Abassi Smail
Abassi Smail
Abassi Smail
MASTER
Thème
MASTER
Thème
Thème
Résumer :
L’objectif de ce travail est la modélisation du comportement d’un gyropode (segway)
et la conception d’une commande automatique du système, avec une analyse détaillée.
Le gyropode peut être considéré comme un pendule inversé, dont la consigne est de
rester verticale. Lorsque sont utilisateur se penche, le véhicule conscient des ses états,
va accélérer afin de retrouver sa stabilité.
La première partie de ce travail sera réservée à la modélisation du segway , puis par
la suite une commande du système sera analysée par application de correcteur PID et
Mode glissant (SMC) , afin de permettre la régulation de ce système. La troisième
partie sera consacrée à quelques tests proposés pour la commande de l’angle
d’orientation
اﻟﻣﻠﺧص
.اﻟﮭﺪف ﻣﻦ ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ھﻮاﻟﻘﯿﺎم ﺑﻌﻤﻠﯿﺔ ﻧﻤﺬﺟﺔ ﺳﻠﻮك ) ( Segwayوﺗﺼﻤﯿﻢ ﺗﺤﻜﻢ ﺗﻠﻘﺎﺋﻲ ﻟﻠﻨﻈﺎم ،ﻣﻊ ﺗﺤﻠﯿﻞ
ﻣﻔﺼﻞ .ﯾﻤﻜﻦ اﻋﺘﺒﺎر Segwayﺑﻤﺜﺎﺑﺔ ﺑﻨﺪول ﻣﻘﻠﻮب ،واﻟﺬي ﯾﺘﻤﺜﻞ ﻓﻲ اﻹﺑﻘﺎء ﻋﻠﻰ اﻟﺠﺰء اﻟﻌﻤﻮدي اﻟﻤﺴﺌﻮل ﻋﻦ
وﺿﻊ اﻟﻘﯿﺎدة .ﻋﻨﺪﻣﺎ ﯾﻤﯿﻞ اﻟﻤﺴﺘﺨﺪم ،ﻓﺄن ) ( Segwayاﻟﺬي ﺳﯿﺪرك ﺣﺎﻟﺘﮫ ،ﺳﯿﺴﺮع ﻻﺳﺘﻌﺎدة اﺳﺘﻘﺮاره.
اﻟﺠﺰء اﻷول ﻣﻦ ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ﯾﺘﻤﺜﻞ ﻓﻲ ﻧﻤﺬﺟﺔ ﻧﻈﺎم اﻟــ ، Segwayوﺑﻌﺪ ذﻟﻚ ﺳﯿﺘﻢ ﺗﺤﻠﯿﻞ اﻟﺘﺤﻜﻢ ﻓﻲ اﻟﻨﻈﺎم ﻣﻦ
ﺧﻼل ﺗﻄﺒﯿﻖ ﻣﻨﻈﻢ اﻟﺘﺤﻜﻢ PIDو ﻣﻨﻈﻢ اﻟﺘﺤﻜﻢ وﺿﻊ اﻻﻧﺰﻻق ) ، (SMCﻟﻠﺴﻤﺎح ﺑﺘﻨﻈﯿﻢ ھﺬا اﻟﻨﻈﺎم .ﺳﯿﺘﻢ
ﺗﺨﺼﯿﺺ اﻟﺠﺰء اﻟﺜﺎﻟﺚ ﻟﺒﻌﺾ اﻻﺧﺘﺒﺎرات اﻟﻤﻘﺘﺮﺣﺔ ﻟﻠﺘﺤﻜﻢ ﻓﻲ زاوﯾﺔ اﻻﺗﺠﺎه
Remerciements
Je dédie ce mémoire
Encouragements.
A mes frères.
I 'enseignement supérieur.
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………………..1
III.1 Introduction……………………………………………………………………………………….35
5.1 Position d’angle par SMC pour une valeur de 10° :……………………………………40
5.3 Position d’angle ϕ par SMC pour une valeur de 10° :……………………………….……41
5.6 La commande U de " , , " par SMC pour une valeur de 45°………………………....42
5.7La comparaison entre les variations des angles pour SMC et PID à 45°……………….43
5.8 La comparaison entre les variations des angles pour SMC et PID à 45………………..43
5.9 La comparaison entre les variations des angles On SMC et PID à 45°…………...…..44
Conclusion Générale…………………………………………………………………………………...49
Liste des figures
Figure III. 10: Variation des erreurs pour les angles "θ, ϕ, ψ" par SMC à 45°………………………...42
m: Masse du pendule
X(t) : Position du chariot
: Inertie du pendule en son centre de masse
l: Demi-longueur de pendule
θ(t) : Angle de rotation du pendule
F(t) : Force exercé sure le chariot
g: Intensité de la pesanteur
d: Coefficient de frottement de rotation du pendule
Ec : L’énergie cinétique du système
Ep: L’énergie potentielle du système
L: Lagrangien du système
: L’énergie cinétique du chariot
: L’énergie cinétique du pendule
: Vitesse de centre de gravité du pendule
X: Vecteur d’état
S: Surface de glissement.
U: L’entrée du système (la commande)
: Degré de liberté
n: Degré du système.
: Constantes positif.
: Fonctions non linéaires.
: Fonctions non linéaires.
: La consigne désirée.
: L'erreur de poursuite.
: Constantes positif.
