
qui est faux ; et je suppose le lecteur assez averti pour pouvoir se passer de cette
description préalable. Si, après avoir lu ce livre, l'historien de la Savoie, le géo-
graphe alpin, l'économiste préoccupé de la vallée du Rhône découvrent que le
tourisme, à la fin du Second Empire, a fortiori aujourd'hui, a modifié les pay-
sages, changé l'économie locale ou le mode de vie des habitants, il aura perçu
une des conclusions que l'on peut tirer de cette étude. Cela sera donné par sur-
croît ; cela n'en était pas la finalité.
L'enjeu est la vérification de quelques grandes hypothèses ; voici les princi-
pales :
- L e tourisme n'a pas toujours existé. M ê m e si le p h é n o m è n e a précédé
l'apparition des mots pour le désigner, il a une certaine naissance historique.
L'Angleterre est le lieu de la conception ; quelques zones privilégiées du conti-
nent européen - le Sud-Est en est une - ont vu l'accouchement. Rome, Nice,
Chamonix... sont les Bethléem du nouveau-né, le touriste.
- La naissance du tourisme est contemporaine des grandes révolutions qui ont
marqué le XVIII siècle, lesquelles, souvent, furent préparées dès le X V I Ce qui a
été prouvé pour la révolution agricole, industrielle, bancaire ne peut-il être montré
pour la révolution touristique ? Nous tenterons de répondre à cette question. Et
aussi à cette grande difficulté : c'est la société oisive britannique, celle qui vit de
rentes, qui a pris, la première, le chemin du tourisme. Notre grande hypothèse est
que le désir de se distinguer est leur mobile essentiel.
- Chercher l'invention ne peut gêner l'historien. Sa démarche n'est-elle pas
fondamentalement heuristique ? Alfred Sauvy aimait ce mot. Rechercher les faits
qui ont compté, ceux qui ont marqué. C ' e s t autre chose que de raconter les
grands é v é n e m e n t s . . . Il est temps d ' e n finir avec le mépris que l'on a répandu
sur une histoire qualifiée d'événementielle... sans être esclave d ' u n e chronologie
formelle.
- Autre hypothèse : celle de la diffusion par l'imitation des groupes vedettes.
Une évolution socioculturelle se serait produite sans intervention décisive d'élé-
ments extérieurs, soit favorables, soit volontaristes. E n clair, faut-il tenir pour
important ou relativement secondaire le rôle des moyens de communication, du
développement des banques, ou les actions - s'il y en eut - des pouvoirs publics ?
Il s'agit d'un processus libre, autonome 4 Les inventions des lieux, des modes et
des pratiques de tourisme se diffusent ; le nombre des adeptes augmente ; de nou-
veaux sites et comportements sont inventés. Ce p h é n o m è n e n'est pas incohérent;
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D é f i n i r le t o u r i s m e ? P o u r q u o i ? C o m m e n t ?
Pour qui veut écrire sur le tourisme, le plus difficile est de le définir. Il n'est
donc pas surprenant que la très grande majorité des ouvrages qui traitent du tou-
risme négligent de le faire, m ê m e lorsque le mot figure dans le titre. Dans le
meilleur des cas, les auteurs rappellent l'étymologie du mot et donnent quelques
jalons historiques. Pour la filiation, elle est simple et incontestable ; on passe de
l'anglais seul tour, tourist aux autres langues dont le français touriste et tourisme. Ce
mot abstrait a mis beaucoup de temps à s'imposer ; cela, les auteurs ne le disent
pas : il n'est pas facile, en effet, d'expliquer cette lenteur. De même, il est malaisé
d'expliquer les origines de ce p h é n o m è n e socioculturel ; alors les auteurs préfèrent
traiter « du tourisme à travers les âges », c o m m e ils é c r i v e n t ; les références
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« Touriste, toute personne qui, voyageant pour son agrément, s'éloigne pendant
plus de 24 heures et moins d'un an de son domicile habituel ; les déplacements de
moins de 24 heures étant des excursions. »
Cette classification fut reprise, après la guerre, par l'Organisation des Nations
unies et son organe spécialisé, l'Organisation mondiale du tourisme (ou O M T )
ainsi que par l'Organisation européenne de coopération économique qui, chaque
année, publie un recueil de statistiques, le Tourisme en Europe. Ainsi au niveau
international, la distinction est maintenue entre
- les excursionnistes qui restent moins de vingt-quatre heures,
- les touristes qui sont présents plus de vingt-quatre heures et moins d ' u n an,
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- les autres arrivants qui, fût-ce par l'intention, veulent rester plus d'un an et
ne peuvent être qualifiés de touristes, quel que soit leur titre de séjour. Ce sont
des migrants.
L'historien du tourisme aux XVIII et XIX siècles ne trouve pas d'éclairage
scientifique jusqu'à une date récente. Dans le premier tiers du X X le tourisme
qui est un art ne saurait être objet de science ; des ouvrages signalent des équipe-
ments, disent la présence de touristes, mais ne sont que descriptifs. Les médecins
gardent le quasi-monopole de l'approche scientifique, traitant toujours de la vertu
des climats et des eaux. Cette position ne leur est certes pas disputée par la disci-
pline économique qui longtemps ne voit pas que le tourisme a « un intérêt écono-
mique ». La crise de 1929, on l'a dit, ouvre les yeux: le « tourisme réceptif 14 »
(comme ne tarde pas à l'appeler le Touring Club de France) mérite l'attention;
des petites thèses pionnières sont consacrées au tourisme, fait économique.
Après 1945, est perçue la difficulté: comment une même démarche peut-elle
rendre c o m p t e d ' u n art, celui d ' ê t r e touriste, d ' u n e thérapie, celle du curiste,
d'une activité économique profitable, celle du recevoir qui est aussi un ensemble
de techniques ? En 1952, l'économiste suisse, Kurt Krapf, expose heureusement la
dualité du concept tourisme qui est à la fois :
- une activité humaine, caractérisée extérieurement par l'abandon provisoire
du domicile, et obéissant à des mobiles psycho-physiques,
- l'appareil technico-économique prévu en sa faveur.
Ce concept englobe donc simultanément un élément subjectif et le substratum
matériel qui lui sert de base 15
La définition du tourisme... et du touriste paraît vouée à l'énumération. Les
autorités cataloguent ceux qui sont ou ne sont pas touristes. Ne pourrait-on tout
dire en une phrase ? W. Hunziker le tente. Cela donne la définition du tourisme
par l ' A I E S T :
Plutôt que d'indiquer ce que le tourisme n'est pas : il n'a pas un objectif lucra-
tif, mieux vaudrait lui donner une définition au contenu positif: il est migration de
loisir, ce qui le rattache au loisir, p h é n o m è n e de la civilisation industrielle et le
situe comme un « besoin culturel. » C'est ce que je proposais dès 1964 et que j'ai
repris en 1982 :
Mon livre le Tourisme en l'an 2000 (1999) reprend plus largement l'introduction
de ma thèse ; toute la première partie est consacrée à la spécificité du tourisme,
avec le lexique, la présentation des paradigmes. Je dis ma préférence pour le choix
des Québécois : l'historien préfère le paradigme culturaliste ; c h a q u e forme de
tourisme exprime une civilisation à un m o m e n t donné. Le regard et les pratiques
des touristes nous conduisent aux valeurs dominantes.
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Chapitre I
Le mot touriste est apparu à l'époque romantique ; il venait de l'anglais tour qui
désigne un phénomène typiquement XVIII Le phénomène a-t-il pu exister avant
le mot pour le désigner ? La sémantique nous permet de le penser et les historiens
de la littérature le suggèrent qui, par exemple, traitent d'un préromantisme avant
la Révolution française et de l'émergence du mot romantic.
Rien avant Rousseau et le préromantisme ; l'idée fut longtemps reçue que la
seconde moitié du XVIII siècle apporta le sentiment de la nature et la découverte
de la montagne. Du « pyrénéisme ». Beraldi écrivait : « Avant Ramond, ce n'est
pas l'histoire, c'est l'époque préhistorique 2 Serait-ce aussi la préhistoire pour les
Alpes avant la Nouvelle Héloïse (1761) ? Selon D. Mornet la campagne n'aurait
d'attrait qu'après Rousseau.
D'où la tentation de mettre à part le dernier tiers du XVIII Placer les débuts du
tourisme en 1763, au traité de Paris, n'est-ce pas exagérer la coupure de la guerre de
Sept Ans et nier l'unité du XVIII que tant d'auteurs ont montrée 4 ? La sensibilité
nouvelle ne serait-elle pas apparue plus tôt ? Les historiens s'entendent aujourd'hui
pour dire des mutations du XVIII qu'elles venaient de très loin. Rechercher les ori-
gines du phénomène touristique, nous n'y échapperons pas. Il ne s'agit pas pour
nous de faire « remonter l'Histoire » Mais de repérer les faits porteurs d'avenir. Le
XVI siècle s'offre à nous avant sa date de naissance symbolique ; la découverte de
l'Amérique ouvre l'ère de la curiosité à l'égard de ce qui est autre ; l'« altérité » est
un nouveau concept que Montaigne - qui a traversé le Sud-Est - a souvent exprimé.
« La seule variété me paye et la possession de la diversité 5 » Apparaît l'individua-
lisme appelé à s'épanouir au XVIII La « Révolution touristique » du XVIII n'aurait-
elle pas ses racines au XVI Les précurseurs seraient la littérature nouvelle des
Guides et des Itinéraires, des Journaux de voyage, notes personnelles que leurs auteurs
ne destinaient pas à la publication.
L'imprimerie a-t-elle révolutionné le voyage ? N'oublions pas que les pèlerins
médiévaux emportaient avec eux des écrits décrivant les mirabilia des lieux saints ;
ils savaient « quoi voir » pour parler comme Queneau. À partir du XVI l'imprimerie
évidemment multiplia les ouvrages. Changement quantitatif seulement ?
