Guide 1 Ssap PQ 20 VF
Guide 1 Ssap PQ 20 VF
République Du Sénégal
Un Peuple – Un But – Une Foi
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-
STRATEGIE DE SCOLARISATION ACCELEREE PAR LA PASSERELLE
SOMMAIRE
SOMMAIRE 4
PRÉFACE 4
AVANT- PROPOS 4
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATIONS 10
I. LECTURE 43
CRITERES D’EVALUATION 43
II. PRODUCTION D’ECRITS 60
DOMAINE: MATHÉMATIQUES 4
I. ACTIVITÉS NUMÉRIQUES 79
II. ACTIVITES GEOMETRIQUES 99
III. ACTIVITES DE MESURE 107
IV. ACTIVITES DE RESOLUTION DE PROBLEMES 117
DOMAINE ÉDUCATION À LA SCIENCE ET À LA VIE SOCIALE(ESVS) 4
SOUS DOMAINE 1 : DÉCOUVERTE DU MONDE 4
I. HISTOIRE 129
III. GEOGRAPHIE 139
IV. INITIATION SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE 147
SOUS DOMAINE 2 : EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE Erreur ! Signet
non défini.
I. VIVRE DANS SON MILIEU 161
II. VIVRE ENSEMBLE 169
III. EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE 184
SOUS DOMAINE EDUCATION ARTISTIQUE Erreur ! Signet non défini.
I. ARTS PLASTIQUES 193
II. EDUCATION MUSICALE 204
III. ARTS SCENIQUES 214
PRÉFACE
L’exclusion d’enfants du système scolaire formel est devenue aujourd’hui un véritable fléau au
niveau mondial. Que ce soit le non-enrôlement ou la sortie précoce, ce phénomène prégnant en
Afrique subsaharienne reste lié à de multiples facteurs, endogènes comme exogènes, au nombre
desquels la pertinence et l’adéquation de l’offre d’éducation ne sont pas à négliger. Malgré les
efforts consentis faisant passer les chiffres de 41 millions (dont 22,3 millions de filles) en 2000, à
29 millions (dont 16,6 millions de filles) en 2012, le nombre d’enfants qui ont l’âge d’aller à
l’école élémentaire dans cette partie du monde et qui ne sont pas enrôlés reste encore très élevé.
Pour l’élémentaire comme pour le moyen, les filles sont les plus concernées par la non-
scolarisation. (Source : étude ORLECOL 2015).
Au Sénégal, le recensement général de la population en 2013 révèle que plus de 1 500 000
enfants sont en dehors de l’école. Ces enfants Hors École (HE) représentent environ 47% de
l’ensemble des enfants d’âge scolaire. Sur 10 enfants H.E, près de 8 n’ont jamais été scolarisés
alors que 2 sur 10 sont déscolarisés.
Face à ces nombreux défis de l’éducation au Sénégal, la prise en charge des enfants non
scolarisés et déscolarisés, dont le nombre si important ne cesse de croître, figure parmi les
priorités. C’est ainsi que les différentes lettres de politique sectorielle lui accordent un intérêt
particulier en mettant l’accent sur la diversification de l’offre et en instituant l’obligation scolaire
de 10 ans.
C’est dans cette perspective de réduction du nombre d’enfants hors école que s’est inscrit depuis
2016, le partenariat entre le Ministère de l’Éducation nationale (MEN) et l’UNICEF, autour de «
l’Expérience pilote d’insertion/réinsertion à l’élémentaire d’enfants hors école dans les régions
de Kédougou et Tambacounda ». La phase pilote ayant atteint des résultats probants, l’Etat et les
partenaires ont décidé d’étendre l’expérience dans d’autres régions.
C’est ainsi que, pour la période 2018-2019, l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la
Formation (IFEF) a appuyé l’extension de l’expérience à la région de Matam au moment où, en
plus des régions de Kédougou et Tambacounda, l’UNICEF a étendu ses activités à Kaffrine, à
Kolda, à Matam, à Pikine-Guédiawaye et à Sédhiou.
L’USAID passerelle a aussi ouvert des classes depuis 2018 dans les académies de Kédougou,
Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
C’est dans cette même dynamique que le PAQEEB-FA va œuvrer en prévoyant de prendre en
charge 8000 enfants déscolarisés et non scolarisés âgés de 8 à 14 ans pour l’année scolaire
2020/2021 dans les régions de Diourbel, Kaffrine, Louga, Matam et Tambacounda.
Ainsi, par une stratégie d’enrôlement puis d’insertion ou réinsertion dans des écoles de
transfert, ces enfants hors école ont l’opportunité d’accéder à une éducation de base de qualité
conformément aux orientations du PAQUET-EF.
Mon département, en relation avec les directions du MEN concernées, s’attèle à accompagner le
processus pour l’aboutissement de l’initiative, un modèle alternatif, intégré dans le système
formel.
Le présent livret- guide a été conçu, dans ce sens, pour présenter le programme à enseigner et
indiquer aux facilitateurs des modalités pratiques pour sa mise en œuvre.
J’invite les facilitateurs, les facilitatrices et tous les partenaires utilisateurs, à une exploitation
judicieuse du guide pédagogique pour garantir aux enfants bénéficiaires les compétences
requises à leur insertion ou réinsertion réussie dans les classes du système formel.
DALN, NOVEMBRE 2020 Page | 5
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
AVANT- PROPOS
Le présent guide pédagogique a été alimenté à partir des guides pédagogiques du CEB,
des guides des ECB, des guides du CDM et des référentiels des Daara PAQEEB.
Les programmes de la première étape du CEB ont été condensés pour être déroulés sur une
période de 9 mois. Il s’agit du programme d’insertion/réinsertion au CE1 ou au CP ; la langue
nationale sera objet et médium des enseignements -apprentissages durant les deux premiers
mois au cours desquels, le français ne sera abordé qu’à l’oral. Une telle option trouve ses
fondements dans les conclusions des experts qui estiment que le meilleur véhicule de
l’enseignement reste la langue « maternelle » de l’enfant. Au cours des sept autres mois, le
français restera l’unique langue d’enseignement même si des stratégies de transfert des acquis de
la L1 vers la L2 seront mises à profit dans le cadre d’un bilinguisme bien compris. Au terme des
deux premiers mois, l’enfant aura, en fait, déjà appris à lire et à écrire. La tâche des
facilitateurs /facilitatrices consistera à aider les apprenants à réinvestir les compétences acquises
en langue nationale dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture en L2.
Dans les deux cas, des choix ont été opérés pour retenir les objectifs et contenus essentiels
permettant de développer les compétences de base prescrites par le CEB.
La présente version du guide est une adaptation des guides conçus dans la phase pilote et
enrichis par l’intervention de l’IFEF à Matam. Des acteurs du niveau déconcentré ont participé à
sa réalisation.
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATIONS
L’école a pour mission de faire acquérir des savoirs, savoir-être et savoir-faire utiles et
transférables dans la vie de tous les jours. Dans cette quête, le Sénégal a connu deux portes
d’entrée pour la planification des programmes : l’entrée par les contenus et l’entrée par les
objectifs. Si par l’intermédiaire de ces portes d’entrée il a été possible de planifier l’acquisition
des savoirs, savoir-être et savoir-faire utiles, il n’en a pas été de même en ce qui concerne la
planification d’une stratégie pédagogique efficace permettant leur transférabilité dans la vie
courante. Dans les divers pays qui ont fait appel à l’une ou l’autre de ces portes d’entrée, un
même constat a été relevé : une partie trop importante des apprenants ne parvenait pas à opérer le
transfert des connaissances et des capacités acquises à l’école.
Au Sénégal, le transfert des acquis est demeuré le volet le plus faible de la mission de l’école au
cours des dernières années. Compte tenu des limites attribuées aux deux portes d’entrée utilisées
jusqu’à maintenant, les recherches les plus récentes visant à pallier le problème du transfert des
acquis dans le domaine de la planification de l’éducation ont conduit les gestionnaires des
systèmes éducatifs à retenir une stratégie qui, eu égard à son caractère complet et plus englobant,
apparaît la plus porteuse d’efficacité et d’efficience : l’approche curriculaire axée sur une entrée
par les compétences. En effet, un curriculum est un ensemble planifié organisé et structuré de
finalités, d’objectifs, de contenus, de méthodes pédagogiques, de manuels, de stratégies de
formation des enseignant(e)s et de modalités d’évaluation et de certification. L’entrée par les
compétences valorise la pédagogie de l’intégration, laquelle permet à l’apprenant (e) de
mobiliser ses acquis, de manière pertinente et coordonnée, pour résoudre une situation complexe
à l’image de ce qui se fait dans la vie courante.
Mieux connue sous l’appellation « Approche Par les Compétences » (APC), c’est cette entrée qui
est à la base même de la refondation des nouveaux programmes au Sénégal. Elle se situe dans le
prolongement de l’approche par les objectifs en ce qui a trait à la rigueur et à la précision.
L’apprenant (e) peut plus facilement alors intégrer son bagage de savoirs, savoir-être et savoir-
faire qu’il/elle maîtrise déjà. Il/elle peut enfin les mobiliser, lorsque les circonstances le
demandent, pour résoudre les situations problèmes auxquelles il/elle est confronté(e). En ce sens,
l’APC constitue une véritable révolution pédagogique. Elle s’étend aujourd’hui dans beaucoup
de pays qui ont opté pour une réforme de leur système éducatif. Elle s’inscrit dans l’un des
courants de pensée les plus modernes qui soient présentement dans le domaine des sciences de
l’éducation.
L’approche par les compétences (APC) se base sur deux théories. Une première qualifiée de
« constructiviste » tient pour acquis qu’il n’y a de connaissances que celles construites par
l’expérience. Une seconde dite « socioconstructiviste » qui affirme que les connaissances sont
fortement corrélées avec l’environnement social de la personne qui apprend. Le caractère
systémique de l’APC prend ainsi en charge les cibles de l’action éducative ainsi que tout
l’environnement scolaire.
Ce guide pédagogique se veut un outil de formation adapté à l’approche par les compétences. Il
vous facilitera la compréhension et rendra économique l’intégration des principes fondamentaux
de l’approche par les compétences, dans une perspective réaliste prenant en compte les
contraintes quotidiennes auxquelles vous êtes confronté(e)s dans vos classes. En utilisant ce
guide, vous deviendrez l’agent de votre propre formation en étant confronté(e)s à des activités de
résolution de problèmes semblables à celles que vous aurez à créer en classe pour vos
apprenant(e)s. Suivant le langage propre à l’approche par les compétences, vous pourrez ainsi
acquérir notamment les compétences suivantes :
intégrer l’approche par les compétences dans votre pratique pédagogique quotidienne en
classe ;
intégrer les principes de l’approche par les compétences dans l’adaptation ou l’élaboration
d’une planification annuelle ou trimestrielle pertinente au modèle intégratif des contenus-
matières, des objectifs et des compétences ;
intégrer et mobiliser des ressources pour construire des situations significatives d’intégration
pour les apprenant(e)s de vos classes ;
intégrer les divers types de notations permettant d’évaluer le degré de maîtrise des
compétences des apprenant(e)s ;
intégrer et mobiliser des ressources pour remédier aux difficultés d’apprentissages des
apprenant(e)s dans les classes ;
le lire entièrement pour vous en imprégner et repérer les éléments dont vous aurez besoin dans
votre travail quotidien ;
vous approprier les démarches préconisées, en vous aidant des illustrations contenues dans les
indications pédagogiques et didactiques ;
bien lire les situations significatives proposées à la fin de chaque palier, afin de préparer leur
mise en œuvre, voire leur amélioration ;
l’utiliser comme livre de chevet chaque fois que vous rencontrez une quelconque difficulté
dans vos préparations, votre pratique de classe et vos débats pédagogiques.
Il s’agit d’un savoir- agir fondé sur la mobilisation et l’utilisation efficace d’un ensemble de
ressources.
une compétence est évaluable à travers des situations problèmes particulières, différentes de
celles exploitées en classe par l’enseignant(e) en cours d’apprentissage mais de même nature
ou appartenant à la même famille de situations problèmes ;
une compétence est une réalité complexe, son installation requiert de la part de l’apprenant
(e) une maîtrise progressive et graduée en difficulté.
La pédagogie de l’intégration est l’élément moteur de l’approche par les compétences. Elle
définit en quelque sorte l’environnement pédagogique dans lequel les apprenant(e)s pourront le
mieux :
rendre leurs apprentissages plus efficaces, en garantissant une meilleure fixation de leurs
acquis et en maximisant leur réinvestissement pratique ;
fonder leurs apprentissages ultérieurs par la mise en relation progressive de leurs acquis.
La pédagogie de l’intégration repose sur la mise en place d’un processus d’apprentissage qui ne
se résume pas à une simple accumulation de savoirs, savoir-être et savoir-faire. La pédagogie de
l’intégration met l’accent également sur la mobilisation de l’ensemble de ces savoirs dans un
contexte donné pour résoudre des situations-problèmes qui ont du sens pour l’apprenant(e). On
peut en effet acquérir des notions de grammaire, d’orthographe et de conjugaison, sans pouvoir
les mobiliser pour écrire un texte dans le cadre d’une situation significative de communication.
On peut également être capable d’effectuer des opérations d’addition, de soustraction, de
multiplication ou de division, sans pour autant être en mesure de décider par soi-même, laquelle
ou lesquelles parmi ces opérations doivent être utilisées dans des situations particulières de la vie
courante. On peut enfin connaître plusieurs faits historiques sans pouvoir mettre en lien ces faits
pour expliquer une situation sociale ou historique particulière. C’est ainsi qu’il est nécessaire de
maîtriser la compétence d’intégrer des notions de grammaire, de conjugaison, d’orthographe, etc.
pour rédiger une lettre ; ou qu’il est nécessaire de maîtriser la compétence permettant d’intégrer
les opérations de base en calcul pour résoudre des problèmes mathématiques et enfin, qu’il est
nécessaire de maîtriser la compétence d’intégrer des faits historiques pour être en mesure de
porter un jugement critique sur un événement politique ou historique.
d’apprentissage et les activités pour les atteindre les uns après les autres. Il lui faut en plus,
prévoir l’aménagement des moments d’intégration des apprentissages réalisés. En cela, la
pédagogie de l’intégration ajoute une plus-value à ce qui existait déjà. Elle a pour vocation de
compléter l’approche par objectifs, afin de favoriser une meilleure intégration des apprentissages
et la maîtrise des compétences à acquérir.
Rappelons que l’approche par les compétences ne dispense pas des objectifs spécifiques. On
continue à les développer en prenant soin toutefois de les rendre significatifs afin que les
apprenants sachent à quoi ils servent.
Dans la pédagogie de l’intégration, seule une partie des apprentissages change par rapport aux
pratiques actuelles. En plus de la réalisation des apprentissages ponctuels, l’enseignant(e) doit
aménager des moments d’intégration de ces apprentissages. La démarche de la pédagogie de
l’intégration n’élimine donc pas les pratiques actuelles ; elle a pour vocation de les compléter et
nécessite un apprentissage. Cette intégration peut revêtir différentes modalités.
L’’intégration progressive
Il s’agit d’organiser une intégration partielle après un certain nombre d’objectifs spécifiques.
Ainsi, plusieurs situations d’intégration seront proposées aux apprenant(e)s après chaque palier.
Les paliers sont des niveaux intermédiaires de contenus, d’activités et de situations dans le
processus d’installation de la compétence.
Il s’agit de programmer un moment unique d’intégration après la mise en œuvre de tous les
apprentissages ponctuels ; moment différent de celui de l’évaluation.
Aujourd’hui, il est communément admis que dans une approche par compétence, le concept de
situation significative d’intégration est d’une importance capitale. Il est même central, en ce sens
qu’il indique d’emblée l’orientation des apprentissages.
À l’école, une situation a souvent un caractère construit, dans la mesure où elle prend place dans
une suite planifiée d’apprentissages. Dans cette logique, le terme « situation » devra être compris
dans le sens de « situation problème » ou de « situation significative ».
Une situation problème est une situation devant laquelle les connaissances disponibles des
apprenant(e)s ne leur permettent pas de fournir spontanément la bonne solution.
Une situation significative est une situation qui, en plus de son caractère problématique, touche
l’apprenant (e) dans ce qu’il ou elle vit, dans ses centres d’intérêt. Une telle situation mobilise
l’apprenant (e) et donne du sens à ce qu’il / elle apprend. Elle lui pose un défi et lui est
directement utile. C’est dire qu’elle devra être concrète, motivante et stimulante.
Il importe, pour répondre à cette question, de faire la distinction entre deux types de situations
problèmes : les situations problèmes didactiques et les situations problèmes d’intégration ou
situations - cibles.
Les situations problèmes didactiques ont pour objectif de favoriser de nouveaux apprentissages.
Elles sont conçues en fonction des connaissances que l’on veut installer chez les apprenant(e)s.
À cette fin elles doivent répondre aux conditions suivantes :
les apprenant(e)s doivent comprendre aisément les données du problème et s’engager avec
leurs connaissances antérieures ;
les connaissances qui sont l’objet de l’apprentissage offrent les outils les mieux adaptés pour
obtenir la solution.
Trois enfants ont ramassé dans le verger de l’école 20 mangues. Ils décident en commun de
manger le même nombre de mangues et de donner le moins possible à leur amie Minielle
restée en classe.
Dans l’approche par les compétences, la SSI est d’une importance capitale. Elle permet de placer
vos apprenant(e)s dans un contexte d’apprentissage où la mobilisation des acquis leur est
possible. Les caractéristiques associées généralement à une SSI mettent en exergue son
importance :
elle est complexe au sens où sa résolution doit faire appel à plus d’une ressource à
mobiliser. ;
elle comprend les éléments essentiels à sa résolution mais également des éléments parasites ;
elle est significative, c’est-à-dire qu’elle a du sens pour l’apprenant (e), garçon et fille,
qu’elle est concrète et qu’elle touche l’apprenant (e) dans ce qu’il ou elle vit, dans ses
centres d’intérêts ;
elle constitue un défi pour l’apprenant (e) qui le motive à acquérir des savoirs nouveaux afin
de lui permettre d’accéder à des moyens qui lui permettent de la résoudre ;
elle se prête à un travail individuel mais aussi de groupe (le travail en groupe constitue un
des principes de base du socioconstructivisme qui a mis en vedette l’approche par les
compétences).
Pour se faire une idée précise de ce qu’est une SSI, il faut la situer dans la typologie des
situations significatives.
Moment
Type de situation Niveaux Fonction
d’apparition
Permet de planifier et de
Avant les
Situation d’entrée Planification justifier les apprentissages
apprentissages
ponctuels
Situations Au début de chaque
Apprentissages Permettent de réaliser les
problèmes apprentissage
Ponctuels objectifs d’apprentissage
didactiques ponctuel
Situations Apprentissage À la fin d’une série Permettent d’apprendre à
Pour construire une SSI, il faut penser aux caractéristiques de la situation problème en général et
à la nécessité d’intégrer les apprentissages.
Dans le guide, la SSI qui est une situation problème comporte deux constituants : le contexte et
la consigne.
Exemple : Pour la CB « Intégrer la graphie et le sens des mots usuels, les règles de syntaxe et les
formes verbales simples dans la production d’un texte à caractère informatif »
Contexte : À l’occasion de la fête de fin d’année, nous devrons envoyer des cartons d’invitation
et des affiches pour informer le public.
Consigne : produis les textes qui seront écrits sur les cartons et les affiches.
évaluer les acquis des apprenants (on la retrouvera, plus loin, dans l’évaluation de la
compétence).
On peut par exemple proposer à trois moments différents trois situations. C’est ce qui est illustré
par la fiche suivante.
Une compétence est globale et complexe : elle ne réside pas dans la somme de ses composantes,
mais dans leur organisation dynamique (le tout n’étant point la somme des parties). Elle devra
donc être évaluée globalement. C’est pourquoi, quand on raisonne en terme de développement
des compétences à l’école, il est naturel que l’évaluation des acquis des apprenant(e)s ne soit pas
seulement une évaluation des éléments qui composent la compétence, mais qu’elle soit une
évaluation de la compétence proprement dite. Il s’agit donc d’évaluer si l’apprenant (e) est
compétent(e)ou pas en le / la confrontant à une situation d’évaluation différente des exercices
habituels destinés à l’évaluation des objectifs d’apprentissage.
Pour évaluer une compétence on adopte l’évaluation critériée ; ce qui revient à demander à
l’apprenant (e) de réaliser une tâche complexe et à porter sur celle-ci autant d’appréciations qu’il
y a de critères.
Il s’agira donc pour l’enseignant(e) de déterminer des critères et des indicateurs qui
renseigneront sur la qualité de la production attendue.
Le critère est la qualité que l’on attend de la production d’un(e) apprenant(e). C’est le point de
vue selon lequel on se place pour apprécier une production.
Par exemple :
Une production précise, une production cohérente, une production originale. C’est comme une
paire de lunettes que l’on mettrait pour examiner une production. Ici cohérence, précision,
originalité sont les trois critères d’appréciation.
Un match de football peut être analysé évalué selon les critères ci-après : l’esprit d’équipe,
l’habilité des joueurs, le respect des règles.
Les critères en général indiquent le sens dans lequel doit s’effectuer la correction. La plupart des
critères ne sont pas assez précis pour permettre une correction efficace. Un critère possède un
caractère assez général et abstrait. Pour apprécier un critère dans une production il faut le
traduire en indicateurs.
Les indicateurs sont de l’ordre de l’observable en situation. Ils précisent un critère. Ils permettent
d’opérationnaliser, de matérialiser les critères.
Par exemple
Le critère présentation correcte d’une copie peut s’opérationnaliser à travers les indicateurs
suivants : absence de ratures et de taches, écritures lisibles etc.
Le critère correction syntaxique d’une production peut être opérationnalisé à travers les
indicateurs suivants :
4.4 La remédiation
Les démarches de remédiation s’inscrivent dans l’ensemble des démarches visant à venir en aide
à l’apprenant (e). Elles se basent sur la notion d’« erreur », que l’on exploite en vue d’une
remédiation relative à des lacunes précises.
C’est un travail technique de correction. Il faut l’effectuer en contexte. Il faut aussi éviter l’arbre
qui cache la forêt. Exemples :
L’erreur est moins d’avoir mis un seul « n » à « donné »que d’avoir mis un « s » à « leur ».
1
- Jean –Pierre ASTOLFI, l’erreur, un outil pour enseigner, ESF éditeur, 3ème édition 1999
DALN, NOVEMBRE 2020 Page | 19
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
L’erreur principale n’est pas d’avoir mis un « e » au mot couleur, mais surtout de se tromper de
mot : l’apprenant (e) utilise le mot « couleur » à la place du mot « colère » (erreur de lexique)
Il faut donc repérer les erreurs commises par les apprenants et les apprenantes. Mais il faut éviter
de se laisser divertir par les menus détails qui cachent les gros problèmes.
Elle se fait en référence à des critères de catégorisation. D’abord des « macro-critères » puis on
peut avoir des critères plus fins.
Exemples de macro-critères :
En français :
orthographe d’usage : confusion d’homonymes (il a un peau de lait, pour un pot de lait)
orthographe grammaticale : problèmes d’accord…
En mathématique, par rapport aux grandeurs :
On peut citer :
Exemples :
Il faut découvrir la source des erreurs pour apporter la réponse idoine. Il ne s’agit pas de faire de
l’acharnement pédagogique consistant à multiplier les exercices. Cette erreur a quelle source ?
Comment vaincre le mal par la racine ?
Collective :
révision (il n’y a pas d’insuffisance sérieuse, mais il est bon de consolider les acquis) ;
consolidation (une majorité d’apprenant(e)s ont quelques insuffisances) ;
ré apprentissage (la majorité des apprenant(e)s ont de sérieuses insuffisances).
Différenciée :
Une fois que le diagnostic est fait à partir des erreurs commises par chaque enfant ou par la
classe toute entière, le maître ou la maîtresse organise les activités réparatrices en quatre étapes.
Révision ?
Consolidation ?
Ré apprentissage ?
Étape 3 : Sélection d’outils de remédiation.
Les résultats de la remédiation sont évalués selon les mêmes principes que lors de la première
évaluation et avec les mêmes critères et indicateurs. Cependant les exercices peuvent changer.
Ne jamais oublier l’activité de métacognition pour permettre à l’apprenant (e) de prendre, vis-à-
vis de ses erreurs, le recul nécessaire à leur traitement. Il s’agit moins de donner les réponses que
d’amener l’apprenant (e), par les explications et les activités proposées, à les trouver lui-même.
