Boky
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INTRODUCTION
De nos jours, les grands immeubles ne cessent pas de se multiplier que ce soit des appartements,
des centres commerciaux, des hôpitaux ou des hôtels on les trouve partout dans le monde surtout
dans les pays très développés.
L’augmentation d’hôtel pour les touristes et les vacanciers est un grand défi pour un pays comme
Madagascar. La présence des hôtels dans les lieux d’attractions touristiques fait l’objet d’une
grande devise dans le pays.
Etant des étudiants en Génie Civil et Architecture à l’ISPM et grâce à nos cinq années d’études,
nous avons eu l’occasion de réaliser l’étude et la conception de cet ouvrage intitulé : « PROJET
DE CONSTRUCTION D’UN HOTEL R+5 AVEC SOUS-SOL ET PARKING SIS A LA
CORNICHE DE MAHAJANGA » qui est le thème de notre mémoire.
En effet, ce mémoire comportera trois parties et afin de mener à bien sa présentation, nous
avons planifié le travail comme suit :
REMERCIEMENTS
En premier lieu, je veux remercier notre DIEU TOUT PUISSANT qui a toujours donné son
amour, sa grâce et aussi la santé pour que j’arrive en ce moment de fin d’étude en licence
professionnelle. En effet, diverses personnes ont collaboré à la réalisation de ce travail. Ainsi, je
tiens à remercier en particulier :
1. L’institut en général :
L’Institut Supérieur Polytechnique de Madagascar ou ISPM est le premier institut
polytechnique privée à Madagascar et la seule dans l’Océan Indien de vingt années d’existence.
2. Historique :
L’ISPM ou Institut Supérieur Polytechnique de Madagascar a été créé en janvier 1993 par
le Professeur RABOANARY Julien Amédée.
C’est une Institution privée à vocation académique et professionnelle agréée par L’Etat
suivant l’arrêté N° 3725 du 19 Août 1994 du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche scientifique.
A cette époque, son siège se trouvait à Ankadindramamy, il était connu sous le nom d’ESSTIM ou
Ecole Supérieure des Sciences et de la Technologie Informatique à Madagascar et ne comportait
que le département Informatique. C’était le seul institut privé polytechnique à Madagascar.
C’était en 1994 que ce département a été créé et il comporte quatre (4) filières. Ce sont les
filières :
- IGGLIA : Informatique de Gestion, Génie Logiciel et Intelligence Artificielle ;
- ESIIA : Electronique, Systèmes Informatiques et Intelligence Artificielle ;
- IMTICIA : Informatique, Multimédia, Technologies de l’Information de la
Communication et Intelligence Artificielle ;
- ISAIA : Informatique, Statistiques Appliquées et Intelligence Artificielle.
Ce département a été créé en 1995, il comporte aussi trois (3) filières. Ce sont les
suivantes :
- IAA : Industrie Agro-Alimentaire ;
- PIP : Pharmacologie et Industrie Pharmaceutique ;
- AEE : Agriculture et Elevage.
Si tels sont l’histoire et les départements au sein de l’ISPM, il est important de connaître
les études et les formations offertes par cet institut.
3. Etudes et formations :
L’entrée en première année à l’ISPM se fait par voie de concours, et comme nous l’avons
évoqué, l’institut est ouvert aux bacheliers qu’ils soient Malagasy ou Etrangers, et même qu’ils
soient nouveaux ou ayant déjà travaillé en entreprises et voulant se spécialiser dans l’une des
filières existantes.
Pour l’étude en premier cycle, les étudiants doivent suivre les trois années d’études car
cette première formation est sanctionnée d’un Diplôme de Licence Professionnelle. Ces trois
années d’études sont suivies d’un stage de trois mois en entreprise, et d’une soutenance de
mémoire sur ce stage afin d’obtenir ce diplôme.