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Pour répondre à ses questions, le Sud-Est, notre terrain, n'est pas malvenu.
Cette France du Sud aux confins des terres impériales possède plusieurs passages
vers l'Italie et offre l'ouverture sur la Méditerranée. Notre région était déjà traver-
sée de chemins pérégrins vers Saint-Jacques, Rome ou Jérusalem. Les « anticipa-
tions touristiques » qu'il nous faut chercher au XVI tiennent aux voyageurs.
N'était-il point nouveau cet intérêt manifesté, en Dauphiné, pour d'autres
Merveilles, profanes cette fois ? Et le goût des hommes de la Renaissance pour
Lyon, « ville-monde » pour reprendre l'expression de F. Braudel, ville où l'on
s'attardait plus qu'à Paris ? Et cette façon de tenir le Sud-Est comme l'anti-
chambre de l'Italie, à cause des souvenirs romains ?
n'en parturay jusques de que j'aye une responce, affin que, si vous envoyer
quelques gens pour nous y voir, que faire le puysses, vous avysant que vous trou-
veres peu d'ommes que quant ils nous veirront dessus et qu'ils veirront tout le pas-
sage que j'ay fait faire que y oussent venir, cer scet le plus orrible et expovantable
passage que je vis james ne homme de la compagnie 11 »
L a n o u v e a u t é n e c o n s i s t a i t pas d a n s le v o y a g e e n I t a l i e q u e le M o y e n  g e
c o n n a i s s a i t , s u r t o u t sous sa f o r m e c o l l e c t i v e e t r e l i g i e u s e : le p è l e r i n a g e . P o u r faci-
l i t e r le p a s s a g e d e s A l p e s e n t o u t e saison, les a u t o r i t é s r e l i g i e u s e s a v a i e n t e n c o u -
ragé la c r é a t i o n d ' h o s p i c e s qui é t a i e n t t o u j o u r s d e s i n s t i t u t i o n s p r i v é e s d e c a r a c t è r e
r e l i g i e u x 24 Au X I I s i è c l e , ils s e r v e n t e s s e n t i e l l e m e n t a u x p è l e r i n s ; à p a r t i r d u
X I I I les m a r c h a n d s s o n t d e p l u s e n p l u s n o m b r e u x . L e s h o s p i c e s d u P e t i t - S a i n t -
B e r n a r d ( X d u C e n i s , d u G e n è v r e e t d u L a u t a r e t ( X I I a p p a r a i s s e n t les p r e -
m i e r s d a n s les t e x t e s . A v e c l ' i n s t a l l a t i o n d e la p a p a u t é e n A v i g n o n , le n o m b r e d e s
p a s s a g e s v e r s l ' I t a l i e a u g m e n t e e t d e n o u v e a u x h o s p i c e s e t h ô p i t a u x s o n t créés. A u
X V I R o m a n e n c o m p t e s o i x a n t e - q u a t o r z e d a n s les A l p e s ( a u j o u r d ' h u i ) françaises ;
ces b â t i m e n t s s o n t e n t r e t e n u s ; le XVII e n c r é e e n c o r e d ' a u t r e s c o m m e l ' h o s p i c e
d e L o c h e d a n s la c o m b e d e M a l l e v a l ( O i s a n s ) .
P o u r le v o y a g e u r d ' I t a l i e , a p p a r a i s s e n t au XVI d e s o u v r a g e s s p é c i a l i s é s a p p e l é s
Descriptio ou Deliciœ q u i n e t r a i t e n t q u e d e l ' I t a l i e m a i s n ' o u b l i e n t pas le S u d - E s t
p a r l e q u e l o n y e n t r e . L e p l u s c é l è b r e e s t Descriptio omnis Italiæ, d u frère d o m i n i -
c a i n L é a n d r e A l b e r t i ; e n 1550, il d é c r i t t o u t e l'Italie, y c o m p r i s la C o r s e , e t dis-
t i n g u e - d é j à - les d e u x rivières d e G è n e s , celle d u P o n a n t e a l l a n t j u s q u ' a u Var.
D ' a u t r e s o u v r a g e s s p é c i a l i s é s s o n t c o n s a c r é s au p a s s a g e d e s Alpes, p r i n c i p a l obs-
t a c l e d u v o y a g e . D è s 1515, la Description d e S i g n o t f u t u n m o d è l e d e p r é c i s i o n q u i
inspira n o m b r e d ' o e u v r e s p o s t é r i e u r e s 25
« A u XVI », l ' e s p r i t d e p è l e r i n a g e e t m ê m e d e c r o i s a d e s u b s i s t e alors q u ' a p p a -
raît la n o u v e l l e c u r i o s i t é . C o e x i s t e n c e e t n o n filiation ; le X V I c ' e s t le M o y e n A g e
q u i finit à L é p a n t e (1571) e t la m o d e r n i t é q u i c o m m e n c e au m o n t Aiguille (1492).
C ' e s t à la fois p o u r les p è l e r i n s e t les v o y a g e u r s h u m a n i s t e s q u ' e n 1552, C h a r l e s
E s t i e n n e p u b l i e sa f a m e u s e Guide des chemins de F r a n c e e t les Voyages de plusieurs
endroits de F r a n c e et encore de la terre Sainte, d'Espaigne, d ' I t a l i e et d ' a u t r e s pays. Les
fleuves d u royaume de France.
L e v o y a g e (le p r é t o u r i s m e ) s ' e s t d é g a g é t r è s l e n t e m e n t d u p è l e r i n a g e . N e n o u s
y t r o m p o n s pas. Si le v o y a g e é m e r g e si l e n t e m e n t , cela t i e n t a u r y t h m e d u XVI
siècle. M a i s les d e u x p h é n o m è n e s s o n t f o n d a m e n t a l e m e n t d i f f é r e n t s : c e t t e h y p o -
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p o i n t d ' i n c l u r e t o u t n o r m a l e m e n t la B e l g i q u e , G e n è v e , la S a v o i e e t le P i é m o n t ,
c o n s i d é r é s c o m m e f r a n ç a i s . L e D a n o i s P o n t a n u s , e n f i n , c o n s a c r e , e n 1606, s o n
I t i n e r a r i u m à la m o i t i é S u d d e la F r a n c e 32 d e G e n è v e à T o u r s o ù il se t e r m i n e :
Lyon, vallée d u R h ô n e et Provence sont l o n g u e m e n t décrites.
P o u r q u o i c e p r i m a t d e la F r a n c e p o u r les v o y a g e u r s g e r m a n i q u e s ? L a p l u s
a n c i e n n e raison e s t la r é p u t a t i o n d e c e r t a i n e s f a c u l t é s ; M o n t p e l l i e r p o u r la m é d e -
c i n e , P o i t i e r s p o u r le d r o i t q u i c o n c u r r e n c e n t d e p l u s e n p l u s les u n i v e r s i t é s d e
P a d o u e e t d e B o l o g n e : e l l e s a t t i r e n t d e j e u n e s j u r i s t e s e t m é d e c i n s ; la p l u p a r t d e s
a u t e u r s c i t é s s o n t l ' u n o u l ' a u t r e ; ils e n t r e n t à G e n è v e , p u i s v i s i t e n t le S u d - E s t .
U n p r é c u r s e u r est Félix Platter, originaire de Bâle qui séjourne à M o n t p e l l i e r
d e 1552 à 1559 p o u r faire ses é t u d e s d e m é d e c i n e . S o n frère T h o m a s , b e a u c o u p
p l u s j e u n e , fit le m ê m e v o y a g e p o u r les m ê m e s raisons e n 1595-99, n o u s p e r m e t -
t a n t , à q u a r a n t e ans d ' é c a r t , d e p r é c i e u s e s c o m p a r a i s o n s ; T h o m a s c o m p l é t a s o n
s é j o u r « p a r u n g r a n d v o y a g e à t r a v e r s la F r a n c e , les P a y s - B a s e t l ' A n g l e t e r r e ,
v o y a g e e n t r e p r i s à c e t t e é p o q u e p a r t o u t B â l o i s a i s é 33 ». L e s G e r m a n i q u e s
v e n a i e n t aussi e n F r a n c e p o u r a p p r e n d r e le français e t v o u l a i e n t voir Paris e t les
p a y s d e la L o i r e .
Q u e l i t i n é r a i r e c h o i s i r ? T a n t q u e R o m e (ou J é r u s a l e m ) s o n t le b u t p r i n c i p a l
d e s p è l e r i n a g e s , p u i s d e s v o y a g e s , le S u d - E s t n ' e x i s t e q u e c o m m e a n t i c h a m b r e d e
l ' I t a l i e a v a n t ( o u a p r è s ) les A l p e s , p a s s a g e o b l i g é , a v e c L y o n c o m m e a g r é a b l e
h a l t e . M a i s q u a n d la F r a n c e d e v i e n t o b j e t p r i n c i p a l d u v o y a g e - ce q u i e s t le cas
d a n s la p r e m i è r e p a r t i e d u XVII s i è c l e - , le s e n s d e la v i s i t e e s t c o n t r o v e r s é .