DÉVELOPPEMENT DES
APPRENTISSAGES
SOUS DOMAINE :
COMMUNICATION
ORALE
COMPETENCE DE BASE
Intégrer le vocabulaire adéquat, les comportements non verbaux, le schéma intonatif, des
structures et des règles syntaxiques simples dans des situations de compréhension et de
production d’énoncés oraux relatifs au contact social, à la narration, à la description et à
l’injonction.
CRITERES D’EVALUATION
Cette compétence vise à installer chez les apprenant (e) s la capacité de s’exprimer correctement
à l’oral. Cela signifie que devant des situations de communication données, ils seront capables de
traduire leur intention de communication par des énoncés adéquats. Les situations visées
concernent le contact social (les salutations, présentations, demandes de service, sollicitations
diverses, etc.) ainsi que des énoncés de narration, description et injonction.
Situation de communication
Elle renvoie à l’ensemble des circonstances dans lesquelles un individu entre en communication
avec un autre (réception et transmission de messages verbaux et non verbaux dans un contexte
donné). Elle peut s’appréhender par les questions suivantes :
C’est le ton que l’on prend en parlant. En français, l’ordre des mots peut être parfois commun à
l’interrogation et à l’affirmation. C’est l’intonation qui permet de préciser le type de phrases (Il
arrive. / Il arrive ?). L’intonation montante est pertinente dans l’exclamation (Tu es sage !).
Tous les gestes, mimiques, signes, attitudes… employés dans la communication pour appuyer les
propos, signifier quelque chose, etc.
Énonciation et énoncé
L’énonciation est l’acte par lequel un locuteur produit un énoncé. Si l’énonciation est l’acte,
l’énoncé est le résultat de cet acte. Le facilitateur ou la facilitatrice doit veiller à ce que les
énoncés produits par les apprenant(e)s soient adéquats.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
LANGAGE
DURE
OBJECTIFS CONTENUS
E
Salutations : Bonjour ; Bonsoir, + prénom 1h 30
Saluer une personne, Demande de nouvelles : Comment ça va ? Comment vas- 3
plusieurs personnes / tu ? ça va (bien, très bien, mal) séances
réagir à une salutation Comment allez-vous ? de
Vous allez bien ? 30mn)
Oui, ça va… Oui, nous allons bien
Verbe être au présent + prénom
Moi, mon nom, mon prénom, c’est… Verbe s’appeler au
1h30
présent + prénom
Se présenter et demander 3
je m’appelle
à son interlocuteur (trice) séances
Comment t’appelles-tu ? Quel est ton nom ? Quel est ton
de se présenter de
prénom ? Je suis… Et toi ? J’habite… Où habites-tu?
30mn
J’ai …. ans
Quel âge as-tu?…
Je te présente mon/ma (ami (e), frère, cousin (e), sœur,
camarade, maître, « apprenant»…) Il / Elle s’appelle… 1h30
C’est /Voici /Voilà 3
Présenter quelqu’un Formules appelant une présentation : C’est qui ? Qui est- séances
ce ? de
Les présentatifs tels que : c’est lui, c’est elle, c’est… Il 30mn
habite, elle habite…
DALN, NOVEMBRE 2020 Page | 26
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
DURE
OBJECTIFS CONTENUS
E
1h30
Au revoir, à demain, à bientôt, à tout à l’heure 3
Prendre congé Quitter quelqu’un (je te quitte Anna), remercier séances
Merci. Je te remercie de
30mn
Le lieu : Où + verbe + sujet ?
1h30
La manière : Comment + verbe + sujet + complément ?
3
Demander/fournir un Le moment : Quand + verbe + sujet + complément ?
séances
renseignement Le prix, le nombre : Combien ça coûte ? ça coûte (cent
de
francs)…
30mn
Combien de…..
Un service, la permission :
Vouloir au présent + verbes usuels + complément + S’il
vous plaît - Merci 1h30
Exemples : je veux sortir s’il vous plaît ; je veux aller aux 3
Demander service toilettes, merci. séances
Prêter à l’impératif + pronom+ COD de
Exemples : prête-moi ton Bic… rends-moi ma gomme 30mn
Oui, bien sûr…Merci… je vous remercie.
Non, je ne peux pas…
Sujet+Verbe préférer au présent + complément (forme
affirmative) 1h30
Exemple : je préfère la robe bleue. 3
Exprimer ses préférences Sujet+Verbe aimer au présent +complément (formes séances
affirmative et négative) de
Exemples : J’aime le riz au poisson. 30mn
Je n’aime pas les mangues vertes.
Avoir faim, avoir soif, avoir mal, avoir chaud, avoir froid
1h30
au présent de l’indicatif (formes affirmative et négative).
3
Exprimer ses besoins, Verbe être au présent + adjectif.
séances
ses sentiments Exemple : je suis content(e).
de
Les phrases exclamatives : C’est beau ! C’est magnifique !
30mn
La négation : Ce n’est pas joli.
1h30
Je (nous) t’/l’ (vous) inviter au présent de l’indicatif +
3
Inviter compléments (verbes ou noms)
séances
quelqu’un(e)/réagir Je (nous) (te) vous demande de + verbe
de
Oui Merci, oui c’est gentil, merci c’est gentil, d’accord
30mn
1h30
Tu dois… Exemple : tu dois faire attention aux voitures.
3
Recommander quelque Oui, je vais faire attention
séances
chose /réagir Il faut… Exemple : il faut arroser avant de balayer.
de
Oui, tu as raison ; Oui c’est vrai…
30mn
RÉCITATION
OBJECTIFS CONTENUS DUREE
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation d’intégration
SITUATION PRODUCTION ATTENDUE
L’apprenant(e)doit :
Contexte : A l’approche d’une fête, tu - saluer l’interlocuteur-trice,
appelles un de tes camarades au - faire les présentations,
téléphone pour l’inviter à y prendre - exprimer ses besoins (aide à l’organisation)
part et t’aider dans l’organisation. - demander service (lui demander de venir et le
Consigne : Joue la scène remercier d’avoir accepté son invitation)
- prendre congé.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Langage
OBJECTIFS CONTENUS DUREE
Relater ce qu’on a fait/ ce qu’a Gestion des temps utilisés dans la narration
fait un(e) autre (présent et passé)
Dire un conte entendu /lu Verbes d’action usuels : aller, jouer, manger,
fermer, ouvrir etc. au présent et au passé
Reconstituer une histoire à composé 1h30x4 OS
partir d’une BD Connecteurs : 3 séances de
30 mn par
- autrefois, hier, aujourd’hui, demain
Terminer une histoire entendue OS
- pendant, au même moment
Raconter une petite histoire - d’abord, ensuite, enfin, avant, après, et,
imaginée puis,
- mais, donc, alors, etc.
RECITATION
OBJECTIFS CONTENUS DUREE
Restituer un poème. 1h30x2
Poèmes, texte en prose 3 séances de
Restituer un texte en prose. Expression, intonation et gestes qui conviennent. 30 mn par
OS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation d’intégration
APPRENTISSAGES PONCTUELS
LANGAGE
RECITATION
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation d’intégration
SITUATION PRODUCTION ATTENDUE
Contexte :Tu demandes à ton frère de
t’emmener ton livre de lecture. Tu lui
donnes les informations pour qu’il le L’apprenant(e) doit :
retrouve parmi les autres livres - décrire le livre
contenus dans ton cartable. - comparer le livre à d’autres
Consigne : Joue la scène en lui
décrivant le livre
NB : La démarche d’apprentissage de l’intégration exige au moins 3 SSI. Le
facilitateur ou la facilitatrice devra en élaborer d’autres.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
LANGAGE
OBJECTIFS CONTENUS DUREE
Verbes à l’impératif.
Exemples : Monte ! Descends ! Dépêchez-vous ! Taisez-
vous ! Arrêtez ! Rends-moi mon livre !
Donner des ordres 1h30x2
Il faut + infinitif. Verbes à l’impératif, forme affirmative
Exemple : il faut arroser avant de balayer. 3 séances
Porte un vêtement chaud, il fait froid. de 30 mn
par OS
Exemple : il ne faut pas monter sur la table.
Interdire quelque chose Verbes à l’impératif, forme négative
Exemple : Ne jette pas les ordures par terre
RECITATION
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation d’intégration
SITUATION D’ÉVALUATION
SITUATION PRODUCTION ATTENDUE
Contexte : Un chat s’introduit dans ton poulailler et L’apprenant (e) doit saluer son
une poule se sauve et se perd dans le quartier. Tu ami(e), lui raconter l’événement, lui
demandes à ton ami(e) de t’aider à la retrouver. demander de l’aider à retrouver la
Raconte-lui ce qui s’est passé et décris la poule. poule. Il / elle devra la décrire pour
Consigne : Joue la scène que son ami (e) puisse la
NB : Le facilitateur ou la facilitatrice peut remplacer la reconnaître. Avant de le quitter il /
poule par la chèvre, le mouton, etc. elle devra le remercier
BAREME DE NOTATION
Quelques principes
NB.
La L2, aussi est enseignée à l’oral dès le début de l’année. La période couvrant les deux
premiers mois, sera consacrée à la construction d'un vocabulaire réceptif en L2. A partir du
troisième mois de l’étape 1, les leçons de langage telles que prévues dans le Guide Pédagogique
(en français) seront intégrées dans le programme L2 oral.
Voici une stratégie pour la période dite silencieuse ou période de compréhension (les deux
premiers mois) durant laquelle les apprentissages se font en LN mais concomitamment en
français à l’oral. Elle a pour objectif de procurer aux élèves un environnement détendu, les outils
nécessaires pour la communication et cela, quand ils seront prêts. C’est la Réponse Physique
Totale (RPT) ou « Total Physical Response (TPR) » en anglais. Le point de départ de cette
stratégie est le concret (des activités physiques), ce qui est un déterminant fondamental, pour ne
pas dire indispensable, pour la compréhension des enfants de cet âge.
- Revoir les ordres précédents. L’enseignant donne des ordres que les élèves connaissent déjà et
ces derniers y réagissent.
- L’enseignant donne trois nouveaux ordres, l’un après l’autre, et montre la réaction pour
chacun. L’enseignant le fait trois fois sous les yeux des élèves.
Exemple :
1. L’enseignant donne des ordres et il montre trois fois leur exécution avec deux volontaires.
L'enseignant répète l'ordre. Lui et deux volontaires parmi les élèves les exécutent sous les yeux de la
classe.
ENS : « Montrez la table du doigt » ; lui et deux volontaires montrent la table du doigt.
ENS : « Montrez le verre du doigt » ; lui et deux volontaires montrent le verre du doigt.
ENS : « Montrez le bol du doigt » ; lui et deux volontaires montrent le bol du doigt.
2. Les élèves écoutent l’ordre et l’exécutent. L'enseignant répète les consignes et tous les élèves 2 les
exécutent. Ils refont cet exercice trois fois.
ENS : « Montrez la table du doigt » ; lui et tous les élèves montrent la table du doigt.
ENS : « Montrez le verre du doigt » ; lui et tous les élèves montrent le verre du doigt.
ENS : « Montrez le bol du doigt » ; lui et tous les élèves montrent le bol du doigt.
L’enseignant et tous les élèves refont cela encore deux fois. Si la troisième fois, les élèves se
montrent prêts, l’enseignant reste assis.
3. Revoir les nouveaux ordres et les anciens. À partir de ce moment, l’enseignant mélangera les
nouveaux ordres à quelques-uns de ceux plus anciens et les élèves les exécuteront. Cela doit présenter
quelques défis, mais rester amusant.
REMARQUE : Les consignes et l’exemple occupant environ 25% du temps, la participation
des élèves environ 75% du temps. Il faut veiller à respecter cela pour recueillir les vertus
pédagogiques de cette stratégie.
La progression en RPT
Premières leçons de RPT pour apprendre du vocabulaire : RPT-PHYS, RPT-ORAL, RPT-
IMA2
Développé par Asher (James J.), Learning another language through actions, 6ème édition, Los
Gatos, CA : Sky Oaks Productions, 1977/2000.
Remarques
Souvent, les filles ont moins d’occasions que les garçons d’entendre parler la L2 en dehors de
l’école. C’est une des raisons pour faire passer un test à tous les élèves avant de commencer.
Au début, les élèves ne parlent pas. Quand ils se montrent prêts, ils essaieront de se donner des
ordres entre eux. L’expérience a d’ailleurs prouvé que, sans demande des enseignants, les élèves
se donnent spontanément des ordres après une certaine période de RPT.
1. RPT-PHYS (RPT se servant du corps). Les ordres donnés sont des mouvements ou des gestes (lève-
toi, assieds-toi, fais un tour, tourne à droite, tourne à gauche, lève le bras, va à la porte…)
2. RPT-OBJ (RPT se servant d’objets). Les ordres donnés concernent des objets (prends une mangue,
pose une mangue, donne la banane à Nafi, montre la feuille à Jean…)
3. RPT-IMA (RPT se servant d’images). Les ordres donnés consistent à dessiner ce que veulent dire de
nouveaux mots (dessine une maison, dessine un arbre, dessine une fille sous un arbre…).
Démarches possibles
LE LANGAGE
Rappel : La finalité de la communication orale à l’école élémentaire est de préparer les
apprenant (e) s à être capables de s’exprimer correctement à l’oral, dans des situations courantes
de la vie. Il est alors utile de se poser la question : « De quoi a-t-on besoin pour
communiquer ?» : comprendre ce qu’on dit, produire des énoncés adaptés à des situations de
communication, réagir à des interpellations… De ce point de vue, « la leçon de langage n’a pas
pour objectif de faire apprendre un dialogue par cœur mais d’aider les apprenant (e) s à
s’exprimer en français dans une situation de la vie courante ». Le facilitateur ou la facilitatrice
doit donc définir avec précision les situations de communication qu’il proposera aux apprenant
(e) s lors des séances de langage.
Cette démarche peut être utilisée en début d’année, eu égard à la faiblesse du bagage linguistique
des enfants.
LA RÉCITATION
A cette étape, il est conseillé de choisir des comptines et des poésies simples, en relation avec le
thème d’étude ou les sonorités visées (comptines permettant l’étude des sons par exemple).
Objectifs.
rendre l’enfant sensible au beau, l’émouvoir afin de favoriser son éducation esthétique ;
développer la mémoire des apprenant (e) s ;
renforcer la maîtrise de la langue, gage de réussite dans les autres apprentissages.
Démarche
SOUS DOMAINE :
COMMUNICATION
ECRITE
I.LECTURE
COMPÉTENCE DE BASE
Intégrer les mécanismes d’identification des mots et des stratégies de compréhension dans
des situations de lecture de textes narratifs, descriptifs et injonctifs.
CRITERES D’EVALUATION
Remarque : L’identification des mots doit être évaluée de manière spécifique et continue à
travers les OS.
LE SENS DE LA COMPETENCE
La compétence vise les situations de compréhension des différents types de textes programmés.
Pour donner du sens à ce qu’ils lisent, les apprenant (e) s ont besoin de connaissances sur la
langue (vocabulaire, structure des textes, genres de textes, éléments littéraires, etc.) et sur le
monde qui les entoure.
Les apprenant (e) s de ce niveau peuvent ne pas avoir totalement automatisé les processus
d’identification des mots impliqués dans la lecture : la maîtrise de la combinatoire, la
reconnaissance orthographique des mots fréquents. Or, lorsque l’identification des mots est
coûteuse et laborieuse, elle accapare la majorité des ressources attentionnelles des apprenant (e)
s, ce qui entrave l’accès au sens du texte. Il convient donc de poursuivre ces deux types d’activité
qui participent en outre à la fluence de la lecture.
NOTIONS CLES
Le décodage
Dans le CEB, il concerne à la fois le déchiffrage des mots par la maîtrise des correspondances
entre les lettres et les sons (autrement dit les correspondances entre les graphèmes et les
phonèmes) et la reconnaissance spontanée des mots (reconnaissance orthographique).
C’est le procédé consistant à former des syllabes et des mots à partir du principe alphabétique.
Le phonème : c’est la plus petite unité sonore du langage oral. Élément de seconde
articulation, il est difficile à percevoir par de jeunes apprenant (e) s.
Le graphème: c’est la transcription écrite d’un phonème. Le graphème peut être composé
d’une lettre, de deux ou trois lettres. Ex : on peut proposer les graphèmes o – au – eau
pour /o/.
Les champs de compétences à développer
Les mécanismes de la langue
difficile d’apprendre le mot précis que le mot simple. Les capacités linguistiques des jeunes sont
impressionnantes et, tout comme des éponges, ils absorberont ce que l’adulte leur donnera.
En langue nationale : Le fait que la langue d’étude soit la langue de l’apprenant ne devrait pas
empêcher l’enseignant de l’enrichir à chaque instant.
En langue seconde : il est impératif d’intégrer le développement de vocabulaire à toute activité
de classe.
Comme pour les mécanismes de la langue, l’approche ludique rend l’acquisition d’un nouveau
lexique ‘sans douleurs’.
Les performances associées à la conscience lexicale sont les suivantes :
Acquérir à travers sa lecture des nouveaux mots et expressions
Utiliser dans sa lecture les mots et expressions étudiés
La fluidité
La performance attendue de l’apprenant (e) pour le niveau 1 est la suivante : Décoder un texte en
utilisant toutes les stratégies à sa disposition
La compréhension
La capacité de l’apprenant à réagir face à un support (texte, image, histoire racontée à l’oral, etc.)
à travers l’analyse, l’interprétation et la formulation d’hypothèses.
Dans l’apprentissage de la lecture, le référentiel accorde autant d’importance à la compréhension
qu’au décodage. Un bon lecteur ne lit pas seulement avec fluidité, mais il comprend ce qu’il lit.
Une idée fausse qui a perduré pendant des siècles est la notion qu’il faut d’abord apprendre à
décoder avant d’être capable de comprendre. Cependant, les recherches ont montré que ce
n’était pas le cas. En fait, les stratégies de compréhension peuvent et doivent être enseignées
parallèlement avec les stratégies de décodage. Les unes renforcent les autres.
Selon Jocelyne Giasson (2003)
Palier 1 : Intégrer les mécanismes d’identification des mots et des stratégies de compréhension
dans des situations de lecture de mots fréquents et usuels
Remarque : Il ne s’agit pas de faire les différents OS l’un après l’autre. Les différents OS se
feront simultanément et alternativement, au cours du palier.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Situation d’intégration
Palier 2 : Intégrer les mécanismes d’identification des mots et des stratégies de compréhension
dans des situations de lecture de textes narratifs
APPRENTISSAGES PONCTUELS
DURE
OBJECTIFS CONTENUS
E
Lire un texte narratif et découvrir
les sons l et n
Construction de sens sur des textes
- Dégager l’idée générale d’un texte
narratifs : précision de ses intentions de
narratif lu par le maître/la maîtresse ou
lecture, activation de ses connaissances sur
par soi-même.
le texte, anticipation du contenu, recherche
-Reformuler avec ses propres mots un
d’indices, traitement du texte, vérification
texte narratif lu par le maître/la
de sa compréhension, reformulation du
maîtresse ou par soi-même.
texte, résumé du texte, etc.
-Donner son avis sur un texte narratif
Les sons l et n (écriture scripte)
lu par le maître/la maîtresse ou par soi-
même.
Lire un texte narratif et découvrir
les sons e (/ə/) et d
Maîtrise de la combinatoire des sons
Lire /écrire des lettres-sons, des
Lecture, dictée de syllabes, de mots, de
syllabes, des mots inconnus
phrases simples Les sons
Former des syllabes 2hx6
e (/ə/) et d (écriture scripte)
Maîtriser la graphie des lettres étudiées
(graphisme/écriture) 4
Lire un texte narratif et découvrir séances
Mots fréquents et usuels : école-le-la-son-
les sons e (/ə/) et b de 30
sur-où-sac
Reconnaître instantanément des mots mn par
Les sons e (/ə/) et b (écriture scripte)
et savoir les orthographier OS
Lire un texte narratif et découvrir le sens de quelques affixes (préfixes ou
les sons f, u, ou suffixes)
S’appuyer sur la structure de mots Les sons f, u, ou
pour en dégager le sens. (f, u, ou (écriture scripte))
Lire un texte narratif et découvrir
Mots de sens similaires (synonymes)
les sons é=et ; è=ê=ai=ei
Les sons é=et ; è=ê=ai=ei
Identifier le sens d’un mot à partir de
(é=et ; è=ê=ai=ei (écriture scripte))
relations de sens associées.
Lire un texte narratif et découvrirles
Lecture répétée de petits textes narratifs
sons s, r
avec chronométrage.
Lire à haute voix un texte narratif avec
Lecture expressive à haute voix de textes
rapidité, précision et expression
narratifs.
Lire à haute voix un texte narratif en
Les sons s, r
situation de vraie communication (seul
(s, r (écriture scripte))
le lecteur a le texte)
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Situation d’intégration
Palier 3 : Intégrer les mécanismes d’identification des mots et des stratégies de compréhension
dans des situations de lecture et de compréhension de textes descriptifs.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Situation d’intégration
SITUATION PRODUCTION ATTENDUE
Contexte :
Ton maître ou ta maîtresse te demande d’observer cette image et de dire
lequel de ces trois (3) textes suivants
Consigne : relie l’image au texte qui convient
L’apprenant doit :
- interpréter une image
- lire des textes descriptifs
- comprendre le sens de
textes descriptifs
reconnaître un personnage à
Texte 1 : papa porte un pantalon blanc, une chemise bleue et des chaussures partir de sa description
noires. Il est debout près d’un arbre.
Texte 2 : Salif fume du tabac. Sa chemise blanche a des boutons bleus. Il est
malade. Un petit garçon ne fume pas la pipe.
Texte 3 : grand-père est vieux. Il a une belle barbe blanche. Son boubou est
aussi blanc que ses cheveux. Il fume la pipe.
NB : choisir une illustration qui convient au contexte du milieu.
Palier 4 : Intégrer les mécanismes d’identification des mots et des stratégies de compréhension
dans des situations de lecture et de compréhension de textes injonctifs.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Situation d’intégration
SITUATION PRODUCTION ATTENDUE
Contexte :
Ton maître ou ta maîtresse te propose le texte suivant.
Texte : « L’enseignant (e)est allé en voyage. Il confie L’apprenant(e) doit :
le jardin potager à l’apprenant le plus âgé ». - reconnaître les mots d’un texte
Recommandations : - lire un texte injonctif
1. Mettre trois pots de fumier par plant - comprendre le sens d’un texte
2. Retourner la terre avec un râteau injonctif
3. Verser deux seaux d’eau par plant - identifier le sens d’un texte
4. Enlever les mauvaises herbes injonctif
Consigne : Lis le texte et joue la scène avec les
membres de ton groupe.
SITUATION D’EVALUATION
BAREME DE NOTATION
NOT
CRITERES INDICATEURS
E
L’apprenant (e) répond correctement à toutes les questions
25
posées
L’apprenant (e) répond correctement à la moitié des questions
20
posées
Compréhensio
n du texte L’apprenant (e) répond correctement au tiers des questions
15
posées
L’apprenant (e) répond à moins du tiers des questions posées 10
L’apprenant (e) ne donne aucune bonne réponse. 0
L’apprenant (e) lit le texte avec rapidité, précision et expression 15
Fluidité de la L’apprenant (e) lit le texte avec rapidité, précision 10
lecture L’apprenant (e) lit le texte avec rapidité 5
L’apprenant (e) n’arrive pas à lire le texte à haute voix 0
Pour ce qui relève des interférences, la démarche suivante peut être mise en œuvre pour
leur traitement :
Faire émerger les erreurs récurrentes relevant de l’interférence entre les deux langues ;
Classer ces erreurs et expliquer leur origine ;
Prévoir des exercices adéquats pour y remédier.
Les lettres les plus fréquentes en L1 sont introduites les premières (en vue d’avoir des
mots, phrases et petits textes décodables dès les premières leçons).
Toutes les lettres de l’alphabet de la L1 sont introduites dans la période de prélecture. Les
élèves apprennent déjà à les identifier. Ceci permettra au moment de l’apprentissage de la lecture
en L2, d’avoir un gain cognitif significatif selon les langues.
La combinatoire est apprise une fois dans la vie ; son acquisition en L1 facilitera
l’apprentissage de la lecture en L2.
Le graphisme, qui est introduit en L1, servira en même temps en L2.
Le transfert de compétences de la L1 vers la L2 constituera un gain de temps pour
l’apprentissage/enseignement relatif à la L2.
