Rapport PFE Nohaila
Rapport PFE Nohaila
Rapport PFE Nohaila
Mécatronique
PROGRAMMATION ET AUTOMATISATION
DES AIR-CHOC 471-KA D’UN
REFROIDISSEUR
.يصف هذا التقرير العمل الذي تم إجراؤه خالل فترة التدريب حول مشكلة االنسداد والتكتالت في أدوات تصنيع األسمنت
تقترح الحلول المقترحة.يمكن أن يتسبب هذا المشكل في اضطرابات في عملية اإلنتاج مما يؤثر على جودة المنتج النهائي
.استخدام صدمات الهواء أو المدافع الهوائية لتقليل تراكم المواد في أدوات اإلنتاج
.تمت تلك الحلول بالتأتير اآللي والبرمجة للسماح باستخدام فعال ومثالي
لقد أدى هذا.كبيرا في وقت التوقف الناتج عن االنسداد والتكتالت ً أظهرت النتائج تحسينًا
ً كبيرا في جودة اإلنتاج وانخفاضًا
.النهج إلى نتائج مفيدة لحل هذه المشكلة الحرجة في إنتاج األسمنت
Abstract
This report describes the work carried out during an internship at LafargeHolcim on the
problem of clogging and concretions in cement manufacturing tools. This issue can cause
disruptions in the production process, which can affect the quality of the final product. The
proposed solution involves using air shocks or air cannons to limit the accumulation of
material in production tools. These solutions have been automated and programmed to allow
for effective and optimal use. The results showed a significant improvement in production
quality and a significant reduction in production downtime caused by clogging and
concretions. This approach has therefore led to insightful results for the resolution of this
critical issue in cement production.
Table des Matières
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
Chapitre N° 1 : Présentation de la société LafargeHolcim ................................................... 4
1. Groupe Holcim MAROC : .................................................................................................... 4
1.1 Présentation du groupe Holcim Maroc : ............................................................................................ 4
1.2 Présentation de LAFARGEHOLCIM SETTAT : ...................................................................................... 7
2. Conclusion : ..................................................................................................................... 29
3. CONCLUSION : ................................................................................................................. 60
Chapitre N°7 : les API , programmation des AIR CHOC et supervision ............................... 62
1. Introduction : ................................................................................................................... 62
2. Les avantages des API : .................................................................................................... 62
3. Structure des systèmes automatisés de production (SAP) : ................................................ 62
4. Choix d’un automate programmable industriel : ............................................................... 63
5. Architecture des automates :............................................................................................ 64
6. Présentation de l’automate programmable ABB 800XA-PM 864 : ...................................... 64
7. Modularité : .................................................................................................................... 65
8. Programmation de l’automate ABB AC 800M :................................................................. 65
a) L’outil de programmation : .......................................................................................................... 65
b) Les langages de programmation : ................................................................................................ 66
1
de produits, l'assemblage de pièces, la gestion des stocks et la surveillance de la qualité.
Les API sont programmables et sont dotés de logiciels personnalisables qui permettent
aux ingénieurs de contrôler les processus, les entrées et les sorties de données, ainsi que
d'effectuer des tâches de diagnostic. Les API sont également connues pour leur grande
fiabilité et leur durabilité dans des environnements industriels difficiles. Avec la montée
de l'industrie 4.0 et l'adoption croissante de l'Internet des objets, les API sont devenus
un élément clé de la connectivité de la chaîne de production, ce qui permet une meilleure
surveillance et un meilleur contrôle des opérations industrielles.
Dans notre projet alors on va bien entamer l’automatisation et la programmation des
(AIR-CHOC 471-KA) d’un Refroidisseur en utilisant un langage FBD
et un automate ABB 8XA-PM 864 qui nous va permettre de piloter et de
superviser le processus. Suite à cela le présent mémoire décrit l’essentiel du travail
réalisé lors de ce stage, il comporte les chapitres suivants :
- Chapitre 1 : s’entoure sur la présentation de l’entreprise et ses activités.
- Chapitre 2 : consacré au processus de fabrication du ciment.
- Chapitre 3 : consacré à la présentation du projet afin de valider un cahier de
charge.
- Chapitre 4 : consacré à l’analyse fonctionnelle d’un refroidisseur.
- Chapitre 5 : le principe de fonctionnement des AIRS CHOC.
- Chapitre 6 : Etude sur les capteurs et les actionneurs.
- Chapitre 7 : présentation de l’automate programmable utilisé lors de l’étude et la
programmation des AIR CHOC.
2
Présentation de la
société :
LafargeHOLCIM
3
Chapitre N° 1 : Présentation de la société LafargeHolcim
1. Groupe Holcim MAROC :
1.1 Présentation du groupe Holcim Maroc :
Holcim Maroc est une filiale du groupe LafargeHolcim, une entreprise mondiale de matériaux
de construction depuis 1978. Holcim Maroc est l'un des principaux producteurs de ciment au
Maroc, fournissant des solutions de construction pour les projets de grande envergure dans les
domaines de l'immobilier, des infrastructures et de l'industrie. L'entreprise exploite plusieurs
usines de production de ciment au Maroc et emploie des milliers de personnes dans le pays.
Holcim Maroc est engagé dans le développement durable et la responsabilité sociale, et travaille
à minimiser l'impact environnemental de ses opérations tout en contribuant à la croissance
économique du Maroc. En outre, l'entreprise est active dans des initiatives de développement
communautaire, telles que la construction d'écoles et de centres de santé pour les populations
locales. Holcim Maroc continue d'innover pour offrir des solutions de construction durables et
de qualité, en harmonie avec les normes de qualité internationales.
4
● Un centre de broyage d’ensachage et de distribution à Nador, ainsi qu’un centre de
distribution à Casablanca.
●10 centrales dont six fixes (Fès, Salé, Rabat, Nador, 2 à Tanger, et 3 à Casablanca) et
un mobile.
●La région Ben Slimane retient une carrière de granulat et une plate-forme Eco val de
traitement et de valorisation de déchets.
A travers ses différentes filiales et participations, le groupe Lafarge Maroc opère dans
diverses activités. Suite à
la fusion entre l’ex-Lafarge Ciments et l’ex-Holcim Maroc, les sites industriels du
groupe Lafarge Maroc
comprennent :
-ciment (6 usines et 2 stations de broyage) ;
- béton (32 sites) ;
-granulats (3 carrières et 1 unité de concassage) ;
-plâtre (1 usine) ;
- chaux (1 usine) ;
- mortier ciment (1 usine).
