Rapport
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Bien que les conteneurs présentent de nombreux avantages, ils ne sont pas immunisés contre
les cas de pertes et de vols. La possibilité de pouvoir les traquer apparaît comme étant la
solution par excellence.
Dans ce contexte, pour de nombreuses compagnies de transport, et ce quelle que soit leur
taille, la traçabilité logistique ou tracking est devenue primordiale. Elle se retrouve au centre
de la chaîne de transport et devient garante de la satisfaction du client car son efficacité
permet notamment d’assurer la sécurité des produits, et de garantir une livraison dans les
délais impartis et sans faire d’erreur.
C’est dans cette optique de satisfaction client que s’inscrit la vision de Mediterranean
Shipping Company (MSC). MSC est devenu en 2014 le deuxième plus grand amateur de
porte-conteneurs.
C’est ainsi qu’il nous a été demandé, dans le cadre de notre stage de fin de cycle, de
1
Notre démarche consistera à analyser la procédure actuelle puis à faire des propositions en
vue de la rendre plus efficace. L'intérêt de ce sujet repose dans le fait qu'il peut permettre de
contribuer à améliorer la politique de tracking actuelle des conteneurs.
— Quels sont les procédures et les moyens à mettre en oeuvre pour pouvoir
pallier ces problèmes ?
Nous sommes partis de l'hypothèse selon laquelle la procédure de tracking actuelle comporte
des défaillances internes et subit des contingences externes qui entraveraient son bon
fonctionnement.
Pour pouvoir vérifier nos hypothèses nous avons utilisés différentes méthodes telles que
l'observation participative, ainsi que les connaissances théoriques acquises lors de notre
formation.
Notre travail sera présenté en trois (3) grandes parties. Dans la première partie nous parlerons
du commerce international à travers le transport maritime et ses différents intervenants. La
deuxième partie présentera la structure d'accueil et sa procédure de tracking. La dernière
partie fera, quant à elle, une analyse critique de ladite procédure afin d'aboutir à des
recommandations.
2
3
CHAPITRE 1: INTRODUCTION AU COMMERCE INTERNATIONAL
La crise bancaire et financière de l'automne 2008 a conduit à 'une forte baisse des exportations
en 2009, de plus de 12 % en volume, mais celle-ci a été annulée par un rebond d'ampleur
équivalente l'année suivante. Cette configuration a été profondément modifiée par un
changement structurel une étude conjointe du Fonds monétaire international et de la Banque
mondiale révèle que les changements structurels de l'économie chinoise expliquent en grande
4
partie le ralentissement du commerce international : le commerce a progressé de guère plus de
3 % en 2012 et 2013 contre une moyenne constatée de 7,1 % entre 1987 et 2007, avant la
crise ; pour la première fois en plus de quarante ans, le commerce a progressé plus lentement
que l'économie mondiale elle-même. L'étude montre que la modification de la relation entre le
commerce et l'évolution du PIB mondial est due essentiellement au changement des chaînes
d'approvisionnement commerciales des deux principales économies du monde, les États-Unis
et la Chine : dans les années 1990 et 2000, la Chine importait massivement des composants,
principalement des États-Unis, pour les assembler et les réexporter. La part importée des
exportations chinoises est montée jusqurt60 % au milieu des années 1990, mais elle s'est
effondrée à 35 % en 2013, les entreprises chinoises utilisant maintenant des composants
fabriqués sur place. La croissance des échanges commerciaux internationaux devrait donc
ralentir, à moins que d'autres régions, telles que le reste de l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du
Sud, ne prennent le relais
Le transport de marchandises met en jeu un très grand nombre d'intervenants qui opèrent en
temps réel, dans un système particulièrement complexe. Il s'exerce selon différents modes
(routier, ferroviaire, maritime, aérien, fluvial) en fonction de contingences particulières
(nature des produits, coût, délai, sécurité, destinataires, pays...) et fait appel à des techniques
et technologies de plus en plus innovantes et performantes.
1- Le transport routier
Le transport routier rassemble les modes de transport suivants : les véhicules particuliers, les
véhicules utilitaires (légers et lourds) et les deux roues. Dans le domaine des secteurs
d'activité, le transport routier est une activité réglementée de transports terrestres, qui s'exerce
sur la route. Ces activités commerciales sont exercées par les transporteurs routiers.