L e s G e r m a n i q u e s v i e n n e n t d u N o r d e t la visite d e la F r a n c e d u S u d l e u r e s t
e s s e n t i e l l e ; la s o l u t i o n la p l u s s i m p l e : la r o u t e B â l e - G e n è v e - N a n t u a , e m p r u n t é e
par les f r è r e s P l a t t e r , P o n t a n u s o u S t r o b e l b e r g e r ; u n e v a r i a n t e : celle d ' H e n t z n e r
q u i p i q u e s u r T o u r n u s p o u r e m b a r q u e r s u r la S a ô n e . Si l ' o n n e v o i t q u e la F r a n c e
d u S u d , c o m m e P o n t a n u s , pas d e d i f f i c u l t é s : o n t o u r n e d a n s le s e n s d e s aiguilles
d ' u n e h o r l o g e . Si l ' o n v e u t voir t o u t e la F r a n c e e t aussi l'Italie, c e l a d e v i e n t fort
c o m p l i q u é , c o m m e l ' é p r o u v e le c o n s c i e n c i e u x A b r a h a m G ö l n i t z d a n s s o n Ulysses
belgico-gallicus. Il c o m m e n c e p a r les F l a n d r e s p u i s v o i t Paris, la N o r m a n d i e , les
p a y s d e la L o i r e e t la B o u r g o g n e . P r e m i e r p a s s a g e à L y o n d ' o ù il g a g n e G e n è v e ,
p u i s G r e n o b l e ; il d e s c e n d la v a l l é e d u R h ô n e e t M a r s e i l l e e s t s o n p r e m i e r t e r m i -
nus. N î m e s e t M o n t p e l l i e r l ' a t t i r e n t e n s u i t e ; s o n p é r i p l e le c o n d u i t e n A q u i t a i n e ,
d a n s le M a s s i f c e n t r a l , p u i s e n c o r e à L y o n d ' o ù il p i q u e s u r l'Italie. Il r e p a s s e r a
u n e t r o i s i è m e fois à L y o n q u ' i l a p p e l l e alors la « F l o r e n c e d e la F r a n c e ».
Z i n z e r l i n g , q u i p a s s e d e u x ans d a n s la « F r a n c e m o y e n n e » a v a n t d ' a l l e r à Paris,
e x p l i q u e la p r é d i l e c t i o n d e ses c o m p a t r i o t e s p o u r la r é g i o n d u m e i l l e u r l a n g a g e ; il
faut, dit-il d a n s ses conseils, aller d i r e c t e m e n t à O r l é a n s , B o u r g e s o u M o u l i n s e t y
r e s t e r u n an ; o n s a l u e r a Paris au p a s s a g e , c a r c e l a v o u s p o s e a u x y e u x d e s F r a n ç a i s
d ' ê t r e allé à Paris, m a i s o n n ' y r e s t e r a pas, les P a r i s i e n s o n t t r o p m a u v a i s langage.
Z i n z e r l i n g c o n s t a t e , a v e c r e g r e t , q u e b e a u c o u p d e ces c o m p a t r i o t e s c o m m e n ç a i e n t
l e u r v o y a g e à Paris, o u p i r e e n c o r e , s e l o n lui, t r a v e r s a i e n t la Suisse, d e s c e n d a i e n t
le R h ô n e e n b a t e a u par souci d ' é c o n o m i e e t s é j o u r n a i e n t d a n s la « G a u l e n a r b o n -
n a i s e où la v i e n ' e s t pas c h è r e » ; Z i n z e r l i n g c o n v i e n t q u e « ces l i e u x o f f r e n t d e s
a g r é m e n t s q u ' o n n e r e n c o n t r e pas ailleurs à u n pareil d e g r é » m a i s il c o n j u r e d e
« n e pas i m i t e r c e s i m p r u d e n t s ». « L ' é t r a n g e r q u i s ' e n v i e n d r a i t e n ces p r o v i n c e s
( m é r i d i o n a l e s ) p o u r a p p r e n d r e le français s ' e n r e p e n t i r a i t c r u e l l e m e n t ; o n y parle
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recensement de ces éditions n'en compta pas moins de vingt-huit entre 1552
et 1668. Ces livres portatifs ne dormaient pas dans les bibliothèques; ils furent
très utilisés ; aujourd'hui il n'en reste presque plus : dix-huit exemplaires pour
toutes les éditions !
La Guide fut imitée ; ainsi par Jean Bernud pour les chemins anglais. Les
ouvrages d'Estienne furent abondamment plagiés par les successeurs qui recon-
nurent rarement leur dette. Sans jamais le citer, Villamont copia Estienne ;
même itinéraire pour Rome et Jérusalem ; même route de Paris au mont Cenis ;
mêmes notations avec des variantes infimes : « mauvais chemin » au lieu de
« meschant ». La Description de Mayenne Turquet (1591) n'est qu'un résumé de
la Guide. L'imitation d'Estienne se poursuit chez les auteurs germaniques
- Quale, Ens et les autres. Une preuve encore que la Guide d'Estienne fut le
« Baedeker de l'époque », est donnée par l'examen comparé des divers journaux
écrits aux XVI et début XVII siècles et qui restèrent longtemps inédits. Le jour-
nal de voyage n'est pas encore un véritable « genre littéraire ». Des écrivains
comme Ph. Sidney ou Montaigne, un gentilhomme comme Jacques Esprinchard,
des médecins célèbres comme les frères Platter et encore en 1630, le clerc Jean-
Jacques Bouchard n'avaient écrit que pour eux la relation de leurs voyages ; des
hasards permirent beaucoup plus tard leur publication. Comment se fait-il alors
que ces journaux, écrits si librement, sans que l'un ait pu inspirer l'autre, pré-
sentent entre eux tant de similitudes : mêmes chemins parcourus, mêmes choses
vues, mêmes gîtes choisis ? C'est qu'ils ont puisé aux mêmes sources, et princi-
palement dans la Guide de Ch. Estienne. Léopold Chatenay note qu'il y avait
« une sorte de circuit touristique coutumier, comprenant choses à voir et gîtes
recommandés ».
Il faut bien l'admettre : les ouvrages portatifs, la Guide surtout, ont eu une
grande influence sur tous les voyageurs. Pourquoi prendre à la lettre le propos de
Montaigne qui regrette « n'avoir pas vu les livres qui le pourraient avertir des
choses rares et remarquables de chaque lieu » et dit qu'il a « délaissé les livres » ?
La phrase citée parle des lieux, mais non des chemins pour lesquels il a utilisé la
Guide d'Estienne.
Le de M o n t a i g n e , s o n r e g a r d s u r le S u d - E s t
Où se situe le rôle anticipateur attribué couramment à Montaigne ? L'origina-
lité n'est pas dans le but de son voyage : l'Italie, ni dans son trajet. Au retour de
Rome, il passa le mont Cenis ; par la Maurienne et Chambéry, il gagna Lyon où il
séjourna huit jours, plus que dans toute autre ville d'Italie, sauf Rome ; et pourtant
il était pressé de rentrer, les Bordelais l'ayant élu maire. Montaigne utilisa ses
notes pour écrire les Essais mais jamais il ne parla du Journal dont tout le monde
ignorait l'existence jusqu'à sa découverte fortuite dans un grenier du château de
Montaigne, en 1770. Meunier de Querlon, en 1774, en fit la première édition à
laquelle les contemporains firent bon accueil. Pour la génération « rousseauiste »,
Montaigne avait le goût nouveau : ne se disait-il pas « cosmopolite », voyageur
« sensible » aux arts, aux ruines, aux paysages et aux moeurs ? Certains détails cho-
quèrent, comme la verdeur des notations médicales ; les dévotions de Montaigne
dans les lieux de pèlerinage n'étaient pas comprises ; elles l'enlevaient au parti des
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philosophes. Après 1775, le Journal ne fut pas réédité; son influence, au XVIII
finalement fut assez limitée.
Il appartient à l'époque romantique de le goûter vraiment. Le mérite en
revient d'abord à Jean-Jacques Ampère, fils du mathématicien, grand touriste, qui
admire, chez Montaigne, « son ton tranquille, plus curieux que transporté », mais
surtout à Sainte-Beuve qui écrit :
L e D a u p h i n é , la C h a r t r e u s e et les M e r v e i l l e s
Mais surtout, le Dauphinois Aymar du Rivail, dans une étude historique minu-
tieuse (à la façon de Strabon, nous dit-il) couvre, en latin, toute la région alpine,
sous le titre révélateur de Description du Dauphiné, de la Savoie, du comtat Venaissin,
de la Bresse, et d'une partie de la Provence, de la Suisse et du Piémont au XVI . Chaque
chapitre correspond à une ville de son terroir; ce livre constitue le meilleur guide
que l'on puisse avoir sur le Sud-Est, au XVI ; l'auteur, habituellement crédule,
transcrit tout ce qui était dit, en son temps, sur « la chose à voir » ; la grande place
qu'il accorde aux « questions historiques » (peuples anciens, vestiges romains, éty-
mologies...) répond au goût de l'époque. L'influence d'Aymar du Rivail explique,
en partie, l'attrait du Dauphiné auquel Gölnitz fait une très large p l a c e Certains
voyageurs se détournent pour visiter Romans, et surtout le complexe Grenoble-
Grande Chartreuse-Merveilles. Ce n'est pas tant Grenoble qui attire : bien petite
ville, sans glorieux passé, elle ne suscite que de brèves notices ; mais plusieurs
sites de ses environs et toujours la Grande Chartreuse.