La fiche signalétique :
5
Présentation des principaux actionnaires :
6
1.2 Présentation de LAFARGEHOLCIM SETTAT :
Créée en 2005, cette cimenterie moderne et engagée dans la protection de son
environnement participe depuis plus de 15 ans au développement des régions du Grand
Casablanca et du Sud. Elle est classée n°2 mondial des usines les plus performantes du
groupe LafargeHolcim.
Avec une capacité annuelle de production de 1,7 million de tonnes de ciment, l’usine
LafargeHolcim Maroc de Settat dispose d’un portfolio de produits diversifiés qui lui
permet de répondre aux différents besoins de la région, qu’il s’agisse de constructions
individuelles, d’’ensembles immobiliers ou de grands ouvrages d’infrastructure.
La cimenterie de Settat est classée 2ème usine la plus performante du groupe LafargeHolcim
dans le monde. Ce classement se base sur des critères de performances industrielles en matière
d’Efficacité, de Coût et de Développement Durable (santé, sécurité, environnement, qualité,
développement des hommes ; des femmes). Il couvre 129 usines intégrées du réseau
international du groupe LafargeHolcim.
C’est une grande fierté pour les équipes marocaines, d’autant plus que 5 des 6 cimenteries de
LafargeHolcim Maroc sont dans le Top 20 mondiaux.
7
En raison de cette excellence opérationnelle, la cimenterie de Settat a été choisie par le Groupe
LH comme usine pilote dans le cadre du projet Plant of Tomorrow l’usine de demain.
L’objectif de cette initiative est d’implémenter dans toutes les usines les dernières innovations
en matière de technologies d’automatisation, de robotique, d’intelligence artificielle et
d’entretien prédictif. Ces solutions innovantes permettent d’améliorer les processus de
production et de garantir une production de ciments plus sûre, plus efficace et plus durable.
Ce projet, mis en service en juillet 2007, est le fruit d’un partenariat stratégique entre Holcim
Maroc et la Famille Lara qui dans lequel Holcim Maroc a réalisé la cimenterie et Holcim AOZ,
la filiale commune créée à cet effet, en assure la gestion et l’exploitation. La cimenterie est
implantée sur deux sites :
La carrière et le concassage des matières premières sont réalisés sur le site de SidiHajjaj :
Ce dernier qui se caractérise par la haute qualité et la grande quantité de sa réserve en calcaire
(réserve pour plus de 80 années).
Le reste des installations de production du ciment a été implanté sur le site de Tamedroust,
à 16km de la ville de Settat. Si tuée à proximité de la gare ferroviaire de Tamedroust, l’usine
est approvisionnée en matières premières à partir des gisements identifiés à SidiHajjaj.
En effet, vu l'importance des volumes à transporter, Holcim Maroc a choisi le rail pour le
transport des matières premières. En effet, le choix de la création de cette nouvelle usine de
Holcim à Settat a été pris pour les raisons stratégiques suivantes :
8
Les chiffres clés :
Organigramme hiérarchique :
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Service Maintenance : Il est placé très haut dans la hiérarchie de l’usine ce qui prouve
son importance. Il assure la disponibilité des machines afin de produire le maximum de
produits dans des bonnes conditions de qualité, de sécurité avec un cout optimal.
Service Administrative et Financier : Ce service s’occupe de la comptabilité des
opérations de la gestion de la trésorerie et assure les taches suivantes :
Comptabilité, après traitement et contrôle.
Réception des factures et contrôle de toutes les dépenses.
Règlement des fournisseurs.
Information de la direction générale à travers les états mensuels.
Sécurité : Service qui s’occupe de l’information du personnel sur les mesures et
consignes de sécurité.
Les activités de l’usine :
Le ciment est l’une des activités principales de HOLCIM Maroc. Il produit quatre types
de ciments certifiés NM 10.1.004 (Norme marocaine des ciments). Les propriétés du
ciment fabriqué sont fonction des ajouts minéraux effectués avant le broyage du clinker.
Les ciments courants sont subdivisés selon des types définis en fonction des ajouts
minéraux à savoir :
1. CPJ35 : Ciment Portland, résulte de la mouture de
Clinker dans une proportion supérieure ou égale à 65%.
Complément à 100 % d’un ou de plusieurs ajouts tels que le calcaire ou les
cendres volantes. Le ciment CPJ 35 est uniquement destiné à la réalisation des
mortiers et des bétons non armés.
2. CPJ45 : Ciment Portland composé avec ajouts, pour les structures porteuses, sa
composition est de 69.5 % de clinker, 20 % de calcaire, 4% de cendre volante et
6.5% de gypse, Le CPJ 45 vrac un ciment gris multi-usagers conçu pour :
→ Les structures porteuses : voile,poteaux,poutres.
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● Élévations: poteaux, poutres, voiles, planchers
Les ouvrages de génie civil:
● ouvrages d’art
● Plateformes industrielles, aéroports, etc...
● Assainissement et Voierie
4. CPA65 : Ciment gris composé, contenant minimum 95% de clinker, CPA 65
est conçu pour:
→ La fabrication des éléments préfabriqués.
→ Béton précontraint.
→ Poutres pour bâtiment d’habitation.
→ Poutres pour ouvrages d’art et bâtiments industriels.
→ Planchers préfabriqués (pour logement, atelier de stockages, magasin…)
→ Dalles alvéolées pour bâtiments et industries.
5. PrefaPRO : Conçu pour la production des petits éléments préfabriqués en
béton comme les blocs, les pavés préfabriqués, hourdis, poteaux de clôture et
bordures de trottoirs.
6. Perfecto : 3 en 1 labellisé ECO Conçu pour les travaux de maçonnerie
(montage des murs (blocs et briques), dressage et talochage des enduits, finition
des murs), il permet une réduction de 35% des émissions de CO2 tout en
favorisant des rendements plus élevés pour les utilisateurs.
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Règles cardinales de sécurité au sein de la structure:
La Santé & Sécurité est une préoccupation ancrée dans notre quotidien et s’inscrit
en tête de nos priorités. Notre ambition est d’être l’entreprise marocaine la plus sûre
pour nos collaborateurs, nos clients et nos parties prenantes.
Cette ambition première est un état d’esprit et une exigence quotidienne portée par
le top management le LafargeHolcim Maroc qui s’engage à :
1) Réaliser les objectifs métiers en prenant la Santé & Sécurité comme un levier clé
pour le succès collectif.
2) Donner l’exemple en termes de comportement et d’actions sur les sujets Santé &
Sécurité, avec une attention particulière accordée à la Sécurité Transport
Logistique.