Utiliser les acquis de prélecture en langue nationale pour consolider les activités de
prélecture en français.
Utiliser les mécanismes de décodage installés en langue nationale pour la lecture en
français correspondant aux premiers apprentissages de lettres en L2.
Utiliser les lettres homophones et homographes déjà installées en langue nationale pour
l’enseignement de la lecture en français.
La classe bilingue doit avoir certaines caractéristiques parmi lesquelles l’existence d’un
environnement lettré (en classe). Les murs repeints, le facilitateur ou la facilitatrice en
collaboration avec les apprenant (e) s veillera à ce que des photos, gravures et images
expressives sous lesquelles les noms écrits en script et en cursive soient affichées. Les images à
afficher seront choisies en rapport avec la planification des apprentissages. La vision prospective
et l’anticipation du maître ou de la maîtresse feront qu’une fois ces images avec les noms
affichées, les apprenant (e) s, par le développement des relations horizontales pourront bénéficier
des apports de leurs pairs pour une maîtrise par anticipation de choses n’ayant pas encore été
l’objet d’enseignement- apprentissages.
sur les deux autres côtés opposés, mettre sur l’un les sons, les images corrélées aux mots
spécifiques au français et sur l’autre ceux spécifiques à la L1.
Techniques de lecture
Disposer de petits textes conçus pour être lus par l’apprenant (e). Si vous voulez que
l’apprenant (e) fasse véritablement du décodage, il ne faut jamais lire avant lui. Si vous
voulez que vos apprenant (e) s aient un bon exemple de fluidité et de prononciation, attendez
qu’ils aient d’abord déchiffré les mots avec votre aide, puis lisez le texte avec fluidité pour les
entrainer à la vitesse et à l’expression, mais pas avant. Aidez-les à décoder en employant
plusieurs des techniques suivantes.
Repérage de mots
Est-ce qu’il y a des mots que vous connaissez déjà ? (repérage de mots fréquents ou
familiers)
Est-ce que vous voyez un mot qui revient souvent ? (repérage de mots). Si un mot revient
souvent, on le déchiffre.
Lorsque les apprenant (e) s rencontrent un mot pour la première fois, ne le lisez pas avant
eux. Essayez d’abord de leur faire décoder. Il peut arriver qu’un mot ne soit pas vraiment
décodable ou trop difficile pour le temps de l’année. Dans ce cas, vous pouvez le lire pour
eux. Dans tous les autres cas, voici des petites techniques qui vont aider :
o Faire associer consonne et voyelle. : par exemple pour le mot poule, on attire
l’attention sur la consonne initiale P. On demande quel son fait la lettre P.
o On montre les deux voyelles qui suivent. Si les apprenant (e) s savent que OU fait
/ou/, on leur demande d’associer /p/ et /ou/. S’ils ne savent pas, on leur dit tout
simplement que O et U font /ou/,
Pour des mots plus difficiles on peut séparer les sons (attention, les sons, pas les syllabes).
Par exemple pour déchiffrer le mot docteur, on écrit au tableau :
D O C T EU R
DALN, NOVEMBRE 2020 Page | 53
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
Puis on trouve le son de chaque lettre (ou lettres) ainsi isolée. Les apprenant (e) s en le disant de
plus en plus vite vont découvrir le mot.
Par exemple : La phrase est la suivante : le chat mange la souris. Les apprenant (e) s ont
décodé « Le chat mange la » mais ne lisent pas le mot « souris ».
2. Puis on demande aux apprenant (e) s quel serait un mot logique pour finir la phrase et
qui commencerait par S.
4. Si les apprenant (e) s trouvent « souris », on confirme le mot en ajoutant les sons qui
suivent. Le facilitateur ou la facilitatrice pourra dire : « voyons voir si c’est bien souris.
Après le S, on a quelles lettres ? O et U qui font OU, puis R qui fait /r/, puis I qui fait /i/.
Le dernier S est une lettre qu’on ne prononce pas, elle n’a pas de son quand elle est à la
fin.
Si le mot à décoder contient un petit mot connu, on peut demander aux apprenant (e) s de le
repérer. Par exemple le verbe « danser » contient DANS qui est un mot fréquent qui devrait
être connu très tôt dans l’année, et on trouve MOI dans « moisson ». Ou encore, « partir »
contient PAR qui est aussi un petit mot connu.
Séparer les mots en syllabes
ATTENTION : On peut aussi séparer le mot en syllabes. Les apprenant (e) s essayent de
séparer le mot pour le lire plus facilement (coupure entre une voyelle et une consonne ou
entre deux consonnes) : ainsi, le mot carapace sera coupé entre les voyelles et les consonnes
ca-ra-pa-ce, et le mot « ensemble » sera coupé entre les consonnes en-sem-ble.
Si le mot a été vu auparavant, on peut rafraîchir la mémoire des apprenant (e) s en leur
demandant où ils ont déjà vu ce mot ou bien en leur rappelant que ce mot était dans le texte
sur… (vous nommez un texte déjà étudié.)
Lorsque les apprenant (e) s ont déchiffré le texte, vous travaillez la compréhension en
profondeur. Pour ce faire, il faut poser des questions qui demandent la réflexion.
Vous pouvez maintenant travailler la fluidité. C’est là que vous pouvez lire avant eux pour
développer la lecture expressive et rapide.
Synthèse d’une démarche possible…
Exploitation du texte
1. Découverte du texte.
- Le facilitateur ou la facilitatrice donne une consigne invitant les apprenant (e) s à lire le
texte, puis à dire ce qu’ils ont compris.
- Les apprenant (e) s repèrent des indices permettant de comprendre le texte : disposition du
texte sur la feuille, présence d’une illustration, titre du texte, nom de l’auteur, tous les mots
connus, majuscules, ponctuations significatives, chiffres, dates, heures ou autres unités
marquantes, mots lien, etc.
- Le facilitateur ou la facilitatrice invite les apprenant (e) s à dire ce qu’ils ont compris.
- Il / elle amène les apprenant (e) s à confronter leurs hypothèses.
2. Mise en projet.
- Le facilitateur ou la facilitatrice annonce aux apprenant (e) s qu’ils vont étudier le texte
ensemble pour voir qui a raison.
3. Lecture du texte au tableau.
- Reconnaissance des mots connus.
- Activité de décodage des nouveaux mots (repérage des syllabes, correspondances
graphophonologiques, etc.). Le facilitateur ou la facilitatrice ne doit pas lire les mots à la
place des apprenant (e) s mais il / elle doit leur apporter les étayages nécessaires pour les
placer en situation de réussite de décodage des mots (mise en évidence des indices visuels,
des similitudes, etc.).
- Lecture magistrale du texte.
4. Relecture du texte.
- Le facilitateur ou la facilitatrice invite les apprenant (e) s à relire silencieusement le texte.
- Il /elle les invite à dire si leurs hypothèses ont évolué.
5. Compréhension totale.
- Le facilitateur ou la facilitatrice pose des questions orales sur l’ensemble du texte.
- On peut recourir encore au texte pour préciser les réponses.
6. Réflexion sur le texte.
- Le facilitateur ou la facilitatrice invite les apprenant (e) s à donner leur avis sur l’histoire, les
personnages, etc.
7. Oralisation du texte.
- Lecture du maître.
- Lecture à voix haute des apprenant (e) s.
8. Évaluation.
- Petits exercices dans le cahier de devoirs (exemple: recopie la phrase vraie; réponds à la
question, etc.).
Démarche d’acquisition d’un son
De la phrase vers la lettre ou du sens au signe.
- Choisir une phrase comportant la graphie du son à étudier.
- Extraire le mot comportant la graphie du son.
- Extraire les syllabes.
- Isoler le son et ses différentes graphies.
- Écrire le son.
Des lettres, des syllabes, des mots
- Recherche de mots contenant le son (reconnaissance auditive).
- Écrire/ou faire écrire les mots trouvés au tableau.
- Entourer le son dans les mots écrits au tableau (reconnaissance visuelle).
- Former des syllabes sur l’ardoise, puis les lire.
- Associer des syllabes pour former des mots.
- Dictée de syllabes, de non-mots, de mots, de phrases simples.
Révisions en L1 et en L2
COMPÉTENCE DE BASE
Intégrer les règles et structures de fonctionnement de la langue française, le lexique
approprié et les caractéristiques des textes dans des situations significatives de production
de messages écrits de type narratif, descriptif et injonctif.
CRITERES D’EVALUATION
LE SENS DE LA COMPETENCE
Le sens de la compétence fait référence à la production des types de textes commandés par les
situations de communication de la vie courante. Pour chaque type de textes, l’apprenant (e) doit
être capable de mobiliser les ressources acquises en lecture, grammaire, vocabulaire, orthographe
et conjugaison afin de rédiger le texte adapté à la situation complexe qui lui est proposée. Aussi
est-il opportun de donner un éclairage sur les différents types de texte retenus, leur signification
et l’intention de communication qui les convoque.
Il faut signaler d’emblée l’existence de plusieurs classifications, toutes comportant des difficultés
relatives aux imbrications entre les différents types de texte et la confusion entre « type de
texte », « genre » et « forme ». Nous présentons ci-dessous la typologie choisie dans ce Guide.
De la typologie des textes.
Intention de
Types de textes Genres Caractéristiques
communication
Le récit d’un fait Déroulement temporel,
vécu/ chronologie en 5 étapes (situation
Le conte. initiale, élément perturbateur,
Le fait divers. dynamique de l’action, résolution,
Une histoire situation finale), titre, suite de
drôle. paragraphes, parfois des dialogues
Le roman, la Raconter un et des descriptions, ponctuation
Texte narratif. nouvelle, événement, faire variée, verbes d’action, adverbes,
l’épopée. revivre le passé. subordonnées de temps, pronoms
personnels, passé simple et
imparfait, présent de narration,
la bande mots liens de succession (puis,
dessinée. ensuite, alors, enfin…) et
indicateurs temporels (à onze
heures, dimanche, ce matin-là…).
Texte La lettre, la note, Informer. Plusieurs blocs : date, expéditeur,
informatif le carton destinataire, formules
(ou explicatif). d’invitation. d’interpellation et de prise de
L’affiche. congé, signature, paragraphes….
Emploi du présent de vérité,
Disposition graphique non
linéaire, multiplicité des directions
d’écriture (en diagonale, en
oblique, verticale…) typographie
particulière, réduction des
informations à l’essentiel et leur
hiérarchisation, nombreuses
Intention de
Types de textes Genres Caractéristiques
communication
nominalisations,
Recette (de Titre encadré, sous-titres, suite de
cuisine etc.) phrases courtes, schémas ou
Règles de jeu. photos, énumération, déroulement
Texte injonctif Notices (de Faire agir, donner logique des opérations,
(ou médicaments des instructions, numérotation, emploi de
programmatif). etc.). des ordres. l’impératif, de l’infinitif, du
Consignes de présent de l’indicatif, du futur
fabrication ou de simple et du subjonctif ayant une
montage. valeur injonctive.
Poème. Titres, strophes, structure
Texte en prose Créer, susciter un disposition particulière (vers…)
poétique. effet esthétique, jeux sur les mots, répétitions,
Texte poétique.
Comptine. une émotion, refrain, rythme et rimes,
émerveiller. ponctuation libre, allitération,
Chanson.
assonance.
Organisation du tout au
particulier, description de haut en
bas, de droite à gauche…verbes
Descriptions. Décrire, montrer,
Texte descriptif d’état, adjectifs qualificatifs,
Portraits. donner à voir.
adverbes, comparaisons (comme,
ainsi que…) indices de lieux
(devant, derrière…), métaphores.
Publicité. Paragraphes, succession
Argumenter, d’arguments et de preuves, présent
Texte
Article de convaincre, à valeur d’explication, liens
argumentatif.
journal. persuader. logiques entre les thèses (puisque,
parce que, car, donc, car…).
Discours direct
conversations Changement d'interlocuteur.
comme dialogues Ponctuation : guillemets, tirets
Texte dialogué. Échanges verbaux.
de théâtre, de verbes introducteurs de dialogue
film. (dire, répondre, insister,
demander…)
Exercices structuraux
On appelle exercices structuraux, les exercices de substitution, de transformation et d’expansion
qui permettent aux apprenant (e) s de systématiser l’emploi des structures et du vocabulaire
découverts.
L’exercice structural repose sur un schéma simple :
stimulus ]réponse]renforcement
Exemple :
Stimulus (S) : aujourd’hui il fait beau « et hier » ?
Réponse (R) : hier, il faisait beau
La faiblesse du bagage linguistique des apprenant (e) s de la première étape exige toutefois une
certaine assistance didactique du facilitateur ou de la facilitatrice. Ce dernier / cette dernière
devra, dans un premier temps, jouer un rôle d’intermédiaire en écrivant ce que l’enfant produit
(dictée à l’adulte).
Dans tous les cas, il / elle devra mettre à leur disposition des « béquilles » pour les aider à
produire en français (langue seconde) :
Par ailleurs, la liaison lecture/ production d’écrits offre à l’apprenant (e) des ressources
importantes. Les exercices de renforcement en lecture constituent en effet des activités
préparatoires à la production d’écrits.
Il n’est pas nécessaire de connaître l’alphabet ou la formation des lettres pour écrire. L’écriture
inventée est le moyen naturel pour un enfant de faire exactement cela. L’écriture inventée offre
à l’enfant, très jeune, la chance de pouvoir s’exprimer par écrit. Il suffit de dire que cette
approche, qui autorise l’enfant à écrire ce qu’il peut, comme il l’entend, dès le départ de l’école
lui permet de s’approprier le principe alphabétique, de prendre confiance en ses capacités
d’écrivain, de communiquer du mieux qu’il peut et de progresser vers l’écriture conventionnelle
dans les années qui suivent.
La production spontanée diffère de la production guidée, mais les deux productions prennent en
considération que l’écriture n’est pas au départ une science exacte, mais plutôt un
développement chez l’apprenant (e) qui facilite son apprentissage.
On doit, dès le début, favoriser l’écriture spontanée et l’écriture inventée afin de donner le temps
à l’apprenant(e) d’acquérir et d’assimiler le code alphabétique avant d’en arriver aux leçons plus
formelles de grammaire et d’orthographe. Dans toutes les autres phases du développement de
l’enfant, on reconnaît qu’il ne peut être parfait dès la naissance (ex : marcher, parler, dessiner,
propreté, etc.), mais on s’attend à ce qu’il apprenne à écrire sans fautes dès le début de sa
scolarisation. L’écriture spontanée et l’écriture guidée reconnaissent ce processus.
2. Le style
À ce niveau, le style de l’apprenant(e) est encore hésitant, mais plus tard il est souvent possible de
reconnaître un style émergent. L’apprenant (e) travaille sur sa structure de phrase et emploie un
vocabulaire qui lui est propre et personnel.
Ce champ devient beaucoup plus évident et développé vers les niveaux supérieurs.
3. La cohérence et la clarté
C’est la capacité de l’apprenant(e) à agencer ses idées de manière logique et chronologique, à les
illustrer et à les enrichir en utilisant un vocabulaire approprié.
La cohérence et la clarté sont discernables dès les premiers écrits. Comme l’écriture n’est pas
toujours très facile à lire, c’est le moment d’interroger l’apprenant (e) sur son écrit. Souvent les
jeunes apprenant(e)s seront capables de vous raconter toute une histoire d’après les quelques
mots, dessins ou lettres qui ont été mis sur papier. C’est le moment d’étudier la cohérence,
l’enchaînement des idées et la clarté du message que l’enfant veut faire passer.
C’est la capacité de l’apprenant(e) à appliquer les normes de la langue (la grammaire, la syntaxe,
la conjugaison, l’orthographe) en tenant compte du destinataire et en respectant la forme des
lettres.
Par contre, ce champ de compétences prendra de plus en plus d’importance à partir du niveau
supérieur. À ce moment-là, l’apprenant(e) aura une base solide des mécanismes de la langue et
sera prêt pour un enseignement plus systématique de l’orthographe et de la grammaire, tout en
favorisant ce développement à travers l’écriture guidée plutôt que les exercices sans contexte ou
sans signification.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Situation d’intégration 1
SITUATION PRODUCTION ATTENDUE
Contexte : Voici une image et des étiquettes
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation d’intégration
PRODUCTION
SITUATION
ATTENDUE
Contexte : Une BD vous est offerte mais elle n’a pas de légende.
L’apprenant(e) doit :
- observer les
images
- imaginer l’histoire
racontée par la BD
- écrire sous chaque
image une phrase
qui dit ce que font
les personnages
Consigne : Écris une phrase sous chaque vignette pour permettre à ton
petit frère de comprendre l’histoire.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Situation d’intégration
PRODUCTION
SITUATION
ATTENDUE
Contexte : Votre oncle a perdu le bélier qui est sur cette photo
(ou sur ce dessin).
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Situation d’intégration
ACTIVITES DE REMEDIATION
Voir démarche et outil proposés dans ce Guide.
EVALUATION DE LA COMPETENCE
Situation d’évaluation
Contexte : Une image/un dessin : un grand garçon frappe une petite fille. Un adulte arrive.
Consignes :
- Rédige une phrase pour raconter ce qui se passe.
BARÈME DE NOTATION
La production d’écrits est, comme la lecture, une activité de construction de sens. Pour les
enfants de la première étape, le rôle de l’adulte (L’enseignant (e)ou la maîtresse) est
prépondérant. Sa fonction d’intermédiaire consiste dans un premier temps à écrire ce que
l’enfant lui dicte. Ensuite, il devra l’aider (assistance didactique, supports…) à matérialiser ses
productions.
C’est pourquoi la stratégie qu’on retrouve dans les objectifs et contenus planifiés s’articulent
autour des activités suivantes :
La Dictée à l’adulte
Qu’elle soit individuelle ou collective, cette activité invite les apprenant (e) s à produire
oralement un court texte que l’enseignant(e) va écrire sous la dictée et écrivant progressivement
les mots prononcés par les apprenant (e) s.
L’écriture interactive
Cette activité se fait dans une collaboration apprenant (e) s/ enseignant(e) s. Les apprenant (e) s
participent à l’élaboration du texte, mais aussi à son écriture au tableau.
Les enfants vont ici produire des textes de façon personnelle. Le contexte et les supports
nécessaires sont mis en place par l’enseignant(e).
La dictée à l’adulte
C’est une activité accessible aux enfants pré lecteurs/scripteurs qui ne sont pas encore capables
de rédiger de façon autonome. Il s’agit d’inviter les apprenant (e) s à produire oralement un court
texte que l’enseignant est chargé d’écrire sous leur dictée. Qu’elle soit individuelle ou collective,
elle permet aux apprenant (e) s, entre autres compétences
Les enfants peuvent s’appuyer sur différents supports pour proposer des histoires relatives à leur
vécu propre, au vécu commun de la classe ou de l’école, à des événements qu’on a envie de
garder en mémoire, à une histoire entendue. Le recours à des images séquentielles peut aussi
soutenir la narration.
L’écriture interactive
Faire raconter les enfants : faire reformuler certains passages pour une meilleure
structuration.
Mise en texte : les enfants dictent au facilitateur ou à la facilitatrice leur production. Il / elle
les incite à écrire quelques mots dans le texte collectif en fonction de leur répertoire (mots
appris globalement, mots simples mobilisant les correspondances graphophonologiques
connues, etc.)
Relecture : Les apprenant (e) s lisent la production (avec ou sans l’aide du maître).
Les apprenant (e) s s’engagent dans l’écriture autonome en utilisant les outils dont ils disposent
dans la classe (étiquettes –mots, dictionnaires illustrés, textes de référence, béquilles données par
l’enseignant(e) …)
Progressivement, ils s’engagent dans une rédaction individuelle avec la facilitation de l’adulte,
en prenant appui sur leurs connaissances personnelles (mots appris globalement, mots simples
acquis, correspondances graphophonologiques …)
Chaque séance se termine par un partage des textes produits et d’échanges constructifs sur le
fonctionnement de la langue écrite…
Les productions personnelles permettent de se rendre compte où en sont les apprenant (e) s
dans la compréhension du principe alphabétique. Ainsi, quand les apprenant (e) s s’essaient à
produire un écrit reposant sur des mots nouveaux, ils n’écrivent pas spontanément de manière
orthographique. Ils passent par différents stades que l’on peut schématiser de la manière ci-après.
Puis, l’enfant commence à comprendre le lien de l’écrit avec l’oral. Il peut représenter les
syllabes par une lettre ou deux, en prenant appui ou pas sur les sons. Exemples :
L’enfant représente les syllabes sans utiliser L’enfant représente les syllabes et commence
les sons. à utiliser quelques lettres /sons.
Ensuite, les écritures de l’enfant montrent qu’il a compris le principe alphabétique mais il peut
oublier des sons ou faire des confusions de sons. Exemples :
Maintenant, l’enfant transcrit tous les phonèmes, mais il fait encore des erreurs orthographiques.
Exemples :
Tout au long de ce processus, les erreurs des apprenant (e) s seront révélatrices de l’évolution de
leur niveau de maîtrise du code écrit. L’enseignant (e) modulera ses exigences quant aux
corrections à apporter en fonction du niveau de chacun.
SEANCE 1
Présentation du projet d’écriture.
Production martyre (il s’agit d’un essai. L’enseignant(e) ne doit pas le corriger, mais
l’analyser afin de déterminer les apprentissages qui devront faire l’objet d’exercices
structuraux).
Production individuelle ou en petits groupes ;
Analyse des productions et identification des apprentissages à faire aux séances suivantes.
SEANCE 2
Exercices structuraux.
Les activités à mener (exercices systématiques) peuvent se faire en une ou plusieurs séances.
Ce sont des exercices permettant de maîtriser les contenus prévus dans le tableau d’objectifs.
Les contenus sont choisis à partir des difficultés identifiées dans la production des apprenant (e)
s et en référence avec le tableau des objectifs et contenus.
Exercices systématiques.
SEANCE 3
Production autonome.
- Production individuelle.
- Remédiation.
SUR LE GRAPHISME
La complexité de l’activité d’écriture des lettres réside dans le fait qu’elle met en jeu la main et
l’œil, tout en s’appuyant sur le contrôle du mouvement, la précision du geste, l’orientation dans
l’espace et le rythme. L’apprenant(e) doit maîtriser la surface de travail et adapter son geste à
l’outil utilisé.
À partir du palier 3 l’écriture en cursive est introduite, en favorisant la forme des tracés :
les familles des boucles vers le haut : b,e,h,k,l
les coupes : u,t,j
les ronds : o,c,a,d,q
les ponts : m,n,p
les boucles vers le bas : j,y,g
les boucles vers le haut et le bas : f
les boucles combinées : s,r,z,x
les autres formes : v,w
L’écriture des lettres ne suit pas exclusivement la progression des sons.
Objectifs
Pour maîtriser le code graphique, l’apprenant (e) doit être capable de :
maîtriser le sens de l’écriture (de la gauche vers la droite) ;
reproduire des modèles conventionnels : les lettres ;
Assembler ces modèles selon les normes pour écrire des mots, des phrases, des textes.
Quelques principes méthodologiques
Qu'il soit droitier ou gaucher, l’enfant doit apprendre à tenir ses instruments sans crisper la
main(en utilisant la pince du pouce et de l'index et le support du majeur), à disposer la surface
qu'il utilise dans le prolongement de l'avant-bras (correctement placé) tout en adoptant une
posture adéquate.
Pour amener les apprenant (e) s à avoir une écriture belle et correcte, il convient de veiller à un
certain nombre de principes :
Donner de bons modèles à l’apprenant (e) (calligraphie de l’enseignant / l’enseignante).
Libérer l’espace de travail autour de la surface utilisés (ardoise, cahier).
Veiller à la posture d’écriture.
Repérer les apprenant (e) s gauchers et les placer de préférence à gauche d’une table afin
qu'ils / elles ne soient pas gêné(e)s par leur voisin.
Veiller à la bonne inclinaison de la surface d’écriture :
DOMAINE:
MATHÉMATIQUES
COMPÉTENCE INTERDISCIPLINAIRE
Intégrer des outils mathématiques simples (numération décimale
de 0 à 100, opérations arithmétiques, topologie élémentaire, solides
et figures planes familiers, concrets ou représentés, mesurage de
grandeurs et raisonnement) dans des situations familières de
résolution de problèmes.
I. ACTIVITÉS NUMÉRIQUES
COMPÉTENCE DE BASE
Intégrer les notions ensemblistes, les opérations arithmétiques portant sur les nombres de 0
à 100, dans des situations de résolution de problèmes concrets de construction et de calcul
numériques.