L e voyageur, pèlerin ou curieux, arrive habituellement par le Nord. Charles
E s t i e n n e décrit cette route qui, de la Tour du Pin, conduit par les Échelles à
Saint-Laurent du Pont; de là, depuis la fin du X V un chemin muletier, trop étroit
pour servir au transport des bois, mène au couvent; au milieu des gorges impres-
sionnantes, le voyageur doit traverser le Guiers sur un pont dégradé et souvent
c o u p é d'autres voyageurs qui viennent, comme Golnitz, de Chambéry emprun-
tent le sentier du sillon chartreusien (par Saint-Pierre d'Entremont) et repartent
sur Grenoble par le chemin du col de Porte et du Sappey, le seul bon ; par là arriva,
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L y o n si v a n t é e
Que le voyageur fasse des détours, ainsi par le Dauphiné, ou aille directement
à son but, l'Italie ou le Sud de la France, il passait souvent par Genève et toujours
par Lyon, et s'arrêtait en ces villes ; les guides l'incitaient à la visite et prenaient le
t e m p s d ' e n décrire les curiosités, celles de Lyon, surtout, qui avait des
« Antiquités ». Lyon était donc « sur le chemin de l'Italie » ; décrit habituellement
dans les Itinéraires d'Europe, Lyon était une part de ce « tour de France », précur-
seur du Grand Tour, qui s'esquisse vers 1600. Si la part du Sud-Est, dès ce « pré-
tourisme », est grande, Lyon en est partiellement cause : elle est la plus appréciée
des villes du Sud-Est. De la fin de la guerre de C e n t Ans aux débuts des guerres
de religion, elle connut une des plus brillantes époques de son histoire ; les rois et
la Cour y ont passé et séjourné : Louis XI, Charles VIII, Louis XII, François I
Henri II, Charles IX, donnant de grandes f ê t e s
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gens qui s'y adonnaient aux exercices corporels, nous dit Hentzner. Cette place
qu'Henri IV transforma en esplanade plantée de tilleuls n'avait sans doute pas son
équivalent en France, jusqu'aux places royales de Paris. N'omettons pas un motif
technique à l'attrait de Lyon; même le voyageur pressé avait le temps de la
visiter: il devait nécessairement y séjourner quelques jours. D'ordinaire, il change
de moyens de locomotion ; souvent il quitte la voie d'eau - empruntée toujours de
Chalon à Lyon et souvent de Lyon à Avignon - pour celle de terre, vers Roanne,
Thiers, Grenoble, Chambéry ou Genève - ou l'inverse. Même s'il va de Paris en
Avignon par les fleuves, il doit, à Lyon, changer de bateau.
Le voyageur d'Italie fait des démarches : « Avant de quitter Lyon, pour me
rendre en Italie, j'interromps le récit de mon voyage pour donner aux voyageurs
d'utiles conseils sur trois points », écrit Gölnitz. Passer un contrat écrit avec un
entrepreneur: tout doit être prévu; Gölnitz énumère minutieusement les divers
modes de paiement et donne un modèle de contrat 55 Ensuite se munir d'un bul-
letin de santé, témoignant que vous n'avez « ni peste, ni aucun autre mal conta-
gieux » ; il faut, ajoute Gölnitz « une attestation que vous avez séjourné plus de six
mois dans le Blésois ou à Lyon, pays réputés très sains en Italie ». Il faut, enfin, à
Lyon, se procurer du change. Villamont dit les précautions à prendre auprès du
banquier de Lyon qui vous donne une « lettre de change ».
L a P r o v e n c e , ventée et r o m a i n e
Montpellier était le principal objectif des voyageurs qui descendaient la vallée
du Rhône. Les plus pressés traversaient le Rhône au Pont-Saint-Esprit et pre-
naient la route directe. Les plus nombreux visitaient le Provence romaine, à l'aller
ou au retour. Férus d'archéologie, ils avaient lu les ouvrages érudits sur les souve-
nirs romains et e m p o r t a i e n t dans leurs bagages q u e l q u e s auteurs anciens ; ils
voyaient le pont du Gard et Nîmes (Maison carrée et arènes). Plusieurs (Mayerne,
Quade, Ens, P o n t a n u s . . . ) é v o q u e n t les m o n u m e n t s d'Arles (mais pas tous, car
Arles n'est ni sur le chemin de Montpellier ni sur celui de Marseille). Esprinchard
et T h o m a s Platter, dans des notes qui n'étaient pas destinées à la publication,
décrivent avec soin ces m o n u m e n t s sur lesquels les guides « germaniques » :
Hentzner, Zinzerling, Gölnitz... accumulent les citations. Leur vision, sans doute
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Notes
27 Confessions de J.-J. Bouchard, suivies du Journal de voyage; inédit publié par Alcide Bonneau
en 1881.
28 Dallington, The View of France, 1604.
29 N. Broc, la Géographie de la Renaissance, p. 115.
30 Evelyns Diary and Correspondance from 1641 to 1706, édité en 1813.
31 Coryat's Crudities Hastily Gobled up in Five Months Travells in France, Savoy, Italy. 1 16 11,
plusieurs rééditions.
32 C. Gessneri, Descripto Montis Pilati, 1555.
J. Simler, Val/esiae Descriptio, 1580 ; De Helvetorium Republica, 1578 ; De Alpibus Commentarius,
1574, 3 tomes.
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50 On connaît les poèmes lyonnais de la Renaissance ; la plupart des grands écrivains de la pre-
mière moitié du XVI ont résidé à Lyon : Rabelais y vécut trois ans (1532-35) et y publia la
première édition de la Vie de Gargantua ; Étienne Dolet, Marot, A. du Baïf y vécurent aussi
quatre ans (1536-40).
51 Les chroniqueurs ont décrit les fêtes continuelles données pendant les séjours royaux (celui
de Charles VIII notamment en 1494) et le faste, inégalé jusque-là, des « entrées » à Lyon de
François I (en 1515), et d'Henri II (en 1548). Voir A. Latreille, Histoire de Lyon..., I, p. 182 sq.
52 Bonnerot, « La vie des routes au XVI », Revue des quest. hist., LXV, p. 68.
53 Érasme, Œuvres, éd. Castera, t. II, p. 19-22. Ma thèse reproduit le savoureux dialogue de
Bertobe et Guillaume à Lyon.
54 Göelnitz, Ulysses..., 59 pages pour Lyon (p. 283-342); 57 p. pour toute la Provence (p. 431 -
488) dont 12 p. pour Marseille ; 45 p. pour l'Île-de-France (p. 140-185) dont 3 p. pour Paris.
55 Göelnitz, Ulysses, trad. Vachez, De Lyon à Genève, p. 17.
56 Ch. Estienne, Voyage de plusieurs endroits... Huit pèlerinages en France ; trois dans le Sud-Est
(Sainte-Baume, Les Saintes, la Grande Chartreuse).
57 Zinzerling, Voyage, trad. fr. p. 223. Charles IX avait en 1564, rendu visite à Michel
Nostradamus, célèbre par ses énigmatiques Centuries et l'avait nommé son médecin ordi-
naire. Nostradamus mourut en 1566.
58 En Provence, il n'y a, alors, que deux ponts sur le Rhône ; celui de Pont-Saint-Esprit,
construit au XIII permettait de gagner directement Nîmes.
59 Aymar du Rivail, Description du Dauphiné, p. 153-154.
60 Esprinchard, Journal de voyage, p. 250 sq.
61 Strobelberger, Galliae politica medica descriptio, 1620.
41 Sur « les grands cols historiques des Alpes », Coolidge, les Alpes dans la nature et dans
l'histoire, p. 188-250.
42 Th. Coryat, Coryal's Crudities, I, p. 225.
43 J.J. Scheuchzer, Nature-Geschichte von Schweiz, 1 éd. en 3 volumes, 1705-1708, puis Itinera
per Helvetiae regiones, 1723.
44 En 1761, deux voyageurs allemands furent assassinés au Salève. Cf. Freshfield,
« Windham's and Pococke's visit to Chamonix », Alpine Journal.
45 Dean Mac Cannell, The Tourist, a New Theory of the Leisure Class, New York, 1976, p. 39.
46 J'utilise, ici, les importants travaux des Amis du mont Cenis et les actes du congrès, le Mont
Cenis et sa région, 1975. Je reprends, en particulier, le texte de ma communication : « Le rôle
du mont Cenis dans la découverte de la montagne ».
47 Sur le passage du Cenis par les voyageurs, l'étude de Bruchet, Savoie des anciens voyageurs, a
été reprise par tous ; elle n'est pas exhaustive.
D. Possot, Voyage en terre sainte, éd. Scheffer, qui a conservé l'orthographe d'origine, p. 44.
48 Lettre citée par C.E. Engel, Ces monts affreux, p. 19.
49 Mémoires de Charles-Louis, baron de Pöllnitz, t. III, lettre 3 7 datée de Lyon, 2 mars 1732.
50 Chevalier des X..., Bibliothèque nationale, mss. français, 14662, p. 105.
51 Pöllnitz, Lettres et Mémoires, 1797, p. 197.
52 Cassini, Manuel de l'étranger en Italie, 1778, p. 93.
Reichard, Guide des voyageurs en Europe, 1793, t. I, p. 344 sq.
Millin, Voyage en Savoie, I, p. 90.
L'Italie pittoresque, éd. 1845, p. 17. Passage visiblement inspiré de Millin.
53 Cassini, Manuel de l'étranger, p. 93.
A. Young, Voyage en France, éd. Sée, I, 443.
De Saussure, Voyage dans les Alpes, p. 54.
Smolett, Letters to Nicefrom Nice, et R. Latouche, Histoire de Nice, 66.
54 Récit par le père Abbrieux, prieur du mont Cenis. Archives départemantales de Savoie,
fonds Sarde, 573. Passage le 15 septembre 1847 pour se rendre à Rome.
55 D'ou le titre fort parlant du roman de Yves Bourron, Adieu ramasse, 1988.
56 Racine, Œuvres, Pléiade II, p. 408, lettre à Le Vasseur, novembre 1661.
Chapelle et Bachaumont, Voyage et Suites, éd. 1777, p. 47 et 76-79.
Burnet, Voyage de Suisse et d'Italie, p. 211.
57 Dutens, Itinéraire..., 1775.
Reichard, Guide du voyageur en Europe..., 1793, t. I, p. 192.
Barthélemy, Voyage en Italie, p. 7 et 13-15.
J.-J. Rousseau, Émile, IV, p. 130-132.
Cf. Joliat, Smolett et la France, p. 134
Moszynski, Voyage en Provence, p. 18-40.
Young, Voyages, éd. See, t. I, p. 132-135.
58 Winckelmann, Remarques sur l'architecture des Anciens, et Lettres sur les antiquités d'Herculanum,
1762.
A. Young, Voyages, éd. Sée, I, p. 133.
Christiane Lassalle, la Création des musées de Nîmes, mémoire Académie de Nîmes, LXV, p. 86.
Stendhal, Mémoires d'un touriste, II, p. 100, éd. Gaudon.
Mérimée, Notes de voyages, p. 195.