3) Agir systématiquement lorsque des situations à risque sont notifiées ou
identifiées pour réduire les risques du métier
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Le groupe LAFARGEHOLCIM :
1. L’aperçu Historique :
Le ciment aurait été inventé par les Égyptiens et a été amélioré par les civilisations
suivantes par l'ajout de chaux à de l'argile. Les Grecs d'Italie le renforcèrent avec des
cendres pouzzolaniques (cendres volcaniques de la région de Pouzzoles), et cet usage a été
repris et généralisé par les Romains. Jusqu’à l'époque moderne, le ciment est un liant
(souvent une chaux, additionnée d'adjuvant comme les tuiles ou briques concassées), dont
l'argile possède des propriétés hydrauliques. La pouzzolane (terre volcanique de Pouzzoles,
dans la région de Naples, en Italie) est très utilisée comme adjuvant. Le ciment ne prit son
acception contemporaine qu'au XIXe siècle, lorsque Louis Vicat identifia le phénomène
d'hydraulicité des chaux en 1817, et celle des ciments, qu'il appelait chaux éminemment
hydrauliques, ou chaux limites, en 1840.
En 2015, Holcim fusionne avec le no 1 mondial du secteur, le groupe français Lafarge dont
le nouvel ensemble prend le nom temporairement de LafargeHolcim, avant de reprendre le
nom d'Holcim en 2021
Le groupe HOLCIM emploie près de 90 000 personnes (avant la fusion avec Lafarge), et
dispose d’une capacité de production de Ciment proche de 200 millions de tonnes par an.
Figure 7 : Détail des implantations dans les pays (en rouge) où Holcim détient au moins une cimenterie.
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3. le projet de fusion :
En avril 2014, le groupe suisse Holcim et le groupe français Lafarge annoncent leur projet de
fusion au taux d'une action Holcim pour une action Lafarge. La nouvelle entité sera basée en
Suisse. Le 7 juillet 2014, les deux groupes annoncent une liste d’actifs proposés pour
désinvestissement afin de permettre la fusion.
En février 2015, Cement Roadstone Holdings (CRH) acquiert les actifs de Lafarge et de Holcim
dans le cadre de leur fusion, pour un total de 7,34 milliards de dollars.
En mars 2015, sous la pression des actionnaires d'Holcim, le conseil d'administration d'Holcim
envoie un courrier au groupe Lafarge faisant part de nouvelles exigences dans le cadre du projet
de fusion entre les deux groupes. Le groupe suisse réclame un relèvement de la parité d'échange
en sa faveur (0,875 action Holcim pour une action Lafarge) et un autre président que le français
Bruno Lafont pour le nouvel ensemble. Un nouvel accord se met en place pour une nouvelle
parité d'échange : 9 actions Holcim pour 10 actions Lafarge.
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Procédé de
fabrication du
ciment
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CHAPITRE N°2 : Procédé de fabrication
INTRODUCTION :
Le présent chapitre explique en détails le processus de production du ciment qui va
permettre de comprendre la planification de la production de ce matériau de construction.
Une visite sur le terrain est indispensable pour bien assimiler comment il est produit le
ciment. Au cours de mon stage, j’ai eu l’occasion de visiter le site de production de
LafargeHolcim SETTAT depuis le hall de pré homogénéisation jusqu’à l’ensachage.
Comme LafargeHolcim est souciant de la sécurité de toute personne à l’intérieur de
l’usine, cette visite ne peut se faire qu’avec l’accord de l’encadrant, et le port obligatoire
des EPI (Equipements de Protection Individuels) sans oublier la nécessité d’être
accompagné d’une personne qui pourra guider et donner des clarifications à toutes les
questions possibles.
1. Historique :
En début de XIXe siècle, Louis Vicat (1876 -1861), jeune ingénieur des ponts et
chaussées de 22 ans mène des travaux autour des phénomènes d’hydraulicité du
mélange :
« chaux cendres volcaniques ». Ce liant, déjà connu des Romains, restait jusqu’alors
le seul matériau connu capable de faire prise au contact de l’eau. Louis Vicat fut le
premier à déterminer de manière précise les proportions de calcaire et de silice
nécessaires à l’obtention du mélange, qui après cuisson à une température donnée et
broyage, donne naissance à un liant hydraulique industrialisable: le ciment artificiel.
En affinant la composition du ciment mis au point par Louis Vicat, l’Ecossais Joseph
ASDIN (1778-1855) réussit à breveter en 1824 un ciment à prise plus lente. Il lui donna
le nom de Portland, du fait de sa similitude d’aspect et de dureté avec la roche du
jurassique supérieur que l’on trouve dans la région de Portland dans le sud de
l’Angleterre. Mais, le véritable essor de l’industrie du ciment coïncide avec le
développement des nouveaux matériels de fabrication le four rotatif et le broyeur à
boulets en tête.
2. Signification du Ciment :
le terme –ciment- est issu du latin (coementum) qui signifie mortier, liant des
maçonneries. Ce sens étymologique a toutefois été restreint aux seuls liants dits
hydraulique. Le ciment est désormais défini comme étant un liant hydraulique, c’est-
à-dire une matière inorganique finement moulue qui, gâchée avec l’eau, forme une
pate qui fait prise et durcit en réaction au processus d’hydratation et qui, après
durcissement conserve sa résistance et sa stabilité, même sous l’eau.
16
Les matières premières qui entrent dans la composition du ciment sont principalement
le calcaire et l’argile dans des proportions moyennes respectives de 80% et 20%. Le
calcaire est composé principalement de deux oxydes : CAO et CO2. L’argile est
constituée de diverses matières contenant surtout trois oxydes : la silice (SiO2),
l’alumine (Al2O3) et l’oxyde de fer (Fe2O3).
a) La carrière :
Les matières premières pour former le ciment sont extraites de la carrière et qui sont l’argile et
le calcaire, on les obtient à l’aide d’un tir de mines et sont acheminé par dumper vers le hall de
concassage.
b) Le concassage :
Les matériaux sont réduits par le concasseur à une taille maximum de 80 (mm). La roche
est ensuite échantillonnée en continu pour déterminer la quantité des différents ajouts
nécessaires (oxyde de fer, alumine, silice) et arriver ainsi à la composition chimique idéale. Le
mélange est ensuite stocké dans un hall de pré homogénéisation où la matière est disposée en
couches horizontales superposées puis reprise verticalement.
Figure 10 : le concasseur
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Figure 11:Hall Pré-homogénéisation
c) Le broyage et le séchage :
Les matières premières sont ensuite séchées et broyées très finement. On obtient la
farine.
Appelée Farine crue.
Celle-ci sera plus tard introduite dans le four sous forme pulvérulente ou
préalablement transformée en granules.
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d) Homogénéisation :
La farine crue est homogénéisée dans des silos d’une capacité unitaire de 40.000 T
pour chaque ligne de production. Pour augmenter l’efficacité de l’homogénéisation
les deux silos sont alimentés et soutirés simultanément. La méthode générale utilisé
pour l’homogénéisation est l’envoi de l’air en bas de silos permettant de fluidifier la
farine.
e) Le préchauffage et la cuisson :
Avant introduction dans le four, la farine est chauffée à environ 800 °C dans un
préchauffeur à grille ou à cyclones.