2- Le transport ferré
Minoritaire et pas toujours pertinent sur les distances inférieures à 100 km, le rail est plus
sollicité au fur et à mesure que la distance augmente (en moyenne 450 km). Sa part de marché
(tous produits confondus) atteint 30% et tombe à 10% pour les produits de consommation à
l'approche des 1 000 kilomètres, distance maximale en transport national. Le mode rail est
plus performant lorsque les flux échangés entre deux sites ou villes sont massifs
3- Le transport aérien,
Le transport aérien désigne l'activité de transport de passagers ou de fret effectué par voie des
airs ainsi que le secteur économique regroupant toutes les activités principales ou annexes
concernant ce mode de transport.
Le fret aérien est assuré par vols mixtes (fret et passagers) et vols cargo. Le fret aérien
nécessite des infrastructures aéroportuaires importantes (plateformes logistiques de stockage
5
et d'éclatement sous température dirigée pour les produits périssables). Compte tenu de son
coût élevé, le recours à ce mode de transport est intéressant pour des produits à forte valeur
ajoutée et justifiant de délais de livraison courts.
4- Le transport fluvial
Le transport fluvial est le transport sur les voies navigables, qu'elles soient des cours d'eau
navigables, éventuellement aménagés, ou des canaux artificiels. Propre, silencieux, fiable,
économe, le transport fluvial constitue une alternative durable au mode routier. Un convoi (un
pousseur et deux barges) équivaut à 220 camions de moins sur la route ou entrant en ville.
5- Le transport maritime
C'est un mode peu onéreux mais dont les délais sont plus longs. Les marchandises peuvent
être acheminées sur des navires spécialisés ou sur des navires non spécialisés (cargos
conventionnels, porte-conteneurs, navires mixtes, porte-barges pour transport combiné
fluvial/maritime).
La conteneurisation permet les coûts les plus bas et offre un certain nombre d'avantages tels
que la sécurité de la chaîne du froid, la traçabilité, la rapidité, les services et livraisons en
porte à porte...
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SECTION 2 : LE TRANSPORT MARITIME
Le transport maritime consiste à déplacer des marchandises ou des personnes pour l'essentiel
par voie maritime, même si, occasionnellement le transporteur maritime peut prendre en
charge le pré-acheminement ou post-acheminement. Ce mode de transport couvre l'essentiel
des matières premières (pétrole et produits pétroliers, charbon, minerai de fer, céréales,
bauxite, alumine, phosphates, etc.). À côté de ce transport en vrac, il couvre également le
transport de produits préalablement conditionnés se présentant sous forme de cartons, caisses,
palettes, fûts, ce que l'on a coutume d'appeler de la marchandise diverse ou « divers » (general
cargo en anglais).
Le secteur du maritime se développe très rapidement du fait de son importance capitale dans
les échanges mondiaux. Il n'est cependant pas indifférent aux différentes crises qui touchent le
commerce international.
Les volumes du commerce maritime avaient augmenté de 2,6%, de 1,8% en 2015, ce qui était
inférieur à la moyenne historique de 3% enregistrée par le passé. Les volumes totaux ont
atteint 10,3 milliards de tonnes, reflétant l'ajout de plus de 260 millions de tonnes de
marchandises, environ la moitié était attribuée au commerce de pétroliers.
La CNUCED est un organe subsidiaire de l'Assemblée générale des Nations unies créé en
1964, qui vise à intégrer les pays en développement dans l'économie mondiale de façon à
favoriser leur essor.
Figure 2: Emlutiondes volumes du commerce maritime mondial
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Source: UNCTAD
1-L'agent maritime a
C'est le représentant de l'armateur, il remplit les formalités administratives et s'occupe de
tous les besoins d'un navire avant son arrivée et lors de son séjour en port (remorqueurs, pilote,
réparations, relations avec l'administration maritime, etc.), des besoins de l'équipage
(relève, visite médicale, etc.) et de la gestion de la cargaison. La réglementation oblige les
navires à avoir un agent désigné sur place.
4- L'armateur
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C'est la personne qui s'occupe à proprement parler du transport maritime. Qu'il soit
propriétaire, exploitant ou simple - affréteur, c'est-à-dire loueur d'un navire, son rôle est de
transporter les marchandises d'un point A à un point B par la mer, en temps et en bon état.
