Histoire 1

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Thomas d’Aquin va adapter l’œuvre d’Aristote à la scolastique.

CC : orale, repartir par groupes de 3 – 4, choisir soit une proposition découpée en plusieurs
articles, soit une partie d’une proposition qui soit philosophiquement cohérente. 5 min par personne
( introduction doit adoptar a problematica da historia da filosofia).

CF : écrit, dissertation (au moins une des parties doit porter une analyse précise de Libera
Causis), commentaire.

Étudier l’ensemble du Livre des causes

On va faire proposition 1-11, 12 à la fin vont être étudie à l’oral.

Introduction aux enjeux philosophiques de Libera Causis :

L’enjeu métaphysique du Livre des causes est de changer le paradigme de la métaphysique


classique, Descartes, et la spécificité du département, la décentralisation du sujet.

Enjeux : Il s’agit avec le Libera causis que l’individu qui pense est toujours dans un cosmos,
l’individu pense toujours à partir d’une hiérarchie de causes premières intelligibles. L’individu pense
toujours pense dans un monde de temps physiques, et dans un cosmos, un monde organisé, de
causes premières, ces causes sont l’être, la vie, et l’intelligence. Quand je pense c’est l’intelligence
des mondes, des différents sphères, dont nous sommes le dernières, qui pensent et qui se réalisent à
travers moi. Le sujet n’est pas central.

Libera Causis, va nuancer les propositions qui placent l’individu à des facteurs extérieurs au
sujet. Alain de Libera (Archéologie du sujet). Être sujet est être soumis. Il faut placer les
problématiques de la métaphysique, des théories matérialistes, à l’intérieur de la lecture de Libera
Causis.

Enjeu de la proposition 11 : La scientificité d’une théorie se mesure notamment par le


rapport cause efficient, cause finale. Il aurait une multitude de mondes, sans la possibilité
d’unification, il n’y a pas une cause formelle, selon la physique contemporaine.

« Tout système causale qui étudie un phénomène dans le devenir », la physique c’est le
devenir, par opposition à tout ce qui est éternel, la mathématique, la logique.  Aristote, Physique
II. La physique a un objet en devenir. Être et Penser sont un dans la cause formelle. La cause formelle
est active, la cause matérielle a un sens matérielle.

Est-il possible qu’il ait un cosmos à partir d’une unité ayant pris connaissance de la définition
de scientificité donné par Auguste Comte ?
Deux exemples :

- Baron d’Holbach, Système de la nature, 1770. L’homme est l’ensemble de combinaisons


particulières de la matière. Même quand on pose la nécessité de percevoir le monde que
comme cause efficiente on revient facilement à la cause formelle et finale.
- Essai philosophique sur les probabilités, Pierre Simon Laplace. Laplace réintroduit dans
son système la nécessité une cause finale du sujet scientifique qui comprendra
l’ensemble des objets particuliers. Même dans des systèmes matérialistes, réalistes, il y a
une nécessité soit d’une cause formelle, soit d’une finalité.

Ces deux textes mettent en lumière la difficulté d’adopter une vision unificatrice du monde.
Ne peut-on pas penser le monde comme un ensemble de phénomènes accidentels ?

On va étudier la notion d’intériorité réciproque qui va s’opposer à un modèle de distanciation


(ex Big bang).

On va étudier la transition du arabe au latin, et s’appuyer sur De causis et processu


universatis a prima causa.

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