Theories Des Organisations L3 2023
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Theories Des Organisations L3 2023
COURS
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INTRODUCTION GENERALE
Avant de commencer à explorer la réponse apportée par les différentes écoles de pensée à
cette question, il serait utile de clarifier la notion « d'organisation » et d'expliquer qu'est ce
qu’une théorie des organisations.
Voilà une bonne question pour commencer un cours en théorie des organisations.
Intuitivement, dans le langage courant, le terme évoque automatiquement à notre époque un
certain nombre d'images, telle une entreprise privée, un organisme publique, une université,
une association, une unité d'études et de recherche, l'armé, etc.
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- comme une unité culturelle façonnée par son histoire, ses valeurs et ses rites (approche
culturelle) ;
- manière dont sont disposées les ressources, capacités et compétences d'une entreprise
(approche managériale) ;
Certainement ces définitions dans S'abstrait et énoncées sèchement ne sont pas d'une très
grande utilité pour quelqu'un qui veut s'initier en matière d'organisation.
Pour chacun des approches d'organisation cités-ci dessus, la définition qu'elle a proposée
s'inscrit dans un cadre théorique (préexistant ou développé par elle- même pour l'occasion).
Pour la comprendre il faut alors avancer avec ces approches dans l'analyse et la
connaissance approfondit du cadre et du fonctionnement de l'organisation.
Précisons d'abord que l'organisation du travail n'est pas une donnée naturelle, c'est un
construit social voulu, Nous dirons que l'organisation du travail repose sur le fait que
personne ne peut réaliser seul l'intégrité d'une activité, d'où l'obligation de répartir les
missions ou Ses activités.
Ainsi dés qu’une activité ne peut être menée à bien par un individu unique, isolé, par le
seul exercice de ses propres capacités, se pose le problème de l'organisation.
Cette explication de l'organisation peut être sujette à plusieurs interprétations. Pour enlever
toute ambigüité, nous nous référons au dictionnaire français qui définie le mot «
Organisation » comme :
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Les résultats qui assurent la satisfaction des participants pour qu'ils continuent à adhérer à
cette organisation (salaire, primes, épanouissement ).
En tout cas quelques soit l'approche, on distingue une multiplicité de formes d'organisation
et en fonction de certains critères (taille, statut juridique, domaine d'activité, finalité de
l'activité), chacune d'entre elle a un objectif prioritaire en adéquation avec sa mission de
base, on peut dresser ainsi différentes typologies :
Organisations publiques
Entreprises privées
Organisation à but non lucratifs
construite par une succession de théories et d'écoles qui ont repris les travaux précédents
pour les confirmer et les prolonger ou les contredire et apporter de nouvelles propositions.
Généralement une nouvelle école se développe en réaction aux conclusions en place.
Certes les théories d'organisation nées dans un contexte économico-historique non identique,
n'ont pas toutes eu à répondre aux mêmes questions.
Ce qui montre bien que les méthodes d'organisation et de gestion, peu élaborées qu'elles
soient devenues peu satisfaisantes lorsqu'elles n'arrivent pas à intégrer l'évolution du
contexte (concurrence, économique, technologique, social, juridique ).
Toutefois, bien qu'il y ait une séquence temporelle dans le développement des idées, il serait
erroné de penser que les nouvelles théories remplacent les plus anciennes.
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La gestion : s'intéresse à l'action, son champs englobe les méthodes, les pratiques, les
procédures et politiques relatives au pilotage (la conduite) des organisations.
La sociologie : S'occupe des groupes sociaux. Selon une telle conception, appliquée à
l'organisation, la sociologie étudie sa réalité par référence à des mécanismes sociaux
(appartenance à des groupes, rapport de pouvoir, conflit d'intérêt, croyance, culture ).
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Ces théories prises individuellement, sont chacune incomplète, inadéquate insuffisante pour
comprendre les organisations. C'est seulement en les passant simultanément en revue que
vous obtenez un sentiment de l'étendu du problème auquel vous êtes confrontés lorsque vous
aborder l'étendu de l'organisation. C'est pourquoi bon nombre d'auteurs ne voient dans les
théories des organisations qu'un ensemble de contributions composites voir disparates. En
réalité les différents paradigmes sont complémentaires.
