2.les Bases Du Calcul Des Probabilités
2.les Bases Du Calcul Des Probabilités
2.les Bases Du Calcul Des Probabilités
des probabilités
● Exercice 1 - Opérations sur les événements (intersection, réunion), évé-
nement contraire, événements incompatibles, événements indépendants.
● Exercice 2 - Indépendance deux à deux ; indépendance mutuelle.
● Exercice 3 - Opérations sur les événements (intersection, réunion), évé-
nement contraire, événements incompatibles, événements indépendants ;
probabilités conditionnelles ; utilisation d’un arbre.
● Exercice 4 - Opérations sur les événements, utilisation des événements
indépendants ; probabilités conditionnelles.
● Exercice 5 - Équiprobabilité sur un univers fini ; probabilité conditionnelle ;
indépendance. Utilisation d’un tableau.
● Exercice 6 - Équiprobabilité sur un univers fini ; dénombrement ; opérations
sur les événements (intersection, réunion) ; événements contraires, incompa-
tibles, indépendants.
EXERCICE
02-1 Opérations sur les événements (intersection, réunion), événement
contraire, événements incompatibles, événements indépendants
Dans l’un des bureaux d’une petite entreprise de vente par correspondance arrivent plusieurs caté-
gories de courrier. Parmi les lettres reçues, 90 % contiennent une commande, 45 % une demande
de cadeau promotionnel gratuit, et 40 % contiennent les deux. Les autres lettres sont des réclama-
tions, et l’on supposera que ces dernières ne sont jamais accompagnées de commande ou de
demande de cadeau.
1- On prend une lettre au hasard dans ce bureau. Déterminer la probabilité que cette
lettre :
a- contienne seulement une commande,
b- contienne seulement une demande de cadeau,
c- contienne une commande ou une demande de cadeau,
d- ne contienne pas de commande,
e- ne contienne ni commande ni demande de cadeau.
2- On prend au hasard, parmi un très grand nombre de lettres, une pile de 5 lettres.
Déterminer la probabilité d’avoir :
a- 5 commandes,
b- au moins une commande,
c- exactement une commande.
A A «B B
et
;; A©
B© Réclamations
EXERCICE
02-2
Indépendance deux à deux ; indépendance mutuelle
Quatre hommes et quatre femmes travaillent dans un même bureau équipé d’un seul poste télé-
phonique. Madame Jacques doit appeler ce bureau une fois en début d’après-midi et une seconde
fois en fin de journée. On admet que la probabilité de répondre, lorsque le téléphone sonne, est la
même pour chacune des huit personnes du bureau.
On note :
H l’événement : « c’est un homme qui répond à Madame Jacques en début d’après-midi » ;
F l’événement : « c’est une femme qui répond à Madame Jacques en fin de journée » ;
S l’événement : « les deux personnes qui répondent à Madame Jacques sont de même sexe ».
1- Calculer la probabilité des événements H, F, S, H«F, H«S, F«S, H«F«S.
2- Montrer que les événements H, F et S sont indépendants deux à deux mais ne sont pas
mutuellement indépendants.
2 ● LES BASES DU CALCUL DES PROBABILITÉS 15
CORRIGÉ 1- A et B ne peuvent pas se réaliser simultanément, ils sont donc, par définition, incompa-
02-3 tibles. On a : A«B = ∆.
A et ⁄ R ne sont pas incompatibles puisque ⁄ R est automatiquement réalisé lorsque A l’est : en
effet, si l’objet est irréparable, le client ne demande pas la réparation (événement contraire de R).
On a A⁄ R donc A«⁄ R = A, or A est non vide puisque P(A) = 0,10 , donc A«⁄ R ≠ ∆.
B et R ne sont pas incompatibles puisqu’il peut se produire que le prix de la réparation dépasse la moitié
du coût de remplacement de l’objet et que le client demande quand même la réparation.
A et B sont incompatibles ; A et ⁄ R ne sont pas incompatibles ; B et R ne sont pas incompatibles.
