2.les Bases Du Calcul Des Probabilités

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2 Les bases du calcul

des probabilités
● Exercice 1 - Opérations sur les événements (intersection, réunion), évé-
nement contraire, événements incompatibles, événements indépendants.
● Exercice 2 - Indépendance deux à deux ; indépendance mutuelle.
● Exercice 3 - Opérations sur les événements (intersection, réunion), évé-
nement contraire, événements incompatibles, événements indépendants ;
probabilités conditionnelles ; utilisation d’un arbre.
● Exercice 4 - Opérations sur les événements, utilisation des événements
indépendants ; probabilités conditionnelles.
● Exercice 5 - Équiprobabilité sur un univers fini ; probabilité conditionnelle ;
indépendance. Utilisation d’un tableau.
● Exercice 6 - Équiprobabilité sur un univers fini ; dénombrement ; opérations
sur les événements (intersection, réunion) ; événements contraires, incompa-
tibles, indépendants.

EXERCICE
02-1 Opérations sur les événements (intersection, réunion), événement
contraire, événements incompatibles, événements indépendants
Dans l’un des bureaux d’une petite entreprise de vente par correspondance arrivent plusieurs caté-
gories de courrier. Parmi les lettres reçues, 90 % contiennent une commande, 45 % une demande
de cadeau promotionnel gratuit, et 40 % contiennent les deux. Les autres lettres sont des réclama-
tions, et l’on supposera que ces dernières ne sont jamais accompagnées de commande ou de
demande de cadeau.
1- On prend une lettre au hasard dans ce bureau. Déterminer la probabilité que cette
lettre :
a- contienne seulement une commande,
b- contienne seulement une demande de cadeau,
c- contienne une commande ou une demande de cadeau,
d- ne contienne pas de commande,
e- ne contienne ni commande ni demande de cadeau.
2- On prend au hasard, parmi un très grand nombre de lettres, une pile de 5 lettres.
Déterminer la probabilité d’avoir :
a- 5 commandes,
b- au moins une commande,
c- exactement une commande.

CORRIGÉ Pour une lettre prise au hasard, notons :


02-1 A l’événement : « la lettre contient une commande » ;
B l’événement : « la lettre contient une demande de cadeau ».
D’après l’énoncé, P(A) = 0,9 ; P(B) = 0,45 ; P(A«B) = 0,4.
2 ● LES BASES DU CALCUL DES PROBABILITÉS 13

1- a- Notons A© l’événement : « la lettre choisie contient seulement une commande ».


On peut représenter la situation par le schéma suivant :

A A «B B

et
;; A©
B© Réclamations

On a : A©« (A« B) = ∆ (les événements A© et A« B sont incompatibles),


: A©» (A« B) = A (les événements A© et A« B ont pour réunion A).
Il en résulte que P(A) = P(A© ) + P(A« B),
d’où l’on déduit que P(A© ) = P(A) – P(A« B) = 0,9 – 0,4 = 0,5.
La probabilité qu’une lettre tirée au hasard contienne seulement une commande vaut 0,5.
En d’autres termes, 50 % des lettres contiennent seulement une commande.
b- De manière analogue, notons B© l’événement : « la lettre contient seulement une
demande de cadeau ».
On a P(B© ) = P(B) – P(A« B) = 0,45 – 0,4 = 0,05.
La probabilité qu’une lettre tirée au hasard contienne seulement une demande de cadeau vaut 0,05.
c- Avec les notations introduites ci-dessus, l’événement : « la lettre contient une commande
ou une demande de cadeau » s’écrit : A» B.
Or P(A» B) = P(A) + P(B) – P(A« B) = 0,9 + 0,45 – 0,4 = 0,95.
La probabilité qu’une lettre contienne une commande ou une demande de cadeau vaut 0,95.
d- Soit ⁄ A l’événement contraire de A.
⁄ A désigne l’événement : « la lettre ne contient pas de commande ».
On a P(⁄ A ) = 1 – P(A) = 1 – 0,9 = 0,1.
La probabilité qu’une lettre ne contienne pas de commande vaut 0,1.
e- L’événement : « la lettre ne contient ni commande ni demande de cadeau » s’écrit :
⁄ A « ⁄ B ou encore⁄ A» B (loi de de Morgan), et nous cherchons la probabilité P(⁄ A « ⁄ B).
On a : P(⁄ A « ⁄ B) = P(⁄ A» B) = 1 – P(A» B) = 1 – 0,95 = 0,05.
La probabilité qu’une lettre ne contienne ni commande ni demande de cadeau vaut 0,05.
Notons que tous les résultats obtenus dans cette première question peuvent également être déterminés à l’aide
d’un tableau ou d’un arbre, en raisonnant simplement en termes de pourcentages ou de proportions.
2- a- Considérons 5 lettres prises au hasard et notons C i l’événement « la i-ème lettre prise
contient une commande ».
On a P(C i ) = P(A) = 0,9 , et l’on peut supposer que les événements C 1, C 2 , …, C 5 sont indépendants (il
n’y a pas remise mais les lettres sont tirées dans une population supposée très grande).
L’événement : « les 5 lettres contiennent une commande » est : C 1« C 2 « C 3 « C 4 « C 5,
et la probabilité de cet événement est : P(C 1« C 2 « C 3 « C 4 « C 5 ).
Or P(C 1« C 2 « C 3 « C 4 « C 5 ) = P(C 1) ¥ P(C 2 ) ¥ P(C 3 ) ¥ P(C 4 ) ¥ P(C 5 ) (du fait de l’indépendance),
= (0,9)5 ª 0,59.
La probabilité d’avoir 5 commandes lorsque l’on prend 5 lettres au hasard vaut environ 0,59.
14 STATISTIQUE ET PROBABILITÉS