( ): La Fonction de Lyapunov
INTRODUCTION GENERALE
Introduction Générale
Le transport dans le monde s'est développé très rapidement, à travers des moyens évolués que
ce soit en ce qui concerne la vitesse ou le confort. Les scientifiques et les ingénieurs ont
travaillé dur afin d’aider les gens à inventer de petits scooters, des vélos électriques et des
robots mobiles, parmi lesquels, on trouve le Segway. Il s’agit d’un moyen de transport
motorisé qui permet de se déplacer en ville. En termes de prestations, il est moins rapide
qu’une voiture ou qu’un scooter, plus maniable, plus écologique, moins encombrant et
nettement plus moderne.
Le mot Segway vient de « Sègue » qui est un terme anglais signifiant une transition douce
d’un état vers un autre. Le Segway TP (Transporteur Personnel) transforme une personne en
un piéton favorisé, lui permettant d’aller plus vite, plus loin et en transportant plus de poids
que s’il était à pied.
Ce travail a pour but, la commande non linéaire d’un gyropode Segway, à travers une
technique de commande non linéaire, qui est la commande par mode glissant.
Page 1
INTRODUCTION GENERALE
Le principe du pendule inverse avec son modèle mathématique sont présentés au début du
premier chapitre. Par la suite, on présente le principe du Segway basé sur le pendule inverse et
qui est un système non linaire instable sous actionné à plus d’un degré de liberté. Son modèle
mathématique sous deux formes est présenté à la fin de ce chapitre.
Le second chapitre, est consacré quant à lui à la commande des systèmes non linéaires, où
plusieurs techniques sont présentées de façon abrégée, avec plus de détails pour la commande
par mode glissant (SMC) et qui sera utilisée par la suite.
Le dernier chapitre présente les différents résultats de simulation trouvés par Simulink et
interprétés pour plusieurs tests en appliquant la commande par PID et la commande par SMC.
Une conclusion générale résume, à la fin, l'ensemble du projet et fournie des perspectives à ce
travail.
Page 2
Généralités et Modélisation du Segway
Chapitre I:
I.1. INTRODUCTION
I.2. DESCRIPTION DU PENDULE INVERSE
I.3. MODELISATION DU PENDULE INVERSE
I.4. LETRANSPORTEUR PERSONNEL SEGWAY
I.5. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU SEGWAY
I.6. COMPOSANTS ET SOUS-SYSTEMES DU SEGWAY
I.7 LA MODELISATION DYNAMIQUE DU SEGWAY
I.8 CONCLUSION
Page 3
Généralités et Modélisation du Segway
I.1. Introduction
Dans le domaine de l'automatique, il existe un besoin de concevoir des systèmes de transport
plus petits et plus économiques. Le transport personnel a abouti vers des produits
consommables qui peuvent répondre à ce besoin. Parmi ces dernies, on trouve la
configuration à deux roues, qui représente un système à deux roues et à pendule inverse,
appelé le transporteur humain Segway. Dans ce chapitre, on propose une description du
système Segway (gyropode), ainsi que son principe de fonctionnement, précédé par la
description du pendule inversé. Par la suite, on développe son modèle dynamique à travers ces
équations du mouvement en se basant sur le principe de Lagrange.
Mathématiquement, cet équilibre peut être maintenu tant qu'il n'y a aucune force d'entrée sur
le système. Cependant, de telles conditions n'existent pas dans les systèmes réels et des
moyens de stabilisations sont nécessaires pour maintenir le pendule dans sa position verticale.
Le pendule (Tige) de longueur 2l et de masse m dont l'axe de suspension est lié au chariot de
masse M qui se déplace sur un axe horizontal et donc soumis à une force F. Initialement le
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Généralités et Modélisation du Segway
système est au repos, les frottements situés au niveau de l'axe de rotation sont négligés, les
frottements dus au déplacement du chariot sont notés .
Le principe du système est très simple en théorie : quand le pendule penche vers la droite, le
chariot doit le rattraper en effectuant un mouvement vers la droite et inversement. La
difficulté ici est de régler le déplacement horizontal du chariot en fonction de l'angle que le
pendule fait avec la verticale.
A nos jours, le système chariot-pendule inversé sert comme problème de référence pour les
tests des différentes théories de contrôle.
- M : la masse du chariot
- m : la masse de la Tige
- l : la longueur de la tige
- x : La position du chariot
- θ : L’angle entre l’axe ⃗ et la tige.
- g : La force d’attraction de la pesanteur
- F : Une force extérieur dirigée suivant l’axe ⃗
Afin d’obtenir les équations du mouvement, on est amené à faire les hypothèses suivantes:
La masse M est supposée ponctuelle de masse m en son centre.
Les deux seules masses considérées sont celles de la masse M et celle du chariot C de
masse M.
On considère seulement l’énergie potentielle de la masse M car le chariot est lié au sol
par les roues.
Afin d’obtenir ces équations, on isole l’ensemble (Chariot + Masse) pour calculer les
différentes énergies liées à l’ensemble du système; Soit Ec l’énergie cinétique et Ep l’énergie
potentielle.
L’énergie cinétique se calcule par la somme des différentes énergies potentielles liées aux
systèmes qui sont celles de la masse M et du chariot C. On obtient:
Page 5
Généralités et Modélisation du Segway
= + (I.1)
= (I.2)
= − (I.3)
On obtient finalement :
= + − (I.4)
̇
− = F (I.5)
̇
− = − ̇ (I.6)
̇+ ̇+ . ̇ − 0= − ̇ (I.7)
( + ) ̈+ . ̈ cos − . ̇
. sın = − ̇ (I.8)
− = − ̇ (I.9)
̇
Page 6
Généralités et Modélisation du Segway
ℎ ̈+ ̇+ ̈ . cos − ̇ . sin =
(I.11)
̈ . cos + ̈ + ̇ − . sin = 0
ℎ= +
= +
=ℎ −
=[ ] = ̇ ̇
̇ =
⎧
⎪ .