Ce second cycle se déroule en deux années d’études, cela veut dire que seuls les
étudiants qui ont le Diplôme de Licence Professionnelle, étudiants qui ont bien terminé le
premier cycle, peuvent continuer cette formation.
Après ces trois années d’études théoriques, les étudiants doivent faire six mois de
stage en entreprise ou en bureau d’études à l’issue duquel ils soutiennent un mémoire de fin
d’études dont la réussite leur octroie le diplôme d’Ingénieur.
La formation du troisième cycle a été ouverte en l’an 2000 pour obtenir de Diplôme
d’Etudes Approfondies (DEA) et du Doctorat en Informatique. Seuls les étudiants qui ont le
diplôme d’ingénieur peuvent suivre cette formation.
4. Organigramme de l’ISPM
5. Objectifs :
6. Devise :
7. Logo de l’ISPM :
- La toque montre que les sortants acquièrent un savoir qui mérite un diplôme d’études
supérieures ;
- La carte de Madagascar située au milieu du globe terrestre indique que la formation
obtenue peut faire progresser notre pays au niveau mondial ;
- Enfin les deux mains qui se serrent montrent le ‘’Fihavanana’’
8. Cursus d’études :
L’ISPM dispensent des cours huit (08) heures par jour du lundi au vendredi de
7h 15 à 11 h 15 pour la matinée et de 12h 30 à 14h 30 dans l’après-midi, et quatre heures pour le
mercredi et le samedi matin. Ils doivent effectuer deux examens de contrôle (Mid term exams) et
deux examens semestriels. Et les étudiants en cinquième année doivent passer un examen de fin
d’études (ou examen clinique) avant d’entamer leurs stages.
Chaque année l’ISPM réalise des journées portes ouvertes pour présenter aux visiteurs
les recherches effectuées par les étudiants.
Les formations à l’ISPM peuvent être présentées comme suit : (Il faut remarquer la
licence est délivrée à la fin de la troisième année. Ceci est dû au système LMD adopté par
l’ISPM).
MASTER (INGENIORAT)
(BAC +5)
SECOND CYCLE
LICENCE
(BAC +3)
PREMIER CYCLE
CONCOURS D’ENTREE
BACCALAUREAT
En plus, I S P M présente une spécificité dans le cadre de la formation qui n’est autre que
« le Projet » qui est obligatoire pour chaque étudiant. Tous les projets sont exposés pendant les
journées portes ouvertes organisées par l’I S P M généralement au mois de juin, les meilleurs
iront ensuite au salon de l’I S P M au Madagascar Carlton.
Voici quelques prix obtenus par l’ISPM depuis son existence.
Concours de développement
2ème Flash crédit 2014 d’application malagasy Orange
Madagascar
Concours de développement
2 ème
Safe SMS 2014 d’application malagasy Orange
Madagascar
1er WEBCUP 2015 GOTICOM et office du tourisme
1er(VIRALITE) WEBCUP 2015 WEBCUP Association
.Source : ISPM
1. Localisation du projet
La zone d’étude se situe dans la commune de Mahajanga I, plus précisément dans le fokontany
Mangarivotra.
2. Historique du projet
Depuis toujours, Madagascar était connue par ces lieux paradisiaques dans toute l’île.
Mahajanga est l’un de lieux historiques, connues par les royaumes SAKALAVA du Boina et son
nom « la ville des fleurs », il était si précieux car plusieurs sites touristiques pourraient être visité
dans la région, tels que des plages à grandes envergures, des parcs, des monuments datés de 1950,
des coutumes et le grand BAOBAB. On n’oublie pas aussi que les Malagasy sont bien Tia
Fihavanana.
Du fait que la région est riche aux activités touristiques, et l’emplacement de notre projet est
bien favorables, du point de vue architecturales, paysages au bord de la mer donc la combinaison
entre activités favorise le secteur tertiaire.
3. Note de Présentation
4. Contexte et justification
Pourtant, nous avons des solutions pour résoudre tous les problèmes de manque d’habitat pendant
leurs visites chez nous.
