Corrige 2008
Corrige 2008
Corrige 2008
TD 1
CORRIGE
ondes électromagnétiques non planes
émises dans le vide
⎛ 1 ik ⎞
Er = 2 E0 cos θ ⎜ 3 − 2 ⎟ ei ( kr −ω t )
⎝r r ⎠
⎛ 1 ik k 2 ⎞ i ( kr −ω t )
Eθ = E0 sin θ ⎜ 3 − 2 − ⎟ e
⎝r r r ⎠
Eφ = 0
ur 1 ∂ (r 2 A ) 1 ∂ (sin θ Aθ ) 1 ∂ ( Aϕ )
div A = 2 r
+ +
r ∂r r sin θ ∂θ r sin θ ∂ϕ
1. lambda = 3.4 m (c’est de la FM, pas des grandes ondes : France inter 162kHz,
1800m). faire remarquer qu’un dl, c’est toujours par rapport à une quantité sans unité,
ou encore qu’on développe tjs en supp. qu’une qtté est bien plus petite qu’une autre.
Leur dire qu’on exprime d’abord en fct d’un ε=rapport de ces quantités, puis qu’on
fait le dl.
Ici, c’est r qui est bien plus grand que 1/k donc 1/kr <<1 (ça les aide en général de poser
ε=1/kr avec ε<<1). Au premier ordre en 1/kr ou en ε, il reste :
Er 0
k 2 i ( kr −ω t )
Eθ − E0 sin θ e
r
Eφ = 0
ur 1 ⎡ ∂ (rE ) ⎤ uur 1 ⎡ ∂ (− E sin θ k 2 ei ( kr −ω t ) ) ⎤ uur
rot E = ⎢ θ
⎥ uϕ = ⎢ 0
⎥ uϕ
r ⎣ ∂r ⎦ r ⎣ ∂r ⎦
2. ur
⎡ k ⎤ uur ∂( B) ur
= ⎢ −i E0 sin θ k 2 ei ( kr −ω t ) ⎥ uϕ = − = iω B
⎣ r ⎦ ∂t
d’où
ur k3 uur
B=− E0 sin θ ei ( kr −ωt ) uϕ
ωr
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3.R : je donne seulement la définition où on repasse d’abord en réel. Donc insister lourdement
là dessus !!! Faire remarquer que si on prend la def. de R ci dessous avec des complexes, on
aura alors R en cos(2(kr-ωt)) qd on repassera à la fin en réél, et donc sa valeur moyenne est
nulle (donc pas d’énergie transportée par l’onde !).
On passe donc en réel :
k2
Eθ − E0 sin θ cos(kr − ω t )
r
ur k3 uur
B=− E0 sin θ cos(kr − ω t )uϕ
ωr
ur ur
ur E ∧ B 1 k 5 2 2 uur
d’où R = = E sin θ cos 2
( kr − ω t )u
μ0 μ0 ω r 2 0 r
5 ) Une antenne isotrope n’existe pas, c’est une vue de l’esprit. La densité de puissance
par unité de surface d’une telle antenne serait Pe/4πL2, d’où la formule.
D = 3/2 sin2 θ
Dmax = 1.5 (50% de plus qu’une antenne isotrope virtuelle de même puissance)
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90°
7 ) D est le plus fort dans le plan horizontale. Angle d’ouverture verticale : 2 * (90°-
ArcSin (0.51/2) )=2* (90° - ArcSin (0.7)) ~ 90°
8)
30°
70°
Antenne directionnelle, il faut faire attention où on la positionne, car seul un angle de 70°
est arrosé : l’installer dans un coin de pièce. L’ouverture horizontale de 30 ° implique que
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seul un étage sera couvert. Avantage : éventuellement, éviter d’ouvrire son réseau aux
voisins, plus de puissance utile (puisque moins dispersée).
Note : les pics d’intensité secondaire sont dus à des phénomènes d’interférences entre
différents éléments de l’antenne, c’est très courant dans les diagrammes de rayonnement.