⎪ ̇ = − cos sin + + +
⎪
⎪ ̇ =
(I.12)
⎨ . . .
⎪ ̇ = − + + −
⎪ .
⎪ − − cos
⎪ =
⎩ =
Page 7
Généralités et Modélisation du Segway
Ce type de véhicule permet, tout en occupant la même place qu’un piéton, de se déplacer plus
rapidement, silencieusement et sans émission polluante sur un espace piéton. Il représente une
alternative au problème de congestion et de pollution des centres urbains [4].
Le gyropode peut être considéré comme un pendule inversé dont la consigne est de rester
vertical. Lorsque son utilisateur se penche, le véhicule, conscient de ses états, va accélérer
afin de retrouver sa stabilité. Le premier gyropode est le Segway issu de la technologie
d’équilibre dynamique sur deux roues parallèles et coaxiales inventée par Dean L. Kamen en
l'an 2000 [5]. La figure I.2 représente des images réelles du Segway.
Page 8
Généralités et Modélisation du Segway
Le Segway utilise une technologie appelée stabilisation dynamique pour maintenir son
équilibre et avancer ou reculer [5].
Lorsque vous vous penchez, votre centre de gravité se déplace au delà de l'aire de contact (la
zone de contact des pneus avec le sol), ce qui entraîne l'inclinaison du Segway. Les systèmes
du Segway détectent ce changement et actionnent les roues afin qu'elles restent en dessous de
vous (Figure I.3).
Lorsque vous faites pivoter le guidon (cadre LeanSteer) vers la gauche, le Segway tourne à
gauche. Lorsque vous faites pivoter le guidon (cadre LeanSteer) vers la droite, le Segway
tourne à droite. Pour faire tourner le Segway, orientez le guidon (cadre LeanSteer) dans la
direction voulue en maintenant le guidon aligné par rapport à votre corps. Lorsque le cadre
LeanSteer est centré, le Segway va tout droit (Figure I.4).
Page 9
Généralités et Modélisation du Segway
L'infokey est le dispositif de commande sans fil qui sert à manœuvrer et à contrôler le
Segway TP et il est propre à chaque Segway (gyropode). Il est doté de quatre boutons sur
son contour externe et d'un écran en son centre. Il n'affiche pas seulement les
informations pratiques concernant votre trajet, à savoir la quantité d’énergie restante, le
nombre de kilomètres parcourus ou la vitesse instantanée. Il est indispensable pour le
démarrage et permet d’activer une alarme qui rend toute tentative de vol inutile [7]
(Figure I.6 ).
Page 10
Généralités et Modélisation du Segway
Le Segway TP est équipé de garde-boues conçus pour protéger le conducteur contre les
projections de débris et dans les virages.
La base électrique contient la console, les capteurs de présence de conducteur, les cartes
de commande (Système de contrôle (CU)), Moteurs, Boîte à vitesses, Centrale inertielle
(Capteurs d’équilibre (BSA)).
La console est située sous le cadre LeanSteer et entre les deux tapis. Elle est assemblée
avec un couvercle qui ne doit pas être retiré.
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Généralités et Modélisation du Segway
5.6 Tapis :
Le Segway TP contient deux tapis posé à droit et à gauche de la console. Les tapis
protègent les capteurs de présence du conducteur situés en dessous et permettant une
conduite en tout confort.
Le Segway TP est équipé de quatre capteurs situés sous les tapis pour détecter la présence
ou l'absence du conducteur pendant la mise en marche du Segway TP :
a) Si les pieds sont à la position correcte sur les tapis, les quatre capteurs sont
enclenchés, permettant au Segway TP de fonctionner normalement en mode
Equilibre.
b) Si moins de trois capteurs sont enclenchés pendant la conduite, le Segway TP
réduit la vitesse limite maximale, que le mode de conduite (Débutant) soit activé
ou non. Dès que les pieds sont correctement repositionner, le Segway TP reprend
à plein régime.
c) Si le Segway TP est déplacé trop rapidement en mode Equilibre et qu'aucun
capteur de présence ne s’enclenche, un avertissement par vibration du guidon est
généré avant de passer du mode Equilibre au mode Veille (Figure I.8).
Page 12
Généralités et Modélisation du Segway
Page 13
Généralités et Modélisation du Segway
Le Segway a été conçu dans un souci de sécurité du conducteur et des personnes se trouvant à
proximité. Des sous-systèmes redondants assurent le fonctionnement contrôlé du Segway
pour le cas improbable d’une défaillance d’un composant. En cas de défaillance d’un
composant de sous-système, l'autre composant continue de fonctionner pour permettre l'arrêt
en toute sécurité avant de descendre de la machine [6].
Pour élaborer et contrôler le Segway, il est nécessaire d'avoir un modèle dynamique qui
représente le plus possible, le comportement dynamique du mouvement du lacet et du
tangage. Le lacet représente le mouvement de rotation horizontale autour de l'axe verticale et
le tangage représente le mouvement de rotation autour de l'axe transversal du sens de
mouvement.
Un modèle de transporteur humain à pendule inversé à deux roues (Segway) est présenté ici.