5. Objectif global
L’objectif global de notre projet est d’améliorer la croissance économique du pays dans le
secteur tertiaire (tourisme, transport,….) pour réduire la pauvreté.
6. Objectifs spécifiques
L’objectif spécifique de notre projet est de satisfaire le séjour des visiteurs et touristes,
donner une vue panoramique de la ville.
7. Impacts attendus
Sur le plan environnemental du projet, compte tenu de sa localisation, des impacts directs et
indirects peuvent surgir. Du fait, des Etudes d’Impact Environnemental ont été menées. Dans le
plan socio-économique, les conditions des séjours des touristes sont bien améliorées.
8. Bénéficiaires
Située sur la partie Nord-Ouest de l'île, la Région Boeny est composée des six Districts dont
Mahajanga I comme Chef-lieu de Région, Mahajanga II au nord, Soalala à l'extrême sud-ouest,
Mitsinjo à l'ouest, Marovoay au centre–sud et Ambato-Boeni à l'est. La Région occupe une
superficie totale de quelques 29.830 Km².
Donnant sur la mer, du côté du Canal de Mozambique, la Région Boeny possède un relief varié :
Sur la région littorale, de vastes plaines fertiles qui longent les grands fleuves et la côte
maritime (plaines de Madirovalo, d'Anjiajia, d'Ambato Boeni, grande plaine rizicole de
Marovoay, plaines de Mitsinjo, …) ;
Des zones sablo-grésieux : transition entre plateau et baiboho
1.2. Hydrographie
Par ailleurs, la région est largement drainée par un réseau hydrographique particulièrement dense
qui met à sa disposition une capitale eau estimable, susceptible de dynamiser les activités liées au
transport fluvial et maritime, à l'alimentation en eau et à l'énergie hydroélectrique. Les principaux
fleuves sont : la Betsiboka, la Mahavavy et la Mahajamba.
Ce réseau est complété par la présence de grands lacs, tarissables ou permanents, avec des plans
d'eau favorable à la pêche continentale et au transport fluvial, dont le lac Kinkony, le deuxième de
l'île en superficie après l'Alaotra.
1.3. Pédologie
En matière de pédologie, les sols de la région sont composés par trois grands types de sols,
d'origine ferrugineux tropicaux :
Les sols des tanety latéritiques rouges, qui dominent en petite partie sur Ambato Boeni, Soalala,
Mitsinjo, Marovoay et Mahajanga II.
Les sols hydromorphes des bas-fonds ou de plaines, qui occupent en général les parties amonts où
commencent les mangroves, c'est-à-dire quelques kilomètres des embouchures des grands
fleuves : Mahavavy, Betsiboka et Mahajamba.
Les baiboho, qui se trouvent sur les bourrelets de chaque berge des grands fleuves précédents.
Les formations végétales, quant à elles, sont diversifiées grâce aux conditions naturelles de la
région : des mangroves, des forêts denses sèches réputées pour leurs essences nobles, des forêts
ombrophiles, des savanes, des formations marécageuses qui constituent autant de ressources en
matière de potentialités.
Le climat de la région est de type tropical sec, chaud pendant 7 mois, et 5 mois de saison
pluvieuse. Il est rythmé par l'alternance d'une saison pluvieuse qui s'étale généralement d'octobre à
avril–avec une moyenne annuelle de 1 000 à 1 500 mm d'eau, et d'une saison sèche de d'avril à
octobre. La température moyenne annuelle est de 27, 64°C. Par ailleurs, la région est
régulièrement visitée par les cyclones.
2. Éducation et enseignement
La région compte 70 000 enfants scolarisés dont 34 900 filles et 35 100 garçons. La couverture en
EPP est totale pour les 43 communes. En ce qui concerne les collèges, 16 communes à majorité
enclavées en sont encore dépourvues. Sur les 06 districts, Soalala et Mahajanga II n’ont pas de
lycée.