La cuisson se fait dans un four rotatif où la température de la flamme avoisine
1450°C.
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f) Refroidissement :
Suite à une trempe de 700 ° C le clinker tombant du four est refroidi à l’aide d’un
refroidisseur qui est équipé d'une batterie de ventilateurs fournissant l'air de
refroidissement.
Figure 16 : le refroidisseur
g) Stockage du clinker :
Une fois refroidit, le clinker est alors stocké dans des silos qui d'une part, confèrent
à l'atelier de broyage ciment.
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h) BROYEUR CIMENT :
Le clinker se dirige vers les trémies ciment et ensuite broyé en additionnant le gypse
et le calcaire avec des quantités différentes selon les qualités du ciment désirées.
Ce type de Broyeur qui permet le broyage du clinker en ajoutant des ajouts s’appelle:
« Broyeur ciment »
i) Stockage du ciment :
La large gamme de produits obtenus est stockée dans des silos de différents
chambres selon le type de ciment avant d’être expédiée en vrac (par route, fer par
voie fluviale) pour 70% de la production ou en sacs pour les 30% restantes.
21
Dans l’usine de lafargeHolcim à SETTAT, il existe 3 SILOS de stockage et
chaque silo se compose d’un nombre de chambres pour conserver un type précis du
ciment fabriqué et que la figure qui suit montre cela :
S1 : 5 chambres (1-5)
S2 :3 chambres (6 et 7*2)
S3 :3 chambres (8 et 9*2)
22
Figure 22 : Le contrôle
Vue Générale :
Dans cette figure on peut schématiser le cycle de fabrication de ciment comme suit :
23
24
Chapitre N° 3 : Présentation du sujet PFE et cahier de charge
1. INTRODUCTUON :
Ce chapitre consiste à cadrer notre projet de fin d’études tout en définissant la
problématique et donc le besoin de l’entreprise en utilisant les méthodes créatives de
l’analyse fonctionnelle.
Il contient également la présentation du cahier de charge qui nous a guidé pendant notre
période de stage au sein de la société LAFARGEHOLCIM.
1.2 La problématique :
La problématique consiste à trouver une méthode qui nous permet de limiter les
accumulations de la matière et d’éviter la formation des colmatages et des
concrétions à l’intérieur des unités de stockage ou à d’autres étapes de processus
de production du ciment surtout éviter les champignons sur le module
HE(première partie du refroidisseur),et l’automatiser afin d’éviter toute
intervention humaine qui peut être risquée c’est le rôle des AIR CHOC.
●Planning :
Après avoir été accueillis dans le département de commande, nous avons établi, en
collaboration avec l’encadrant au sein de la société, un planning pour achever notre
mission.
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●services d’aide :
Durant notre stage on a fait le tour dans plusieurs services afin d’obtenir toute
information nécessaire pour l’évolution et le traitement du sujet ces derniers sont :
Le service de commande. (lieu de mon stage).
Le service de la maintenance.
Le service de contrôle.
Le service électrique.
Le bureau des méthodes.
La démarche qu’on a adoptée pour analyser la situation des machines est la suivante :
La RCA :
Root Cause Analysis :
i. Définition :
La RCA : Est un terme complet qui englobe une collection de méthodes de résolution de
problèmes utilisées pour identifier la cause réelle d’un problème de non-conformité ou de
qualité. Root Cause Analysis est le processus de définition, de compréhension et de résolution
d’un problème. La cause profonde a également été décrite comme une cause sous-jacente ou
fondamentale d’une non-conformité, d’un défaut ou d’une défaillance. En outre, le terme «
cause racine » peut également être appelé le point précis de la chaîne causale où l’application
d’une mesure corrective ou d’une intervention empêcherait la non-conformité de se produire.
Avant que la RCA puisse être effectuée, le problème doit être bien défini. Les renseignements
suivants doivent être déterminés et documentés sur le modèle du QQOQCP Egalement appelée
méthode du questionnement ou méthode des 5 W en anglais (Who, What, Where, When, Why) :
→ L’entreprise.
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→ Le problème est le colmatage et les concrétions de la matière à
l’intérieur du module HE (première partie du refroidisseur).
Où ? : Où apparait le problème ?
→Pour notre étude cela est dans le refroidisseur plus précisément au module HE
(première partie du refroidisseur).
Pourquoi ? :
Pourquoi faut-il résoudre le problème ?
→ Pour atteindre un bon débit de refroidissement.
→ Pour une bonne rentabilité de produit refroidi (clinker).
→ Diminuer le coût total du ciment.
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1.5 Vue générale :
Dans les sociétés industrielles de fabrication, la première des choses qui importe à la direction
est la marge de bénéfice, et qui se base essentiellement sur le temps de chargement ainsi que le
taux de défiance. L’optimisation du temps de chargement passe essentiellement par
″automatisation des machines″.
●Moment (période)
●Mental (motivations)
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La taille et la forme
Disposition des tubes Entretien
des particules de
de refroidissement non effectué
clinker
Qualité de
Teneur en Absence de control
l’équipement
humidité des
matériaux Nettoyage manuelle
Les colmatages et
Les concrétions
Dans le Module HE
La température ambiante Teneur en humidité
La quantité de
poussière dans l'air
Soufflage d’air non suffisant
Manque de nettoyage
2. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté la problématique de notre projet fin d’étude, ce qui nous
a permis de rédiger notre cahier de charge qui consiste, dans un premier lieu, à mettre
l’Automatisation des AIR CHOC du refroidisseur ETA de la cimenterie en marche, en se basant
sur la programmation du LOGICIEL ABB, alors le chapitre suivant est basé sur l’analyse
fonctionnelle du refroidisseur.
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Chapitre N°4 : L’Analyse fonctionnelle du refroidisseur
1. INTRODUCTION :
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latérale par chambres propres à CLAUDIS PETERS dont on va détailler leurs
constituants dans les prochains paragraphes :
Le refroidisseur à Grilles utilisé dans Lafargeholcim dont on fait l’étude est
constitué de :
1) Module HE.
2) 9 chambres.
3) Un ensemble de soufflage composé de 13 ventilateurs et sous ventilateurs.
4) 5 grilles.
5) Concasseur à Galet.
6) 9 canons d’air (AIR- CHOC).
7) Une unité hydraulique pour la commande des grilles.
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Figure 28 : le Module HE
Le Module Haute Efficacité remplit les objectifs suivants:
Trempe rapide du clinker pour la production de ciment de haute qualité.
