Cours SVT 2nded
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o Comment définir une espèce et en quoi peut-on dire que les espèces peuvent se
modifier dans le temps ?
Une espèce se définit comme l’ensemble des individus qui se ressemblent fortement, capables de se reproduire entre
eux et d’avoir une descendance fertile. On appelle le niveau des classifications regroupant des espèces très proches un
genre.
Il existe un type d’espèce étudiée, les indigènes ou autochtones. Ces dernières sont des espèces naturellement
implantées dans une zone.
La zone où sont situées ces espèces est appelée « niche écologique » : concept situant la place et le rôle d’une espèce
dans un écosystème (c-à-d à la fois, son habitat, son régime alimentaire, ses relations avec les autres espèces).
La biodiversité du passé est connue grâce aux fossiles (débris ou empreinte d’être vivant ensevelit dans les couches
rocheuses antérieur à la période géologique actuelle, et s’y conserve), c’est-à-dire l’ensemble des traces et des restes
d’êtres vivants qui permettent de reconstituer les écosystèmes. Ces fossiles sont emprisonnés dans les roches
sédimentaires ou dans l’ambre.
Actuellement, elle est une étape de l’histoire du monde vivant, les espèces actuelles ne représentent qu’une infime
proportion de l’ensemble des espèces qui a existé depuis l’apparition de la vie : la plupart des espèces sont apparues,
on parle alors de spéciation (l’apparition de nouvelles espèces, elle peut se dérouler sur une durée de quelques années),
et d’autres ont aujourd’hui disparu.
La totalité des espèces vivants sur Terre n’est pas connue. Pour mesurer la biodiversité des espèces d’un milieu actuel,
il faut aller sur le terrain et observer les espèces présentes (plusieurs outils peuvent être utilisés (toile blanche, filets,
marquage pour compter les individus présents pour chaque espèces)).
Aujourd’hui, l’Homme connait sa 6ème crise biologique (modification très rapide de la biodiversité) pour des causes
variées. Les crises biologiques sont des étapes de l’histoire de la vie qui se manifestent par des extinctions massives
suivies de diversification.
L’être humain est responsable de la réduction de la biodiversité, elle s’explique par la destruction des habitats et des
milieux de vie, la surexploitation, …
III/ Ecosystème
Un écosystème signifie l’ensemble constituée par un milieu, les êtres qui y vivent et les relations qu’ils établissent
entre eux, exemple : un sol, une forêt, un océan, un désert, un grand lac, etc… sont des écosystèmes.
La biodiversité d’un écosystème peut être évaluée par le nombre d’espèces différentes qui le peuple.
Au cours du temps, les espèces changent en faisant ainsi apparaitre des espèces nouvelles.
Un écosystème est donc caractérisé par des interactions entre espèces vivantes et avec le milieu environnant.
IV – Relations interspécifiques
La relation interspécifique définit la relation entre les individus d'espèces différentes vivant sur le même territoire. Les
relations interspécifiques peuvent prendre la forme de compétition ou, au contraire, d'entraide, comme dans le cas de
la symbiose.
Les espèces vivant dans la même communauté ne sont pas protégées les unes des autres. Ils rentrent donc en relation,
ce qui peut apporter des avantages et des inconvénients. Il existe 6 types de relations interspécifiques, entre les
individus d’espèces différentes.
La compétition : c’est une relation entre 2 individus pour une même ressources (eau, habitation, nourriture...)
La prédation : c’est une relation où une espèce (prédateur) en consomme une autre (proie)
Le parasitisme : c’est une relation où une espèce qui va vouloir profiter d’une autre en lui étant nuisible. L’espèce qui
nuit peut vivre et se reproduire à l’intérieur de l’espèce qui est nuit. Il faut néanmoins préciser que le parasite ne tue
pas son hôte car sa survie en dépend mais il peut l’affaiblir ou lui provoquer des maladies.
La symbiose : c’est une relation où la survie de deux espèces dépend de leur association
Le mutualisme : c’est une relation d’entraide où deux espèces permettent un avantage de l’autre (la protection,
l’alimentation). Cependant leur relation n’est pas essentielle à leur survie. Cette relation n’est pas seulement entre
animaux, comme les plantes et les abeilles. Les abeilles prennent le nectar de la plante pour se nourrir et en échange
les abeilles pollinisent les plantes.
Le commensalisme : c’est une relation entre deux espèces où il n’y a qu’une espèce (le commensal) y retire des
avantages. L’autre espèce (l’hôte) ne subit pour autant aucun trouble de la part du commensal et aucun avantage.
Tous les groupes d’êtres vivants ne présentent pas la même biodiversité en nombres d’espèces (comme le groupe des
insectes).
Aujourd’hui, de nombreuses espèces sont menacées d’extinctions comme les oiseaux, les mammifères, les végétaux et
les insectes, et d’autres espèces changent de milieux et migrent dans de nouveaux milieux, ce qu’on appelle une
invasion biologique. Des espèces comme le Frelon asiatique introduite par l’Homme dans un territoire peut perturber
le fonctionnement des écosystèmes.
- Eutrophisation :
Correspond à un phénomène de dégradation d’un environnement aquatique. Elle est généralement
provoquée par une augmentation des substances nutritives présente, telles que l’azote apporté par les
cultures agricoles et pollution automobile.