Pour maintenir à flot son entreprise il est en relation avec de nombreux autres intervenants
(Les transitaires ou commissionnaires, les manutentionnaires qui effectuent les opérations
portuaires, Les sociétés de remorquage, de pilotage, les assureurs maritimes etc.).
Trois (3) grands armateurs se distinguent des autres et totalisent ensemble près de 40 % des
parts de marché. APM-Maersk (15,4 %), MSC (13,4 %) et CMA CGM Group (10,8 %)
disposent des flottes les plus importantes au monde.
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CHAPITRE 2: DEFINITION ET COMPREHENSION DES CONCEPTS
I- PRESENTATION
Depuis le milieu des années soixante, un nouveau marché de transport par mer s'est développé
: celui des conteneurs maritimes. D'un format standardisé : 20 ou 40 pieds, ces « boîtes » ont
connu un essor fulgurant, révolutionnant à la fois le mode de transport mais également toute
la chaîne logistique depuis le fournisseur jusqu'au client final. Transport routier, ferroviaire ou
même aérien se sont adaptés pour faire de ces boîtes une « unité de transport intermodal ». La
marchandise, une fois empotée en conteneur, ne subit plus d'autre manutention jusqu'à son
destinataire final. Ce qui est manutentionné est ainsi le conteneur uniquement, minimisant
ainsi les ruptures de charges.
Le transport maritime occupe une place importante dans les mouvements internationaux de
conteneurs. En effet, plus de 60% du cargo général transporté par navire est aujourd'hui
conteneurisé, certaines routes entre les pays industrialisés atteignant un taux de 100%. De plus
cette conteneurisation s'est effectué rapidement, le premier service régulier remontant
seulement à 1961.
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De nos jours, le trafic international de conteneurs est estimé à plus de 150 millions de
conteneurs EVP2 (Equivalent Vingt Pieds).
Les conteneurs maritimes sont des conteneurs répondant généralement aux normes édictées
par l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO)3 pour une exploitation en navire
cellulaire spécialement conçus pour être facilement manutentionné, stocké, transporté.
L'EVP est la mesure utilisée dans le domaine du transport intermodal de conteneur. Un EVP
équivaut à l'espace occupé par un conteneur de norme ISO, qui a une largeur de huit pieds,
une hauteur de huit pieds et une demi et une longueur de vingt pieds.
3
Cette organisation créée en 1947 a pour but de produire des normes internationales dans les
domaines industriels et commerciaux appelées normes ISO.
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Ce conteneur est adapté au transport des marchandises dites sèches, d'où son appellation de
conteneur « DRY ». Ils servent au transport des marchandises générales conditionnées en
cartons, fûts ou palettes ou encore en vrac.
C'est un conteneur fermé ayant un toit, des parois latérales et des extrémités rigides. Il dispose
d'une porte (deux battants étanches) aux deux extrémités, est conçu pour le transport de tous
produits non périssables.
Le conteneur frigorique ou REEFER en anglais, est un conteneur « thermiquement isolé » doté d'un
dispositif de maintien de la température. Il permet le transport de marchandises sous
température dirigée et est muni d'orifices de ventilation pour permettre la circulation de l'air.
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Figure 6: Conteneur REEFER
Les conteneurs OPEN TOP sont identiques aux conteneurs à usage général, hormis que leur toit
est mobile (remplacé par une bâche). Ces conteneurs sont conçus pour faciliter l'empotage et
le dépotage par le haut mais en aucun cas pour charger des marchandises en dépassement de
hauteur.
Figure 7: Conteneur OPEN TOP
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c- FLAT: Conteneur plat
Le conteneur FLAT est dépourvu de parois latérales fixes et de toit. Il en existe deux types :
Ce type de conteneur est destiné à l'empotage des marchandises de toute sorte, pour autant qu'elles
ne soient pas sensibles aux intempéries. Il est surtout utilisé pour le transport des colis lourds ou
volumineux.
d- PLAFORM : Plate-forme
Il est sans manche, formé d'une lame d'acier plate et effilée, pour le transport des équipements ou
de marchandises fragiles et encombrantes.
Il se décline en :
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Figure 9: PLITFORAI
Source : Centrimex
Dans l'exercice de son activité MSC utilise uniquement les conteneurs DRY, REEFER, OPEN
TOP et FLAT RACK (Voir annexe 1).