59 Archives départementales du Gard, registre délibérations États du Languedoc.
Archives départementales de Haute-Garonne, États du Languedoc, session avril-juin 1647,
folio 297-351.
Session États du Languedoc, 70-71, 74-75.
Session États du Languedoc 67-68, 69-70.
Archives départementales du Gard, rapport de l'évêque de Viviers à la session 1746, C.344
folio 52 et C.350 folio 40.
60 Coulon, le Fidèle conducteur, p. 140.
Sauvinien d'Alquié. Délices de la France. p. 522.
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Cf. Kleinclausz, op. cit., p. 230. sq. et thèse Rivet, le Quartier Perrache. Ainsi La
Rochefoucauld et Young déjà cités, mais aussi Sulzer, Journal d'un voyage..., 1775, p. 75 et
Dubois, Nouveau Voyage de France, 1806, p. 48.
Galle, « Lettres sur un voyage en France en 1788 », Revue du Lyonnais, 1890, XVIII, p. 350.
Journal mss. inédit déjà cité, p. 105.
A. Young, Voyage en France, éd. Sée, I, p. 13.
74 L'expression, dans les Lettres du D Rigby p. 145, s'applique à Marseille.
Le « cours » de Marseille est « la partie la plus belle de la ville » (Moszynski, op. cit., p. 67),
« une fort belle promenade » (La Rochefoucauld, op. cit., p. 9). Le cours du XVIII bordé
d'hôtels particuliers se retrouve aujourd'hui détérioré dans le cours Saint-Louis et le cours
Belsunce.
75 De Brosses, lettres II et III.
Moszynski, op. cit. p. 11, 19, 45 et 70. M de Genlis, Monuments religieux, p. 64.
76 De Brosses, op. cit., p. 19 consacre à ce tableau toute une page. Moszynski fait des vers. Le
roi René avait perdu une femme qu'il aimait; il fit ouvrir le cercueil et peignit « un grand
squelette debout... dont les vers rongent le corps défiguré. » Après avoir développé le sujet,
de Brosses donne un commentaire moral : « Au diable soit l'animal qui, de toutes les atti-
tudes où il pouvait peindre sa maîtresse, en a choisi une d'un si horrible spectacle ! »
77 Savinien d'Alquié lui accorde 8 pages dans les Délices de la France, 1670, p. 530-538, contre
2 pages à Marseille.
Saugrain, Nouveau Voyage de France, éd. 1771, donne 340 pages à Lyon, 8 pages à Marseille et
à Arles, 6 pages à Aix.
Le rapide Itinéraire, de Dutens, 1775, consacre cinq à six lignes à Marseille, Avignon et Aix,
mais vingt lignes à Lyon et une page et demie à Nîmes : ce classement est significatif des
goûts anglais. Si Young est bref sur Lyon, il l'est aussi sur Marseille ; La Rochefoucauld
consacre 25 pages aux deux villes.
78 Savinien d'Alquié, les Délices de la France, 1670, p. 530 sq.
Piganiol de la Force, Nouvelle Description de la France, 1753, t. XI, p. 57.
La Rochefoucauld, Voyage en France, 1781, p. 161.
Voyageur anonyme, Bibiothèque nationale, mss. fr. 13376, folio 178 et 188.
Cassini, Manuel de l'étranger en Italie, p. 80.
Caraccioli, Voyage de la raison en Europe, p. 364.
Moore, Lettres, I, p. 121.
Dubois, Nouveau Voyage de France, p. 36.
79 Saugrain, Nouveau Voyage de France, éd. 1771, p. 105.
80 Fischer, Reise nach Hyeres, 1803. Ce voyageur allemand consacre à « Lyon trois chapitres et
sept à Marseille ».
81 Le Marchand, Voyage à Marseille, 1790, p. 20.
82 Reichard, Guide des voyageurs en Europe, 1793, I, p. 192. C'est le seul guide qui cite, à
Valence, l'école d'Artillerie.
83 Archives départementales de la Drôme. Centre documentation. Lady Coke, amie de
Walpole, était la fille du duc d'Argill. Elle était grande admiratrice de la marquise.
84 H.-B. de Saussure, Voyage dans les Alpes, III, p. 373-375.
85 Dans la lettre à M de Grignan citée plus haut ; M de Sévigné ne paraît pas elle-même
être allée à la fontaine de Vaucluse.
86 Sur la Provence des XVII et XVIII siècles, les travaux sont abondants. Cf. Masson,
Encyclopédie des Bouches-du-Rhône, la thèse de R. Baerhel, Une croissance : la Basse Provence
rurale, celle de Ch. Carrière, Négociants marseillais au XVIII...
87 Cf. M.-B. et Ph. Viallon, la Communication touristique, PUF, Que sais-je.
88 Godeau, Tableaux de la pénitence, 1654. L'illustration de Chauveau est reproduite in Bédier et
Hazard, Littératurefrançaise, I, p. 347.
89 Images pleines de contrastes (cf. Chauveau), portant à « la découverte impudique des
âmes » (A. Dupront), ou à la Dernière Tentation du Christ (film de Martin Scorsese,
août 1988).
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90 A. Dupront, Du sacré, croisade et pèlerinages. Images et langages, 1981, passim. Entre guillemets
les expressions de Dupront.
91 Selon Deluc, Lettres, 1775, Hyères « est le jardin d'hiver d'une partie de la France. On
envoie d'ici, dans toutes les villes voisines et même jusqu'à la capitale, des artichauts, des
petits pois et des fleurs. » Smolett (lettre XIII, éd. Pilatte, p. 38) nous dit que l'hiver, on
expédiait par la poste des œillets de Nice à Turin, Paris et Londres, serrés dans une boîte en
bois ; Smolett ajoute que le destinataire coupait les bouts des tiges, trempait les œillets deux
heures dans de l'eau vinaigrée, ce qui leur rendait leur fraîcheur.
92 Président de Brosses, Lettres familières, I, H, p. 18-41.
93 Première mention dans les Otia Imperiala de Gervais de Tilbury ( X I qui énumérait cent
vingt-neuf merveilles du monde dont onze en Dauphiné. La moitié seulement a été identi-
fiée. Cf. Jean Mont, les Sept Merveilles du Dauphiné, p. 4.
94 Lancelot, Discours à l' Académie des inscriptions et belles-lettres sur les Merveilles du Dauphiné,
1729.
L'abbé Guénée, en 1730. Bibliothèque nationale, mss. fr. nouv. acquis. 6779, p. 29.
Expilly, Dictionnaire, 1762, art. « Sassenage ».
Piganiol, op. cit., 1743, t. IV, p. 231 sq.
Saugrain, Nouveau Voyage de France, 1771, p. 135.
Reichard, Guides des voyageurs en Europe, 1793, I, p. 179.
Dubois, les Nouveaux Voyages en France, 1806, II, p. 105.
95 Perrin-Dulac, Itinéraire de Lyon à Balme, 1806, I, p. 96.
Ainsi Perrin-Dulac leur consacrait tout un chapitre.
Marc Bourrit, Itinéraire de Lyon à Balme, 1807. C'est le fils aîné du fameux chantre de la mon-
tagne ; il était pasteur à Lyon.
96 Dean Mac Cannell, The Tourist, a New, Theory of the Leisure Class. New York, 1976, p. 39.
97 Misson, Voyage d'Italie, III, p. 71.
Voyage du chevalier des X..., manuscrit anonyme inédit, Bibliothèque nationale, mss. fr. 14662,
p. 105.
98 Dom Le Masson fut général de l'Ordre de 1675 à 1703 ; son œuvre, au monastère, fut consi-
dérable.
99 Ainsi La Rochefoucauld, esprit peu religieux (Voyage, I, p. 158) et Mandel de Vegobre, pro-
testant genevois, qui fit le voyage de Chartreuse en 1781 (Ann. STD, 1888, p. 155 sq.).
100 Cf. divers récits de visite de la Grande Chartreuse, notamment au XVII ceux de Golnitz et
de Jouvin. Cf. aussi la Grande Chartreuse par un Chartreux, passim.
101 Lettre de Walpole à West, 28 sept. 1739. Salvatore Rosa, peintre et musicien napolitain du XVII
était célèbre pour le caractère sauvage et âpre de ses œuvres, souvent des paysages animés.
Lettre de Gray à West, 16 novembre 1739. Ces lettres sont citées par Engel et Vallot, Ces
monts affreux..., p. 21.
102 Nombreux témoignages dans les travaux de la commission des Réguliers et dans ceux de
l'Assemblée nationale constituante. Cf. Le Maire, la Commission des Réguliers, les Histoires du
catholicismefrançais.
A. Latreille et mon diplôme d'études supérieures d'Histoire, les Communautés religieuses
d'hommes de Lyon à la Révolution, 1947.
103 Senancour, 1770-1846, a publié Aldomen en 1795, Rêveries en 1802 et Oberman en 1804.
Senancour n'était pas allé à la Grande Chartreuse. Senancour, Rêveries sur la nature primitive
de l'homme, p 227, et Oberman, II, p. 1.
104 Cf. n° 10 de Communications, l'article d'Olivier Burgelin, « Le touriste jugé ».
France, Pétot, Histoire de l'administration des ponts et chaussées et l'esquisse de Bonnerot, les
Routes de France.
2 Denis, le Conducteurfrançais, 1780, t. VII, p. 497 sq.
3 G. Livet, art. cit., p. 60-82.
4 Mead, The Grand Tour, p. 32.
5 Ainsi l'itinéraire manuscrit de l'abbé Guenée (Mss. fr. B.N. n° a 6779), au XVIII qualifiait de
première route, celle du Bourbonnais et n'en décrivait pas d'autres.
6 Importante documentation dans les archives départementales du Rhône et de la Drôme. À
la Bibliothèque nationale, quatre volumes (mss. fr. anc. f. 21. 700-21.703) concernent les
coches d'eau, les bateliers, les mémoires pour et contre de Gesvres et Cannac.
