Fiscalité Cours Sorb
Fiscalité Cours Sorb
Fiscalité Cours Sorb
INTRODUCTION
En France, l’impôt sur le revenu est bas mais la pression fiscale est très forte (plus grosse
pression fiscale de l’OCDE) notamment sur les prélèvements sociaux.
Evolution des finances publiques : en impôt sur les R : 72mlds d’€, 28,4 Md
150 mds d’€ de TVA en 2017
On est au-dessus de la moyenne pour les prlv sociaux ou TVA.
Assez modéré pour les impôts sur les revenus et IS.
Le droit fiscal s’est notamment crée avec les lois de finance. Le but de la loi de finance est de
savoir comment on va récupérer de l’argent via la fiscalité et cette loi traite aussi des
dispositions fiscaux qui vont être mis en place.
A chaque déclaration correspond un foyer fiscal. On commence pas définir le foyer fiscal.
Puis, on va identifier les revenus catégoriels (catégories de revenus) qui vont définir le
montant des impôts pour chaque revenus.
L’impôt sur le revenu est personnel car il s’adapte à la situation familiale. En fonction du
nombre de part, qui représente le quotient familiale, on ne va pas payer le même impôt. Plus
le quotient familiale augmente, moins on paye d’impôt.
Pour savoir le montant des impôts à payer, on doit calculer les revenus du foyer fiscal. Le
montant à payer sera calculer par l’intermédiaire du revenu par part.
1)Foyer fiscal
2)Identification des revenus
3)Application des règles spécifiques
4)On distingue le revenu net par personne, puis on fait la somme
5) On obtient le revenu net global
6) On calcule le quotient familial
En cas pratique, on va identifier le foyer fiscal puis on rattache les revenus. Revoyons ici les
bases.
1.1
Salaire du fonctionnaire est un traitement car il occupe une fonction.
Un crédit d’impôt n’est jamais perdu, on nous le rembourse quoi qu’il arrive.
Une réduction d’impôt est applicable seulement l’année N et pas après.
1.2
1.3
1.4
1.5 Chapitre 1 : les règles générales
1.6
Article 1A, CGI : « il est établi un impôt annuel unique sur le revenu des personnes physiques
désigné sous le nom d’impôt sur le revenu … »
Article 4A, CGI : « les personnes qui ont en France leur domicile fiscal sont passibles de
l’impôt sur le Revenu à raison de l’ensemble de leurs revenus.
Celles dont le domicile fiscal est situé hors de France sont passibles de cet impôt à raison de
leurs seuls revenus de source française. »
La France s'entend ici des départements métropolitains et d'outre-mer, mais non des
territoires et collectivités d'outre-mer.
Français→ Obligation fiscal illimité
Étranger résidant en France→ Obligation fiscale limité
1.6.1
1.6.2 Section 2 : Le foyer fiscal
Il y a 3 critères différents pour être un foyer fiscal Français (résident fiscal Français) avec :
Le critère personnel
- Le lieu où le contribuable habite de manière habituelle et permanente avec sa famille.
- son lieu de séjour principal en France si >183 jours (correspond à 6 mois) (de façon continu
ou discontinu)
- Le lieu de séjour prépondérant parmi les autres lieu de résidence
Le critère patrimonial
1.6.3
Exercice : Une personne de nationalité anglaise travaille et habite en France depuis
longtemps, dans quel pays est-il imposable ?
Anglais : travail et habite en France depuis de nombreuse années, donc la personne est
imposable en France.
- Lieu de séjour principal se trouve en France
- Et il y travaille
Un seul caractère suffit pour l’imposition d’un contribuable, mais en aucun cas, la nationalité
ne sert pas en fiscalité Française.
(pas dans le cours)
« 1. Sont considérées comme ayant leur domicile fiscal en France au sens de l'article 4 A :
a. Les personnes qui ont en France leur foyer ou le lieu de leur séjour principal ;
b. Celles qui exercent en France une activité professionnelle, salariée ou non, à moins
qu'elles ne justifient que cette activité y est exercée à titre accessoire ;
c. Celles qui ont en France le centre de leurs intérêts économiques.
2. Sont également considérés comme ayant leur domicile fiscal en France les agents de l'Etat
qui exercent leurs fonctions ou sont chargés de mission dans un pays étranger et qui ne sont
pas soumis dans ce pays à un impôt personnel sur l'ensemble de leurs revenus. »
De très nombreuses conventions internationales bilatérales ont été signées par la France afin
qu'une personne physique n'ait qu'un domicile fiscal dans un seul Etat. Bien que n'ayant pas
leur domicile fiscal en France, certaines personnes physiques peuvent être recherchées en
paiement de l'impôt sur leurs revenus de source française. A défaut de revenus, elles peuvent
être taxées sur une base forfaitaire égale à trois fois la valeur locative des habitations
éventuellement possédées en France.
(fin du pas dans le cours).
Art 156 CGI : L’impôt sur le revenu est établi d’après le montant total du revenu net annuel
dont dispose chaque foyer fiscal.
Il faut définir le foyer fiscal et la situation de chacun des membres : célibataire, divorcé, veuf
Si en couple, le type d’union : mariage, pacte
1.6.4
A partir de 18 ans, je constitue un foyer fiscal indépendant et autonome.
Je peux décider d’être rattaché au foyer fiscal de mes parents :
- Moins de 21 ans
- Moins de 25 ans et poursuit ses études
1.6.5
Cette notion, purement fiscale, permet de regrouper, pour les soumettre à une imposition
unique, tous les revenus ou bénéfices du contribuable ainsi que ceux de tous les membres, en
principe de la famille, composant le foyer, à savoir: les deux époux et les enfants et autres
personnes fiscalement considérées à charge.
Exemple :
1. Pascal et Pascaline sont en couple selon différentes situations, sont-ils en couple ?
- en concubinage : 2 foyers fiscaux distincts, pas reconnus sauf pour impôts sur la fortune
immobilière
- lié par un PACS : un seul foyer
- mariés sous le régime de la communauté : un seul
- sous le régime de séparation : un seul
2. Ils sont Mariés et ont 3 enfants, quel est la composition de leurs foyer fiscal selon ces
différentes situations ? :
toujours Pascal et Pascaline qui forment un foyer fiscal
- 1er : 11 ans au collège : obligatoirement
- 2e : 17 ans au lycée : obligatoirement
- 3e : 23 à l’université : sur option peut demander à être rattaché
Conclusion : Le foyer fiscal est toujours composé de : M + MME + les 2 enfants + l’enfant de
23 ans si rattachement.
3. Le couple envisage de recueillir une personne âgée sous leur toit. Il s’agit de la mère de
Pascaline
Si elle vit sous le même toit, et possède une carte d’handicap elle peut être rattachée.
Si une des deux conditions fait défaut, il s’agit de foyers distincts.
Union l’année prochaine :
- 28 avril : pacsé → on considère que les revenu passés font partie du revenu du foyer
- Peut à leur demande, demander d’être imposée sur l’ensemble de l’année de façon
Exemple : Si je loue un loyer alors j’ai un certains revenu. Dans le loyer, je vais payer des frais
d’assurance, d’entretien, de travaux, des charges de copropriétés etc… Je vais alors être
imposé sur la différence entre le loyer et les charges qui concernent le loyer. Mes charges liés
au loyer ne vont pas être imposables.
Expert-comptable→ BNC
Salarié→ TS
Librairie→ BIC
Dividendes→ Revenus des capitaux mobiliers
Location→ Revenus fonciers
Vente d’appartement→ PV
L’option d’abattement est individuelle. Mme Z a des frais justifié pour 6000€.
M. Z va rester à l’abattement à 10% (32000*10% =3 200). En effet, toute personnes qui a
traitement de salaire, on estime qu’il y a 10% qui sont automatiquement enlevés car ils
concernent le travail. On en prend pas en compte ces frais professionnels.