b- Soit E l’événement « il y a au moins une commande dans les 5 lettres prises ».


L’événement contraire de E est ⁄ E : « il n’y a aucune commande dans les 5 lettres ».
On peut écrire : ⁄ E = ⁄ C 1« ⁄ C 2 « ⁄ C 3 « ⁄ C 4 « ⁄ C 5 , d’où :
P(E) = 1 – P(⁄ E ) = 1 – P(⁄ C 1« ⁄ C 2 « ⁄ C 3 « ⁄ C 4 « ⁄ C 5 ) = 1 – P(⁄ C 1) ¥ P(⁄ C 2 ) ¥ P(⁄ C 3 ) ¥ P(⁄ C 4 ) ¥ P(⁄ C 5 ) soit
P(E) = 1– (1 – 0,9) 5 = 1– 0,1 5 = 0,99999.
La probabilité d’avoir au moins une commande lorsqu’on prend 5 lettres vaut 0,99999 (presque 1).
c- Soit D l’événement « on trouve exactement une commande ». Lorsque D est réalisé, cette
commande peut se trouver soit dans la première lettre, soit dans la deuxième, etc., soit dans la cinquième.
Notons D i l’événement : « on trouve exactement une commande qui se trouve dans la i-ème lettre ».
On a alors P(D) = P(D 1» D 2 » D 3 » D 4 » D 5 )
et les événements D 1 , D 2 , …, D 5 sont incompatibles deux à deux (ils ne peuvent être réalisés en même
temps), la probabilité de leur réunion est donc égale à la somme de leurs probabilités, soit :
P(D) = P(D 1 ) + P(D 2 ) + P(D 3 ) + P(D 4 ) + P(D 5 ).
Or : P(D 1 ) = P(C 1« ⁄ C 2 « ⁄ C 3 « ⁄ C 4 « ⁄ C 5 ) = P(C 1) ¥ P(⁄ C 2 ) ¥ P(⁄ C 3 ) ¥ P(⁄ C 4 ) ¥ P(⁄ C 5 ) = 0,9 ¥ 0,14
P(D 2 ) = P(⁄ C 1« C 2 « ⁄ C 3 « ⁄ C 4 « ⁄ C 5 ) = P(⁄ C 1) ¥ P(C 2 ) ¥ P(⁄ C 3 ) ¥ P(⁄ C 4 ) ¥ P(⁄ C 5 ) = 0,9 ¥ 0,14

d’où : P(D) = 5 ¥ 0,9 ¥ 0,14 = 0,00045.
La probabilité d’avoir exactement une commande lorsqu’on prend 5 lettres vaut 0,00045.
Les lecteurs qui savent utiliser la loi binomiale peuvent résoudre la question 2- en introduisant la variable
aléatoire X qui, à chaque groupe de 5 lettres, associe le nombre d’entre elles contenant une commande.
X suit alors la loi binomiale de paramètres 5 et 0,9 , et l’on a :
5
P(C 1« C 2 « C 3 « C 4 « C 5 ) = P(X = 5) = C 5 ¥ 0,9 5 ¥ 0,10 = 0,9 5,
0
P(E) = 1 – P(X = 0) = 1 – C 5 ¥ 0,9 0 ¥ 0,15 = 1 – 0,15
1
et P(D) = P(X = 1) = C 5 ¥ 0,9 1 ¥ 0,14 = 5 ¥ 0,9 ¥ 0,14.