7 Racine, Lettres, éd. Pléiade. Lettre à La Fontaine 11-XI-1661 Racine resta deux jours à
Lyon.
8 De Brosses, Lettres familières, livre I, tome I, p 2.
1 jour - Départ de Lyon 1 h. 1/2. Arrivée Condrieu 5 h. 1/2 le soir.
2 jour - Départ 3 h. Arrivée Ancône le soir.
3 jour - Départ 4 h. Arrivée Avignon 4 h le soir.
9 Lettre à La Fontaine, 11-XI-1661.
10 M de Sévigné, Lettres. 4-II-1673.
11 De Brosses, Lettres familières sur l'Italie, 1739, éd. Bézard, t. I, p. 8.
12 Relation d'un voyageur d'Angleterre en France, Bibliothèque nationale, mss. fr. nouv. acquisi-
tion, 6261, p.73.
13 cf. G. Livet, art. cité, p. 59 et Vidal de la Blache, Tableau de la géographie de la France, I,
p. 380.
14 Jérôme Lippomano, Relations..., 1577, I, 67 et 109.
15 Bonnerot, Vie des routes du XVI, Revue des Questions historiques, LXV, p. 67 sq. et introduc-
tion au Guide de France de Ch. Estienne.
16 Ces documents assez largement concordants sont :
L'état des postes assises pour le service du roi Henri III, 1584 (mss. BN) reproduit par Vaille, les
Maîtres de poste..., p. 50.
La Carte géographique des postes qui traversent la France, dressée en 1632 par N. Sanson,
d'Abbeville. Imprimerie M. Tavernier. Reproduite par Cavaillès, op. cit., p.41.
Le Tableau portatif des Gaules, 1646 dressé par Jean Boisseau (BN).
17 Zinzerling, J.S. Itinerarium Galliae, 1627, préface.
18 Lalande, Voyage en Italie, 1765, 2e édition, I, p. 6., et président de Brosses, Lettresfamilières, p. 47.
19 La ferme des Postes fut réorganisée en 1738 et la corvée, encore sporadique fin XVII géné-
ralisée, Trudaine était placé à la tête d'une véritable administration des Ponts et Chaussées
et Perronnet à celle de la nouvelle école spécialisée des Ponts.
20 Alexis-Hubert Jaillot, Carte particulière des postes de France, 2 feuilles, Paris, 1689, 1695, 1699,
puis l'Almanach royal de 1707. De 1708 à 1786, la liste générale, fut publié sous le nom de
Jaillot. Jusqu'en 1855, continuée sous divers noms.
21 En 1671-72, ils allèrent de Paris à Toulon. Cf. mss. inédit, Bibliothèque nationale, Mss. fr.
24255, fol. 270.
22 Bibliothèque nationale, mss. fr. 376. 13379, folio 208.
23 A. Young, Voyages, éd. Sée, I, p. 427-432.
The Gentleman's Guide, 1770, p. 44.
Le voyage de L. Alex de La Rochefoucauld (BN mss. fr. 14662) n'a été publié que pour la
dernière partie le voyage aux Glacières. Noble libéral comme son cousin Liancourt, il joua
un rôle important au début de la Révolution.
24 Bergert, Journal, p. 68. Journal publié par Tournezy. Onésyme Bergeret de Grancourt, qui
avait épousé la sœur de Marmontel, était un richissime financier.
25 Marquise de La Tour du Pin, Journal, p. 19.
26 Cf. d'Avenel, Évolution des moyens de transport, p. 56.
27 Bibliothèque nationale, mss. Fds français, nouvelles acquisitions 9245 fol. 20. Mémoire
Rondeau. Jamais publié. Non cité, m'a-t-il semblé.
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28 Mead, The Grand Tour, p. 144; p. 145, il oppose la sécurité des routes françaises aux mésa-
ventures italiennes.
29 S. Olivier, Journal..., 1696, p. 3 sq. Olivier note qu'il a dû acheter en route deux couteaux,
une paire de gants, une canne... et explique même pourquoi !
30 Journal de M Cradock, p. 106.
31 Cf. Casati, « Un carnet de Shaftesbury », article in Revue de littérature comparée, XVI, p. 530 sq.
32 Smolett, Travels, éd. Henley, p. 141, et J.E. Smith, Tour on the Continent, I. 147. À Lyon,
Smith ayant donné un petit pourboire au préposé, ses malles ne furent pas ouvertes.
33 Cf. Journal de M Cradock, 1784, p. 107. Les travaux de V. Chomel et J. Ebersolt ont montré
que la plupart des anciens péages avaient été supprimés au XVIII siècle.
34 E. Casati a retrouvé et exploité les Shafterbury's Paper. Article in Revue de littérature comparée,
XVI, p. 530-537.
35 Casati, article cité, p. 536, reproduit les deux sauf-conduits.
36 Young, Voyage en France, éd. Ladage, I, p. 298.
37 La Relation de ce voyage est à la Bibliothèque nationale, mss. français 24975.
38 Cf. G. Livet, art. cité in Colloque p. 91. Pour l'histoire de l'hôtellerie, un dépouillement
minutieux des arch. comm. est nécessaire ; avant la fin du XVIII en effet, les Guides et
Almanachs ne contiennent pas de listes complètes d'auberges, traiteurs, cafés (cf. le Guide
marseillais de 1797).
39 A. Young, Voyage en France, éd. Sée, I, p. 112. Le grand chemin de Londres à Rome traverse
évidemment le Sud-Est.
40 Cf. Observations générales sur la manière de voyager, en préface des guides Reichard.
41 « Pradelles, auberge tenue par les trois sœurs Pichot, une des plus mauvaise de France.
Étroitesse, misère, saleté et ténèbres ». Young, Voyage..., éd. Sée, I, 393.
« Mayres, misérable auberge, mais l'écurie est large ». Cf. Young, Voyage..., éd. Sée, I, 394.
« Le Cheval blanc d'Aubenas, auberge qui serait le purgatoire d'un de mes pourceaux ».
Young, Voyage, éd. Sée, I, 399.
« La poste aux chevaux de Cuges, un misérable bouge ». Young, Voyage..., éd. Sée, I, 424.
42 Moszinski, Voyage en Provence, p. 54.
43 Sterne gagnait Toulouse par Lyon et Nîmes; ce premier voyage en France (1762-64) est
raconté dans le 7 vol. de Tristam Shandy.
44 Carr, The Stranger in France, p. 263.
Young, Voyage en France, éd. Lesage I, p. 45.
Smolett, Letters, éd. Pilatte, I. XII, p. 19.
45 Guibert, Voyages dans diverses parties de la France et en Suisse.
46 Young, Voyage en France, passim. Éloge notamment des tables d'auberges de Nîmes. L'Isle,
Hyères, Montélimar, Lyon... En français dans le texte de Young.
47 Young, Voyage en France, éd. Sée, I, 133.
48 Smolett, Travels, éd. Henley, p. 87.
49 Ainsi Smolett, Sulzer, Young ou Moszinski, Voyage en Provence, p. 12.
50 cf. A. Young, Voyage, éd. Sée, I, p. 417. Young était, en 1789, à la Tour d'Aigues (Luberon),
quand il fournit ces précisions.
51 L'historien économique, qui prend comme point de comparaison le prix de la journée de tra-
vail, ne peut que rejeter les réflexions des essayistes de la profession hôtelière (cf. Andrieu,
Histoire du restaurant en France) qui aiment à regretter le « bas prix » des repas dans les
auberges d'antan. Dans la France de l'Ancien Régime, il n'y avait pas, il ne pouvait pas y avoir
d'auberges populaires, l'équivalent mutatis mutandis des restaurants de « routiers » aujourd'hui.
52 M. Dillon, marquise de la Tour du Pin, Journal, p. 20. Journal de M Cradock, p. 103.
53 Tableau récapitulatif des citations favorables :
Dutens Reichard Young
Nîmes Louvre Louvre Louvre
Aix Saint-Jacques Saint-Jacques Saint-Jacques
Marseille Croix de Malte 13 Cantons 13 Cantons
Nice La Poste La Poste Quatre-Nations
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54 Vanté par A. Young pour sa bonne fréquentation l'hiver. Voyage en France, éd. Sée, I, 426.
55 Selon Mathieu, Marseille statistique et historique, la confrérie de Sainte-Marthe comptait, à
Marseille, en 1770, 127 aubergistes, traiteurs et liquoristes. Voir ma communication à
l'Institut historique de Provence sur l'Industrie hôtelière de Marseille en 1874.
56 Le Guide marseillais en 1797, p. 102, donne une liste de 27 « hôtels », de 10 aubergistes, de
30 traiteurs et restaurateurs.
57 Archives communales de Lyon, série CC.
Selon Bonnerot, Vie des routes au XVI p. 68, Lyon comptait, au XVI plus de 200 hôteliers,
cabaretiers et pâtissiers (ces dernières vendant des plats de viande).
D. Possot fut « bien traité au Chapeau rouge » (cf. Possot, éd. Scheffer, p. 32).
Coryat's Crudities, p. 211. L'auberge des Trois Rois est à Lyon, selon lui, « la plus belle et la
mieux fréquentée du lieu ».
Érasme, Collegues, trad. Gueudeville. t. 3, p. 298.
58 Mrs Piozzi ; Observations..., I, 28.
59 Cf. Journal de M Cradock, p. 97 : L'hôtel du Parc est un « vieil hôtel mais les appartements
sont suffisants, la nourriture bonne et le vin excellent ».
La Rochefoucauld est descendu, en 1782, à l'hôtel de Provence (I, p. 161).
Nugent, Dutens, Reichard citent, chacun, plusieurs hôtels de Lyon pour leur grande qua-
lité.
60 Karamzine, Journal d'un voyageur réussi..., p. 35, écrit: « L'hôtel de Milan, tout le monde
descend là. »
61 D Rigby, Letters from France, trad. Caillat, p. 159.
62 Pétition de 1785. Fds sarde. Arêt-Départ. Repas maritimes.
63 Smolett, Lettres de Nice sur Nice, éd. Pilatte, 1. XXXVIII.
Sulzer, Voyage de Berlin à Nice, éd. Amoretti, p. 245.
