NDODJI97
NDODJI97
NDODJI97
UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU
DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE
Option rurale
Année Universitaire
1996-I 997
Gommaire
Pages
Sommaire.. ............................................................................................................. I
Dédicace ................................................................................................................
Remerciements ..................................................................................................... il
Liste des abréviations ......................................................................................... IV
Introduction générale .......................................................................................... 1
Dédicace
- A fa mémoire de:
NDONINGA Berth
NDONINGA Briskila
NDONINGA Rébécca
NDONINGA Josué
NDONINGA Altona Caleb
Ce travail est le vôtre
- A mon épouse MODJIBEYE Bertine
pour votre patience, votre fidélité, votre courage, votre capacité de surmonter
dans la dignité les difficultés, pour avoir su me donner des conseils utiles et
élever nos enfants pendant les durs moments de mon absence.
Le pays s’étend entre 9’20’ et 15”5’ latitude Nord, 2’20’ longitude Est et
5”30’ longitude Ouest.
3-le revenu que procure l’activité maraîchère est susceptible d’être investi aussi
bien dans l’agriculture que dans d’autres secteurs. De même, la formation des
paysans pour l’acquisition des méthodes culturales, l’organisation des
producteurs en groupements ou coopératives ont une incidence avantageuse sur
les cultures pluviales.
4-La vulgarisation et le développement des cultures maraîchères exposent les
producteurs et les consommateurs à des risques sanitaires. Les premiers sont
exposés par le contact d’une source ou des sols souillés ou encore des
substances dangereuses. Les seconds par la consommation des crudités mal ou
non désinfectées.
- le revenu maraîcher
- les charges de production
- les revenus en cultures pluviales
- la rémunération des employés du périmètre.
Ces informations seront obtenues respectivement auprès des exploitants,
des paysans non maraîchers et des manoeuvres.
4
Pour mesurer l’incidence des cultures maraîchères sur la santé des
producteurs et des consommateurs, nous avons besoin d’interroger les uns sur
leurs conditions de travail, les conduites à tenir avant, pendant et après
l’utilisation des substances dangereuses; les autres sur l’hygiène relative à la
consommation des crudités. Pour des amples informations relatives à
l’intoxication et à la contamination microbienne dues à l’activité maraîchère, nous
avons recours au registre des consultations du CSPS de Pabré.
Nous avons enfin interrogé les restaurateurs de Pabré et Loumbila afin
d’avoir une idée sur les légumes fréquemment utilisés dans la préparation des
repas.
Les outils ayant servi à la collecte des données sont les suivants :
1. La consultation documentaire: une revue de littérature a été faite dans divers
centres de documentation et bibliothèques de Ouagadougou: Le Centre
d’Information sur le Développement (CID), le Centre National de Recherche
Scientifique et Technologique (CNRST), le Centre National de Documentation
Agricole (CNDA) du Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales
(MARA), l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD), l’Institut
Français de Recherche Scientifique pour le Développement en Coopération
(ORSTOM), la documentation de la Direction des Etudes et de la Planification
(DEP), du Ministère de l’Eau, la documentation de I’URCAMO et du Petit
Séminaire de Pabré, enfin la Bibliothèque Universitaire Centrale (BUC).
3. les entrevues: aux enquêtes par questionnaire se sont ajoutées les entrevues
ouvertes avec des manoeuvres maraîchers, des restaurateurs et le chef de
’ service socio-sanitaire de Pabré.
4. Les prises de vue: elles ont été réalisées sur les sites d’étude et dans les
locaux de I’UCOBAM pour une illustration.
5
5. les observations directes: elles ont permis de décrire des phénomènes ou des
faits nécessaires à l’étude.
* L ‘échantillonnage
II y’a 130 maraîchers à Pabré dont 1/3 seulement produit chaque année
des légumes. Parmi les producteurs actifs pour la campagne 1994-1995, 40 ont
été retenus en guise d’échantillons.
6
Les sites d’étude
Après avoir visité plusieurs périmètres, notre choix s’est porté sur les
périmètres de Pabré et de Loumbila. Les raisons qui ont guidé ce choix sont
d’une part la situation de ces villages à proximité de Ouagadougou, de surcroît
sur des grandes voies, ce qui est de nature à faciliter nos fréquents
déplacements sur les sites. D’autre part, l’importance des activités maraîchères et
la diversification de production .dans ces localités sont un atout pour une étude
qui cherche à percevoir l’intérêt du maraîchage en milieu rural.
7
---- .- .--..____._ . .. ..-.
.._.._____-_._..... . ..____..___.....____ __...__....~ .__
Rg. 2. LOCALK%TION DES SITES -_DE --._.-_-PABRE ET ___..__
DE
--.- ~-_~---.
~-._ ._ .- --_I_ -___. ---._ ..- -___ .._-. -.__--LOUM3ItC
-- -__.
, I’
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Borraqe
I’PARTIE : LES CONDITIONS PHYSIQUES ET
LES INFRASTRUCTURES DE PRODUCTION
9
CHAPITRE I LES CONDITIONS PHYSIQUES
A. Les précipitations
10
Tableau WI : Les hauteurs mensuelles (mm) de Pabré
de 1992 à 1995
IlMois 1J IF IM A M J J A S 0 N D
11
Fi92 HAUTEURS INTER-ANNUELLES DE L A PLCfViWETRSE DE 1970 A 1995
l100.
d
IOOO.
900-
800-
700.
600-
500 -
400.
300.
200
100-
O I
A nncsr
197
B. Les températures
MO)WWlSS
Mois J F M A M J J A S 0 N D allllUdleS
Tempé-ratures
maxi-males
(“(2 33,5 35,6 38,7 39,7 38,9 34,9 31,7 30,9 32,l 35,8 35,3 32,6 34,9
Tempb-ratures
mini-males
(“Cl 15,5 19,l 23,9 26,2 26,7 24,2 22,5 22,l 22,4 22,7 19,5 16,4 21,7
D’après le tableau n”2, une période de forte chaleur se situe au cours des
mois de mars, avril et mai. Les valeurs les plus élevées sont enregistrées en avril
où les moyennes extrêmes atteignent 39,7”C et 26,2”C.
De juin à novembre, les températures restent relativement élevées. Une
période de fraîcheur s’installe de décembre à février où les valeurs minimales
varient de 19,5”C en novembre à 15,5”C en janvier.
La moyenne annuelle des maxima et minima sont respectivement 34,9”C
et 21,7”C et l’amplitude thermique annuelle est de 13,2”C.
Les variations de température et les écarts thermiques du climat tropical ne
sont pas sans conséquences sur la production des légumes.
La tradition maraîchère dans la zone soudano-sahélienne montre que le
moment le plus favorable au maraîchage est la saison sèche, période qui s’étend
de novembre à mai, soit 7 mois dans l’année. Néanmoins, cette période est
caractérisée par des fortes chaleurs d’où une importante perte d’eau par
évaporation. Pendant ce temps, il se produit un déssèchement des plantes
lorsque la quantité d’eau distribuable régulièrement est insuffisante ou une
déshydratation des légumes lorsqu’ils ne sont pas bien conservés. Ainsi, se
produit-il des chutes de fleurs et des brûlures sur les feuilles des légumes.
En somme, la température est un élément non négligeable pour les
activités maraîchères à cause de 1’E.T.P.