En tous les cas, « la science » de l'organisation et du management n'a cessé d'évoluer depuis
le début du XXe siècle des efforts déployés par certain chef d'entreprise, comme Taylor et
Fayol, pour dégager les principes d'organisation et d'administration du travail. Elle s'est
développé tout particulier dans les années trente, avec l'enquête effectuée a l'usine de la
Western Electric, dans l’usine de Hawthorne.
Malgré la diversité des approches, la théorie ou plutôt les théories des organisations a pour
but de rassembler, dans un corps de doctrine unique, les connaissances acquises sur le
fonctionnement des organisations, sur la manière dont il convient de diriger, sur les
comportements des différents membres qui les composent, sur les motivations de ceux-ci,
sur le processus qui régissent la communication entre eux et la manière dont ils prennent
leur décision.
On a pu ainsi dégager, sur la base de la chronologie des auteurs six « écoles » de pensée
d'inspiration différentes et complémentaires :
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S'il est vrai que ces différentes approches conceptuelles pour connaître les organisations sont
reliées entre elles par de nombreuses façons, chacune converge néanmoins vers quelque
chose d'unique. Quand vous lirez et relirez ces différents chapitres, efforcez vous de
développer votre appréciation tant des similitudes que des différences existants entre elles.
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Tant que la production se développait sur un mode artisanal, les scientifiques ne sont guerre
occupés des organisations. C'est avec l'avènement de la société industrielle et du
machinisme, au cours du XIX siècle, qu'apparaît l'analyse du contexte organisationnelle.
A cette époque, le lieu de création des richesses est symbolisé par l'usine considéré comme
la principale source de valeur ajouté. La conduite de l'usine et de ses ateliers doit trouver une
voie qui leur soit propre et adapté aux exigences d'une entreprise dans un contexte tout à fait
nouveau.
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demande de produits standardisés. Dans un contexte de pénurie (la demande dépasse les
capacités de l'offre), le client est peu exigent et se satisfait de produit peu différenciés.
L'exode rural poussé vers les villes avec une main d'œuvre peu ou pas qualifié, souvent
misérable, prête à accepter les conditions de travail difficile en échange d'un salaire de
subsistance et de l'espoir d'améliorer son niveau de vie.
C'est pour apporter des réponses aux exigences de ce contexte et aux transformations de ce
début de vingtième siècle que la pensé classique a vu le jour en proposant des méthodes "
scientifiques" pour organiser et rationaliser le travail productif (dans l'atelier) (Taylor) et
administratif (Fayol).
L'application d'une méthode scientifique (One best way) fondée sur l'expérimentation et la
volonté d'énoncer des règles rationnelles, générales et universelles de la conduite des
organisations. Exemple : les 5 principes de Taylor et les 14 principes de Fayol.
Méthode scientifique :
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La pensée qui le guide est l'élimination des gaspillages, du temps, d'argent, de matière et !e
recours à une méthode rationnelle d'organisation de travail.
Taylor popularise l'idée qu'une organisation scientifique du travail est possible. Son objectif
est clair : il s'agit, au non de l'intérêt bien compris des salariés comme des employeurs,
d'améliorer l'efficacité productive de l'entreprise.
Autrement dit, Taylor voulait savoir comment organiser les activités physiques de base dans
les ateliers de production, pour obtenir une productivité accrue sans augmenter la fatigue des
ouvrier (sans plus d'effort), et en le dotant de meilleurs salaires.
Pour ce faire Taylor fait faire une étude approfondit et scientifique du temps exact ('une
"juste journée de travail") nécessaire pour exécuter correctement les différentes genres de
travaux faits dans son atelier de production.
Cette organisation scientifique de travail part d'un certain nombre d'hypothèses et de
principes que Taylor a formulé d'une part, a partir de son expérience professionnelle, et
d'autres part au terme d'une réflexion qui reflète les acquis et les préjugés de son époque.
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En ce basant sur ces postulats, Taylor a défini des principes de base de l'OST
L'apport de Taylor fut de suggérer que si l'on est en mesure de maîtriser parfaitement un
certain nombre de technique et de règles sur les problèmes d'exécution de travail et de
contrôle de personnel, alors l'improductivité du travail ouvrier sera en grande partie résolue.