Auto protection grâce à la présence constante d'une couche morte de clinker.
Bonne répartition du clinker Températures d'air secondaire et tertiaire élevées
- rendement le plus élevé possible.
Conception modulaire robuste pour installation dans toutes marques de
refroidisseur.
Forme de " Fer à Cheval " pour une hauteur de couche optimale à l'entrée du
refroidisseur pour éviter les passages d'air préférentiels.
2- Les 9 Chambres sous-grille :
Sous les grilles, se trouve 9 chambres réparties eux même des sous chambres, qui
permettent de répartir le débit d’air soufflé à des pressions différentes. Au-dessous
de chaque chambre, se situe une trémie munie d’un clapet qui assure le passage du
clinker refroidi en garantissant le passage du maximum d’air soufflé vers les grilles.
33
3- Ensemble de soufflage d’air :
Le refroidisseur étudié est composé de 13 ventilateurs premières et sous ventilateurs
secondaires, Le ventilateur amène l'air de refroidissement dans une chambre au-
dessous des planchers mobiles. Cet air de refroidissement circule au travers des
fentes dans les grilles mobiles, de la couche de protection autogène, et, ensuite, au
travers du clinker en vrac sur les planchers mobiles
4- Les Grilles :
La grille est un assemblage de plaques (rangées fixes et rangées mobiles) en acier
réfractaire, ces dernières sont percées de trous afin de laisser passer l’air de
refroidissement.
La grille assure 2 fonctions:
● la manutention : un mouvement de va et vient, destiné à faire avancer le clinker.
● Le refroidissement du clinker.
34
5- Concasseur à galet :
La fonction du concasseur est de broyer le clinker afin d'obtenir en sortie du
concasseur une granulométrie comprise entre 0 – 35 mm maxi.
Ce concasseur est mis en marche à l’aide d’une station hydraulique comme montre
la figure ci-dessous :
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7- L’unité hydraulique :
Le but de cette unité est la commande des vérins hydrauliques qui entrainent le
mouvement des 5 Grilles et c’est le but de la figure suivante qui va englober le
schéma de la station.
36
3. Interprétation de termes techniques particuliers au processus :
i. Zone de récupération :
La zone de récupération fait partie de la surface de refroidissement, dont l'air
de refroidissement, une fois sorti du lit de clinker, parvient dans le four et/ou
dans un précalcinateur. L'air arrivé dans le four est dit « air secondaire » ; l'air
dans le précalcinateur, « air tertiaire ».
4. Fonctionnement du Refroidisseur :
A la sortie du four le clinker tombe directement sur le module HE qui est incliné
selon le besoin pour faire tomber le clinker sur les grilles du déplacement , ce
dernier forme une couche de 40 à 80 cm d’épaisseur , cette couche de clinker est
déplacée par le mouvement des grilles et trempée à 700°C lorsqu’il est traversée
par un courant d’air frais venant des chambres sous grilles.
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L’air se réchauffe d’où le clinker se refroidit.
Le clinker sort du four à 1380 °C et à la fin du cycle tombe à 100 °C
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Figure 37: Principe de mouvement du refroidisseur ETA (exemple valable pour 4 planchers mobiles)
1) Avance :
Mouvement des planchers mobiles dans le sens de transport des matières, soit vers la
fin du refroidisseur. (La tige du piston rentre dans les cylindres hydrauliques.)
2) Retour :
Mouvement des planchers mobiles dans le sens inverse du transport des matières, soit
vers le début du refroidisseur. (La tige du piston sort des cylindres hydrauliques.)
3) Cycle de poussée :
Cycle de mouvement complet, comprenant avance et retour de tous les planchers
mobiles.
4) Longueur de course :
Longueur d'un mouvement de « va ou vient » des planchers mobiles.
39
5- Rendement du refroidisseur (%) :
● calculé par la relation suivante :
100∗(𝐻𝑠𝑓−𝐻𝑠𝑟)
η= 𝐻𝑠𝑓
Avec :
Hsf : enthalpie sortie four
Hsr : enthalpie sortie refroidisseur
NB : Les relations sont extraites d’un document interne de Lafarge (fichier Excel)
La distribution de l'air dans le refroidisseur ETA doit être adaptée en fonction de la courbe de
refroidissement du clinker. La différence de température entre l'air de refroidissement et le
clinker est plus élevée au début du refroidisseur qu'en sa fin, c'est-à-dire que le refroidissement
par air est plus efficace au début du refroidisseur qu'en fin de celui-ci. Par conséquent, l'échange
de chaleur entre le clinker et l'air, ou le refroidissement du clinker, dépend essentiellement de
la quantité d'air des premiers ventilateurs d'air de refroidissement dans la zone de récupération.
Une certaine quantité totale d'air de refroidissement, déterminée en fonction de l'alimentation
en cru, est nécessaire pour refroidir le clinker d'env. 1400°C à env. 100°C. Si le total de la
quantité d'air de refroidissement de tous les ventilateurs du refroidisseur est divisé par la
quantité de clinker produit, le résultat obtenu est la quantité d'air de refroidissement spécifique.
La quantité d'air de refroidissement spécifique est exprimée en Nm³/kg de clinker. Une hausse
de la quantité d'air de refroidissement spécifique conduit, d'un côté, à une baisse de la
température de sortie du clinker, et, de l'autre côté, à une hausse du besoin en énergie de
l'installation. Il est par conséquent nécessaire que les quantités d'air de refroidissement soient
optimisées.
40
8. Les effets sur refroidissemnt (température, débit d’air , débit
clinker ) :
41
42
9. Les paramètres influençant le refroidissement :
Une diminution de la taille des granules favorise les échanges thermiques tant par
conduction que par convection. La granulométrie du clinker est un paramètre le plus souvent
subi (dépend de la vitesse de rotation du four, composition chimique de la farine...) que contrôlé.
Une forte hauteur de couche en amont favorise le rendement de récupération (air secondaire
très chaud).
Le refroidissement du clinker s’effectue en courant croisé avec de l’air ambiant soufflé par
les 13 ventilateurs installés le long du refroidisseur. On a vu que les lois de conduction et de
convection assure un transfert de chaleur lié à la quantité d’air entrant en contact avec la couche
du clinker. Il faut par conséquence augmenté le plus possible la quantité d’air en respectant les
contraintes de récupération.
4- Réglage du refroidisseur :
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La température de l’air secondaire doit être stable et la plus élevée possible pour obtenir
un fonctionnement régulier du four et une bonne efficacité de chauffage.
L’épaisseur de la couche de clinker doit assurer le passage de l’air de refroidissement.
Les surchauffes des grilles, des pièces de commande, des couloirs, des parois doivent
être évitées.