Dans le domaine de l'enseignement supérieur, Mahajanga ville est dotée d'une université des
Sciences de la Santé (EESSS) à Ambondrona, de la Faculté des Sciences et de l'Institut d'Odonto-
La région ne dispose pas de laboratoire de langue et les laboratoires scientifiques sont quasi
obsolètes et inutilisables dans les lycées.
En 2004, selon les statistiques du DIRESEB, le ratio moyen élève/salle est de 66, sauf dans 12
communes où le taux dépasse 70 élèves. A titre d’exemple, citons les cas de :
Pour l’enseignement primaire, le ratio moyen élève/maître est de 54. Pour certaines communes
telles qu’Andranomamy et Ankaraobato, ce taux est largement dépassé, atteignant respectivement
72 et 90 élèves par enseignant.
2.4 La scolarisation
Prenant pour base des enfants ayant entre 05ans et 14 ans, le taux de scolarisation au niveau de
l’enseignement primaire est de 70%. Généralement, le taux est plutôt élevé, sauf à Soalala où cela
atteint à peine les 50%. Un taux élevé qui s'explique, à l'évidence, par les efforts poursuivis par
l’Etat pour encourager la scolarisation des enfants. A partir de l'enseignement secondaire, le taux
de scolarisation diminue nettement. A part le district de Mahajanga I, moins de 10% des enfants
scolarisables rejoignent les collèges. Au stade du lycée, la situation devient plus alarmante encore,
qu’illustre les chiffres du tableau ci-dessus, car le taux de scolarisation n’atteint même pas 2% et
même à Mahajanga ville, il dépasse à peine 20%. Autrement dit, le problème de ratio élève/ salle
ne se pose donc pas pour les niveaux II et III.
De par sa proximité avec l’Océan Indien et le canal de Mozambique, la région Boeny est exposée
aux c pluviométrie annuelle atteint en moyenne 1542 mm d’eau par an. Accompagnés de pluies
abyclones. Elle a subi de sérieux dégâts après les passages successifs des cyclones KAMISY en
1984, GAFILO et ELITA en 2004.
La saison pluvieuse, comme mentionné supra, s’étale sur six mois à sept mois environ et
l’ondantes, ces cyclones favorisent l’inondation principalement dans la plupart des communes
rurales traversées par les grands fleuves. Il arrive que ceux-ci se rejoignent comme ce fût le cas
pour Mahajamba et Kamoro dernièrement.
Les infrastructures économiques sont les premières à en pâtir et les productions rizicoles sont
également les plus vulnérables, étant donné que dans la région les cultures sont en grande partie
irriguées.
Les centres de santé et les écoles ne sont pas épargnés, privant les enfants de l’accès aux soins et
souvent d’une année scolaire.
Une brigade territoriale se trouve à Mahajanga ville et chaque district est doté de brigade.
Quelques communes très exposées à l’insécurité ou ayant des enjeux économiques en disposent
également telles qu’Andranomavo, Sitampiky, Ambondromamy, Manaratsandry, Ankazomborona
et Matsakabanja avec la sucrerie de SIRAMA. Notons que ces brigades ont des limites
d’interventions bien définies dont l’étendue couvre souvent plusieurs communes à la fois.
Les statistiques de 2004 issues de la gendarmerie révèlent que les criminalités et les actes de
banditisme commencent à gagner du terrain dans la région. Néanmoins, comparée aux autres
régions de la Province, voire du pays, elle peut encore se vanter de nos jours d’être sécurisée et
paisible.
Effectivement, les cas d'attaques criminelles ou d'actes de banditisme recensés ne dépassent pas
quarante (40) l'an. Même dans les communes les plus exposées; En termes d’évolution, de 2002 à
2004, de nettes améliorations ont même été constatées. Parmi les actes réprimés par la loi, le
banditisme tient la première place, suivi de près par les « coups et blessures volontaires »
Heureusement, les cas d'homicide sont relativement rares.