9 ) les antennes râteau nécessitent une orientation afin d’avoir une bonne réceptions : les
angles d’ouvertures sont encore plus faibles. Même raisonnement avec des paraboles,
mais pire.
B. ORDRES DE GRANDEUR
1. Un petit laser hélium néon (λ = 633 nm) produit typiquement 1 mW dans un faisceau
d’1 mm de diamètre.
C’est une onde plane dans le vide donc B0~E0/c et R~E0B0/μ0 et la puissance est le flux
de R donc P=RS~ E0B0S/μ0= E02 S/cμ0=10-3W et S~10-6 d’où E0~102 à 103 V/m et
B0~10-6Tesla~0.01 Gauss (champ terrestre =0.5 Gauss)
2. Une station radio émet une puissance moyenne de 105 Watts. Cette émission est
uniforme sur une demi-sphère concentrique avec la station.
Comme ci-dessus, R perpendiculaire à la demi sphere en tout point donc on a juste le
scalaire : P=RS~E02 S/cμ0 où S=2πr2 Ici, P=105 d’où pour r=10km, E0=0.3 V/m
4. Un satellite TV type DBS emet une puissance de 100W et couvre un pays comme la
France.
France ~ 1012 m2 et antenne ~1m2 donc Precue =100*1/1012=10-10 W !!! Mais il y a
démodulation par l’antenne et en plus, elle est parabolique, donc elle parvient à detecter
d’aussi faibles puissances.
5. Un mètre carré de la surface de la terre sous incidence normale reçoit du soleil un flux
d’énergie de 1,35.103 Watt. Noter que c’est 1015 fois plus fort que le satellite télé !
Puissance proportionnelle à la surface exposée :
donc P(sur pupille)= 1.35 103*π*(10-3)2 / 1 =4mW : dangereux de regarder le soleil en
face
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corrigé TD 3
Vue macroscopique des diélectriques
• Dans chacun des cas suivants, indiquez si le moment d’ordre zéro (charge électrique
équivalente) et le moment dipolaire sont nuls ou non.
• Comment varie, à grande distance de ces distributions, le potentiel électrique V et le
champ électrique E en fonction de la distance r à la distribution, selon l’axe z ?
z z
z z
z
+e +2e +e +e
+e
+e +e
+e -e
+e -2e
+e
-3e -2e
Edepolarisant est le champ créé par les dipôles électriques (c'est à dire la polarisation) une fois
alignés. Il dépend de l'amplitude et de la direction de ces dipoles, mais aussi de la forme de
l'objet considéré.
E=champ total=Eext+Edepolarisant C'est ce champ qui intervient dans Maxwell, et pas Eext, tant
qu'on est dans le diélectrique.
Si réponse linéaire, P=ε0χE et εr=1+χ (attention, ce n'est pas Eext mais bien E qui intervient
dans l'expression de P)
2. On considère unuurcondensateur plan alimenté par une tension constante, qui crèe donc un
champ électrique E0 entre ses parois (voir figure). On place entre les parois un diélectrique
homogène soit rectangulaire, soit sphérique. Dessinez dans chaque cas
• les dipôles électriques au sein du matériau
• la charge de polarisation de surface σp et de volume ρp équivalentes
• le champ dépolarisant Ed dû à ces dipôles et le champ total E résultant dans le
diélectrique
Dans les deux premiers cas, E0 est le même dans tout l'espace entre les armatures. Dans le
dernier cas, on a créé un champ qui varie comme indiqué sur la figure.
.
les dipoles σp et ρp Ed et Etot
σp=0
- Etot<E
- - + σ >0 - -
+ + σp<0- ρp=0 p +
- +
- Ed opposé à E0
+
σp=0
E0 E0 E0
+
+
- +
- - Etot<E -
+ + +
ρp=0 +
-
+ Ed opposé à E0
-
+
+
E0 E0 E0
- - - - - Etot<E
σp<0 - ρp - σp>0
faible - - - fort
- Ed opposé à E0
E0 E0 E0
1ere colonne : les dipôles s'alignent au champ. Attention, souligner que ce n'est pas tout ou
rien mais qu'ils s'alignent en fait proportionellement à leur susceptibilité.