13
C. L ‘évapo transpira tion potentielle (E. T. P.)
14
Tableau no3 : Moyennes décadaires des valeurs (mm] de I’ETP
de 1985 à 1995 - Ouaaa-AéroDort
M A M J J A S 0 hl
IY I n
J F
ANNEE I ”
1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 31 2 31 2 31 2 31 2 31 2 31 2 31 2 31 2 3
1985 - _ _ 64 62 70 65 55 57 49 40 47 43 47 50 44 43 46 46 48 46
1986 71 71 67 61 57 65 56 58 54 42 46 47 43 43 42 39 36 41 53 53 51
987 72 67 76 64 67 68 50 60 53 50 49 60 42 45 52 50 50 42 46 45 49
988- 1992 61 59 61 60 60 57 51 44 46 41 45 41 40 45 39 45 58 47 52 49 57
53 58 55 55 51 55 37 39 38 36 34 35 37 35 38 41 43 47 50 56 63
56 60 69 63 66 51 58 63 64 37 58 58 48 56 61 42 35 39 37 35 - 29 31 38 40 39 47 46 47 60 55 56 56 62 62 71
61 59 67 62 64 51 73 64 78 64 61 61 57 53 54 48 45 38 33 35 38 32 34 40 44 43 48 48 57 67 56 65 59 57 57 69
15
,
D. Les masses d’air
’ 1. L’harmattan
2. La rnousson guinéenne
17
Q L A C I S BAS, FOND 6 L A C I S
HAUT OC @LACIS
I
I
I 1
I
I 1 1
THALWKO
I' @
III. LES CONDITIONS LIEES A LA VEGETATION
19
CHAPITRE II. LES INFRASTRUCTURES DE PRODUCTION
8. Le barrage de Loumbila
20
dotée de 3 pompes centrifuges à moteur électrique a été installée en bordure de
la retenue.
Le périmètre est à environ 2 Km du barrage. La superficie cultivable est de
100 ha dont 60 ha sont aménagés. Pendant l’hivernage, la totalité du périmètre
est exploitée. On y cultive du mais, du sorgho, des arachides, du riz etc. Par
contre, en saison sèche, 35 à 40 ha seulement sont exploités pour la production
’ maraîchère. L’ONEA qui assure la gestion de l’eau du barrage ne permet pas
l’exploitation de la totalité de la superficie aménagée. Cette mesure semble-t-il
permet de ne pas compromettre l’approvisionnement en eau de la population de
Ouagadougou.
21
Nom d u P!om d u Superf ic i e Ccef f ic i en t Cru es
A p p o r t s en m î
barraGe c a u r s- d u boss i n - d'écou1eii.t. décennales
C o p o c i t é d e 10
d ' ecv ver sont hnée rnoyeri en % m7is
retenue Pnnée ._
Ie n krn2) d é c en n o 1e
moyenne
seche
:-
II. LA QUESTION FONCIERE
(1) J.M. Kohler: Activités agricoles et changements sociaux dans l’Ouest Mossi. Cahiers ORSTOM, 1971
(2) FAURE Armelle, PESCHE Denis : Situation et bolution 4. es organisations paysannes rurales : Le Burkina
Faso, 1990,43 pages
23
D’après les résultats de nos enquêtes, 7 (sept) maraîchers ont loué leurs
parcelles dont 3 (trois) pour une rente de campagne variant entre 1500 (mille
cinq cent) à 10 000 (dix mille) francs respectivement pour une superficie de 20 à
140 m2 environ. La rente est fixée en fonction de la superficie et de la fertilité du
terrain. Toutefois, le prix moyen au mètre carré (m2) reste 75 F CFA. Quatre (4)
rentiers recoivent par contre, à titre symbolique des produits maraîchers. La
location des parcelles est une pratique qui permet aux uns et aux autres de
produire des légumes, même s’ils n’ont pas de parcelles.
24
contraintes de financement. La plupart de paysans ne disposent pas de moyen
financier leur permettant d’entreprendre l’activité maraîchère. D’autres soulignent
l’épuisement des sols. Ainsi le manque de grillage et de moto-pompe est-il à
l’origine de la sous exploitation des périmètres 2 et 5.
Le barrage de Pabré est entouré par une ceinture verte bien dense. La
ceinture est composée principalement des vergers à Manaifera indica
(manguiers), Azadirachta indica (neem), Eucalvptus Camaldulensis, Cassia
Siamea, et un parc à Adansonia diaitata (baobab) etc. Cette ceinture verte
constitue en sorte un brise-vent protégeant le barrage contre l’ensablement et la
culture contre les dégats. Malheureusement, elle est menacée par des paysans
qui pratiquent des coupes abusives à des fins diverses. A proximité immédiate du
barrage se trouvent les puits traditionnels du village. Deux à trois puisards
’ existent dans chaque parcelle et permettent au producteur d’irriguer sa parcelle à
l’aide d’arrosoir ou de seau.
25
__--- --..----.
DE PABRE
-* .1..-1 -L-“~--..- II --
-..-_.-.-. . ..-. ._.. .-.+------ ._.__.. -__-_--. ~~---. -. i - ..-- --.- -_--..-___-- .--- ~ .-_...
i
f
Route prinripole I
* III. LES PRODUCTEURS
Niveau
d’instruction Sans Niveau Niveau % par tranche
et Tranches instruction primaire secondaire d’âge
d’âge
20-29 9 9 1 34
* 30-39 10 7 1 32
40-49 4 4 0 14
50-59 5 2 0 13
60-69 1 3 0 7
% par niveau 52 44,5 375 100
d’instruction
27
Le faible taux d’alphabétisation est général dans le milieu rural au Burkina
Faso où les analphabètes représentent 85,1% population (INSD, 1996).
28
II’PARTIE : PRODUCTION ET
COMMERCIALISATION
I I
29
CHAPITRE III: LA PRODUCTION
A- Le matériel de production
30
Les deux grandes étapes de la production sont la préparation des sols et
l’entretien des plantes.
L’entretien des plantes est axé sur diverses tâches dont les principales
sont : l’irrigation, le sarclage et le buttage.
L’irrigation consiste à apporter de l’eau aux plantes.
A Pabré, les producteurs se servent de la motopompe, de seaux et
d’arrosoirs. Les derniers moyens exigent beaucoup d’effort et plus de temps par
rapport au premier.
31
Les mêmes méthodes d’irrigation sont pratiquées à Loumbila. Toutefois, il
faut signaler la présence d’une grosse motopompe installée au bord du barrage
pour conduire l’eau dans les périmètres par une amenée puis aux plantes par un
réseau de canalisation.
La location d’une motopompe coûte 500 (cinq cent) francs CFA pour
l’irrigation d’une journée soit 20 ares. Cette pratique est répandue à Pabré où
peu de producteurs sont propriétaires d’une motopompe(cf. tabl. n”7).
Le sarclage est un labour superficiel qui s’effectue à la daba ou à la houe.
Son but est d’extirper la mauvaise herbe ou d’empêcher son développement, Le
sarclage permet de détruire la croûte du sol formé par le tassement naturel et
l’arrosage, de faciliter l’infiltration et l’aération du sol tout en limitant son
évaporation due à sa capillarité.
Le buttage est une opération qui consiste à accumuler la terre au pied des
plantes ou dans certains cas à la recouvrir complètement. Cette opération est
e nécessaire pour le chou-fleur, le haricot vert, le petit pois, la pomme de terre, la
tomate, le concombre, le cornichon etc.
Pourcentage
Produits Nombre de producteurs de producteurs
* Engrais minéral 50 89
Pesticides 29 52
32
a- La fertilisation
“La culture maraîchère n’est pas possible sans une lutte antiparasitaire”
affirme D’ARONDEL de Haye.
Les pesticides fréquemment utilisés sont le decis, le Sistoate, le Cypercal,
le Collidin, le promidor...
En l’absence d’un pulvérisateur, le producteur se sert d’un rameau feuillu
qu’il trempe dans le produit dilué pour asperger les plantes. A la fin de
l’opération, le rameau est abandonné sur place ou jeté dans le barrage.
33
Cette pratique a été observée à Pabré où l’exploitation suit la regression
de l’eau jusqu’au lit mineur c’est à dire les superficies sont exploitées de bas du
+ glacis vers le thalweg (cf. fig n”3).