Les zones rouges, avec des cas entre 30 et 40 fois par an sont localisées dans les communes de
Mahajanga II, de Marovoay et d’Ambato-boeny. Les grands centres urbains, très peuplés, tels que
Mahajanga I, Marovoay ville, Ambato-Boeni et Ankazomborona, viennent grossir le rang.
Les vols de bœufs, plus fréquents à Ambato-Boeni, ont fait de ce district une zone rouge,
notamment dans la partie centrale à Sitampiky et à Ankirihitra. Pour la partie sud allant de
Soalala à Ambohipaky et à Andranomavo, l’insécurité connaît des pics vers les quinzaines du
mois, précisément à la date du grand marché de bovidés. Avec un cheptel bovin riche de plus
d’une centaine de mille, la proximité avec la région du Melaky explique pourquoi le phénomène
prend de l'ampleur.
Pour le cas de Mahajanga II, l’ampleur et la gravité sont moindres. Quoique, récemment, des
plaintes à propos de vols d'attelage (bœufs et charrettes) soient parvenues aux autorités,
notamment dans les communes d’Ambalakida, de Betsako et d’Ambalabe Befanjava.
En ce qui concerne le circuit des bœufs volés, les flux entrants viennent de la région Melaky
(Maintirano et Besalampy) en rejoignant Andranomavo. Les flux sortants empruntent l'itinéraire
des Terres centrales et de la Betsiboka. Tandis que les flux internes transitent souvent par
Andranomavo, Ankazomborona ou rejoignent directement Mahajanga ville.
3. Le tourisme
Le secteur touristique fait partie des secteurs porteurs en plein essor dans la région Boeny. Créant
directement huit cent- cinquante-sept (857) emplois, c’est une activité qui génère des richesses et
qui fait la promotion de la biodiversité de Madagascar.
En 2003, Mahajanga I comptait 16373 touristes dont 26,84% des touristes non-résidents, 60,62%
des touristes résidents nationaux et 12,52% des touristes résidents étrangers.
Les nuitées moyennes étaient de 2,77 pour les touristes non-résidents; et respectivement de 1,61
et 2,27 pour le reste.
Depuis ces dix dernières années, le secteur touristique a connu un boom sans précédent dans la
région. En effet, de par sa situation géographique et son « éternel été», la région Boeny fait partie
des destinations les plus prisées des touristes nationaux. En effet, avec le fameux "baobab géant"
de sa capitale, qui reste indubitablement une de ses fiertés, et son illustre promenade du bord de
mer, on peut affirmer que la région BOENY dispose-là d'attraits qui ne lui feront rien envier aux
autres régions..
Si le tourisme balnéaire figure sur la liste des produits les plus reconnus du BOENY, la région
dispose également de sites riches en faunes et en flores endémiques, ainsi que de sites culturels
très renommés.
Ainsi, la palette de produits touristiques est bien diversifiée : écotourisme, tourisme balnéaire,
tourisme culturel, tourisme d’affaires jusqu’au tourisme cynégétique.
En tourisme balnéaire
De nouvelles plages sont actuellement en pleine expansion dans la partie Nord de la région, en
plus de la plage d’Amborovy et de grand pavois. Il s’agit de la plage d’Ampazony et
d’Antsahanitia, des plages vierges où une réserve foncière touristique a été créée.
Pour la partie sud, la baie de BALI à Soalala et la baie de Boeny offrent des plages à sable fin et
des récifs coralliens très intéressants pour les plongées sous-marines.
Les sables embouteillés, les vanneries en raphia et en « satrana », les maquettes de bateaux en
palissandre, les peintures, les fossiles et les pierres ornementales (céléstite) constituent des
produits d’artisanat typiquement BOENY qui enrichit indéniablement les produits touristiques
susmentionnés. L'immense cheptel bovin, les ressources forestières et les ressources marines
constituent autant de potentialités pour la promotion de l’artisanat à base de bois, des cornes, de
cuir et de corail.