10. Conclusion :
Le chapitre ci-dessus décrit globalement l’analyse effectué sur le refroidisseur ETA utilisé dans
LafargeHOLCIM de SETTAT ainsi que son principe de fonctionnement mais ce dernier
affronte toujours des colmatages au niveau de sa première partie (Module HE) sous le nom du
colmatage ou (Snow men) pour cela la solution amenée est l’utilisation des air choc qui vont
absolument éliminer ces champignons et garantir leur disparition d’où le sujet du chapitre
suivant .
44
45
CHAPITRE N°5 : le principe du fonctionnement des AIR CHOC
INTRODUCTION :
Les AIR CHOC , aussi connus sous le nom de canons à air, sont des dispositifs mécaniques qui
utilisent de l'air comprimé pour produire des impulsions sonores puissantes. Ces impulsions
sont utilisées pour diverses applications telles que le nettoyage des silos, la désobstruction des
conduits, le démoulage des pièces et la détection de fuites dans les tuyaux.
Notre étude consiste donc à savoir le mécanisme de travail de ces AIR CHOCS qui sont utilisés
dans notre cas pour l’élimination des concrétions et du colmatage.
1- Définition :
Les canons à air n'exigent pas de pression d’air spécifique. L'air disponible en usine est
généralement suffisant avec une pression minimum de 4 bars, même si une pression de 5 à
6 bars offre de meilleurs résultats. La consommation moyenne d'air est modérée, et dépend du
nombre de tir par heure, de la taille des réservoirs, et du nombre de canons à air installés.
Par exemple, un canon à air de 50 litres consomme 0,60 Nm3/h d’air, à 6 bars de pression, avec
2 tirs par heure. L'air comprimé contenu dans le réservoir sous pression est instantanément
libéré, et le souffle réalisé, appelé aussi « force d'impact » évacue la matière collant sur les
parois (phénomène de cheminée), permet aussi de casser les ponts (phénomène de voûte) grâce
à l'onde de choc obtenue. Les tirs sont habituellement organisés en utilisant un coffret séquentiel
automatique.
46
2- Principe de fonctionnement :
c) Phase 3 : Le tir :
Le piston, position fermé, est alors brutalement repoussé par le vide. Créant une déflagration
de l'air soudainement libéré du réservoir sous pression. Cette phase se mesure en millisecondes
seulement.
47
Figure 42 : désignation system
3- Critères de conception :
Un canon à air efficace doit être conçu avec un cahier des charges précis :
● Version basse température : Pour éliminer les stocks morts et l'accumulation de tout
matériau pulvérulent ou en vrac pour toute unité de stockage, et de ce fait assurer
l'optimisation de la capacité des silos et trémies.
Les canons à air, résolvent des problèmes de colmatage se produisant dans les Cimenteries,
entre autres, avec des colmatages se produisant dans les tours de préchauffage (entrée de four,
cyclones, gaine gaz, etc.) et dans les refroidisseurs à grille, permettant de substantielles
économies.
48
4- LES AVANTAGES :
▪ Force d’impact : Aérodynamisme de la tête, rapport entre volume réservoir & sortie de la tête
Piston chanfrein inox : Augmente la durée de vie et résiste aux atmosphères agressives.
Distributeur pneumatique : Active pneumatiquement les tirs d’AIRCHOC.
● Déflecteurs : Orientent le flux d’air vers les points sensibles de colmatage - Version
acier ou inox réfractaire.
49
● Dispositifs de sécurité : Garantissent l’exploitation et la maintenance des AIRCHOC en
toute sécurité (Manomètre, soupape de sécurité, vanne d’isolement...).
Les AIR CHOC étudiés dans notre cas sont placés dans le refroidisseur et plus précisément
sur le module HE (HAUTE EFFICACITE) l’entrée du refroidisseur et qui sont répartis en 9
air choc ( KA1 , KA2 , KA3 , KA4 , KA5 , KA6 , KA7 , KA8 , KA9 ).
50
9- AIR CHOC utilisé à lafargeholcim :
Les AIRCHOC utilsé au sein de lafargeholcim sont répartis entre les marques d’AIRCHOC®
et MACSYS
Et que l’illustration suivante représente ces derniers en emplacement réel.
10- CONCLUSION :
Les canons à air sont considérés comme une méthode de nettoyage plus sûre et plus efficace
que les méthodes traditionnelles telles que le nettoyage manuel ou l'utilisation de produits
chimiques corrosifs. Ils sont également plus respectueux de l'environnement car ils ne
produisent pas de déchets dangereux.
Cependant, l'utilisation de canons à air peut également présenter des risques pour la sécurité
s'ils ne sont pas manipulés correctement. Les ondes de choc peuvent causer des blessures
auditives et des dommages aux structures environnantes. Par conséquent, il est important de
suivre les protocoles de sécurité appropriés lors de l'utilisation de canons à air.
51
Capteurs et Actionneurs
(refroidisseur)
52
Chapitre N° 6 : Capteurs et Actionneurs
Introduction :
Les capteurs et les actionneurs sont deux types de dispositifs essentiels utilisés dans la plupart
des systèmes électroniques et mécaniques. Les capteurs sont des dispositifs qui détectent les
variations d'un paramètre physique, tel que la température, la pression, la lumière ou la position,
et les convertissent en signaux électriques ou électroniques pour être traités par un système
électronique. Les actionneurs, quant à eux, sont des dispositifs qui convertissent des signaux
électriques ou électroniques en mouvement mécanique ou en action, comme un moteur, une
vanne ou une pompe.
En bref, les capteurs sont utilisés pour mesurer les données de l'environnement et les convertir
en signaux électriques pour les systèmes électroniques, tandis que les actionneurs sont utilisés
pour traduire les signaux électriques en actions physiques dans le monde réel. Les capteurs et
les actionneurs sont souvent utilisés ensemble dans les systèmes de contrôle.
1. Les capteurs :
Capteur : organe de prélèvement d'information qui élabore à partir d'une grandeur physique,
une autre grandeur physique de nature différente (très souvent électrique). Cette grandeur
représentative de la grandeur prélevée est utilisable à des fins de mesure ou de commande.
C’est également, l’élément qui va permettre sous l’effet du mesurande d’en délivrer une image
exploitable, signal électrique par exemple. On parle aussi de transducteur, la grandeur physique
d’entrée (la mesurande) étant transformée en une autre grandeur physique de sortie ou en un
signal électrique.
53
Grandeur de sortie : elle est généralement de type électrique. Elle peut être soit : une charge,
une tension, un courant ou une impédance (R, L, C).
La grandeur de sortie est donc un signal électrique qui pourrait être de type analogique ou
numérique.