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2eme colonne: On a utilisé σp=P.n et ρp=-div P Insister que n change pour chaque surface
3eme colonne : Ed est créé par les charges dessinées dans la colonne 2, donc on voit bien que
Ed s'oppose à E0 mais est évidemment toujours plus petit (l'effet est plus faible que la cause)
donc Etot reste dans le sens de E0 mais plus petit d'où l'interet d'une capa : l’introduction du
diélectrique augmente la capa du condensateur et réduit le champ en son sein, donc diminue
la tension de claquage. C’est comme ça que Faraday avait découvert les diéelectriques et leur
effet.
Dans un diélectrique, Maxwell devient en tenant compte de l'effet des dipoles via σP et jP :
ρ libre ρ
div ( E ) = + P
ε0 ε0
div B = 0
∂B
rot E = −
∂t
∂E
rot B = μ 0 j libre + μ 0 j P + μ 0 ε 0
∂t
ce qui se réécrit :
div ( D ) = ρ libre
∂D
rot B = μ 0 j libre + μ 0
∂t
en posant D = ε0E + P
div ( ε 0 ε r E ) = 0
div B = 0
∂B
rot E = −
∂t
∂ (ε 0ε r E )
rot B = μ 0
∂t
On recalcule l'equation de propagation :
rot ( rot ( E )) = grad ( div ( E )) − Δ E
= grad ( 0 ) − Δ E
∂ (ε 0ε r E )
∂[ μ 0 ]
∂B ∂ rot ( B ) ∂t
= rot ( − )= − = −
∂t ∂t ∂t
∂2E
= − μ 0ε 0ε r
∂t 2
∂2E
d'où Δ E − μ 0ε 0ε r =0
∂t 2
On a la même équation que dans le vide, mais avec εr en plus. Donc la solution est une onde
1 c c
de vitesse vitesse = = = en définissant l'indice optique
μ 0ε 0ε r εr n
d'un milieu n par n = εr
On peut leur montrer ce que ça fait pour un E progressif plan sinusoidal en ei(k.z-ωt) par
k n
exemple : on trouve − k 2 E + μ 0ε 0ε rω 2 E = 0 d'où = μ 0ε 0ε r =
ω c
comme je l'ai annoncé plus haut.
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TD 4
On suppose dans cette partie que le métal est parfait, c’est à dire que sa conductivité est
infinie. Dans ce cas, l’onde incidente se réfléchit totalement et ne pénètre pas dans le métal.
On déduit Br par Maxwell appliqué à Er ou bien Btot par Maxwell sur Etot :
IFIPS Corrigé TD Ondes
uuur E uur
Btot = 0i 2 cos(kz )e − iω t u y
c
a. La queue des comètes est composée de poussières et de gaz. Le gaz (H20,CO,CN...) qui
diffuse une lumière bleue est sous l'influence du vent solaire (electrons et protons émis par le
soleil) dont nous ne discuterons pas ici. Par contre, les poussières qui diffusent une lumière
jaune sont des petits grains très réfléchissants qui subissent la pression de radiation.
Supposons qu'un grain de poussière s'apparente à un grain métallique parfait.