Avec 39 établissements hôteliers et deux aires de camping, la capacité d’accueil de la région est de
1473 lits en 2004. Le tableau ci-dessous nous montre les statistiques sur les infrastructures
d’accueils existantes.
Périphérie 6 5 22
Parcs nationaux 10 40 50
Pour le transport terrestre, la liaison entre la région et la capitale est assurée par des taxi-brousses
regroupés dans une dizaine de coopératives. Pour le réseau intérieur à la région, quatorze (14)
stationnements de taxi-brousse desservent les communes rurales.
Toutes les communes sont couvertes par des centres de santé de base niveau I, gérés par des
paramédicaux. La région dispose d’un grand Centre Hospitalier Universitaire comprenant divers
services spécifiques.
Pour les catégories intermédiaires, 31 communes sur 43 disposent de centres de santé de base
niveau II, publics et privés confondus. Autrement dit, dans 12 communes au moins les soins ne
sont pas encore dispensés par des médecins.
Sur les six (06) districts, Mitsinjo et Mahajanga II ne disposent pas de centre hospitalier. Pour les
quatre restants, Marovoay est le seul à être doté d'un centre de niveau II apte à effectuer des actes
chirurgicaux, en dehors de Mahajanga I. Le centre hospitalier de niveau I de Soalala ne dispose
pas de dépôt de médicament.
En matière de sida, Mahajanga I s’est vu doter tout récemment de 05 centres de dépistage dont 03
sont des centres de dépistage Anonyme Volontaire et 02 centres de Prévention Transmission
Mère-Enfant. (Réf carte infrastructures sanitaires)
Le taux moyen d’utilisation de consultation externe est de 50,6%, mais ce chiffre varie beaucoup
d’une commune à une autre pour le monde rural. Le cas de Soalala ville, de Bekipay et
d’Andranoboka méritent l’attention car le taux n'y dépasse pas 20%. La médecine traditionnelle y
est encore un recours de prédilection dans la région, par rapport à la médecine classique.
Les trois pathologies dominantes sont identiques dans les 06 districts, avec en tête le paludisme,
l’infection respiratoire aigu et la diarrhée (Voir tableau pathologie) Suivent d’autres maladies
d’origine infectieuse, telles que l’infection cutanée, l’infection de l’œil, affectant surtout la
population de plus de 5 ans, comme le cas de l’infection respiratoire, l’hypertension qui touche
essentiellement les personnes âgées.
A l’environnement du milieu
A l’accès à l’eau potable
Aux conditions climatiques
A certains us et pratiques hygiéniques
Pour les maladies transmissibles, particulièrement pour les IST, il y a lieu de tirer la sonnette
d'alarme pour le cas de :
Pour le SIDA, la situation est tout aussi préoccupante, étant donné qu’à Anjiajia, une commune
rurale d’Ambato-Boeny, le taux de prévalence atteint 7, 3%. Tandis que Marovoay ville affiche 2,
67% et Mahajanga I 1,49%. Indéniablement, la vigilance s’impose.
Sur 61 770 enfants de moins de 3ans, 25 840 sont surveillés nutritionnellement, soit 41.83%. ( Réf.
Carte de taux de surveillance nutritionnelle)
Pour la couverture vaccinale, sur 22 132 enfants moins de 11 mois, 56.84% sont vaccinés en BCG,
46.71% en polio, 47.20% en DTCoq. Pour la rougeole, une nette amélioration a été enregistrée,
grâce à la campagne HIAKA, avec un taux de réussite de plus de 100%. (Source DPS 2004/réf.
Carte de taux de couverture vaccinale)
Les communes en rouge en termes de santé infantile se trouvent en majorité dans la sous-
préfecture de Mahajanga II, de Soalala et dans la partie très pauvre de Mitsinjo : à savoir Soalala,
Andranomavo, Ambalakida, Andranoboka, Mariarano, Betsako, Boanamary, Ambarimaninga et
Bekipay.
