Kitab Al Furu Al Fiqh
Kitab Al Furu Al Fiqh
Kitab Al Furu Al Fiqh
L’ADORATION :
1 - LA PRIERE RITUELLE :
La prière rituelle comporte sept sujets : les conditions (shurut), les piliers (arkan), les
obligations (wajibat), les recommandations, les actes permis, les actes détestables, et
les interdictions.
Celui qui accomplit la purification est toute personne qui a la capacité, qui a
toutes ses capacités de facultés mentales (mukallaf) qui n'est pas empêché par
des facteurs tangibles ou des empêchements légitimes. La substance utilisée
pour la purification est de l’eau pure et purificatrice (tahur) et de la terre propre.
La terre propre est utilisée en absence d’eau Tahur ou si cette eau Tahur peut
causer du mal à la personne. La purification est la purification rituelle mineure
connue sous le nom de « Wudhu » (petites ablutions).
• Laver le visage, les bras (jusqu’aux coudes) et les pieds (jusqu’aux chevilles)
• Essuyer la tête (entière) en incluant les oreilles
• Laver les membres dans l’ordre
• Le faire successivement en ne laissant pas de longs intervalles entre les actes des
ablutions
• L’intention
Les chaussettes en cuirs (khuffayn) peuvent être essuyées quand une personne est dans
un état de pureté. Les bandages peuvent être essuyés en état de pureté rituelle.
Le résidant (celui qui n’est pas en voyage) peut essuyer ses chaussettes en cuirs pour un
jour et une nuit, contrairement au voyageur (musafir) qui peut essuyer ses chaussettes
en cuir pour trois jours et trois nuits, du moment où les petites ablutions sont rompus
jusqu’au prochaine (ablutions). L’essuyage est établit sur les chaussettes en cuir, qui sont
robustes en elle-même et qui couvrent entièrement les pieds jusqu’aux chevilles.
• L’intention (An-Niyya)
• Laver son corps en entier
Les conditions incluent 4 sujets : Les impuretés, la personne qui enlève les impuretés,
l’enlèvement des substances et l’endroit où les impuretés sont enlevées.
• L’urine
• Les excréments
• L’urine et les excréments d’animaux qui sont interdits à la consommation
• L’alcool
• Tous les animaux interdits qui sont plus grands que la taille d'un chat
• Peaux de charognes et ce n’est pas purifié même en les tannant
• Les os de charognes
Les animaux marins ne deviennent pas impurs même mort (contrairement aux animaux
terrestres que l’on trouverait déjà morts). La personne qui enlève les impuretés est tout
individu qui est compétent dans le nettoyage et l'élimination des impuretés.
La substance enlevante est l'eau Tahur (pur et purificatrice) ; l'eau Tahur est
accompagnée de terre propre pour le nettoyage et l'élimination des impuretés
associées aux chiens et aux porcs. Les pierres sont spécifiquement utilisées pour enlever
les impuretés après la défécation. Les impuretés sont enlevées de chaque endroit qui
est en contact avec l'impureté. Celui qui fait la prière doit enlever les impuretés de son
corps, de ses vêtements et du lieu de sa prière.
3) L’entrée de l’heure des prières (condition de la prière) :
Prononcer le takbiratul ihram (le premier Allahu akbar pour démarrer la prière) avant les
derniers moments de la prière permet à la prière d'être faite dans son temps.
La prière du Vendredi (Jumu’a), toutefois est faite en son temps lorsque une raka’
complète est faite.
4) Les parties du corps qui sont jugées blâmables en public « ‘awra » (condition
de la prière) :
La ‘awra doit être couverte avec quelque chose, qui rend la peau imperceptible. La
‘awra de l’homme est entre le nombril et les genoux.
La ‘awra de l’esclave femme est les zones du corps, qui ne sont généralement pas
montré.
La ‘awra de la femme libre est tout son corps sauf son visage, ses mains et ses pieds.
C’est une condition de la prière exceptée dans un moment de peur extrême, ou quand
la prière qui est accomplie est une prière surérogatoire, qui est effectuée dans un
moyen de transport en voyage.
• Etre debout
• Takbiratul ihram « Allahu akbar »
• Réciter la Fatiha
• Inclinaison
• Se relever de l’inclinaison et se redresser
• Prosternation
• S’asseoir après la prosternation
• La tranquillité dans les actes mentionnés
• Le tashahud
• S’asseoir pour le tashahud
• Le premier taslim (As salamu ‘alaykum wa rahmatullahi)
• Faire tout ceci dans l’ordre
Les actions verbales recommandées sont : la du’a d’ouverture, chercher refuge auprès
d’Allah contre Shaytan, dire Bismillah ar-Rahman ar-Rahim, exalter Allah plus qu’une fois
durant les inclinaisons et prosternations. D’autres actions comme, lever les mains (entre
les différentes positions), les placer sur les cuisses lorsque l’on est assis etc.
Les actions permises sont toutes des choses qui sont négligées pendant
l'accomplissement des prières telles que compter les passages du Coran, compter le
nombre d'exaltations faites (en utilisant ses doigts), tuer les serpents, les scorpions et les
poux etc.