Dire quelles forces agissent sur ce grain (en supposant que les autres planètes ont une
influence négligeable par rapport au soleil). Comparer qualitativement les forces agissant sur
deux grains de tailles différentes et prédire où se trouve le soleil par rapport aux comètes sur
les deux photos ci-dessous. Pourquoi cette queue est-elle courbée ?
forces : gravitation due au soleil et pression de radiation. La force solaire est en GMm/D2 où
M=masse du soleil, m=masse d’un grain, D=distance entre grain et soleil. Ici, m varie en r3 où
r=rayon du grain. La pression de radiation, elle, varie en r2 (elle agit sur la surface du grain
qui varie en r2). Donc il existe un rcritique tel que
si r>rc gravitation>pression de radiation et l’inverse si r<rc
Donc les petits grains sont plus poussés par le soleil que les grands. De ce fait, ils ne sont plus
sur la même orbite et il y a donc inflexion de la queue de la comète. La queue courbée
correspond donc à la matière réfléchissante. Cela n’a rien à voir avec la queue composée de
gaz bleu qui subit le vent solaire.
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On peut aussi citer le projet développé par la NASA : un astéroide fonce sur la terre. Pour le
dévier, on envoie un vaisseau qui pulvérise de la peinture métallisée dessus, de sorte que le
soleil exerce alors une force sur lui qui le dévie. Mais ça marche seulement si on le fait très
longtemps avant l’impact car la force étant radiale, elle est peu efficace pour dévier
l’astéroide de sa trajectoire.
2.
ur
divE = 0
ur
divB = 0
ur
ur ∂B ur
rot E = − = iω B
∂t
ur
ur ur ∂E ur
rot B = μ 0σ E + μ 0ε 0 = μ 0 (σ − ε 0iω ) E
∂t
Dans cette dernière équation, à basse fréquence, quand ω<<σ/ε0 on peut bien négliger le
deuxieme terme. C’est le cas dans les radiofréquences par exemple :
ν~106 à 108 Hz d’où ε0ω/ σ=10-9 à 10-12
i +1
On utilise i= d’où
2
IFIPS Corrigé TD Ondes
i +1
k = ± ωμ0σ
2
ωμ0σ
k'=±
2
d’où
ωμ 0σ
k"= ±
2
5. Puisque E en exp(ikt z), on a bien une partie exponentiellement atténuée (due à k’’) et une
partie progressive due à k’ :
Et ~ ei(k’z-ωt) e-k’’z
on définit δ=1/k’’ comme épaisseur de peau (ça pénètre seulement dans cette peau).
b.
Et
z
Poynting :
on passe en réel et on fait
ur ur
ur E∧B 1 uur
R = = exp(−2 z / δ )u z
μ0 2μ 0δω
l’énergie se propage comme l’onde selon Oz. Elle est aussi atténuée et se dissipe sous forme
d’effet Joule et de chaleur sur l’épaisseur δ.
5.c
- Il ne s'agit plus d'une onde stationnaire, car r < 1
- Eviter le terme de "réflexion totale" réservé à la réflexion d'un faisceau lumineux à
l'interface entre un milieu moins réfringent et un milieu plus réfringent, au-delà de l'angle
de réflexion totale.
6. Cuivre : ν=50Hz δ=0.9 cm : l’onde pénètre sans problème dans un métal de 1mm
d ‘(épaisseur
ν=1 MHz δ=65 μm : elle ne pénètre pas : le métal est comme un miroir.
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L'épaisseur de peau est très faible aux fréquences optiques ( de l'ordre du nm). Très peu
d'électrons sont donc concernés et la majeure partie de l'onde incidente est réfléchie, et non
dissipée par effet Joule dans le métal. L'onde ne pénètre pas dans le métal, il est dons opaque.
De plus il est fortement réfléchissant (du moins, s'il est bien poli en surface).
7.
Onde incidente :
Ei = E0 ei (kz-ωt) ux
Bi = (E0/c) ei (kz-ωt) uy
<Ri> = (E02/2c) uz
Onde réfléchie :
Er = r E0 ei (-kz-ωt) ux
Br = (- r E0/c) ei (-kz-ωt) uy
<Rr> = (- r2 E02/2c) uz
Onde transmise :
<Rt> = (t2 E02/2μ0δω) e-2z/δ uz
1 = r2 + t2 (c/μ0 ω δ) ou 1 = R + T
avec R = r2
et T = t2 (c/μ0 ω δ)
Pour avoir d'autres relations entre r et t il faut écrire les deux relations de passage à la surface
(sur E et B)…
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TD 5
Corrigé Guides d’ondes rectangulaires
ur
1. On cherche une solution pour E qui soit progressive selon z et stationnaire selon y, de
polarisation
ur selon x. L'onde est-elle TE (transverse électrique) ? Est-elle plane ?