L’engrais minéral et les pesticides sont fournis aux membres du
groupement par la coopérative. Certains producteurs en achètent sur le marché
ou auprès des membres du groupement. Cette pratique est à l’origine du non
respect de la dose recommandée pour la culture (cf. annexe n’l) et l’utilisation
de produits périmés.
La fertilisation des sols et le traitement phytosanitaire sont indispensables
pour la production maraîchère. C’est pourquoi, pour obtenir un bon rendement, il
serait intéressant que le maraîcher observe les conseils des techniciens. Ce
comportement exigé de lui apparaîtra comme une des conditions nécessaires
pour une meilleure récolte.
4- La récolte
Elle se fait à la main. Chaque culture a des exigences qui lui sont propres.
* C’est le cas des filets de haricot vert régulièrement récoltés tous les deux jours et
avec beaucoup de soin pour éviter de faire tomber les fleurs de la plante. En
général, le producteur récolte avec soin tôt le matin ou tard dans la soirée pour
leur conserver la fraîcheur et les rendre compétitifs sur le marché.
Aussitôt après récoltes, le producteur procède au conditionnement des
légumes.
5- Le conditionnement
34
caisses. C’est le cas pour le chou, le concombre, les aubergines, les oignons
emballés dans des sacs de 50 ou 80 Kg et pour la tomate, le poivron, le piment,
le gombo conditionnés dans des caisses ou corbeilles de 17 ou 30 Kg ou encore
des seaux de 8Kg environ.
Après le conditionnement, l’acheminement des produits sur les marchés
se fait par divers moyens de transport.
Dans tous les cas, le produit doit arriver à I’UCOBAM au plus tard à 1Oh.
Après cette heure, il est mis en “quarantaine”. C’est à dire le produit est
directement introduit en chambre froide sans avoir subi le contrôle de la quantité
et de la qualité. Ce n’est que 48 h de temps après que le produit est sorti pour
subir le contrôle. Cette mesure permet de limiter la détérioration des produits afin
qu’il soient compétitifs sur le marché extérieur.
35
II. LES PRODUCTIONS
36
Grands p&im&sr hydro- ogricolas
1
C) Les Produits
39
~-.-. --~,--
'is.z QUELUUES PRODUCTIONS MARAICHERES AU BURKINA FASO CE 1985 à 1932
-- --~
---
Au?ras
Pomma de terre
haricot vert
F8UilfW d’OStiiie
CKIOb~b
haricot
GûlnbO
Pimsat,Poivron
Tomate
Oiqmn, Aulx
p&reuu,écholotte
K--
Le haricot vert et le petit pois sont au stade d’essai sur les périmètres de
Pabré (selon le directeur de I’URCAMO), ce qui explique la faiblesse de la
production.
D’abord du fait qu’il n’est pas dans l’habitude du paysan d’établir avec
exactitude la quantité de sa production annuelle et de la communiquer à un
inconnu venu de la ville. Les quantités qui nous ont été communiquées sont
quelquefois gonflées ou réduites par rapport à la superficie de la parcelle.
Ensuite, il n’a pas été du tout aisé d’évaluer avec précision le poids du produit
contenu dans des instruments de mesure. Toutefois, les maraîchers formés et le
directeur de I’URCAMO nous ont aidé à faire des estimations raisonnables selon
les superficies (cf. annexe4). Et pour avoir une idée de ces proportions, il est
préférable d’utiliser le diagramme ci-après.
41
F1û. ND6
Gombo
Auberpine localrt
Choux
Poivron
Pimenr ConcJmbre
O ipnon
Aubergine violerre
20 ib O 18 20 30 30 40
Siipcrfii;t Production
- ~-
Source. M . A R . A Auteur. NDUNINCA Som~ei
Tableau no9 : Les rendements (t/ha)
Sur le plan national, les rendements sont assez élevés pour la campagne
1994-1995. En dehors du poivron, Pabré et Loumbila connaissent des
rendements moins élevés que la moyenne nationale. Plusieurs facteurs peuvent
être à l’origine de ce phénomène. Cependant, l’élément qui paraît très évident
est l’utilisation par les producteurs des semences issues de leurs parcelles. Cette
pratique entraînera inéluctablement une dépréciation génétique des variétés
cultivées.
43
Tableau no10 : Coût de production de la tomate et de haricot vert -
Campagne 1994-I 995
44
IV. LA MAIN-D’OEUVRE
A- La main-d’oeuvre familiale
B- la main-d’oeuvre salariée
45
Sur notre échantillon, 34% des exploitants utilisent la main-d’oeuvre
salariée. La demande d’embauche dans des périmètres a été toujours
supérieure à l’offre du fait de l’oisiveté des paysans en saison sèche. Les
employés sont généralement des autochtones renouvelant chaque année leur
disponibilité c’est-à-dire leur demande d’embauche auprès du même employeur
’ ou d’un autre. Ce renouvellement de contrat a été interprété par les uns comme
la satisfaction de leur traitement et par les autres du fait qu’ils ne trouvent pas
mieux ailleurs.
Le salaire est journalier, mensuel ou saisonnier et varie selon que l’on soit
petit ou grand comme le montre le tableau ci-dessous.
Rémunération
Employé FCFA/Jour FCFA/Mois FCFAlCampagne
46
V. LE MOUVEMENT COOPERATIF
A- L’historique du mouvement
B- Le rôle du mouvement.
47
Les maraîchers de Pabré et de Loumbila bénéficient de l’assistance
technique, des facteurs de production et de collecte des produits (surtout le
haricot vert) au même titre que les autres de la région de Ouagadougou.
La production est caractérisée non seulement par une insuffisance
d’intrants mais aussi l’utilisation des moyens précaires. Toutefois, l’union a
contribué à résoudre en partie le problème sans perdre de vue celui de la
commercialisation.
48
CHAPITRE IV : LA COMMERCIALISATION
A- Le Circuit coopératif
1. L ‘LJCOBA M
49
2- La Société FLEX-FASO
50
e n Milliers
de tonnes
te 00o-l
L’exportation par le Burkina Faso des produits maraîchers ne concerne
pas que les pays limitrophes comme la Côte d’lvoire, le Ghana, le Togo et le
Niger. Les légumes du Brukina vont également en direction de l’Afrique Centrale
notamment le Gabon et de l’Afrique du Nord, la Libye. En dehors du continent, le
Burkina exporte les légumes vers l’Europe.
En 1995, plus de 97% de la production de haricot vert a été exportée vers
l’Europe. Une faible quantité a été répartie entre la Côte d’lvoire et le Ghana qui
importent également la pomme de terre, l’oignon et la tomate. Cette dernière
occupe une place non négligeable dans l’exportation des produits maraîchers
dans les pays voisins. Le Togo en est un partenaire privilégié avec plus de 97%
des exportations en 1995. La Libye et le Gabon reçoivent une faible quantité
d’oignon et de tomate.
L’exportation de la tomate et de la pomme de terre au Niger date de 1987
à 1991. La tomate représentait 0,24% et la pomme de terre 0,86%.
I vert I
Source : INSD
52
_Il- w--.sII*w. i-
--- _.... _..---- __ -..-- ___ -_ ______ - .._ --_--. .---.- - -- --~---~ - - l_l ______-.... -_-- ..-.
. _. ~-----K--
Fiun d’exportetion de
I’Ofg3WO
54
On observe une évolution inverse du prix de gombo par rapport à celui de
la carotte et de la tomate. Cette hausse en hivernage de prix de ces produits
traduit la diminution de l’offre consécutive aux contraintes de production pendant
cette période. Par contre la baisse du prix de gombo en saison pluvieuse peut
s’expliquer par le phénomène inverse. Au regard de la description des deux
types de circuit, une analyse comparative s’impose.
- __ .................. ........ __
- .__- . . . . . . . . . . . _. ......... -.
.j0,)
I 1
1
\ . .
f'
l
i
i
--.