Les choses détestables dans la prière sont des actions sans but et similaire, qui sont
contraire à la prière, toutefois cela ne rend pas la prière invalide ; comme faire du bruit
avec ses doigts, les craquer, les entrelacer etc. Les choses interdites rendent la prière
invalide, comme par exemple, des mouvements excessifs qui ne font pas partis de la
prière.
La prière de l’Aïd :
Le sermon de l’Aïd est délivré après la prière. Le temps des deux Aïds commence au
lever du soleil et elles sont accomplies avec les takbirs additionnels « Allahu akbar ». Les
exclamations de l’Aïd sont récitées généralement durant les deux nuits des deux Aïds.
Durant Al-Aïd al-Adha, les exclamations de l’Aïd sont récitées après chaque prière
obligatoire de groupe. Cela commence de l’Asr, le jour de ‘Arafa et se termine le 13 de
Dhul Hijja.
Quatre takbirs sont fait durant la prière funéraire, sans aucunes inclinaisons ou
prosternation. Après le premier takbir, la Fatiha est récitée, suivi par le deuxième takbir,
la prière et les salutations sur le Prophète (SallaAllahu ‘Alayhi wa salam) sont faites, dans
le troisième takbir, une invocation est dite pour le défunt (l’auteur ne le mentionne pas
mais après le quatrième takbir, la personne doit dire le taslim (as salamu ‘alaykum wa
rahmatullahi) et seulement sur sa droite. Pas d’invocations faites après le quatrième
takbir. La prière funéraire est accompli pour le défunt après avoir procéder au lavage,
nettoyage et enveloppement du corps. Le corps de l’homme est enveloppé avec trois
linceuls, tandis que la femme est enveloppée en cinq segments. Le défunt est
transporté vers le cimetière d'une manière quadratique-cyclique (tarbi'a).
(Note explicative : La personne participant au transport du cercueil alterne d'un coin du
cercueil à l'autre - et parvient par conséquent à transporter le cercueil de ses quatre
coins ou supports.)
Le défunt est enterré après la prière funéraire dans une tombe suffisamment profonde
pour empêcher l'apparition d'odeurs nauséabondes.
Les prières surérogatoires sont de différents types : Les prières générales (Mutlaq) et des
prières particulières (Muqayyad). Les prières générales ne sont pas confinées à un
moment précis. Il est recommandé de les prier à n’importe quel moment sauf pendant
cinq périodes. Les cinq temps interdits sont les suivantes :
Les prières particulières ont des temps spécifiques pour son accomplissement. Les
horaires sont soit liés aux horaires des cinq prières obligatoires, soit autrement. Les prières
qui sont liées au calendrier des cinq prières obligatoires sont les prières volontaires
régulières (As-Sunan al-Rawatib). Quant aux prières particulières qui ne sont pas liées
aux horaires des prières obligatoires, elles sont les suivantes :
La prière de Duha :
La prière du Witr :
La prière de Tarawih :
Elle est accomplie en groupe durant le mois du Ramadan et exécuté entre le moment
de la prière de l’Isha et l'aube.
La prière de l’Eclipse :
Une prosternation est faite pour la récitation de certains versets du Qur’an. Atteignant
les passages appropriés, la personne s'exclame "Allahu akbar" et se prosterne, puis
s'assied et profère l'invocation de la paix sans réciter la Shahada. La prosternation pour
le récit du Coran est également faite pendant les prières.
Les cinq prières obligatoires en groupe sont obligatoires sur l’homme. La personne qui a
la priorité pour diriger la prière est le meilleur récitateur du Qur’an, ensuite le plus savant
(concernant les règles de la prière), ensuite le plus vieux, ensuite le plus noble de la
lignée et ensuite la personne dont la migration était antérieure.
Un homme qui dirige la prière se tient devant le groupe, alors qu'une femme qui mène
(les femmes dans la prière) se tient entre eux. Il est jugé correct que les membres du
groupe se tiennent du côté droit et du côté gauche de l'imam, cependant s'il n'y a
qu'une seule personne et celui qui dirige la prière, la personne ne se tient pas du côté
gauche. S’il y a qu’une seule femme dans la prière qui est dirigé par un homme, elle se
tient derrière lui.
Une personne est déchargée de participer aux prières obligatoires avec excuses
valables, c’est-à-dire, des excuses légales, qui provoquent des difficultés en assistant
aux prières obligatoires.
Si une personne (qui n’est pas obligé d’accomplir la prière du Vendredi) était présente
à la prière du Vendredi, la prière du Vendredi devient obligatoire sur cette personne et
par conséquent la prière du vendredi devient effective. (Note : Selon Ibn Qudama al-
Maqdissi, Musa al-Hajjawi et ce qui apparait comme étant l’avis de l’école, la femme,
l’esclave et le voyageur qui est présent à la prière du Vendredi, la prière du Vendredi
ne devient pas obligatoire pour lui.)
Les conditions de la prière du Vendredi inclus :
• La présence du nombre minimum de personne pour la prière.
• La prière du vendredi est établie dans un établissement permanent.
• L'approbation de l'Imam pour établir la prière du Vendredi.
• Prononcer les deux sermons.