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SECTION 2 : NOTION DE TRACKING
I- PRESENTATION DE LA TRACABILITE
I- Définition
La traçabilité assure le suivi quantitatif des produits, leur localisation ainsi que leur destination et
leur origine à travers tous les maillons de la chaîne logistique.
2- Limites
- La traçabilité n'est pas un outil de maîtrise des caractéristiques du produit ;
- Le maillon le plus faible en matière de traçabilité concerne essentiellement
l'amont du produit
- La traçabilité ne permet de retrouver que ce qui a été préalablement défini et enregistré ;
- La traçabilité ne garantit pas la salubrité ;
- Le coût initial de mise en place du système est élevé.
Dans la logistique, la traçabilité se rapporte aux possibilités pour tracer des marchandises le long
d'une chaine chaîne, en utilisant différents types de nombres d'identité, tels que des numéros de lot
ou de différentes données associées.
4
Inscription d'étiquettes sur une marchandise afin de recueillir des informations claires et précises
sur la localisation de cette marchandise tout au long de son évolution
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n contrôlés. (L'inventaire tournant, permanent et physique).
n La préparation des commandes : Elle peut être suivie au niveau des produits, le
nombre des lignes préparées.
n Retour/ Destruction : Elle est utilisée aussi dans le rappel des produits défectueux
et le suivi du traitement des déchets, puisqu'un producteur est responsable du déchet
jusqu'à son élimination.
La traçabilité logistique (tracking) de par sa définition étymologique veut dire « pister ou encore
suivre à la trace ». Aussi, le tracking se veut être « le chemin suivi par... ». La notion de traçabilité
est née au milieu des années 1980 avec la traçabilité logistique, avec un souhait au départ de
vouloir contrôler les flux de marchandises au sein de la chaîne de production jusqu'à
l'acheminement des produits finis.
Dans le domaine maritime, 'le tracking est l'action qui consiste à suivre et à enregistrer les
mouvements des conteneurs (contenant métalliques servant au transport des marchandises) dans
une base de données suivant une séquence chronologique définie.
La traçabilité logistique a pour objet d'assurer le suivi quantitatif des produits, leur localisation
ainsi que leur destination et leur origine à travers tous les maillons de la chaîne logistique de la
fabrication jusqu'à la consommation.
- Le contrôle du chargement,
- Le suivi des commandes et des stocks, La réception des marchandises,
- Le suivi des marchandises,
- Le respect d'une réglementation très stricte, La diminution des erreurs humaines.
Ainsi, les transporteurs et les prestataires doivent mettre en place une traçabilité logistique
optimale afin de répondre aux exigences croissantes de leurs clients/partenaires et d'améliorer
l'efficacité de leur gestion logistique. Les entreprises pour assurer la traçabilité logistique de leurs
marchandises doivent donc munir chaque produit/lot d'un identifiant
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1- La traçabilité en gestion de stock
a- Enjeux et bénéfices
La traçabilité en gestion de stock a pour objectif principal d'améliorer l'efficacité des flux
d'information.
Elle concerne :
- La disponibilité de produit ;
- Maitriser les flux physiques internes dans les entrepôts afin de gagner en
productivité ;
b- Outils
L'outil Informatique est adapté pour la traçabilité des lots, en fonction des différents logiciels tels
que : QUALIAC ERP Flux Physiques. C'est un logiciel simple qui permet de planifier l'activité
d'une entreprise grâce à des fonctionnalités permettant par exemple de contrôler la qualité des
produits, mais aussi de gérer leur traçabilité ou d'obtenir des statistiques d'aide à décision.
2- La traçabilité d'entreposage
a- Enjeux et bénéfices
La traçabilité d'entreposage permet de réduire et d'optimiser les délais de traitement des flux
entrants et sortants de l'entrepôt.
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Elle permet :
b- Outil
Le Warehouse Management System (WMS) est un système ou logiciel intégrant le travail effectué
dans les entrepôts et les centres de distribution avec un système d'information transactionnel. Ce
progiciel prend en charge les informations concernant les entrées et les sorties de marchandises et
permet de contrôler toutes les opérations internes nécessaires à la gestion des flux.
a- Enjeux et bénéfices
Détection de mouvement ;
b- Outil
- GPRS (General Packet Radio Service) : Elle permet une transmission de données
grâce à un système de transmission par paquets ;
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RFID (Radio Frequency Identification) : C'est une méthode pour mémoriser et récupérer des
données à distance en utilisant des marqueurs appelés « radio-étiquettes » ;
Réseau WiFi : Il permet de relier par ondes radio plusieurs appareils informatiques au sein
d'un réseau informatique afin de permettre la transmission de données entre eux.