Pour Mme Z, elle va rechercher la meilleure option, si les frais réels sont plus avantageux, en
utilisant le forfait elle aurait un abattement de (45 000*10%=4500). Elle va donc demander
l’application des frais réels car 6000>4500
Pour pouvoir déduire les frais réels, il faut que ce soit des frais professionnels, payés, justifiés
(obligation de preuve)
Déclaration des Revenus
Traitement & Salaire, prime pour l’emploi, pensions et rentes
Mme Z M. Z 1e pers a 2e pers a
charge charge
Revenus 45 000 32 000
Autres revenus 0 0
imposables
Frais réels 6 000 3 200 (pas de frais
mais forfait 10%)
Revenu global du foyer = (45 000 - 6000) + (32 000 – 3200) = 67 800
Les déficits > aux revenus peuvent venir diminuer les revenus des années suivantes « déficits
antérieurs imposables ».
Barème IR 2022
Exercice :
R = 80 000
N=2
Quotient familiale = 80 000/2 = 40 000
A la fin on multiplie par le nombre de parts. Ici, c’était la première méthode pour calculer
l’IR.
La 2ème méthode est : On a un quotient familiale de 40 000, donc on se place à la tranche entre
26 071 à 74 545€.
Puis, on applique la formule :
= (80 000* R) – (6 078,75 * N)
= (80 000* 0,3) – (6 078,75 * 2)
= 24 000 – 12 157,5 = 11 843,9€.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Plafonnement général du Quotient familiale : chaque demi-part au-delà de deux ne peut pas
apporter une économie d’impôt > 1592 euros par demi-part. Chaque demi-part supplémentaire
ne peut engendré une économie fiscale de 1 592€.
Exemple :
1- On part de l’IR avec 4 parts (X)
2- Puis on calcule avec 2 parts (Y)
On va vérifier la différence entre les deux si 1592*4 (demi-parts) = 6368€. Si tel est le cas on
fait Y – 6368 = X.
EXEMPLE
N = 2,5
IR = 25 000€. → Situation avec le gosse
N=2
IR = 28 000€. → Situation sans le gosse
On a donc économisé 3 000€. On a donc 0,5 parts (2,5-2) supplémentaire soit 1 592€. Donc
finalement on aura un IR de 28 000 – 1 592 = 26 408€
Ce revenu net est déterminé eu égard aux propriétés et aux capitaux que possèdent les
membres du foyer fiscal
Pour 4 parts, on a IR = 29 687,90 €
La loi plafonne l’effet du quotient familial en limitant l’économie d’impôt à 1 592€ par demi
parts additionnelle au-delà de 2.
Principe : imputation sur le revenu global jusqu’à 10 700€, la fraction supérieure est
seulement sur les revenus fonciers des 10 années suivantes et à condition que n’aient pas été
générés par des intérêts d’emprunts.
Pour acheter un studio, on prend un prêt. Les intérêts d’emprunts viennent en déduction de
loyers perçus, mais pas en déduction du revenu global.
Exemple 1 :
Ici, le déficit foncier de 12 000 (charges déductibles : - 2000 + intérêts d’emprunts de 10 000)
10 700 euros sur 6 ans imputable sur RG (si RG < 10 700, alors on peut reporter le reliquat sur
6 ans)
Et 1300 euros sur RF sur 10 ans (si pas utilisés au bout de 10 ans, seront perdus).
Exemple 2 :
Rappel
Le régime micro-foncier est applicable sur les revenus fonciers et pratiquement tous les
revenus professionnels : BNC, BIC, bénéfices agricoles (pas TS)
Ce régime s’inscrit dans l’idée que si on a des revenus fonciers de faible importance le but est
d’alléger les obligations fiscales et comptables. Ainsi, plus les plus RF seront importants et
plus les obligations seront fortes
Quand on perçoit moins de 15 000 euros bruts de loyers par an, au lieu de faire du réel, il est
permis via le régime micro-foncier, d’estimer les charges pour un montant forfaitaire de 30%
pour les RF.
Toutefois, si on applique un abattement forfaitaire, on ne crée pas de déficit et on ne peut
donc pas imputer de somme pour diminuer l’impôt.
Ce régime s’applique de plein droit quand le foyer fiscal perçoit moins de 15 000€ de revenus
fonciers mais il a toujours la possibilité d’opter pour le régime réel et donc déduire le
montant réel des dépenses engagées des loyers perçus (déclaration plus spécialisée : la
déclaration 2042)
On s’aperçoit que le montant réel des charges est inférieur au montant de l’abattement
applicable via le régime du micro-foncier : dans son cas, le régime réel est moins intéressant
que le régime micro-foncier.
A noter que lorsque que l’on opte pour le régime réel, cette option est obligatoire pendant 3
ans.
Le régime micro-foncier étant le régime de droit, il n’y a pas de conditions de temps.
➢ Si on est en micro foncier et que d’un coup la somme des loyers dépasse les 15 000 euros,
alors le foyer fiscal ne peut plus prétendre au régime micro-foncier, donc il sera dans le régime
réel d’office. Si les loyers redescendent ultérieurement sous les 15 000€, alors il pourra revenir
de droit sur le régime micro-foncier.
b)Avec un TMI également de 41%, estimez l’impact fiscal de l’investissement envisagé par M.
Vincent Forest
On s’aperçoit que les charges vont être supérieures aux recettes : le déficit de l’année est de
13 150 → on opte donc pour du réel
Pour rappel, on a la possibilité d’imputer les 10 700 premiers euros sur le revenu global sur
l’année n (ou sur les 6 années suivantes).
Pour la part supérieure à 10 700€ ainsi que les intérêts d’emprunts : ils pourront seulement
être imputables sur les RF pour l’année n (ou sur les 10 années suivantes)
Ainsi, le déficit qui provient des charges autres que la déduction des intérêts d’emprunts est
imputable à hauteur de 10 700 sur le revenu global de n (ou sur celui des 6 années suivantes).
Le reste du déficit foncier pourra être imputé sur les revenus fonciers sur l’année n ou
pendant 10 ans, ici 2 450€.
Si les charges et travaux n’atteignent pas 10 700, alors cela veut dire que l’enveloppe ne pourra
pas être utilisée en totalité : il faut s’assurer que la somme ne couvre pas d’intérêts
d’emprunts.
Deux avantages :
- Les 2 450€ seront reportables sur les RF du contribuable pendant 10 ans, diminuant ainsi la
fiscalité due
- Le revenu brut global sera diminué, ce qui lui permet d’obtenir un gain fiscal de
10 700 × 0,41 = 𝟒 𝟑𝟖𝟕€
Tous les RCM (revenus capitaux mobiliers) (sauf cas d’exonération) vont être soumis à l’impôt
sur le revenu, mais les modalités d’imposition peuvent être différentes :
1- Acompte ou PFNL (en n-1) : 12,8% prélevés d’office → Impôts unique = flat taxe
2- PFU ou IR progressif (en n) + 17,2% de PS
o Régime de plein droit : PFU/ flat taxe (12,8 + 17,2= 30%) taux forfaitaire sans
abattement
Jusqu’à la présidence de Macron, pratiquement tous les revenus perçus par un foyer fiscal
étaient imposés via le barème progressif de l’IR. Macron a voulu relancer l’investissement et
favoriser l’achat d’actions en diminuant la fiscalité, notamment en n’utilisant plus le barème
progressif mais un taux forfaitaire : peu importe le montant perçu, même montant
d’imposition de 12,8% : si on perçoit 100 et que l’on est exonéré d’IR au niveau du barème
progressif, en mai 2022, on dira qu’on ne veut pas être imposé à hauteur de la flat taxe/ PFU
et opter sur le barème progressif de l’IR : les 12,8% prélevés en 2021 seront donc rendus au
foyer fiscal. L’idée est qu’en fonction de la situation fiscale, il reste une possibilité de changer
de régime d’imposition
Imaginons, je gagne 100€ d’intérêts, l’état me prélève d’office 12,8%, je perçois donc 87,2€.
L’année suivante.
o Option : Barème progressif de l’IR (taux + 17,2%) : le taux est souvent plus élevé que
celui de la flat taxe, mais cela est compensé par des avantages :
▪ Abattement de 40% sur les dividendes (On est imposé sur 60% des dividendes
en non 100% des dividendes).