Exprimer E .
ur uur
E = E0 sin(α y + φ )ei ( kz −ω t ) u x
-onde transverse electrique car propagation selon z perpendiculaire à E qui est selon x.
-onde plane ? plane=surface d’onde est un plan. Ici, surface d’onde E=cste implique
sin(α y + ϕ )ei ( kz −ω t ) = cste à t donné. Si il n’y avait que l’exponentielle, la surface
d’onde serait un plan perpendiculaire à z, donc xy. Mais ici, à cause du sin(αy), ça ne marche
plus. Ce n’est donc pas une onde plane.
ur
2. Ecrire les conditions aux limites que doit satisfaire E sur chaque paroi métallique
ur
(métal supposé parfait). Qu'en déduit-on pour la longueur d’onde spatiale de E ?
on applique E// continue sur chaque surface. Surface=métal parfait où E=0 donc il faut
satisfaire sur chaque surface E//=0.
Sur le sol et le plafond (plan x=0 et x=a), E est par construction perpendiculaire à la surface,
donc E//=0, donc c’est déjà satisfait.
Sur les parois y=0 et y=a par contre, E//=Ex donc il faut satisfaire
E0 sin(α y + φ )ei ( kz −ω t ) = 0
en y=0 : cela implique necessairement sin(ϕ ) = 0 d’où φ=0
nπ
en y=a : cela implique necessairement sin(α y ) = 0 d’où α = avec n entier
b
Longueur d’onde : pour la partie progressive, c’est λ=2π/k
pour la partie stationnaire, c’est la periode du sinus, donc λ=2π/α=b/n
IFIPS Corrigé TD Ondes
On voit qu’il existe plusieurs solutions, (les differentes valeurs de n). Donc il peut coexister
plusieurs champs electriques de periodes differentes selon Oy dans le guide. On appelle ça les
modes du guide.
ur
Dessiner E à un instant donné dans le guide d’onde.
à representer en coupe pour deux modes par exemple n=1 et n=2...
ur
3. Calculer B . L’onde est-elle TM (transverse magnétique) ? Vérifier les équations de
Maxwell. Déduire de l’une d’elles une relation liant ω et k. Il s’agit d’une relation de
dispersion. Qu'appelle-t-on les différents « modes » du guide ?
d'où
iω ⎛ α k2 ⎞
− 2 E0 sin(α y )ei ( kz −ω t ) = ⎜ −α i E0 sin(α y )ei ( kz −ω t ) − i E0 sin(α y )ei ( kz −ω t ) ⎟
c ⎝ ω ω ⎠
2
ω2 ⎛ nπ ⎞
d ' où 2
=α + k = ⎜
2 2
⎟ +k
2
c ⎝ b ⎠
4. On voit que si on cherche k fonction de ω, si ω est trop faible, k2 négatif ce qui est
impossible. Donc k n’est défini que pour des pulsations ω>ωc=cπn/b. En dessous,
l’onde ne pénètre pas. On peut leur mentionner que dans ce cas en fait, on peut quand
IFIPS Corrigé TD Ondes
même traiter le problème, mais k devient imaginaire pur : c’est une onde évanescente.
A la différence d’une onde qui pénètre dans un métal, il n’y a pas dissipation (il n’y a
rien qui puisse dissiper l’énergie) : Si on essaie de faire pénétrer une onde, elle sera
réfléchie (l’onde évanescente assurant les conditions limites).