Cela suppose une étude systématique des temps et mouvements qui permet d'élaborer « la
méthode la moins complexe, la plus efficace et rapide d'exécution du travail, la meilleur
manière de travailler pour toute les entreprises, établi «scientifiquement» ( the one best
way ) . Cette méthode se compose en plusieurs étapes :
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Une division horizontale (sociale) du travail ( fragmentation maximale dos tâches et leur
répartition )
Elle conduit à la parcellisation du travail et à la spécialisation des tâches. Autrement dit les
tâches des salariés sont décomposés en différents mouvements répétitifs et opérations
élémentaires simples et faciles à assimiler afin de pouvoir les mesurer (chronométrer), les
sélectionner, les standardiser et les coordonner. Ainsi les organes et les individus sont
spécialisés.
Elle vise à distinguer strictement entre les exécutants (ceux qui ne pensent pas) et les
concepteurs du travail (ceux qui pensent/). Elle permet la coordination des tâches et la
hiérarchisation des différentes personnes (exercice de pouvoir). Chaque ouvrier devrait
recevoir des instructions de plusieurs contremaîtres. Ceux- ci sont assistés par un bureau des
méthodes (échelon intermédiaire entre le chef d'atelier et les contremaîtres) chargé de «
penser », c'est-à-dire de planifier, de préparer le travail et son exécution ainsi que la
circulation des produits et de matériaux.
- Système de contrôle de travail : Selon Taylor, les hommes, naturellement paresseux, ont
besoin d'être soumis à une surveillance. Cela conduit à mettre en place dans chaque atelier 8
contremaîtres spécialisés (management fonctionnel) supervisant et donnant des ordres
conjointement à chaque salarie :
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c'est le « travail à la chaîne », immortalisé par Chaplin dans Les Temps modernes. L'ouvrier
ne bouge plus, l'objet vient à lui. C'est la machine qui donne le rythme au travailleur (voir le
texte n° 1)
Salariés :
Entreprise :
Gains de productivité : baisse des prix ; hausses des parts du marchés, augmentation
des profits
Multiplication des postes de travail ; hausse de la productivité des équipements
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Les méthodes préconisées par Taylor ont été développé par de nombreux continuateurs qui
ont construit ce qui est convenu d'appeler l'organisation scientifique de travail. Ces
méthodes ont été très controversées, mais malgré leurs limites personne ne peut nier leurs
avantages compte tenu de leur contexte.
Il faut constater qu'à l'heure actuelle la très grande majorité du travail industriel dans le
monde est exécuter suivant des méthodes mises au point par les disciplines et les
successeurs de Taylor.
En ce qui concerne les limites de l'apport de Taylor, le Taylorisme est considéré comme
entraînant une forme de travail déshumanisant, conduisant à traiter l'homme au travail
comme une machine :
- Le travail de l'ouvrier y est pensé à partir du modèle mécaniste. Son application telle
qu'illustré dramatiquement par Charlie Chaplin dans "/es temps modernes"- a conduit à créer
des postes de travail industriel ou tâches à accomplir au service d'une machine comportant
un cycle ultra court de quelques seconde, répété à l'infinie huit heures par jour par l'ouvrier.
La dimension psychologique du travail (sentiment de l'ouvrier) est donc négligée.
En résumé donc les reproches fait sur le plan pratique au taylorisme sont de créer des tâches
répétitives, monotones, aliénation et sans intérêts. S'y ajoute le reproche d'avoir considérer
que la seule motivation possible pour l'homme était l'argent. Cette critique n'est d'ailleurs
pas seulement le fait d'un courant humaniste mais aussi de ceux qui estiment que les
méthodes de taylorisme ne peuvent dégager le potentiel de la motivation de tous. De
nouvelles approches fondées sur la psychologie et la sociologie vont alors voir le jour en
réaction au taylorisme.
Sur le plan théorique, la plus part des objections au taylorisme sont identiques à celles que
l'on peut faire à l'ensemble des hauteurs classiques, nous les examinerons après avoir passé
en revues les concepts apportés par Fayol Et Weber.
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L'approche de Fayol est la plus globale : elle porte sur Sa structure administrative de
l'ensemble de l'entreprise. Il s'agit d'effectuer la rationalisation d'un tel ensemble. A cet fin, il
est essentiel de dresser des « tableaux d'organisation » permettant de définir la place et le
travail de chacun (organigramme) et de saisir l'ensemble de l'organisme, les activités, leur
structures et la filière hiérarchique.
Fayol estime que toutes les activités dans une entreprise se répartir entre six fonctions :
La fonction technique : Production, Transformation de matières premières, Fabrication. Le
responsable de cette fonction est un ingénieur.