▪ Fraction de CSG déductible
▪ Les moins-values peuvent être imputables alors que pas possible dans le Flat
taxe
A noter que pour éviter l’optimisation fiscale à outrance, il n’est pas possible d’opter pour le
barème progressif pour seulement quelques catégories de revenus il s’agit d’une option
globale pour l’année (qui ne nous engage pas pour les années suivantes) pour tous les revenus
du foyer fiscal (donc pour toutes les personnes) perçus qui rentreraient dans le champ
d’application du PFU (RCM, plus-values mobilières)
EXEMPLE Leroy Merlin :
→ Bénéfices donc taxe IS. Lors de l’AGE, une personne qui a des actions a le droit au vote et
aux dividendes.
Si Mme Z a 10 actions, elle a le droit à 150€ de dividendes.
Soit elle sera imposé de 12,8% sur ses 150€, donc elle va perdre 19,2€ (IR) et va gagner
130,8€. Ces 19,2 € donc un acompte qui sera remboursé à Mme Z l’année suivante car c’est
un crédit d’impôt, ce n’est jamais de l’argent perdu. Cela permet à l’état d’avoir de la
trésorerie pendant 1 ans.
L’année suivante, si on est normalement imposé à moins de 12,8% (TMI (impôt sur le
revenu)< 12,8%), elle pourra rajouter 60% de ses dividendes soit sur 90€ eu lieu de 150€. On
va rajouter ces 90€ sur nos impôts sur le revenus, et on nous rend nos 19,2€.
Droit immobilier : usufruit, nue-propriété, société immobilière, etc → que ce soit « en pierre
ou papier »
Mais exonération d’IR et de PS quand on revend la résidence principale (même si inférieur à
5 ans car appréciation in concreto + bonne foi si contentieux → limite de 5 ans fixée à l’origine
pour éviter la fraude)
Dans cette perspective, une plus-value de 100 000€ sur la cession de la résidence principale
sera exonérée d’impôts (car résidence principale), alors que toute plus-value sur la cession
d’une résidence secondaire sera imposable.
Pendant les 5 premières années de détention, pas d’abattement pour la durée de détention :
Au bout de 22 ans, la résidence secondaire est exonérée d’IR et exonérée de PS au bout de
30 ans.
L’abattement augmente avec la durée de détention pour inciter à ce que l’on garde le bien le
plus longtemps possible et éviter la spéculation immobilière.
Plus on garde nos titres longtemps, plus on va avoir de l’abattement d’impôts sur nos actions
et plus on va être amené à conserver nos titres→ favorise un équilibre dans l’investissement
des entreprises.
PV imposable si options. 10 000 5 000 3 500
Si couple marié + 3 enfants = 4 parts et 1,5 part en plus en cas d’invalidité car ici il y a plus de
2 enfants à charges.
Champ d’application → Article 63 CGI : vise les activités de culture, d’élevage, ainsi que les
revenus accessoires (droits de chasse et droits de pêche)
Une difficulté peut naitre lorsqu’une même personne a une double activité qui donne lieu à
des bénéfices agricoles (BA) ainsi que des bénéfices industriels et commerciaux (BIC)
Cas d’un éleveur (BA) qui est également boucher (BIC).
(1) Principe : Possibilité de garder 2 impositions distinctes en BA pour l’élevage et BIC pour la
boucherie
(2) Option : Possibilité de fiscalement les fusionner pour avoir les mêmes règles sur la double
activité : on se demande quelle est l’activité qui est accessoire à l’autre puisque c’est l’activité
principale qui va venir happer l’activité accessoire. Le critère de détermination est le chiffre
d’affaire→ si l’activité d’éleveur engendre plus de chiffre d’affaires que l’activité de boucher,
alors BA pour les 2 et inversement dans le cas contraire.
A partir du moment où on ne sait pas mettre une catégorie de revenu (ni BA ni BIC, alors BNC),
peu importe légalité ou moralité source de revenu pour le fisc :
légalité ou moralité source de revenu pour le fisc :
o CE, 27 avril 2009, n° 297471 : Sommes détournées imposées par le fisc comme BNC
o CE, 7 janvier 2004, n° 249713 : Sommes issues proxénétisme imposées par fisc comme
BNC
Dépenses au
réel
Régime de Micro BNC si recettes inférieures à 72 600, avec abattement forfaitaire de 34%
Mais possibilité d’opter pour le régime réel
▪ Engagé pour 3 ans = même principe que régime micro-foncier) : tout dépend de l’activité et des
dépenses
Si le chiffre d’affaire est supérieur à 72 600€, régime avec dépenses réelles d’office.
Honoraires rétrocédés à des confrères→ On donne des honoraires à des confrères, on doit
donc les enlever.
- En matière d’IR, on retient seulement le montant encaissé (≠ facturé)
- Provisions sur honoraire : avance sur honoraire : pris en compte
- Rétrocession d’honoraires : dans les cabinets d’avocats, on peut prendre une affaire, mais il
s’avère qu’on en donne une partie à un autre collègue : on donne une partie des honoraires
perçus au confrère Est déduit car il s’agit de quelque chose qui vient en moins.
- Salaires des collaborateurs : charge déductible sur le revenu
- IR payé : pas pris en compte en matière d’IR
- Frais professionnels payés : pris en compte : viennent en déduction s’ils remplissent des
conditions de forme et de fond.
A- Traitements et salaires
Les traitements et salaires visent les rémunérations :
- Du privé : salaires
- Du public : traitements
- Les revenus de remplacement : indemnité maladie, de
chômage, etc.
- Les revenus de certains dirigeants
Pour les sommes versées en fin de contrat → imposition en fonction du type de contrat
➢ Éléments du salaire :
- Jeune X : Pour les étudiants régime dérogatoire si ont moins de 26 ans et que le montant de
la rémunération annuelle inférieure à 3 fois le montant du smic (fraction exonérée).
o Régime de droit commun : si le jeune est rattaché au foyer fiscal de ses parents : 2
000*0,1= 200 mais minimum de déduction de 442 donc 2 000- 442= 1558
o Mais en réalité sera exonéré car 2000< 3 SMIC = 4 618€
▪ Si rémunération > 4 618, serait imposable en théorie sur la part supérieure.
PARTIE 2 : L’IMPOSITION DES RÉSULTATS DES ENTREPRISES
I- Structure juridique
Les activités mentionnées ne seront imposables dans la catégorie des BIC que si elles sont
exercées :
- De façon habituelle → le simple fait de revendre sa voiture ne fait pas que l’on bascule dans
les BIC
- De façon indépendante
- Dans un but lucratif
➢ Caractéristiques :
CE, 18 mars 1981, 06404/07359 : trafic de stupéfiants :
o Actions à titre habituel
o Pour son propre compte les profits retirés doivent être regardés comme
o Dans un but lucratif constituant des BIC → considéré comme une activité
d’achat revente
(2) Les BIC par attraction ou assimilation :
Pour les contribuables disposant de sources de revenus imposés dans des catégories
différentes :
Cas de l’agriculteur qui a plusieurs activités
Article 155 CGI : « 1. Lorsqu'une entreprise industrielle ou commerciale étend son activité à
des opérations dont les résultats entrent dans la catégorie des bénéfices de l'exploitation
agricole ou dans celle des bénéfices des professions non commerciales, il est tenu compte de
ces résultats pour la détermination des bénéfices industriels et commerciaux à comprendre
dans les bases de l'impôt sur le revenu. »
Cela veut dire que si j’ai plusieurs activités, j’ai en théorie plusieurs règles de détermination
des revenus. L’administration et la loi l’autorise à réunir ces revenus sous la même famille
Cas d’un éleveur et d’un boucher (BA et/ou BIC) selon la prépondérance (chiffre d’affaire ou
temps consacré si équivalent), si :
o Liées (ont un sens d’être toutes les 2)
o Accessoires
Dans tous les cas, il n’y a jamais d’obligation d’associer et de réunir ses revenus : c’est une
possibilité offerte au
foyer fiscal.