Le modèle consiste en un ensemble base-guidon, représenté par un pendule inversé, dont la
base est attachée à deux moteurs, qui sont utilisés pour conduire chacune des deux roues [3],
comme représenter sur la Figure I.10
Page 14
Généralités et Modélisation du Segway
I.7.1. Modèle 1 :
Il est supposé que le Segway a 3 degrés de liberté. Les variables généralisées du robot sont
l'angle de la roue (θ), l'angle de tangage (φ) et l'angle de lacet (ψ) Figure I.11.
= + + (I.13)
= ( ̇ + ̇ )+ ( ̇ + ̇ )+ ( ̇ + ̇ + ̇ ) (I.14)
= ̇ + ̇ + ̇ + ̇ + ̇ − ̇ + ̇ − ̇ (I.15)
= (I.16)
̇ − = + (I.17)
Page 15
Généralités et Modélisation du Segway
̇ − =− − (I.18)
̇ − = ( − ) (I.19)
Où, et sont les couples sur les roues gauche et droite, respectivement. En outre, on
pourrait les définir comme suit:
= (I.20)
= (I.21)
En substituant les énergies cinétique et potentielle dans les équations de Lagrange, les
équations du mouvement sont les suivantes:
= ( + )+2 ̇ −2 ̇ (I.25)
=− ( + )−2 ̇ +2 ̇ (I.26)
= ( − )− ̇ (I.27)
, ̇, , ̇ , , ̇
=[ , , , , , ]= , ̇, , ̇ , , ̇
Page 16
Généralités et Modélisation du Segway
Par conséquent, la forme générale de l'espace d'état est donnée sous forme
( ) ̇ = ( )+ (I.27)
Où:
1 0 0 0 0 0
⎡ − 0 ⎤
0
⎢ 0 0 ⎥
( )=⎢ 0 0 1 0 ⎥
0 (I.28)
⎢− 0 ⎥
⎢ 0 0 0 0 1 0 ⎥
⎣ 0 0 0 0 ⎦
⎡ ⎤ ⎡ ⎤
sin
⎢ ⎥ ⎢ ⎥
( )=⎢ ⎥= ⎢ ⎥ (I.29)
⎢ ⎥ ⎢ sin + cos ⎥
⎢ ⎥ ⎢ ⎥
⎣ ⎦ ⎣ −2 sin cos ⎦
0 0
0 ⎡ ⎤
⎡ ⎤ ⎢ ⎥
⎢ ⎥ ⎢ 0 0 ⎥
0 ⎥
=⎢ = ⎢− −
⎥ (I.30)
⎢− ⎥ ⎢ ⎥
⎢ 0 ⎥ ⎢ 0 0 ⎥
⎣ ⎦ ⎢ ⎥
⎣ − ⎦
Où est l'entrée de commande générée par les régulateurs qui seront proposés par la suite.
I.7.2. Modèle 2 :
Cette section montre d'abord les équations cinématiques utilisées pour dater le modèle
dynamique d'un segway (pendule inversé à deux roues). Ces relations ont été introduites dans
un ensemble commercial de dynamiques multi corps pour obtenir les équations de
mouvement du système.
Page 17
Généralités et Modélisation du Segway
Les roues sont toujours en contact avec le sol, ce qui empêche le véhicule de basculer
dans le sens du roulis.
Contrairement au vrai Segway, le véhicule ne tente pas de ralentir lorsque la limite de
vitesse est atteinte.
Le véhicule ne tente pas de repousser l'utilisateur si l'angle de tangage est trop grand,
comme c'est le cas sur les transporteurs commerciaux.
Le véhicule peut tourner à n'importe quelle vitesse de lacet indépendamment de la
vitesse.[7]
Page 18
Généralités et Modélisation du Segway
Un repère auxiliaire appelé " S " est le repère qui tourne autour de " N " avec le même angle
de lacet que le véhicule. Ce repère est utilisé pour simplifier la détermination de la rotation
angulaire des roues par rapport au châssis du véhicule. La vitesse de rotation de l'image `S'
autour de `N’ est : [7]
⃗ / = ̇⃗
⃗ / = ̇ ⃗
La vitesse angulaire du pendule par rapport au repère newtonien `N' est alors :
⃗ / = ⃗ / + ⃗ /
De même, les deux roues, qui sont identifiées par les sous-indices " L " et " R " pour gauche et
droite, ont des vitesses angulaires données par :
⃗ / = ̇ ⃗
⃗ / = ⃗ / + ⃗ /
⃗ / = ̇ ⃗
⃗ / = ⃗ / + ⃗ /
Page 19
Généralités et Modélisation du Segway
Les vecteurs de position aux points pertinents du véhicule sont décalés par rapport au point
médian entre les roues. Les emplacements du centre de masse du pendule et des deux roues
par rapport à ce point sont :
⃗ / = ⃗ + ⃗ (I.31)
⃗ / =− ⃗ (I.32)
⃗ / = ⃗ (I.33)
⃗ / =− ⃗ (I.34)
⃗ / =− ⃗ (I.35)
Ces informations permettent d'obtenir les vitesses de tous les points pertinents :
⃗ / = ⃗ / × ⃗ / (I.36)
⃗ / = ⃗ / +⃗ / (I.37)
⃗ / = ⃗ / × ⃗ / (I.38)
⃗ / = ⃗ / + ⃗ / (I.39)
⃗ / = ⃗ / × ⃗ / (I.40)
⃗ / = ⃗ / + ⃗ / (I.41)
Afin de tenir compte de la contrainte de vitesse sans glissement sur les deux roues, la vitesse
du point de contact de chaque roue avec le sol est limitée :
⃗ / = ⃗ / + ⃗ / × ⃗ / =0 (I.41)
⃗ / = ⃗ / + ⃗ / ×⃗ / =0 (I.42)
Page 20
Généralités et Modélisation du Segway
̈ = − +( + )/ + ̇ +
+ +
− + + / + + − − +
− − − + −
/ + + + + / − −
(I.43)
̈ = −( ( − )/ + ̇ ( ( − ) ̇ − ( +
)( ̇ − − ̇ ))) /( + + +
/ + − + + )
(I.44)
2 2
̇ =( + + ( +( + )/ + ̇ + ̇ +
+ 2)− ( sin −
cos )( + + sin − cos )− ( + )−
2
( − sin cos − ( + )( − ) ̇ )/
2
(( + ( + ))( +2 +2 / 2) − 2 − )
(I.45)
[7]
Page 21
Généralités et Modélisation du Segway
I.8. Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté des généralités sur l'un des systèmes dynamiques, qui
représente un intérêt particulier dans le domaine de l'automatique. Ce système est le
transporteur personnel Segway (gyropode), qui est basé sur le principe du pendule inversé. A
cet effet, le principe de base du pendule inversé a été présenté ainsi que son modèle
dynamique au début du chapitre. Par la suite, le système Segway a été introduit à travers son
principe de fonctionnement, les composants et les sous-systèmes qui le constitue.