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C'est spécifiquement cette dernière fonction ( fonction administrative ) que Fayol a analysé
en la considérant comme la plus importante, car elle doit être accomplie par le dirigeant,
alors que les autres pourraient être déléguées aux agents inférieurs.
- commander, c'est à-dire donner des directives au personne! pour assurer le bon
fonctionnement de leur activité et de l'organisation dans son ensemble. Le commandement
est un art (qui utilise des techniques et des outilles scientifiques) reposant sur les qualités
personnels du chef et le respect des principes généraux d'administration ;
- coordonner, c'est-à-dire relier et harmoniser tous les actes et tous les efforts pour
garantir cohérence et efficacité ;
- contrôler, c'est-à-dire veiller au respect des règles et des ordres données et vérifier si tous
se passe conformément au programme adopté, aux principes admis et aux objectifs fixés. Le
contrôle doit être rapide et suivis de sanctions (réprimander ou récompenser), il doit être
définie à l'avance.
Tels sont les cinq activités administratives clés propres au management applicables selon
Fayol à toute organisation.
Cependant pour que les dirigeants exercent efficacement ces 5 activités administratives,
Fayol considère qu'il convient de s'inspirer de principes concernant surtout la direction des
hommes au travail. L'application de ces principes constitue les conditions de l'efficacité de
management des organisations.
Les moyens les plus efficaces pour l'établir et la maintenir sont : de bons chefs à tous les
degrés ; des postes bien définie, des conventions aussi claires et aussi équitables que
possibles ; des sanctions pénales judicieusement appliquées.
Toute gestion efficace des organisations repose selon Fayol sur quatorze principes
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d'administration :
- La division du travail :
Ce principe implique une forte spécialisation des travailleurs pour être davantage productifs.
Ses conséquences sont la spécialisation des fonctions et séparation des pouvoirs,
- L'autorité - responsabilité :
L'autorité c'est le droit de commander accordée au chef et le pouvoir de se faire obéir. Ce
droit et ce pouvoir doit être s'accompagner d'une responsabilité, c'est-à- dire d'une obligation
de rendre compte de résultat (sanction- récompense ou pénalité qui accompagne l'exercice
du pouvoir).
L'autorité complète est celle qui comprend les deux formes suivant :
- Le principe de discipline :
Cela correspond à l'obéissance, l'assiduité et le travail et le respect des
conventions établies entre l'entreprise et ses salariés.
- L'unité de commandement :
Pour une action quelconque, un employé ne doit recevoir des ordres que d'un seul chef et il
ne peut donc pas exister de dualité de commandement
La structure de l'entreprise prend ainsi la forme d'un arbre hiérarchique (à l'envers) assez
simple, où l'autorité circule à sens unique du haut vers le bas. On sait que dans un arbre un
seul chemin est possible pour aller en un point donné. Un agent qui peut recevoir des ordres
de plusieurs chefs est embarrassé : il ne sait auquel obéir. Les instructions reçues peuvent
être contradictoires.
- La hiérarchie :
Les communications suivent nécessairement la voie hiérarchique (structure pyramidale). La
hiérarchie est imposée par la nécessité d'avoir une transmission assurée et par le principe de
l'unité de commandement.
Cependant Fayol prévoit dans la voie hiérarchique, des passages directe de communication
bilatérale (passerelles) des personnes de même niveau hiérarchique sans que l'on soit obligé
de remonter jusqu'à le chef suprême. Nécessaire selon Fayol pour la rapidité de l'action, ce
dispositif de "passerelles" ne contredira pas le principe de la hiérarchie, si les
circonstances l'exigent et les agents qui entre en contact le font
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L'unité de direction :
Toutes les activités des membres de l'organisation doivent viser les buts de cette - dernière.
Il s'agit d'une condition nécessaire à l'unité d'action, à la coordination et à la concentration
des forces en vue d'une convergence d'effort.
- La centralisation :
Comme la division de travail, la centralisation est un fait d'ordre naturel ; celui-ci consiste en
ce que dans tout organisation, le PDG conserve le pouvoir d'administrer, délègue peu et
utilise la supervision directe. Autrement dit c'est la direction (le cerveau) qui donne les
ordres qui mettent en mouvement toutes les parties de l'organisation. La centralisation va
ainsi de paire avec la mise en place d'un système de pouvoir et de contrôle hiérarchisé.