On voit de plus que la fréquence de coupure augmente avec n : plus ω élevé, plus il y a de
modes possibles.
asymptote de pente c
6
4
k
n=1
2
n=2
n=3
n=4
∂k
5. Au voisinage de k0 on peut écrire: k1 = k 0 + (ω1 − ω 0 )
∂ω
⎡ iω1 ⎛⎜ t − ∂k x ⎞⎟
−i ( k0 +
∂k
ω0 ) x
⎛ ∂k ⎞
iω 2 ⎜ t − x⎟ ⎤ ' ∂k
⎝ ∂ω ⎠
On obtient E ( x, t ) = e ⎢ A1e∂ω
+ A2 e ⎝ ∂ω ⎠ ⎥ soit e −ik x E (0, t − x) .
⎢⎣ ⎥⎦ ∂ω
Pour la propagationde l’énergie il faut garder le carré, donc le terme de phase
∂k
disparaît et on obtient une vitesse de propagation qui est 1 / , la vitesse de groupe.
∂ω
6. les guides sont utilisés en monomodes, en général, donc entre ωc1 et ωc2 : c’est à peu
près ce que donne les constructeurs (avec une marge, et en évitant la région près de
ωc1 où la vitesse de groupe est très petite -> forte dispersion)
Pour être sur de travailler en monomode, il ne faut pas qu’une onde se développe polarisée
selon y dans cette gamme de fréquence : il faut donc ωc1 (E//y) > ωc2 (E//x)
D’où cp/a>cp2/b, d’où a < b/2
On a bien une hauteur qui est deux fois plus petite que
la largeur. Cela permet de déterminer l’orientation du
champ électrique du mode fondamental.
IFIPS Corrigé TD Ondes
A.N :
ν=2.45 GHz .
freq de coupure : νn = n c / 2 b
Il faut b tel que n soit compris entre n1 (b=c/2n =6.1 cm) et n2 (b=2c/2n=12.2cm).
Il faut a tel que n soit plus petit que n1, d’où a < 6.1 cm
b = 8cm et a = 2.5 cm (à peu près les dimensions du guide sur la photo) convient.
Note : le travail en monomode est particulièrement important pour les applications radars ou
télécoms (problème de dispersion) : dans le four a micro-onde, où le but est de convoyer de la
puissance, ce n’est pas crucial.
dω d π 2c 2 c 2 k
vg = = c2k 2 + 2 =
dk dk b ω
ω π 2c 2
vφ = = c +
2
k k 2b 2
On voit que vg est plus petit que c car k est plus petit que ω/c d’après la relation de dispersion.
Par contre, vφ est plus grand que c. En fait, c’est vg qui a du sens : c’est la vitesse de
propagation de l’énergie, ou encore la vitesse d’un pulse electromag envoyé dans le guide,
alors que vf est la vitesse de phase, donc d’une des oscillations qui composeraient ce pulse :
elle n’a pas de réalité physique mesurable ici.
⎡ ⎤
⎢ 0 ⎥
ur ur ⎡ E0 sin(α y ) cos(kz − ω t ) ⎤ ⎢ ⎥
ur E ∧ B 1 ⎢ ⎥ k
⎢ ⎥
R=
μ0
=
μ0 ⎢
0 ⎥ ∧ ⎢ ω E0 sin(α y ) cos(kz − ω t ) ⎥
⎢⎣ 0 ⎥⎦ ⎢ ⎥
α
⎢ − E0 cos(α y ) sin(kz − ω t ) ⎥
⎣ ω ⎦
⎡ ⎤
⎢ 0 ⎥
⎢ ⎥
1 ⎢ α
= + E0 2 sin(α y ) cos(α y ) cos(kz − ω t ) sin(kz − ω t ) ⎥
μ0 ⎢ ω ⎥
⎢ ⎥
2 k
⎢ E0 sin (α y ) cos (kz − ω t )
2 2
⎥
⎣ ω ⎦
mais en moyenne temporelle, la deuxième ligne devient nulle car <cos*sin>=<sin(2..)>=0
ur 1 2 k 1 uur
donc R = E0 sin 2 (α y ) u z
μ0 ω 2
On peut voir que le flux d’énergie n’est pas homogène dans une section. Pour le mode TE1,
l’énergie est transportée principalement dans le centre du guide (dans la direction y), même si
elle est homogène dans la direction x. Le long des parois y=0 et y=b, il y a des nœuds
d’énergie. Pour les modes supérieurs, il y a des nœuds dans le guide (c’est pour des raisons
similaire que le four à micro-onde ne chauffe pas à certains endroits).