EXERCICE
02-2
Indépendance deux à deux ; indépendance mutuelle
Quatre hommes et quatre femmes travaillent dans un même bureau équipé d’un seul poste télé-
phonique. Madame Jacques doit appeler ce bureau une fois en début d’après-midi et une seconde
fois en fin de journée. On admet que la probabilité de répondre, lorsque le téléphone sonne, est la
même pour chacune des huit personnes du bureau.
On note :
H l’événement : « c’est un homme qui répond à Madame Jacques en début d’après-midi » ;
F l’événement : « c’est une femme qui répond à Madame Jacques en fin de journée » ;
S l’événement : « les deux personnes qui répondent à Madame Jacques sont de même sexe ».
1- Calculer la probabilité des événements H, F, S, H«F, H«S, F«S, H«F«S.
2- Montrer que les événements H, F et S sont indépendants deux à deux mais ne sont pas
mutuellement indépendants.
2 ● LES BASES DU CALCUL DES PROBABILITÉS 15

CORRIGÉ 1- Notons X 1 , X 2 , X 3 , X 4 les quatre femmes et Y1 , Y2 , Y3 , Y4 les quatre hommes, et dressons


02-2 un tableau de tous les cas possibles :
Répond au premier appel
X1 X2 X3 X4 Y1 Y2 Y3 Y4
X1

Répond au second appel


X2
X3
X4
Y1
Y2
Y3
Y4
1
On a 64 cas possibles et chacun d’eux a la probabilité de se réaliser.
64
De manière immédiate, on a donc : P(H ) = 0,5 ; P(F ) = 0,5 et P(S ) = 0,5 également (les cas réalisant
S sont en gris clair dans le tableau).
Par ailleurs,
H « F = « c’est un homme qui répond au premier appel et une femme au second ».
Les cas réalisant H « F sont en gris foncé, et on a P(H « F ) = 0,25.
De manière analogue, on trouve :
H « S = « c’est un homme qui répond aux deux appels » ; P(H « S) = 0,25.
F « S = « c’est une femme qui répond aux deux appels » ; P(F « S) = 0,25.
H « F « S n’est pas réalisable, donc P(H « F « S) = 0.
2- On vérifie que : P(H « F ) = P(H ) ¥ P(F ) puisque 0,25 = 0,5 ¥ 0,5 ,
et de même : P(H « S) = P(H ) ¥ P(S),
P(F « S) = P(F ) ¥ P(S),
les événements H, F et S sont donc indépendants deux à deux.
En revanche, P(H « F « S) ≠ P(H ) ¥ P(F ) ¥ P(S) puisque 0 ≠ 0,5 ¥ 0,5 ¥ 0,5 ,
les événements H, F et S ne sont donc pas mutuellement indépendants.

EXERCICE Opérations sur les événements (intersection, réunion), événement


02-3 contraire, événements incompatibles, événements indépendants ;
probabilités conditionnelles ; utilisation d’un arbre
Dans un service après vente, tous les objets apportés pour réparation font l’objet d’un devis. On a
observé les pourcentages suivants, supposés constants : 10 % des articles sont jugés irréparables,
35 % sont réparables à un prix supérieur à la moitié du coût de remplacement de l’objet, et les autres
à un prix inférieur ou égal. Après lecture du devis, 40 % des clients demandent que la réparation
soit quand même effectuée lorsque le prix de la réparation dépasse la moitié du coût de remplace-
ment de l’objet, et 90 % sinon. Ces pourcentages ont été établis à partir d’observations effectuées sur
un longue période et on admettra leur stabilité. On note A, B et C les événements :
A : « l’objet est irréparable » ;
B : « le prix de la réparation dépassera la moitié du coût de remplacement de l’objet » ;
C : « le prix de la réparation sera inférieur ou égal à la moitié du coût de remplacement de l’objet » ;
et R l’événement : « le client demande, après lecture du devis, que la réparation soit effectuée ».
16 STATISTIQUE ET PROBABILITÉS

1- Les événements A et B sont-ils incompatibles ? Même question pour A et ⁄ R, puis B


et R.
2- Représenter les données par un arbre.
3- Calculer les probabilités suivantes : P(A« B), P(A» B), P(⁄ A» B), P(⁄ A« ⁄ B ),
P(⁄ R /A), P(R /A), P(R /B), P(⁄ R /B), P(B« R), P(R).
4- Un client se présente. Quelle est la probabilité qu’après avoir pris connaissance du
devis, il ne demande pas la réparation de son appareil ?
5- Si, après lecture du devis, un client demande que son appareil soit réparé, quelle est la
probabilité que cela lui coûte plus de la moitié du coût de remplacement de l’objet ?