(1) Les exploitants individuels exerçant une activité industrielle ou commerciale → personnes
« à leurs comptes » sans créer de structure juridique spécifique
(2) Les sociétés IS ayant opté pour l’IR → beaucoup plus de sociétés d’IR optent pour l’IS que
l’inverse, mais possible en théorie
(3) Les associés de certaines sociétés relevant de l’IR → notamment les associés de sociétés de
personnes
À la fin de chaque exercice, chaque associé va récupérer une part équivalente de bénéfice
ou de déficit. C’est la société qui va déclarer son IR et c’est chaque détenteur de parts qui
paiera de l’impôt sur le résultat déclaré par l’entreprise.
Il n’y aura donc qu’un seul impôt alors que pour l’IS on vient de voir qu’il y en avait 2 : c’est le
détenteur de parts qui va faire la modalité de l’impôt qui sera soumis à l’IR (peut également
être IS si l’associé est lui-même soumis à l’IS).
Par exemple, peut être intéressant d’opter pour l’IR quand soumis à l’IS si déficits
➢ Qu’est-ce que le résultat fiscal ? « Au regard des autres branches du droit public, comme au
regard du droit privé, la loi fiscale possède une indépendance qui lui permet d’établir ses
propres règles ; le droit fiscal, comme « charbonnier » est maitre chez lui »
Le résultat comptable et fiscal peut être semblable. Il faudra reprendre à la fin de l’exercice
toutes les actions A- défaites par les entreprises
Les charges non-déductibles peuvent être des amendes etc.
- Charge non-déductible : réintégration extra comptable
- Produit non-imposable : déduction extracomptable
Selon la comptabilité, une immobilisation est un actif identifiable, contrôlé par l’entreprise,
évalué avec une fiabilité suffisante, avec une valeur économique positive → si les 4 conditions
sont remplies, alors on établit que c’est une immobilisation au sens comptable.
Mais la doctrine et la jurisprudence fiscale considèrent via un raisonnement à contrario que
si ce n’est pas une charge fiscale, alors ce sera une immobilisation.
Ainsi, ne constitue pas une charge déductible fiscalement (et donc une immobilisation) :
- Toute « dépense » augmentant la valeur d’un élément d’actif
- Toute « dépense » ayant pour effet de prolonger de manière notable la durée de vue d’un
élément d’actif immobilisé.
Exemples :
- CE, 29 janvier 1975, 92198 : l’acquisition de moteurs et de pièces de véhicules a pour effet de
prolonger la durée probable d’utilisation des véhicules au-delà de l’achèvement de la période
d’amortissement restant à couvrir → DURÉE PROLONGÉE = ACTIF IMMOBILISÉ
- CE, 30 mai 2012, 33932 : Les dépenses exposées pour permettre l’acquisition et la pose de
logos et d’enseignes lumineuses (…), utilisables pendant plusieurs années, s’inscrivent dans
une stratégie, non d’entretien mais d’accroissement de ma valeur commerciale de la marque,
élément incorporel de l’actif de la société… Ces dépenses concourent, alors mêmes qu’elles
n’auraient pas pour effet une augmentation à très court terme du chiffre d’affaire, à accroitre
la valeur d’un élément incorporel de l’actif immobilisé et ne constituent donc pas des charges
déductibles du bénéfice imposable → UTILISATION SUR PLUSIEURS ANNÉES = ACTIF
IMMOBILISÉ
CE, 14 octobre 2005, 262219 : les redevances payées par une entreprise en contrepartie de
certains droits incorporels qui lui sont accordés peuvent, selon les cas :
- Constituer des charges déductibles des résultats
- Ou bien être regardés comme devant faire l’objet d’une inscription à l’actif immobilisé
Il faut donc toujours vérifier si l’on est dans le cadre d’une charge ou d’une immobilisation,
car une charge est déductible et pour une immobilisation on procède à un amortissement
avec un plan d’amortissement pour chaque bien→ dès lors que reprend 1 des 2 conditions
o Même un plan d’amortissement pour les biens de faible valeur dès lors que répondait
à la définition d’une immobilisation et pas d’une charge déductible→ l’administration
a donc pris une tolérance pour éviter de devoir faire des plans d’amortissements pour
de trop petits montants.
Tolérance administrative pour les biens d’une valeur unitaire à 500€ HT : l’administration
admet depuis 1973, parmi les charges immédiatement déductibles de leur bénéfice
imposable, le prix de certaines immobilisations de faible valeur (500€ HT) :
▪ Matériels et outillage
▪ Matériels de bureaux, aux meubles meublants de bureau et au mobilier des
magasins commerciaux
▪ Dépenses d’acquisitions de logiciels
Article 331-4 (Règlement n°2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable) : « Les
éléments d’actifs non significatifs peuvent ne pas être inscrits au bilan ; dans ce cas, ils sont
comptabilisés en charge de l’exercice »
•
Créances acquises :
▪ Les créances doivent être rattachées au résultat de l’exercice au cours duquel
elles peuvent être réputées acquises par l’entreprise créancière
▪ Ainsi une société doit comprendre dans les résultats de chaque exercice les
créances qu’elle a acquises au cours de l’exercice
Ce sont les créances certaines dans leur principe et dans leur montant
Idem pour les dettes certaines
• Rattachement des produits d’exploitation (BIC-IS)
Le report du bénéfice
L’actif commercial
Les stocks
Régime micro avec abattement mais toujours la possibilité d’opter pour un autre régime
Plus on augmente de chiffre d’affaire et plus les obligations comptables et fiscales seront
importantes.
Option valable pendant 1 an, puis par tacite reconduction pour régime intermédiaire (176200-
81800 HT)
Le régime d’imposition est différent selon le montant du CA en cause dans la structure : plus
le CA est élevé et plus le régime d’imposition est complexe, fiscalement et comptablement
Pour le régime micro-BNC : déduction des charges sur un montant forfaitaire et pas réel →
mais possibilité d’opter pour le réel afin de créer un déficit car pas possible de le faire quand
juste montant forfaitaire
Compléments du cours
La territorialité
Dès lors que domiciliés fiscalement en FR, imposables sur les revenus de source FR et
étrangères en FR
On parle d’imposition mondiale : « principe de mondialité » de l’IR
Mais en matière d’IS, la territorialité est limitée : imposition seulement sur les bénéfices
d’exploitation FR
Article 209 CGI : « I. Sous réserve des dispositions de la présente section, les bénéfices
passibles de l'impôt sur les sociétés sont déterminés d'après les règles fixées par les articles
34 à 45,53 A à 57,237 ter A et 302 septies A bis et en tenant compte uniquement des bénéfices
réalisés dans les entreprises exploitées en France, de ceux mentionnés aux a, e, e bis et e ter
du I de l'article 164 B ainsi que de ceux dont l'imposition est attribuée à la France par une
convention internationale relative aux doubles impositions »
- IR → critère de mondialité
o 1ère hypothèse : imposable pour les activités françaises et étrangères à hauteur de 150
000
o 2nde hypothèse : imposition mondiale qu’elle soit bénéficiaire ou déficitaire, donc
imposition à hauteur de 80 000.
On parle de « centres de gestions agréés » pour les BIC et « d’associations agréées » pour les
BNC → elles ont un véritable impact fiscal.
Afin d’orienter les contribuables vers un organisme de gestion agréée, l’administration fiscale
a créé des avantages
Réduction d’impôt → pas de remboursement du reliquat
➔ Donc pour assurer une certaine sécurité au conjoint de l’exploitation, création du statut
fiscal et social du conjoint de l’exploitant, si on le rémunère, alors le salaire viendra en
réduction du résultat de l’entreprise
o Jusqu’en 2019, si pas d’adhésion, la déduction était limitée à 17 500 euros alors que
pas de limitation quand on était adhérent. Plus de limitation tout court depuis 2019.
CHAPITRE 2 : LES PRODUITS
I- Les ventes
Article 1604 Code civil : « La délivrance est le transport de la chose vendue en la puissance et
possession de l’acheteur »
Le critère de la vente est la livraison matérielle
Un gain de change va
apparaitre au passif du
bilan mais ne sera pas
imposable
comptablement car
principe de prudence
(on ne prend pas en compte le gain de change,), mais fiscalement, réintégration
extracomptable
La perte de change va venir diminuer le résultat comptable et faire une provision. La perte
latente est fiscalement constatée et déductible immédiatement (au titre de la perte).