2 - LA ZAKAT :
Le terme de Zakat comprend quatre choses : Les personnes sur qui la Zakat est
obligatoire, les choses qui sont assujettis à la Zakat, la personne qui effectue le
paiement et les gens à qui la Zakat est payable.
La personne sur qui la Zakat est obligatoire, est chaque musulman libre qui a la pleine
propriété du niveau minimum de richesse.
Les individus et la richesse sont soumis à Zakat. Les individus sont tenus de payer la Zakat
al-Fitr ; elle est obligatoire sur chaque musulman, personne âgée ou jeune. Si la
personne est capable, il paye Zakat al-Fitr pour lui et pour chaque personne dont il a la
charge. Le montant de la Zakat al-Fitr est 2,04 kg (Sa’) de dattes ou 2,04 kg d’orge ou
de blé ; la farine et la forme concassée de l'orge ou du blé peuvent également être
données. Le fromage à base de lait aigre (aqit) peut être utilisé pour payer le Zakat al-
Fitr. Si ce qui précède n'est pas disponible, alors la nourriture de base peut être utilisée
pour payer le Zakat al-Fitr. La richesse qui fait l'objet de Zakat est de quatre catégories.
Le Bétail :
Les animaux d'élevage en liberté sont les chameaux, les bovins, les moutons et les
chèvres.
• Sur cinq chameaux, un mouton est dû et par la suite, sur cinq chameaux, il y a un
mouton payable jusqu'à ce que le nombre de chameaux atteigne vingt-cinq.
• Une chamelle d'un an (bint makhad) est payable si le nombre de chameaux
atteint entre vingt-cinq et trente-cinq.
• Une chamelle de deux ans (bint labun) est payable si le nombre de chameaux
atteint entre trente-six et quarante-cinq.
• Une chamelle de trois ans (hiqqa) est payable si le nombre de chameaux atteint
entre quarante-six et soixante et un.
• Une chamelle de quatre ans (jadha’) est payable si le nombre de chameaux
atteint entre soixante et un et soixante-quinze.
• Deux Hiqqas (chamelle de trois ans) sont payables si le nombre atteint entre
soixante-seize et quatre-vingt-dix.
• Trois bint labun (chamelle de deux ans) sont payables si le nombre de
chameaux atteint entre quatre-vingt-onze et cent vingt.
• Une bint labun est payable pour chaque quarante chameau et une Hiqqa sur
chaque cinquante chameaux si le nombre atteint cent vingt et un.
Sur le bétail, la Zakat payable à chaque tranche de trente têtes est un veau mâle
(tabi’) ou une femelle veau (tabia’) et sur chaque quarante tête, une femelle âgée de
deux ans (musinna) est due.
Sur quarante moutons, la Zakat payable est un mouton jusqu’à ce que le nombre de
moutons atteigne cent vingt moutons. Deux moutons sont payables si le nombre atteint
entre cent vingt et un et deux cent. Trois moutons sont payables si le nombre excède
deux cent et par la suite pour chaque cent moutons, il y a un mouton de due.
La monnaie :
La monnaie se compose d’or et d’argent. Sur l’or, le montant minimum requis pour la
Zakat à percevoir est de 85 grammes, sur lesquels, 2.12 grammes est payable. (2,5 %).
Sur l’argent, le montant minimum requis pour que la Zakat soit prélevée est 595
grammes, sur lesquels, 14,87 grammes est payable (2,5%).
Trésors enfouis :
(L’auteur a déclaré plus tôt qu’il y a quatre types de richesses assujettis à la Zakat,
toutefois il a inclus cette catégorie additionnelle, ce qui en fait cinq au total.)
Le montant payable sur les trésors enfouis des périodes préislamiques est le cinquième
(20%).
La Marchandise :
Sur les marchandises, la Zakat devient payable si la valeur des marchandises atteint le
niveau minimum de richesse requis pour que la Zakat soit prélevée.
Produits agricoles :
Il y a une Zakat sur tous types de céréales et de dattes, qui peut être mesurée par la
capacité et stockée. La Zakat est payable si le poids net séché des produits atteint 612
kilogrammes. Pour tous les types de richesse, la possession du niveau minimum de
richesse (nisab) est une condition pour que la Zakat soit perçue. Le passage d’une
année (hawl) est aussi une condition pour tous les types de richesse mais pas les
produits agricoles.
Les gens, à qui la Zakat est due sont de huit catégories : le pauvre, le nécessiteux, les
collecteurs de la Zakat, ceux dont le cœur est à gagner, ceux qui achètent leur liberté,
ceux qui sont endettés, pour la cause d’Allah et pour les voyageurs dans le besoin.
Il n’est pas permis d’effectuer le paiement à !
3 - LE JEÛNE :
Le sujet du jeûne comprend quatre matières : la personne qui jeûne, les types de
jeûnes, ce qui invalide le jeûne et les actions qui sont accomplies durant le jeûne.