CORRIGÉ 1- A et B ne peuvent pas se réaliser simultanément, ils sont donc, par définition, incompa-
02-3 tibles. On a : A«B = ∆.
A et ⁄ R ne sont pas incompatibles puisque ⁄ R est automatiquement réalisé lorsque A l’est : en
effet, si l’objet est irréparable, le client ne demande pas la réparation (événement contraire de R).
On a A⁄ R donc A«⁄ R = A, or A est non vide puisque P(A) = 0,10 , donc A«⁄ R ≠ ∆.
B et R ne sont pas incompatibles puisqu’il peut se produire que le prix de la réparation dépasse la moitié
du coût de remplacement de l’objet et que le client demande quand même la réparation.
A et B sont incompatibles ; A et ⁄ R ne sont pas incompatibles ; B et R ne sont pas incompatibles.
2-
0 R
A
0,1 1 ⁄R
0,35 0,4 R
B
0,55 0,6 ⁄R
0,9 R
C
0,1 ⁄R

3- P(A«B) = P(∆) = 0 puisque A et B sont incompatibles, et, pour la même raison :


P(A» B) = P(A) + P(B) = 0,45 ;
P(⁄ A» B) = 1 – P(A» B) = 1 – 0,45 = 0,55 (donc P(C ) = 0,55) ;
P(⁄ A « ⁄ B) = P(⁄ A» B) = 0,55.
Pour obtenir les probabilités demandées suivantes, il est conseillé de s’aider de l’arbre tracé à la deuxième
question.
P(⁄ R /A) désigne la probabilité que le client ne demande pas la réparation, sachant que l’objet est irrépa-
rable. Cette probabilité vaut 1 puisque dans ce cas le client ne demande jamais la réparation (⁄ R est donc
systématiquement réalisé).
P(R /A) = 1 – P(⁄ R /A) = 0
P(R /B) = 0,40 d’après l’énoncé ;
P(⁄ R /B) = 1 – P(R /B) = 0,60 ;
2 ● LES BASES DU CALCUL DES PROBABILITÉS 17

P(B«R) = P(B) ¥ P(R /B) = 0,35 ¥ 0,40 = 0,14 d’après la formule des probabilités composées ;
P(R) = P ( (A«R)» (B«R)» (C«R)) = P(A«R) + P(B«R) + P(C«R))
car ces trois événements sont deux à deux incompatibles, d’où :
P(R) = P(A) ¥ P(R /A) + P(B) ¥ P(R /B) + P(C ) ¥ P(R /C)
= (0,10 ¥ 0) + (0,35 ¥ 0,40) + (0,55 ¥ 0,90) = 0,635.
En résumé :
P(A« B) = 0 P(A» B) = 0,45 P(⁄ A» B) = 0,55 P(⁄ A« ⁄ B ) = 0,55 P(⁄ R /A) = 1
P(R /A) = 0 P(R /B) = 0,40 P(⁄ R /B) = 0,60 P(B« R) = 0,14 P(R) = 0,635.

4- On cherche ici P(⁄ R ). Or P(⁄ R ) = 1 – P(R) = 0,365.


La probabilité que, après lecture du devis, un client ne demande pas la réparation de son appareil
vaut 0,365.
5- On cherche ici la probabilité que B soit réalisé sachant que R l’est, soit P(B/R).
P(B«R)
Par définition des probabilités conditionnelles : P(B/R) = ,
P(R)
0,14
ce qui donne : P(B/R) = ª 0,220. On a appliqué ici le théorème de Bayes.
0,635
La probabilité qu’un client qui, après lecture du devis, demande que son appareil soit réparé, ait à payer
plus de la moitié du coût de remplacement de l’objet vaut environ 0,220.

EXERCICE
02-4 Opérations sur les événements, utilisation des événements indé-
pendants ; probabilités conditionnelles
Mademoiselle Armelle travaille dans les bureaux d’une entreprise de transport. Elle s’occupe d’un
client sur cinq. 70 % des clients qui se présentent dans ces bureaux viennent pour acheter un billet,
les autres pour demander des renseignements.
On note : A l’événement : « un client est servi par Mademoiselle Armelle » ;
B l’événement : « un client vient pour acheter un billet ».
On suppose A et B indépendants.
1- Quelle est la probabilité de l’événement : « un client est servi par Mademoiselle
Armelle et il achète un billet » ?
2- Si un client sort du bureau avec un billet, quelle est la probabilité qu’il ait été servi par
Mademoiselle Armelle ?
3- Si un client vient d’être servi par Mademoiselle Armelle, quelle est la probabilité qu’il
ait acheté un billet ?
4- On considère deux clients, choisis indépendamment. Ils ont été servis, au cours de la
journée, dans le bureau où travaille Mademoiselle Armelle.
a- Quelle est la probabilité qu’ils aient été servis tous les deux par Mademoiselle
Armelle ?
b- Quelle est la probabilité que l’un d’eux au moins n’ait pas été servi par
Mademoiselle Armelle ?
18 STATISTIQUE ET PROBABILITÉS

1
CORRIGÉ 1- D’après les données P(A) = = 0,2 et P(B) = 0,7.
02-4 5
On cherche ici P(A« B).
A et B étant indépendants, on a P(A« B) = P(A) ¥ P(B) = 0,2 ¥ 0,7 = 0,14.
La probabilité qu’un client soit servi par Mademoiselle Armelle et achète un billet vaut 0,14.

2- On cherche donc la probabilité conditionnelle P(A/B).