<.
L
l
C. Analyse comparée des circuits
57
L’une des caractéristiques du circuit non coopératif est l’importance des
fluctuations de prix d’un même produit non seulement au cours de l’année (cf. fig.
10) mais aussi au cours de la journée. C’est ainsi qu’à Loumbila, une caisse de
30 kg de tomate coûte 1500 le matin et 500 F le soir. La variation est imprévisible
et ce, en fonction de l’offre. La chute de prix est sensible mais le prix moyen au
kilogramme reste élevé par rapport au prix d’achat du kilogramme dans le circuit
coopératif comme l’indique le tableau qui suit.
58
Le prix moyen de haricot vert et de petit pois sont respectivement de 93 F
et de 19F plus élevé dans le circuit non coopératif que dans le circuit coopératif.
. Le circuit coopératif garantit un prix fixe cependant faible. Par contre, le circuit
non coopératif est sujet à des fluctuations de prix selon les périodes comme le
présente le tableau ci-dessous.
. .
Concombre Mars-Avril 32 Juin 176
Petit pois Janvier 138 Avril-Nov. 333
Feuilles d’oseille
Feuilles de haricot
60
Tableau n 14 : Schéma des circuits de distribution
II- LES REVENUS MONETAIRES
. A- Revenu maraîcher
62
Sur la base de notre échantillon, le revenu moyen par personne est de
101 451 FCFA par campagne soit 16 908 FCFA/mois. Dans le même échantillon,
Il producteurs ont un revenu inférieur et 45 ont un revenu supérieur à la
moyenne.
Les détails sur le revenu maraîcher apparaîssent plus clairs dans un
compte d’exploitation et le tableau ci-dessous en fournit un exemple.
Charaes (FCFA
Semences 64 250
Engrais 50 650
Pesticides 7 500
Fonctionnement et entretien de la motopompe 50 000
Main-d’oeuvre 82 000
Amortissement de matérie! 33 900
Transport 8 500
Total 297 800
Valeur de la production (FCFA)
Tomate 120 000
Haricot vert 110000
Oignon 190 000
Aubergine violette 95 000
Poivron 75 000
Total 590 000
Revenu net ou bénéfice d’exploitation (FCFA
63
B. Revenu monétaire en cultures pluviales
64
Chaque étape de la production maraîchère est une tâche délicate pour le
producteur qui doit user de tout moyen pour surmonter les contraintes afin de
parvenir à un bon résultat.
La distribution des produits maraîchers fait appel à deux circuits dont l’un
orienté vers le marché étranger et l’autre destiné au marché local. Le premier fait
intervenir des institutions étatiques ou para-étatiques, le second est l’apanage
des détaillants ou grossistes locaux. Chaque circuit présente une importance
relative à cause des aléas du marché.
65
III”PARTIE : LA CONTRIBUTION DE LA
CULTURE MARAICHERE AU DEVELOPPEMENT
RURAL
66
La contribution de la culture maraîchère au développement rural se situe
dans deux domaines :
67
CHAPITRE V : L’IMPACT ECONOMIQUE DES CULTURES
MARAICHERES
68
En 1995, 70 producteurs de I’URCAMO ont pris part à une formation
parrainée par I’UCOBAM/CECI. Elle était axée sur divers thèmes répartis en trois
. modules:
- Formation au rôle d’administrateur de coopératives
- Formation aux techniques de communication et d’animation adaptées
aux clientèles de I’UCOBAM.
- Sensibilisation à “l’entrepreneurship” et à la gestion des exploitations
agricoles coopératives.
La culture maraîchère n’est pas seulement une culture de rente. Elle est
aussi une culture vivrière. En plus des produits vivriers classiques et légumes
locaux, le paysan améliore son alimentation par des legumes exotiques.
69
Concombre
Source : Enquête, 1995
La consommation des légumes sous forme de crudité et d’ingrédients
mentionnée dans ce tableau concerne les producteurs et leurs familles. En
dehors du gombo-frais, du piment rouge, et du chou, tous les légumes sont
consommés sous forme de crudité. De même, tous servent d’ingrédients pour la
sauce à l’exception du concombre et du petit pois. La quantité prélévée est
fonction du nombre de personnes dans la famille et du produit.
70
Les restaurateurs utilisent souvent ces légumes. Le poivron occupe une
place importante à Pabré mais sa consommation n’est pas courante “parce que
les femmes ne connaissent pas bien son utilité” a déclaré un maraîcher. Le
piment et le concombre sont très peu consommés. La quantité auto consommée
oscille entre 1 à 5% de la production. En somme, la consomation moyenne des
4 produits maraîchers à Pabré et Loumbila représente 115% de la production.
Bien que la quantité soit faible, elle apporte sur le plan qualitatif des éléments
tels que les calories, les sels minéraux et les vitamines, essentiels à l’entretien et
à la constitution du corps humain (cf. annexe n”8).
Par rapport à la consommation des légumes, Christophe Okou (5) affirme que la
part auto-consommée d’un ménage varie entre 12 et 25% de la production (il
inclut la vente de microdétail de l’épouse).
Les légumes surtout frais sont très indispensables pour les enfants, les
vieillards et les femmes enceintes ou allaitantes.
En effet tous les paysans n’ont pas la facilité d’accès aux produits
maraîchers. Les principaux consommateurs sont les familles des producteurs
lesquelles ont la possibilité d’en consommer tous les jours (cf. Tab. 17).
(5) OKOU Christophe: Genèse et évolution d’une spéculation nouvelle: les cultures maraîchères dans la
région de Cotonou-Porto-Novo (Rép. du Bénin), 1982,338 pages
71
Les paysans non maraîchers ne peuvent s’en procurer que moyennant de
l’argent ou par pure charité des producteurs, ce qui n’est pas toujours évident. La
faiblesse de revenu monétaire à Pabré et à Loumbila est un handicap à la
consommation des denrées dans des ménages non maraîchers. D’après nos
enquêtes, seulement 10 paysans non maraîchers sur 100 consomment en
moyenne 3 fois des légumes dans la semaine en période de production. La
consommation des crudités n’est pas forcement à la portée des enfants et des
vieillards faute de moyens financiers et du fait qu’ils constituent les tranches des
inactifs de la population. En effet 33% de la population de Pabré ont réellement
accès aux produits maraîchers. Cette proportion atteint 43% à Loumbila.
Environ 80% des producteurs utilisent le revenu maraîcher pour les soins
médicaux, la nourriture, l’habillement, 25% pour la construction des maisons et
8% investissent dans le commerce.
72
En 1995 le salaire mensuel du plus jeune représente 36% du SMIG et
celui de l’adulte 42%. Ce traitement correspond plus ou moins au SMIG des
années 1975-1976 soit deux décennies de différence. Pendant ce temps, le
revenu mensuel des maraîchers de Pabré et de Loumbila représentant 68%, est
légèrement au-dessus du SMIG des années 1979-1981 soit un écart d’une
décennie et demie.
Tableau n”18: Evolution du SMIG de 1963 à 1996
73
IV. IMPORTANCE DES CULTURES MARAICHERES
DANS L’ECONOMIE NATIONALE
74
Somme toute, l’activité maraîchère a un impact positif sur le secteur
agricole de par la formation des producteurs et le revenu qu’elle procure au
paysan et à I’Etat. Elle permet l’amélioration des conditions de vie par les
ressources pécuniaires et alimentaires qu’elle génère.
75
RECETTES A L’EXPORTATION DES PROl.?UlTS ~A~~,l~~~~S AU BURKINA FASO DE 1985 A 1995
1539.2
l334*9 1364‘2
1200. lll4,4
1082,3
600.