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA LOGISTIQUE GENERALE
I. HISTORIQUE DE LA LOGISTIQUE
Si la logistique évoque spontanément le phénomène d’organisation, c’est parce qu’elle
puise en apparence ses origines dans le domaine militaire. En réalité les Egyptiens faisaient
déjà de la logistique plusieurs millénaires avant je au sens où ils maîtrisaient avec une
organisation remarquable la coordination des activités de déplacement des matériaux et de
fabrication dans l’édification des pyramides. Mais c’est à la seconde guerre mondiale que le
mot logistique fit son apparition aux Etats-Unis. Il s’agissait alors d’organiser le plan de
bataille, d’arme, de transporter, nourrir, soigner et placer les troupes.
Depuis son avènement le concept de logistique s’est développé dans les pays industrialisés
sous des formes assez différentes, Aux Etats-Unis parallèlement aux développements de la
recherche opérationnelle la logistique s’intéressait à la distribution physique au japon elle
s’articulait surtout autour de nouvelles méthodes de gestion de production. Puis en Europe,
où elle fut pendant longtemps exclusivement assimilée au transport.
1- Le flux de produits
La logistique considère le produit de façon dynamique dans un cycle constitué de phrases
de déplacement, stockage et éventuellement transformation depuis le fournisseur jusque
chez le client.
22
On perçoit donc la nécessité de gérer un ensemble, un système logistique.
4- Un Objectif
L’objectif de la logistique est de satisfaire la demande au moindre coût global.
La logistique regroupe la gestion de l’ensemble des moyens mis en œuvre pour déplacer et
transformer les produits (de chez le fournisseur jusque chez le client) pour satisfaire la
demande au moindre coût global.
23
IV- Les TROIS DIMENSIONS DU PROCESSUS LOGISTIQUE
Ces opérations physiques se doublent d’opérations admonitives qui forment une autre
dimension du processus logistique. Autrement dit, le flux de produits s’accompagne de flux
d’information correspondant.
24
Le mécanisme peut schématiquement être défini de la façon suivante à partir de la prévision
de la demande corrigée “au plus tard suivi par des commandes réelles, sont établis
l’ordonnancent des transports et surtout la gestion sont stock de produits fini qui détermine
elle-même la planification de la production puis programmation des approvisionnement et
matières et composante
25
VI- L’OBJTECTIF DE LA LOGISTIQUE
Les principes qui guident l’élaborations de la définition technique des produits sont :
Les notions sont souvent liées l’une à l’autre ainsi en retardant la livraison de produits on
en augmente la disponibilité, car le fournisseur ou le producteur peuvent mieux gérer les
stocks
Une entreprise qui commercialise des produits doit tenir ces deniers à disposition dans
les stocks du niveau le plus en aval, en relation avec les clients
La disponibilité est fonction du type de vente. Si l’entreprise vend sur stocks, le produit est
en principe disponible au moment de la demande. Il s’agit du type de vente le plus répandu,
qui engendre d’ailleurs des problèmes de gestion de stocks si l’entreprise vend à la
commande, le produit n’est disponible que dans un délai convenu avec le client. C’est le cas
26
pour la vente de gros ensemble (usine clé en main, bâtiment…). Dans ce cas, les problèmes
de gestion de stock sont surprimes, mais il se pose souvent des problèmes de planning.
Pas livraison, on entend la capacité de l’entreprise à faire parvenir les produits de ses
magasins jusque chez ses clients. Cette phase de livraison comprend :
- Les relations administratives, pour permettre une souplesse dans la gestion des
commandes (Réservations ; modifications ; Groupage ou éclatement des
commandes) et renseigner les clients (disponibilité des produits ; manquants délais…)
- L’aide et le conseil pour améliorer la logistique des intermédiaires.
CHAPITRE II
L’ENVIRONNEMENT LOGISTIQUE
IL existe des éléments extérieurs à la fonction logistique qui sont susceptibles
d’opposer des contraintes entravant la donne réalisation des objectifs.
