TD3 Proba
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Probabilités - S2
TD 3 - Inégalité de Bienaymé-Tchebychev - Convergence en probabilité
Rappels :
• Inégalité de Bienaymé-Tchebychev pour une variable aléatoire d’espérance et de variance finies :
V (X)
∀t > 0, P (|X − E(X)| > t) 6
t2 E(Z)
• Inégalité de Markov ∀Z variable aléatoire positive , ∀a > 0 P (Z > a) 6
a
• Convergence en probabilité
Soit (Un )n>1 une suite de v.a. On dit que Un converge en probabilité vers µ ∈ R si et seulement si :
Exercice 1
Soit X une variable aléatoire d’espérance et de variance toutes deux égales à 20. Que peut-on dire de
P (0 6 X 6 40).
Exercice 2
Soient Xi , i = 1, 2 · · · . . . , 100
! des variables aléatoires uniformes sur l’intervalle [0; 1]. Évaluer approxi-
100
X
mativement P Xi > 6 .
i=1
Exercice 3
On suppose que le nombre de pièces sortant d’une usine donnée en l’espace d’une semaine est une
variable aléatoire d’espérance 50.
1) Peut-on estimer la probabilité que la production de la semaine prochaine dépasse 75 pièces ?
2) On sait, de plus, que la variance de la production hebdomadaire est de 25. Peut-on estimer la
probabilité que la production de la semaine prochaine soit comprise entre 40 et 60 ?
Exercice 4
On effectue n lancers successifs supposés indépendants d’une pièce parfaitement équilibrée.
1) Soit Sn le nombre de piles obtenues au cours des n lancers. Quelle est la loi de Sn ? Calculer son
espérance E(Sn ) et sa variance Var(Sn ).
Sn
2) Soit Fn = la proportion de piles obtenues au cours des n lancers. Calculer E(Fn ) et Var(Fn ).
n
3) Pour quels nombres n de lancers peut-on affirmer, avec un risque de se tromper inférieur à 5 %,
1
que la proportion de piles au cours de ces n lancers diffère de d’au plus un centième.
2
1
Département STID - IUT Paris Descartes 2017-2018
Probabilités - S2
Rappels de cours
Théorème Central Limite Soit (Xn )n>1 une suite de variables aléatoires iid de même espérance µ
et de même variance σ 2 . On a alors :
√ Xn − µ L
n −→ N (0, 1)
σ n→∞
Interprétation du TCL Soit (Xn )n>1 une suite de variables aléatoires iid de même espérance µ et
de même variance σ 2 .
√ Xn − µ
Quand n est ”grand”, n suit approximativement (ou peut être approximée par) une loi
σ
normale centrée réduite :
√ Xn − µ
n ' N (0, 1)
σ
Ou aussi, quand n est ”grand”, X n suit approximativement (ou peut être approximée par) une loi
σ2
normale d’éspérance µ et de variance :
n
σ2
X n ' N µ,
n
Corollaire (Moivre-Laplace) Soit (Xn )n>1 une suite de variables aléatoires iid de loi de Bernoulli
de paramètre p ∈ [0; 1]. On a :
√ Xn − p L
n p −→ N (0, 1)
p(1 − p) n→∞
Interprétation du corollaire de Moivre-Laplace pour la loi de Bernoulli Soit (Xn )n>1 une
suite de variables aléatoires iid de loi de Bernoulli de paramètre p ∈ [0; 1].
Quand n est ”grand”, X n suit approximativement (ou peut être approximée par) une loi normale
p(1 − p)
d’éspérance p et de variance :
n
p(1 − p)
X n ' N p,
n
Interprétation du corollaire de Moivre-Laplace pour la loi binômiale Soit (Xn )n>1 une suite
de variables aléatoires iid de loi de Bernoulli de paramètre p ∈ [0; 1].
Xn
On remarque que Xi = n X n ∼ B(n, p). On en déduit :
i=1
n
X
Xi ' N (np, np(1 − p))
i=1
2
Exercice 5
Si X ∼ B(n, p), déterminer au moyen de l’approximation la plus adéquate :
a) P (X ≤ 4) si n = 50 , p = 0, 2 b) P (X ≤ 70) si n = 200 , p = 0, 5
Exercice 6
Une compagnie aérienne utilise un avion qui peut transporter au maximum 400 passagers. La proba-
bilité pour qu’un passager, ayant réservé pour un vol donné, ne se présente pas à l’embarquement est
de 0,08.
1) La compagnie accepte pour un vol 420 réservations. On note X la variable aléatoire qui compte le
nombre de passagers qui se présentent à l’embarquement.
a- Quelle est la loi suivie par X ?
b- Calculer la probabilité de l’événement (X ≤ 400). La compagnie prend un risque en prenant
420 réservations ; vous paraı̂t-il important ?
2) La compagnie accepte pour un vol donné n réservations (avec n ≥ 400). Déterminer la valeur
maximale de n pour que la probabilité de l’événement (X ≤ 400) soit supérieure ou égale à 0,95.
Exercice 7
Loi du min et du max
Soient X1 , . . . , Xn des variables aléatoires indépendantes et identiquement distribuées, définies sur un
même espace Ω et à valeurs réelles. On note F la fonction de répartition de X1 .
1) On lance un dé 2 fois, donc n = 2. Soient X1 et X2 les résutats respectifs de ces 2 lancers. Soit
M2 = max{X1 , X2 } la variable aléatoire qui à tout ω ∈ Ω associe la plus grande valeur parmi
X1 (ω), X2 (ω).
(a) Écrire Ω, puis les évènements E1 = (M2 = 1), E2 = (M2 = 2), E3 = (M2 = 3).
(b) Déterminer la fonction de répartition FM2 de M2 .
2) Soit Mn = max1≤i≤n {Xi } la variable aléatoire qui à tout ω ∈ Ω associe la plus grande valeur parmi
X1 (ω), . . . , Xn (ω). Déterminer la fonction de répartition FMn de Mn .
3) On lance un dé 2 fois, donc n = 2. Soient X1 et X2 les résutats respectifs de ces 2 lancers. Soit
m2 = min{X1 , X2 } la variable aléatoire qui à tout ω ∈ Ω associe la plus petite valeur parmi
X1 (ω), X2 (ω).
(a) Écrire Ω, puis les évènements E1 = (m2 = 1), E2 = (m2 = 2), E3 = (m2 = 3).
(b) Déterminer la fonction de répartition Fmn de m2 .
4) Soit mn = min1≤i≤n {Xi } la variable aléatoire qui à tout ω ∈ Ω associe la plus petite valeur parmi
X1 (ω), . . . , Xn (ω). Déterminer la fonction de répartition Fmn de mn .
5) On suppose X1 , . . . , Xn indépendantes et de même loi exponentielle de paramètre λ. Déterminer
les lois de Mn et mn .