2-
0 R
A
0,1 1 ⁄R
0,35 0,4 R
B
0,55 0,6 ⁄R
0,9 R
C
0,1 ⁄R
P(B«R) = P(B) ¥ P(R /B) = 0,35 ¥ 0,40 = 0,14 d’après la formule des probabilités composées ;
P(R) = P ( (A«R)» (B«R)» (C«R)) = P(A«R) + P(B«R) + P(C«R))
car ces trois événements sont deux à deux incompatibles, d’où :
P(R) = P(A) ¥ P(R /A) + P(B) ¥ P(R /B) + P(C ) ¥ P(R /C)
= (0,10 ¥ 0) + (0,35 ¥ 0,40) + (0,55 ¥ 0,90) = 0,635.
En résumé :
P(A« B) = 0 P(A» B) = 0,45 P(⁄ A» B) = 0,55 P(⁄ A« ⁄ B ) = 0,55 P(⁄ R /A) = 1
P(R /A) = 0 P(R /B) = 0,40 P(⁄ R /B) = 0,60 P(B« R) = 0,14 P(R) = 0,635.
EXERCICE
02-4 Opérations sur les événements, utilisation des événements indé-
pendants ; probabilités conditionnelles
Mademoiselle Armelle travaille dans les bureaux d’une entreprise de transport. Elle s’occupe d’un
client sur cinq. 70 % des clients qui se présentent dans ces bureaux viennent pour acheter un billet,
les autres pour demander des renseignements.
On note : A l’événement : « un client est servi par Mademoiselle Armelle » ;
B l’événement : « un client vient pour acheter un billet ».
On suppose A et B indépendants.
1- Quelle est la probabilité de l’événement : « un client est servi par Mademoiselle
Armelle et il achète un billet » ?
2- Si un client sort du bureau avec un billet, quelle est la probabilité qu’il ait été servi par
Mademoiselle Armelle ?
3- Si un client vient d’être servi par Mademoiselle Armelle, quelle est la probabilité qu’il
ait acheté un billet ?
4- On considère deux clients, choisis indépendamment. Ils ont été servis, au cours de la
journée, dans le bureau où travaille Mademoiselle Armelle.
a- Quelle est la probabilité qu’ils aient été servis tous les deux par Mademoiselle
Armelle ?
b- Quelle est la probabilité que l’un d’eux au moins n’ait pas été servi par
Mademoiselle Armelle ?
18 STATISTIQUE ET PROBABILITÉS
1
CORRIGÉ 1- D’après les données P(A) = = 0,2 et P(B) = 0,7.
02-4 5
On cherche ici P(A« B).
A et B étant indépendants, on a P(A« B) = P(A) ¥ P(B) = 0,2 ¥ 0,7 = 0,14.
La probabilité qu’un client soit servi par Mademoiselle Armelle et achète un billet vaut 0,14.
4- Notons : A 1 l’événement : « le premier des deux clients considérés a été servi par
Mademoiselle Armelle » ;
A 2 l’événement : « le second des deux clients considérés a été servi par
Mademoiselle Armelle ».
On a P(A 1 ) = P(A 2 ) = 0,2.
a- On cherche P(A 1 « A 2 ).
Par hypothèse, A 1 et A 2 sont indépendants, on a donc P(A 1 « A 2 ) = P(A 1 ) ¥ P(A 2 ) = 0,2 2 = 0,04.
La probabilité que les deux clients aient été servis par Mademoiselle Armelle vaut 0,04.
b- Notons C l’événement : « l’un des deux clients au moins n’a pas été servi par
Mademoiselle Armelle ».
Première méthode : utilisation de l’événement contraire.
⁄ C est l’événement : « les deux clients ont été servis par Mademoiselle Armelle », donc :
P(⁄ C ) = P(A 1 « A 2 ) = P(A 1 ) ¥ P(A 2 ) = 0,2 2 = 0,04 , ce qui donne :
P(C ) = 1 – P(⁄ C ) = 0,96.