300
0 -
1986 1987 1968 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 Adar
s QWCff
CHAPITRE VI : L’IMPACT SOCIAL DES CULTURES MARAICHERES
La culture maraîchère est une activité de plus dans la vie du paysan du fait
qu’elle se pratique à une période dite “morte” à cause de la cessation des
, activités agricoles sous pluie. Les activités en saison sèche dans le milieu rural
sont caractérisées par diverses occupations parmi lesquelles la réparation ou la
construction des maisons, le ramassage de bois de chauffe, la visite des parents
et amis résidant en ville ou dans d’autres villages etc.
Dans des localités où existent des retenues d’eau, comme le cas à Pabré
et à Loumbila, la plupart des paysans se consacrent à la production maraîchère.
Elle se déroule de novembre à avril voire mai soit 7 mois ou 213 jours dans
l’année contre 5 mois (juin-octobre) ou 152 jours de travail sous pluie. Elle
occupe les producteurs et leurs familles aussi un grand nombre de paysans ne
possédant pas des parcelles mais constituant la main-d’oeuvre extra-familiale. A
Pabré, environ 22% et à Loumbila 24% de la population sont occupés par le
maraîchage.
77
II. ORGANISATION DES MARAICHERS POUR LA PRODUCTION
78
Tableau n”19 : Orsaniaramme du mouvement coopératif
d’Administration
Président
dil Conseil
d’Administration
t
1
1 Secrétaire 1 Trésorier Conseillers techniques
t
Coopérateurs
En dépit de sa contribution au développement en milieu rural, la culture
maraîchère comporte des effets néfastes qu’il importe de présenter.
80
Toujours est-il que l’on accuse le paludisme. A propos de l’intoxication des
producteurs, Paul JEANGILLE écrit : (...) Parmi les conséquences les plus
importantes de l’utilisation inconsidérées de pesticides (ou insecticides), on note
l’intoxication des cultivateurs et de la main-d’oeuvre salariée, composée
a principalement des femmes et des enfants (...).
Toutes personnes présentes dans le bas-fond et se trouvant dans la
direction du vent ne sont pas à l’abri d’une intoxication par inhalation. II faut
admettre que les gouttes des produits toxiques peuvent parvenir aux denrées
alimentaires (galettes, beignets, poissons frits, patates cuites, haricot bouilli...)
mal ou pas recouvertes et servies au jardin par des vendeuses ambulantes.
En aval de la production, le consommateur des produits maraîchers est
exposé au risque d’intoxication au même titre que le producteur.
Nos enquêtes revèlent que les crudités sont consommées après les avoir
simplement nettoyées à la main (86%) ou seulement lavées à l’eau du barrage
(14%).
Que ce soit en milieu rural ou urbain, le consommateur n’est pas informé
a de ce qu’il ingère. II n’est pas forcément averti que les légumes qu’il consomme
sont traités c’est à dire imprégnés de la matière active du produit toxique. En
d’autres termes, ce sont des légumes plus ou moins empoisonnés.
pages.
Lorsque le consommateur absorbe une quantité importante de la
substance toxique, il apparaît dans les heures qui suivent les manifestations
d’une toxicité aigüe. Les symptomes les plus apparents sont les vomissements et
la diarrhée. La température se maintient à la normale (37”). Cette forme est la
plus connue en raison de ses effets immédiats.
Par contre, lorsque le consommateur absorbe une faible quantité de la
substance toxique des produits phytosanitaires, la matière active qui ne se
dégrade pas est stockée dans le tissu où elle détériore peu à peu la santé. Ce
sont les produits tels que Décis, Sofathio, Kothène, Actellic, Basudine,
Lindane...fréquemment utilisés par les producteurs du Burkina Faso.
L’effet cumulatif dans l’organisme d’une substance toxique est comparable
à une bombe à retardement.
Par rapport à des risques sanitaires liés au traitement phytosanitaire, Paul
* JEANGILLE, a encore écrit: “(.,.) L’intensification de la production maraîchère a
vu se développer des ravageurs dont l’importance n’était pas aussi marquée
dans le contexte de l’agriculture traditionnelle(...). On a également remarqué des
niveaux résiduels de pesticides inacceptables en matière de la consommation de
la production et de I’environnement(...)“(8).
3- Pollution de l’environnement
82
La dose du produit nocif peut être faible mais le produit peut affaiblir et
exposer le corps aux maladies d’origine diverses.
Le bétail en divagation est exposé dans les mêmes circonstances que
l’homme.
II faut enfin signaler que sur les emballages de certains produits (cypercal
20) il est mentionné que les pesticides sont dangereux aussi bien pour l’homme
et l’animal que pour les abeilles et les poissons.
Face à cette situation, quel comportement adopter ou quelle mesure de
sécurité fallait-il prendre ?
- Bien se laver le corps après avoir enlevé les vêtements portés lors des
traitements.
- Détruire l’emballage dès que le produit est utilisé en l’enterrant profondément à
l’écart de la maison ou d’un point d’eau.
83
En cas de contact accidentel du produit avec la peau, les yeux ou la
’ muqueuse, rincer aussitôt abondamment à l’eau claire. Toute ingestion du
pesticide doit faire immédiatement l’objet d’une visite à un médecin.
Pour que ces mesures de sécurité soient observées, un travail
d’information et de sensibilisation doit être fait. D’abord au niveau des
producteurs puis auprès des consommateurs. Les pesticides ne sont pas les
seuls dangers dans la production maraîchère. La nature même du bas-fond
constitue en soi des risques pour la santé du producteur et du consommateur.
Les bactéries et les vers pénètrent dans l’organisme par la peau suite à
une blessure ou par un simple contact, par les mains souillées ou par la voie
respiratoire.
84
a) Les bactérioses
- Le tétanos, très fréquent dans les pays tropicaux, est provoqué par une bactérie
sporulée anaérobie qui se conserve dans le sol. Le maraîcher blessé par un clou
ou une épine en travaillant pieds nus, court le risque de contracter la maladie.
b) Les mycoses
- La sporotrichose est due à sporotrix schenkii. L’inoculation se fait par les pieds
et les mains, et la maladie se manifeste par des gommes et nodules sur le trajet
lymphatique.
85
- La Cryptococcus neoformas qui causent la cryptococcose (tumeurs cérébrales)
et dont les défections des pigeons et des bovins sont à l’origine.
86
Sur 900 000 ha de terres irriguées de la Gesireh au Soudan, la contamination
est de l’ordre de 60 à 70%. Elle touche plus de 90% des enfants scolarisés. La
quasi totalité des enfants des zones irriguées autour du Lac Victoria, au Kenya,
est atteinte de cette maladie”.
Dans le même ouvrage (pp. 186), on note : “Le développement de
l’irrigation a des impacts négatifs sur la vie et la santé des populations rurales qui
y vivent. Les difficultés les plus couramment citées sont les suivantes : (...), le
développement des maladies endémiques telles que la trypanosomiase, le
paludisme, la bilharziose, I’onchocercose, la dracunculose, diverses parasitoses
intestinales (amibiases, diarrhées...)“.
Sur les sites, les consultations au CSPS ont revelé de nombreux cas. En
1993 et 1994, 429 cas de paludisme, 45 de parasitose, 82 de diarrhée d’origines
diverses, 3 de bilharziose et 4 de fièvre typhoïde ont été déclarés à Pabré soit
* 3,6% et 3,5%de la population respectivement les mêmes années hormis le
paludisme.
(10) GENY (P), WAECHTER(P), YATCHINOVSKY (A): Environnement et développement rural : Guide pratique
87
D’autres, d’origine animale (viande, oeuf...) se développant aussi à partir
des laitues (salades) souillées, peuvent provoquer des intoxications collectives
selon MESSIAEN.
88
De nombreux cas d’infection ont été enregistrés à Pabré. On ne saurait
exclure l’ingestion des crudités et le contact avec l’eau ou les sols contaminés.