La majorité de ces communes font partie des communes les plus pauvres, enclavées au moins
pendant six (06) mois toute l’année. Betsako, Ambalakida et Boanamaro sont des cas
exceptionnels à suivre de près, compte tenu du fait que malgré une accessibilité quasi-permanente,
une proximité avec la ville de Mahajanga I, elles affichent un taux de couverture vaccinale très
faible.
En général, l’environnement est l’ensemble de tous les éléments naturel ou artificiel qui
nous entoure : les êtres vivants (biologique) surtout les êtres humains, toutes leurs fabrications
et leur facteurs socio-culturels et économiques (le développement), le système physique (air,
eau, sol). Pour le projet, son environnement est tout ce qui constitue son milieu.
L’étude d’impact environnement (EIE) est une opération d’examiner les conséquences ou de
faire l’analyse scientifique et préalable des impacts du projet sur l’environnement, que ce soit les
bienfaits ou les méfaits et de rendre ces conséquences supportables pour l’environnement, de
corriger les effets néfastes pour assurer l’intégrité de l’environnement.
- Région : BOENY
- District : MAJUNGA I
- Commune : MAJUNGA I
- Fokontany : Mangarivotra
1. PRINCIPALES COMPOSANTES DU SOUS PROJET:
o Maçonnerie et ravalement
o Charpente couverture
o Menuiserie métallique
o Peinture
o Pose des accessoires de pompe
Repli de chantier
o Nettoyage des débris
o Enlèvement de baraque de chantier
o Mobilisation des mains d’œuvres
Forte 3
(Quand l’impact met en cause l’intégrité de l’élément
environnemental touché, altère fortement sa qualité c'est-à-dire
qu’il modifie complètement la dynamique, l’espace de l’élément
concerne ou restreint son utilisation de façon significative)
On additionne les notes attribuées à chaque impact (soit X) en considérant les trois critères (durée,
étendue et intensité) et que la classification des impacts se présente comme suit :
Niveau d'Impacts Valeurs
Majeur X>7
Moyen 4<X<7
Mineur X<4
- Pollution 1 2 Moyenne.
PHASE D’EXPLOITATION
Utilisation proprement dit des
infrastructures
Saleté de la zone environnante 1 2 2 Moyenne
Risque d’affaissement des latrines après inondation ou
saison de pluie 1 3 2 Moyenne
Usures et endommagements des infrastructures 1 3 2 Moyenne
PHASE D’ENTRETIEN
- Entrée 9.08m²
- Séjour 65.47m²
- Buanderie 4.56m²
- WC 1.88m²
- Chambre bonne 6.02m²
- Salle de bains 3.27m²
- Reserve 4.11m²
- Cuisine 11.31m²
- Terrasse accessible 108.70m²
f) Cinquieme etage
- Dégagement 12.29m²
- WC 1.55m²
- Salle d’eau 6.85 m²
- Chambre 1 : 15.03m²
- Chambre 2 :18.57m²
- Chambre 3 :24.61m²
- Chambre 4.39 m²
- Salle d’eau 5.62m²
- WC 2 :0.80m²
- Débarras 5.63m²
- Terrasse 18.05 m²25
Ma hauteur sou-plafond de tous les étages est de 3m
g) Sous-sol
- Parking 8 voitures 90.78m²
- Local 16.42m²
- Petit local abriant le suppresseur 6.03m²
h) Fondation
Fondation en semelle isolée en béton arme relie par longrine
i) Structure
Poteaux, poutres, chainages, dalles, linteaux.
j) Elévation
Mur et cloison en maçonnerie de brique 10.5x21
k) Toiture terrasse
Toiture terrasse en dalle de pente 2%, plus gravier pour l’étanchéité et l’isolation