- Le principe d'équité :
La manière dont sont gérés les salariés doit susciter un sentiment de justice sociale.
- La stabilité du personnel :
Pour qu'un agent s'initier à une tâche, la maîtriser et soit apte à la remplir adéquatement, il
lui faut du temps. Toute instabilité du personnel avant l'achèvement de son initiation ne peut
qu'être néfaste et coûteuses. Autrement dit la rotation de personnel doit rester faible.
- L'initiative :
C'est le moteur de l'activité humaine. Les cadres subalternes doivent avoir suffisamment de
liberté pour concevoir et réaliser des pans.
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- L'union du personnel :
D'une part, c'est le rappel que l'union fait ta force et que tous les efforts doivent tendre vers
un seul but, mais c'est surtout la mise en avance de l'importance des relations harmonieuse
dans l'organisation.
Ces quatorze principes d'administration, selon Fayol, doivent délibérément rester ouverts à
d'autres propositions. De plus, certains principes ne sont pas d'application absolue, ils sont
relatifs et peuvent comporter des exceptions selon le contexte, tout est question de mesure.
Ce dernier caractère rend d'ailleurs l'application de l'OAT plus flexible et beaucoup moins
rigide que la méthode taylorienne.
Fayol et Taylor se complètent largement mais ils divergent sur le principe de l'unité de
commandement. Contrairement à Taylor qui recommande plusieurs supérieurs spécialisés
par domaine au- dessus de l'ouvrier, Fayol prescrit le principe d'unité de commandement en
tant que principe fondamentale d'administration des organisations : Selon lui, l'organisation
idéale devrait s'inspirer de la hiérarchie militaire ou chaque maillon (travailleur) n'a au
dessus de lui qu'un seul chef dont il reçoit les instructions et qui surveille le bon
accomplissement de son travail.
Les raisons invoquées par Fayol sont d'ordres multiples : la pluralité des ordres risque
d'entraîner l'incohérence, la confusion et l'incompréhension chez les subordonnées.
En fin si l'OST cherche à éliminer toute intervention spontanée de la part des employés dans
l'organisation de son activité, l'OAT recommande au contraire de stimuler l'initiative du
personnel (les passerelles) et de favoriser son implication dans la réalisation des objectifs
de production
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Max Weber, sociologue allemand, a étudié les formes de pouvoir et les relations d'autorité
exercées dans différentes types d'organisation. Ses travaux s'intéressent à a manière dont les
hommes gouvernent en particulier pour imposer une autorité et faire en sorte que la
légitimité de celle-ci soit reconnue partons.
Il a ainsi décrit une typologie des organisations et de leurs structures fondées sur l'origine de
l'autorité. Selon lui toute organisation repose sur un type d'autorité.
L'autorité est le pouvoir de commander ; dans tout système d'autorité les subordonnés
acceptent les ordres parce qu'ils les croient légitimes. Mais cette légitimité peut avoir
plusieurs sources. M. Weber distingue trois types d'autorité :
L'organisation charismatique :
Dans laquelle l'autorité repose sur les qualités personnelles d'un leader dont la valeur est
exceptionnelle (chef possédant des qualités intrinsèques supérieures aux autres membres du
groupe). Le chef (leader, gourou....) est quelqu'un qui a su démontrer des qualités
personnelles exemplaires ou des compétences jugées exceptionnelles par les membres de
son groupe. Cela lui permet de bénéficier d'une surestimation de la part des subordonnés qui,
par dévouement, acceptent de se soumettre à son autorité.
Ce type d'organisation est instable par nature, le chef peut à tout moment perdre son pouvoir
et la croyance des membres à ses qualités supérieurs peut à tout moment disparaître. En
outre, la succession, pose souvent un problème et il est difficile de trouver un successeur qui
a les mêmes qualités du leader initial.
L'organisation traditionnelle :
Dans laquelle l'autorité du chef est légitimée par le statut social dont il a hérité. Ce
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type d'autorité est favorisé par la croyance en la nature inviolable des traditions et des usages
héritées des anciens. Ce sont la coutume, les précédents et les usagers transmis au cours du
temps qui associent l'autorité ;
Celle - ci consiste à respecter la personne ou le groupe qui en est détenteurs. Ce type
d'organisation peut conduire à des tensions ou conflits. En effet, Ses subordonnés intègrent
cette forme d'autorité sans forcement la reconnaître.