La personne, sur qui cela est obligatoire de jeûner, est toute personne capable en
pleine possession de ses facultés. Le jeûne n’est pas obligatoire sur le voyageur ou sur
une femme, c’est-à-dire, si la femme est un état de menstrues ou saignement post-
natal. Tout individu rationnel qui est capable de distinguer entre les choses peut
effectuer les jeûnes recommandés, mais une femelle dans la phase de sa menstruation
ou saignement postnatal n'est pas autorisée à jeûner.
Les jeûnes libres sont tout jeûne qui n’est pas confiné dans un temps spécifique. Il sera
considéré comme un jeûne sans restriction tant que le jeûne n'aura pas été fait en
raison d'un vœu ou pour rattraper les jours de jeûne manqués du Ramadan, ou
pendant les délais répréhensibles ou interdits.
Les jeûnes limités qui sont accomplis durant des temps spécifiques sont :
• Le jour de ‘Arafa
• Le jour de ‘Ashura
• Les lundis et jeudis
• Les six jours de Shawwal après le jeûne du Ramadan
• Trois jours de chaque mois lunaire
• Les mois de Muharram et de Sha’ban
Les actions faites durant le jeûne peuvent être recommandées, permises, détestable ou
interdites. Les actions recommandées sont par exemple, être occupé à accomplir des
bonnes actions. Les actions permises sont des actions qu’une personne peut faire
durant le jeûne. Les actions détestables, par exemple, une personne qui goûte la
nourriture ou et mâcher du mastic (le mot arabe est « ‘itk », cela fait référence à un
type de chewing-gum qui provient de la sève de certains arbres), c’est-à-dire, si les
parties du mastic ne se dissolvent pas et se séparent. Les actions interdites comprennent
la médisance, etc., mais une personne n'est pas tenue de rattraper les jours de jeûne
pour cela.
4 – Le Pèlerinage :
L’endroit du pèlerinage est la Maison (La Ka’ba) dans la Mosquée Sacrée (Masjid al-
Haram) de la Mecque. Les actions menées durant le pèlerinage inclus l’entrée en état
d’ihram depuis les endroits appropriés. Il n’est pas permis Il n'est pas permis de franchir
les sites (al mawaqit pluriel de miqat) à moins qu'une personne soit en état d’ihram.
Entrer en état d’ihram est de deux catégories. La première, en relation avec le temps –
son temps d’entrée est durant les mois de Shawwal, Dhul Qa’da et les dix premiers jours
de Dhul Hijja. Deuxième, en relation avec l’endroit, la localisation – les sites d’entrés
diffèrent d’un pays à un autre.
Celui qui enfreint les conditions de l'état d’ihram, l’expiation devient obligatoire pour la
personne. Un mouton ou une chèvre est sacrifié pour avoir fait ce qui suit :
• Enlever trois cheveux ou plus ; si c’est moins que trois, pour chaque cheveu, la
moitié d’un kilogramme (mudd) de nourriture est donné.
• Couvrir sa tête.
• Porter un vêtement cousu (pour les hommes).
• Sentir les parfums.
L’expiation pour avoir tuer un gibier est de sacrifier un animal d’élevage, qui ressemble
au gibier tué. L’expiation pour avoir eu un rapport sexuel est de sacrifier un chameau. Si
une personne a un rapport sexuel, cela rend nul le pèlerinage.
Chasser dans le sanctuaire sacré de la Mecque et couper les arbres et les plantes est
interdit. Il est également interdit de faire ce qui précède dans le sanctuaire sacré de
Médine. Toutefois, s’il y a une nécessité, alors cela n’est pas interdit.
Il est recommandé d’entrer à la Mecque de son côté nord et partir de son côté sud.
Similairement, il est recommandé d’utiliser la porte de Bani Shayba quand l’on rentre
dans la Maison (la Ka’ba). Le pèlerin commence à la Ka’ba et fait le Tawaf sept fois.
Par la suite, le pèlerin se rend entre les collines de Safa et Marwa sept fois et puis il
raccourcit ou se rase les cheveux. Une fois que cela est fait, le pèlerin quitte l’état
d’ihram, c’est-à-dire, si le pèlerin avait l'intention d'accomplir le pèlerinage à la manière
du Tamattu’.
Le 8ème jour de Dhul Hijja, le pèlerin entre en état d’ihram pour accomplir le pèlerinage.
Le pèlerin alors se dirige vers ‘Arafa pour se positionner là pour le 9ème jour de Dhul Hijja.
Quand le soleil s'est couché, les pèlerins vont à Muzdalifa; les pèlerins ramassent les
cailloux pour la lapidation à Mina de Muzdalifa. Dans la matinée, ils vont en direction
de Mina (al-Ma’shar al-Haram) et ensuite faire la lapidation symbolique du diable. Par
la suite, les pèlerins se raccourcissent ou se rasent la tête avant de se rendre à la
Mecque pour faire le Tawaf et la marche entre les collines de Safa et Marwa. Une fois
que cela a été fait, les pèlerins retournent à Mina pour accomplir la lapidation
symbolique du Diable. Après cela, ils reviennent à la Mecque pour accomplir le Tawaf
d’adieu et partent de la Mecque. Quand le pèlerinage est fini, les pèlerins vont visiter la
tombe du Prophète (‘Alayhi salat wa salam) et de ses deux Compagnons (Radiya
Allahu ‘anhum).