CRITERES D’EVALUATION
Pertinence des solutions : l’opération (outil) utilisée pour résoudre le problème est
appropriée à la situation.
Justesse des opérations : les résultats des opérations sont exacts.
Autonomie : la tâche est exécutée sans aide.
Le nombre ainsi abordé présente cinq aspects devant faire l’objet d’un enseignement :
l’aspect cardinal lié à la notion de quantité dénombrée, comptée ;
l’aspect ordinal lié à la notion de numérotage, d’ordre, de rang dans une série ;
l’aspect groupement ou base de numération qui détermine la valeur de chaque chiffre dans
un nombre (numération décimale) ;
l’aspect symbolique lié à l’écriture en chiffres ;
l’aspect lecture lié à l’écriture en lettres du nombre.
certaines notions mathématiques notamment la structure des nombres et les propriétés des
opérations.
Palier 1 : Intégrer les notions ensemblistes, les opérations arithmétiques portant sur les
nombres de 0 à 9, dans des situations de résolution de problèmes concrets de construction et de
calcul numériques.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
INDICATIONS
POUR LA
PRODUCTION PASSATION
LIBELLE DUREE
ATTENDUE (Durée
/organisation de la
classe)
SITUATION D’INTEGRATION
Contexte :
Fatou a fait 5 exercices de calcul le matin et
3 exercices l’après-midi. - Le calcul du nombre
d’exercices faits par Le facilitateur ou la 4 séances,
Son frère Abdou qui a fait 9 exercices dit chacun. facilitatrice fait (30 mn x 2,
qu’il en a fait plus que sa sœur. - Les nombres exécuter la soit au total
La maîtresse te demande de départager d’exercices faits consigne. 02 heures)
Fatou et Abdou comparés.
Consigne :
Dis lequel des deux enfants a fait plus
d’exercices que l’autre. Justifie ta réponse.
PALIER 2 : Intégrer les notions ensemblistes, les opérations arithmétiques portant sur les
nombres de 0 à 20, dans des situations de résolution de problèmes concrets de construction
et de calcul numériques.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
INDICATIONS
POUR LA
PRODUCTION
LIBELLE PASSATION DUREE
ATTENDUE
(Durée/organisation
de la classe)
SITUATION D’INTEGRATION
Contexte :
Kadidia n’a plus de fournitures
scolaires à cause des inondations.
Elle a besoin de 12 crayons, 5
livres, 8 cahiers et 4 stylos.
Pour l’aider, Amy, Ciré et Ibrahima
lui ont amené le matériel que voici :
Amy : 3 cahiers 11 crayons et 4 - le total pour 04 séances
Le facilitateur ou la
livres chaque objet de 30 mn,
facilitatrice fait
Ciré : 6 cahiers, 2 gommes, 5 stylos reçu soit au total
exécuter la consigne
Ibrahima : 2 cahiers, 7 crayons, 9 02 h)
stylos et 6 livres.
Tu aides Kadidia à faire le bilan de
ce qu’elle a reçu pour chaque
fourniture.
Consigne :
Dis si Kadidia a maintenant assez
de fournitures. Justifie ta réponse.
PALIER 3 : Intégrer les notions ensemblistes, les opérations arithmétiques portant sur les
nombres de 0 à 100, dans des situations de résolution de problèmes concrets de construction et
de calcul numériques
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation d’intégration
Contexte :
SITUATION D’EVALUATION
Indications pour la
passation
Libellé Production attendue Durée
(durée/organisation de
la classe)
Contexte :
A l’ occasion du mariage de ton
frère, ton père te demande de
solliciter tes amis pour
l’installation de 68 chaises, la
distribution de 3cartons de 24 Les opérations pour
bouteilles de boisson et 75 sachets trouver le nombre de 05
de beignets. chaises non occupées, séances
Les chaises, les boissons et les le nombre de sachets Le facilitateur ou la de 30
sachets de beignets sont pour les de beignets restant et facilitatrice fait exécuter mn, soit
invités qui sont au nombre de 58. l’opération impliquée les consignes au total
Consignes : pour trouver le 02 h
Trouve : nombre de bouteilles 30mn
-le nombre de chaises non de boisson sont
occupées effectuées
-le nombre de bouteilles de
boisson restant après distribution.
-le nombre de sachets de beignets
qui reste après distribution.
BAREME DE NOTATION
Il s’agit de l’appel à l’activité de l’apprenant (e) et à sa participation réelle. L’enfant agit pour
découvrir la connaissance. Selon Leif, l’abstraction mathématique se réalise par l’action et non
par contemplation. C’est par sa propre exploration et par sa propre pratique que l’enfant
comprend une situation nouvelle et non par des références à l’expérience d’autrui.
Le principe de constructivité
Le principe de progression
Toutes les procédures facilitant la représentation mentale seront utilisées. Il faut aller du concret
à l’abstrait en passant par le semi concret.
Louis Legrand recommande que partout l’opération manuelle précède l’opération arithmétique.
Le principe de variabilité
Se méfier de l’apparence est la règle d’or en pédagogie des activités mathématiques. C’est
pourquoi, il faut varier le plus possible les paramètres pour faciliter l’acquisition des notions.
Pour la variabilité perceptuelle, l’objectif ici visé dans le domaine numérique par exemple, est de
« décoller le nombre de la chose dénombrée ».
En effet, selon BRISSIAUD, les enfants empruntent généralement l’une des deux voies suivantes
pour apprendre à calculer :
Dans le cheminement dit américain, pour additionner par exemple 35 et 17, les enfants
procèdent par comptage à partir de 35 dans la tête et commencent à ajouter un à un les 17
éléments au 35.
Exemple : 35 +1+1+1+1+1+1+1+1+1+1+1+1+1+1+1+1+1= 52
Par contre, dans le cheminement dit asiatique, pour calculer 35 +17, les enfants procèdent à des
regroupements autour de 10.
Les recherches faites en comparant les performances des apprenant (e) s qui apprennent à
calculer selon l’un ou l’autre cheminement ont révélé une meilleure maîtrise du répertoire additif
par les apprenant (e) s qui ont emprunté le cheminement asiatique. En fait, ces derniers ont
deux années d’avance sur les enfants qui ont emprunté le cheminement américain.
Nos langues nationales, offrent la possibilité d’enseigner aux enfants à calculer en suivant le
cheminement dit asiatique. En effet, la structure de nos langues facilite cette approche.
L’existence de repères comme 5 et 10, autorise des procédés de calcul qui s’appuient sur des
décompositions et recompositions.
Pour étudier les nombres, il est donc, fortement recommandé d’utiliser le cheminement dit
asiatique, et ce, dès la première étape.
En calcul mental comme en calcul rapide les stratégies de décomposition et de recomposition des
nombres devront trouver une bonne place pour trouver les résultats des opérations.
DÉMARCHE PEDAGOGIQUE
La situation doit être riche, attractive pour être susceptible de mobiliser l’apprenant (e). Pour
qu’il en soit ainsi, Il faut alors que la situation soit tirée du vécu de l’apprenant (e) et liée à ses
intérêts.
Ce point concerne seulement les solutions justes en vue de mettre en exergue les procédures
porteuses de résultats.
Il s’agit d’un moment de réemploi strict du modèle mathématique pour valider les règles ou
définitions précédemment élaborées.
Transfert
Il permet de vérifier le degré d’appropriation, de maîtrise des objectifs par les apprenant (e)
s.
PROPOSITIONS D’ACTIVITES
ACTIVITÉS SITUATIONS
Situations de la vie quotidienne ou
Dénombrement :
occasionnelles : l’appel des apprenant (e) s ;
C’est le comptage et la détermination
constitution d’équipes ; jeu de cartes ; jeux avec
du nombre d’éléments d’une
des dés (connaissance globale) ; comptines
collection d’objets
orales ; les jeux de doigts.
Rangement :
C’est la détermination d’une position
Situations de mise en ordre croissant ou
dans une série ; le mot rangement
décroissant, d’identification de positions
évoque l’idée de rang, de succession,
d’ordre.
Codage : Situations de lecture / écriture de nombres :
c’est la fixation par un symbole du identification des numéros de l’équipe nationale
cardinal d’un ensemble ; il s’agit de ou de l’équipe locale de foot. ; lecture de
DALN, NOVEMBRE 2020 Page | 86
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
ACTIVITÉS SITUATIONS
l’aspect écriture des nombres calendrier ; usage de la bande numérique
Organisation :
Jeux d’échange ; score de jeux ; utilisation de
c’est la mise en évidence du rôle des
l’abaque
groupements par 10.
ILLUSTRATIONS
Maître ou maîtresse :
<<forme un ensemble de capsules et un ensemble de bâtonnets. >>
<<forme un ensemble de bâtonnets plus grand que celui de E1. >>
<< forme un ensemble de capsules moins grand que celui de E2. >>
Leçon du jour
2. ACTIVITES LIBRES
Consignes de travail et de
recherche :
« former des ensembles de bâtonnets et de Les apprenant (e) s sont répartis en groupe de
capsules plus petits que la collection de 5 membres chacun.
Doudou (c’est une collection de 4 éléments).
Mettez chaque ensemble dans une des boîtes Individuellement, les apprenant (e) s forment
vides » des ensembles. Puis ils s’accordent,
Dessiner sur une des faces le remplissent les boîtes et dessinent le nombre
nombre de bâtonnets d’objets correspondant.
ou de capsules qu’il y a dans la boîte>> Un élève peut par exemple dire :
4. ÉVALUATION
« Écrivez le nombre d’objets de le collection. »
« Écrivez les nombres 2, 1, 3 dans un ordre
Exécution individuelle.
convenable. »
PALIER: Intégrer les notions ensemblistes, les opérations arithmétiques portant sur les nombres
de 0 à 20, dans des situations de résolution de problèmes concrets de construction et de calcul
numériques.
Consignes :
1- Forme l’ensemble des billes que possède
chaque enfant
2- Range les ensembles formés du plus petit au
plus grand
3- Dessine l’ensemble des billes de chaque enfant
4- Donne le nombre de billes de chaque enfant
Dramatisent
Fait dramatiser pour faire comprendre la situation
Vérifie la compréhension de la situation et des Posent des questions (éventuellement)
consignes
Organise les groupes
Demande aux apprenant (e) s de s’exécuter
individuellement puis en groupes
3. ACTIVITES DIRIGEES Le rapporteur expose les résultats du groupe
- Demande aux apprenant (e) s d’exposer leurs au tableau
résultats au tableau
- Organise les échanges
- Fait Retenir les bonnes réponses
- Procède à l’analyse progressive et
Le nombre 17
Aspect groupement
1 dizaine et 7 unités
Aspect cardinal
- Faire compter et décompter les bâtonnets, les
capsules ou les cailloux qui représentent les
billes d’Ali.
- Dessiner au tableau plusieurs ensembles Comptent et décomptent.
d’objets de nature différentes, de cardinal 17
Aspect symbolique
Faire écrire en chiffres (ardoises, cahier,
calculatrice) puis en lettres le nombre 17. Écrivent le nombre.
NB : Les approches ne sont pas exclusives les unes les autres. Quelle que soit l’approche, l’étude
du nombre devra se prolonger par les activités classiques de composition -recomposition-
décomposition, aujourd’hui connues sous l’appellation d’écritures additives, multiplicatives,
soustractives ou du partage. À ce niveau on s’en tient aux écritures additives.
LES OPERATIONS
PALIER: Intégrer les notions ensemblistes, les opérations arithmétiques portant sur les nombres
de 0 à 20, dans des situations de résolution de problèmes concrets de construction et de calcul
numériques.
Objectif spécifique : effectuer des opérations portant sur les nombres de 0 à 19.
Moyens : Abaque, abaque-ardoise (3 abaques placés les uns sous les autres) ou feuilles sur
lesquelles sont dessinés des abaques (3 abaques placés les uns sous les autres), capsules
rouges (pour les dizaines), capsules jaunes (pour les unités)
Leçon
FCILITATEUR/FACILITATRICE ELEVES
Ce que dit, fait le facilitateur ou la Ce que disent, font les apprenant (e) s
facilitatrice
1. APPROPRIATION DU MATÉRIEL
- Contrôle la disponibilité du matériel
- Fait rappeler la configuration de l’abaque
- Fait utiliser le tableau de numération Manipulent librement le matériel
Rappellent la configuration de l’abaque
2. ACTIVITES LIBRES (individuel ou en
groupe)
- Fait Constituer les équipes
- Propose la situation suivante
Avant de jouer Abdou a 12 billes. Il joue et
gagne 6 billes.
Combien de billes a-t-il maintenant ?
Donne la consigne suivante : Exécutent la consigne (individuellement ou en
- Réponds à la question en utilisant les groupe)
jetons et les abaques
- Réponds à la question en utilisant le
tableau de numération
- Pose et effectue l’opération
Participent à l’analyse des résultats
3. ACTIVITES DIRIGEES Expliquent comment ils ont fait.
- Organise le compte rendu. Comparent les résultats
- Fais expliquer les méthodes utilisées.
- Fais procéder à une confrontation des
résultats présentés.
- Fait analyser les bonnes productions : Participent
Remplissent le tableau
FCILITATEUR/FACILITATRICE ELEVES
Ce que dit, fait le facilitateur ou la Ce que disent, font les apprenant (e) s
facilitatrice
1)
* ** 12
****** + 6
2)
18
* ********
D U
1 2
6
1 8
3) Formalise la technique opératoire
12 + 6 = 10 + 2 + 6
= 10 + 8 = 18
12+ 6 =18
4. EVALUATION
- Fais calculer horizontalement les
opérations suivantes :
10+7 ; 11+ 5 ; 8+7
PALIER :Intégrer les notions ensemblistes, les opérations arithmétiques portant sur les nombres
de 0 à 20, dans des situations de résolution de problèmes concrets de construction et de calcul
numériques.
Objectif spécifique : effectuer des opérations portant sur les nombres de 0 à 19.
Objet : la soustraction
Moyens : Abaque, abaque-ardoise, capsules rouges (pour les dizaines), capsules jaunes
(pour les unités)
FCILITATEUR/FACILITATRICE
ELEVES
Ce que dit, fait le facilitateur ou la
Ce que disent, font les apprenant (e) s
facilitatrice
1. APPROPRIATION DU MATÉRIEL
- Contrôle la disponibilité du matériel
- Fait rappeler la configuration de l’abaque
- Fait utiliser le tableau de numération
- Réponds aux questions éventuelles
- Propose des exercices sur les groupements Manipulent librement matériel
par dizaines et unités. Rappellent la configuration de l’abaque
FCILITATEUR/FACILITATRICE
ELEVES
Ce que dit, fait le facilitateur ou la
Ce que disent, font les apprenant (e) s
facilitatrice
avait 13 billes et Abdou 7 billes .Après le jeu,
Abdou a Répondent aux questions
gagné 5 billes.
Trouve le nombre de billes de Moussa.
- Pose des questions de compréhension :
Qui a gagné ? Qui a perdu ?
Qu’est-ce qui est demandé? Exécutent la consigne
Quelle opération faut-il poser pour répondre à Participent à l’analyse des résultats
la question ? Expliquent comment ils ont fait.
Demande aux apprenant (e) s de travailler
individuellement, puis en groupe.
Comparent les résultats
3. ACTIVITES DIRIGEES
- Organise le compte rendu et fait procéder à
une confrontation des résultats.
- Fait analyser les stratégies suivantes : S’exécutent
Retrait de 5 éléments d’une collection de 13.
Retrait de 5 unités d’une collection constituée
d’une dizaine et de 3 unités.
Calcul à reculons (en passant par 10) :
13 – 5 = 13 – 3 – 2
=10 – 2 = 8
4. EVALUATION
a) Petits problèmes
b) Série d’opérations à effectuer :
18 – 6 ; 15 – 7. 19 – 7 ; 15 - 7
Présentation
Un support en carton ou en bois sur lequel sont fixées des tiges (en bois, fer, ou plastique)
verticales dont le nombre varie de 2 à 4 selon les besoins, et des anneaux que l’on peut enfiler
sur les tiges.
NB : on peut aussi utiliser en guise d’abaque une ardoise divisée en deux, trois ou quatre parties.
Utilisation possible
Ce matériel met en évidence les règles de
groupement qu’il est nécessaire de préciser aux
apprenant (e) s.
Présentation
Bande de carton individuelle sur laquelle sont écrits les nombres jusqu'à 30 dès le début de
l’année, puis prolongée par la suite selon les besoins. Elle peut être pliée en accordéon par
dizaine, le premier pli contenant les nombres de 1 à 9, le second les nombres de 10 à 19, etc.
Chaque enfant doit avoir sa bande et un libre usage de celle-ci. Une bande collective est affichée
de façon à ce que tous les apprenant (e) s de la classe puissent la lire.
1 2 3
Un Deux Trois
COMPÉTENCE DE BASE
Intégrer des notions de structuration de l’espace, les formes de figures planes et de solides
familiers ainsi que les techniques d’utilisation d’instruments de traçage dans des situations
de résolution de problèmes de reproduction d’objets géométriques.
CRITERES D’EVALUATION
Pertinence : L’opération sélectionnée pour résoudre le problème est appropriée à la
situation.
Justesse : Les résultats des opérations sont exacts.
Autonomie : la tâche est exécutée sans aide.
Rigueur et précision sont deux aspects très liés : « la rigueur est la précision de la pensée; la
précision est la rigueur de la main ».
Palier 1 : Intégrer des notions de structuration de l’espace dans des situations de résolution de
problèmes concrets de repérage de positions.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Consigne : trace-lui sur une feuille le chemin pour s’y rendre en indiquant 3 repères.
NB :Ou bien proposer un support contenant plusieurs repères, dicter un itinéraire et inviter
l’apprenant(e) à tracer l’itinéraire correspondant.
Palier 2 : Intégrer des notions de structuration de l’espace, les formes de solides familiers et de
figures planes dans des situations de résolution de problèmes concrets de classification, de
reconnaissance, de reproduction, de dessin d’objets géométriques.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Situation d’intégration
Contexte : Pour assurer la propreté et l’ordre dans ta classe, tu es désigné(e) par tes
camarades pour confectionner une boîte de rangement.
Consigne:
- À l’aide des pièces données, confectionne une boîte.
Palier 3 : Intégrer des notions de structuration de l’espace, les formes de figures planes et de
solides familiers ainsi que les techniques d’utilisation d’instruments de traçage dans des
situations de résolution de problèmes de reproduction d’objets géométriques.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Situation d’intégration
Contexte : Ton maitre te demande de maintenir ta classe propre et de mettre les ordures
ramassées dans des boîtes de rangement.
SITUATION D’EVALUATION
Contexte : Ton école doit recevoir des visiteurs. On décide d’embellir les salles de classes et la
cour, mais les moyens manquent pour acheter des frises et des guirlandes.
Consigne : Aide tes camarades à décorer ta salle de classe en fabriquant une guirlande et 3 frises
à partir des pièces données.
NB : Assemblage de pièces avec modèle comportant toutes les figures étudiées et des
distracteurs.
BAREME DE NOTATION
Démarche
Première phase :Observation de l'objet réel, c'est-à-dire un objet de la vie courante, de
l'environnement des apprenant (e) s, de la classe, de l'école ou un objet fabriqué
spécialement pour la leçon et présenté aux apprenant (e) s. Ils le manipuleront.
Deuxième phase :Construction libre de l’objet géométrique
Les apprenant (e) s vont essayer de construire individuellement. Ils s’accorderont ensuite sur
une production de groupe.
Troisième phase :Communication
Quatrième phase :Construction dirigée suivie de :
o Analyse
Consistant à comparer, classer, décrire les propriétés de la figure construite
o Synthèse
Sous forme de rappel des différentes étapes de la construction
(Formules, règles, définitions).
Propose des exercices d’application.
Illustrations
N.B : La partie A (situations agies) de la leçon peut constituer la première séance et sera
essentiellement pratique (en plein air).
Situations agies
FCILITATEUR/FACILITATRICE
APPRENANT(E)S
ACTIVITE 1 : gauche, droite
Constitue 2 équipes (E1 et E2), placées sur 2 lignes en
face de lui (chaque enfant de E2 derrière un enfant de S’alignent comme l’indique
E1). l’enseignant ou l‘enseignante.
Donne les consignes suivantes : E1
- E1, faites1 pas vers la droite, un pas vers la M
FCILITATEUR/FACILITATRICE
APPRENANT(E)S
gauche, 2 pas vers la droite, 2 pas vers la gauche. E2
- E2, chacun de vous surveille
L’exécution de la consigne par celui qui est devant lui.
Invite l’apprenant à tendre le bras droit latéralement
Intervertit les équipes et fait reprendre la même
activité.
Situations représentées
FCILITATEUR/FACILITATRICE
APPRENANT(E) S
1/ ACQUISITIONS
Activité 1
Dessine au tableau une plante
Exécutent les consignes $.
à fleur rouge (R) en mettant des croix et des points de
différentes couleurs de part et d’autre de la plante.
Demande aux apprenant (e) s
de relever sur leurs ardoises les croix et les points qu’ils
voient :
FCILITATEUR/FACILITATRICE
APPRENANT(E) S
2/ CONSOLIDATION
Exercice 1
Fait tracer un trait vertical
sur l’ardoise ;
Demande aux apprenant (e) s
Les apprenant(e)s s’exécutent
de placer des croix à gauche et des points à droite
(utiliser le PLM)
3/REINVESTISSEMENT / EVALUATION
Exercice 1
Voir cahier de l’apprenant(e).
COMPETENCE DE BASE
Intégrer les notions de longueurs, de capacités, de masses , de durées et de monnaie ainsi
que les techniques d’utilisation des instruments non conventionnels, conventionnels et
usuels dans des situations de résolution de problèmes concrets de mesure.
CRITERES D’EVALUATION
Palier 1 : Intégrer les notions de longueurs, de capacités et de masses ainsi que la notion
d’instruments non conventionnels dans des situations de résolution de problèmes concrets de
mesurage.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Situation d’intégration
Contexte :
Trois groupes d’apprenant (e) s jouent au relais-bouteilles dans la cour d’école, pendant la
séance d’éducation physique. À la fin, ils obtiennent les résultats qui sont illustrés par le dessin
ci-dessous. Tu es désigné (e) pour donner les résultats et comparer les masses d’eau obtenues par
les équipes.
Consignes
Mets :
trois croix sur la bouteille de l’équipe qui a gagné,
Trace un trait de même hauteur que la quantité d’eau dans les bouteilles.
Le trait indiquant la hauteur d’eau de la bouteille 3 est ………. que celui indiquant la
hauteur d’eau de la bouteille 1.
PALIER 2 :Intégrer les notions de longueurs, de capacités, de masses et de durées ainsi que les
techniques d’utilisation d’instruments non conventionnels, conventionnels et usuels dans des
situations de résolution de problèmes concrets de mesurage et de mesure.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
1 leçon de
Se repérer dans la
Les jours de la semaine 30mn x 2
semaine
A l’occasion des olympiades (fête sportive dans les écoles), un groupe d’apprenant (e) s organise
un concours de lancer de poids. Tu es désigné (e) pour arbitrer le concours.
Consigne :
Mesure, à l’aide des instruments conventionnels mis à ta disposition, la longueur réalisée par les
apprenant(e)s ou (concurrent(e)s et établis leur classement.
Situation d’intégration 2
Contexte :
Tu vas contrôler la masse et la quantité des denrées achetées pour la fête de la classe. Voici les
données :
- pour la farine qui pèse 5 kg, tu disposes des masses marquées de 1kg, de 2 kg et de un
demi – kg ;
- pour le sucre qui pèse 2 kg, tu disposes des masses marquées de 1 kg et de un demi- kg ;
- pour le lait d’une quantité de 2 litres et un demi litre, tu disposes de bouteilles de 1 litre,
d’un demi-litre et d’un quart de litre.
Consigne :
- Propose deux solutions différentes pour chaque mesure en complétant les dessins
Première solution
1 litre
Contexte :
Un tournoi de football inter- classes se termine le mardi, sixième jour de la compétition. Tu dois
récompenser les joueurs des trois premières équipes : 100 F pour chaque joueur de l’équipe qui a
gagné, 50 F pour chaque joueur de la deuxième équipe et 25 F pour chaque joueur de la
troisième équipe. Tu as seulement des pièces de 5 F et de 10 F.
