Cours RCTE
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Module : RCTE
Circulaire : Ecrit émanant soit d’un ministre ( circulaire ministérielle) soit d’un
chef de service d’une administration publique, comprenant des instructions de service
adressées par voie hiérarchique à ses agents subordonnés; généralement, la circulaire
est établie afin de donner l’interprétation d’un acte législatif ou administratif antérieur,
ou d’aménager l’organisation interne de l’administration.
II- Applications
- Applications Générales :
o Sociétés
o Personnes Physiques
o Personnes Morales
- Applications Techniques
o Sociétés d’engineering
o Sociétés de construction et de réalisation
o L’exploitant
3 . Sécurité Electrique
La protection et la sécurité des travailleurs contre les risques électriques au sein des
organismes employeurs sont cadrées par le décret exécutif n° 01-342 du 28 Octobre
2001. Il comporte huit chapitres:
IV. NORMES
Une norme, c’est donc le document définissant ces accords. Une norme peut être
rendue obligatoire par référence dans une loi, décret, réglementation, cahier de
charges…….
2. Normes de réalisation
Elles définissent les règles de réalisation des installations électriques on cite:
NF C15-100 : installation électrique en BT
NF C 13-100: poste de livraison HT/BT
NF C 13-200 : installation électrique en HT/BT
3. Normes de conception
Elles définissent les règles de construction du matériel électrique, on cite:
NF C 20-010 : classification des degrés de protection procurés par les enveloppes
(boitiers, carcasses…)
NF C 20-030 règles de sécurité relatives à la protection contre les chocs électriques
NF C 71-008 règles particulières concernant les baladeuses (éclairage portatif)
4. Domaine d’application
5. Organismes de normalisation
ISO : Organisation Internationale de Standardisation ;
IANOR : Institut Algérien de Normalisation ;
AFNOR : Association Française de Normalisation ;
CENELEC : Comité Européen de Normalisation pour l’Electrotechnique ;
CEI : Commission Electrotechnique International.
Certaines sont imposées par la réglementation, d'autres sont à la libre initiative du chef
d'établissement. Il est important d'être rigoureux et ferme, afin que les éventuelles non-
conformités décelées et signalées grâce à ces vérifications soient effectivement prises en
compte.
La réception d’une installation doit en plus permettre de s'assurer que le cahier des
spécifications, établi à la commande en tenant compte des conditions d'exploitation et de
sécurité propres à l'entreprise, est bien respecté ;
Les résultats des vérifications et contrôles sont inscrits sur un registre spécial tenu
sous la responsabilité du chef d'établissement.
Ces rapports de vérification doivent révéler d'une part les points d'écart avec la
réglementation et les normes obligatoires, et d'autre part, les défauts et lacunes
pouvant affecter la sécurité d'utilisation des installations.
C’est la reconnaissance par l’employeur de la capacité d’une personne placée sous son
autorité à accomplir les tâches qui lui sont confiées en sécurité vis-à-vis du risque
électrique
NOTE : Une personne est dite habilitée lorsqu’elle est titulaire d’un titre d’habilitation.
2. Principes
L’employeur est tenu de former ses salariés à la prévention du risque électrique pour les
activités professionnelles où ce risque est présent. L’objectif de cette formation consiste à
acquérir la compétence nécessaire pour exercer son métier en toute sécurité.
A l’issue de cette formation, l’employeur doit délivrer une habilitation à chacune des
personnes placées sous son autorité, lorsqu’elles réalisent des opérations d’ordre électrique
ou d’ordre non électrique nécessitant une habilitation.
L’habilitation n’est pas directement liée à la qualification professionnelle. Cette
habilitation est matérialisée par un titre d’habilitation individuel que son titulaire doit avoir
en permanence avec lui durant ses activités professionnelles.
L’employeur, avant d’attribuer une habilitation à une personne placée sous son autorité,
doit s’assurer de l’adéquation entre les besoins à satisfaire en matière de sécurité
électrique, la formation reçue et la capacité de la personne à effectuer les opérations qui lui
sont confiées.
Pour cela, l’employeur doit prendre en compte, selon les opérations à effectuer :
le type d’ouvrage ou d’installation concerné ;
la localisation des ouvrages ou des installations ;
le type de travail d’ordre électrique ou d’ordre non électrique autorisé ;
les limites de tension.
Il doit aussi tenir compte des critères suivants concernant la personne à habiliter :
les compétences techniques ;
la connaissance de l’ouvrage, de l’installation ou du matériel ;
la compétence en matière de prévention du risque électrique ;
les éventuelles restrictions médicales ;
la compatibilité du comportement avec l’exécution des opérations en toute
sécurité.
6. Suivi de l’habilitation
L’habilitation doit être examinée au moins une fois par an et chaque fois que cela s’avère
nécessaire en fonction des modifications du contexte de travail de l’intéressé, notamment
dans les cas suivants :
une mutation de l’habilité avec changement du signataire du titre ;
un changement de fonction ;
une interruption de la pratique des opérations pendant une longue durée, de l’ordre
de six mois par exemple ;
une modification de l’aptitude médicale ;
un constat de non-respect des prescriptions régissant les opérations ;
une modification importante des ouvrages ou des installations (évolution du
matériel ou de la structure), notamment lorsque la nature des causes de danger et les
niveaux de risque évoluent ;
A l’issue de cet examen, l’habilitation est soit maintenue, soit modifiée, soit suspendue. Si
des besoins de formation sont exprimés ou constatés, ils doivent être satisfaits au moyen
d’un recyclage ou d’un complément de formation.
Dans le cas de l’habilitation aux travaux sous tension, les dispositions de ce paragraphe
concernant le suivi sont complétées par des dispositions particulières.
7. Objectif de la formation
A l’issue de la formation, les personnes doivent :
connaître les dangers de l’électricité et être capables d’identifier et d’analyser le
risque électrique ;
connaître les prescriptions et procédés de prévention du risque électrique et savoir
les mettre en œuvre ;
être capables de mettre en application les mesures de prévention adaptées pour
prévenir le risque électrique sur les ouvrages ou les installations concernés, ou dans
leur environnement ;
savoir intégrer la prévention dans la préparation du travail pour les personnes qui en
ont la charge ;
être informées de la conduite à tenir en cas d’accident ou d’incendie d’origine
électrique
Le deuxième caractère indique le type d’opération, il s’exprime : soit par une lettre C, R,
S, E, P :
C, caractérise la consignation ;
R, caractérise les interventions BT générales ;
S, caractérise les interventions BT élémentaires;
NOTE : Dans certains cas, la lettre X peut être placée en deuxième ou en quatrième
caractère à l’initiative de l’employeur.
En absence du troisième caractère, additionnel au chiffre du deuxième caractère, le
titulaire ne peut effectuer que des travaux hors tension ou au voisinage simple.