Support de Transmission
Support de Transmission
Support de Transmission
caractéristiques
Introduction
Objectifs
L’air est aussi un média d’accès en réseau informatique. C’est un espace global qui englobe
d’autres médias d’accès, dont nous allons parler. On peut diffuser des ondes
électromagnétiques dans l’air et dans l’espace : ce sont ces ondes qui permettent de
transporter des informations.
Le Bluetooth
Le Bluetooth, qui signifie littéralement dent bleue ( ) est une technologie développée par
plusieurs entreprises (Agere, IBM, Intel, Microsoft, Motorola, Nokia et Toshiba) permettant
la communication en utilisant l’espace hertzien (qui permet la diffusion d’ondes radio) entre
les équipements électroniques, afin de minimiser l’utilisation des câbles entre les
imprimantes, ordinateurs, scanners, PDA, téléphones, etc. Ce système exploite donc les ondes
radio. D’ailleurs, vous allez apprendre du vocabulaire aujourd’hui : quand plusieurs entités
sont en communication par le biais du Bluetooth, ce réseau formé est qualifié de piconet
. Piconet vient de pico-network, en français on peut traduire ça par picoréseau. Dans un
picoréseau, les appareils utilisent la relation maître-esclave : le maître donne des ordres,
l’esclave obéit. Quand plusieurs picoréseaux sont reliés, les esclaves peuvent avoir plusieurs
maîtres, on parle alors de scatternet ou inter-réseau. Le mot « scatternet » signifie littéralement
« réseau dispersé ».
En Bluetooth, un esclave ne peut communiquer qu’avec son ou ses maîtres. Il ne peut pas
communiquer avec d’autres esclaves ou maîtres. Inversement, un maître ne peut
communiquer qu’avec son ou ses esclaves (bien qu’un maître puisse être lui-même esclave
d’un autre). D’ailleurs, un maître ne peut pas avoir plus de 7 esclaves.
Voici des schémas expliquant ces 2 types de réseaux (piconet et scatternet) :
Un piconet, ou picoréseau
Un scatternet
Pour la petite histoire, le nom Bluetooth vient d’un roi danois qui s’appelait Harald Ier,
L’infrarouge
L’infrarouge est un autre moyen de transmission des données sans fil, qui exploite la lumière.
Il est moins pratique que le Bluetooth car il faut que les périphériques qui communiquent
entre eux soient à moins de 1,50m de distance. Ils doivent aussi être alignés : la lumière ne se
propage pas dans les environs comme les ondes radio. Autrefois, beaucoup de téléphones
utilisaient l’infrarouge, mais il s’est rapidement fait remplacer par le Bluetooth, bien que
certains appareils utilisent les deux. Il existe toujours actuellement des imprimantes, souris,
claviers sans fil utilisant l’infrarouge.
Le Wi-Fi
Le Wi-Fi est certainement le moyen de transmission de données sans fil le plus utilisé. Sa
portée pouvant excéder les 200 mètres en espace ouvert et sa vitesse de débit théorique de
l’ordre du gigabit par seconde (Gb/s) font que cette technologie est aujourd’hui très utilisée
dans les réseaux locaux pour accéder à Internet. Il est impressionnant de constater le nombre
de points d’accès Wi-Fi sécurisés ou non que l’on peut capter un peu partout. « Wi-Fi » peut
être considéré comme le nom commercial de la norme IEEE 802.11, norme qui régit cette
technologie.
1. Bandes de fréquences
Aux États-Unis, trois bandes principales (gammes de fréquences) sont attribuées à des fins
industrielles, scientifiques et médicales (ISM) sans licence. Les bandes ISM utilisées par le
standard IEEE 802.11 et ses variantes sont les bandes en 2,4 GHz et en 5 GHz :
2. Media partagé
Il est important de comprendre en quoi le Wi-Fi diffère des réseaux LAN Ethernet. Un réseau
local câblé est le plus souvent une infrastructure commutée en duplex intégral (full-duplex).
Cela signifie que le trafic est envoyé et reçu simultanément ; il est “commuté” entre les ports
actifs des commutateurs de telle sorte qu’un client puisse émettre et recevoir simultanément.
Le Wi-Fi, par contre, fonctionne en half-duplex, ce qui signifie que l’on peut soit transmettre
(Tx) des données à un un client/AP, soit en recevoir (Rx) d’un client/AP sur le support, mais
pas les deux à la fois, les clients et le réseau accédant à tour de rôle à ce support. L’air est un
domaine partagé en diffusion et en collision.
Le Wi-Fi est basé sur la contention, ce qui signifie qu’il y a des règles d’accès pour les
stations qui tentent d’accéder au média et que les collisions (dues au fait que deux stations ou
plus accèdent simultanément au support) sont traitées de manière équitable pour que chacun
ait une chance de placer son trafic.
