Thermodynamique: II. Fuites Thermiques Par Les Vitres D'une Habitation

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PCSI 1 - Stanislas DS de PHYSIQUE N◦ 8 - 11/04/15 - durée 2H A. MARTIN PCSI 1 - Stanislas DS de PHYSIQUE N◦ 8 - 11/04/15 - durée 2H A.

MARTIN

THERMODYNAMIQUE II. Fuites thermiques par les vitres d’une habitation


1. En régime permanent, la température de l’habitation T (t) = Tp ne varie plus car les puissances du
I. Plongée sous-marine radiateur et des pertes s’annulent parfaitement :

I.1. Plongée en apnée U2 U2


= k(Tp − Text )Σ ⇒ Tp = Text +
r rkΣ
1.
U2
Pour les conditions données il faut donc imposer une résistance r = = 493 Ω.
k(Tp − Text )Σ
dp = −ρ g dz ⇒ p(z) = patm − ρgz pour z < 0 et p(z) = patm 2. Le premier principe s’écrit pour le système constitué de l’habitation entre t et t + dt :
pour z ≥ 0.
U2
U (t + dt) − U (t) = dU = δW + δQ = dt − k(T − Text )Σ dt avec dU = CdT
r

patm dT 1 1 C
2. nRT = patm VM = p(z)V (z) ⇒ V (z) = VM . Donc V (z = −20 m) = 1, 4 L. d’où + T = Tp avec τ= = 4 h 57 min .
patm − ρgz dt τ τ kΣ
3. La flottabilité est la somme algébrique du poids et de la force d’archimède : F = −mg +ρg(V0 +V (z)). Elle t
3. En applicant les conditions initiales, la solution s’écrit : T (t) = (T (0) − Tp ) e− τ + Tp .
diminue lorsque la profondeur augmente car la pression augmente donc le volume d’eau déplacé diminue,
et donc la force d’archimède diminue. 4. On peut diminuer la taille des fenêtres (Σ, cf les pays montagneux où les fenêtres sont petites), ou diminuer
4. On remplace m par m + m1 dans l’expression ci-dessus, et on pose que F = 0 à z = −5 m, ce qui donne k en utilisant des vitrages multiples (double ou triple), séparés par de l’air ou un gaz raréfié.
VM
 
m1 = ρ V0 + − m = 1, 7 kg.
1 − ρgz/patm

I.2. Plongée avec bouteille : utilité du détendeur


pVb ps Vb
5. On obtient ni = = 99 mol et ns = = 2 mol.
RTa RTe
p(z)Ω0
6. En notant k le nombre d’inspirations total, et n0 = RTe la quantité consommée à chaque inspiration,
k ni −ns (ni − ns )RTe
on ∆ts (z) = f et k = n0 d’où ∆ts = = 32 min 22 s.
f (patm − ρgz)Ω0

∆ts (z) Te patm


7. En surface il faut changer la pression et la température : = = 0, 33. La durée
∆ts (0) Ta patm − ρgz
d’utilisation est divisée par trois en profondeur par rapport à la surface.

I.3. Plongée avec bouteilles : hyperoxie et ivresse des profondeurs


ni
8. On a pi = ni RT
V = n1 +n2 (n1 + n2 ) RT
V d’où pi = xi p .
9. a) Notons pm1 = 1, 5 bar la pression en dioxygène à ne pas dépasser : pm1 = xO2 (patm − ρgzmin ). D’où
patm − pm1 /xO2
la profondeur à ne pas dépasser : zmin = = −66 m.
ρg

patm − pm2 /xN2


b) Notons pm2 = 4, 0 bar la pression en diazote à ne pas dépasser, on obtient de même : zmin = =
ρg
−41 m.