Si on a déjà déduit au titre d’une provision comptable, il y a une double déduction (provision
comptable et perte fiscale) il faut donc réintégrer le montant de la provision comptable pour
déduire la perte ensuite.
Même chose pour les chiffres car même montant mais pas les mêmes postes : on joue sur la
nature
La perte de change et la
réintégration provisoire se
neutralisent au niveau des
montants.
Au 31/12 : gain de change de 165
euros
- Comptablement, principe de
prudence : il ne se passe rien
- Fiscalement : gain imposable
immédiatement, donc réintégration
extracomptable de 165€.
Ils doivent être déduits du BIC (sauf s’ils se rattachent à l’exploitation de l’entreprise)
Lorsque l’entreprise est soumise à l’IR et a une activité industrielle et
commerciale, les dividendes et intérêts sont comptablement catégorisés comme
des produits, mais fiscalement, ils ne peuvent pas être imposés dans la
catégorie des BIC : il faut les mettre dans les RCM, donc on les enlève des BIC
pour qu’ils soient imposables au RCM.
Exemple : Réception d’un dividende de 100 : considéré comme un produit
exceptionnel au sens comptable : + 100 dans le résultat comptable atterrissent dans le
résultat fiscal, qui est imposable au BIC.
o Mais les 100 de dividendes doivent être imposés aux RCM → on déduit extra
comptablement les 100 du résultat imposable au BIC pour pouvoir les imposer
dans la catégorie des RCM. Dès lors, ils bénéficieront de la fiscalité sur les
RCM :
▪ PFU avec ce taux forfaitaire de 12,8%
▪ Option globale pour l’IR
➢ En somme : par définition, dans une entreprise soumise à l’IR qui a une activité
industrielle ou commerciale, tous les produits passent au BIC lors du passage résultat
comptable à fiscal, mais il faut faire attention car certains doivent être changés de
catégorie.
➢ Pour les entreprises imposées à l’IS : il n’existe pas de sous-famille donc toujours des
produits imposables, pas de retraitement extracomptable.
A- Les subventions
20% car amortissement linéaire de 5 ans et calcul au prorata temporis quand année en cours.
On parle également de subvention d’exploitation ou d’équilibre. Elles sont versées par l’État,
les collectivités publiques ou des tiers.
➢ Elles ont pour but de :
o Compenser des insuffisances de prix
o Faire face à des charges d’exploitation
➢ Régime fiscal : imposition immédiate → Pas de réintégration au fur et à mesure du temps :
on passe directement du résultat comptable à fiscal sans retraitement
En somme :
- Si la charge est déductible, alors l’indemnité sera imposable
- Si la charge n’est pas déductible, l’indemnité ne sera pas imposable
Régime fiscal
Vol/ sinistre Produit imposable
Expropriation ou quand compense la Régime des plus ou moins-values
disparition d’une immobilisation (incendie par Pas considéré comme un produit
exemple) imposable, on applique le régime des +/-
values car on considère qu’elle compense
la disparition d’une immobilisation :
Si Indemnité 200 000 → valeur comptable
des immeubles détruits de 130 000 →
imposable sur 70 000 EUR
On vient regarder si l’indemnité vient compenser une charge déductible ou non car certains
impôts sont déductibles et d’autres non :
o L’IS n’est pas considéré comme une charge déductible sur le plan fiscal bien que soit
considéré comme une charge sur le plan comptable. Il faut le réintégrer.
o Mais la cotisation foncière sur les entreprises (remplace les taxes professionnelles),
est considérée comme une contribution déductible, donc le remboursement est
imposable
Si le remboursement correspond à un impôt non déductible, le dégrèvement n’est pas
imposable : on paie l’IS mais on n’avait pas à le faire. On le déduit extra-comptablement, car
sinon le produit aura été comptabilisé sur le plan comptable et fiscal également alors le
produit sera imposable alors que de base la charge n’est pas déductible.
EXEMPLE
Profits
accessoires à l’activité de BIC
Quand l’entreprise bénéficie d’une remise de dettes ou d’un abandon de créance, alors son
passif diminue et son actif net augmente : par définition, cela correspond à la définition d’un
produit car cela augmente le résultat imposable.
Totalité du montant de l’abandon de créance qui est déductible pour l’un et imposable pour
l’autre.
➢ Autre abandon de créance à caractère financier→ notamment quand l’une a des parts dans
l’autre :
Possible de le
déduire si abandon
car filiale en grande
détresse financière
(procédure
collective)
Pas besoin de retraitement extracomptable, sauf si une des conditions n’existe pas ou plus
p
Case du WC n’a plus de raison
d’être, mais formulaire n’a pas
été mis à jour.
I- Autres frais
Article 39 CGI : Le bénéfice net est établi sous déduction de toutes charges, celles-ci
comprenant … notamment :
Loyers, pas de porte…
Pas de porte Supplément de loyer, Pas de porte : sommes versées par le preneur à bail du
répartition sur la durée bailleur commercial → considéré comme un supplément
du bail de loyer, et pour éviter une imposition tout de suite,
réparti sur la durée du bail à la fois en tant que produit
imposable pour le bailleur, mais également pour la
personne qui le paie
Charges déductibles
CE, 10 décembre 1969, n°73973 : La remise des objets dont il s’agit constituait, non des ventes
auxdites collectivités, mais des cadeaux illicites à leurs préposés ; que lesdits cadeaux ne
constituaient pas des commissions au sens de l’article 240 du Code Général des Impôts ; que
ceux-ci ne sauraient dès lors être regardés comme se rattachant à une gestion normale de
l’entreprise.
Dès lors que cadeau illicite= contraire intérêt de l’entreprise= pas déductible
B - Impôts et taxes :
A apprendre par
cœur
Pénalités et amendes
Le revenu de
l’entrepreneur ou des
associés est un bénéfice.
(donc pas déductible).
Le « patron » n’est pas
son propre salarié !
Si c’est un bénéfice, ce
n’est pas une charge, donc
juste une avance sur
bénéfices.
Conjoint :Rémunération
déductible en totalité
(depuis la LF 2019) dès
lors que correspond aux
conditions spécifiques
de la rémunération :
- Rémunération
normale
- Qui vient rémunérer
une activité réelle (donc
pas fictive)
Le régime matrimonial ou l’adhésion au CGA n’a plus d’impact sur la déductibilité du revenu
du conjoint.
➢ CGI ≠ PCG :
Majoration de 15% si pas CGA
147 000
Travail
effectif
donc pas
de travail
fictif
Comparaison
avec des
profils de
postes
identiques
Charge déductible car on estime que ces 2 conditions (cumulatives) correspondent à l’intérêt
de l’entreprise :
Si la rémunération est
excessive sur une certaine
part, l’excès de
rémunération ne sera pas
déductible, et est donc
réintégré dans le BI ou
dans l’IS.
➢ Limites fiscales
Les jetons de présence sont considérés comme des charges comptables ; le traitement fiscal
sera différent selon l’effectif salarié :
L’excédent est
réintégré pour la
société.
Si le comptable déduit 30 000 alors que fiscalement que 18 000 euros déductibles → les 12
000 euros doivent être réintégrés dans le résultat de l’entreprise pour rééquilibrer.
Les charges financières
Les associés peuvent décider de mettre à disposition une certaine somme à l’entreprise dans
laquelle ils ont des parts. Celle-ci rémunère l’associé à un taux d’intérêt contractuellement
décidé.
En comptabilité, mo.
Pas d’intérêt
déductibles si le
capital est libéré
seulement à 95%.
En 2021, le taux est de 1,17 et non de 1,18. On remplace donc dans l’énoncé et les calculs,
par conséquent, on trouve 1170 d’intérêts fiscaux.