Deuxième méthode : calcul direct.
C est réalisé si le premier client a été servi par Mademoiselle Armelle mais pas le second, ou si le second a
été servi par Mademoiselle Armelle mais pas le premier, ou si aucun des deux n’a été servi par Mademoiselle
Armelle.
On a donc : P(C ) = P ( (A1« ⁄ A 2 )» (⁄ A1« A 2 )» (⁄ A1« ⁄ A 2 )) = P(A1« ⁄ A 2 ) + P(⁄ A1« A 2 ) + P(⁄ A1« ⁄ A 2 )
car A1« ⁄ A 2 , ⁄ A1« A 2 , ⁄ A1« ⁄ A 2 sont des événements incompatibles deux à deux.
On obtient P(C ) = P(A 1 ) ¥ P(⁄ A 2 ) + P(⁄ A 1 ) ¥ P(A 2 ) + P(⁄ A 1 ) ¥ P(⁄ A 2 ).
En effet, A1 et A 2 étant indépendants, on sait que A1 et ⁄ A 2 le sont également, ainsi que ⁄ A 1 et A 2 , et que ⁄ A 1
et ⁄ A 2.
Finalement P(C ) = 0,2 ¥ 0,8 + 0,8 ¥ 0,2 + 0,8 ¥ 0,8 = 0,96.
La probabilité que l’un des deux clients au moins n’ait pas été servi par Mademoiselle Armelle vaut 0,96.
2 ● LES BASES DU CALCUL DES PROBABILITÉS 19
EXERCICE
02-5 Équiprobabilité sur un univers fini ; probabilité conditionnelle ;
indépendance. Utilisation d’un tableau
Un grand magasin a, en stock, 2 500 sacs dont 20 % ont été fabriqués à l’étranger, 1 200 paires de
chaussures dont la moitié ont été fabriquées à l’étranger et 300 vestes en cuir toutes fabriquées à
l’étranger.
1- Compléter le tableau suivant :
Fabriqués en France Fabriqués à l’étranger Total
Sacs
Paires de chaussures
Vestes en cuir
Total
2- On choisit au hasard l’un de ces articles. Quelle est la probabilité que ce soit :
a- un sac ?
b- un sac fabriqué à l’étranger ?
c- un article fabriqué à l’étranger ?
3- Si l’étiquette de l’un de ces articles s’est détachée et si on lit sur celle-ci : « fabriqué en
France », quelle est la probabilité que ce soit l’étiquette d’une paire de chaussures ? (On
suppose qu’il n’y a qu’une étiquette par paire).
4- Dans le stock considéré, y a-t-il indépendance entre la nature d’un article et son lieu
de fabrication ?
2- Notons respectivement :
S, C, V les événements : « on obtient un sac », « on obtient une paire de chaussures », « on obtient une
veste », et F et É les événements : « on obtient un article fabriqué en France », « on obtient un article fabri-
qué à l’étranger ».
Dans la mesure où l’article tiré est choisi au hasard, on pourra faire l’hypothèse d’équiprobabilité, qui sup-
pose que tous les articles ont la même probabilité d’être tirés.
2 500
a- On a P(S) = = 0,625 puisque sur les 4 000 articles, 2 500 sont des sacs.
4 000
La probabilité d’obtenir un sac vaut 0,625.
500
b- P(S« É) = = 0,125.
4 000
(Sur les 4 000 articles, 500 sont des sacs fabriqués à l’étranger.)
La probabilité d’obtenir un sac fabriqué à l’étranger vaut 0,125.
1 400
c- P(É) = = 0,35. (Sur les 4 000 articles, 1 400 sont fabriqués à l’étranger.)
4 000
La probabilité d’obtenir un article fabriqué à l’étranger vaut 0,35.
20 STATISTIQUE ET PROBABILITÉS
On a P(A) =
C 420 =
4 845
ª 0,383.
