CNC 2005 Math-2 TSI Correction
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Epreuve 2 (Corrigé)
EXERCICE 1.
EXERCICE 2.
2
2. (a) v 2p = (v 2 )p = up = 0 et v 2(p−1) = up−1 6= 0.
Posons : q = min{k ∈ N∗ tel que: v k = 0}, donc 2(p−1) < q ≤ 2p,
et comme dans ce qui précède pour u, on peut aussi armer pour
v que q ≤ n, ainsi 2(p − 1) + 1 ≤ q ≤ n, d'où 2p − 1 ≤ n, d'où
n+1
p≤ .
2
0 1
(b) Soit = . On a M 2 = 0 et M = 0, donc p = 2, pour
0 0
M ∈ L(R2 ), d'où suivant la question précédente si X 2 = M , on
3
devrait avoir p , ce qui n'est pas le cas, donc l'équation X 2 = M ,
2
n'admet pas de solutions.
3. (a) De la même façon que dans la question 1.2), on montre que la
famille (x1 , u(x1 ), . . . , un−1 (x1 )) est libre, or son cardinal est égal
à n = dim(E), donc c'est une base, et pas suite c'est une famille
génératrice de E , or g(x1 ) ∈ E , d'où l'existence de nombres réels
(αi )0≤i≤n−1 tel que: g(x1 ) = α0 x1 + α1 u(x1 ) + . . . + αn−1 un−1 (x1 ).
(b) g 2 = u + IE , d'où u = g 2 − IE et donc gu = g 3 − g = ug . Et par
récurrence sur k ∈ N, on montre que guk = uk g .
D'autre
part on a les ègalités suivantes :
g(x1 ) = α0 x1 + α1 u(x1 ) + . . . + αn−1 un−1 (x1 )
gu(x1 ) = u(g(x1 )) = α0 u(x1 ) + α1 u(u(x1 )) + . . . + αn−1 un−1 (u(x1 ))
..
.
gun−1 (x ) = un−1 (g(x )) = α un−1 (x ) + . . . + α un−1 (un−1 (x ))
1 1 0 1 n−1 1
Ainsi g et α0 IE +. . .+αn−1 u coincident sur la base (x1 , u(x1 ), . . . , u (x1 )),et
n−1 n−1
3
Montrons par récurrence sur q ∈ {1, . . . , n}, que αq s'exprime de
façon unique en fonction de α0 .
1
Pour q = 1, on a : α1 = , donc le résultat est vrai pour q = 1,
2α0
supposons qu'il est vrai jusqu'à l'ordre q −1, et montrons que c'est
vrai pourPq .
En eet qk=0 αk αq−k = 0, donc 2αq α0 = − q−1 k=1 αk αq−k ,
P
or 1 ≤ k ≤ q − 1 et 1 ≤ q − k ≤ q − 1, d'où les αk αq−k s'expriment
de façon unique en fonction de α0 , donc leur somme aussi, et par
la suite 2αq α0 aussi et nalement αq aussi.
(e) P
Les solutions, g de l'équation g 2 = IE + u, sont de la forme g =
k=0 αk u , or ∀q ∈ {1, . . . , n}, αq s'exprime de façon unique en
n k
0 1 0 0
0 0 1 0
0 0 0 1 , qui vérie A = 0 et A 6= 0, donc X = α0 I4 +
4 3
A=
0 0 0 0
α1 A + α2 A2 + α3 A3 , avec les relations suivantes :
α0 ∈ {−1, 1} 2α0 α1 = 1
2α0 α2 + α12 = 0 2α0 α3 + 2α1 α2 = 0
Les
solutions possibles sont :
1 1 1
α0 = 1 , α1 = , α2 = − , α3 =
2 4 8
1 1 1
α0 = −1 , α1 = −
, α2 = , α3 = −
2 4 8
PROBLÉME.
Première partie.
1. ∀(P, Q) ∈ R[X], ∀λ ∈ R, on a :
D(P + λQ) = (P + λQ)(X + 1) − (P + λQ)(X)
= (P (X + 1) − P (X)) + λ(Q(X + 1) − Q(X))
= D(P ) + λD(Q)
d'où D est linéaire.
D'autre part si P est un polynôme, il est clair que D(P ) = P (X + 1) −
4
P (X) est un polynôme, donc D : R[X] → R[X].
Donc D est un endomorphisme de R[X].
2. (a) P ∈ Ker(D) =⇒ P (X) = P (X + 1), d'où les relations suivantes :
P (0) = P (1)
.. ,
.
P (n − 1) = P (n)
en sommant ces inégalités on obtient P (n) = P (0).
(b) Si P ∈ Ker(D), alors P (n) = P (0), ∀n ∈ N, donc le poynôme
Q(X) = P (X) − P (0), admet une innité de racines, donc est
nul. D'où P (X) = P (0), donc P ∈ R0 [X], d'où Ker(D) ⊂ R0 [X],
l'autre inclusion est évidente d'où l'égalité.