Hormis le paludisme transmi par les anophèles, les autres maladies
peuvent être le fait des vers ou des bactéries. Les maladies diarrhéiques
touchent un nombre important des habitants de Pabré. Ces cas de diarrhée
peuvent être d’origine bactérienne (choléra, fièvre typhoïde...), virale (hépatite A,
polyomyélite...) ou parasitologique (amibiase, ankylostomiase...). Le cas de la
bilharziose est rare pour les années 1993 et 1994 comme le montre le tableau ci-
dessous.
En définitive, la culture maraîchère expose le producteur et le
consommateur à une intoxication par des substances dangereuses et à une
contamination microbienne.
89
CONCLUSION GENERALE
90
maraîchers ont un impact positif sur les autres activités économiques et sociales
en milieu rural.
Elle n’est pas seulement une source de revenu pour le paysan. L’Etat y
trouve son compte grâce à l’exportation des légumes.
Au Burkina Faso en général, surtout à Pabré et Loumbila, le maraîchage
connaît des problèmes d’ordre naturel et technique, aussi bien pour la production
que pour la commercialisation. La période de production maraîchère est
caractérisée par une température élevée entraînant une perte d’eau importante
par évaporation. La compensation de cette perte d’eau nécessite un complément
d’arrosage.
A cause de la pauvreté des sols devenue endémique dans de les bas-
fonds, le producteur utilise de la fumure pour remédier à la carence en éléments
constituants; malheureusement la dose est faible. Le non respect du calendrier
agricole, celui de la dose et de l’application d’engrais puis du traitement
phytosanitaire ont toujours caractérisé la production maraîchère traditionnelle.
Ce comportement entraîne une baisse sensible de rendement sur les
périmètres de Pabré et Loumbila. Face à ces problèmes, il serait souhaitable de
relever le niveau d’instruction des producteurs en majorité analphabète, ceci par
des séances d’alphabétisation, de formation et d’information.
Le faible équipement en matériel de production constaté sur les périmètres
de Pabré et Loumbila traduit un malaise financier qui serait dû aux difficultés
d’épargner. Dans ce cas, il incombe au producteur d’organiser ses dépenses et
recettes de manière à épargner en vue d’avoir un minimum d’équipement
adéquat.
L’extrême fragilité des produits maraîchers pose avec acuité le problème
de la conservation des légumes frais. Mais en attendant la création des
infrastructures de conservation et la mise en place des moyens appropriés et
performants pour le transport des légumes des zones de production vers les
marchés, il est nécessaire de développer les techniques de transformation
comme le séchage solaire. Aussi, serait-il important d’insérer la planification de
production dans le programme de formation des maraîchers,
Les problèmes qui jalonnent le circuit coopératif à savoir le retard dans le
paiement des producteurs, le déclassement des produits, l’irrégularité des vols
programmés etc (dont les conséquences sont fâcheuses pour le producteur)
91
doivent interpeller I’UCOBAM et ses partenaires. II s’agit de remédier à la
situation afin de redonner confiance aux producteurs des surprises désagréables
inhérentes au dit circuit.
En vue d’éviter les risques sanitaires dûs à l’utilisation des pesticides et
aux germes pathogènes, il est de l’intérêt du producteur et du consommateur de
prendre des précautions en observant les mesures de sécurité et en appliquant
les règles élémentaires de l’hygiène corporelle et alimentaire. Car même si les
maladies qui en résultent ne sont pas toutes mortelles, elles n’en sont pas moins
invalidantes et capables de réduire dans des proportions importantes la force
d’une société. L’Union (UCOBAM) a contribué à résoudre en partie ces
problèmes, mais il reste encore de progrès à faire.
Tout compte fait, la culture maraîchère contribue au développement rural.
Cependant sa pratique est un facteur de dégradation de l’environnement. Or, l’on
ne saurait contribuer à la dégradation de l’environnement en réponse à des
préoccupations sur le développement.
92
BiblioaraDhie
Ouvraaes généraux
1 ARONDEL DE HAYES (Jocelyn D’), TRAORE (Geoffroy), 1986
Recueil de fiches techniques des cultures maraîchères en zone
Soudano-Sahélienne Ouagadougou INERA, 45 pages
2 ARONDEL DE HAYES (Jocelyn D’), TRAORE (Geoffroy), 1990
Culture maraîchère en zone Soudano-Sahélienne
Ouagadougou, CIRAD-IRAT-INERA-CNRST, 79 pages
3 GENY(P), WAECHTER (P), YATCHINOVSKY(A), 1992
Environnement et développement rural:
Guide pratique pour la aestion des ressources naturelles.
ACCT MIN. COOP. Paris Ed. Frison-Roche, 418Pages
4 GINETTE PALLIER, 1978
Géoaraphie aénérale de la Haute Volta
Limoges: Ed. UER des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de
Limoges, 241 pages
5 HECG, J. DUGANQUIER F, 1990
Périmètre irriaués villaaeois en Afriaue Sahélienne
ACT Wageningen (NLD), 234 pages
6 Jean CABOT, Christian BOUQUET, Jean DRESCH, 1972
Atlas pratiaue du Tchad
Paris, France, Ed. 77 pages
7 LACLAVERE, G, 1993
Atlas du Burkina Faso - Ed. J.A, 54 pages
8 LIVET Roger, 1969
Géoaraphie de l’alimentation - Ed. Ouvrière, 196 pages
9 Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD), 1996
Analvse des résultats de I’enauête prioritaire sur les conditions de vie des
ménaaes,
lère édition, Ouagadougou, 278 pages.
10 Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD), 1996
Le profil de pauvreté au Burkina Faso
1ère édition, Ouagadougou, 170 pages
93
13 Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD), 1994
Annuaire statistique du Burkina Faso 1993
Ouagadougou, 161 pages.
14 Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD), 1993
Les comptes économiques de la nation
Ouagadougou, 154 pages.
15 PIQUEMAL, DIDIER, 1989
Inventaire et bilan des retenues d’eau au Burkina Faso
Avignon, Facultés des Lettres, 315 pages
16. P. MAGNOLLAY & P. PH MOTTIER, 1993
Culture maraîchère -
6è édition Delta & SA. Suisse, 200 pages
17 TISSANDIER J. 1972
Asoect des relations ville-camoaane dans le déoartement de la Haute
Sanaaa - Rép. Fed. du Cameroun CNRS. Paris P. 1030-1045
Ouvraaes spécialisés
94
25. LAHUEC J.P. 1968
Le iardin de saison sèche à Zaonaho (réaion de Koupéla).