C 425 12 650
La probabilité que les 4 copains n’aient que des échantillons gratuits vaut environ 0,383.
b- Notons B l’événement : « l’un des 4 copains gagne la semaine aux sports d’hiver ».
1 3
On a P(B) =
C 1
¥ C 24
=
2 024
= 0,16.
4
C 12 650
25
On peut également obtenir ce résultat en passant par l’événement contraire qui est :
⁄ B : « aucun des 4 copains ne gagne la semaine aux sports d’hiver ».
4
On a P(D) =
C 4
¥ C 20
=
6 ¥ 190
ª 0,090.
4
C 12 650
25
La probabilité que deux des 4 copains gagnent 500 F et les deux autres un échantillon gratuit vaut envi-
ron 0,090.
e- Notons : E l’événement « au moins deux d’entre eux gagnent un bon d’achat »,
E 0 l’événement « aucun d’entre eux ne gagne un bon d’achat », et
E 1 l’événement « un et un seul des 4 copains gagne un bon d’achat ».
L’événement contraire de E est ⁄ E = E 0 » E 1. On a donc P(E ) = 1 – P(⁄ E ) = 1 – P(E 0 » E 1 ).
Or les événements E 0 et E 1 sont incompatibles, donc P(E 0 » E 1 ) = P(E 0 ) + P(E 1 ),
On peut également faire un calcul direct (sans passer par l’événement contraire).
C 24 ¥ C 221 C 34 ¥ C 121 C 44 ¥ C 021 1 260 + 84 + 1 1 345
On obtient : P(E) = + + = = ª 0,106.
C 425 C 425 C 425 12 650 12 650
2 gagnent 3 gagnent 4 gagnent
76 € 76 € 76 €
La probabilité qu’au moins deux des 4 copains gagnent un bon d’achat vaut environ 0,106.
f- Dans cette question, on ne peut plus considérer que les tirages sont simultanés dans la
mesure où les 4 copains sont identifiés (le plus âgé, le plus jeune…). Il faut donc raisonner en terme de
tirages successifs sans remise.
4
Dans ce cas, le nombre de tirages possibles est : A 25 soit 25 ¥ 24 ¥ 23 ¥ 22 ou encore 303 600.
(En effet, si on ordonne les 4 copains par ordre décroissant d’âge, on peut dire qu’il y a 25 enveloppes pos-
sibles pour le plus âgé, 24 pour le suivant, …, 22 pour le plus jeune.)
Notons F l’événement : « le plus âgé gagne une semaine aux sports d’hiver, le plus jeune un bon d’achat et
les deux autres un échantillon gratuit ».
2
Le nombre de tirages réalisant F est : 1 ¥ 4 ¥ A 20 soit 1 520.
1 520
On a donc P(F) = ª 0,005.
303 600
La probabilité que le plus âgé gagne une semaine aux sports d’hiver, le plus jeune un bon d’achat et les
deux autres un échantillon gratuit vaut environ 0,005.
Remarquons que les questions 1- a- à 1- e- peuvent également être traitées en considérant que les tirages
sont successifs sans remise. On obtient bien sûr les mêmes résultats mais les calculs sont un peu plus déli-
cats dans la mesure où il faut tenir compte de l’ordre. Indiquons brièvement ce que cela donne :
a- P(A) =
A 420 =
116 280
ª 0,383.
A 425 303 600
b- P(B) = 1 – P(⁄ B ) = 1 –
A 424 =1–
24 ¥ 23 ¥ 22 ¥ 21
=1–
21
= 0,16.
A 425 25 ¥ 24 ¥ 23 ¥ 22 25
c- P(C ) = 1 – P(⁄ C ) = 1 –
A 420 =1–
116 280
ª 0,617.
4
A 25 303 600
d- P(D) =
C 24 ¥ A 24 ¥ A 220 =
27 360
ª 0,090.