64 Sulzer, Voyage de Berlin à Nice, op. cit.
De Saussure, Voyage dans les Alpes, III, 190.
Reichard, Guide des voyageurs en Europe, 1793, t. I. 361.
65 Reichard, Guide des voyageurs en Europe, 1793, I, p. 36, p. 344-363, 544.
66 Témoignages de :
Nugent, The Grand Tour, I, p. 236, IV, p 49.
Denis, le Conducteurfrançais, 1780, t. VII, p. 498.
Ed. Wright, Some Observations. I, 13.
John Carr, The Stranger in France, 1803, p. 43.
Thierry, Almanach des voyageurs, 1785, p. 109.
67 D'Avenel, l'Évolution des moyens de transport, p. 98, essaie d'établir le compte d'une diligence ;
il en ressort que le bénéfice vient d'un bon remplissage : bagages et voyageurs. Ceux de
l'impériale payaient la moitié du tarif de ceux de l'intérieur. Une diligence vraiment pleine
(18 voyageurs + leurs bagages + petits colis + conducteur) dépassait la charge utile de
1 200 kg... et pouvait verser parce qu'elle avait trop de poids en hauteur.
68 Smolett, à Nice, utilisait les traiteurs. Nugent, The Grand Tour, IV, 34-35, donnait ce conseil :
« Pour huit livres, vous pourrez avoir un bon dîner pour quatre personnes et les serviteurs. »
69 Consultés dans les bibliothèques municipales de Lyon, Marseille qui en ont conservé. Le
plus complet est l'Annuaire marseillais, en 1797, énumération de 27 hôteliers dont 13 étaient
de traiteurs et de 30 traiteurs-restaurateurs.
70 J. Cassou, « Du voyage au touriste », p. 26, Communications n° 10, 1967.
Alfred de Vigny, « La maison du berger », Revue des deux Mondes, 15 juillet 1944.
G. de Nerval, De Paris à Cythère, 1848, passim.
71 Observation malicieuse de M. Agulhon dans G. Duby..., Histoire de la France rurale, t. III,
p. 308. Allusion aux ouvrages du Vicomte d'Avenal, l'Évolution des moyens de transport, 1917
et du vicomte d'Almeras, Au bon vieux temps des diligences, 1931.
72 Alhoy, Physiologie du voyageur, 1847, p. 22 sq.
Chaix, Conseils aux voyageurs, 1854, p. 35.
73 Cf. Early Victorian England, 1830-1865, vol. II, chapitre de Mona Wilson, p. 298-299.
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74 Cf. J. Nicod, les Ponts de Provence, communication à l'Institut historique de Provence, 25-X-
1962.
Voir aussi M. Delacroix, Essai sur la statistique... de la Drôme, 1817, p. 254 sq. Dino,
Chroniques, VI, p. 137. La duchesse arrive le 20 décembre 1841 à midi à Antibes ; pas de che-
vaux ; elle ne peut traverser que le lendemain.
75 Cf. J. Blache, Chartreuse et Vercors, thèse, II, p. 134.
A. Allix, l'Oisans, thèse, p. 617-627.
76 Inventeur et prophétique sont employés ici dans leur sens étymologique. Les propos de
H.-B. de Saussure sont rapportés par P. Guichonnet in Historique de la percée du Mont-Blanc,
les Précurseurs 1814-1945, impr. Valdôtaine, 1962, p. 10.
12 Nu ma Broc, les Montagnes vues par les géographes et les naturalistes de langue française au XVIII,
1969.
13 La première édition abrégée parut en 1834 sous le titre Voyage dans les Alpes, partie pitto-
resque des ouvrages de H.-B. de Saussure, Cherbuliez. Au XX siècle, nombreux morceaux
choisis : C.-H. Vallot, Saussure aux Alpes, 1938. R. Canac a présenté les Premières Ascensions au
Mont-Blanc, la Découverte, 1981.
14 M.-Th. Bourrit, Nouvelle Description des glacières, p. 159-166.
Saussure, Voyage dans les Alpes, II, p. 1105.
Témoignage du D Paccard, cité par Ph. Joutard, op. cit., p. 159.
15 Nicolas Giudici, la Philosophie du Mont-Blanc, Grasset, 2000. Voir p. 281 sq. Philosopher sur le
Mont-Blanc ou la Révolution saussurienne.
16 Les bons livres anciens sont :
Ch. Durier, le Mont Blanc, 1 éd. 1877; nombreuses rééditions. Durier était président du
Club alpin français.
C.E. Mathews, The Annals of Mont Blanc, 1898. Mathews était président de l'Alpine club.
D.W. Freshfield, H.-B. de Saussure, 1924.
Un livre récent rarissime est fondamental, The First Ascent of Mont Blanc, 1957 (centenaire de
la naissance de l'Alpine club) par T.G. Brown et G.R. de Beer.
Plus accessibles, les ouvrages de P. Payot, surtout Au royaume du Mont-Blanc, 1850;
E. Guidetti, l'Homme et le Mont Blanc, 1957 et surtout Ph. Joutard, l'Invention du Mont-Blanc,
collection Archives.
17 Ph. Joutard, l'Invention du Mont-Blanc, chapitre Balmat contre Paccard.
18 La chronologie des tentatives jusqu'à la première de 1786 et de nombreux documents sont
publiés en annexe du livre de Brown and de Beer, The First Ascent of Mont Blanc.
19 Ces planches de la collection P. Payot reproduites dans son livre Au royaume du Mont-Blanc
représentent Saussure descendant du Mont-Blanc (1790). De la première, il ne reste que
très peu d'exemplaires.
20 De Saussure, Voyage dans les Alpes, I, p. 436 sq.
21 Cf. Brown et De Beer, op. cit., p. 352 et p. 383. De Saussure, Voyage dans les Alpes, IV, p. 137.
22 Voyage dans les Alpes, IV, p. 139.
23 Paccard, Lettre au Journal de Lausanne, citée par E. Guidetti, l'Homme et le Mont Blanc, p. 133.
24 Gersdorf et Meyer, Prussiens, et le Russe Lanskoy. Cf. Th. Robache, op. cit., p. 42. Les
textes se trouvent dans l'ouvrage essentiel de Brown et de Beer.
25 Ce manuscrit a existé ; il semble bien avoir été lu par de Saussure, peut-être vu par Ch.
Durier, le Mont Blanc, p. 112.
Cf. H. Ferrand, Bibliographie de la première ascension du Mont-Blanc, et article de
H. Montagnier, in Note sur la relation de Paccard perdue.
26 H. Ferrand, Paccard contre Balmat, la Montagne, septembre 1912.
Ch. Mathews, The Annals of Mont Blanc, 1898.
Ch. Durier, le Mont Blanc, 7e édition, 1923, annotée par les frères Vallot.
27 Le certificat du 18-X-1786 est reproduit entièrement en note, p. 115, dans Ch. Durier, le
Mont Blanc, 7e éd., p. 115.
28 Voir A. Dumas, « Impressions de voyages », Revue des deux Mondes, I, p. 628.
G. Balmat, Lettre au docteur Le Pileur, 1839.
29 Surnom donné avec gratification par le roi de Sardaigne, sollicité par M. Th. Bourrit. Cf. Ch.
Durier, op. cit., p. 117.
30 Plusieurs lettres citées par Brown et de Beer, op. cit., p. 170 sq. montrent la distance entre le
savant et « le jeune homme » dont les « objections sont alibiforaines » (sans queue ni tête).
31 Lalande, « Voyage au Mont-Blanc », Magazine encyclopédique, 1796, IV, p. 443.
Les cérémonies du deuxième centenaire en 1986 à Chamonix furent le premier hommage
officiel à Paccard.
32 Cf. de Saussure, Voyage dans les Alpes, IV, 141 et mss. Saussure à la bibliothèque publique et
universitaire de Genève, vol. XLVIIII, doc. 9. Voir Mathews, The Annals of Mont Blanc,
p. 321 sq.
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33 On trouve tous les guides recommandés aussi par Bourrit, Reichard et les autres. Ces guides
sont les ancêtres des dynasties chamoniardes.
34 Cf. Ch. Durier, le Mont Blanc, chap. VII, éd. 1923, notes Vallot.
A. Dumas, « Impressions de voyage », Revue des deux Mondes, I, 2e série, p. 636-648, raconte
l'ascension.
35 A. Dumas père, « Impressions de voyage », Revue des deux Mondes, 1833, IV,
p. 342.
36 H. d'Angeville, Mon excursion au Mont-Blanc, Arthaud, 1987, chap. 25, p. 172 sq.
37 Jacques Delille, l'Homme des champs, chap. III.
Chenedolle, le Génie de l'homme, chant. II.
Poème de J. Fontanes sur l'Arveiron. Cité par Bertolotti, Viaggio in Savoia, I, p. 243.
38 Cf. G. Faure, éditeur de Chateaubriand, Voyageau Mont-Blanc, p. 22 et C.E. Engel, op. cit., p. 190.
18 Y. Lequin et alii, la Mosaïque France. Histoire des étrangers et de l'immigration en France. Ils ne
traitent pas des touristes ni des riches étrangers résidents à Paris ou Nice.
19 Old Nick (alias Émile Forgues), le Commerce, 8 juillet 1838.
Francis Wey in la Presse, 10 juillet 1838.
N° du 27 juillet 1838 de la Gazette de France.
20 Frédéric Dolle, Souvenirs de voyage. Suisse Savoie France, 1841, p. 7.
Sosthène Hervieu, Souvenirs d'un touriste, 1841, p. 8-9.
Rodolphe Topffer, Voyages en zig-zag, 1844, éd. Dubouchet, p. 8.
Nouveaux Voyages en zig-zag, I, p. 154.
