Oxydant Reducteur
Oxydant Reducteur
Oxydant Reducteur
OXYDANT et REDUCTEUR
réduction et oxydation
ORS : Oxydoréduction en phase sèche
Echanges électroniques...
...« incandescents », entre deux éléments chimiques.
Exemple : l’aluminothermie
« utilisée pour souder les rails de chemin de fer »
Mélange de deux poudres : oxyde de fer Fe2O3s (rouge-brun)
et aluminium Als (gris clair).
L’électron est la « monnaie d’échange » dans une réaction d’oxydoréduction, tout comme
.le proton est la « monnaie d’échange » dans une réaction acido-basique.
2/27
Echanges électroniques...
...« aquatiques », entre deux éléments chimiques.
1 2
3 4
Cu2+aq : oxydant, il capte 2 électrons, en subissant une réduction Cu 2+ + 2e− → Cu (1/2 équation)
2+ 2+
Réaction d’oxydoréduction Cuaq + Zns → Cus + Znaq
3/27
1 2
3 4
Ag+aq : oxydant, il capte 1 électron, en subissant une réduction Ag + + 1e − → Ag (1/2 équation) ×2*
+ 2+
Réaction d’oxydoréduction 2 Ag aq + Cus → 2 Ag s + Cuaq
HNO3
Cu
NO3− aq : oxydant, il capte ? électrons, en subissant une réduction NO3− + ... + ? e − → NO + ... (1/2 équation) × ?
Le monoxyde d’azote NOg, gaz incolore, est ensuite oxydé par le dioxygène de l’air, en donnant
un gaz roux : le dioxyde d’azote NO2g.
1
NO + O2 → NO2
2
Fe3+ / Fe2+…
MnO4- / Mn2+ ; Cr2O72- / Cr3+…
PbO2 / Pb2+…
Cl2 / Cl- ; Br2 / Br-…
O2 / H2O ; C2H4O / C2H6O…
NO3- / NO ; H3O+ / H2 ou (H+ / H2)…
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1A3 un couple « guerrier »: H3O+aq
/ H2g
Dans l’ion hydronium H3O+aq celui qui « guerroie » c’est
l’ion hydrogène H+ (ou proton).
H+ est « porté » par la molécule d’eau H2O.
Par souci de simplification, nous utiliserons H+aq
plutôt que H3O+aq.
H+aq / H2g
(un milieu acide sera caractérisé par la présence ...d’ions H+aq)
Red2Ox2
Ox1 + Red2
→ Red1 + Ox2
oxydoréduction
1C2 exemples
a4- Cu 2+ + Zn
oxydoréduction
→ Cu + Zn 2+ (équation bilan)
Cu oxydation
→ Cu 2+ + 2e − ×3
c4- 2 NO3− + 3Cu + 8 H + oxydoréduction
→ 2 NO + 3Cu 2+ + 4 H 2O
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2- Pile et potentiels
2A Observations
Alessandro
professeur à Pavi
Une « excitation » des nerfs de grenouille est provoquée par contact avec le cuivre et le zinc d’un
empilement de pièces de monnaies en bronze (alliage à base de cuivre) et de zinc, séparés par des
feutres imbibés de vinaigre.
Cet empilement constitue un générateur (pile).
2A2 l’expérience 1
a- rappel
2+
Elle montre que les ions cuivre II Cu aq agissent sur le métal zinc Zns, tandis que les ions zinc II,
Zn2+aq, n’agissent pas sur le métal cuivre Cus.
c- réalisation de la pile
Pour étudier chaque couple :
- un compartiment contient le métal Cus (ou Zns) plongeant dans une solution contenant les ions cuivre II,
Cu2+aq (solution de sulfate de cuivre II), (ou les ions zinc Zn2+aq, dans une solution de sulfate de zinc : Zn2+aq + SO42-aq).
- un compartiment réalisé avec l’électrode de référence.
2B Electrode de référence
Electrode standard à hydrogène (ESH) :
Lame (ou fil) de platine plongeant dans une solution acide ( H 3Oaq+ = 1mol.L−1 , pH = 0), à 25°C
Elle est soumise à un courant gazeux de dihydrogène H2 (pression P = 1 bar). (Ici H2 est obtenu par
action de l’acide chlorhydrique sur du zinc).
Elle est recouverte d’oxyde de platine qui a la propriété d’absorber H2.
Il y a donc sur l’électrode une couche interface H3O+aq/H2g.
Couple de référence : H3O+aq/H2g ou H+aq/H2g
Potentiel rédox du couple H+/H2 : E0 = 0 V.
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0
E =0 E0 = + 0,34 V
d.d.p = E0 - E0 = + 0,34 V
Le potentiel du couple Cu2+aq / Cus est E0 = + 0,34 V.
E0 = 0 E0 = - 0,76 V
d.d.p = E0 – E0 = + 0,76 V
Le potentiel du couple Zn2+aq / Zns est E0 = - 0,76 V
2C3 remarque
Quand le couple redox étudié ne contient pas de métal solide, mais seulement des espèces chimiques
dissoutes, on plonge une électrode de platine.
Celle-ci est inerte chimiquement, elle permet aux réactions redox de se dérouler en surface.
9/27
2C4 généralisation
2+ 2+
2
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3- Réactions d’oxydoréduction
3A Importance
Oxydoréduction
Réactions d’une grande variété et d’une grande importance
(les électrons sont échangés lors du choc entre les réactifs, ils
ne se propagent pas dans l’air)
3B Exemples
Réactions spontanées et réactions provoquées :
4- Réactions spontanées
4A Caractéristiques
Elles ne nécessitent aucun apport extérieur d’énergie.