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III. Transformation cyclique d’un gaz parfait IV. Pression sur un culot de bouteille
1. Pour un gaz parfait, on a H = U + pV = U + nRT . Donc Cp = dH dU
+ nR = Cv + nR (relation de On ne peut ici utiliser le principe d’archimède car le cône n’est pas totalement immergé.
dT = dT
nR γnR On calcule la différence entre la force de l’eau au dessus du cône et celle de l’air situé sous le cône. Par symétrie
Mayer). Par ailleurs Cp = γCv , donc Cv = et Cp = . autour de l’axe de révolution du cône, on voit que la force est selon ~uz . Donc en notant α le demi angle au
γ−1 γ−1 ~
sommet du cône, vérifiant tan α = R h , on projette dS selon ~
uz et on obtient
2.
ZZ ZZ
F~ = ~ = ~uz sin α
(p(z) − p0 ) dS (p(z) − p0 ) d(2) S
cône cône
nRTA
• de A à B : p = ;
V Ensuite on explicite l’élément d(2) S. On adopte les coordonnées cylindriques. Compte-tenu de la symétrie de
VBγ
• de B à C : p = pB V γ (loi de Laplace) ; révolution, on peut directement prendre une surface élémentaire d’ordre 1 d(1) S constituée d’une bande de cône
contenue entre les sections planes z = cte et z + dz = cte 1
• de C à A : p = pC = pA .
Z z=h
F~ = ~uz sin α (p(z) − p0 ) d(1) S .
z=0

3. • Etat A : pA =
nRTA
= 1, 98 bar. Cette bande a une longueur (une fois découpée et mise à plat) 2πr avec tan α = zr si on choisit l’origine z = 0
VA dz (1) dz
au sommet du cône, et un axe Oz descendant. Sa largeur est oblique et vaut cos α . Finalement d S = 2πr cos α ,
nRTA ce qui conduit à
Z h
• Etat B : TB = TA donc pB = = 0, 50 bar.
VB F~ = ~uz 2π tan2 α (p(z) − p0 ) zdz .
0
1 1 1− 1
pB VA VB La loi de l’hydrostatique dans la bouteille avec l’origine au sommet du cône et l’axe descendant s’écrit p(z) =
  
γ γ γ
TC VC
• Etat C : pC = pA donc VC = VB = VB = 18, 6 L, et = donc TC = TA =
pA VB TA VA VA p0 + ρg(z + H − h), d’où
R2 h
Z
443 K. F~ = ~uz ρg 2π 2 (z + H − h) zdz .
VA h 0
4. • isotherme quasi-statique de A à B (cf cours) : WAB = nRTA ln = −3, 43 kJ ; Finalement après simplification on obtient
VB
 
VB γ−1

p B VB
• adiabatique quasi-statique de B à C (cf cours) : WBC = γ−1 VC − 1 donc F~ = ρg πR2 (H − h3 ) ~uz de norme F = 3, 5 N .
" 1− 1 #
nRTA VB γ
On remarque que l’expression littérale est correcte car elle représente exactement le poids de la colonne d’eau
WBC = −1 = 3, 01 kJ ;
γ−1 VA surplombant le cône (différence entre le volume d’un cylindre de hauteur H et celui d’un cône de hauteur h), le
poids de la colonne d’air au dessus de l’eau étant compensé par l’air présent sous le cône.
" 1− 1 #
VB γ
• isobare de C à A : WCA = −pA (VA − VC ) d’où WCA = nRTA − 1 = (γ − 1) WBC =
VA
1, 20 kJ.
5. Sur le cycle entier, le premier principe s’écrit

∆U = 0 = W + Q avec W = WAB + WBC + WCA et Q = QAB + QBC + QCA .

6. • de A à B : la transformation étant isotherme, ∆AB U = 0 donc QAB = −WAB = 3, 43 kJ (la détente


au contact du thermostat requiert un apport d’énergie de la part du thermostat) ;
• de B à C : la transformation est adiabatique donc QBC = 0 ;
• de C à A : on peut faire
nR
— soit un calcul direct par QCA = ∆CA U − WCA = γ−1 (TA − TC ) − WCA ;
γnR
— soit appliquer QCA = ∆CA H = γ−1 (TA − TC ) pour une transformation isobare ;
— soit réutiliser la relation du ?? et les précédentes, ce qui donne QBC = −WAB − WBC − WCA −
QAB ;
d’où en simplifiant : QCA = −γWBC = −4, 21 kJ (le gaz se refroidit pour se contracter à pression
constante).
1. Ceci revient à intégrer selon la variable θ...

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