L’énergie moyenne se propage bien selon Oz, direction de propagation de l’onde elle même.
La puissance moyenne :
ur uur 1 k
Pmoy = ∫∫
sec tion
R .dS =
2μ0
E0 2 ∫∫
ω sec tion
sin 2 (α y ).dxdy
b
1 k 1 k b
= E0 2 a ∫ sin 2 (α y ).dy = E0 2 a
2μ0 ω 0
2μ0 ω 2
Elle ne dépend pas de z : transport sans perte d’énergie. C’est normal, il n’y a aucune source
de dissipation dans notre model. Si on considère le métal comme non parfait, alors une partie
de l’énergie du guide viendra s’y dissiper, et Pmoy aura une dépendance exponentielle selon z
(les pertes sont comprises entre 1 et 50 dB/100feet selon les fréquences et les tailles des
guides).
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CORRIGE TD6
Fibres optiques
1- Par Descartes, reflexion totale si α>arcsin(n1/n0) donc si i<ilimite où sin ilim < n0 cos αlim
donc sin ilim<racine(n02-n12)
pour n0=1.5 et n1=1.49 on trouve ilim=6.6°
1- n(0)=n0 => Ok
n1 2
n(a)=n1 => n1= n0 1 − Δ => Δ = 1 − ( )
n0
2-
Saut
n0
Gradient
n
r
vφ = c/n or n0>n1 => Avec les fibres à gradient on accélère les rayons lumineux quand ils
sont près de la gaine (extérieure) Æ Diminue le retard Æ Plus d’informations.
3.
dz
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dr θ(r)
θ0
z
n0sin(π/2-θ0) = n(r) sin(π/2-θ(r) ) et par transitivité, c’est vrai qq soit r dans le coeur.
D’où n(r)cos(θ(r))=n0cos θ0
2 2
⎡ n(r ) ⎤ ⎛ 1 ⎞
Ce qui donne ⎢ ⎥ = ⎜⎜ ⎟⎟ = 1 + (tan θ (r )) 2 = 1 + (dr / dz ) 2
⎣ n0 cos θ 0 ⎦ ⎝ cos θ (r) ⎠
2
⎡ n( r ) ⎤
D’où (dr / dz ) = ⎢
2
⎥ − 1 ; On dérive cette équation par rapport à z.
⎣ n0 cos θ 0 ⎦
dr d 2 r 1 ⎡d 2 ⎤ 2 Δ dr d 2r Δ
2 . 2 = ⎢⎣ dz ( n ( r )) ⎥⎦ = − n 0 2 r => + r=0
dz dz (n0 cos θ 0 ) 2 a 2
dz dz 2
(a cos θ 0 ) 2
donc le rayon n’est plus droit mais en sinusoide : il est plus arrondi ici car il a été
progressivement refracté de proche en proche. C’est analogue aux rayons lumineux d’un
mirage : air chaud peu dense au sol donc indice faible et air plus froid en altitude. Donc là
aussi gradient thermique implique gradient d’indice entre sol et point plus élevé, ce qui
infléchit les rayons lumineux et donne une impression de mirage par temps chaud par
exemple sur une route bitumée.