A 425 303 600
1 3
e- P(E ) = 1 –
4 ¥ A 4 ¥ A 21
–
A 421 =1–
127 680 143 640
– ª 0,106.
4
A 25 A 425 303 600 303 600
20 19 18 17
¥ ¥ ¥ ª 0,383.
25 24 23 22
Pour calculer P(B), remarquons que chacun des 4 copains a une chance sur 25 de gagner la semaine aux
1
sports d’hiver, ce qui donne : P(B) = 4 ¥ = 0,16.
25
Nous laissons au lecteur le soin de retrouver les autres résultats en raisonnant comme nous l’avons fait pour
déterminer P(A).
4 3 20 19 21 20 19 18
En bref : P(D) = 6 ¥ ¥ ¥ ¥ ; P(E 0 ) = ¥ ¥ ¥ ;
25 24 23 22 25 24 23 22
4 21 20 19 4 20 19 1
P(E 1 ) = 4 ¥ ¥ ¥ ¥ ; P(F ) = ¥ ¥ ¥ .
25 24 23 22 25 24 23 22
2- Monsieur Bordeaux effectue 6 tirages successifs avec remise, donc indépendants.
Notons : E i l’événement : « il gagne un échantillon gratuit le i-ème jour »,
B i l’événement : « il gagne un bon d’achat le i-ème jour », et
S i l’événement : « il gagne une semaine aux sports d’hiver le i-ème jour ».
20 4 1
Pour un tirage (le i-ème jour) on a : P(E i ) = = 0,8 ; P(B i ) = = 0,16 ; P(S i ) = = 0,04.
25 25 25
a- On cherche ici la probabilité de l’événement E 1 « E 2 « E 3 « E 4 « E 5 « E 6 .
Ces 6 événements étant indépendants, on a :
P(E 1 « E 2 « E 3 « E 4 « E 5 « E 6 ) = P(E 1) ¥ P(E 2 ) ¥ P(E 3 ) ¥ P(E 4 ) ¥ P(E 5 ) ¥ P(E 6 ) = 0,8 6 ª 0,262.
La probabilité que Monsieur Bordeaux ne gagne que des échantillons gratuits vaut environ 0,262.
b- On ne se préoccupe, dans cette question, que du troisième jour, on a donc tout simple-
ment : P(B 3 ) = 0,16.
La probabilité que Monsieur Bordeaux gagne 76 € le troisième jour vaut 0,16.
c- Un raisonnement analogue à celui de la question 2- a- donne :
P(E1 «E 2 «B 3 «E 4 «E 5 «E 6 ) = P(E1) ¥ P(E 2 ) ¥ P(B3 ) ¥ P(E 4 ) ¥ P(E 5 ) ¥ P(E 6 )
0,16
5
= 0,8 ¥ 0,16 ª 0,052.
La probabilité que Monsieur Bordeaux gagne un bon d’achat le troisième jour et des échantillons tous
les autres jours vaut environ 0,052.
d- Notons H l’événement : « Monsieur Bordeaux ne gagne pas la semaine aux sports d’hi-
ver et gagne 76 € une et une seule fois ».
H est réalisé si (et seulement si) il gagne 5 échantillons gratuits et 1 bon d’achat, lequel peut être obtenu
soit le 1er jour, soit le 2e, etc., soit le 6e jour. On a donc :
P(H ) = P(B1 « E 2 « E 3 « E 4 « E 5 « E 6 )
+ P(E 1 « B 2 « E 3 « E 4 « E 5 « E 6 )
+…
+ P(E 1 « E 2 « E 3 « E 4 « E 5 « B 6 ).
Chacune des 6 probabilités de cette somme est égale à 0,16 ¥ 0,8 5,
on a donc : P(H ) = 6 ¥ 0,16 ¥ 0,8 5 ª 0,315.
La probabilité que Monsieur Bordeaux ne gagne pas la semaine aux sports d’hiver et gagne un bon
d’achat une et une seule fois vaut environ 0,315.