Vol.5 Cahiers ORSTOM. Série SC. hu. TV2 - Page 67-87
26. Philipps COUNTY, 1968
Les structures des économies de la savane africaine
Vol.5 Cahiers ORSTOM. Série SC. hu. TV2 - Page 23-43
27 PONSY P, GILLAIN M, 1986
Périmètre maraîcher de Lanfiera. Bilan du périmètre et perspective
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28. SCHILTER Christine, 1991
L’aariculture urbaine à Lomé: Approches aaronomiaues
et socio-économiaues - éd. Karthala. IUED, Paris 334 pages
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30. Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales
Journée de Bilan et de Proarammation des activités
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37. PARE Emile, 1976
Les transformations aéographiaues et socio-économiques liées
à l’introduction de I’aariculture commerciale chez les Bwa
Thèse de doctorat, Montpellier III, 255 pages
38. SANOU Patrice, 1989
La ceinture maraîchère de Bobo-Dioulasso. L’exbérience du
pavs Bobo - Mémoire de maîtrise, géographie
Ouagadougou, 82 pages
96
Tables des Tableaux
Pages
Tableau No7 : Equipement en matériel de production ... .. .... ... ... ... .. ... ... ... .. ... .. .. .... 30
Tableau No8 : Utilisation des intrants 1994-1995 .... .... ... .... .. ..... .... .. .. ..... .. ... ... .. ... .. 32
Tableau No9 : Les rendements ... .. ....... ...... .. ........ ........ ....... ...... ...... .. .... ...... .... ..... .... .. 43
Tableau No1 1 : Rémunération de la main-d’oeuvre . ... .... .. .... ... ... ... .. .... ... .. ... ... .. ... .. 46
Tableau No14 : Schéma des circuits ... ....... .... ...... ...... ....... ...... .... ...... ... ...... .. .... ..... .... . 61
Tableau N”I 5 : Revenu monétaire maraîcher ..... ..... .... ..... .... .... .... ... .... .... ... ... .... .... 62
Tableau No1 6 : Compte d’exploitation 1994-l 995 .. .... .. .... ... .. .... ... ... ... .. ... ... .. ... .. ... 63
97
Table des Figures
Pages
Figure Nol : Localisation des sites de Pabré et Loumbila ... .. ... ... .. ... .. .. ... .. ... .. ... .. .. 8
Figure No4 : Périmètre de Pabré ..... .. ....... .. ...... ...... ........ ......... ...... .... .. .... ..... .... .... ...... . 26
Figure N”9: Flux d’exporation des légumes en 1995 ... ... .. .... ... .. .... ... .. .... .. .. ... .. ... ... 53
98
Table des photographies
Pages
Photographie no1 : Le barrage de Pabré .. .... ...... .... ...... .... ..... .... .... .... ... .... .. .... .... .... .. 101
Photographie no2 : La récolte de haricot vert à Loumbila ... ... .. .... .. ... .. ... .. ... ... .. ... .. . 101
Photographie no3 : Chargement de haricot vert destiné à être jeté .. .. .. .. .. .. ... .. .. .. 101
99
Table des Annexes
Pages
Annexe 2 : Production brute de légume de 1985 à 1992 .. .. .... ... .. .. ... ... .. .. ... .. .. ... .. 105
Annexe 6 : Exportations en 1993 et 1994 .. ..... .... ....... ..... ..... .... ..... .... .... .... .... ... .... .... 109
Annexe 7 : Exportations en 1992 et 1995 .... ..... ..... ....... .... .... .... ....... .... .... .. ..... .... .. .... 110
Annexe 8 : Noms et origine des espèces maraîchères . ... .... ... .... .. ... .... .. .. ... ... ... .. .. 111
Annexe 10 : Fiche d’enquête auprès des exploitants . ... ... ... ... .... .. ... ... ... .. ... ... ... .. .. .. 113
100
103
Annexe 1
---.
:,j;i,l’y ‘umur
fumier,
c orgonique
en kg)
F omure
_~-- mlnérole
Phoschot
-.A en
e
kq
Llfote
Urée
d’or,rnon~oque de potosse
---------------------- ------------_-. i .
N
F K
____-____--
kuberg ine 30 003 60 en 1 ou 300
2 fois
Curutte 35 000 50 en 1 fois 100
;hocr 40 000 00 en 2 fois 2KJ à 3oc
+ ES de
sou! re
00 en 6 fois’ /
Ctir>o fleur 40 000 350
Gombo 5oen 1foisi !OG
Hor écot commun Néant 60 en i foisi 200
:Oit ile 20 000 0 50 en 2 fois 200
30 000 kg t 09de
de terreOiJ soufre
t 20 de
bore
_~.-
ANNEXE 2
Années 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 Com-
Produits Perte( %) merciali
sation( %
Oignon,
aulx, Poir., 17 220 1 376 17 494 17 796 18 601 19 330 20 683 17 889 10% 25%
Echal.
Tomate 16 464 17 825 19 715 22 874 23 021 23 967 22 349 51 905 15% 65%
Piment poiv. 5 494 5 699 5 848 6 135 6 369 6 610 6 883 401 7% 25%
Gombo 21 667 22 408 23 176 23 974 24 804 25 666 26 560 27 229 7% 25%
Feuille d’os.,
baobab, 84 530 87 299 90 168 93 139 96 216 99 403 102 706 106 131 7% 25%
Haricot
Haricot vert 3 483 2 535 3 072 3 214 3 375 3 543 2 944 2 859 5% 98%
Pomme de 7 459 9 188 7 876 7 966 9 605 8 058 1 934 1 895 5% 95%
terre
Autres
légumes 46 074 42 146 44 308 46 109 48 156 50 387 52 729 55 207 10% 65%
frais
105
Annexe 3
--_- S ‘ER;ICIE! -j, PRODUCTIONS. ---- RENDEMENTS DE 1391 -i 995: PRODUITS MARP ICHERS
-
Superficie ha\ 1 1Production ,( Tonrwsl
-- -I_
1991/92 1992i93 1993194
--- 1992193 l993,94 1993194
I_~
Tomate 1033.21 104f 1 145,El 2.2945 23688 32146 22.d 21,8C 20.67
Oiuiion 644.8’ 74d 33 17.9 1689( 65410,l 33014 33,s 22,; 19.71
Haricot vert 625.5: 632.85 680,55 361: 4085,56 4258 5,c 5,7; 6
Choux 47.3,6: 473.85 694,18 11394 16028,l 23294. 34,< 23.5 23,0a
Pomme de terre 120,2! 121 119,4 2434 2275.32 3313 1 a.5 20,0E 19,06
Aubergine locale 229,3’ 25: 144.17 4697 2980,24 6956 23,: 18.1: 20‘67
Aubergine violette 144.6! 172,55 389,09 292’: 6526,08 3731 26,7 16,9’ 16,77
Gombo 99,01 126,84 151,15 : 131.1 1339,65 152t 2003,6 1796 13‘4 12,U 13.25
Laitue 67.4( 1 Ii 105.01 547.5 1352,2L 1581 1365,38 214? 17.21 14,71 13
Piment 68.5f 101 121.55 115 487,6L 945 1.081.15 1037 8.85 9,3c 8.89
Carotte 75.5: 74 95,03 111.4 1371,4 1334 !.101,9 1961 18,: 18,Ot 0.11
Poivron 10‘91 23.67 52,ll 29‘27 112.2E 26C 545.40 282‘8 9,9t 10,9c 10,47
Pasteque 10,8( 14 10,l 324 225.E 421 1450 6864 2c 143,56
Ail 12.01 1E 35.38 43.89 231 .aE 232 613,22 383.6 20,73 12.8‘ 17.04
Haricot feuille 2 2,605 23.67 12 18,5 271,6 E 7,l
Poireau
ConcomC)re 1,9f n,19 13 4 21,05
Viebt! 0
Vlariioc 2.02 53 26,23
îourgette
5alebasse
‘atate dOin? 254,9 36 1130 662 4,43
3seille 4.45 15.1 74,6 206,48 16,76
!pinard
Tabac 6.6 106 16,06
-abirama 8.39 1678
Vlelon
Zutres -.--- --. -.. -~
r0td 3c177.ui
-~-_l_-.-.l.-- -_7061 7 C>Çll.;l - 7 !.a(1 1 il
..----- 18.164
L3ourc.c: MA f@
.
ANNEXE 4
107
Evolution des exportations des produits maraîchers du
Burkina Faso de 1985 à 1995
Quantité
(tonnes) 15 389,8 13 324,6 15 772,3 14 514,9 12 940,7 1.5 812.8
Quantité
(tonnes) 11 141,4 7 065,26 7 081,30 16 439,31 13 235,68
Source : INSD
108
u Annexe 6
i
u. i
I
Annexe 7
!
1
.
I.
.- .
I
!
!
1
1
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l
1
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l
j
!
l
i :.ijon
I
i
;.suc ii
I
_.