I. A L’INTERIEUR DE L’ENTREPRISE
1. La direction Générale
Elle impose à fonction logistique des contraintes en termes de budget, d’orientation
technologique et d’objectif de croissance, et de type de service.
2. Direction Marketing
Les contraintes qu’elle impose sont liées à la gamme et à définition des produits ainsi
qu’au choix du canal de distribution. En effet, suivant que la distribution se fait par
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l’intermédiaire de grossistes ou directement aux détaillantes, la conception du réseau de
dépôt et de livraison est totalement différente.
3. La Direction du Personnel
Elle répercute auprès de la fonction logistique les contraints qu’elle subit du fait :
- Du marché de l’emploi
- De l’orientation sociale définie par la Direction Générale.
2. La fluctuation de l’offre
Les achats de matières et de pièces sont soumis aux aléas du marché de l’offre de la part des
fournisseurs (aléas sur la disponibilité et sur les prix).
3. Règlementations diverses
il s’agit de règlements de sécurité fiscaux…qui diffèrent d’un pays à l’autre.
Fournisseurs
TRANSFORMATIO
STOCK N STOCK
FINIS
MATIERE
Il transforme les matières, assemble les pièces et éléments, stocke les produits finis et
les tient à disposition du sous-système distribution physique. En général, la production
s’articule autour d’un certain nombre de stocks de produits intermédiaires ou semi-finis,
sauf lorsque la production est pilotée par l’aval (juste-à-temps)
28
1.3 le sous-système Distribution Physique
Il achemine les produits finis jusque chez le différent client à travers une cascade de
dépôts intermédiaires.
Cette question amène celle du partage des responsabilités, surtout en matière de stocks.
Le responsable du stock des matières doit être du service approvisionnement, qui le cas
échéant, serait tenté d’acheter par importants afin de profiter de remises sur quantités sans
se soucier de l’augmentation du coût de stockage ainsi général.
Par ailleurs, le responsable du stock de produits finis doit être le service de la Production.
En effet, la production en grande série fait baisser le coût unitaire de production, mais
accroit en contrepartie le coût de stockage, ce qui doit inciter le sous-système production à
la plus grande vigilance dans la détermination des programmes de fabrication.
Enfin, les produits achetés et revendus en l’état, désignés sous le nom de marchandises,
doivent être stockés au même endroit que les produits finis pour des raisons évidentes de
constitution des commandes, mais leur stock doit être sous la responsabilité du sous-
système approvisionnement.
L’objectif de disponibilité doit augmenter d’amont en aval du flux (par exemple il peut être
de 85 pour l’approvisionnement, 90° pour la production et 95° pour la distribution physique°
Les délais de mise à disposition ne sont pas l’élément le plus important des objectifs des
sous-systèmes approvisionnement et production car ils restent internes à l’entreprise et ils
discutent qu’une incidence faible sur le service final s’ils demeurent raisonnables.
29
ELEMENTS CONSCERNES COUT CONTROLER
APPROVISIONNEMENT Matières et pièces produits Achat transport
semi-finis et marchandises d’approvisionnement et
Stockage
Transformation Stockage des
PRODUCTION Produits finis produits semi-finis et finis.
BUREAU
D’ETUDES
BUREAU DES
METHODES
APROV PRODUCTION
4. LE SERVICE APRES-VENTE
30
Pour réaliser les objectifs qui lui sont impartis, et qui ont été définis plus haut l’alternative
qui s’offre au service après-vente est la suivante :
Avec le flux de produits, les bureaux d’étude et des méthodes industrielles et le service
après-vente, l’ensemble des systèmes logistiques est complet. Il faut signaler enfin qu’il
existe souvent en entreprise des services utilisés en commun par producteurs sous-
système, comme le service transport par exemple. Il faut alors étudier en cas de pénurie, et
instaurer un système de facturation interne le plus juste possible
31
SECTION 2 : PRESENTATION DU SERVICE D'ACCUEIL, LE SERVICE
LOGISTIQUE ET SES INTERVENANTS DANS LA CHAINE
LOGISTIQUE
I- LE SERVICE LOGISTIQUE
Avoir des bateaux, c'est bien, mais de nos jours ce n'est pas suffisant :
Le travail du département logistique est de s'assurer que MSC sera toujours en mesure de
satisfaire les besoins en conteneurs de ses clients aux coûts les plus bas afin d'augmenter sa
compétitivité sur le marché et maximiser ses profits.