La bande passante disponible dépendra du temps d’antenne partagé entre les utilisateurs
concurrents et du débit de donnée négocié. Pour augmenter la bande passante par utilisateur, il
faudra améliorer la couverture radio notamment en augmentant le nombre de points d’accès.
3. Interférences radios
En augmentant le nombre d’antennes, on risque d’avoir des canaux qui se chevauchent entre
eux et qui créent des interférences entre les portions de fréquences utilisées. Une
fonctionnalité comme Cisco RRM, Radio Resource Management calcule et attribue les
meilleures combinaisons de canaux et de puissances à l’aide de mesures de l’environnement
radio.
Éléments voisins
Éléments externes
Le FCC (États-Unis) autorise 11 canaux, l’ETSI (Europe) et la plupart des autres parties du
monde autorisent jusqu’à 13 canaux, et le Japon autorise jusqu’à 14 canaux, mais une licence
spéciale et des modes d’exploitation sont nécessaires pour fonctionner sur le canal 14.
Canaux 2,4 GHz 1,6,11
Les plans de canaux pour la bande des fréquences 2,4 GHz identifient 14 canaux qui se
chevauchent. Seuls trois d’entre eux, les canaux 1, 6 et 11 ne se chevauchent pas. Tous les
autres canaux chevauchent ou partagent des limites d’autres canaux en interférence.
Les stratégies valides pour réduire la congestion dans la bande des 2,4 GHz comprennent la
réduction de l’auto-interférence par différentes actions recommandées :
1. Désactiver les débits de données 802.11b : cela réduira la zone de couverture et
d’interférence et éliminera les protocoles les moins efficaces.
2. Choisir des débits de données obligatoires minimum relativement élevés : cela réduit
également la zone de couverture/interférence effective ; d’autre part, des débits de
données de 12 à 18 Mbps sont utilisés dans les déploiements à haute densité.
3. Pas plus de 3-4 SSID sur un seul AP, car chaque AP doit diffuser chaque WLAN
configuré : cela peut réduire considérablement les frais de gestion associés au canal
physique.
4. Éliminer les sources d’interférences non Wi-Fi connues, un outil comme Cisco
CleanAir peut aider à les identifier, à les évaluer et à les localiser.
6. Bande passante
Les données transmises en ondes radio à travers l’air sont codées de façon à optimiser la
bande passante disponible dans un canal physique quelques dizaines de MHz, typiquement
entre 10 MHz et 80 MHz. Aussi, les technologies MIMO optimisent les chemins multiples et
profitent des environnements bruités pour supporter plusieurs flux simultanés. De plus, les
versions les plus récentes de IEEE 802.11 améliorent fortement les délais d’accès au support.
802.11- DSSS,
DSSS/FHSS 1997 2,4 GHz 22 MHz 1,2 Mbps -
1997 FHSS
MHz Mbps
VHT- MIMO-
802.11ac 2013 5 GHz 20 MHz 7.2 à 96 MBps 8
OFDM OFDM
VHT- MIMO-
802.11ac 2013 5 GHz 40 MHz 15 à 200 MBps 8
OFDM OFDM
VHT- MIMO-
802.11ac 2013 5 GHz 80 MHz 32.5 à 433 MBps 8
OFDM OFDM
VHT- MIMO-
802.11ac 2013 5 GHz 80 MHz 65 à 866 MBps 8
OFDM OFDM
Comme on peut le voir sur l’image, la corde retombe après une petite distance et le récepteur
ne remarque aucun changement.
| L’émetteur va alors tenter une stratégie différente.
Ne pouvant pas pousser la corde, il va l’agiter de haut en bas dans un mouvement régulier,
et cela va provoquer une onde continue sur toute la longueur de la corde, comme on peut le
voir sur l’image.
Les ondes, représentées chacune par le mouvement de haut en bas du bras de l’expéditeur, se
déplacent d’un bout à l’autre.
| Et bien dans un espace libre, le principe est identique.
L’émetteur peut envoyer un courant alternatif créant des champs électriques et magnétiques
en mouvement, qui se propagent sous forme d’ondes.
Les champs électriques, représentés en bleu sur l’image, et les champs magnétiques,
représentés en rouge, voyagent ensemble | et sont toujours à angle droit l’un par rapport
à l’autre.
| Le signal doit continuellement être alterné, en faisant des cycles de haut en bas, afin
garder les champs électriques et magnétiques en mouvement.
C’est-à-dire que les ondes se poussent mutuellement vers
l’extérieur !
Les ondes électromagnétiques ne se déplacent jamais en ligne droite.
Ils se déplacent en s’étendant dans toutes les directions loin de l’antenne.
| C’est comme si, vous jetiez un caillou dans un étang, alors que la surface est immobile.
Comme la radio FM et TV
Les micro-ondes
Et radio infrarouge
À noter que les micro-ondes contiennent également les deux gammes de fréquences radio
principales utilisées pour la communication LAN sans fil:
Le 2,4GHz
Et le 5 GHz.