A et B étant indépendants, le fait que B soit réalisé n’a pas d’influence sur la réalisation de A.
On a donc P(A/B) = P(A) = 0,2.
Si un client sort avec un billet, la probabilité qu’il ait été servi par Mademoiselle Armelle, vaut 0,2.

3- De manière analogue, on a P(B/A) = P(B) = 0,7.


Si un client vient d’être servi par Mademoiselle Armelle, la probabilité qu’il ait acheté un billet, vaut 0,7.

4- Notons : A 1 l’événement : « le premier des deux clients considérés a été servi par
Mademoiselle Armelle » ;
A 2 l’événement : « le second des deux clients considérés a été servi par
Mademoiselle Armelle ».
On a P(A 1 ) = P(A 2 ) = 0,2.

a- On cherche P(A 1 « A 2 ).
Par hypothèse, A 1 et A 2 sont indépendants, on a donc P(A 1 « A 2 ) = P(A 1 ) ¥ P(A 2 ) = 0,2 2 = 0,04.
La probabilité que les deux clients aient été servis par Mademoiselle Armelle vaut 0,04.

b- Notons C l’événement : « l’un des deux clients au moins n’a pas été servi par
Mademoiselle Armelle ».
Première méthode : utilisation de l’événement contraire.
⁄ C est l’événement : « les deux clients ont été servis par Mademoiselle Armelle », donc :
P(⁄ C ) = P(A 1 « A 2 ) = P(A 1 ) ¥ P(A 2 ) = 0,2 2 = 0,04 , ce qui donne :
P(C ) = 1 – P(⁄ C ) = 0,96.
Deuxième méthode : calcul direct.
C est réalisé si le premier client a été servi par Mademoiselle Armelle mais pas le second, ou si le second a
été servi par Mademoiselle Armelle mais pas le premier, ou si aucun des deux n’a été servi par Mademoiselle
Armelle.
On a donc : P(C ) = P ( (A1« ⁄ A 2 )» (⁄ A1« A 2 )» (⁄ A1« ⁄ A 2 )) = P(A1« ⁄ A 2 ) + P(⁄ A1« A 2 ) + P(⁄ A1« ⁄ A 2 )
car A1« ⁄ A 2 , ⁄ A1« A 2 , ⁄ A1« ⁄ A 2 sont des événements incompatibles deux à deux.
On obtient P(C ) = P(A 1 ) ¥ P(⁄ A 2 ) + P(⁄ A 1 ) ¥ P(A 2 ) + P(⁄ A 1 ) ¥ P(⁄ A 2 ).
En effet, A1 et A 2 étant indépendants, on sait que A1 et ⁄ A 2 le sont également, ainsi que ⁄ A 1 et A 2 , et que ⁄ A 1
et ⁄ A 2.
Finalement P(C ) = 0,2 ¥ 0,8 + 0,8 ¥ 0,2 + 0,8 ¥ 0,8 = 0,96.
La probabilité que l’un des deux clients au moins n’ait pas été servi par Mademoiselle Armelle vaut 0,96.
2 ● LES BASES DU CALCUL DES PROBABILITÉS 19

EXERCICE
02-5 Équiprobabilité sur un univers fini ; probabilité conditionnelle ;
indépendance. Utilisation d’un tableau
Un grand magasin a, en stock, 2 500 sacs dont 20 % ont été fabriqués à l’étranger, 1 200 paires de
chaussures dont la moitié ont été fabriquées à l’étranger et 300 vestes en cuir toutes fabriquées à
l’étranger.
1- Compléter le tableau suivant :
Fabriqués en France Fabriqués à l’étranger Total
Sacs
Paires de chaussures
Vestes en cuir
Total

2- On choisit au hasard l’un de ces articles. Quelle est la probabilité que ce soit :
a- un sac ?
b- un sac fabriqué à l’étranger ?
c- un article fabriqué à l’étranger ?
3- Si l’étiquette de l’un de ces articles s’est détachée et si on lit sur celle-ci : « fabriqué en
France », quelle est la probabilité que ce soit l’étiquette d’une paire de chaussures ? (On
suppose qu’il n’y a qu’une étiquette par paire).
4- Dans le stock considéré, y a-t-il indépendance entre la nature d’un article et son lieu
de fabrication ?