• Se tenir à ‘Arafa
• Le Tawaf (Tawaf al-Ziyara ou al-Ifada)
• L’état d’ihram
• La marche entre Safa et Marwa (Sa’i)
Les conditions de la ‘Umra sont le Tawaf, être en état d’ihram et la marche entre Safa
et Marwa. Il est obligatoire de se raser ou raccourcir les cheveux. Si les pèlerins
manquent une condition du pèlerinage, le pèlerinage sera considéré comme
incomplet et doit être fait pour compléter le pèlerinage. Toutefois, si une obligation est
manquée, le pèlerin doit faire une expiation pour cela en sacrifiant un animal.
Il n'y a rien à faire pour avoir laissé de côté les actes recommandés.
Le temps pour sacrifier commence après avoir accompli la prière de l’Aïd et se termine
à la fin du deuxième jour suivant l’Aïd. Une partie de la viande est donné en charité ;
toutefois, il est recommandé qu’un tiers soit consommé, un tiers doit être donné (en
cadeau) et un tiers en don (charité). Si une personne envisageait de sacrifier un animal,
il ne devrait pas lui couper les cheveux ni couper les ongles.
Si le nouveau-né est une fille, un mouton ou une chèvre est sacrifié et si c’est un garçon,
deux moutons ou deux chèvres sont sacrifiées. Les animaux sont sacrifiés le septième
jour. Les règles pour la ‘aqiqa sont similaires à celles de l’Aïd al-Adha. Mais la viande
pour la ‘aqiqa est préparée et cuisinée sans casser aucun des os (c'est-à-dire en
coupant au niveau des articulations) et elle est utilisée pour nourrir les gens.
5 – Le Jihad :
On peut participer au Jihad aux côtés de tous les émirs justes et impies. C’est une
obligation collective (Fard kifaya) de participer au Jihad ; toutefois cela devient une
obligation individuelle (Fard ‘ayn) quand l’ennemi attaque. Le sujet du Jihad couvre
quatre questions : la personne qui est dans l’obligation de combattre, les gens qui
doivent être combattus, le butin de guerre et les traités de paix.
Les gens qui doivent être combattus sont tout homme soldat adulte, en pleine
possession de ses facultés. Un sujet mécréant (Dhimmi) ou une personne qui a reçu une
protection (musta’man) ne doivent pas être combattus. Si les musulmans gagnent la
bataille et capture un soldat, le Calife peut décider entre la mort du prisonnier, le
relâcher ou le rançonner en échange d'un prisonnier musulman ou de l'argent. Si un
musulman tue un soldat ennemi tout en état pleinement engagé (c’est-à-dire en face
à face) durant la bataille, il a droit à la propriété du soldat tué.
Si quelqu'un décidait de payer la taxe de capitation (Jizya), il devient interdit de tuer de
telles personnes. Tout musulman ou femme musulmane qui accorde une protection à
un non musulman est considéré comme correcte. Si un sujet non musulman assassine un
musulman ou commet un adultère avec une musulmane ou utilise un langage
blasphématoire envers Allah et Son Prophète (‘Alayhi salat wa salam), cela violera
l'accord de la personne avec l'État.
Les butins de guerre gagnés d’eux sont les richesses et les terres. Le Calife divise la
richesse de la façon dont Allah a mentionné dans le Qur’an. Pour les terres, le Calife
peut choisir de le doter ou de le diviser parmi les musulmans.
1 – La Vente (al-Bai’):
Les conditions qui doivent exister chez le vendeur sont les suivantes : il doit être une
personne autorisée à administrer ses biens, pour cela, la personne doit être mature et
compétente. Les esclaves ne peuvent pas administrer la propriété sans consentement.
Le vendeur doit accepter la vente et posséder l'article ou avoir la permission de le
vendre (s'il ne lui appartient pas). L'acheteur doit également être une personne
autorisée à administrer ses biens.
Les conditions qui doivent exister dans le prix sont les suivantes : il faut que la richesse
soit considérée comme licite à utiliser; il doit être connu et être livrable; l'acheteur doit
posséder cette richesse.
L’objet, la marchandise à vendre : doit être licite à utiliser sans nécessité ; le vendeur
doit posséder l’objet et il doit être livrable. L’objet à la vente doit être identifiable soit à
vue, soit par ses descriptions.
L’expression pour effectuer la vente est l'offre verbale et l'acceptation verbale. Cela
comprend également la conduite de ventes sans échange de communication
verbale.
Un nombre de sujets sont connectés aux ventes. Cela inclue les conditions dans les
ventes (c’est-à-dire les conditions stipulées par l’acheteur ou le vendeur). Ces
conditions se divisent en deux catégories : les stipulations correctes, telles que,
comment le paiement et l'objet de vente devraient être ou les types de bénéfices et
d'avantages qu'ils doivent contenir. Les conditions incorrectes incluent n’importe quelles
stipulations qui contredisent les objectifs et l’esprit de l’achat et de la vente.