Annexe 8
111
ANNEXE 9 : Valeurs nutritives de quelques légumes courants par 100 grammes
139
1 Pro(g)
6,7
1 LiP(g)
0,l
1 G’u(g) 1 Mag. 1 CA 1 SO 1 PO 1 FE 1 10 1 CU 1A IBI 1~2 1~6 IPP Ic n
2,8 - - - - - 0,094 I- I- 10,18 1- I- - 18
Aubergine violette 29 1,3 0,2 5,5 12 10 5 220 0,50 tr 1 0,lO 10,40 Io,o4 Io,o5 1- 0,60 6
Aubergine locale 40 1,4 1,o - - 13 - - 1,7 - I- Il73 10,50 (O,O? I- 0,7 50
IICarotte 142 Il,2 10,3 19 115 139 150 1300 Il,20 Itr IO,l4 1 2à10 IO,O6 jO,O6 [0,20 0,50 9
Chou pommé 28 1,4 0,2 4,3 34 429 18 402 0,50 t1 IO,lO IO,O3 IO,O6 iO,O5 10.20 0.30 200
Chou-fleur 30 2,4 0,2 4,9 18 22 24 300 1,lO - I- )0,02 lO,15 lO,l2 I-’ 1016 15àl00/1
Concombre 12 0,7 0,l 2 9 10 12 140 0,30 tr lo,15 lO,lO 10,03 (0,04 I- 0,20 8
II- .
Epinard frais 125 12,3 10,3 13,2 150 181 Il00 1500 14- Itr 0,18 2à9 0,20 0,33 0,50 1,05 2à60
II Haricot vert 139 )2,4 10,2 17 (25 165 12 1260 10,90 110,032 0,18 0,30 0,08 0,lO 0,18 0,20 19
II Oignon 147 Il,4 (0,2 Il0 116 132 17 1 180 10,50 10,020 0,lO 0,03 0,05 0,07 - 0,50 28
II Oseille
Poireau
125 12,6 10,5 12,6 146 143 120 1200 I- (087 )0,30 111 lO,OS I- I- 124
42 2 0,4 7,5 18 60 50 300 1 O,Ol 0,30 0,03 0,05 c),03 I- 0,40 20
Poivron 22 1,2 0,2 3,8 12 11 0,5 186 0, 40 - 0,lO 0,40 0,07 0,04 120
Pomme de terre 86 2 0,l 19 30 15 5 500 1 0,03 0,15 0,04 0,12 0,07 15
Petit pois frais 92 6 0,4 16 42 26 4 315 1,90 - - 0, 60 0,30 0,25
II Piment rouge Il01 14,4 12,5 I- I- 172 I- I- 12,5 I- I- I- Io,30 0,06 - 1,9 73
11Gombo 133 12,l 100 I- I- 170 I- I- Il,0 I- - 150 - - - - 25
Laitue 18 1,2 0,2 2,9 13 62 15 1300 10,65 11tr 0,18 1 0,08 0,12 0,20 0,50 I 0
Radis 20 1,2 0,l 4,2 12 37 14 1280 Il,30 10,016 0,25 0,02 0,08 0,025 - 0,20 18
Tomate 22 1 0,3 4 10 11 3 1280 10,60 1 tr IO,15 1250 IO,O9 IO,O7 10, 25 IO,5( 1 38
Source : Tableau constitué à partir de : BERTRAND Alain, Légumes, Fruits et sous développement en Afrique
Soudano-Sahélienne : Le cas de la Haute Volta à travers la région de Ouagadougou, 1982, 609 pages
112
ANNEXE 10
Villaae : Date:
Questionnaire
1. Identification
1.1 Nom-Prénom j 1.7 Niveau d’instruction 1
1.2 Age ........ ...Sexe ........ ........ .. .......... .......... ....... 1.7.1 Supérieur / /
1.3 Ethnie 1.7.2 Secondaire / /
1.4 Réligion 1.7.3 Primaire / /
1.5 Marié / / Célibataire / / 1.7.4 Sans instruction / /
1.6 Nombre d’actifs (1 O-65) dans la 1.8 Dernière résidence ... .... .. .... ..... .. .... .... ..... .. .
famille / / 1.9 Emploi antérieur ... ... .... .... ..... .... .... .... ....... ..... 1
1 2 3 4 5
1 .10 Périmètre 1-l Il // Il Il
III. Formation
113
IV Production
Charrue/ / Motopompe/ /
Autres/ /
Oui/ / Non/ /
4.8. Si oui, quel est l’objet ? . ...... .. ........ ........ ....... .. ...... ...... ......... ...... .... ....... .... ...... .... ......
4.9. Utilisez-vous de :
4.9.1 La fumure animale? Oui/ / Non/ -- /
4.9.2 Compost ? Oui/ / Non/ /
Nombre de charrettées / /
Autres/ /
114
V. Investissement-Eauipement
5.1 .l.l Si oui, lesquels ..,.................... .......... .. ........ .. .......... ......... .. ...... ........ .... .. ..... ........ .....
5.1.12. Si non, pourquoi? .,,,.........,............ .... ........... .......... ....... ....... .. ....... ...... ...... .... ....... ....
VI. Commercialisation
Ouaga/ / Etranger/ /
115
6.3. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans la commercialisation
des produits 3. .................. .. ........................... ... ................... .............. ........ .. ......... .....
Fonctionnaires / / Paysans/ /
Commerçants/ /
6.6. Quelles sont les produits les plus achetés par les villageois? . .. ... .. .. .. .. .. ... .. .. .. ...
VII. Consommation
9.1. Quelles sont les espèces d’arbres les plus utilisées pour la clôture de vos
parcelles et pour le tuteurage ? (donnez le nom en français ou gn langue
locale) ..,......,.....,...*.,.............
9.2. Les bois utilisés sont renouvelés:
116
Tables des Matières
Pages
Sommaire ........................................................................................................... I
Dédicace ............................................................................................................. II
Remerciements.. .............................................................................................. III
Liste des abréviations .................................................................................. IV
Introduction générale ................................................................................... 1
Iè PARTIE: LES CONDITIONS PHYSIQUES ET LES
INFRASTRUCTURES DE PRODUCTION.. ............................................ 9
CHAPITRE 1: LES CONDITIONS PHYSIQUES ............................................. 10
117
B. Les techniques de production.. ............................................................ 30
l- La préparation des sols.. .................................................................... 31
2- Les travaux d’entretien.. ..................................................................... 31
3- La fumure et les traitements phytosanitaires.. ................................ 32
a- La fertilisation.. ......................................................................... 33
b- les traitements.. ........................................................................ 33
4- La récolte.. .............................................................................................. 34
5 Le conditionnement.. .......................................................................... 34
6- Le transport des produits.. ................................................................. 35
II. Les productions.. .............................................................................................. 36
A. Les types de maraîchage.. ......................................................................... 36
B. Les zones de production.. ......................................................................... 36
C. Les produits .................................................................................................. 39
III. Le coût de production.. ................................................................................... 43
IV. La main-d’oeuvre.. ......................................................................................... 45
A. La main-d’oeuvre familiale.. ..................................................................... 45
B. La main-d’oeuvre Salariée.. .................................................................... 45
V. Le mouvement coopératif.. ............................................................................ 47
A. Historique du mouvement.. ............................................................................ 47
B. Le rôle du mouvement.. ................................................................................. 47
CHAPITRE IV: LA COMMERCIALISATION.. ................................................... 49
. 1. Les circuits de distribution ............................................................................... 49
A. Le circuit coopératif ......................................................................................... 49
1. L’UCOBAM ..................................................................................................... 49
2. La société FLEX-FASO.. .............................................................................. 50
B. Le circuit non coopératif.. ............................................................................... 54
C. Analyse comparée des circuits.. ................................................................... 57
1. Prix d’achat au kilogramme de quelques produits.. ............................... 58
2. La distribution.. .............................................................................................. 60
II. Les revenus monétaires.. ............................................................................... 62
A. Revenu maraîcher.. ......................................................................................... 62
B. Revenu en cultures pluviales.. ...................................................................... 64
Illè partie : La contribution de la culture maraîchère au
développement rural ..................................................................................... 66
118
-
-.
119