Consignes :
2. Donne à Moussa qui fait partie de l’équipe gagnante sa récompense en n’utilisant que les
pièces de 5F et de 10 F
SITUATION D’EVALUATION
Contexte :
Votre classe organise une fête pendant laquelle des compétitions sportives sont prévues : course
de vitesse, football, saut en longueur et en hauteur. Pour la manifestation, les apprenant(e)s
achètent des denrées pour faire des gâteaux (farine, huile, lait en poudre, sucre). Ils préparent
aussi le terrain de compétition.
Consignes :
1. Propose un calendrier de déroulement des compétitions sur 2 jours.
2. Détermine la quantité nécessaire pour chaque catégorie de denrée et effectue les mesures pour
les contrôler.
3. Vérifie une dimension du terrain de compétition.
Production attendue Indication pour la mise en situation
Mettre l’apprenant(e) en situation réelle ou simulée et étaler
Un calendrier adapté à la l’évaluation dans le temps. Former au besoin plusieurs ateliers. Il
situation, mesures justes. appartient à l’enseignant de proposer des données adaptées à la
situation.
BAREME DE NOTATION
Le Guide pédagogique des classes pilotes précise l’orientation qu’il faut donner aux activités de
mesure « ce n’est plus l’enseignement du système métrique conçu comme le système décimal
des poids et mesures ayant le mètre pour base. Un enseignement dans ce sens semble aujourd’hui
dépassé. Il s’agit en fait de viser comme objectif principal non plus la familiarisation de l’enfant
avec les unités légales mais l’initiation de celui-ci à la mesure avec l’utilisation du système
international par des activités concrètes effectives».
La conséquence d’une telle orientation réside dans l’importance accordée à l’activité des
apprenant (e) s durant les leçons. Louis Legrand rappelle à ce propos qu’il est « indispensable de
ne pas considérer la mesure effective par chaque élève comme une simple illustration facultative
d’une leçon mais au contraire de la regarder comme la substance même de l’apprentissage. » La
démarche proposée pour conduire les activités de mesure fera donc une large place aux situations
fonctionnelles qui vont permettre aux apprenant (e) s de procéder à des comparaisons directes et
indirectes (avec un élément de référence arbitraire puis conventionnel ou à l’aide d’un système
d’éléments de référence non structuré puis structuré).
Une situation est dite fonctionnelle si elle se développe à partir de problèmes qui se posent dans
la réalité de la classe ou de son environnement et que les apprenant (e) s ont à résoudre.
Répondre aux questions posées est alors nécessaire à la vie de la classe. L’enfant est donc
directement intéressé par les conséquences de la solution retenue.
Démarche
La recherche doit conduire les apprenant (e) s à effectuer une série de mesurages à l’aide
d’unités naturelles.
Elle contribue à mettre en évidence les difficultés résultant de l’emploi d’étalons variables.
Exemple vouloir ranger des performances de sauts en longueur sur la base de résultats exprimés
les uns en coudées les autres en pas.
NB : les démarches des leçons de mesure ayant pour objet les calculs sont les mêmes que celles
préconisées en activités numériques.
Dans l’étude des grandeurs, la progression peut être la suivante : longueur, capacité, masse,
durée et monnaie (prix).
Type de
Activités possibles
grandeur
Faire faire des activités de comparaison et de rangement de taille, de
Longueurs longueur d’objets usuels (règle, corde, ficelle…) et de performances (saut
en longueur, lancer de poids, saut en hauteur…)
Faire faire des activités de transvasement direct ou composé [remplissage
Capacité
de récipients à l’aide d’étalons arbitraires (cuillère, verre, bol, bouteille..)]
Masse Faire estimer (en soupesant) des objets usuels de la classe
Durée Exploiter les opportunités qu’offrent les rythmes de la classe (temps de
présence du matin et du soir, récréation, emploi du temps de la classe) ;
faire repérer les événements significatifs de la semaine, créer en classe
Type de
Activités possibles
grandeur
un environnement favorable (horloge qui sonne toutes les heures) ;
déterminer et comparer la durée d’une activité (utilisation du sablier,
comptage)
Monnaie Jeux de rôle : au marché, à la boutique.
ILLUSTRATION
FCILITATEUR/FACILITATRICE
APPRENANT (E) S
Ce que dit, fait le facilitateur ou la
Ce que disent, font les apprenant (e) s
facilitatrice
FCILITATEUR/FACILITATRICE
APPRENANT (E) S
Ce que dit, fait le facilitateur ou la
Ce que disent, font les apprenant (e) s
facilitatrice
de mesurage
Pose à la classe
les questions suivantes : quel
est le saut le plus long ? quel est le saut le
plus court ?
Fait remarquer
l’impossibilité, de comparer,
de ranger les performances à partir d’étalons
différents ;
d’où la nécessité d’utiliser un seul instrument
par convention
Organise le
compte rendu et fait procéder à une S’exécutent individuellement
confrontation des résultats.
Proposent des réponses (les bonnes
4. quatrième phase : productions sont renforcées par répétition)
Découverte et analyse
Fait choisir un S’exécutent individuellement
étalon et demande aux apprenant (e) s
de procéder à nouveau au mesurage des
différents tracés pour ensuite les comparer.
En classe fait
comparer des longueurs réelles
puis des itinéraires tracés sur feuille.
Aide à poser les
instruments de mesure.
Aide à
verbaliser les actions réalisées : la question
suivante par exemple : avec quoi mesure-t-on
des longueurs ?
5. Cinquième phase :
Évaluation
Propose des exercices
COMPETENCE DE BASE
Intégrer les données, les consignes ou les questions d’un énoncé mathématique ainsi que les
démarches de raisonnement dans des situations de recherche de solutions appropriées.
CRITERES D’EVALUATION
Les différents objets d’étude en résolution de problèmes découlent de ces deux aspects du
raisonnement.
Ainsi un travail systématique peut être entrepris sur des données des problèmes et sur les
conclusions (questions) pour améliorer les compétences des apprenant (e) s en
lecture/compréhension d’énoncés. Cette activité systématisée permettra à l’enseignant(e) de
varier sans cesse les formes d’énoncés (avec ou sans question, avec données manquantes ou en
surnombre, dans un ordre quelconque…) .Dans le même ordre d’idées, l’enseignant(e) pourra
faire inventer et rédiger des énoncés correspondant à des écritures mathématiques données. Ce
faisant, les apprenant (e) s deviennent plus sensibles à ces formes d’énoncés par opposition aux
énoncés canoniques et à leurs pièges. Rappelons, ici, ce fameux problème d’entrée en 6ème où
des candidats formés à utiliser tous les nombres figurant dans un énoncé de problème, ont
compris la marque d’un véhicule 404 dans leurs solutions. La conclusion qu’on en tire est que
l’apprenant (e) ne peut pas aborder de manière correcte les problèmes s’il n’est pas habitué à lire
et à analyser des énoncés variés.
Le palier1 est consacré aux activités logiques, préparatoires à la résolution de problème. Ce sont
des activités qui font appel aux capacités d’observation, d’attention visuelle et d’analyse
nécessitant la mise en œuvre de règles ou la prise en compte de critères. Ainsi, l’enfant sera
conduit à repérer des relations (tableau à double entrée par exemple) et à réaliser des
algorithmes. On appelle algorithme un ensemble de règles permettant de résoudre une classe de
problèmes. Un algorithme est dit répétitif quand le même motif revient de manière périodique
comme dans l’exemple suivant :
L’algorithme est dit récursif quand on peut appliquer une règle permettant d’obtenir le suivant
d’un élément.
Exemple :
Dans ce palier, en considération de la non maîtrise du code écrit l’accent est mis sur la recherche
et le traitement d’informations à partir d’images.
Concernant le tableau à double entrée, il importe de retenir que son usage de plus en plus
fréquent dans la vie courante justifie la place qui lui est accordée en résolution de problème.
L’enseignant (e) ne perdra pas de vue que la manière dont les données sont présentées facilite
pour une grande part la lecture des informations et leur exploitation.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Contexte : tu es choisi pour décorer les bordures du mur de ta classe avec des frises dont les
motifs sont représentés ci-dessous.
Consigne :
PALIER 2 : Intégrer les notions de donnée et de question dans des situations de résolution de
problèmes concrets d’analyse d’énoncés mathématiques.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Contexte :
Pendant les olympiades sur le raisonnement mathématique, des énoncés et des questions sont
proposés à ta classe. Tu es désigné pour les relier correctement :
ENONCÉS QUESTIONS
1. Fousseyni a 8 ans, Ramata a 1. Quelle est la date
10 ans. d’aujourd’hui ?
2. Salifou a fait 5 exercices, 2. Combien de livres apporte
Bineta en a fait 7. Hawa ?
3. Sory apporte 6 livres, Hawa
3. Qui est le plus jeune ?
en apporte 3.
4. Qui a fait le moins
4. Aujourd’hui c’est le 2 d’exercices ?
février.
5. Quel est l’âge de Fousseyni?
Consigne : Relie chaque énoncé à la question qui convient.
PALIER 3 : Intégrer les données, les consignes ou les questions d’un énoncé mathématique
ainsi que les démarches de raisonnement dans des situations de recherche de solutions
appropriées.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Contexte :
Ta mère te remet 100f pour aller payer à ton petit frère un paquet de biscuits à 50f et un bonbon à
25f.
Consigne :
- Formule une question intermédiaire et une question finale pour l’énoncé.
SITUATION D’EVALUATION
Contexte :
Tu représentes ta classe à une compétition sur le raisonnement mathématique. Le jury propose
des solutions aux 3 problèmes ci-dessous. Deux des solutions proposées sont fausses.
Consigne :
Corrige les solutions fausses
BAREME DE NOTATION
Les travaux des psychologues comme Piaget ont révélé que la solution abstraite d’un problème
est extrêmement tardive. La difficulté que l’enfant éprouve à abstraire et à se mouvoir dans
l’abstraction rend difficile l’entraînement au problème strictement mathématique. Pour s’en
convaincre, rappelons avec Louis Legrand, l’analyse des résultats du problème dit de Johannot :
« Nous avons tous deux la même somme d’argent, je te donne 25F. Combien as- tu de plus que
moi ? »
À partir de 15- 16 ans, le problème est résolu de manière purement abstraite sans recours à
aucun procédé pédagogique ;
Entre 11 –12 ans et 15ans, il est nécessaire de recourir à la représentation schématique ;
Entre 8- 9ans et 11 ans, cette représentation schématique est insuffisante pour faire
comprendre la différence (25 fois 2). Il est alors indispensable de recourir à la manipulation
concrète ;
Avant 8ans, cette résolution manipulée ne permet pas la compréhension du problème.
Le résultat est chaque fois constaté sans que l’apprenant (e) puisse en comprendre le mécanisme
abstrait et en appliquer la règle.
On peut retenir de cette expérience que les degrés d’abstraction dans le raisonnement
mathématique se présentent comme suit :
La leçon qui se dégage de cet étagement est donnée par Louis Legrand « pour qu’un problème
soit compris à l’école élémentaire, il faut d’abord qu’il soit vécu. » Les situations sur lesquelles
portent les problèmes peuvent être ainsi issues de la classe, de la vie courante, de jeux…
Démarche
NB : La démarche ainsi préconisée est identique à celle qui a été présentée en activités
numériques.
ILLUSTRATIONS
FCILITATEUR/FACILITATRICE APPRENANT(E) S
Ce que dit, fait le facilitateur ou la facilitatrice Ce que disent, font les apprenant (e) s
1. Présentation de la situation
problème
Propose la situation suivante :
À 9 heures, Matar et Binta font une promenade à
vélo autour de la classe. Matar a 8 ans et sa
camarade 11 ans Lisent chacun(e) individuellement le texte
Consigne :
Entoure les nombres utiles pour trouver la Écoutent les explications et répondent aux
différence d’âge entre Matar et Binta. questions posées
Lit et explique la situation par dramatisation au
besoin
Vérifie la compréhension : Exécution individuelle
Quel est l’âge de Matar? Quel est l’âge de Binta? Échangent dans les groupes
Quelle est l’heure de la promenade ? Retiennent une réponse
-Que demande-t-on de faire? Résultat attendu : 11ans et 8ans
9 n’est pas utilisé dans la solution
2. Exploration individuelle Participent à la vérification
FCILITATEUR/FACILITATRICE APPRENANT(E) S
Ce que dit, fait le facilitateur ou la facilitatrice Ce que disent, font les apprenant (e) s
/groupe
Demande à chacun(e) d’essayer de répondre à
la consigne.
Demande aux apprenant (e) s de retrouver les
groupes de travail pour essayer d’avoir une
seule réponse par groupe
3. Mise en commun
Demande aux rapporteurs de rendre compte
(présentation
des résultats
Organise les échanges autour des productions
Fait résoudre le problème pour valider les
réponses retenues
4. Institutionnalisation
(analyse/synthèse)
Pose les questions suivantes
- Tous les nombres de l’énoncé sont-ils utilisés
dans la solution ? Réponses attendues
- Comment peut – on appeler les nombres Nombres utilisés, nombres non utilisés
utilisés ? Participent à l’identification des différentes
- Les nombres inutilisés ? catégories de données
Propose en consolidation d’autres situations et
demande aux apprenant(e)s d’identifier les Répètent la synthèse
nombres à utiliser et les nombres à ne pas
utiliser
Fait retenir que dans un énoncé de problème
tous les nombres peuvent ne pas être utilisés Exécution individuelle
dans la résolution.
5. Réinvestissement
Propose les problèmes suivants :
1) Amina a 2 jumeaux Awa et Adama. Awa pèse 3
kilos et Adama 2 kilos.
Quelle est la différence de poids entre les deux
bébés ?
Entoure les nombres utiles pour trouver la
différence de poids entre Awa et Adama.
2) Bintou a 2 enfants. A l’occasion de la Korité, elle
a acheté 5 m de tissu pour la robe de sa fille et 3 m
pour le boubou de son garçon. Le tailleur n’a utilisé
que 3m.
Quelle est la longueur de tissu achetée ?
& ! * "
Elle te demande de prendre les deux objets les plus lourds et à ton frère les deux objets les plus
légers.
Consignes :
Mets une croix sur les objets que tu vas prendre et un rond sur les objets de ton frère.
*……………………………………..………………"
&………………………….………………………………...!
Contexte
La directrice de l’école veut border de plantes les 2 trottoirs de la ruelle qui va de la porte de
l’école à son bureau.
La directrice demande aux apprenant (e) s des 12 classes de l’école de dessiner la ruelle avec les
plantes
Consigne
Fais le dessin et trouve le nombre total de plantes à acheter.
Contexte
À la fin du mois, ton papa a acheté à la boutique 2 sacs de 25kg de riz et 10 kg de riz. Ta famille
consomme 75 kg de riz par mois.
Consignes
1. Complète l’énoncé par une question puis résous le problème.
2. Voici le dessin de la voiture qui transporte le riz .
DOMAINE ÉDUCATION
À LA SCIENCE ET À LA
VIE SOCIALE
(ESVS)
I.HISTOIRE
COMPETENCE DE BASE : Intégrer des indicateurs temporels et des moyens variés dans
des situations de structuration et de mesure du temps personnel et social.
CRITERES
Pertinence : les techniques, les démarches, les outils et les solutions choisis sont en
adéquation avec la situation.
La compétence est subdivisée en trois paliers qui portent sur la maîtrise des indicateurs de temps
et sur l’initiation à la mesure du temps.
Par des activités pratiques, faire acquérir implicitement les notions de durée, d’ordre, de
succession et de rythme. Signalons que la durée est vécue différemment. Pour le même temps, la
durée peut paraître plus ou moins longue en fonction de l’intérêt que l’enfant porte à ce qu’il fait
ou vit. La récréation de 30 minutes est toujours ressentie comme courte alors que la leçon de
lecture qui a la même durée semble souvent plus longue.
Notions clés
Notions Définition
- ordre dans lequel les événements se produisent ; tableau des dates
importantes de l’histoire
- la chronologie est une manière d'appréhender l'histoire par les
Chronologi événements. ... Une chronologie se rapportant à un sujet spécial organise des
e événements selon leur ordre temporel d'apparition mais aussi selon l'objectif
poursuivi par l'auteur chargé de la dresser.
NB : la chronologie englobe les notions d'antériorité, de postériorité, de
simultanéité, de successivité, d'irréversibilité
Notions Définition
- Sens courant : déroulement ininterrompu de temps pendant lequel se produit
un événement.
- Sur le plan psychologique : expérience du temps subjectif, vécu par la
conscience, en dehors de toute conceptualisation et envisagé
qualitativement, par opposition au temps objectif, mesurable, mathématique
Durée
de la science.
- La notion de durée implique qu'on peut mesurer le temps, c'est-à-dire
construire des horloges. Cela signifie qu'on peut définir une unité de temps
reproductible avec des durées égales quel que soit le lieu. La conséquence
est aussi que la durée entre deux évènements simultanés est nulle.
- Nombre de fois où a lieu un événement donné. Ainsi, lorsqu'on emploie le
mot fréquence sans précision, on sous-entend la plupart du temps une
Fréquence fréquence temporelle.
- La fréquence désigne en général la mesure du nombre de fois qu'un
phénomène périodique (fait) se reproduit par unité de temps.
Le rythme est la caractéristique d'un phénomène périodique induite par la
perception d'une structure dans sa répétition. Le rythme n'est pas le signal lui-
même, ni même sa répétition, mais la notion de forme ou de « mouvement »
que produit la répétition sur la perception et l'entendement. On reconnaît un
Rythme
même rythme dans des phénomènes de cadences, ou périodicités, différentes,
lorsque l'ordre de succession et le rapport de durée entre ses moments de
tension et de relâchement est identique. Ces moments sont souvent décrits aussi
comme moments d’élévation et d'abaissement.
Temps Le temps est un concept développé par l’homme pour appréhender le
changement dans le monde.
La notion de temps est un corollaire de la notion de mouvement : le mouvement
se fait dans la durée et si le temps venait à s’arrêter plus rien ne bougerait.
Ainsi, selon Aristote, le temps est le nombre du mouvement selon l’antérieur et
le postérieur. À contrario, le temps semble ne plus faire sens quand l’idée de
mouvement disparaît, car le temps suppose la variation.
L’homme constate, en effet, que des « objets » de toutes sortes sont altérés par
des « événements » et que ce processus prend place dans un temps partagé par
tous ceux qui ont conscience de son cours. Ces objets, ou du moins leur
substance, sont cependant censés demeurer les mêmes, numériquement, malgré
les changements qu’ils subissent. Le temps semble donc supposer à la fois
changement et permanence. Il a comme corrélat la notion de substance, que
Descartes avait assimilée, en ce qui concerne les choses matérielles, à l’espace.
Ces constatations amènent encore à un autre couple de notions essentielles
quant à l’étude du temps : la simultanéité (ou synchronie), qui permet
d’exprimer l’idée qu’à un même moment, des événements en nombre peut-être
infini se déroulent conjointement, a priori, sans aucun rapport les uns avec les
autres. En corrélation se trouve la notion de succession, ou diachronie, (et par-
là, l’antériorité et la postériorité) : si deux événements ne sont pas simultanés,
c’est que l’un a lieu après l’autre – de sorte que d’innombrables événements
simultanés semblent se suivre à la chaîne sur le chemin du temps.
Il existe une multiplicité de « temps »
- le temps naturel : c’est le rythme de la Nature : alternance jour/nuit,
succession des saisons, activité lunaire…
- le temps des montres et calendriers : c’est le temps conventionnel,
Notions Définition
rationnel, mathématique. Il est organisé à partir du temps naturel afin de
faciliter la vie collective.
- le temps personnel de l’individu : c’est un temps qui se construit du temps
vécu au temps conçu.
o le temps vécu : (d'avant la naissance jusqu'à vers 6/8 mois). 1 er stade de
la rencontre avec le temps = sentiment d'attente (faim)
o le temps perçu : (de 6/8 mois jusqu'à 2 ans). Dans ses moments d'éveil,
de plus en plus longs, l’enfant repère des moments temporels=rituels; il
s'imprègne de ces successions. Il comprend les suites de cause à effet.
o le temps mémorisé : (de 2 à 5 ans). L'enfant construit des
représentations mentales de ce qui est vécu. Il structure son temps
personnel; il s’approprie des séries temporelles. Ce qui accompagne ce
temps, c'est le langage.
o le temps construit : (de 5 à 8 ans). C'est un tournant important; c'est la
décentration de soi. L'enfant doit entrer dans le temps des autres en le
mettant en parallèle avec son temps personnel. Il découvre la
simultanéité. Il s’approprie le temps social. Il peut se projeter dans
l’avenir.
o le temps conçu : (de 8 à 11 ans). Le temps devient un objet abstrait
conçu en dehors des êtres connus.
- le temps affectif : c’est le temps que l’Homme dote de durées différentes
suivant qu’il est agréable ou non.
- le temps social : c’est le temps dans lequel s’inscrit le temps personnel.
C’est le temps des groupes sociaux qui rythme la vie collective (école,
Nation…)
- le temps historique : c’est un temps difficile à percevoir. « C’est un temps
mort qui ne reviendra pas mais auquel on redonne les couleurs du présent. »
PALIER 1 : Intégrer des faits quotidiens de sa vie personnelle, des phénomènes naturels de son
milieu immédiat et des moyens non conventionnels dans des situations de mesure du temps
personnel.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Repérer des activités et des faits Travail de la mère, travail du père, repas
quotidiens selon des moments de familial, repos, jeux, aller à l’école, 1 leçon de 30 mn
la journée ou de la semaine matin, midi, soir, jour, nuit, etc.
Intégration 30 mn
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Contexte : tu as devant toi des images qui décrivent quatre activités d’un élève sur une journée :
le repas de midi, le réveil du matin, le petit déjeuner, une matinée à l’école.
Consigne :
relie par une flèche chaque image à la durée correspondante représentée par l’une des
bandes à droite.
Image : le repas
de midi
Image : le réveil
du matin
Image : le petit
déjeuner
Image : des
élèves en classe
(une matinée à
PALIER 2 : Intégrer des notions de base, des indicateurs de temps dans des situations
d’agencement d’événements sociaux et de phénomènes naturels de son milieu immédiat
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Contexte : c’est le jour de la tabaski ; voici des images de différents moments de la fête. Tu dois
envoyer un album photos sur l’événement à des parents ou ami(e)s installé(e)s à l’étranger :
PALIER 3 : Intégrer des indicateurs de temps et l’utilisation de moyens variés dans des
situations de structuration et de mesure du temps personnel et social
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Contexte : Devant chez toi, tes ami(e)s t’ont désigné(e) pour arbitrer un match de football.
Consigne : Donne dans l’ordre les différents moments de jeu et indique la durée de chacun
d’eux.
SITUATION D’ÉVALUATION
Contexte :
BAREME DE CORRECTION
L’enfant n’a pas accès d’emblée à la connaissance historique ; il appréhende le temps par rapport
à lui-même, c’est le temps vécu. La notion de temps se construit progressivement. L’utilisation
des indicateurs de temps, la construction des notions de durée, de rythme, d’ordre sont des
activités préparatoires à la connaissance historique.
Moyens
Pour le développement de la compétence à travers les différents paliers, L’enseignant (e) peut
s’appuyer, à titre indicatif, sur les moyens suivants :
situations agies : les activités sont réalisées une à une ; l’apprenant (e) observe, manipule,
agit. L’enseignant (e) facilite, soutient, oriente et accompagne
ILLUSTRATION
Imprégnation : présentation et observation du matériel qui sera utilisé dans les activités de
placement
Situations agies
- Activité 1 : les apprenant (e) s font rouler deux balles de couleurs différentes ; ils
indiquent la balle qui roule le plus longtemps.
- Activité 2 : faire lancer deux objets de masses différentes ; les apprenant (e) s indiquent
l’objet qui reste le plus longtemps en l’air avant de toucher le sol.
- Activité 3 : etc.
Représentation ou schématisation
- Activité 1 : à partir d’un repère (le bord de l’ardoise par exemple), faire représenter par
deux traits horizontaux (cf. couleurs des balles) la durée mise par chaque balle pour
montrer celle qui est restée le plus long temps avant de tomber.
- Activité 2 : à partir d’un repère (le bord de l’ardoise par exemple), faire représenter par
deux traits verticaux (cf. couleurs des balles) la durée mise par chaque balle pour
montrer celle qui reste le plus long temps en l’air avant de toucher le sol.
- Activité 3 : etc.
Abstraction de la notion
- Activité 1 : faire jouer des situations par des apprenant (e) s qui verbalisent pour dire ce
qui dure le plus longtemps ou le moins longtemps.