2π 2πa cos θ 0
4. Période λ = =
α Δ
r n2
2- E =f(y) e i ( kz −ωt ) u x donc f '' + ( 2 ω 2 − k 2 ) f = 0
c
n1ω 2
3- On choisit 2
− k 2 <0 dans la gaine pour que f soit evanescente donc que l’onde
c
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ne passe pas à travers la gaine mais reste piegée dans le coeur (équivalent de la réflexion
totale).
n ω2
On choisit 0 2 − k 2 > 0 dans le coeur pour que f soit sinusoidale, d’où un régime
c
stationnaire perpendiculairement à z comme dans un guide d’onde.
n0ω 2
Dans le cœur : f coeur ( y ) = E 0 cos( ( − k2)y +ϕ )
c2
n1ω 2
Dans la gaine : f gaine ( y ) = E1 exp( − ( − k 2)y
c2
On veut donc k1<k<k2.
On doit ajouter les conditions de continuité entre les deux milieux pour déterminer E0, E1,et ϕ.
Function sinus
k12 − k 2 a = βa
2 4
Pour βa<2.405, seul le premier mode peut se propoager dans la fibre Æ fibre monomode
(grandeur typique de rayon ≈ 2μm. Le rayon doit être de l’ordre de grandeur de la longueur
d’onde). Pour les valeurs supérieures de βa, il y a plusieurs modes possibles.
5- Fibre mono-mode : Une seule vitesse de phase Æ parcours unique et bien défini Æ pas de
distorsion de phase Æ pas de distorsion du signal. Convient pour la transmission de signaux
analogiques.
Si on travaille en impulsions (numériques), on peut utiliser les multimodes qui sont + faciles à
raccorder. Mais vitesse de phase différentes et donc distorsions de phase (surtout vrai pour les
fibres a saut d’indice bcp moins pour les gradients d’indice). Par contre, les multimodes
permettent de transporter plus d’énergie.
r
r ∂B
6- rotE = − = iωB
∂t
IFIPS Corrigé TD Ondes
⎡ ⎤
⎢ 0 ⎥
r ⎢ k ⎥
B= ⎢ E 0 sin( α y + ϕ )e i ( kz −ωt )
⎥
⎢ ω ⎥
⎢i α ⎥
⎢ E 0 cos( α y + ϕ )e i ( kz −ωt ) ⎥
⎣ ω ⎦
5- Fibre mono-mode : Une seule vitesse de phase Æ parcours unique et bien défini Æ pas de
distorsion de phase Æ pas de distorsion du signal. Convient pour la transmission de signaux
analogiques.
Si on travaille en impulsions (numériques), on peut utiliser les multimodes qui sont + faciles à
raccorder. Mais vitesse de phase différentes et donc distorsions de phase (surtout vrai pour les
fibres a saut d’indice bcp moins pour les gradients d’indice). Par contre, les multimodes
permettent de transporter plus d’énergie.
r
r ∂B
6- rotE = − = iωB
∂t
⎡ ⎤
⎢ 0 ⎥
r ⎢ k ⎥
B=⎢ E 0 sin( α y + ϕ )e i ( kz −ωt ) ⎥
⎢ ω ⎥
⎢i α ⎥
⎢ E 0 cos( α y + ϕ )e i ( kz −ωt ) ⎥
⎣ ω ⎦
r r r
7- On a donc pour poynting R = E × B
μ0
⎡ ⎤
⎢ ⎥
⎢ 0 ⎥
r ⎢ α E 02 ⎥
R=⎢ sin( α y + ϕ ) cos( α y + ϕ ) sin(kz − ωt ) cos(kz − ωt )⎥
ωμ 0
⎢ ⎥
⎢ kE02 ⎥
sin ( α y + ϕ ) cos (kz − ωt )
2 2
⎢ ωμ 0 ⎥
⎣ ⎦
⎡ ⎤
⎢ 0 ⎥
r ⎢ ⎥
D’où R = ⎢ 0 ⎥
2
⎢ kE0 sin 2 ( α y + ϕ )⎥
⎢⎣ 2ωμ 0 ⎥⎦