A la fin de ce chapitre, la modélisation du Segway a été établie via son modèle dynamique en
se basant sur le formalisme d'Euler Lagrange. Ce modèle est nécessaire au développement des
commandes du système, parmi lesquelles on trouve la commande non linéaire et qui sera
présentée dans le prochain chapitre.
Page 22
La commande non linéaire
Chapitre II:
Le deuxième chapitre est consacré à la commande des systèmes non linéaires, parmi
lesquelles le transporteur personnel Segway, qui a été introduit dans le chapitre précèdent.
Quelques techniques de commandes non linéaires seront exposées, en présentant leurs
avantages et leurs inconvénients, où la commande par mode glissant sera traité avec plus de
détails.
II.1. Introduction
II.6. Conclusion
Page 23
La commande non linéaire
II.1. Introduction
Un système non linéaire commandé est un ensemble d’équations (différentielles par
exemple) non linéaires décrivant l’évolution temporelle des variables constitutives du
système sous l’action d’un nombre fini de variables indépendantes appelées entrées ou
variables de commande, ou simplement commandes, que l’on peut choisir librement pour
réaliser certains objectifs.
L'automatique est avant tout l'art de modéliser, d'analyser, puis de commander les systèmes
dynamiques; mais aussi celui de traiter l'information et de prendre des décisions. Ses
domaines d'application sont aussi nombreux que variés : mécanique, électromécanique,
électronique, thermodynamique, agro-alimentaire, biotechnologies, transports, aéronautique,
spatial, industries de transformation et l'économie. L’automatique comprend aussi d’autres
sous-domaines comme l’identification, le diagnostic, la stabilisation et l’estimation d’état.
La modélisation consiste à mettre au point un ensemble d'équations ou de règles pour décrire
un système d'une façon reproductible et simulable. Le modèle issu de la modélisation sert à
prédire le comportement d'un système en fonction de sollicitations connues et ainsi à en
établir une description mathématique quantitative sous la forme d’un modèle d’état [8].
Un système automatique est généralement un système complexe et imparfait et donc sa
modélisation permet de suivre son comportement sous forme souple, dans certaine situations
et sous certaines conditions afin de faire son analyse, sa conception et son évaluation.
Le problème des systèmes de commande en ingénierie doit prendre en considération deux
problèmes:
- L'analyse, qui représente l'investigation des propriétés d'un système existant,
Page 24
La commande non linéaire
Il existe de nombreux modèles de systèmes physiques non linéaires, dans différents domaines:
Les systèmes mécaniques qui sont formés d'un ensemble de corps rigides entre eux par des
articulations, tels que les véhicules (automobiles, trains, avions, ...) ou les robots. Les
systèmes électriques et électromécaniques, dont la dynamique est essentiellement caractérisée
par la présence de courant électrique (réseaux électriques, machines électrique) et les
systèmes réactionnels qui concerne une classe de systèmes dynamiques utilisés dans les
domaines variés de l'ingénierie tels que le génie chimique, le génie biomédical, les
biotechnologies ou l'écologie.
Les systèmes dynamiques linéaires peuvent être étudiés dans le domaine temporel par un
certain nombre de techniques classiques. Les méthodes les plus couramment utilisées reposent
sur les représentations par équations différentielles et par réponse impulsionnelle. Les
difficultés rencontrées dans l’emploi de ces méthodes temporelles, notamment lors de l’étude
de systèmes relativement complexes, ont été à l’origine du développement des méthodes de
transformation (transformée de Laplace et Fourier) conduisant à une représentation par
fonction de transfert. L’utilité de cette transformation a été démontrée pour l’étude de la
stabilité et la réponse fréquentielle. L’un des inconvénients majeurs de cette approche est de
supposer les conditions initiales nulles. Ces conditions initiales jouent cependant un rôle
important dans l’étude des systèmes dans le domaine temporel. Un autre inconvénient de cette
approche est qu’elle s’adapte mal au cas multi-variables (plusieurs entrées, plusieurs sorties),
et enfin les systèmes non-linéaires sont difficilement décrits par des fonctions de transfert [9].