- Activité 2 : faire jouer des situations par des apprenant (e) s et demander à d’autres de
dire ce qui dure le plus longtemps ou le moins longtemps.
- Activité 3 : faire trouver dans la vie courante des exemples où l’apprenant (e) dira ce
qui dure le plus longtemps ou le moins longtemps.
III. GEOGRAPHIE
COMPETENCE DE BASE : Intégrer des repères spatiaux et des moyens variés dans des
situations de structuration et de mesure de l’espace vécu.
CRITERES
Pertinence : les techniques, les démarches, les outils et les solutions choisis sont en
adéquation avec la situation.
Notions clés
Notions Définitions
- Au-dessus, même définition mais, ce qui est en haut n’a pas de contact
Au-dessus
direct avec ce qui est en bas
- Au-dessous, même définition mais, ce qui est en bas n’a pas de contact
Au-dessous
direct avec ce qui est en haut
Distance Intervalle spatial entre deux choses ou d'une chose à une autre
L'espace est avant tout une notion de géométrie et de physique qui désigne
une étendue, abstraite ou non, ou encore la perception de cette étendue.
Espace
C’est une « étendue indéfinie qui contient et entoure tous les objets » ; une
« étendue limitée d’un point à un autre »
C’est la mise en place de la dominance droite ou gauche (enfant droitier,
Latéralisation
enfant gaucher)
Longueur Étendue d’un objet considéré d’une extrémité à l’autre
Milieu - ensemble des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques qui
définissent un type d'environnement géographique naturel ou propre à
une espèce animale ou végétale
- lieu, environnement dans lequel se trouve un être vivant. Dans le guide,
le milieu renvoie à des environnements qui s’articulent et s’élargissent
en cercles concentriques en fonction de la maturation de l’apprenant (e)
et de sa progression dans le système, au rythme des étapes scolaires :
Notions Définitions
o 6-8 ans, les activités de l’apprenant (e) sont inscrites dans le milieu
immédiat qui correspond au cadre familial et à l’école ;
o 8-10 ans, les activités de l’apprenant (e) se développent dans le
milieu proche qui va jusqu’à l’échelle du quartier (ou du village) ;
o 10-13 ans, le milieu est pris au sens large, sans restriction.
« C’est la conscience que prend l’individu des différentes parties de son
Schéma
corps, de leur situation, des mouvements qu’elles peuvent effectuer les unes
corporel
par rapport aux autres et par rapport à l’environnement » R. Mucchielli
Sous Sous s’emploie dans les deux cas : aussi bien s’il y a contact ou non contact
Sur marque la position « en haut » par rapport à ce qui est « en bas » ; ce
Sur
qui est en haut étant en contact direct avec ce qui est en bas
C’est une branche de la géométrie qui met en œuvre des relations entre
Topologie objets et qui ne s’intéresse qu’à leurs positions respectives sans tenir
compte des distances
PALIER 1 : Intégrer des indicateurs spatiaux et des techniques d’observation dans des
situations de localisation d’éléments de son milieu immédiat
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Contexte : tu as devant toi le plan de l’école de ton quartier. Ton jeune frère qui vient d’être inscrit au CI
te demande l’itinéraire qui mène de sa classe aux toilettes.
Salle informatique
CE2
CP
CE1
CI
Magasin
Logement
Bureau du du
directeur directeur
Consigne : trace l’itinéraire qui va du CI aux toilettes à l’aide des indications suivantes :
Trier des éléments selon Des éléments qui se ressemblent : même couleur,
1 leçon de 30 mn
des critères même matière, même usage, même taille, etc.
Regrouper des éléments
Grand, petit, moyen, épais, mince 1 leçon de 30 mn
selon un critère
- Divers éléments
Ordonner selon un - Du plus grand au plus petit, du plus lourd au plus 2 leçons de 30
critère léger, du plus épais au plus mince, etc. (ou vice mn chacune
versa)
Intégration 30 min
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Contexte : c’est la veille des vacances. Toute la classe est occupée à nettoyer et à remettre de
l’ordre. Tu es désigné(e) pour ranger, dans des boîtes à l’intérieur de l’armoire, le matériel
suivant:
Consigne : dispose le matériel qui sert à écrire dans une boîte à l’intérieur de l’armoire. Pour
cela :
Palier 3 : Intégrer des indicateurs, des repères spatiaux et l’utilisation de moyens variés dans
des situations de structuration et de mesure de l’espace vécu
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Contexte : pendant l’activité d’éducation physique et sportive, ton unité de travail organise un
tournoi de saut en longueur. Tu es l’officiel qui doit arbitrer la finale des vainqueurs entre les
« Verts » et les « Rouges ». Il y a 3 joueurs dans chaque équipe
Consignes :
SITUATION D’ÉVALUATION
Contexte : durant la leçon de mesure, la maîtresse organise les apprenant (e) s en groupes de
travail. Elle demande à chaque équipe de comparer des distances. Elle affecte à ton groupe les
dimensions de la classe.
L’enfant ne peut pas avoir accès d’emblée à des connaissances géographiques parce qu’elles
portent sur des éléments qui sont hors de sa perception et de ses expériences immédiates.
L’enfant appréhende d’abord l’espace par rapport à lui-même, par rapport à ses capacités de
perception et de déplacement ; c’est l’espace vécu. La maîtrise des rapports entre l’enfant et son
milieu est un préalable à l’acquisition des outils géographiques que sont le plan, la carte, la
notion d’échelle, etc.
Par des activités pratiques aider l’enfant à maîtriser son schéma corporel et des notions de
latéralisation. Il s’agit aussi d’éveiller chez l’enfant une idée des rapports étroits qu’il entretient
avec le milieu dans lequel il vit et des rapports entre les différents éléments du milieu. L’enfant
doit également s’initier à l’investigation géographique, surtout à travers l’observation directe.
Moyens
exploiter les situations scolaires : leçons d’éducation physique, déplacements, jeux, etc.
effectuer une visite de préparation avant l’arrivée des apprenant (e) s sur le site.
situations agies : les activités sont réalisées une à une ; l’apprenant (e) observe, manipule,
situe, agit. L’enseignant (e)facilite, soutient, oriente et accompagne.
ILLUSTRATION
Objectif spécifique : utiliser des notions de latéralisation pour situer une position.
Imprégnation : présentation et observation du matériel qui sera utilisé dans les activités de
placement
Situations agies
Les apprenant (e) s montrent à tour de rôle la main droite, la main gauche, le pied droit, le pied
gauche (idem pour d’autres parties du corps).
Faire sauter à cloche pied jusqu’à un repère en partant sur le pied gauche et en revenant sur le
pied droit.
L’apprenant (e) est placé entre des éléments ; il cite un ou plusieurs éléments situés à droite ou à
gauche
Mettre les apprenant (e) s en deux lignes face à face et recommencer les mêmes exercices pour
faire voir la position relative de la gauche et de la droite
÷ Activité 6 : etc.
Représentation ou schématisation :
DALN, NOVEMBRE 2020 Page | 141
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
÷ demander aux apprenant (e) s de repasser sur telle ou telle partie, droite ou gauche,
du corps
÷ etc.
Abstraction de la notion
Demander aux apprenant (e) s de s’appuyer sur leur vécu pour indiquer la position d’objets les
uns par rapport aux autres
CRITÈRES
Pertinence : les techniques, les démarches, les outils et les solutions choisis sont en
adéquation avec la situation.
Sens de la compétence
La compétence porte sur l’acquisition de notions, sur l’utilisation des techniques d’observation
et sur des procédés simples d’expérimentation. Elle se manifeste dans des situations où l’enfant,
par des techniques simples, découvre les éléments significatifs de l’environnement scientifique et
technologique de son milieu immédiat.
Notions clés
Intégration 30 min
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Contexte : Pour décorer la classe, le facilitateur ou la facilitatrice)te donne des images
représentant des éléments physiques, techniques ou biologiques du milieu (pierre, plante à fleur,
argile, oiseau, mouton, radio, arbre, téléphone, jouet).
PALIER 2 : Intégrer des notions de base et des savoir-faire pratiques dans des situations
d’utilisation d’objets technologiques de son milieu immédiat
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Contexte : c’est la veille des grandes vacances ; l’école décide de réparer et d’entretenir le
mobilier scolaire pour être prête au travail dès les premiers jours de la rentrée prochaine. Tu dois
effectuer certaines tâches : visser, serrer, poncer, peindre, etc.
identifie l’outil approprié pour exécuter chaque tâche (visser, serrer, poncer, peindre, etc.) ;
précise les techniques utilisées pour bien entretenir chaque matériel.
PALIER 3 :Intégrer des notions de base, des techniques d’observation et des savoir-faire
pratiques dans des situations de réalisation d’objets technologiques de son milieu immédiat
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Intégration 30 min
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION
Contexte : Les apprenant (e) s de ton école doivent recevoir des amis venant d’une autre région.
Ils décident de leur montrer des maquettes d’objets qu’ils ont fabriquées : poupée, vase, vélo,
ustensiles…
Consigne : à partir d’un modèle fourni, confectionne un de ces objets avec des matériaux de
récupération (carton, fil de fer, etc.). Pour cela :
reproduis le modèle.
SITUATION D’ÉVALUATION
Contexte : ton établissement entretient une correspondance avec une école d’une autre région.
Dans leur dernier courrier, vos correspondant(e)s vous ont envoyé un objet technique
caractéristique de leur culture. Vous voulez faire de même.
Consigne : réalise, à partir d’un modèle, un objet technique caractéristique en usage dans ton
milieu.
BAREME DE CORRECTON
La pensée du jeune enfant est dominée par un certain nombre d’obstacles épistémologiques qui
constituent autant d’entraves au développement de l’esprit scientifique : syncrétisme,
égocentrisme, finalisme, artificialisme, etc. À partir de 7 ans ces obstacles commencent à
décliner. Toutefois, la pensée du jeune enfant reste toujours tributaire du concret ; il a des
difficultés à élaborer des hypothèses et à faire des déductions formelles.
Par l’observation des objets, des êtres et des phénomènes ainsi que par l’expérience, l’enfant
apprend à développer la capacité à appréhender les éléments et les phénomènes de son milieu.
C’est dans ses rapports avec les objets et avec autrui que l’enfant accède progressivement à
l’objectivité.
Moyens
observation dirigée des objets, des phénomènes et des êtres. Le facilitateur ou la facilitatrice
veillera à l’exactitude du langage et à la bonne prononciation des mots.
Phase de réinvestissement : les acquis seront réinvestis dans d’autres situations similaires
ILLUSTRATION
Phase de synthèse : rappel des apprentissages formalisés (dans un schéma pour la lampe de
poche par exemple)
Phase de réinvestissement : les acquis seront réinvestis dans d’autres situations similaires
Consigne : interprète les images suivantes qui décrivent les activités de maman dans une
journée. Pour cela :
÷ donne les différentes parties de l’objet technique qui se trouve devant papa dans la 3 ème
image ;
÷ reproduis l’objet.
Maman à son service, Maman au volant de la Maman à table pour son Maman qui sort de la
assise devant son bureau voiture, la maison petit déjeuner : devant elle maison, son cartable à la
légèrement derrière elle un bol de lait ; sur les main
côtés un paquet de sucre,
un morceau de pain, un
pot de miel et un autre de
Contexte : c’est dimanche, jour de grand ménage. Toute la famille est mobilisée pour rendre la
maison propre. Les garçons, sous la conduite du fils aîné, exécutent les tâches relativement
pénibles : déplacer les lourdes charges, nettoyer en hauteur, etc. Les filles balaient et font la
vaisselle. Elles sont parfois aidées par les garçons. Papa a averti les enfants depuis la veille : les
exercices de préparation des compositions porteront sur les travaux domestiques de ce week-end.
La nuit, maman te demande d’interpréter l’image, ci-dessous :
Tableau présentant :
- deux garçons qui déplacent un buffet, une fille à côté, le balai à la main
- un garçon qui fait la toilette au chien
- une fille qui lave les plats qu’un petit garçon (âgé de moins de 6 ans) s’empresse d’essuyer
DALN, NOVEMBRE 2020 Page | 152
- de la volaille dans un poulailler légèrement à l’écart (coq, poules, poussins)
- deux jumelles (bébé d’un an sur une natte : un ballon à côté de l’une et un banc à côté de l’autre)
- un arbre et des parterres de fleurs dans la cour.
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
÷ compare la croissance du bébé à ta propre croissance, par lignes plus ou moins longue :
Contexte : le premier dimanche de chaque mois est le jour que maman a choisi pour le nettoyage
général de la maison. Cette fois-ci, les enfants veulent se soustraire à la corvée en évoquant le
souhait de réviser leurs leçons car les compositions sont programmées pour la semaine
prochaine. Maman qui est institutrice leur propose de les accompagner mais, avec des exercices
qui seront construits à partir des activités de ménage de la journée. Les enfants ont trouvé l’idée
très amusante. C’est dans un enthousiasme joyeux que la mère de famille propose aux enfants
des situations qui allient activités pratiques et apprentissages scolaires adaptées à leurs niveaux
respectifs. Pour toi, il s’agit de mettre de l’ordre dans la petite bibliothèque des manuels
scolaires.
Consigne : mets de l’ordre dans la petite bibliothèque des manuels scolaires. Pour cela :
- dépoussière la bibliothèque ;
Contexte : c’est l’heure de la récréation. Les apprenant (e) s, par petits groupes, s’adonnent à
leurs jeux favoris. Aujourd’hui, le facilitateur ou la facilitatrice) est avec eux ; les apprenant (e) s
vont apprendre un jeu éducatif qui, tout en gardant son caractère ludique, leur permet de
consolider les apprentissages scolaires. Il s’agit de choisir son chemin pour aller d’un endroit à
un autre en décrivant les objets rencontrés sur le trajet.
CM1
Toilettes
CI
A
CP Jardin scolaire
B
CE1 B
CE1A CM2
C
CE2
÷ Placer sur le chemin A, les objets suivants : un banc, un papillon sur une fleur
÷ Place sur le chemin B, les objets suivants : un pot de conserve, un oiseau sur un arbuste
÷ Placer sur le chemin C, les objets suivants : un banc, un chaton sur des herbes
o mesure le temps mis par chacun de ces 2 apprenant (e) s pour faire le trajet choisi ;
BAREME DE CORRECTION
SOUS DOMAINE 2 :
EDUCATION AU
DÉVELOPPEMENT
DURABLE
COMPÉTENCE INTERDISCIPLINAIRE
Intégrer des notions de base, des mesures préventives, des techniques
d’observation et de bonnes habitudes comportementales dans des
situations de relations humaines et de propositions de solutions
pratiques à des problèmes liés au cadre et aux conditions de vie du
milieu immédiat.
COMPETENCE DE BASE :
Intégrer des notions de base et des techniques simples dans des situations d’identification et
de proposition de solutions pratiques à des problèmes d’environnement, de population et de
santé du milieu immédiat en mobilisant des notions d’hygiène et de prévention.
CRITÈRES
Pertinence : les techniques, les démarches, les outils et les solutions choisis sont en
adéquation avec la situation.
Justesse : les faits ou données trouvés sont exacts.
Exhaustivité : la réponse fournie par l’apprenant (e) est complète.
Conformité : la réponse respecte les caractéristiques demandées.
Faisabilité : la solution proposée est réaliste au regard du contexte et des ressources
disponibles.
Sens de la compétence
Notions clés
PALIER 1 :Intégrer des notions de base, des techniques d’observation et des mesures
préventives dans des situations de proposition de solutions à des problèmes de santé et
d’hygiène nés de l’interaction entre l’homme et son milieu immédiat
Apprentissages ponctuels
Intégration 30 min
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Contexte: Chaque hivernage, des maladies se manifestent dans ton milieu à cause de
plusieurs facteurs : eaux stagnantes, consommation de produits périmés, tabagisme...
PALIER 2 : Intégrer des notions de base, des techniques simples d’observation et des
mesures préventives dans des situations de propositions de solutions à des problèmes
d’intoxication, de gaspillage nés de l’interaction entre l’homme et son milieu immédiat.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Objectifs Contenus Durée
Proposer des solutions à -Les plantes de la maison, de l’école :
des problèmes de entretien, surveillance 1 leçon de 30
protection des plantes et -Les animaux domestiques : utilité, amour, min
des animaux hygiène,protection, etc.
Actions de préservation : ne pas salir, ne pas
Proposer des mesures de
endommager, ne pas détériorer, ne pas 1 leçon de 30
préservation de son
gaspiller, ne pas polluer,protéger, sécuriser, min
environnement immédiat
économiser, etc.
-La cour : décoration, nettoyage, entretien, etc.
Proposer des solutions de
-Les espaces verts, les grands-places, la rue, la 1 leçon de 30
sauvegarde des biens
berge, la plage, la forêt, etc : ne pas salir, ne min
publics
pas uriner, ne pas détériorer, etc.
Les bancs publics, les équipements de la
Proposer des solutions de maison, de la classe, de l’école, du quartier
sauvegarde des édifices (lieux de culte ou autres) : nettoyage, 1 leçon de 30
publics et du matériel entretien, etc. min
didactique -Couverture des manuels, attribution d’un
code à chaque manuel ; estampillage
Identifier des produits - Détergents : savon, crésyl, javel, etc. 1 leçon de 30
d’entretien - Autres détergents min
Inhalation, consommation, contact cutané,
utilisation de récipients ayant contenu des
produits dangereux, Surdosage,
Identifier des risques empoisonnement (médicaments périmés ou
d’intoxication et proposer altérés, inappropriés, etc.)
des mesures préventives - Automédication 1 leçon de 30
contre les intoxications Ne pas inhaler, ne pas consommer des min
et le tabagisme produits souillés, périmés..., ranger à l’écart
des produits alimentaires, ranger hors de portée
des enfants, etc.
Ne pas fumer, ne pas enfumer
Identifier des produits
1 leçon de 30
pharmaceutiques Médicaments de la rue, médicaments périmés
min
dangereux
Intégration 30 min
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
PALIER 3 : Intégrer des notions de base, des techniques simples d’observation et des
mesures préventives dans des situations de propositions de solutions à des problèmes de
dégradation de l’environnement de son milieu immédiat.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Contexte : Dans ton école les murs sont bien décorés, des espaces verts aménagés et la cour
est propre. Tu es désigné(e) par tes camarades pour veiller à leur maintien.
SITUATION D’EVALUATION
Contexte : Dans le cadre des préparatifs d’une fête scolaire (cérémonie de distribution des
prix, journée du parrain ou de la semaine de l’école de base, etc.), vous devez rendre votre
école plus salubre et plus accueillante.
BAREME DE NOTATION
Données psychopédagogiques
Pour développer son esprit scientifique, le jeune enfant doit faire face à un certain nombre
d’obstacles : syncrétisme, égocentrisme, finalisme, artificialisme, etc. Si à partir de 7 ans ces
obstacles commencent à décliner, la pensée du jeune enfant reste néanmoins tributaire du
concret jusqu’à un âge encore assez avancé. Il a des difficultés à élaborer des hypothèses et à
faire des déductions formelles.
« Vivre dans son milieu » est une activité disciplinaire qui vise à rendre l’enfant conscient de
la nature des rapports entre l’homme et son environnement ainsi que de sa responsabilité dans
les transformations qui s’y opèrent.
Par des visites de sites, le diagnostic de milieux agressés, la recherche de solutions, il s’agit de
rendre l’enfant capable de développer des attitudes favorables à l’environnement, à la qualité
de la vie et au bien-être individuel et collectif.
Moyens
÷ personnes-ressources
Phase d’analyse : à partir d’une observation dirigée, entraîner l’apprenant (e) à identifier
le problème majeur, ses causes, ses conséquences ainsi que les solutions appropriées. Le
problème à étudier doit être proche de l’expérience de l’apprenant (e) pour lui permettre
de faire l’analyse demandée. Il est possible de recourir ponctuellement à la langue
maternelle sans en abuser.
NB : L’enseignant effectuera une visite préparatoire avant celle des apprenant (e) s.
ILLUSTRATION
Phase de réinvestissement : les acquis seront réinvestis dans l’utilisation des toilettes de
l’école ou dans d’autres situations similaires
PAGES DOCUMENTAIRES
La priorité en matière de gestion des déchets est la réduction à la source: cela consiste àen
produire le moins possible, voire pas du tout.
Dès lors que le déchet est produit, une hiérarchie des modes de traitement s'impose,justifiée
par la finalité suivante : valoriser tout ce qui peut l'être afin de réduire le gaspillagedes
ressources sans porter atteinte à l'environnement et à la santé, c'est à dire en limitant lesrejets
polluants.
2. le recyclage
L'élimination du déchet proprement dite vient en dernier recours; les déchets dits ultimes
(cf : définition ci-dessous) sont déposés en centre de stockage (autrement dit : mis en
décharge).
Eradiquerle dépotoir avec une équipe d’enfants dotés de petits matériels (gants, cache-nez,
râteaux, fourches, lavoirs et produits d’entretien)
Installer dans la cour des poubelles séparées (les unes pour recueillir les déchets
organiques), les autres pour les déchets non organiques (pots en fer, canettes en
aluminium, bouteilles en verre ….).
Aménager un « espace tri déchets » dans un coin de l’école.
Aménager au besoin une compostière (pour déchets organiques : feuilles d’arbre,
épluchures de fruits et légumes, restes d’aliments putrescibles)
► TRAITEMENT DES DECHETS
3
MEEMSLN. Guide santé nutrition environnement. Juillet 2011, p.117.
3
2 DALN, NOVEMBRE 2020 Page |
167
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
Les élèves et des -Visite de site Les élèves de toutes Prise en compte dans
membres de la (l’école et ses les classes à des l’emploi du temps
communauté sont alentours) moments différents (Vivre dans son
sensibilisés sur les milieu)
enjeux du projet de
gestion des déchets à
l’école
L’EPE+ membres
CGE) AG, en dehors des
-conception du projet
heures de cours.
les déchets sont -Installation de Les élèves de toutes Prise en compte dans
ramassés et triés poubelles les classes l’emploi du temps
spécialisées dans les conformément à la (Vivre dans son
classes et dans la planification globale milieu)
cour de l’école figurant dans le
projet.
-Organisation
quotidienne de
l’activité « cinq
minutes de propreté »
Etc.
Les élèves réalisent -Formation à la Elèves de toutes les Prise en compte dans
des matériaux fabrication de classes l’emploi du temps
utilitaires adaptés matériaux utilitaires (Vivre dans son
(écobriques, paniers, milieu)
nattes, etc .)
-Fabrication de
matériaux utilitaires
adaptés (écobriques,
paniers, nattes, etc .)
On peut montrer que produire peut se faire, dans une certaine mesure, en respectant
l'environnement pour que la pratique de production reste reproductible (durabilité) et que
l'aliment préserve la santé humaine. (Un transfert possible: articuler cette phase à la mise sur
pied de jardin bio dans quelques écoles).
L’activité offre un ensemble de questions pour conduire les élèves à réfléchir par exemple sur la
publicité liée à l’alimentation. Des tableaux sont ensuite proposés afin que l’enfant puisse
analyser les différents produits que consomment les élèves (à la maison et à l’école) en fonction
de leurs qualités sur les plans de la santé, de l’environnement et de la société.
Du point de vue environnemental, cette activité permettra aux élèves de prendre conscience du
fait que l’alimentation peut générer beaucoup de déchets. Ils apprendront à en diminuer la
quantité par des gestes et des choix éclairés. Une grille d’évaluation servira à identifier si les
produits ont été fabriqués selon des méthodes respectueuses de l’environnement ou non (quantité
d’énergie, transport, etc.).
L’activité mettra aussi l’accent sur l’importance d’une saine alimentation. À travers le
cheminement proposé, les élèves reconnaîtront les aliments bons pour eux, puis apprendront à les
classer selon des critères. On reconnaît ici l’importance du pôle social du développement
durable.
Sur le plan économique, les enfants seront amenés à réfléchir sur l’importance de payer juste ce
dont ils ont besoin ; ce qui permettra d’éviter le gaspillage.
L’objectif des interventions est d’amener l’élève à prendre connaissance des conséquences de ses
choix alimentaires sur sa santé et sur celle de son environnement, à s’approprier des stratégies de
consommation responsable et à partir d’une prise de conscience de la complexité des problèmes
et de son rôle d'acteur dans la société, acquérir un esprit critique.
l’environnement:
COMPETENCE: intégrer des aptitudes et des attitudes dans des situations d’identification et
de proposition de solutions à des problèmes nés de relations humaines au sein du milieu
immédiat
CRITERES
Pertinence : les techniques, les démarches, les outils et les solutions choisis sont en
adéquation avec la situation.