Les capteurs passifs ont besoin d’être intégré dans un circuit avec une alimentation.
Il s'agit généralement d'impédance dont l'un des paramètres déterminants est sensible à la
grandeur mesurée.
54
L'impédance d'un capteur passif et ses variations ne sont mesurables qu'en intégrant le
capteur dans un circuit de conditionnement électronique qui permet son alimentation et
l’adaptation du signal à la sortie.
Dans le cas des capteurs actifs, la grandeur d’entrée, ou ses variations, génère directement
une énergie (tension, courant, charge électrique).
Cette énergie est généralement faible, ces capteurs nécessitent donc l’utilisation
d’amplificateurs. Voici quelques exemples de capteurs passifs.
Capteur piézoélectrique :
L’application d’une contrainte mécanique à certains matériaux dits piézoélectriques (le quartz
par exemple) entraine l’apparition d’une tension entre leurs faces opposées.
55
autre principe physique. Il est donc essentiel de bien connaître les principales techniques de
mesure et les principes physiques qui les permettent.
On peut classer les capteurs de température par rapport à l’existence ou pas de contact avec le
corps dont on cherche à mesurer sa température.
La sonde « Pt100 » est une sonde platine qui a une résistance de 100 Ohms pour une température
de 0 °C
56
iv. Les thermistances :
Une thermistance est un agglomérat d'oxydes métalliques frittés, c'est-à-dire rendus compacts
par haute pression exercée à température élevée, de l'ordre de 150 bars et 1000 °C.
Il existe 2 types de thermistances les (CTP), qui sont des résistances électriques dont la valeur
ohmique augmente avec la température dans une plage de température limitée .Et l’autre à
coefficient de température négatif (CTN) qui sont des résistances électriques dont la valeur
ohmique diminue avec la température
Figure 54 : capteur de fin de courses Figure 53 : capteur de fin de course avec organe de commande
57
1.8 Capteurs de niveaux à lames vibrantes :
Les lames vibrantes sont utilisables pour détecter le niveau de tout type de produits liquides ou
de solides.
• Système de mesure : un transducteur piézoélectrique fait vibrer des lames à leur fréquence
naturelle. Lorsque le matériau recouvre les lames, les vibrations sont atténuées et la fréquence
change. Le capteur détecte ce changement et modifie l’état de la sortie.
2. Les actionneurs :
58
Figure 57:Vérin simple effet
Généralement constitué d'un tiroir qui coulisse dans un corps, il met en communication des
orifices (connectables ou non) suivant plusieurs associations. Le tiroir peut être actionné par un
levier, une bobine, un piston, ou un ressort de rappel (pour ceux disposant d'une position neutre
ou stable).
59
1.4 Type moteur à courant continu :
La machine à courant continu est constituée de deux parties. Une partie fixe, le stator, qui crée
le champ magnétique ; c'est l'inducteur. Cet inducteur peut être constitué d’aimants permanents
ou d'une bobine alimentée par un courant continu. Une partie mobile, le rotor, qui est l'induit
de la machine. Le rotor de la machine est constitué de conducteur et lorsque le rotor tourne, il
se crée aux bornes de l'ensemble des conducteurs une tenson induite E. La machine à courant
continu est une machine réversible. Elle peut fonctionner soit en génératrice, soit en moteur.
3. CONCLUSION :
Pour automatiser un dispositif, il faut identifier les capteurs qui nous donnent son état à chaque
instant et également ses actionneurs avec lesquels on pourra agir sur son fonctionnement. Le
chapitre suivant sera consacré à la présentation de l’automate programmable API et la
programmation du système.
60
Présentation de l’automate
utilisé, supervision et
programmation des
AIR CHOC
61
Chapitre N°7 : les API, programmation des AIR CHOC et supervision
1. Introduction :
Les automates programmables industriels (API) sont des dispositifs électroniques utilisés dans
l'automatisation des processus industriels. Ils sont largement utilisés dans les usines et les
installations industrielles pour contrôler et superviser diverses opérations.
Les API sont conçues pour effectuer des tâches spécifiques en réponse à des entrées et des
stimuli externes. Ils peuvent être programmés pour suivre une séquence d'instructions logiques
afin de contrôler les actionneurs et les capteurs connectés à l'équipement industriel.
• La souplesse d'utilisation.
▪ Une partie opérative (P.O) : procédant au traitement des matières d’œuvre afin
d'élaborer la valeur ajoutée ; c’est la partie mécanique du système qui
effectue les opérations. Elle est constituée d’actionneurs tels que vérins,
moteurs... utilisant de l’énergie électrique, pneumatique, hydraulique...
▪ Une partie interface (P.I) : est la partie se trouvant entre les deux faces PO et PC
Traduisant les ordres et les informations.
62
▪ Une partie commande (P.C.) : coordonnant la succession des actions sur la Partie
Opérative avec la finalité d'obtenir cette valeur ajoutée.
Le choix d’un API est adapté aux besoins après l’établissement du cahier des charges. On
doit tenir compte de plusieurs critères à savoir :
Le nombre et la nature d’entrées/sorties intégrés;
La nature du traitement (temporisation, comptage, ...) ;
Les moyens de dialogue et le langage de programmation;
La communication avec les autres systèmes;
Les moyens de sauvegarde du programme ;
La fiabilité, robustesse et immunité aux parasites ;
Capacité de la mémoire ;
63
5. Architecture des automates :
a) Aspect extérieur :
Les automates peuvent être de type compact ou modulaire :
b) Type compact :
L’API de type compact : on distinguera les modules de programmation (LOGO de
Siemens, ZELIO de Schneider, MILLENIUM de Crouzet ...) des microautomates. Il
intègre le processeur, l’alimentation, les entrées et les sorties. Selon les modèles et les
fabricants, il pourra réaliser certaines fonctions supplémentaires et recevoir des extensions en
nombre limité. Ces automates, de fonctionnement simple, sont généralement destinés à la
commande de petits automatismes.
c) Type modulaire :
De type modulaire, le processeur, l’alimentation et les interfaces d’entrées/sorties résident
dans des unités séparées (modules) et sont fixées sur un ou plusieurs racks contenant le
"fond de panier" (bus plus connecteurs). Ces automates sont intégrés dans les
automatismes complexes où puissance, capacité de traitement et flexibilité sont
nécessaires.
64
Figure 62 : l’API ABB 8XA-PM 864
7. Modularité :
L’ABB 8XA –PM 864 est de conception modulaire, une vaste gamme de module est disponible.