3. (a) Soit P ∈ R[X] tel que: , posons k=0 ak X ,
Pn k
deg(P ) = n P (X) =
donc D(P )(X) = k=0 ak D(X ), or ∀k ≥ 1, D(X ) = (X +
Pn k k
5
Unicité : Supposons qu'il existe deux polynômes P1 , P2 tel que: D(P1 ) =
D(P2 ) = Q et P1 (0) = P2 (0) = 0, donc D(P1 − P2 ) = 0 et
(P1 − P2 )(0) = 0, d'où P1 − P2 ∈ F ∩ Ker(D) = {0}, d'où P1 = P2 .
deg(Q) = deg(D(P )) = deg(P ) − 1, d'où deg(P ) = deg(Q) + 1.
Deuxième partie.
6
aussi.
Pour cela on suppose qu'ils existent des nombres réels (λi )0≤i≤n+1 tel que: λ0 P0 +
λ1 P1 + . . . + λn+1 Pn+1 = 0, donc
D(λ0 P0 + λ1 P1 + . . . + λn+1 Pn+1 ) = λ0 D(P0 ) + λ1 D(P1 ) + . . . + λn+1 D(Pn+1 )
= λ1 P0 + . . . + λn+1 Pn ,
=0
car D(P0 ) = 0, D(Pk ) = Pk−1 , ∀1 ≤ k ≤ n+1, or la famille (P0 , . . . , Pn )
est libre, d'où λ1 = . . . = λn+1 = 0, et par suite λ0 P0 = λ0 = 0.
5. On rappelle d'abord que si on fait la division euclidienne par un poly-
nôme de degré 1, on obtient une constante dans le reste.
Soit P ∈ R[X] tel que: deg(P ) ≤ n
Faisons la division euclidienne de P , par X , on obtient P (X) = XQ0 (X)+
a0 , avec deg(Q0 ) = deg(P ) − 1 ≤ n − 1.
X −1
Faisons aprés la division euclidienne de Q0 par , on obtient :
2
X −1
Q0 (X) = Q1 (X) + a1 tel que: deg(Q1 ) = deg(Q0 ) − 1 ≤ n − 2,
2
en particulier :
X(X − 1)
P (X) = Q1 (X) + a1 X + a0 .
2
= P2 (X)Q1 (X) + a1 P1 (X) + a0 P0 (X)
X −2
Aprés on fera la division euclidienne de Q1 par , on obtient :
3
X −2
Q1 (X) = Q2 (X) + a2 tel que: deg(Q2 ) = deg(Q2 ) − 1 ≤ n − 3,
2
en particulier : P (X) = P3 (X)Q2 (X) + a2 P2 (X) + a1 P1 (X) + a0 P0 (X).
Et ainsi de suite, jusqu'à avoir deg(Qn ) ≤ −1, donc Qn = 0 et par suite
P (X) = an Pn (X) + . . . + a1 P1 (X) + a0 P0 (X)
X −1 1
6. X 2 = X.X, X = + , donc :
2 2
X(X − 1) 1 1
X2 = + X = P2 (X) + P1 (X).
2 2 2
X −1
3 2
X = X.X , X = 2X 2
+ 1, X 3 ,
2
X(X − 1)
= 2X +X
2
= 2XP2 (X) + P1 (X)
X −2 X − 2
et enn 2X = 6 +1, d'où X 3 = 6 + 1 P2 (X) + P1 (X) .
3 3
= 6P3 (X) + P2 (X) + P1 (X)
7
7. (a) Découle de la question 6.b) de la 1ère partie pour Q(X) = X n .
(b) D(An ) = X n =⇒ An (X + 1) − An (X) = X nP , donc pour 0 ≤ k ≤
p, on a : An (k+1)−An (k) = k n , d'où Sn,p = Ppk=0 k n
= pk=0 An (k + 1) − An (k)
= An (p + 1) − An (0)
= An (p + 1)
(c) On a : D ( k=0 αP
Pn Pn Pn
k Pk+1 ) = k=0 αk D(P k+1 ) = k=0 αk Pk =
X n , d'autre part nk=0 α P
Pn k k+1 (0) = 0, car P k+1 (0) = 0, ∀0 ≤
k ≤ n, de plus deg ( k=0 αk Pk+1 ) = deg(Pn+1 ) ≤ n + 1, or An
est
Pn l'unique polynôme de Rn+1 [X] qui vérie cette relation, donc
k=0 αk Pk+1 = An .
1 1
(d) On a : X 2 = P2 (X) + P1 (X), d'où A2 = P3 (X) + P2 (X).
2 2
Et aussi, X 3 = 6P3 (X) + P2 (X) + P1 (X), donc :
A3 = 6P4 (X) + P3 (X) + P2 (X).
1 p(p + 1)(2p + 1)
(e) S2,p = A2 (p + 1) = P3 (p + 1) + P2 (p + 1)) = .
2 12
2
p(p + 1)(3p − 7p + 10)
S3,p = 6P4 (p+1)+P3 (p+1)+P2 (p+1) = ,
12
aprés toute simplication en utilisant les relations : P2 (X) =
X(X − 1) X(X − 1)(X − 2) X(X − 1)(X − 2)(X − 3)
, P3 (X) = , P4 (X) = .
2 6 12
Fin.