Autres charges
Si on met de l’argent dans un club mais que personne ne le sait, ne peut pas être considéré
comme une charge déductible→ toujours regarder en fonction de l’intérêt de l’entreprise.
Le don n’est pas considéré comme une charge, mais comme une réduction d’impôt (bien que
considérée comme une charge sur le plan comptable). On réintègre donc la charge (car elle
n’est pas déductible) et elle passe ensuite comme une réduction d’impôt.
Ce n’est donc pas parce que c’est
comptablement traité comme une charge qu’il
s’agit d’une charge déductible du revenu ou du
bénéfice de l’entreprise : peut également être
considéré comme une réduction d’impôt.
1) Les amortissements ne peuvent porter que sur des immobilisations inscrites à l’actif du bilan
et soumises à dépréciation
2) L’amortissement ne constate que la dépréciation subie et ne peut donc être pratiqué que sur
la base et dans la limite de la valeur d’origine
3) L’amortissement doit être effectivement pratiqué en comptabilité
4) L’amortissement doit respecter la règle de l’amortissement minimal
Pas exactement la
même durée
A- Base de l’amortissement
B- Modalités d’amortissement
Linéaire : pratiqué en
comptabilité
Dégressif / exceptionnel :
spécifique à la fiscalité
Le système
dégressif est plus
rapide, et est donc
soumis à des
conditions :
(1) Le bien doit
absolument être
neuf
(2) Le bien doit
être sur la liste
exhaustive de
l’article 22 CGI (liste
relativement floue)
Pas
d’amortissement
dégressif en
dessous de 3 ans.
Décision
d’incitation
d’investissement
fiscal
Si on ne respecte pas ce
contrat de base=
amortissement
irrégulièrement différés →
sont perdus
Par exemple, en N+4, le montant cumulé doit au moins être égal à la somme cumulée des
amortissements linéaires
La partie qui n’a pas été passée est perdue
On doit seulement réintégrer les 225 et non pas l’entièreté de la dotation qui n’a pas été
comptabilisée
III- Les dotations aux provisions
A- Conditions fiscales de déduction des provisions
Conditions de fond
cumulatives
La reprise d’une provision n’est imposable que si la dotation de la provision a été déduite
de l’assiette de l’impôt.
La reprise de provision
n’est imposable que si la
dotation à l’origine a été
déduite → si n’a pas été
déduite ne sera pas
imposable
CH 4 : LES PLUS ET MOINS VALUES
Les modalités d’imposition sont différentes en fonction de la durée de détention (bien que
soit pareil que ce soit pour IR ou IS)
- CT : imposition
normale
- LT : taux réduit
Quand on est dans du
LT, on doit retraiter extra-
comptablement la PV pour
l’imposer au bon taux.
Quand on passe du résultat
comptable au résultat
fiscal, si on ne fait rien, alors
le bénéfice est soumis au
taux normal → pas de
problème pour les PV à CT car tout est soumis au taux normal. Mais si PV LT, il faut l’enlever,
puis le réintégrer pour l’imposer au taux réduit.
La distinction CT/LT repose sur un double critère :
- Durée de détention en jours → si on détient depuis +/- de 2 ans
- Nature de l’immobilisation : si on est dans le cas d’une immobilisation amortissable ou non
Si société
soumise à IS,
la PV ou MV
sera à CT
que soit
supérieur ou
inférieur à 2
ans/ que soit
amortissable
ou non →
toujours
imposition
taux normal
La durée de
détention et
le caractère
amortissable
n’ont pas
d’incidence
Cas 1:
l’ensemble
de la plus-
value est
considéré à
CT →
imposition
au taux
normal
(barème
progressif)
Imposition à CT dans la limite des amortissements → taux normal pour 6 000 car 6 000 < 24
000
➢ Quand on est sur du LT, ne pas oublier de de les déduire pour que l’on puisse les retraiter
extra-comptablement
➢ Compensation des PV/MV dès lors qu’elles sont toutes 2 de CT ou de LT
Possibilité d’étalement sur 3 ans afin d’éviter de passer à un TMI trop important → pour éviter
ce bon d’imposition, le législateur a décidé que dès lors que IR : PV CT imposable au taux
normal, possible d’opter pour son étalement sur 3 ans pour éviter de sauter trop de tranches
→ une option à demander (pas par défaut).
A- Titres de participations
+ de 10% de capital : titres
de participation
– de 10% de capital : titre de
placement → régime fiscal
différent
➢ Mais pour les entreprises soumises à l’IS : S’il s’agit réellement de titres de participations et
qu’ils sont détenus depuis plus de 2 ans → plus-value LT → exonérée d’impôt à condition
d’une réintégration quote-part frais & charges 12% PV brute (donc en réalité exonérée à 88%)
S’il manque une de ces conditions, pas possible de bénéficier du régime de faveur
On diminue le taux à 10% pour une fraction des redevances → régime de faveur optionnel
Ne pas oublier les PS à hauteur de 17,2%
CH 5 : LA DÉTERMINATION DU RÉSULTAT
I) Le résultat de l’exercice
Pas de limite
temporelle mais
limite de
montant
II) Le report en arrière des déficits
Forme de
progressivité du
taux → on regarde
de plus en plus le
montant du CA
soumis à l’IS pour
regarder à quel taux
elle sera imposée
A- Exonérations
B- Crédits d’impôts
Le crédit d’impôt n’est jamais
perdu
Réintégration de la
charge déduite par le
comptable
Exemple dividendes :
Titre 3 : LA TVA
La Taxe sur la Valeur Ajoutée est un impôt sur la consommation créé en France en 1954. La
TVA représente environ 45% des recettes fiscales de l’État Français. Il s’agit également d’un
impôt européen harmonisé.
Cet impôt est considéré comme « injuste », car il n’y pas de prise en compte de la situation
réelle des contribuables comme cela est le cas en matière d’IR, où il y a une prise en compte
de la situation financière et des charges du foyer. De fait, la TVA n’est supportée que par le
consommateur final, et le montant est identique quel que soit le niveau de richesse du
consommateur → il n’y a pas d’ajustement in concreto.
En d’autres termes, la TVA est une taxe générale qui s’applique, en principe, à toutes les
activités. C’est également une taxe à la consommation supportée par le consommateur
final : cette taxe ne pèse pas sur les entreprises. Elle constitue en un pourcentage de prix et
est perçue de façon fractionnée par un système de paiements partiels. Ce mécanisme assure
la neutralité de l’impôt, quel que soit le nombre des transactions. Elle est versée à
l’administration fiscale par le vendeur des biens, qui est « l’assujetti », mais dans les faits,
elle est payée par l’acheteur au vendeur : il s’agit donc d’une taxe indirecte.
Le fournisseur collecte la TVA pour le compte de l’administration fiscale. Ensuite, soit le
vendeur utilise le bien en tant que consommateur final (et supporte donc la TVA), soit l’achat
va continuer à être dans le cycle économique, auquel cas il pourra déduire la TVA payée au
fournisseur.
➢ Impôt territorial :
o France continentale, Corse et Monaco
o Eaux territoriales + plateau continental
Exceptions : les départements de Guadeloupe, Martinique et Réunion sont considérés
comme des territoires d’exportations.
➢ Impôt réel ≠ Impôt personnel
➢ Impôt indirect à paiements fractionnés
I) Les opérations imposables et taxées
On parle de « champ »
d’application de la TVA →
Les opérations dites « dans le
champ » sont les opérations
imposables.
Mais il est possible d’être
exonéré en cas de disposition
spécifique → cas des
exportations afin de faciliter la
concurrence
Au contraire, les opérations qui ne sont pas soumises à la TVA sont considérées comme
« hors-champ : cela concerne les TS, dividendes, etc.