21 Cf. Th. Gouin, Stendhal aller-retour ou les Romans d'un voyageur, Presses universitaires de
Lyon, 1988.
22 Jean Cassou, in Communications, n° 10, 1967.
23 Ma thèse consacre un gros fascicule - chap. II de la I V partie à Sud-Est et Voyage romantique.
Les propositions les plus générales sont reprises dans l'Invention du tourisme (Gallimard-
Découvertes) et l'Art d'être touriste (Fayard).
24 B. Lerivray, Guides bleus, Guides verts et Lunettes roses, Cerf, 1975.
25 J'ai dépouillé les procès-verbaux des conseils généraux du Gard, des Bouches-du-Rhône et
du Vaucluse dans les années 1835-40.
26 Notes d'un voyage en Corse, p. 647 sq. Mérimée décrit les stazzone et les stantare et publie en
annexe une dizaine de chansons funéraires. Il ne lui reste qu'à sortir Colomba en 1840.
27 L. d'Abadie, Trente jours de voyage, 1861, p. 11. D'Abadie fait une transposition française du
Voyagepédagogique de R. Topffer.
28 Cf. les almanachs, les ouvrages Drôme ou Var pittoresque, le Cicerone de Grenoble (1830) et
Michal-Ladichere, Uriage et ses environs, 1839.
29 Cité par la plupart des guides, ce lieu est si romantique qu'au milieu du XX siècle, le
cinéma y plaça le château des Visiteurs du soir.
30 P. Léon, « Vie et mort d'un grand marché international. La foire de Beaucaire (XVIII
XIX », Revue de géographie de Lyon, 1963, n° 4, p. 309 sq.
31 Juliette Lamber, Voyage autour du Grand Pin, 1863, p. 93 sq. Elle était une des grandes oppo-
santes à l'Empire.
32 J. Mery, Les Aygalades et Fontainieu... Marseille et les Marseillais.
H. Bertin, Marseille inconnue... Les petits coins de Marseille.
33 Formules de J. Gritti, « Les contenus culturels du Guide bleu », Communications, n° 10,
p. 60.
34 H.M. Enzensberger, Culture ou Mise en condition, trad. de l'allemand, Paris, Julliard, 1965.
Roland Barthes, Mythologies, Seuil, 1957.
Communications, 1967, n° 10. Voir Jules Gritti, « Les contenus culturels du Guide bleu » et
Olivier Burgelin, « Le tourisme jugé ».
Marc Boyer, le Tourisme, Seuil, 1972. L'éditeur a écourté la 3e partie « Tourisme et culture ».
Bernard Lerivray, Guides bleus, Guides verts et Lunettes roses, Paris, 1975.
7 Rapports du commissaire spécial de Catelin, à trois dates différentes de juillet et août 1868.
Cf. archives départementales de Haute-Savoie. M. Ev. N.2.
8 Anecdote racontée pas Sosthène Hervieu qui se trouvait à Chamonix en même temps
qu'Alexandre Dumas. Cf. Souvenirs d'un touriste, 1841, p. 12.
9 Voir Mémorial de la Savoie, 1860 et sq, liasse Chamonix Z aux archives départementales de
Haute-Savoie..., le temple de la Nature. Cf. les travaux de l'abbé Gex, en particulier la
Haute-Savoie il y a cent ans, 1924, p. 116-120 et p. 165.
P. Guichonnet, le Faucigny en 1848, p. 78.
R. Avezou, le Tourisme dans la vallée de Chamonix..., p. 27.
10 Rapports de 1867. Commissaire de Catelin à sous-préfet de Bonneville ; archives départe-
mentales de Haute-Savoie, Chamonix Z.
11 En comptant les clients, deux ou trois par expédition, leurs guides et leurs porteurs. Cet
article du Nouvelliste vaudois, 10 octobre 1843, est cité par P. Guichonnet, le Faucigny en 1848,
p. 79.
12 C.E. Engel, Ces monts sublimes, p. 52 sq.
Raymann, Évolution de l'alpinisme dans les Alpes françaises, thèse s.d. (1913),
578 p.
Alpiniste apparaît dans Littré, 1877, mais pas alpinisme que retient seulement le deuxième
supplément de Larousse, 1882.
C.E. Engel, la Littérature alpestre..., p. 189.
13 Un chapitre de Mon excursion au Mont-Blanc est consacrée aux préparatifs. H. d'Angeville
énumère tout ce qu'elle emporte, même un miroir qu'elle recommande. Smith, en 1851,
emmenait une centaine de bouteilles de Bordeaux, Bourgogne, Cognac... Le pigeon voya-
geur était classique ; les ossements de pigeon servirent à identifier le corps d'un guide dis-
paru en 1820.
14 Cf. archives départementales de Haute-Savoie, série M Événements N2. Rapport au sous-
préfet de Bonneville.
15 W.A.B. Coolidge, « L'Oisans il y a vingt ans », art. in Ann. STD (société des Touristes dau-
phinois, 1892, p. 175.
16 Né en 1840, mort à Chamonix en 1911, Whymper publia, en 1971, Scrumbles amongst the Alps,
et écrivit beaucoup dans les revues alpines. Il appartenait à la gentry par un ancêtre hollan-
dais ; le père Whymper, chargé d'enfants, n'était pas riche ; le jeune Whymper travailla dans
l'atelier de gravure paternel. Il est un gate-keeper marginal type ; il l'était aussi par son carac-
tère exécrable (cinquante ans de brouille avec Coolidge) et par ses talents exceptionnels de
marcheur.
17 En 1856, un pasteur anglican acheta un terrain à Mathieu Désailloud et, par souscription
auprès des touristes anglais, trouva l'argent nécessaire à la construction d'une chapelle dont
le style ressemble tout à fait à celui des églises anglicanes construites à la même époque à
Cannes ou à Hyères. Dans le cimetière voisin, furent enterrés des alpinistes morts en course
(comme Arkwright disparu en 1866). Ceux qui moururent dans un lit, comme Whymper,
reposent au village.
18 L. Vignet, le Fond du sac d'un vieux touriste, t. I. Citations extraites de Murray, Handbook,
Suisse, 1843 , de Martin, la Suisse pittoresque, p. 250.
19 Renseignements que m'ont fournis Jacques et Paul Payot. Un des fils de François Payot
devint le fameux recteur d'Aix, Jules Payot.
20 Cf. le guide Gallimard, Route des Grandes Alpes, auquel j'ai collaboré.
4 Cf. J. Huizinga, Homo ludens, a Study of the Play-element in Culture, Londres, Paul Kegan,
1944.
5 Renvoi évident aux œuvres de R. Caillois, l'Homme et le Sacré ; de Jean Duvignaud, Fêtes et
Civilisations ; de J. Huinzinga, Homo ludens ; de Daniel Mandon ou de Marc Laplante ; au
colloque du CNRS, Villes et Campagnes, dirigé par G. Friedmann, 1951.
À D. Riesman, la Foule solitaire (The Lonely Crowd).
À J. Dumazedier, notamment Vers une civilisation des loisirs, Seuil, Points, p. 45.
6 Cf Jules Gritti, « Les contenus culturels du Guide bleu... », Communications, n° 10, p. 51-64.
7 Dean Mac Cannell, The Tourist. A New Theory of the Leisure Class, New York, Shoken Book,
1976.
« N'importe où hors du monde », poème en prose in le Spleen de Paris, Paris, Garnier, p. 213.
8 B. Lerivray, Guides bleus, Guides verts, Lunettes roses. Le choix des guides est bon ; plus contes-
table la limitation à la Normandie et la Lorraine.
9 J. Michelet, Tableau de la France, les Belles Lettres, 1949, p. 94.
10 J'ai théorisé ma conception devant le Congrès mondial de la sociologie d'Uppsala en 1978 dans
une communication intitulée « Évolution sociologique du tourisme : continuité du touriste rare
au tourisme de masse et rupture contemporaine » et publiée in Loisir et Société, presses de
l'Université du Québec, 1980, vol. 3, n° 1, M 48-82. J'avançais alors que la rupture - l'interven-
tion volontaire de l'État et des capitalistes - se produisit à partir de 1930, surtout après 1960.
12 L'acculturation des sociétés indigènes et touristiques est un thème d'études cher aux socio-
logues et surtout anthropologues contemporains qui ont privilégié les îles : Ibiza, Bali... Voir
aussi l'approche de K. Preclawski.
13 Formule habituelle des rapports du XIX siècle.
14 Mes publications comportent souvent des mises au point et des dénonciations de proposi-
tions erronées. Voir ma participation à l'ouvrage collectif II turismo in una società che cambia et
le premier chapitre du QSJ, la Communication touristique intitulé « lieux communs et vérité
scientifiques ».
15 Allusion à l'ouvrage collectif, dirigé par Alain Corbin, l'Avènement des loisirs 1850-1960, et par
Aubier en 1995. À cette date, ma thèse était pratiquement rédigée. J'ai trouvé dans plusieurs
fortes collaborations (Roy Turner, André Rauch) confirmation de mes conclusions. J'ai
contesté le syncrétisme artificiel de l'ouvrage qui mêle oisiveté aristocratique, loisirs et
conquête des temps libres. 1850 n'est pas un début et 1960 n'est pas un achèvement.
16 La société qui change, la société complexe, ces thèmes inspirés par Edgar Morin ont suscité la
réflexion des sociologues de l'université de Bologne. Le tourisme dans une telle société fut
l'objet d'études convergentes regroupées en plusieurs ouvrages par P. Guidicini et
A. Savelli. J'eus le plaisir d'y prendre part.
17 Voir Marc Boyer, Typologie et Changement dans le tourisme, collection du Centre des hautes
études touristiques de l'université d'Aix C n° 114, 1987. Deux graphes tentent de représen-
ter les changements quantitatif et qualitatif du tourisme. Ils sont reproduits dans M. B., le
Tourisme de l'an 2000, 1999, PUL, p. 240-2417