La logistique des conteneurs est directement impliquée dans les niveaux corrects
d'approvisionnement des équipements MSC aux clients. Si l'entreprise a trop de conteneurs
vides dans un endroit sans clients, Le Service Logistique devra les déplacer vers un endroit où ils
sont nécessaires. C'est ce qu'on appelle le repositionnement à vide. Le Service Logistique est là
pour gérer la flotte le plus efficacement possible et pour s'assurer de maximiser le retour sur
cet investissement.
32
MEDLOG est une filiale du groupe MSC. Elle est spécialisée dans le secteur de la manutention
portuaire. En sa qualité d'acconier, elle à la charge des opérations d'embarquement, d'arrimage et
la reconnaissance à terre des marchandises embarquées ou débarquées ainsi que leur gardiennage
jusqu'à leur embarquement ou leur délivrance au destinataire.
MEDLOG offre une variété de services aux clients de plus de 50 localités à travers le monde. Ces
services sont entre autres
En tant qu'acconier de MSC CI, MEDLOG CI est la source de donnée principale du Service
Logistique. Elle lui fournit toutes les informations concernant ses conteneurs
Cette particularité rend Abidjan Terminal proche de ses clients et de l'autorité portuaire avec
lesquels elle partage le même souci de performance et la même exigence de compétitivité. Ainsi,
Abidjan Terminal s'est dotée d'équipements modernes et d'un personnel compétent pour être apte
à garantir des prestations de services conformes aux besoins et attentes des clients et autres parties
intéressées.
11
Parc situé en dehors du port.
C'est un code en deux parties (A et B), qui a été adopté le 12 décembre 2002 par la résolution 2 de
la Conférence des gouvernements contractants à la Convention internationale pour la sauvegarde
de la vie humaine en mer.
33
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU SYSTEME ACTUEL
DE TRACKING DE CONTENEURS ET METHODOLOGIE
Dans l'exercice de son activité, Le Service Logistique dispose de différentes logiciels et procédés
informatiques.
I- EDI
L'échange de données informatisé, ou en anglais Electronic Data Interchange, est le terme générique
définissant un échange d'informations automatique entre deux entités à l'aide de messages
standardisés, de machine à machine.
L'EDI a été conçu à l'origine dans l'optique du « zéro papier » et afin d'automatiser le traitement de
l'information : disposer rapidement d'une information exhaustive et fiable. Dans la pratique, l'EDI
permet de réduire notablement les interventions humaines dans le traitement de l'information,
et donc de le rendre effectivement plus rapide et plus fiable.
La rapidité et la meilleure fiabilité des échanges par EDI permettent de fluidifier les informations '
Chez MSC CI, les EDI sont fournis par MEDLOG et ABIDJAN TERMINAL au fur et à
mesure que ceux-ci réalisent des opérations sur les conteneurs de la société.
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1-Présentation
IBOX Technology est une organisation internationale fournissant des solutions informatiques
exclusives aux agences MSC dans le monde entier par l'intermédiaire de MSC Genève. Bien
que créé en 2007, l'organisation a connu une croissance rapide sous la direction compétente
et l'expérience des professionnels pur-sang de l'organisation.
IBOX est le logiciel de base de données actuel de MSC. Il permet à travers plusieurs modules de
fournir les informations nécessaires à la description, l'état et la localisation d'un conteneur.
2-Mise à jour
Concernant la mise jour des mouvements des conteneurs, il faut noter qu'elle comporte deux
procédés : la mise à jour manuelle et la mise à jour automatique.
Chaque matin, MEDLOG' fait suivre le point des opérations à l'import (dossiers pour livraison, les
livraisons effectuées et les conteneurs retournés sur parc) et à l'export (positionnement et relevage)
effectuées la veille soit 24 heures après. Il en est de même pour le terminal ou ABIDJAN
TERMINAL qui fait un rapport journalier de tous les conteneurs MSC sur le terminal. Ces
informations (reporting) sont reçues par fichiers Excel. Elles sont traitées et intégrées dans le
système.
-La date et l'heure de sortie du vide du parc off dock pour positionnement ;
-La date et l'heure d'arrivée du conteneur chez le client ;
-La date et heure de relevage du plein chez le client
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