Les micro-ondes
Les micro-ondes ou microondes sont des rayonnements
électromagnétiques1 de longueur d'onde intermédiaire entre l'infrarouge et les ondes
de radiodiffusion.
Le terme de micro-onde provient du fait que ces ondes ont une longueur d'onde plus
courte que celles de la bande VHF, utilisée par les radars pendant la Seconde Guerre
mondiale.
Les micro-ondes ont des longueurs d'onde approximativement dans la gamme de
30 cm (1 GHz) à 1 mm (300 GHz) ; toutefois, les limites entre l'infrarouge lointain, les
micro-ondes et les ondes radio UHF sont assez arbitraires et varient selon le champ
d'étude. Les micro-ondes couvrent la fin des UHF (de 1 à 3 GHz), les SHF (de 3 à
30 GHz) et les EHF (de 30 à 300 GHz).
En 1884, l'existence des ondes électromagnétiques telles que les micro-ondes a été
prédite par James Clerk Maxwell à partir de ses fameuses équations.
En 1888, Heinrich Rudolf Hertz fut le premier à démontrer l'existence des ondes
électromagnétiques en construisant un appareil produisant des ondes radio.
L’infrarouge
Le rayonnement infrarouge (IR) est un rayonnement électromagnétique de longueur
d'onde supérieure à celle du spectre visible mais plus courte que celle des micro-
ondes ou du domaine térahertz.
Cette gamme de longueurs d'onde dans le vide de 700 nm à 0,1 ou 1 mm se divise
en infrarouge proche, au sens de proche du spectre visible, de 700 à
2 000 nm environ, infrarouge moyen, qui s'étend jusqu'à 20 µm, et infrarouge lointain.
Les limites de ces domaines peuvent varier quelque peu d'un auteur à l'autre.
De nombreuses applications en rapport avec la chaleur et avec l'analyse
spectrographique des matériaux utilisent ou mesurent les rayonnements infrarouges.
III. Le sertissage de câble (confère chapitre 4 : couche physique)
Normes
La prise RJ45
Le connecteur 8P8C (8 positions et 8 contacts électriques) est utilisé couramment pour
les connexions Ethernet entre autres. Il est appelé improprement, mais couramment
RJ45. La référence « RJ » vient de l’anglais Registered Jack (prise jack enregistrée)
qui est une partie du Code des règlements fédéraux (Code of Federal Regulations) aux
États-Unis. Le « 45 » correspond au numéro du standard « RJ ». Comme l’indique son
nom 8P8C, il comporte huit broches de connexions électriques. Un connecteur RJ45
est une interface physique souvent utilisée pour terminer les câbles de type paire
torsadée. Il est souvent utilisé avec des standards comme le TIA/EIA-568-B qui décrit
le brochage de terminaison du câblage.
Même si ces deux normes sont déployées, la norme T568A est principalement utilisée
dans le domaine du résidentiel (souvent avec du câblage simple non blindé de type
UTP) alors que la norme T568B est plutôt employée dans le domaine professionnel
(alors avec du câblage blindé par écrantage de type FTP)4,5.
On peut noter que dans le cas des câbles droits de courte longueur vendus ou
distribués déjà sertis dans le commerce, les deux normes sont compatibles entre elles,
puisque la permutation des couleurs ne change rien aux propriétés électro-magnétiques
de chacune des paires torsadées (à condition de ne pas permuter un des conducteurs
d’une paire torsadée avec celui d’une autre, ni de permuter les deux conducteurs d’une
même paire). De tels câbles droits compatibles pour l’une et l’autre des deux normes
sont alors marqués T568A/B (et souvent alors blindés par écrantage de type FTP ou
STP). Comme ces câbles sont fabriqués déjà sertis à leurs deux extrémités, tous
n’utilisent pas un code couleur sur leurs conducteurs internes mais uniquement le
marquage imprimé le long du câble sur sa gaine externe.
On peut remarquer aussi que si les deux paires centrales, 1 (bleu) et 2 (orange) pour la
norme T568A ou 1 (bleu) et 3 (vert) pour la norme T568B, sont entremêlées, ceci est
fait dans le but de mieux faciliter le sertissage des prises RJ45. Les conducteurs étant
disposés en cercle autour de l’axe du câble, il est plus facile de les mettre à plat dans la
prise et de les ordonner après les avoir coupés tous à la même longueur, tout en évitant
de les fragiliser par des torsions excessives.
Matériels
Un câble F/UTP, catégorie 6 multibrin de la couleur de votre choix et de la
longueur souhaitée. La catégorie F/UTP signifie que l'ensemble des paires
torsadées possède un blindage par aluminium. (nous avons choisi du câble d'une
longueur de 100 mètres pour notre démonstration)
La pince coupante qui, comme son nom l'indique, vous aidera à couper les fils
présents à l'intérieur du câble ethernet RJ45 s'ils sont trop longs lors de l'Etape
2: Préparer le câble avant l'introduction dans le connecteur RJ45.
Pratique