➢ Opérations imposables par nature : 3 critères cumulatifs selon article 256 CGI : « Sont
soumises à la taxe sur la valeur ajoutée les livraisons de biens et les prestations de services,
effectuées à titre onéreux par un assujetti agissant comme tel »
(1) Livraisons de biens meubles corporels (LBMC) ou prestation de services
(2) A titre onéreux (paiement)
(3) Effectué par un assujetti agissant en tant que tel (=assujetti → critère d’activité
économique à titre habituel)
Si on revend une voiture d’occasion juste 1 fois, on ne sera pas considéré comme un assujetti
donc on ne paiera pas de TVA ; mais si on vend une voiture toutes les semaines, alors on devient
assujetti et on paiera de la TVA
Article 256 CGI : « II. 1° Est considéré comme livraison d’un bien, le transfert du pouvoir de
disposer d’un bien corporel comme un propriétaire »
Renvoie à la notion d’exigibilité : fait de pouvoir disposer d’un bien corporel comme un
propriétaire (qu’on l’ait payé ou non).
Clauses de réserve de propriété : Lorsque l’on estime qu’on est propriétaire que quand on a
payé toute la somme
➢ Sont également considérés comme des biens meubles corporels l’électricité, le gaz, la
chaleur, le froid et les biens similaires.
➢ Sont considérées comme des livraisons :
o Les ventes de biens meubles corporels
o Les apports en société de biens meubles corporels
o Les échanges de bien meubles corporels
o Le prêt de consommation
En somme, dès qu’il ne s’agit pas d’une livraison de bien meuble corporel, c’est une
prestation de services
Article 256 CGI : « V. L’assujetti, agissant en son nom propre, mais pour le compte d’autrui,
qui s’entremet dans une livraison de bien ou une prestation de services, est réputé avoir
personnellement acquis et livré le bien, ou reçu et fourni les services considérés. »
Article 256 CGI : « IV. - 1° Les opérations autres que celles qui sont définies au II, notamment
la cession ou la concession de biens meubles incorporels, le fait de s'obliger à ne pas faire ou
à tolérer un acte ou une situation, les opérations de façon, les travaux immobiliers et
l'exécution des obligations du fiduciaire, sont considérés comme des prestations de services
;»
En pratique, une prestation est une opération qui n’est pas considérée comme une livraison.
Transaction interne →
C’est lorsqu’on est à la fois
le fournisseur et
l’utilisateur/
consommateur
Exemple d’une
entreprise qui crée des
immeubles à usages
professionnels et qui construit
un local sur son terrain car en
a besoin. Elle aurait pu faire
appel à quelqu’un d’autre
pour le faire, mais elle préfère
le faire construire par sa
société.
Exemple de biens que
l’entreprise prend sur ses
stocks pour les distribuer gratuitement à ses salariés
➢ On doit déterminer si la livraison à soi-même a une utilité selon les besoins de l’entreprise
ou non → critère qui permettra de déterminer l’imposition à la TVA ou non.
FR → pays UE : livraison
intracommunautaire
Pays UE → FR : acquisition
intracommunautaire
Pays hors-UE → FR :
importation
FR→ Pays hors-UE :
exportation
LIC/ XION
➢ L’acquisition intracommunautaire :
L’acquisition intracommunautaire a un régime spécifique : l’auto-liquidation
On répute que le lieu
d’acquisition est situé
en France, dans ce cas,
la TVA sera exigible en
France → TVA collectée
Auto-liquidation quand
même entité juridique
collecte et déduit la TVA
pour une même base (donc
un même montant) →
opération neutre
Le redevable de la TVA est la personne désignée comme destinataire réel des biens sur la
déclaration d’importation (qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une entreprise). La TVA est
perçue lors des opérations de dédouanement ou, pour certains redevables agréés, par auto-
liquidation (sur option 3 ans renouvelable)
Pour être considéré comme redevables agréés, il faut être une entreprise assujettie, avec une
activité économique qui permette de justifier qu’elle va avoir une TVA déductible : elle va
utiliser des biens importés pour créer une nouvelle opération qui sera assujettie à la TVA.
Pour éviter un décalage entre collecte et déduction de TVA, elle peut demander à faire
directement une auto-liquidation, qui permettra de ne pas décaisser (mais seulement sur
option et valable seulement sur 3 ans)
➢ L’intérêt d’opter est de maintenir un droit à déduction (sauf exportation, car on maintien un
droit à déduction alors qu’exonéré)
Par exemple, par définition les avocats sont exonérés, mais ils ont le choix d’opter ou non. S’ils
n’optent pas, ils vont facturer HT, mais ils ne pourront pas utiliser leur droit à déduction. Ils
devront donc tout payer TTC sans pouvoir déduire. Certains préfèrent donc opter pour une
imposition à la TVA : ils facturent avec TVA et donc collectent de la TVA, mais ils auront
également la possibilité de la déduire sur certaines de leurs opérations.
Il y a 2 questions à se poser pour savoir si elles entrent dans le champ d’application de la TVA :
- S’il s’agit d’une contrepartie d’une opération réalisée au profit de la partie versante → quand
le don/ aide doit mener à une contrepartie : subvention qui doit aider à financier un service
précis :S
o Si oui : dans le champ d’application, donc imposable à la TVA
o Si non : il s’agit de savoir si la somme donnée est le complément du prix d’une
opération imposable
▪ Si oui : dans le champ d’application de la TVA (municipalité qui donne une
subvention à un théâtre, qui fixe le montant des places en fonction de la
subvention → le montant de la subvention est fonction des ventes, donc
assimilable à une opération imposable)
▪ Si non, hors champ de TVA
Selon la jurisprudence :
Dans le champ Hors-champ
Convention particulière … Contributions, fixées globalement en fonction des
réalisation … d’une étude perspectives générales d’action … ne correspondaient pas à
précisément déterminée … des prestations de service individualisées … absence d’un
rémunération spécifique … lien direct entre le montant des contributions versées … et
Cette activité constitue une les opérations réalisées
prestation de services effectuée à Il n’y a pas de prestations de services à titre onéreux
titre onéreux
Si pas individualisé/ trop général
CE,6 juillet 1990, n° 88-224
Exercice 1 : champ d’application
La TVA est déductible peu importe la qualité du client, le fait que ces 3 conditions soient
réunies sont suffisantes pour dire que c’est dans le champ d’application de la TVA
Exercice 7 :
1e partie : L’impôt sur le revenu ................................................................................................ 2
Chapitre 1 : les règles générales ............................................................................................ 3
Section 2 : Le foyer fiscal ................................................................................................... 4
Section 3 : Le revenu global passible de l’impôt sur le revenu ........................................ 7
Exercice 8 :
Exercice 9 :
Il s’agit de savoir si la subvention est
hors-champ ou dans le champ de la TVA
→ on cherche à savoir si c’est la
contrepartie d’opérations réalisées au
profit de la partie versante (= est-ce
que la mairie a quelque chose en
contrepartie de cette subvention) : si
oui, dans le champ de la TVA.
Si non, on se demande si la subvention
d’exploitation pourrait être considérée
comme le complément du prix d’une opération imposable : si oui, dans le champ. Si non,
hors-champ.
Ici, on estime que la subvention est dans le champ, donc la subvention est imposable.
Exercice 10 :
Exercice 11 :
Autres exercices :
CORRECTION JUSQU’À PAIEMENT FACTURE EDF
Pour les véhicules de tourisme, il est toujours impossible pour l’entreprise de récupérer la TVA
dessus.
- Facture séminaire des cadres (frais de transport et d’hébergement)→ Exclu des droit de
déduction comme les charges somptuaires. Donc la TVA n’est pas récupérable. Cela est du car
lorsque l’on loue un hôtel, nous sommes consommateur, donc on est l’utilisateur finale donc
ici il n’y a aucune déduction possible sur la TVA.
- Pour la prestation de service des prestations de services (Travaux), la tva déductible est de 250
(1500/1,2) que l’entreprise pourra déclarer.
3)Divers : TVA IRRÉCUPÉRABLE car on est en janvier 2022 or elle était récupérable jusqu’à Décembre
2021.
Un crédit de TVA peut toujours être conservé. Donc pour calculer la TVA, on fait :
TVA collectée – TVA déductible – 300€ pour connaître la TVA à payer.
1) Ici, on est dans la TVA collectée. Vente de marchandise = livraison de biens meubles corporels.
Il faut que la livraison soit faite en France, en 2022 à titre onéreux pour récolter la TVA sur
l’exercice. 380 000*0,2 = 76 000€ de TVA à récolter.