SENS DE LA COMPETENCE
L’apprenant (e) devra être attentif aux problèmes qui naissent des relations humaines dans son
entourage (cercle d’amis, camarades de classe, de jeu). En les identifiant, il doit être en mesure
de proposer des solutions justes et de promouvoir de bons comportements à l’égard d’autrui
(parents, adultes, aînés, amis, camarades).
La compétence est une véritable compétence de vie courante (CVC) telle que définie dans
l’activité « vivre dans son milieu ».
PALIER 1 : Intégrer de bons comportements nés dans des situations de relations humaines au
sein du milieu immédiat
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Objectifs Contenus Durée
Intégration 30 min
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Contexte : depuis quelques temps, des manquements sont constatés dans les comportements des
apprenant (e) s à l’école. Le gouvernement scolaire, en relation avec l’équipe pédagogique, a
décidé d’instituer une semaine des bonnes habitudes. Les apprenant (e) s sont invités à être
exemplaires dans leur tenue à l’école et dans les relations qu’ils entretiennent. Au terme de la
semaine, un bilan sera fait dans chaque classe. Les images, ci-dessous, représentent des
comportements observés durant la période considérée :
Un élève avec des cheveux Un élève qui arrive en Des élèves qui se saluent
ébouriffés (non peignés) retard à l’école (se serrent la main)
A C
Des apprenants jetant des Un groupe d’apprenants (e) Un (e) apprenant (e) qui
cailloux dans un arbre à s ramassant des ordures mâchouille son crayon
côté des salles de classe dans la cour de l’école
G avec un panier à la main
H I
o cite d’autres bons comportements (relatifs au respect de soi et des autres ainsi qu’aux
bonnes habitudes individuelles) observés en classe, à l’école, à la maison ou dans la rue.
PALIER 2 : intégrer des notions de base, des règles de conduite et des valeurs dans des
situations de relations humaines au sein du milieu immédiat.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Contexte : Dans ton quartier tu as assisté à une réunion où l’on a parlé du code de l’hygiène (ne
pas jeter des ordures dans la rue, respect de la voie publique ...), du code de la route (comment
traverser la route),des normes de sécurités fluviales (port de gilet, surcharge des pirogues...) et
des engagements ont été pris. Tu es chargé(e) de faire le compte rendu.
Consigne : Dresse une liste comprenant trois décisions relatives à une bonne hygiène, trois
dispositions du code de la route pour préserver la sécurité des apprenant (e) s aux abords de
l’école, trois bonnes attitudes pour un bon responsable de classe.
PALIER 3 : intégrer des notions de base, des règles de conduite et des valeurs dans des
situations de relations humaines au sein de son milieu immédiat
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Contexte : cette année, l’école a décidé de mettre sur pied un gouvernement scolaire où siégeront
des apprenant (e) s en qualité de ministres. Les candidat(e)s doivent montrer leur compétence à
diriger les postes ministériels qu’ils/elles convoitent. Pour accompagner les apprenant (e) s de la
classe à décider de leur candidature éventuelle, la maîtresse vous présente les images suivantes.
Seul(e)s les apprenant (e) s qui se sont distingué(e)s dans l’indication des bonnes conduites à tenir
pourront faire acte de candidature.
1 2
3
Des apprenants attroupés Un apprenant (e) debout sur
A la maison, un apprenant
(e)s devant la porte le trottoir à 5 m du passage
(e) qui a fini de balayer et
attendant d’entrer en classe clouté cherchant à traverser
de mettre en tas les ordures
la chaussée
4
5 6
Un apprenant (e) (habillé en Un apprenant (e) qui Un apprenant (e) qui voit
vert) entrain de balayer la dépasse un bol tombé d’une une lame de rasoir qui
classe ; un camarade pile disposée sur une table traîne par terre en classe
(habillé en rouge) qui arrive
(dans l’encadrement de la
SEAPLN, JUILLET 2017 Page | 181
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
Consigne : indique les bonnes conduites à tenir dans les situations que présentent les images.
Pour cela :
÷ décris oralement la situation présentée dans chaque image ;
÷ indique oralement, pour chaque situation, les règles de conduite à adopter
o image 1 : que doivent faire les apprenant (e) s avant d’entrer en classe ?
o image 2 : que doit faire l’enfant avant de traverser la chaussée ?
o image 3 : que doit faire l’enfant qui a fini de mettre en tas les ordures ?
o image 4 : que doit faire l’enfant habillé en rouge qui a trouvé son camarade entrain
de balayer ?
o image 5 : que doit faire l’enfant qui arrive à hauteur du bol tombé de la table ?
o image 6 : que doit faire l’enfant qui a vu une lame de rasoir traîner par terre en
classe ?
SITUATION D’EVALUATION
Contexte : à partir des situations vécues à la maison, les apprenant (e) s, guidé(e)s par le
facilitateur ou la facilitatriceont progressivement élaboré le règlement intérieur de la classe et des
règles de bonne conduite à l’école, dans la rue et à la maison. Le document est affiché et les
apprenant (e) s sont chargé(e)s eux-mêmes de veiller au respect des dispositions qu’il contient.
Les images, ci-dessous, présentent des comportements de jeunes personnes à la maison. Le
facilitateur ou la facilitatrice vous demande de les apprécier :
Une fresque montrant des enfants (un jour de repos scolaire) dont certains s’affairent à rendre leur
maison propre et d’autres qui s’adonnent à d’autres occupations :
÷ Image d’une fille qui lave des tasses à côté d’un garçon qui les essuie avec un linge propre
÷ Image d’enfants qui jouent aux dames
÷ Image d’un enfant qui grille des épis de maïs
÷ Image d’un enfant qui a une radio collée à l’oreille
÷ Image d’un enfant fait du rangement alors qu’un autre dort dans le lit (dans une chambre)
÷ Image de deux enfants en pleine discussion avec sous le robinet un seau qui déborde
÷ Image d’enfants qui travaillent dans le potager de grand- mère (arrosage, binage,
désherbage, etc.)
(Chaque image porte un numéro)
÷
SEAPLN, JUILLET 2017 Page | 182
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
BAREME DE NOTATION
Justesse
des 3 ou 4 erreurs dans l’appréciation des comportements 2 points
appreciations
À partir de 9 ans, l’enfant est relativement mûr pour établir des relations de réciprocité, de
tolérance et d’égalité dans les relations sociales. Il doit alors être amené à analyser les valeurs et
les conduites caractéristiques de son groupe social. « Vivre ensemble » a pour objet d’aider
l’apprenant (e) à prendre sa place dans la société pour y jouer pleinement son rôle.
Pour un enfant de cet âge déscolarisé il importe néanmoins de développer des capacités
minimales de vivre en commun.
Moyens
exploiter les situations réelles de la vie scolaire : discipline, application, assiduité, propreté,
querelle, etc.
Phase d’analyse et discussion : faire apparaître tous les points de vue qui peuvent être de
nature opposée (bien – mal, juste – injuste, vrai – faux, etc.) et animer la discussion
ILLUSTRATION
Imprégnation
÷ une image qui présente un élève qui arrive en retard (élève qui entre en classe alors que
ses camarades ont commencé le travail)
Discussion pour :
÷ faire ressortir les désagréments et les inconvénients de venir en retard (le retardataire rate
des apprentissages, dérange ses camarades, donne une mauvaise image de lui ; venir en
retard est aussi un signe de manque de respect de l’autre, etc.)
Contexte :
Dans sa tournée de rentrée des classes, le médecin, responsable de l’Inspection médicale des
écoles, a constaté l’absence de plusieurs apprenant (e) s resté(e)s à la maison pour des raisons de
santé. L’hivernage a été pluvieux ; l’inondation a gagné les maisons, les rues et les espaces
publiques. Les populations pataugeaient dans ces eaux où pourrissaient les ordures et les
cadavres d’animaux qu’elles avaient négligé d’évacuer loin des habitations. Les enfants
refusaient d’abandonner leur terrain de jeux aux eaux. Ils s’y baignaient à longueur de journée au
risque même d’être blessés par des morceaux de ferraille qui tapissaient, par endroit, le fond de
ces mares. Vers la fin de la saison des pluies, la moitié de la population était terrassée par
diverses maladies. En rapport avec le facilitateur ou la facilitatrice le responsable de l’Inspection
médicale des écoles vous demande de faire des propositions pour éviter la répétition d’une telle
situation.
Consigne :
Propose des solutions à ces problèmes d’hygiène et de maladies dans une situation d’interrelation
entre l’homme et son milieu. Pour cela :
÷ identifie :
Contexte : c’est la fin des grandes vacances ; les apprenant (e) s ont retrouvé leur école mais,
avec une certaine amertume. L’ASC du quartier avait élu domicile à l’école pour les séances
d’entraînement dans le cadre des activités sportives « navétanes ». Les jeunes n’ont pas respecté
leurs engagements pris devant le/la Directeur/trice ; ils ont laissé l’école dans un état de
délabrement avancé : branches des arbres cassées, portes et fenêtres défoncées, murs couverts de
graffitis, cailloux et morceaux de bois dans les toilettes, cour jonchée de pots de conserve et
d’autres débris, animaux blessés par des jets de pierres. Devant ce spectacle désolant, le
gouvernement scolaire demande aux apprenant (e) s de faire des propositions sur un code de
conduites dans la fréquentation et l’utilisation des équipements et des infrastructures de l’école.
Consigne : propose des solutions à des problèmes de violation des règles du milieu, de
gaspillage ou de dégradation des ressources publiques dans des situations d’interaction entre
l’homme et son milieu. Pour cela :
de l’environnement immédiat ;
÷ indique :
Contexte :
Aujourd’hui, ton groupe de propreté est chargé de l’entretien des toilettes. Vous avez balayé,
lavé avec de l’eau et du savon, rincé à grande eau, passé la serpillère et désinfecté. Les locaux
sont dans un état de propreté et de salubrité irréprochable ; les équipements brillent d’un bel
éclat. À la fin des opérations, quelques-uns ou quelques-unes de tes camarades ont pris leur
goûter sur les lieux. Des heures plus tard, en classe, certain(e)s d’entre eux se tordent de douleurs
au ventre. Les responsables de la classe les accompagnent au dispensaire. Plus tard, l’infirmier
vous apprend qu’ils souffraient d’intoxication. Après les secours qui les ont sauvés, le/la
directeur/trice vous demande de lui rendre compte des événements.
Consigne :
Rends compte des événements qui ont conduit à l’intoxication des apprenant (e) s dans un
contexte de relations humaines. Pour cela :
÷ décris les comportements des autres apprenant (e) s devant tes camarades intoxiqués (e)s
Contexte :
Consigne : propose des mesures pour lutter contre la violation des règles du milieu, le gaspillage
ou la dégradation des ressources publiques dans des situations d’interaction entre l’homme et son
milieu. Pour cela :
÷ propose :
÷ indique :
BAREME DE NOTATION
PAGES DOCUMENTAIRES
La pédagogie du projet
Les compétences de vie courante (CVC) se réalisent mieux dans le cadre d’une pédagogie du
projet consistant à « mobiliser les élèves autour d’un projet qui débouche sur une production
socialement reconnue de manière que certains apprentissages scolaires soient des moyens de la
réalisation visée. » Certains thèmes peuvent faire l’objet de Projets d’Actions Educatives (PAE)
qui sont une des modalités de mise en œuvre de la pédagogie du projet : Le traitement du thème
sur les déchets par exemple, peut être déroulé dans le cadre de projets de vie quotidienne de la
communauté classe ou école.
De tels projets « couvrent toutes les décisions concernant la vie d’une collectivité d’enfants ou
d’adultes : organisation de l’espace, du temps, des activités, des responsabilités, des règles de
vie. Le fonctionnement du groupe classe ou école est essentiel. Il est basé sur des structures
permettant aux enfants de prendre en main l’organisation de la vie collective. Le conseil de
classe, le gouvernement scolaire avec ses rencontres régulières, sont des lieux privilégiés de
construction de pouvoirs authentiques des enfants. Ils s’y forment à la responsabilité tout en
l’exerçant. Ainsi, ils s’expriment, choisissent, vivent et assument les conflits auxquels ils sont
confrontés, ils partagent les responsabilités, apprennent à écouter les autres, deviennent
autonomes. » Ainsi est prôné un ancrage des apprentissages dans la vie de la classe et de l’école.
Les élèves formés dans le cadre de ces projets sont habitués à vivre dès l’école les valeurs
enseignées. Il est en effet indéniable que l’utilisation des valeurs enseignées en classe dépend
pour une large part du soutien que l’école accorde à ces valeurs à travers un projet éducatif. La
réussite de la pédagogie de mise en œuvre des CVC passera nécessairement par la mise en œuvre
de tels projets.
A. ACTEURS / BENEFICIAIRES
Apprenants des classes passerelles, Enseignantsdes classes passerelles, Superviseursdes classes
passerelles, Directeur de l’école de transfert, CGEde l’école de transfert, Opérateur de mise en
œuvre, IEF, IA.
B. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le gouvernement scolaire est une forme d’organisation qui permet aux apprenants de prendre en
charge les préoccupations de la communauté éducative de manière démocratique et responsable.
Le gouvernement scolaire est la structure d’application des compétences acquises à travers les
enseignements apprentissages, en particulier les compétences de vie courante. En effet, l’école
doit aider à corriger les formes variées de déviances (violences, incivisme, harcèlements,
toxicomanie, agressions sur l’environnement, …) observées dans la société. C’est cela qui rend
d’autant plus urgent la nécessité d’initier de nouvelles formes d’organisation de la vie scolaire
pour asseoir une culture de paix, de réussite, d’éducation à la citoyenneté, aux droits humains,
à la démocratie et à la diversité. Les gouvernements et parlements scolaires, grâce au
développement des compétences de vie courante, participent de cet objectif.
C. OBJECTIFS
Objectif général
Former un citoyen ou une citoyenne responsable et prêt(e) à participer activement au
développement de son pays.
Objectifs spécifiques :
- Lier l’école à la vie ;
- Combattre l’intolérance, la discrimination et la violence ;
- Promouvoir la paix, le respect des droits humains,la solidarité et la démocratie;
- Prévenir les conflits ;
- Développer l’esprit d’initiative et la préservation de l’environnement ;
- Créer un environnement d’enseignement apprentissage qui favorise la réussite des
apprenants ;
- Respecter les règles sociales, civiques et morales ;
- S’impliquer dans le fonctionnement des organes de gestion de la classe passerelle
détermine la composition des différentes commissions. Elle se réunit tous les 2 mois. Le Conseil
scolaire met en œuvre un plan d’action annuel. Il exécute les tâches confiées aux commissions
par l’assemblée scolaire. Chaque conseiller responsable de commission est aidé par deux élèves
(un (01) de l’école de transfert et un (01) de la classe passerelle, cooptés pour leurs compétences.
Le conseil scolaire se réunit tous les mois.
La Présidence est assurée par un(e) Président (e) et deux adjoints ; le (la) Président(e) dirige le
conseil scolaire et préside l’assemblée scolaire.
Pour chaque classe, l’enseignant organise l’élection des 02 membres du gouvernement de classe
qui siègent en plus au gouvernement scolaire; il tient régulièrement avec les élèves des séances
de suivi et de régulation. Les enseignants encadreurs mettent tout en œuvre afin de faciliter le
fonctionnement du Gouvernement scolaire.
PREROGATIVES
CONSEILLER
Vie interne et organisation Participation à la gestion des conflits (Prévention des crises, médiation par les
pairs) Organisation des manifestations de l’établissement
Reboisement et embellissement
Droits humains et citoyenneté Assistance, gestion de la solidarité, accueil et encadrement des nouveaux élèves,
RECOMMANDATIONS
Les variables d’ordre affectif ne sont pas toujours faciles à observer et ne se prêtent pas
toujours à des jugements tranchés. Le test de situation proposé par Scallon peut ici, être
d’une grande utilité. Le test de situation fait réagir un individu placé dans une situation de
simulation à caractère réaliste. L’entretien situationnel ou le jeu de rôle en sont des
illustrations.
Il existe des techniques basées sur l’observation :
1 le dossier anecdotique : l’enseignant(e) consigne dans un dossier réservé à chaque élève
les faits et gestes en relation avec des objectifs supposés installés ou à installer.
2 la liste de vérification( de contrôle) ou check List : on l’appelle aussi grille d’évaluation.
L’enseignant(e) coche le ou les énoncés de la liste préfabriquée qui s’applique au phénomène
observé ou à la personne observée.
Exemple de grille :
Echelle d’appréciation : c’est un instrument de mesure dans lequel on énumère une série
d’actions que doit réaliser un sujet, ou de caractéristiques que doit posséder un produit. A chacun
des éléments de la liste, on attribue une échelle de notation qui peut varier de 1 à 3 ou 5.
COMPORTEMENTS ECHELLE
N’oublie pas de papiers gras, ni de boites de 0 1 2 3 4
conserve derrière soi.
3 -Techniques projectives : ce sont des moyens détournés de recueillir des informations sur
des sujets délicats sans heurter les valeurs, les croyances ou les représentations d’un individu,
d’un groupe social.
Exemple : les phrases à compléter
Quand je rencontre un pauvre………………………….
La mise en pratique des principes et démarches préconisées pour développer les CVC
implique le recours à des méthodes et techniques de pédagogie active.
1- Le travail de groupe
C’est un moyen d’éducation à la vie sociale, à la participation, à la coopération et à la
communication.
B- En plénière de restitution
Restitution des résultats du travail de chaque atelier par les rapporteur( e)s complétés
par les autres membres du groupe.
Discussion entre élèves pour élargir la réflexion, pour préciser et compléter
éventuellement les acquis.
2- L’enquête
Cette technique permet à l’apprenant ou à l’apprenante avec un minimum d’orientation
de la part de l’enseignant ou de l’enseignante d’aller vers la découverte d’une réponse,
d’une solution à un problème.
Elle comprend les étapes suivantes :
a- élaboration du questionnaire avec la participation active des élèves.
b- Administration du questionnaire : à ce niveau veiller à organiser la classe
en sous-groupes.
c- Exploitation et mise en commun de l’enquête.
L’avantage pédagogique d’une telle technique est de permettre de motiver l’apprentissage et
de susciter l’intérêt, d’aider les élèves à trouver eux-mêmes la réponse ou la solution à un
problème et d’ouvrir le milieu de vie aux apprenants et apprenantes.
3- Le jeu de rôle :
Il consiste à faire jouer par des personnes une situation de la vie. La scène sert de prétexte
à une discussion avec l’ensemble des élèves de la classe.
Avant la phase de jeu : identifier une situation sociale porteuse de problème et choisir des
acteurs et actrices; les traits les plus caractéristiques des rôles ; préparer sur le plan
matériel la scène à jouer.
La phase de jeu : les acteurs ou actrices expriment les sentiments, les attitudes et les
opinions typiques des personnages.
COMPETENCE DE BASE : intégrer des règles de jeu et des activités motrices simples
dans des situations ludiques, physiques et sportives.
CRITERES
Sens de la compétence :
Il s’agit de donner à l’enfant l’occasion de s’adonner à des activités ludiques et sportives tout en
prenant conscience des règles et des principes qui les régissent. La compétence se manifeste dans
des situations où l’enfant est appelé à pratiquer avec ses camarades des jeux et des activités
sportives qui impliquent des gestes techniques et des règles à respecter.
Composantes de la compétence :
La compétence est subdivisée en trois paliers. Les deux premiers traitent de la marche en rang à
pas cadencés, de l’exécution des mouvements coordonnés, de la pratique des jeux traditionnels et
modernes. Ils se terminent sur les jeux fonctionnels et les respect des règles et principes de fair-
play. Le troisième palier aborde les exercices fonctionnels, l’échauffement et les pratiques des
jeux pré-sportifs, traditionnels et modernes.
Notions clés :
Notions Définitions
Le fair-play, l’esprit sportif ou le franc-jeu désigne une conduite
honnête dans un jeu et même dans toutes circonstances. Utilisé
couramment dans le monde du sport, ce terme recouvre à la fois le
Fair-play
respect de l’adversaire, des règles, des décisions de l’arbitre, du
public et de l’esprit du jeu, mais aussi la loyauté, la maîtrise de soi et
la dignité dans la victoire comme dans la défaite.
Notions Définitions
Les jeux fonctionnels : ils apparaissent dès les premiers mois, sans
but utilitaire mais pour le plaisir de la répétition, de l’exploration
d’une fonction venant d’apparaître. Il s’agit d’une simple exploration
d’une activité sensorimotrice.
Jeux (exercices)
Dans le présent guide, « jeux fonctionnels » renvoient aux jeux qui
fonctionnels
permettent à l’enfant d’exercer ses sens et ses fonctions en vue de leur
développement et de l’éclosion d’autres fonctions. Les jeux
fonctionnels offrent à l’enfant l’occasion de se construire sur les plans
physique, affectif, mental et social.
La fonction principale des jeux est d’offrir évasion et distraction tout
en apportant un stimulus mental et physique. Les jeux pré-sportifs
sont ceux qui exigent une adresse et une habileté propres aux sports
Jeux pré-sportifs
(déplacements, lancements, feintes, sauts, etc.). Ils apportent diverses
ressources physiques et techniques aux enfants qui s’apprêtent à
pratiquer un sport quelconque.
Train supérieur ; Les membres supérieurs ; les membres inférieurs. Attention ! pas
train inférieur d’exercices de musculation à l’école élémentaire
PALIER 1 : intégrer des règles de jeu, des activités motrices simples ainsi que des principes
élémentaires de fair-play dans des situations ludiques.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation 1
Contexte : dans le cadre des rencontres préparatoires interclasses, tu es chargé(e) d’organiser un
tournoi sous forme de jeu : le béret, tirage de la corde, lancer d’adresse.
Consigne : affronte avec ton groupe une équipe adverse. Pour cela :
÷ joue contre une équipe adverse au « béret »
÷ joue contre une équipe adverse au « tirage de la corde »
÷ joue contre une équipe adverse au « lancer d’adresse »
Situation 2
Contexte : dans le cadre des phases préparatoires d’interclasses de ton district, tu organises un
tournoi de trois équipes avec comme activités : le béret, tirage de la corde, lancer d’adresse
Consigne : participe au tournoi. Pour cela :
÷ affronte un adversaire dans le jeu « le béret »
÷ affronte un adversaire dans le jeu « tirage de la corde »
÷ affronte un adversaire dans le jeu « lancer d’adresse »
PALIER 2 : intégrer des règles de jeu, des activités motrices simples ainsi que des principes
élémentaires de fair-play dans des situations ludiques et d’éducation physique.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation 1
Contexte : dans le cadre des rencontres pré-sportives interclasses, ta classe doit rencontrer une
classe CP de l’école voisine dans un tournoi de biathlon : attaque-défense et tirer-résister
Consigne : participe au tournoi. Pour cela :
÷ affronte un adversaire dans le jeu « attaque-défense »
÷ affronte un adversaire dans le jeu « tirer-résister »
Situation 2
Contexte : dans le cadre d’un jumelage dans ton district, tu organises un tournoi entre deux
équipes avec comme activités : attaque-défense et tirer-résister
Consigne : participe au tournoi. Pour cela :
÷ affronte un adversaire dans le jeu « attaque-défense »
÷ affronte un adversaire dans le jeu « tirer-résister »
PALIER 3: Intégrer des règles de jeu, des activités motrices simples ainsi que des principes
élémentaires de fair-play dans des situations de jeux pré-sportifs.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation 1:
Contexte : dans le cadre des activités d’éducation physique, ton atelier de travail organise un
tournoi de jeu pré-sportif (la passe à dix par exemple). Tu es le/ la capitaine de ton équipe.
Consigne : participe avec ton équipe au tournoi. Pour cela :
÷ exécute des exercices d’échauffement ;
÷ joue avec ton groupe contre l’équipe adverse.
Situation 2
Contexte : chaque année, ton école organise des compétitions sportives interclasses. Cette année
les CP doivent s’affronter au jeu du « béret ». Le facilitateur ou la facilitatrice organise un test de
présélection pour former l’équipe qui va rencontrer la classe adverse.
Consigne : participe au test de présélection. Pour cela :
÷ exécute des exercices d’échauffement :
÷ affronte en duel une équipe adverse.