3 – L’usure (Ar-Riba) :
Si de l'argent est échangé entre les mêmes catégories (c'est-à-dire de l'or pour de l'or
ou des dollars pour des dollars), le retard, en différé et la disparité quantitative dans
l'échange sont interdits. Cependant, si l'échange est entre deux catégories différentes
(c'est-à-dire l'or pour l'argent), seul le retard d'échange est interdit.
Les produits vendus sont offerts immédiatement ou livrés à une date ultérieure; ce
dernier est appelé à l'avance. Le premier a déjà été discuté (c'est-à-dire des ventes
normales). En plus des conditions de vente normales, d'autres conditions sont stipulées
pour l'achat à l'avance :
Embaucher et louer est interdit à moins que le service requis soit légalement permis,
spécifié, que la durée soit acceptée et que le travail a effectué est clairement stipulé.
Laisser en gage signifie déposer un objet comme garanti pour l’argent prêté qui est
autorisé à vendre pour recouvrir la facture, le prêt. L’objet gagé est vendu si l’argent
prêté n’est pas remboursé. Il n'est pas permis à l'objet mis en gage d'être disposé de
quelque manière que ce soit par le débiteur. Il reste avec le créancier et aucune partie
de la garantie ne peut être séparée ou rachetée à moins que la dette soit entièrement
payée.
C'est de garantir le paiement des obligations financières d'une autre personne envers
un créancier. La garantie est considérée comme correcte tant que le garant est
autorisé à disposer de sa fortune.
• Garantie de la présence du débiteur (kafala)
C'est pour assurer qu'une personne endettée sera amenée à comparaître en personne.
Si la personne endettée ne se présente pas, pour dégager ses obligations financières,
l'assureur doit garantir la dette.
La personne qui peut disposer et administrer la richesse peut soit être autorisée à le faire
sans restriction, telle qu'une personne compétente, en pleine possession de ses facultés.
D'un autre côté, une personne peut être empêchée d'administrer sa richesse et sa
propriété (mahjur 'alayh). L'interdiction se divise en deux catégories :
• Dans l'intérêt de la personne interdite - cela peut être un enfant jusqu'à ce qu'il
atteigne la maturité ou une personne folle jusqu'à ce qu'il retrouve la santé
mentale.
• Dans l'intérêt des autres - c'est dans le cas d'un imprudent (c'est-à-dire la
personne en dette avec d'autres).
Les partenariats manuels comprennent les différentes formes de métayage (en arabe
musaqah, muzara'a, qui est un mode d’exploitation agricole, une personne loue son
terrain pour qu’un agriculteur s’en occupe en contrepartie d’une partie de la récolte).
Le premier consiste à arroser les arbres fruitiers (de quelqu'un) pour une part stipulée de
ses fruits. Et l’autre implique l'agriculture (sur la terre de quelqu'un) pour une part stipulée
de ses récoltes récoltées.
Il est permis de prêter tout ce qui peut être bénéficié, tandis que l'objet lui-même reste
encore. L'objet est retourné après la période de prêt. S'il est endommagé, partiellement
ou complètement, la personne doit indemniser le propriétaire.
L'article déposé reste comme une fiducie avec la personne qui s'occupe de l'objet. Il
n'y a aucune compensation sur son gardien (pour dommage ou perte) à moins qu'il y
ait eu transgression de sa part.
• Usurpation (Ghasb)
Désigne une personne qui saisit la propriété légitime d'une autre personne, dont le sang
est inviolable (c'est-à-dire interdit de tuer). Cela comprend les biens transférables aux
personnes dont le sang est inviolable. (Ibn Jibrin explique : Par exemple, si la richesse a
été saisit sur un combattant et il arrive que ce soit un citoyen non-musulman (dhimmi)
déposé auprès de lui pour la garde, puis il est transféré au citoyen non-musulman, car
leur sang est inviolable sous l'Islam. Si une telle richesse était saisie, les règles d'usurpation
s'appliquent.) Il devient obligatoire sur l’usurpateur de rentre la propriété usurpée. Si
l’objet est partiellement ou complètement endommagé, l’usurpateur doit compenser.
Si l’objet était interdit, aucune compensation est due.
1. La richesse qui est considérée comme insignifiante parmi les gens moyens. Des
objets tels que ceux-ci peuvent être ramassés et utilisés par une personne jusqu'à
ce que son propriétaire se présente ; ces objets ne sont pas annoncés pour (un
an).
2. Les animaux qui ne sont pas menacés par les petits prédateurs ; les animaux tels
que ceux-ci sont interdits d'être ramassés comme un objet perdu et trouvé.
3. Chaque autre type de richesse. Pour cette catégorie, l'objet perdu et trouvé est
ramassé et annoncé pour la durée d'une année. Après un an, l'objet entre en
possession de la personne (c'est-à-dire en est propriétaire).
• Les cadeaux et les dons (hiba, 'atiyya) peuvent être la propriété d'une personne
après avoir pris possession des objets. Il est interdit de rapporter des cadeaux et
des dons après leur remise.
• La charité obligatoire (Zakat), une richesse qui est donnée aux ayant-droits.
• Le butin de guerre (Ghanima), la richesse qui est distribué après le cinquième.
• Les pots-de-vin (rushwa) sont interdits pour les juges et les gouverneurs.