Tout ce qui est exportation de la France vers un pays dans l’UE ou hors UE→ Exonéré de récolte
de TVA.
Ici, l’entreprise à opté pour les débits (les clients de l’entreprise ont optés pour les débits),
donc l’exigibilité de la TVA sera au moment de la facturation et non au moment de la prestation
de service. On fait 120 000€*0,2 = 24 000€ de TVA collecté.
Au total, on aura 76 000€ + 24 000€ = 100 000€ de TVA collectée.
2) Livraison de biens corporels, donc la TVA est déductible à la livraison. Mais, pour être
déductible, la machine doit être affectée totalement ou partiellement à l’activité de
l’entreprise, sinon TVA non déductible. De plus, il faut une facture, sinon c’est non déductible.
Enfin, on regarde le moment de la déduction, l’exercice auquel la déduction est rattachée.
La TVA déductible sera de 42 600€ (213 000*0,2 car le montant est en hors taxe).
Véhicule de tourisme→ TVA non récupérable, donc la TVA fait l’objet d’une exclusion express
du droit à la déduction.
Camion transport marchandise→ Ici, achat d’une camionnette pour l’activité (partiellement
ou total), donc la TVA sera déductible à hauteur de 7 600€ (38 000*0,2)
3) On fait 456 000 – 156 000 = 270 000 puis on fait 270 000*0,2 = 54 000 € de TVA collectée.
Sur nos 106 000, 66 000 dont l’exigibilité est à la facture On fait 66 000*0,2 = 13 200€ de TVA
déductible. Prestation de service, exigibilité à l’encaissement. Il y a donc 40 000 ou on va devoir
attendre l’encaissement pour la TVA.
76 000 ont l’option sur les débits, donc TVA déductible de 76 000€ déjà prises en compte lors
de la facturation donc on s’en fou. On fait donc 91 000 – 76 000 = 15 000€ et on fait 15 000*0,2
= 3000€.
On a à la fin on fait 100 000 – 120 400 – 3808 (question 4) = - 24 208€ = crédit de TVA que
l’état doit à l’entreprise.
Ici, il y a une déclaraion mensuel de TVA. A la fin de la déclaration de Juillet 2022, il y a un crédit
de TVA égal à 8 000€. Le mois suivant, le crédit de TVA est de 3808€. Donc en septembre 2022
on a 100 000 de collecté et 120 400 de déductible et on a encore notre crédit de TVA de 3808€
donc on reporte et on l’enlève.
CH 2 : TERRITORIALITÉ DE LA TVA
➢ Lieu des livraisons de biens, réputé se situer en France, lorsque le bien se trouve en France :
o Au moment de l’expédition à destination de l’acquéreur
o Lors du montage
o Lors de la mise à disposition
o Au moment du départ à destination d’un autre État de l’UE, en cas de transport par
avion, bateau, train
➢ France continentale, Corse Monaco
➢ Eaux territoriales et plateau continental
Les départements Guadeloupe, Martinique et Réunion sont considérés comme des territoires
d’exportation
Pas de TVA en Guyane et à Mayotte
FR → UE assujetti →
exonération de TVA mais
conservation du droit à
déduction
FR → Hors-UE : l’exonération
ne fonctionne que s’il y a un
numéro d’identification.
Sans numéro d‘identification
du client, on estime que
l’opération est considérée
comme une vente en FR à un
particulier, car la loi FR estime
que le fait que l’on s’adresse à un particulier ne justifie pas une exonération avec un maintien
du droit à déduction
UE → FR : auto-liquidation
En FR : seuil de 35 000 → si une ent allemande réalise des ventes à distance pour la FR pour
28 000 alors < 35 000 donc TVA pays de départ = ALL
➢ Échanges avec les pays tiers
Exercice 1 : Territorialité
Prestation de
services
matérielle sur un
bâtiment en
France →
imposition en France
Si la société espagnole n’a pas de représentant fiscal, alors Distribintec fera une auto-
liquidation, elle collectera et déduira la TVA
TVA exigible : 100 000
Exercice 2 : Territorialité
Prestation de service
immatérielle
Le bénéficiaire de la
prestation est Français
et assujetti à la TVA et le
prestataire est situé
dans un autre État de
l’UE que la France, donc
la TVA doit être payée en
France
CH 3 : CALCUL DE LA TVA EXIGIBLE
- Fait générateur de la taxe : fait par lequel sont réalisées les conditions légales nécessaires
pour l’exigibilité de la taxe
Notion très peu utilisée en pratique car seulement en cas de changement de régime/
taux/ règles : par exemple, quand on est passés de 19,6 à 20%, on s’est référés au fait
générateur de la taxe et pas à l’exigibilité de la taxe
- Exigibilité de la taxe : droit que le Trésor peut faire valoir aux termes de la loi, à partir d’un
moment donné, auprès du redevable pour le paiement de la taxe, même si le paiement peut
en être reporté
L’exigibilité de la taxe est utilisée dans le quotidien : permet de savoir à quel moment la
taxe est collectée et peut être déductible
Sur les ventes, le paiement n’a aucune incidence sur la TVA → le magasin devra collecter
la totalité de la TVA à partir du moment où le bien est livré (paiement du canapé en 10 fois
sans frais par exemple). La TVA collectée et déductible alors que le client n’a pas encore
payé le prix du bien dès lors qu’il a été livré
A- Le coefficient d’assujettissement
B- Le coefficient de taxation
Le coefficient de taxation traduit le principe selon lequel, au sein des opérations imposables,
seule peut être déduite la taxe grevant des biens ou des services utilisés à des opérations
ouvrant droit à déduction → juste pour des opérations dans le champ, on regarde celles qui
ouvrent ou n’ouvrent pas droit à déduction de la TVA
Si opération exonérée de TVA → remise en cause du droit à déduction → plus de droit à
déduction
▪ Opération exonérée → n’ouvre pas droit à déduction de la TVA → = 0
▪ Si ouvre droit à la TVA et que pas de réduction du droit à déduction = 1
▪ Si ouvre le droit que partiellement le droit à la TVA → rapport exo/
imposable
C- Le coefficient d’admission
1×1×0=0
2019→ ici, 0,7 est le coefficient d’assujettissement. Si on a pas d’infos, le coef de taxation est
de 1. En 2019, n aura un coeff de 0,7*1*1= 0,7
En 2020→ 0,7-0,4 = 0,3 et 0,3 > 0,1 donc il y a une régularisation à faire. On fait donc :
(0,7-0,4) *3000 = 900 et 900*0,2 = 180.
Entre 2019 et 2022, la redevance de TVA déductible est de (0,7-0,5) * 3 000 pour régulariser.
Ici, l’année de référence est de 2019. Les 60% dans l’énoncé est le coeff d’assujetissement
(soit 0,6) et le coeff d’admission est resté à 1.
Le coeff de déduction est de 0,48 (c’est 0,6*0,8*1).
En 2019 La TVA est de 1600 *0,48 = 768€
0,30*0,5*1 (coeff d’admission qui est donné selon la loi) = 0,15 = coeff de déduction en 2020.
On a un différentiel de 0,33 (0,48-0,15) et ce différentiel est supérieur à 0,1 don on va devoir
faire une régulation qui sera de (0,48-0,15)*1600*1/5 = 105,60 et ç sera de la TVA à reverser
à. L’état car le coefficient à diminué et n’a pas augmenté pa rapport au coeff initial qui était
de 0,48.
Les 1/5 viennent du fait que l’on est que sur 5 an.
Pour 2021 :
On a un coeff de 0,6 donc différentiel de 0,12>0,1 donc régulation égal à (0,6-0,48)*1600*1/5
= 38,40€ et ça sera de la TVA déductible en plus. Ça sera une déduction supplémentaire de
TVA.
La période de régularisation est toujours sur 5 ans, c’est pour cela que nous prenons 1/5 car
on est sur une année de la période de régularisation.
▪ Justification :
o Sur factures d’achats
o Sur documents douaniers
o Auto-liquidation si acquisition intra-communautaire