La représentation par vecteur d’état permet de pallier à ces difficultés et d’unifier le cadre de
l’étude des systèmes dynamiques continus ou discrets. Le concept d’état est utilisé chaque
fois que des informations sur des variables internes sont nécessaires pour prendre une décision
concernant un système. On peut donc lister certains avantages de la représentation d’état :
- Une classe très importante de processus physiques peut être représentée par un modèle
mathématique du type ̇ ( ) = ( , ( ), ( )),
- La représentation d’état tient compte de l’état initial,
- La représentation d’état est plus facilement adaptable au cas multi-variable.
Page 25
La commande non linéaire
̇ ( ) = ( , ( ), ( ))
(II.1)
( ) = ℎ( , ( ), ( ))
Parmi les nombreuses techniques de commande non linéaires et pour commander un système,
on s’appuie en général sur un modèle obtenu à partir de connaissances a priori comme les lois
physiques ou à partir d’observations expérimentales
Notre objectif dans ce cas n'est pas de traiter en détails chacune d'elles, ni d'apporter un
quelconque complément à ces dernières, mais de faire un exposé rapide sur ces techniques en
présentant leurs avantages et leurs inconvénients. Certaines techniques, bien qu'ayant fait
l'objet de nombreuses recherches, ne sont pas présentées ici.
La linéarisation par bouclage a fait son apparition dans les années 1980 avec les
travaux d'Isidori et les apports bénéfiques de la géométrie différentielle. Un grand nombre de
systèmes non linéaires peuvent être partiellement ou complètement transformés en systèmes
possédant un comportement entrée-sortie ou entrée-état linéaire à travers le choix approprié
d'une loi de commande par retour d'état non linéaire interne. Lorsque les dynamiques des
zéros sont stables, il est possible de transformer le système non linéaire en une chaîne
d’intégrateurs. Après linéarisation, les techniques classiques des systèmes linéaires peuvent
être appliquées, comme c'est le cas de la commande par PID. Cette approche a souvent été
employée pour résoudre des problèmes pratiques de commande mais cette technique impose
que le vecteur d'état soit mesuré et demande un modèle précis du procédé à commander. De
plus, les propriétés de robustesse ne sont pas garanties face aux incertitudes paramétriques du
modèle. En effet, cette technique est basée sur l'annulation exacte des termes non linéaires.
Par conséquent, la présence d'incertitudes de modélisation sur les termes non linéaires rend
l'annulation inexacte et l'équation entrée-sortie résultante non linéaire [10].
Page 26
La commande non linéaire
La commande PID
Le Régulateur PID (Proportionnel, Intégral, Dérivé) est un système d'auto régulation (boucle
fermée), qui cherche à réduire l'erreur entre la consigne et la mesure.
= − (II.2)
Il sert à atteindre la valeur souhaitée pour une des variables du système (vitesse, position,...)
• Régulation : minimiser rapidement les perturbations
• Poursuite : s'adapter rapidement aux nouvelles consignes.
a. Proportionnel
( )= × ( ) (II.3)
( )= × ( ) (II.4)
b. Intégral
L'erreur est intégrée sur un intervalle de temps, puis multipliée par une constante Ki
( )= ×∫ ( ) (II.5)
( )= × ( )/ (II.6)
Corrige l'erreur statique , Plus Ki est élevé, plus l'erreur statique est corrigée
c. Dérivé
L'erreur est dérivée par rapport au temps, puis multipliée par une constante Kd
( )
( )= × (II.7)
( )= × ( )× (II.8)
Page 27
La commande non linéaire
( )
( )= × ( )+ ∫ ( ) + × (II.9)
( )= ( )× × + × (II.10)
Le Contrôleur PID est simple, efficace dans la plupart des cas et le plus utilisé dans
l'industrie [13]
5.2 Backstepping
La technique du backstepping a fait son apparition dans les années 1990 par P.Kokotovic.
L'historique du backstepping est résumé dans Krstic et l'approche y est largement
approfondie [10]. La commande non linéaire avec linéarisation entrée-états ou entrée- sortie
mène à l'annulation des non linéarités qui pourraient s'avérer utiles. Le backstepping est moins
restrictif et n'oblige pas le système à devenir linéaire. L'idée fondamentale du backstepping est
de synthétiser la loi de commande d'une manière récursive. Certaines composantes du vecteur
d'état sont considérées comme des «commandes virtuelles» et des lois de commande
intermédiaires sont élaborées. Le backstepping s’applique aux systèmes non linéaires
triangulaires (strict feedback Systems).
L’origine de la commande adaptative remonte aux années 1950 : les automaticiens se sont vite
aperçus en effet qu’un contrôleur avec des paramètres fixes n’était pas toujours capable
d’assurer les performances voulues, par exemple dans le cas où les paramètres du système
variaient avec le temps.
Parmi les stratégies de commande adaptative on distingue les méthodes directes comme par
exemple la commande adaptative à modèle de référence (MRAC), dont l’objectif est de
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La commande non linéaire
concevoir un modèle de référence dont les performances coïncident avec ceux du système en
boucle fermée, la fonction de la commande est d’éliminer toute divergence entre la réponse du
modèle et celle du système quelque soient le signal d’entrée et les conditions de perturbation
(internes ou externes).
Les méthodes indirectes sont basées sur l’identification en temps réels du processus puis le
placement de pôles.