Ces modules peuvent être combinés selon les besoins lors de la conception d’une solution
d’automatisation, les types des modules sont les suivants :
3. Coupleurs (IM).
5. Modules de fonctionnements.
6. Modules de signaux.
7. Modules de simulation.
L’AC 800M comprend des modules à montage sur rails DIN. Chaque module comporte une
unité détachable et une base fixées l’une à l’autre par un système à vis. La base abrite toutes les
connexions “externes” à destination ou en provenance du module, l’alimentation, ainsi que les
signaux d'E/S et de communication. Le module processeur central et sa base constituent le cœur
du régulateur. Ce module est équipé de deux ports Ethernet IEEE802.3 qui permettent de le
relier à un réseau de contrôle, à un système de contrôle de supervision et/ou à l’outil de
programmation Control Builder M. Il est également équipé de deux ports RS 232C offrant un
autre moyen de connecter Control Builder et la possibilité de relier le dispositif à des systèmes
de supervision et des sous-systèmes de contrôle dédiés sur la base d’un certain nombre de
protocoles standards.
Les tâches de bases qu’il offre à son utilisateur lors de la création d’une solution
d’automatisation sont :
65
• La configuration et le paramétrage du matériel et de la communication.
Le LD ou langage à contacts :
Ce langage forme une représentation graphique d’équations booléennes qui combine des
contacts en entrée et des relais en sortie. Le résultat de ces équations est représenté sous la forme
d’une bobine. Cet élément est unique dans chacun des « réseaux » qui constituent le langage.
Ce langage se présente sous la forme de diagrammes qui ne sont rien d’autre que des suites de
blocs fonctionnels reliés entre eux. Ceux-ci sont en mesure de réaliser des opérations
particulièrement sophistiquées à partir d’opérateurs simples. Les blocs fonctionnels sont
habituellement fournis par une bibliothèque, mais peuvent également être personnalisés par
l’utilisateur.
Le langage SFC :
Le langage ST :
Le ST ou texte structuré est un langage de haut niveau utilisé pour la description des procédures
complexes. Particulièrement proche du langage Pascal, il est dédié aux applications
d’automatisation. Le ST est souvent employé pour décrire les procédures complexes qui sont
difficiles à modéliser avec les langages graphiques. Il est le langage utilisé par défaut pour
programmer des actions et des conditions liées aux transitions du langage SFC. Les programmes
conçus en ST sont une suite d’énoncés qui se terminent tous par un point-virgule.
66
NB : notre langage de programmation adopté est le (FBD) donc on va bien travailler avec les
schémas BLOC.
67
Figure 64: le control module
Figure 65 : suite control module
Figure 66 : hardware
68
1ère Séquence :
2 ème séquence :
69
3 ème Séquence :
Le KA1 , KA3 , et KA5 tirent en série et simultanément pendant un TP donné c’est le 70→1.
Fonction OUI associe un résultat qui a la même valeur que celle de l'opérande si
(IN=0 → S=0) et si (IN =1 → S=1).
Bascule R/S : Entrées R: entrée de mise à zéro (reset) de la sortie Q.
Entrées S: entrée de mise à un (set) de la sortie Q.
● Si R=0 et S=0, la sortie Q ne change pas d’état logique c’est la « mémorisation ».
● La combinaison R = S = 1 est « interdite » car on ne peut pas avoir en même temps la sortie
(Q=0 et Q=1).
●si R = 1 et S = 0, la sortie « Q » est forcée à un niveau logique BAS (mise à « 0 »).
●si R = 0 et S = 1, la sortie « Q » est forcée à un niveau logique HAUT (mise à « 1 »)
Bool_to_dint elle fait la conversion du data type booléenne au data type d int.
70
Multiplexeur : Un multiplexeur est un circuit permettant de concentrer sur une même
11. La supervision :
a) Avantages de supervision :
Un système de supervision donne de l’aide à l’opérateur dans la conduite du processus. Son but
est de présenter à l’opérateur des résultats expliqués et interprétés. Ses avantages principaux
sont : la surveillance du processus à distance, la détection des défauts et le diagnostic et le
traitement des alarmes.
• Un PC utilisé comme poste opérateur qui permet l’acquisition des données, l’affichage des
synoptiques et la conduite de l’unité ;
71
• Un réseau d’acquisition de type MPI, reliant les postes opérateur de l’automate.
Process Graphics fournit les outils nécessaires pour créer une interface utilisateur graphique
destinée à la supervision et à l'exploitation d'un site. Ce dernier est lié directement à l’automate
ABB chose qui facilite la tâche. Il suffit d’organiser les blocs sur l’interface du système et cela
fonctionne après et devient à la suite accessible à la supervision.
72
Cette section décrit la procédure de création d'aspects graphiques. Suivez les étapes suivantes :
1-Dans l'environnement de travail, sélectionnez l'objet sur lequel l'aspect graphique doit être
créé.
2- Faites un clic droit sur l'objet et sélectionnez Nouvel Aspect dans le menu contextuel. La
boîte de dialogue Nouvel Aspect apparaît.
Après on commence Une opération de glisser-déposer qui affecte également la sélection des
éléments graphiques dans le panneau d'édition. Faites glisser sur le panneau d'édition et un
rectangle de sélection apparaît, spécifiant la zone de sélection par glissement jusqu’à la fin du
travail .
73
Figure 70 : vue graphe avant la supervision
d) Ecran de supervision :
L'automatisation des AIR CHOC du refroidisseur a permis d’éliminer toute sorte de concrétion
et de colmatage au niveau du MODULE HE, d'améliorer la régularité du refroidissement et de
réduire les erreurs humaines. Grâce à l'implémentation de stratégies de contrôle avancées, nous
avons pu obtenir des performances supérieures, une meilleure stabilité des paramètres et une
augmentation globale de l'efficacité du processus.
75
Bibliographie &Webographie
Bibliographie :
[1] Document interne de la cimenterie.
[2] Dr. HERIZI Abdelghafour [Cours automatismes industriels].
[3] Documentation technique du refroidisseur.
[4] Dr. azzedine mohcen [cours Capteurs et actionneurs].
Webographie :
[1] le site officiel de lafargeholcim https://www.lafargeholcim.ma/fr
[2] https://www.claudiuspeters.com/fr-FR/documents/2373/eta-cooler-fr.pdf
[3]https://new.abb.com/fr/a-propos-abb
76
Annexes
77
Figure 73 : croquet AIRCHOC
78
● Single Control Module - N8.DOS (External variables)
Name Function Block Type Task Connection Aspect Object Description
4 RS_1 RS False
7 TP_1 TP False
10 TP_2 TP False
13 TP_3 TP False
16 TP_4 TP False
20 TP_5 TP False
79
Name Function Block Type Task Connection Aspect Object Description
23 TP_6 TP False
26 TP_7 TP False
29 TP_8 TP False
37 TP_9 TP False
40 TP_10 TP False
42 TP_11 TP False
80