CORRIGÉ 1- À partir des données, on obtient aisément :


02-5
Fabriqués en France Fabriqués à l’étranger Total
Sacs 2 000 500 2 500
Paires de chaussures 600 600 1 200
Vestes en cuir 0 300 300
Total 2 600 1 400 4 000

2- Notons respectivement :
S, C, V les événements : « on obtient un sac », « on obtient une paire de chaussures », « on obtient une
veste », et F et É les événements : « on obtient un article fabriqué en France », « on obtient un article fabri-
qué à l’étranger ».
Dans la mesure où l’article tiré est choisi au hasard, on pourra faire l’hypothèse d’équiprobabilité, qui sup-
pose que tous les articles ont la même probabilité d’être tirés.
2 500
a- On a P(S) = = 0,625 puisque sur les 4 000 articles, 2 500 sont des sacs.
4 000
La probabilité d’obtenir un sac vaut 0,625.
500
b- P(S« É) = = 0,125.
4 000
(Sur les 4 000 articles, 500 sont des sacs fabriqués à l’étranger.)
La probabilité d’obtenir un sac fabriqué à l’étranger vaut 0,125.
1 400
c- P(É) = = 0,35. (Sur les 4 000 articles, 1 400 sont fabriqués à l’étranger.)
4 000
La probabilité d’obtenir un article fabriqué à l’étranger vaut 0,35.
20 STATISTIQUE ET PROBABILITÉS

3- On cherche donc la probabilité conditionnelle P(C/F).


Parmi les 2 600 articles fabriqués en France, 600 sont des paires de chaussures, on a donc :
600 3
P(C/F) = = ª 0,231.
2 600 13
P(C « F )
Il serait correct également, mais inutilement long ici, d’utiliser la formule P(C/F) = .
P(F )
La probabilité que l’étiquette d’un article fabriqué en France soit celle d’une paire de chaussures vaut
environ 0,231.
4- S’il y avait indépendance entre nature et lieu de fabrication, on aurait, en particulier :
P(S« É) = P(S) ¥ P(É), or d’après la question 2- :
3
P(S« É) = 0,125 et P(S) ¥ P(É) = 0,625 ¥ ª 0,144.
13
Ce contre exemple suffit à prouver qu’il n’y a pas indépendance.
Il n’y a pas indépendance entre la nature d’un article et son lieu de fabrication.
On peut également démontrer ce résultat en prouvant :
- que les colonnes du tableau des données ne sont pas proportionnelles deux à deux, ou
- que les lignes du tableau des données ne sont pas proportionnelles deux à deux.
Le lecteur pourra en effet établir, et retenir, que ces deux propriétés sont vérifiées lorsqu’il y a indépen-
dance entre les caractères étudiés.

EXERCICE Équiprobabilité sur un univers fini ; dénombrement ; opérations


02-6 sur les événements (intersection, réunion) ; événements contraires,
incompatibles, indépendants
Le Directeur d’un hypermarché voudrait inciter ses clients à venir dès l’ouverture en période de
fêtes. Il fait donc savoir que chaque matin pendant 6 jours, les 25 premiers clients auront le privi-
lège de tirer au hasard une enveloppe dans une boîte. Chaque jour, il mettra dans cette boîte
25 enveloppes. L’une d’elles contiendra un billet gagnant offrant une semaine aux sports d’hiver,
4 autres contiendront un bon d’achat de 76 € et les autres un échantillon gratuit (en tout 20 échan-
tillons différents).
1- Quatre bons copains se présentent ensemble à l’ouverture et tirent chacun, simulta-
nément, une enveloppe. Déterminer la probabilité :
a- qu’ils n’aient que des échantillons gratuits ;
b- que l’un d’eux gagne la semaine aux sports d’hiver ;
c- que l’un d’eux au moins gagne autre chose qu’un échantillon gratuit ;
d- que deux d’entre eux gagnent un bon d’achat et les deux autres un échantillon gra-
tuit ;
e- qu’au moins deux d’entre eux gagnent un bon d’achat ;
f- que le plus âgé gagne une semaine aux sports d’hiver, le plus jeune un bon d’achat et
les deux autres un échantillon gratuit.
2- Si Monsieur Bordeaux, qui est bien décidé à se lever tôt toute la semaine, parvient à
tirer une enveloppe chaque matin, quelle est la probabilité :
a- qu’il ne gagne que des échantillons gratuits ?
b- qu’il gagne un bon d’achat le troisième jour ?
c- qu’il gagne un bon d’achat le troisième jour et des échantillons tous les autres jours ?
d- qu’au cours des 6 jours, il ne gagne pas la semaine aux sports d’hiver et gagne un
bon d’achat une et une seule fois ?
2 ● LES BASES DU CALCUL DES PROBABILITÉS 21

CORRIGÉ Il y a 25 enveloppes dont : 1 offre une semaine aux sports d’hiver,


02-6 4 offrent 76 €,
20 offrent un échantillon gratuit.
1- Les tirages des 4 copains peuvent être considérés comme des tirages simultanés de 4 élé-
ments pris parmi 25. Ces tirages étant effectués au hasard, on peut admettre l’hypothèse d’équiprobabilité
Nombre de tirages réalisant E
et utiliser pour chaque événement E la formule P(E) = .
Nombre de tirages possibles
Le nombre de tirages possibles de 4 éléments pris parmi 25 est :
C 425 soit 25 ¥ 24 ¥ 23 ¥ 22 ou encore 12 650.
4!
a- Notons A l’événement : « les 4 copains tirent tous des échantillons gratuits ».