Chaque méthode utilise des techniques différentes mais pour le même but l’annulation de
l’erreur entre la consigne et la sortie du modèle [9].
L'obtention d'un modèle exact du procédé n'est pas une tâche facile. Les imprécisions du
modèle proviennent entre autre des incertitudes liées au procédé lui-même (paramètres mal
connus ou difficilement identifiables) ou de l'oubli de certaines dynamiques du système ou
même du choix de modélisation trop simplifié de certaines dynamiques. Les imprécisions sont
classées en deux catégories: incertitudes paramétriques et dynamiques négligées. Le premier
type entrera directement en jeu dans le modèle tandis que le second type porte sur l'ordre
sous-estimé du système.
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La commande non linéaire
La commande par mode glissant est une technique particulièrement intéressante. Elle remonte
aux années 1970 avec les travaux d'Utkin [9]. Le principe consiste à amener, quelles que
soient les conditions initiales, le point représentatif de l'évolution du système sur une
hypersurface de l'espace de phase par l'intégration d'éléments de commutation dans la loi de
commande. De plus, la commande garantit que le point représentatif du système atteint
l'hypersurface en un temps fini. Le système se met en régime glissant lorsque ce point a atteint
l'hypersurface, dite surface de glissement. Son comportement devient alors insensible aux
perturbations sur la sortie et aux variations paramétriques. Néanmoins, les problèmes de
«broutement» ou chattering inhérents à ce type de commande discontinue apparaissent
rapidement. Notons que le chattering peut exciter des dynamiques haute fréquence négligées
menant parfois à l'instabilité. Des méthodes permettant de réduire ce phénomène ont été
développées.
- La commande par mode glissant a connu un essor considérable durant les dernières
décennies [10][11][12]. Ceci est dû principalement à la propriété de convergence
rapide et en temps fini des erreurs.
- La commande par mode glissant d’ordre 1 (SMC) est une commande à structure
variable pouvant changer de structure et commutant entre deux valeurs suivant une
logique de commutation bien spécifique s (x).
- Le principe de la commande par modes glissants est de contraindre le système à
atteindre une surface donnée appelée surface de glissement et d’y demeurer jusqu’à
l’équilibre. Cette commande se fait en deux étapes : la convergence vers la surface et
ensuite le glissement le long de celle-ci
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La commande non linéaire
= ( , )+ ( , ) (II.11)
= − (II.12)
( )= + ( ) (II.13)
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La commande non linéaire
Une condition nécessaire et suffisante, appelée condition d’attractivité, pour qu’une variable
de glissement s(x, t) tende vers 0 est que la dérivée temporelle soit définie négative :
.̇ < 0 (II.15)
Si la condition (II.15) est vérifiée, alors la variable de glissement et sa dérivée sont de signe
contraire quel que soit le temps et que 0 est un centre attracteur pour S.
Le temps de convergence, ou le temps d'atteinte « reaching time » tr dépend directement du
choix de S.
Pour une convergence en temps fini, la condition (a) qui ne garantie qu’une convergence
asymptotique vers la surface de glissement est remplacée par une condition plus restrictive
dite de η-attractivité et donnée par
.̇ < | | >0 (II.16)
Un régime glissant idéal requiert une commande pouvant commuter à une fréquence infinie.
Ainsi, durant le régime glissant, les discontinuités appliquées à la commande peuvent
entraîner un phénomène de broutement, appelé réticence ou "chattering" en anglais. Celui-ci
se caractérise par de fortes oscillations des trajectoires du système autour de la surface de
glissement (figure (II.2)). Les principales raisons à l’origine de ce phénomène sont les
limitations des actionneurs ou les retards de commutation au niveau de la commande. Ces
commutations détériorent la précision de la commande et peuvent s’avérer néfastes pour
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La commande non linéaire
II.6. Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté des généralités sur les systèmes dynamiques non linéaires, la
modélisation de ces systèmes par représentation d'état. Une vue générale sur les différents
systèmes réels non linéaires ont été exposés. Parmi ces systèmes, on trouve les systèmes
mécaniques à articulations (comme c'est le cas des robots). Le transporteur personnel Segway
peut être considéré parmi ces systèmes. Quelques techniques de commandes non linéaires ont
été exposées, en présentant leurs avantages et leurs inconvénients, où la commande par mode
glissant a fait l'objet d'une description un peu plus détaillée. Cette commande en plus de celle
basée sur un contrôleur PID seront utilisées dans le chapitre qui suit.
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
Chapitre III:
Le troisième chapitre présente les résultats trouvés lors des tests de simulation, à travers les
courbes de variations des angles choisis pour différentes situations. Deux modèles ont été
présentés avec leurs schémas de simulations en utilisant Simulink.
III.1 Introduction
III.9 Conclusion
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
III.1 Introduction
Dans ce chapitre, la commande du Segway à travers la simulation par simulink sera présentée.
Nous avons proposé des tests pour deux modèles différents, sur lesquels nous allons présenter
leur commande à commencer par la commande PID pour différents angles et ensuite en
appliquant la commande par mode glissant (SMC). Les résultats seront présentés et interprétés
pour différentes situations.