BAREME DE NOTATION
Niveaux
Critères Indicateurs Barème
de maîtrise
SEAPLN, JUILLET 2017 Page | 204
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
INFORMATIONS DIDACTIQUES
Données psychopédagogiques :
L’école doit prendre en charge l’éducation totale de l’enfant : celle du corps comme celle de
l’esprit. L’enfant doit grandir et s’épanouir dans l’équilibre harmonieux et intégral du corps et de
l’esprit. L’éducation physique exerce une influence bénéfique sur l’éducation intellectuelle en
rafraîchissant l’attention et sur l’éducation morale en disciplinant la volonté. Elle se propose
aussi de développer les qualités physiques de l’enfant, sa force, son adresse, son agilité tout en
l’initiant aux différents sports.
Moyens
dossards, bandeaux, foulards, claquoir, sifflets, ballons, élastique, corde, drapeaux, etc.
NB : Pour réaliser les séances d’EPS dans de bonnes conditions, le facilitateur ou la facilitatrice
doit disposer d’un certain matériel dont une grande partie peut être confectionné par lui-même ou
par ses apprenant (e) s.
pour la formation des groupes comme pour le choix des activités, il faut tenir compte de
la force physique et de non de l’âge réel. De même, il faut tenir compte du climat et du
temps qu’il fait dans la programmation de certaines activités.
utiliser le plus souvent le jeu et les formes jouées pour aider à la socialisation
large appel aux exercices de psychomotricité pour corriger les insuffisances dans la
perception (trouble de l’orientation dans l’espace, confusion gauche / droite, etc.) et la
motricité
proposer des exercices, des jeux et des activités globales et variées (éviter toute forme de
spécialisation)
prise en main : formation et vérification des rangs et des tenues, marche cadencée
Mise en place des situations pédagogiques (travail dans les ateliers) : destinées à la
réalisation des objectifs de la séance
Retour au calme
ILLUSTRATION :
Séance : Le béret
Prise en main : formation des rangs devant la classe ; vérification des rangs et des tenues
puis marche à pas cadencés avec chant vers le terrain
Mise en place des situations pédagogiques (travail dans les ateliers) : voir fiche
technique du jeu « béret »
Retour au calme : reprise en main, marche à pas lents en soufflant, étendus sur le dos les
yeux fermés dans un silence total, etc.
Bilan et évaluation de la séance : autocritique et critiques sur les gestes techniques, les
comportements individuels, l’arbitrage, etc.
SOUS DOMAINE
EDUCATION
ARTISTIQUE
I.ARTS PLASTIQUES
COMPETENCE DE BASE : intégrer des formes, des couleurs ainsi que des techniques
élémentaires de reproduction et d’expression artistique dans des situations de réalisation
de dessins et de modelage.
CRITERES
SENS DE LA COMPETENCE
Il s’agit d’initier les apprenant (e) s à la discrimination des formes et des couleurs et à leur
utilisation dans la réalisation d’objets de décoration simples et variés. La compétence se
manifeste dans des situations scolaires et périscolaires où l’apprenant (e) est appelé à produire
des objets pour la décoration ou pour des expositions.
Composantes de la compétence
La compétence est subdivisée en trois paliers. Les deux premiers traitent de la discrimination des
formes, des couleurs, des matériaux, des traits. Aussi ils abordent la reproduction des différentes
sortes de traits, du modelage des objets à partir de modèle vu ou imaginé et de dessins d’objets à
partir de modèle sous les yeux. Le palier 3 renseigne sur l’identification des matériaux naturels,
fabriqués par l’homme, la discrimination de diverses formes géométriques simples, les
différentes techniques de décoration et leurs applications.
Notions clés :
Notions Définitions
÷ Types de couleurs
o Les couleurs primaires, le bleu, le jaune et le rouge, sont des
teintes qui ne peuvent être obtenues par le mélange d’autres
couleurs ;
o Une couleur secondaire (vert, violet, orangé, etc.) est une couleur
Des couleurs obtenue par le mélange à parts égales de deux couleurs primaires.
Il existe également une multitude de couleurs dites « intermédiaires »,
qui sont le résultat du mélange de couleurs primaires et secondaires.
Elles permettent d’élargir presque à l’infini la gamme de tons que
l’artiste dépose sur sa palette. De plus, il est possible d’ajouter du noir ou
du blanc à une couleur, afin de la rendre plus foncée ou plus pâle.
Notions Définitions
Dessin d’imitation C’est la reproduction à l’identique d’un dessin qui sert de modèle.
÷ nuance de couleur
Ton
synonymes : coloris, teinte, tonalité
PALIER 1 :intégrer des techniques simples d’observation dans des situations de discrimination
de formes et de couleurs.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTÉGRATION :
Situation 1
Contexte : dans le cadre de la préparation d’une fête scolaire ( fête de fin d’année, gala des
enfants, semaine de l’école de base, etc.), tu participes à la décoration de ta propre école
Consigne : colorie de façon harmonieuse la frise en utilisant la même couleur pour chaque
forme identique
Situation 2
Contexte : dans le cadre d’une olympiade en éducation artistique, tu es choisi(e) pour compléter
et décorer cette frise.
Consigne : complète et colorie de façon harmonieuse la frise en utilisant la même couleur pour
chaque forme
PALIER 2 : intégrer des techniques simples d’observation ainsi que des techniques
élémentaires de reproduction artistique dans des situations de représentation d’objets
décoratifs ou d’animaux familiers.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Techniques de modelage
modèles : une calebasse, un chat, un mouton, un
Modeler des objets (ou mortier, une poupée, une pirogue, Guirlandes, frises,
2 leçons de 30
des êtres) à partir d’un objets simples de la vie courante modelés et décorés
mn chacune
modèle vu ou imaginé (ustensiles, pot de fleurs, animaux familiers, etc.),
bouteille remplie de sable de différentes couleurs en
harmonie etc.
Intégration : 30 min
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation 1
Situation 2
Contexte : lors de la semaine de l’école de base, tu es sélectionné(e) pour représenter ton école
pour reproduire ces exemples.
Consigne 2 : reproduis en bas ces éléments en respectant leur disposition dans l’espace.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Intégration : 30 min
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation 1
Contexte : c’est la fête des mères, le facilitateur ou la facilitatrice demande à chaque élève de
trouver un cadeau à sa maman. Les apprenant (e) s se proposent de réaliser des dessins en guise
de cadeau. Tu choisis d’offrir ce dessin à ta maman.
Situation 2
Contexte : Tu es choisi (e)pour représenter ton école au niveau de ta commune dans un concours
interscolaire de travaux d’enfants.
Consigne : réalise un objet décoratif (dessin, objet modelé, tableau, objet familier décoré)
SITUATION D’EVALUATION :
BAREME DE NOTATION
Données psychopédagogiques
Le dessin de l’enfant est d’abord l’expression d’une subjectivité ; sa pensée reste dominée par le
réalisme intellectuel. Ce n’est que graduellement et par de longues étapes qu’il passera, vers neuf
ans, du réalisme intellectuel au réalisme visuel. C’est par le sens que l’enfant appréhende le
monde et se l’approprie. L’activité plastique permet d’apprendre à observer et à rendre les
enfants sensibles aux éléments naturels, aux couleurs, aux formes et aux matières. Elle
développe le sens du toucher et mobilise tout le corps ; l’enfant met en œuvre son imagination, et
sa créativité.
Moyens
images : cartes postales, photographie, images découpées dans des magasines, bandes
dessinées, etc.
carton, crayons, gomme, pâte à modeler, pinceaux, tableaux chevalet, aquarelles, gouache,
lames, ciseaux, tissus, etc.
L’intelligence et la volonté ont leur place dans la démarche qui conduit l’enfant vers une
maîtrise plus grande de ses gestes et de sa sensibilité.
Phase de correction
ILLUSTRATION
Phase de correction
COMPETENCE DE BASE : intégrer des paroles, des mélodies, des rythmes divers, une
gestuelle simple et la coordination des mouvements dans des situations d’interprétation de chants
tirés du répertoire local.
CRITERES
Tenue du corps : le chant est exécuté sans crispation, avec une posture et une gestuelle
appropriées
Mélodie : le chant est juste, il est exécuté assez fort, sans cri avec une respiration aux
bons moments (les nuances sont rendues, l’émotion et l’expression sont mises dans le
chant pour produire quelque chose de « beau »)
Il s’agit d’éveiller la sensibilité de l’enfant aux bruits, aux sons et aux rythmes qu’il doit
reconnaître et apprendre à reproduire. La compétence se manifeste dans des situations scolaires
ou périscolaires où l’enfant est appelé à interpréter des chants.
Composantes de la compétence
La compétence est subdivisée en 3 paliers. Le palier un traite la discrimination des sons, des
voix, des mélodies et la reproduction des changements de tons et de rythmes. Les paliers 2 et 3
abordent la reproduction de tons, de rythmes et de mélodies simples avec accompagnement
instrumental.
Notions clés
Notions Définitions
÷ en solo : interprétation par un(e) seul(e) chanteur/euse
En solo, en chœur
÷ en chœur : interprétation par un groupe de chanteurs/euses
Fredonner Chanter d'une voix douce sans donner de la voix ni articuler les mots
÷ relative aux gestes, actions et mouvements du corps, particulièrement
des bras et des mains ;
Gestuelle
÷ ensemble des gestes ayant une signification ;
÷ ensemble des gestes considérés comme des systèmes de signes
Intensité d’un son L'intensité d'un son (on dit aussi la force) est la caractéristique
Notions Définitions
permettant de distinguer un son fort d’un son faible
Mélodie Suite de mots ou de phrases harmonieuses et modulées
÷ le rythme est la caractéristique d'un phénomène périodique induite
par la perception d'une structure dans sa répétition. Le rythme n'est
pas le signal lui-même, ni même sa répétition, mais la notion de
forme ou de « mouvement » que produit la répétition sur la
perception et l'entendement. On reconnaît un même rythme dans des
Rythme phénomènes de cadences ou périodicités différentes lorsque l'ordre de
succession et le rapport de durée entre ses moments de tension et de
relâchement est identique. Ces moments sont souvent décrits aussi
comme moments d’élévation et d'abaissement.
÷ C’est le retour régulier des temps dans une musique, dans un chant,
dans un texte
Le son musical se distingue essentiellement du bruit par le fait qu'il est
Son
organisé comme la parole.
La technique vocale regroupe un ensemble de connaissances
(anatomiques notamment) et de pratiques ayant pour but de développer
et préserver la voix d'un chanteur. Elle se base notamment sur un travail
sur le souffle (inspiration et expiration liées à l'ouverture de la cage
thoracique) et le soutien du diaphragme, développés grâce à divers
Technique vocale exercices physiques (apprentissage de la respiration, de la posture
corporelle adéquates) et vocaux (vocalises surtout). Elle traite ensuite du
placement du timbre de voix permettant une audibilité, une endurance et
une intensité sans effort. Son but est d'agir sur divers éléments afin de
faciliter l'émission vocale : position de la langue, du larynx, ouverture de
la mâchoire, des côtes, stature, etc.
Le timbre d’un son est en quelque sorte la couleur propre de ce son ;
c’est :
÷ l’ensemble des caractéristiques sonores qui permettent d'identifier un
instrument ou une voix ;
Timbre de voix ÷ le caractère, qualité sonore spécifique d’une voix ou d’un instrument ;
÷ la qualité particulière du son, indépendante de sa hauteur ou de son
intensité mais spécifique de l'instrument, de la voix qui l'émet
÷ la couleur du "son vocal" à partir de laquelle on peut identifier une
personne à la simple écoute de sa voix
÷ degré de hauteur d’une voix ou d’un instrument ;
Ton ÷ qualité de la voix en termes de hauteur, de timbre et d’intensité ;
÷ inflexion expressive de la voix
÷ formule mélodique chantée sur une ou plusieurs voyelles ou syllabes,
constituant un exercice de voix
÷ exercice vocal qui consiste à chanter une série de notes sur une série
Vocalise de voyelles
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Reproduire des
Types de sons à imiter : succession de sons longs et de 1 leçon de 30
changements de
sons courts mn
rythme
Mélodies à imiter : tirées des berceuses, des
comptines, etc. (exercices vocaux sous forme de jeux), 1 leçon de 30
Imiter des mélodies
des cris d’insectes (cigale, grillon), des cris d’animaux mn
(âne)
Intégration 30 min
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation 1
Contexte : pour préparer les cours de chant, la maîtresse doit organiser les apprenant (e) s en
groupes selon les timbres de voix. Elle organise une audition.
Consigne : interprète une mélodie. Pour cela :
÷ choisis une mélodie apprise en classe (ou celle qui t’est proposée par la maîtresse)
÷ interprète-la en respectant la variation des tons et des rythmes
Situation 2
Contexte : Tu participes à un concours de chants riches en sons variés : grave, aigu ; long, court,
fort, doux.
Consigne : Interprète le chant proposé en faisant bien ressortir les variations de sons.
ALIER 2 : Intégrer des paroles, des mélodies, des techniques vocales simples et une gestuelle
appropriée dans des situations d’interprétation de chants simples.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation 1
Situation 2
Situation 3
PALIER 3 : intégrer des paroles, des mélodies, des techniques vocales et une gestuelle
appropriée dans des situations d’interprétation de chants tirés du répertoire local.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
- exercices de respiration
- vocalises
Interpréter en chœur 1 leçon de 30
- interprétation en chœur : des chants tirés du folklore
un chant mn
local, des berceuses, des comptines - variation du ton,
du rythme, etc.
- exercices de respiration
- vocalises
Interpréter en solo 1 leçon de 30
- interprétation en solo : des chants tirés du folklore
un chant mn
local, des berceuses, des comptines
- variation du ton, du rythme, etc.
Intégration : 30 min
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation 1
Contexte : les apprenant (e) s et l’équipe pédagogique organisent une kermesse. Les fonds
récoltés serviront à acheter des instruments de musique pour équiper la chorale de l’école. Les
apprenant (e) s de la classe passerelle sont désigné(e)s pour interpréter un chant lors de la
cérémonie d’ouverture. À la fin de la répétition générale, le facilitateur ou la facilitatrice
auditionne chaque élève.
Situation 2
Contexte : Tu prépares un concours de chants simples à l’occasion d’une fête scolaire (fête du
parrain, semaine de l’école de base…etc.)
Situation 3
Contexte : dans le cadre de son programme d’activités, l’école a choisi, cette année, de mettre
l’accent sur les activités culturelles et artistiques. Elle va créer dans chaque classe une chorale
formée par les meilleur(e)s chanteurs/chanteuses. Le facilitateur ou la facilitatrice organise un
test.
BAREME DE NOTATION
Niveaux
Critères de Indicateurs Barème
maîtrise
Aucune erreur dans la mélodie (chant juste : exécution
assez forte, sans cri avec une respiration aux bons
4 points
moments, nuances rendues, émotion et expression mises
dans le chant pour produire quelque chose de « beau »)
Maîtrise
1 erreur dans la mélodie (justesse du chant : exécution
requise assez forte, sans cri avec une respiration aux bons
3 points
moments, nuances rendues, émotion et expression mises
dans le chant pour produire quelque chose de « beau »)
Mélodie 2 erreurs dans la mélodie (justesse du chant : exécution
assez forte, sans cri avec une respiration aux bons
2 points
moments, nuances rendues, émotion et expression mises
dans le chant pour produire quelque chose de « beau »)
3 erreurs dans la mélodie (justesse du chant : exécution
Maîtrise assez forte, sans cri avec une respiration aux bons
1 point
insuffisante moments, nuances rendues, émotion et expression mises
dans le chant pour produire quelque chose de « beau »)
Plus de 3 erreurs dans la mélodie (justesse du chant :
exécution assez forte, sans cri avec une respiration aux
Absence
bons moments, nuances rendues, émotion et expression 0 point
de maîtrise
mises dans le chant pour produire quelque chose de
« beau »)
Aucune erreur (de notes) dans le rythme de l’instrument
3 points
Maîtrise d’accompagnement
requise 1 erreur (de notes) dans le rythme de l’instrument
Soutien 2 point
d’accompagnement
instrumenta
Maîtrise 2 erreurs (de notes) dans le rythme de l’instrument
l 1 point
insuffisante d’accompagnement
Absence Plus de 2 erreurs (de notes) dans le rythme de l’instrument
0 point
de maîtrise d’accompagnement
Maîtrise Aucune erreur dans le texte du chant 2 points
requise 1 à 2 erreurs dans le texte du chant 1 point
Conformité
Absence
Plus de 2 erreurs dans le texte du chant 0 point
de maîtrise
Maîtrise
La posture et la gestuelle sont appropriées 1 point
Tenue requise
du corps Absence
La posture et la gestuelle ne sont pas appropriées 0 point
de maîtrise
INDICATIONS PEDAGOGIQUES ET DIDACTIQUES
Données psychopédagogiques
En réalité, l’enfant chante et danse avant d’entrer à l’école. Toutes les sociétés humaines
pratiquent la musique dans le cadre des loisirs ou à des fins religieuses ou sociales.
Moyens
textes d’auteurs
bandes sonores
priorité à la musique de tous les jours : celles des veillées, des fêtes, des cérémonies,
etc.
Compréhension du chant
Exercices préparatoires
÷ exercices de vocalise
÷ par le maître,
÷ par enregistrement
Apprentissage du chant
÷ répétition de la 1ère phrase musicale par un groupe de bons chanteurs, puis par
l’ensemble de la classe.
CRITERES
Présence sur scène : l’apprenant (e) s’exprime avec aisance avec son visage et tout son
corps ; les gestes, les déplacements et les attitudes sont appropriés ; l’apprenant (e) est
dans la peau du personnage du début à la fin
Maîtrise du texte : le texte, dans son esprit, est rendu de façon fidèle, audible, cohérente
et expressive ; les intentions sont exprimées par des intonations appropriées
Originalité : la prestation est personnalisée ; elle comporte des moments de surprise pour
le spectateur.
Sens de la compétence
Composantes de la compétence
La compétence est subdivisée en trois paliers. Les deux premiers traitent essentiellement
l’imitation de paroles, de gestes et de jeux de rôle. Le troisième palier porte principalement sur la
mise en scène et la dramatisation.
Notions clés
Notions Définitions
Un jeu de rôle est une technique ou activité, par laquelle une personne
Jeu de rôles interprète le rôle d'un personnage (réel ou imaginaire) dans un
environnement fictif (ou construit).
÷ le registre de la voix ou tessiture désigne les différents « étages » de la
Registre de la voix (registre grave, moyen, haut ou aigu) séparés par des notes dites
voix « de passage ».
÷ amplitude d’une voix, du son le plus grave au son le plus aigu
PLANIFICATION DES APPRENTISSAGES
Palier 1 : intégrer les registres de la voix et des gestes dans des situations de jeu de rôles de
personnages du milieu familial.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
Situation 1
Situation 2
Contexte : tu as un frère (ou une sœur) âgé(e) de 6 mois. Tu veux le (la) tenir dans tes bras mais,
maman n’est pas toujours d’accord. À la fin, elle accepte mais, elle demande de lui montrer avec
une poupée comment tu berces un bébé.
Palier 2 : intégrer les registres de la voix, des gestes et des déguisements dans des situations
de dramatisation de scènes courantes tirées du milieu immédiat.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
Situation 1
Contexte : l’école prépare une fête de fin d’année qui doit être animée par les apprenant (e) s.
Tu fais partie de la troupe théâtrale de l’école. Des séances de répétition sont organisées. Tu
étais en duo pour dramatiser la scène de marchandage.
÷ joue le rôle du (de la) marchand(e) avec ton camarade qui tient le rôle d’acheteur/teuse
÷ joue le rôle d’acheteur/euse avec ton camarade qui tient le rôle du (de la) marchand(e)
Situation 2
Contexte : durant le premier trimestre, Issa a été souvent malade. Il n’a pas eu de bonnes
notes à la composition. Est-ce sa faute ? En tout cas, son père (ou sa maman) n’est pas
content(e). Il (elle) le réprimande. Issa tente de se justifier.
÷ déguise-toi en Issa pendant que ton camarade se déguise en papa (ou maman)
÷ joue le rôle de Issa avec ton camarade qui tient le rôle de papa (ou maman)
÷ déguise-toi en papa (ou maman) pendant que ton camarade se déguise en Issa
÷ joue le rôle de papa (ou maman) avec ton camarade qui tient le rôle de Issa
PALIER 3 : Intégrer les registres de la voix, des gestes et des déguisements dans des
situations de jeu de rôles de personnages du milieu immédiat.
APPRENTISSAGES PONCTUELS
APPRENTISSAGE DE L’INTEGRATION
5 DALN, NOVEMBRE 2020
Page | 236
6
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
Situation 1
÷ interprète l’un des rôles pendant que ton camarade te donne la réplique
Situation 2
Contexte : La troupe théâtrale de ton école veut sensibiliser la communauté éducative sur un
thème d’actualité comme le paludisme, l’agression du littoral, la déforestation, les ordures
ménagères etc. Elle se propose de le faire sous forme de conte en duo.
÷ interprète l’un des rôles pendant que ton camarade te donne la réplique ;
BAREME DE NOTATION
Niveaux
Critères Indicateurs Barème
de maîtrise
Aucune erreur dans l’interprétation du personnage
(expression corporelle et faciale avec aisance ; gestes, 4 points
déplacements et attitudes appropriés)
1 erreur dans l’interprétation du (aisance corporelle et
Maîtrise
faciale ; adéquation des gestes, des déplacements et 3 points
requise
des attitudes)
2 erreurs dans l’interprétation du personnage (aisance
Présence
corporelle et faciale ; adéquation des gestes, des 2 points
sur scène
déplacements et des attitudes)
3 erreurs dans l’interprétation du personnage (aisance
Maîtrise
corporelle et faciale ; adéquation des gestes, des 1 point
insuffisante
déplacements et des attitudes)
Plus de 3 erreurs dans l’interprétation du personnage
Absence
(aisance corporelle et faciale ; adéquation des gestes, 0 point
de maîtrise
des déplacements et des attitudes)
5 DALN, NOVEMBRE 2020
Page | 237
6
STRATÉGIE DE SCOLARISATION ACCÉLÉRÉE PAR LA PASSERELLE_GP_ÉTAPE 1
Données psychopédagogiques
De façon spontanée, l’enfant chante, danse et parodie les personnages atypiques de son milieu
immédiat. La dramatisation est une activité quasi naturelle chez l’enfant ; tout n’est pas un
don de l’école. Lorsque l’enfant s’exprime par son corps, ses gestes, son mouvement, il
extériorise et signifie aussi bien ses sentiments, ses émotions, sa vie affective que son
intelligence et sa compréhension du monde environnant. La relation entre le geste et la parole
a un caractère formateur indiscutable.
Moyens
Illustration
Imprégnation
÷ la marchandise
÷ le décor, etc.
Répétition générale
Une fois que les rôles sont assimilés, organiser une répétition générale : faire dramatiser de
façon expressive la scène.
Horair
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi
e
Arts plastiques / Éducation
Communication Communication Communication
arts scéniques physique et
orale (30’) orale (30’) orale (30’)
(30’) sportive (30’)
Communication
8h Lecture (30’) Lecture (30’) Lecture (30’) orale (30’) Lecture
Initiation
scientifique et Vivre dans son
Histoire (30’) Lecture (30’) Géographie (30’)
technologique milieu (30’)
(30’)
Initiation
Communication Communication Communication scientifique et Éducation
orale (30’) orale (30’) orale (30’) technologique religieuse (30’)
(30’)
Éducation Activités de Communication Vivre ensemble
11h Lecture (30’)
religieuse (30’) mesure (30’) orale (30’) (30’)
Activités Activités Activités Activités de
Activités de
numériques numériques géométriques résolution de
mesure (30’)
(30’) (30’) (30’) problèmes (30’)
11H – 11H 30: RECREATION
Production
11H 30 d’écrits (30’) Production Production Production Lecture (30’)
d’écrits (30’) d’écrits (30’) d’écrits (30’)
Activités Activités Activités Activités de
Activités de
numériques numériques géométriques résolution de
mesure (30’)
(30’) (30’) (30’) problèmes (30’)
13h
Lecture (30’) Lecture (30’) Lecture (30’) Écriture (30’) Écriture (30’)
APRES – MIDI
Renforcement Renforcement
pédagogique pédagogique
5h (1h) (1h)
Activités
Lecture (30’) géométriques
17h (30’)
Education Poésie –
musicale (30’) Récitation (30’)
NB : les activités des domaines ESVS et EPSA seront déroulées dans les 5 premiers mois ;
au-delà de cette période, utiliser les horaires qui leur étaient réservés dans l’emploi du temps
aux activités de LC et de mathématiques.
5 DALN, NOVEMBRE 2020
Page | 241
6