On a P(A) =
C 420 =
4 845
ª 0,383.
C 425 12 650
La probabilité que les 4 copains n’aient que des échantillons gratuits vaut environ 0,383.
b- Notons B l’événement : « l’un des 4 copains gagne la semaine aux sports d’hiver ».
1 3

On a P(B) =
C 1
¥ C 24
=
2 024
= 0,16.
4
C 12 650
25
On peut également obtenir ce résultat en passant par l’événement contraire qui est :
⁄ B : « aucun des 4 copains ne gagne la semaine aux sports d’hiver ».
4

On a alors P(B) = 1 – P(⁄ B ) = 1 – 24


C =1–
10 626
= 0,16.
4
C 12 650
25
La probabilité que l’un des 4 copains gagne la semaine aux sports d’hiver vaut 0,16.
c- Notons C l’événement : « l’un d’eux au moins gagne autre chose qu’un échantillon
gratuit ». L’événement contraire de C est A, on a donc P(C ) = 1 – P(⁄ C ) = 1 – P(A) ª 0,617.
La probabilité que l’un des 4 copains au moins gagne autre chose qu’un échantillon gratuit vaut environ
0,617.
d- Notons D l’événement : « deux des 4 copains gagnent un bon d’achat et les deux autres
un échantillon gratuit ».
2 2

On a P(D) =
C 4
¥ C 20
=
6 ¥ 190
ª 0,090.
4
C 12 650
25
La probabilité que deux des 4 copains gagnent 500 F et les deux autres un échantillon gratuit vaut envi-
ron 0,090.
e- Notons : E l’événement « au moins deux d’entre eux gagnent un bon d’achat »,
E 0 l’événement « aucun d’entre eux ne gagne un bon d’achat », et
E 1 l’événement « un et un seul des 4 copains gagne un bon d’achat ».
L’événement contraire de E est ⁄ E = E 0 » E 1. On a donc P(E ) = 1 – P(⁄ E ) = 1 – P(E 0 » E 1 ).
Or les événements E 0 et E 1 sont incompatibles, donc P(E 0 » E 1 ) = P(E 0 ) + P(E 1 ),

et par ailleurs P(E 0 ) =


C 421 =
5 985
et P(E 1 ) =
C 14 ¥ C 321 =
5 320
.
C 425 12 650 C 425 12 650
5 985 5 320 1 345
Il en résulte que P(E ) = 1 – – = ª 0,106.
12 650 12 650 12 650
22 STATISTIQUE ET PROBABILITÉS

On peut également faire un calcul direct (sans passer par l’événement contraire).
C 24 ¥ C 221 C 34 ¥ C 121 C 44 ¥ C 021 1 260 + 84 + 1 1 345
On obtient : P(E) = + + = = ª 0,106.
C 425 C 425 C 425 12 650 12 650
2 gagnent 3 gagnent 4 gagnent
76 € 76 € 76 €

La probabilité qu’au moins deux des 4 copains gagnent un bon d’achat vaut environ 0,106.
f- Dans cette question, on ne peut plus considérer que les tirages sont simultanés dans la
mesure où les 4 copains sont identifiés (le plus âgé, le plus jeune…). Il faut donc raisonner en terme de
tirages successifs sans remise.
4
Dans ce cas, le nombre de tirages possibles est : A 25 soit 25 ¥ 24 ¥ 23 ¥ 22 ou encore 303 600.
(En effet, si on ordonne les 4 copains par ordre décroissant d’âge, on peut dire qu’il y a 25 enveloppes pos-
sibles pour le plus âgé, 24 pour le suivant, …, 22 pour le plus jeune.)
Notons F l’événement : « le plus âgé gagne une semaine aux sports d’hiver, le plus jeune un bon d’achat et
les deux autres un échantillon gratuit ».
2
Le nombre de tirages réalisant F est : 1 ¥ 4 ¥ A 20 soit 1 520.
1 520
On a donc P(F) = ª 0,005.
303 600
La probabilité que le plus âgé gagne une semaine aux sports d’hiver, le plus jeune un bon d’achat et les
deux autres un échantillon gratuit vaut environ 0,005.
Remarquons que les questions 1- a- à 1- e- peuvent également être traitées en considérant que les tirages
sont successifs sans remise. On obtient bien sûr les mêmes résultats mais les calculs sont un peu plus déli-
cats dans la mesure où il faut tenir compte de l’ordre. Indiquons brièvement ce que cela donne :

a- P(A) =
A 420 =
116 280
ª 0,383.
A 425 303 600

b- P(B) = 1 – P(⁄ B ) = 1 –
A 424 =1–
24 ¥ 23 ¥ 22 ¥ 21
=1–
21
= 0,16.
A 425 25 ¥ 24 ¥ 23 ¥ 22 25

c- P(C ) = 1 – P(⁄ C ) = 1 –
A 420 =1–
116 280
ª 0,617.
4
A 25 303 600

d- P(D) =
C 24 ¥ A 24 ¥ A 220 =
27 360
ª 0,090.
A 425 303 600
1 3

e- P(E ) = 1 –
4 ¥ A 4 ¥ A 21

A 421 =1–
127 680 143 640
– ª 0,106.
4
A 25 A 425 303 600 303 600

Enfin, on peut également obtenir ces résultats comme suit.