= (III.1)
= ( − )+ ̇ − ̇ + ∫( − ) (III.2)
= ( − )+ ̇ − ̇ + ∫( − ) (III.3)
= ( − )+ ̇ − ̇ + ∫( − ) (III.4)
10 5 10
10 5.4 0.3
10.2 5 1
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
Les commandes appliquées au Segway en utilisant un contrôleur par mode glissant (SMC),
appliquées au modèle 1, sont présentées ci-dessous, avec les différents paramètres utilisés
(tableau III.2) :
ẋ = ( ) + (III.5)
( )= − { , , } (III.6)
( )= + ( ) (III.7)
( )= ( ) (III.8)
̇= − ( )− ( ) (III.9)
̇= ̇ (III.10)
= ̇ − ̇ = ̇ − ( )− (III.11)
= − ( )+ ̇ − ( )− ( ) (III.10)
∶ ( )=
( )
10 1 sin + cos
3 2 sin
3 2 −2 sin cos
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
Figure III. 10: Variation des erreurs pour les angles "θ, ϕ, ψ" par SMC à 45°
5.6 La commande U de " , , " par SMC pour une valeur de 45°
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
5.7 La comparaison entre les variations des angles pour SMC et PID à 45°
5.8 La comparaison entre les variations des angles pour SMC et PID à 45°
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
5.9 La comparaison entre les variations des angles On SMC et PID à 45°
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
Les résultats de la commande par mode glissant (SMC), sur le même modèle est représentée
sur les figures (III.6-III.11), donne une courbe qui revient à sa position d’équilibre sans
dépassement et pour un temps limité. La comparaison entre les deux commandes, par PID et
par mode glissant, est représentée sur les figures (III.12-III-13), ce qui montre une
amélioration de l’application de la commande non linéaire SMC par rapport à la commande
par PID.
La figure III.9 représente une comparaison entre les deux commandes pour une inclinaison
nulle, montre que la commande par SMC ne présente aucune variation, à l’inverse de la
commande par PID, même si cette dernière est très faible.
On peut conclure que la commande par mode glissant est bien meilleure para rapport à la
commande par PID, appliquée au modèle d’un système non linéaire qui le Segway.
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
Les commandes appliquées au Segway en utilisant un contrôleur PID pour le modèle 2 sont
présentées ci-dessous (Annexe : figure A.2) :
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
Pour la commande du système modélisé suivant le modèle 2, qui est plus complexe que
modèle 1, vu qu’il est fortement couplé et qui nécessite une commande décentralisée, les
résultats des tests pour la variation des angles de pitch ( ), l’angle d’inclinaison ( )et la
variation de la vitesse (V) (figures III.15-III.17) n’ont pas été concluant. Ce qui nécessitera
une étude plus approfondie, et qui pourra faire l’objet d’une prochaine étude.
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PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
III.9 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons proposé plusieurs tests sur deux modèles différents du système
(Segway). D’après les résultats trouvés, On peut conclure à travers les courbes présentées
pour plusieurs cas d’étude que l’application de la commande par mode glissant a été meilleure
par rapport à celle par PID et ceci dans le cas du modèle 1. Cependant, les tests appliqués au
modèle 2, n’ont pas abouti à de bons résultats et les courbes présentaient des divergences.
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CONCLUSION GENERALE
Conclusion Générale
Ce travail entre dans le cadre d’une commande non linéaire appliquée à un transporteur
personnel Segway. Ce gyropode qui représente un moyen de transport très intéressant, qui
permet aux individus de se déplacer d’une façon meilleure, vu qu’il est plus maniable, plus
économique, moins encombrant et aussi plus moderne.
L’intérêt porté sur le développement de tels systèmes d’un point de vue automatique a mené à
l’amélioration des techniques de commande.
A cet effet, nous avons proposé dans ce travail de fin d’étude, une analyse détaillée d’un tel
système, qui est considéré comme un système non linéaire lié aux équations mathématiques
régi par son modèle dynamique suivant la méthode d’Euler Lagrange. Nous avons proposé la
conception d’une commande par PID et par mode glissant sur deux modèles différents.
Ce mémoire, propose plusieurs tests sur deux modèles différents du système (Segway).
D’après les résultats trouvés, On peut conclure à travers les courbes simulées pour plusieurs
cas d’étude et présentées dans le troisième chapitre, que l’application de la commande par
mode glissant a été meilleure par rapport à celle par PID et ceci dans le cas du modèle 1.
Cependant, les tests appliqués au modèle 2, n’ont pas abouti à de bons résultats et les courbes
présentaient des divergences.
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Références Bibliographiques
[1] Jean Marc Chalvesche, " Projet Gyropode", https://fr.calameo.com/
[2] Wikipedia, Gyropode, https://fr.wikipedia.org/wiki/Gyropode
[3] http://www.segway.fr/
[4] Manuel de référence Segway, TP i2, x2http://www.segway.com
[5] H. Benariba, "Commande d'un robot mobile sur deux roues", mémoire de Magister,
Université de Telemcen 2013.
[6] F. Mudry, "Modélisation et régulation d'un pendule inversé", Notes d'application, Institut
d'Automatisation Industrielle, 2001.
[7] A. Castro, "Modeling and Dynamic Analysis of a Two-Wheeled Inverted-Pendulum", for
the degree Master of Science, Georgia Institute of Technology, August 2012
[8] Thèse De Doctorat de l’Université d’Antsiranana Spécialité Sciences de l’Ingénieur
Option Génie Electrique
« ETUDE DE COMMANDES NON LINEAIRES POUR RESEAUX ELECTRIQUES
APPLICATION A UN SYSTÈME SMIB » https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01005136
le 12 Jun 2014
[9] M. JunGERS & Y. Chitour, "Commande de processus; Représentation d'état", Notes de
cours Paris-Sud XI ENS ce Cachan, France 2005.