• Les cadeaux (hadiyya) sont permis pour les donner sauf au gouverneur. La
dernière partie de la règle s'applique s'il était inhabituel pour une personne de
donner des cadeaux au gouverneur.
• La revitalisation des terres arides (ard al-mawat) appartient à la personne qui
ravive les terres abandonnées.
• Les trésors enfouis (rikaz) sont des richesses enfouis avant l’ère islamique. Les
trésors enfouis appartiennent à celui qui le trouve après qu’il s’est acquitté d’un
cinquième (du trésor) au trésor public islamique.
• Les mines (ma’adin) appartiennent à la personne qui les situe.
• Les trésors (kunuz) appartiennent à la personne qui les trouve, tant que les trésors
n’ont pas été trouvés dans une terre appartenant à quelqu’un.
• Tout ce qui est dans les mers et océans, ses poissons, ses animaux, ses perles, ses
pierres précieuses etc appartiennent à la personne qui les acquiert.
• Les oiseaux de pleine nature et les nids sont permis à la personne qui les obtient.
• Les animaux sauvages terrestres qu'ils soient légalement comestibles ou non, sont
permis à la personne qui les attrape.
• La richesse abandonnée dans les cités, les campagnes, les ruines et les déserts,
en raison de ses défauts et de son entretien, peut être gardée par celui qui
trouve une telle richesse abandonnée.
• Les herbages et les pâturages qui n'ont pas été cultivés par des hommes sont
permis. Cela s'applique indépendamment du fait que les plantes proviennent
d'une terre possédée ou d'une terre stérile.
• Les arbres qui n’ont pas été plantés par les gens sont permis pour les personnes
qui les trouvent, aussi longtemps que les arbres ne sont pas sur une terre
appartenant à quelqu’un.
• L’eau provenant des rivières et les sources qui coulent appartiennent à la
personne qui les récupère.
La richesse gagnée par une personne est de deux formes. Le premier cas implique
l'échange de quelque chose, comme dans les ventes et les cadeaux (c'est-à-dire avec
la stipulation d'obtenir un cadeau en retour). Le deuxième cas consiste à donner de la
richesse (légalement ou éthiquement) sans échange. Ce dernier entre dans les
catégories suivantes :
Si une esclave porte un enfant de son maître qui semble être un foetus humain,
elle devient umm walad. La femme-esclave est affranchie après la mort de son
maître. Il n'est pas permis au maître de vendre de telles esclaves.
LE MARIAGE :
La mariée doit être une femme et de la même religion à moins qu’elle soit juive ou
chrétienne, mariée avec un homme musulman. La mariée ne peut pas être liée au
marié par la consanguinité. La mariée ne peut être sa sœur, sa fille ou ses tantes
maternelles ou paternelles.
Le consentement de la mariée est essentiel. Si la mariée était une fille vierge – c’est-à-
dire, une mineure qui n’a pas atteint la puberté, puis son père la donne en mariage, ce
qui est également le cas pour une fille folle.
La personne qui donne la mariée en mariage est son tuteur. Le tuteur (après le père) est
son agnat mâle le plus proche (descendant d’une même souche masculine) et quand
une femme n’a pas de tuteur, le juge devient son tuteur. La mariée n’est pas donnée
en mariage sans son consentement. Si la mariée est folle, son consentement n’est pas
requis.
DIVORCE :
Une dissolution du mariage se produit pour un paiement lorsqu'il y a des difficultés entre
couples. La séparation par dissolution est considérée comme une annulation (faskh);
par conséquent, il ne compte pas comme l'un des trois divorces de couples qui sont
normalement autorisés.
2 – Le Divorce (Talaq) :
Les divorces comprennent trois éléments : le mari, la femme et la façon dont le divorce
entre en vigueur. La personne qui a le pouvoir de divorcer est le mari ou quelqu’un qu’il
a désigné pour effectuer le divorce, qui peut même être la femme. La personne
touchée par le divorce est la femme. La façon dont le divorce entre en vigueur est à
travers les mots. Ce peut être des déclarations qui conduisent clairement à un divorce
même si le mari n'avait pas l'intention de divorcer. Il peut également s'agir de
périphrases allusives, qui peuvent être apparentes ou ambiguës. Le premier entraîne le
divorce sans intention, tandis que le second exige une intention.
Un homme libre a trois prononciations de divorce, même s’il était marié avec une
esclave, toutefois un homme esclave a deux prononciations de divorce bien qu’il soit
marié avec une femme libre. Le divorce selon une exception par rapport aux nombres
est correct - c'est-à-dire si le mari exonère un nombre inférieur d'un nombre plus grand
(c'est-à-dire moins de la moitié). L'effectivité d'un divorce peut survenir immédiatement
ou conditionnellement ; ce dernier se produit lorsque les expressions de condition sont
remplies.
Le mari a le droit sur le retour de l'épouse aussi longtemps qu'il était dans la période
d'attente ; même si la femme détestait le retour, elle reste applicable. La femme
revenant à son mari doit être témoin.