Supposons que les 4 copains se nomment Jules, Julie, Justin, Justine, et notons :
J1 l’événement : « Jules gagne un échantillon gratuit » ;
J2 l’événement : « Julie gagne un échantillon gratuit » ;
J3 l’événement : « Justin gagne un échantillon gratuit » ;
J4 l’événement : « Justine gagne un échantillon gratuit ».
2 ● LES BASES DU CALCUL DES PROBABILITÉS 23

On peut alors écrire :


P(A) = P( J1 ) ¥ P( J2 / J1) ¥ P( J3 / J1« J2 ) ¥ P( J4 / J1« J2 « J3 )

20 19 18 17
¥ ¥ ¥ ª 0,383.
25 24 23 22
Pour calculer P(B), remarquons que chacun des 4 copains a une chance sur 25 de gagner la semaine aux
1
sports d’hiver, ce qui donne : P(B) = 4 ¥ = 0,16.
25
Nous laissons au lecteur le soin de retrouver les autres résultats en raisonnant comme nous l’avons fait pour
déterminer P(A).
4 3 20 19 21 20 19 18
En bref : P(D) = 6 ¥ ¥ ¥ ¥ ; P(E 0 ) = ¥ ¥ ¥ ;
25 24 23 22 25 24 23 22
4 21 20 19 4 20 19 1
P(E 1 ) = 4 ¥ ¥ ¥ ¥ ; P(F ) = ¥ ¥ ¥ .
25 24 23 22 25 24 23 22
2- Monsieur Bordeaux effectue 6 tirages successifs avec remise, donc indépendants.
Notons : E i l’événement : « il gagne un échantillon gratuit le i-ème jour »,
B i l’événement : « il gagne un bon d’achat le i-ème jour », et
S i l’événement : « il gagne une semaine aux sports d’hiver le i-ème jour ».
20 4 1
Pour un tirage (le i-ème jour) on a : P(E i ) = = 0,8 ; P(B i ) = = 0,16 ; P(S i ) = = 0,04.
25 25 25
a- On cherche ici la probabilité de l’événement E 1 « E 2 « E 3 « E 4 « E 5 « E 6 .
Ces 6 événements étant indépendants, on a :
P(E 1 « E 2 « E 3 « E 4 « E 5 « E 6 ) = P(E 1) ¥ P(E 2 ) ¥ P(E 3 ) ¥ P(E 4 ) ¥ P(E 5 ) ¥ P(E 6 ) = 0,8 6 ª 0,262.
La probabilité que Monsieur Bordeaux ne gagne que des échantillons gratuits vaut environ 0,262.
b- On ne se préoccupe, dans cette question, que du troisième jour, on a donc tout simple-
ment : P(B 3 ) = 0,16.
La probabilité que Monsieur Bordeaux gagne 76 € le troisième jour vaut 0,16.
c- Un raisonnement analogue à celui de la question 2- a- donne :
P(E1 «E 2 «B 3 «E 4 «E 5 «E 6 ) = P(E1) ¥ P(E 2 ) ¥ P(B3 ) ¥ P(E 4 ) ¥ P(E 5 ) ¥ P(E 6 )
0,16
5
= 0,8 ¥ 0,16 ª 0,052.
La probabilité que Monsieur Bordeaux gagne un bon d’achat le troisième jour et des échantillons tous
les autres jours vaut environ 0,052.
d- Notons H l’événement : « Monsieur Bordeaux ne gagne pas la semaine aux sports d’hi-
ver et gagne 76 € une et une seule fois ».
H est réalisé si (et seulement si) il gagne 5 échantillons gratuits et 1 bon d’achat, lequel peut être obtenu
soit le 1er jour, soit le 2e, etc., soit le 6e jour. On a donc :
P(H ) = P(B1 « E 2 « E 3 « E 4 « E 5 « E 6 )
+ P(E 1 « B 2 « E 3 « E 4 « E 5 « E 6 )
+…
+ P(E 1 « E 2 « E 3 « E 4 « E 5 « B 6 ).
Chacune des 6 probabilités de cette somme est égale à 0,16 ¥ 0,8 5,
on a donc : P(H ) = 6 ¥ 0,16 ¥ 0,8 5 ª 0,315.
La probabilité que Monsieur Bordeaux ne gagne pas la semaine aux sports d’hiver et gagne un bon
d’achat une et une seule fois vaut environ 0,315.

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