L'organisation bureaucratique :
Dans laquelle l'autorité du leader repose sur la croyance en la légalité des règlements et du
droit, pour les détenteurs du pouvoir, de donner des ordres :
Weber pense qu'une telle forme d'organisation ( bureaucratique) présente une logique de
fonctionnement la plus rationnelle sur le plan formel, de par son exigence de conformité
réglementaire, de par sa prévisibilité et en raison de sa précision technique basé sur la
compétence, la rigueur et bien sûr, une stricte hiérarchie.
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Cette organisation est rationnelle puisque les moyens sont choisis pour atteindre des buts
spécifiques. En outre, la dépersonnalisation permet une grande coordination, un fort
contrôle, diminue l'incertitude, protège les salariés et renforce l'équité dans les organisations.
Le modèle weberien de bureaucratique présente donc des similitudes étonnantes avec les
autres approches classiques notamment :
- L'efficacité
Au sein des trois courants de l'organisation de travail, l'efficacité peut se mesurer en terme
de productivité, abstraction faits des facteurs humains ( mécaniste).
- La rationalisation
Elle n'est pas remise en cause dans e modèle weberien : nécessaire au mouvement de
rationalisation des activités, la rationalisation des principes administratifs et des
caractéristiques bureaucratiques doit s'imposer à tous.
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Cours Théorie des Organisations Faculté Poly disciplinaire Larache
1- Avantages
2- Critiques
Le modèle weberien est critiqué notamment parce qu'il représente un type idéal et non une
réalité. En réalité le fonctionnement bureaucratique a favorisé, dans plusieurs organisations,
le développement « bureaucratiques », au sens péjoratif du terme, ce qui a engendré une
rigidité dans leur fonctionnement et une lenteur nuisibles à leur flexibilité et leur
réactivité.
Notons, cependant, qu'il n'entend pas décrire, à travers sa typologie des formes d'autorité, la
réalité observable ; sa démarche consiste davantage à proposer des « idéaux-types » (une
présentation simplifier de la réalité), c'est-à- dire des constructions théoriques, utiles au
chercheurs pour opérer des comparaisons avec la réalité empirique. Il serait donc vain
de vouloir observer avec exactitude dans la vie quotidienne la typologie proposée par Max
Weber.
Il est clair qu'une organisation concrète ne répond parfaitement à tous les critères du modèle
weberien ; la plus part du temps, elle s'en approche par certains aspects et s'en éloigne par
d'autres.
Toutefois, certaines combinaisons peuvent avoir lieu entre les trois types d'organisation :
ainsi l'autorité rationnelle-légale, fréquente dans certaines démocraties occidentales
(entreprises, administration publiques....) peut se voir renforcée par la présence d'un leader
charismatique, etc. Quant à l'autorité traditionnelle, elle est devenue aujourd'hui beaucoup
plus rare.
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Cours Théorie des Organisations Faculté Poly disciplinaire Larache
Pour conclure nous dirons que l'école classique était bien adaptée à l'esprit et aux conditions
de son époque, ainsi qu'à l'avancement des travaux des sciences et techniques proches des
organisations.
Si cette école a vieilli, certains de ses principes demeurent valables dés que prédomine la
recherche de gains de productivité axés sur les économies d'échelle et que sont remplies
certaines conditions :
- production de séries longues (production de masse) ;
- produits et/ ou processus standardisations ;
- permanence des processus rendu possible par un environnement stable et prévisible.
En gros, les critiques qui peuvent être faites aujourd'hui à l'approche classique sont les
suivantes :
- le caractère douteux et les lacunes des hypothèses, notamment dans le domaine
psychologique de l'homme (l'homme n'est pas motivé que par le salaire);
- la naïveté de ses principes en matière d'organisation ; notamment le « One best way» qui
peuvent - s'appliquer à toutes les organisations et à toutes les circonstances ;
- la sous estimation de l'impact des conflits d'intérêt et de pouvoir dans les organisations ;
- l'existence de propositions contradictoires et souvent ambiguës (ex : l'initiative laissée aux
employés et la centralisation des décisions cher Fayol) ;
- la méconnaissance des mécanismes cognitifs, c'est-à-dire des mécanismes de traitement des
connaissances et des informations ;
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