Si le mari jure de s’abstenir d’avoir des rapports sexuels avec sa femme pour moins de
quatre mois, mais a fini par avoir des relations sexuelles avec elle avant le temps stipulé,
il doit expier pour avoir violé son serment. Cependant, s'il a fait le serment de s'abstenir
pendant plus de quatre mois, on dit qu'il a abandonné (ila '). Le mari a un délai de
quatre mois, soit il a des rapports sexuels ou il sera séparé de sa femme.
Les crimes (jinayat) délictueux peuvent entraîner des homicides, causer des blessures au
corps ou entraîner une perte de richesse. Les homicides peuvent être prémédités ou
non prémédités ; pour les homicides prémédites, les représailles deviennent obligatoires.
Si l’homicide était non prémédité, l’indemnité devient obligatoire. L’indemnité
complète (diya) peut être soit : 12 000 dirhams, cent chameaux, 200 bovins ou 1000
moutons.
L'indemnité totale est payée si une partie du corps non apparié (comme un nez) ou
une partie du corps appariée (comme une paire d'oreilles) sont sectionnés. De même,
l'indemnité totale est due pour la perte de parties du corps, qui se composent de
quatre parties (telles que les paupières) ou dix parties (comme les doigts). En proportion
du nombre de parties du corps atteintes, une fraction de l'indemnité totale est soumise
(au paiement). Si les crimes préjudiciables ont été prémédités, une rétribution légale
leur est due.
Il n'y a rien d'autre que la punition prescrite (hadd) pour les péchés associés à une
punition légale. De même, il n'y a rien à part des expiations prescrites pour les péchés
associés à l'expiation (kaffara); par exemple, lorsqu'une personne a des rapports sexuels
pendant le ramadan ou lorsqu'un mari a des relations sexuelles avec son conjoint après
l'avoir comparée au dos de sa mère, rien n'est dû en plus des expiations prescrites. Les
peines déterminées par le pouvoir public (ta'zir) peuvent être décrété pour les péchés,
qui n'ont pas de sanctions prescrites ni d'expiation (dans le Qur’an et la Sunnah).
LE JUGE :
Cela implique le jugement des droits, que ce soit à Allah (c'est-à-dire quand quelqu'un
pèche) ou aux droits des êtres humains. La base du jugement exige des juges, des
témoins, des serments et des aveux.
Le Juge peut être l’imam, son représentant ou des juges nommés etc. Le Juge
Islamique est une obligation collective (fard kifaya). Le juge doit être une personne
compétente (Mujtahid).
Le nombre de témoignages requis des témoins dans les jugements islamiques diffère
d'un cas à l'autre :
➢ Le témoignage pour la fornication n’est pas accepté à moins qu’il y ait quatre
témoins.
➢ Deux hommes sont requis pour les crimes délictueux et les peines légales.
➢ Deux hommes ou deux femmes et un homme sont requis lorsqu'il s'agit de cas
impliquant des biens ou des transactions portant sur des biens.
➢ Le témoignage de deux femmes concernant des choses que les hommes ne
rencontrent pas normalement.
➢ Un mécréant – à moins qu'il ait été témoin d'un legs pour un musulman pendant
ses voyages.
➢ Une personne pervese (fasiq).
➢ Un mineur.
➢ Un ennemi.
➢ Une personne témoignant pour son fils ou son père.
➢ Un mari pour son épouse.
Dans l’absence de preuve, le défendeur a le droit de prêter serment. L'accusé jure un
serment par Allah. En ce qui concerne les confessions, quiconque a avoué quelque
chose, l’aveu sera accepté.
NOURRITURES ET BOISSONS :
Les aliments et les boissons, qui sont purs et inoffensifs pour une personne, sont autorisés,
ils comprennent :
Les choses qui sont impures et nocives pour une personne sont interdites et cela inclus :
➢ Les chiens
➢ Les animaux prédateurs avec canines
➢ Les oiseaux possédant des serres, comme les vautours etc.
➢ Créatures répulsives, telles que les hérissons, les rats et tous les types d'insectes
➢ Herbes enivrantes et plantes nuisibles, telles que la narine puante et l'euphorbe
coussin
➢ Toutes les catégories d'intoxicants, tels que le vin et etc.
La propriété des autres est interdite sauf si une personne est dans une situation de
besoin (daroura).
L’HERITAGE :
1 - Les héritiers qui ont droit à une part obligatoire de la succession (dhu fard) :
➢ Les descendants mâles (c’est-à-dire le fils, fils de son fils et vers le bas)
➢ Les ascendants mâles (c’est-à-dire le père, le père de son père et vers le haut)
➢ Les hommes qui sont de la même génération que le défunt parmi ses frères (par
exemple (par exemple, le frère, demi-frère du même père)
➢ Les hommes qui sont de la même génération que le père du défunt parmi ses
oncles paternels.
➢ Les esclaves libérés.
Ils ont les proches parents du défunt qui sont liés par une femme (par exemple, les
enfants de la fille, le fils du frère de la mère, les enfants de la soeur, etc.). Ces parents
sont placés dans des positions de la personne par laquelle le proche parent est
apparenté au défunt (par exemple la position de la fille du défunt et hériterait en
conséquence).
L'existence d'un membre de la famille proche parmi les héritiers universels élimine la part
d'un membre de la famille éloignée, par exemple :