Elles sont plus ou moins rapides, voire parfois très lentes.
4B1 principe
L’oxydant le plus fort possède un potentiel électrochimique E0plus élevé que le réducteur le plus fort.
Oxydant le plus fort + réducteur le plus fort→Réducteur le plus faible + Oxydant le plus faible
4B2 condition
0
Réaction totale : E – E0 > 0,3 V.
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Cu 2+ + Zn
oxydoréduction
→ Cu + Zn 2+
4C Exemples
Exercice 1 :
Indiquer dans chaque cas s’il y a réaction entre la lame de métal et l’ion métallique de la solution
ionique et, s’il y a réaction, écrire l’équation bilan :
a- Lame de zinc Zn et sulfate de cuivre II (Cu2+aq+ SO42-aq)
b- Lame de fer Fe et nitrate d’argent (Ag+aq+NO3-aq)
c- Lame de fer Fe et sulfate d’aluminium (2Al3+aq+3SO42-aq)
d- Lame de cuivre Cu et chlorure d’or (Au3+aq+3Cl-aq)
e- Lame de platine Pt et chlorure de zinc (Zn2+aq+2Cl-aq)
f- Lame de zinc Zn et chlorure de plomb (Pb2+aq+2Cl-aq)
g- Lame de cuivre Cu et sulfate de fer II (Fe2+aq+SO42-aq)
Exercice 1’ :
Un ami jardinier utilisait un produit chimique, du sulfate de fer Fe2(SO4)3 contenant des ions fer III,
les ions ferriques Fe3+.
Il eu la « bonne idée » d’utiliser ce produit pour détruire la mousse déposée sur les tuiles de la toiture de sa
maison.
Mais « ne connaissant pas la règle du gamma », il n’imaginait pas que les gouttières en zinc allaient se
détériorer.
a- Pourquoi et de quelle façon ?
b- Et si maintenant il remplaçait les gouttières en zinc par des gouttières en cuivre ? Conclusion.
Exercice 2 :
Quelle masse d’or (Au) obtient-on en faisant réagir 100 mL d’une solution de chlorure d’or
(Au3+aq+3Cl-aq) de concentration molaire 1.10-2 mol.L-1 sur un excès d’argent Ag ?
Exercice 3 :
Une lame de chrome (Cr) est immergée dans une solution de chlorure de cuivre II (Cu2+aq+2Cl-aq).
Au bout d’une heure il s’est formé 90 mg de cuivre (Cu).
1) Quelle masse de chrome a disparu ?
2) Sachant que la solution a une concentration molaire de 2.10-2 mol.L-1, quel volume de celle-ci a-t-il
été utilisé ?
Exercice 4 :
On fait réagir de la poudre d’aluminium (Al) en excès sur 100 mL d’une solution de chlorure de cuivre II.
Sachant que 0,3 g d’aluminium ont réagi :
1) Quelle était la concentration en ion cuivre II ?
12/27
3+
2) En déduire la concentration des ions aluminium Al .
Exercice 5 :
On plonge une lame de cuivre dans 25 mL d’une solution contenant des ions argent Ag+ de concentration
molaire 5.10-2 mol.L-1.
En fin de réaction les ions argent ont disparu.
En secouant la plaque, on « décroche » le métal argent Ag qui s’y est déposé.
1) Quelle est la diminution de masse de la plaque de cuivre ?
On filtre la solution pour retenir le métal argent.
2) Calculer la masse d’argent dans le filtre.
3) Calculer la concentration des ions cuivre II présents dans le filtrat.
On ajoute au 25 mL du filtrat une solution d’hydroxyde de sodium de concentration 0,5 mol.L-1.
On obtient un précipité d’hydroxyde de cuivre Cu(OH)2.
4) Ecrire l’équation bilan de la réaction de précipitation, puis calculer le volume minimum de solution
d’hydroxyde de sodium qu’il faut ajouter pour précipiter tous les ions cuivre II.
Exercice 7 :
1) L’acide chlorhydrique réagit avec le zinc, pas avec le cuivre Cu. Pourquoi ?
2) On fait réagir dans les conditions normales 100 mL d’une solution d’acide chlorhydrique
(H3O+aq+Cl-aq) de concentration 0,1 mol.L-1 sur de la limaille de fer Fe en excès.
Calculer :
a- La masse de fer transformée en ions fer IIaq.
b- Le volume de dihydrogène H2 qui s’est dégagé. (volume molaire gazeux : Vm = 22,4 L.mol-1).
c- Quelle est la concentration des ions fer II présents dans les 100 mL de solution ?
Exercice 8 :
On fait réagir dans les conditions normales 0,1 L d’une solution d’acide nitrique (H3O+aq + NO3-aq)
de concentration molaire 0,01 mol.L-1 sur du cuivre (on obtient des ions Cu2+).
Quel volume de monoxyde d’azote gazeux NOg incolore est obtenu ?
•Exercice 9 :
Pour réaliser un circuit imprimé, on utilise une plaque recouverte de 20 µm d’épaisseur de cuivre.
Considérons alors une plaque carrée de 10 cm de côté.
1) Déterminer la masse de cuivre déposée sur cette plaque.
Le circuit imprimé représente 20 % de la surface de cette plaque, et pour faire disparaître les parties
de la plaque qui ne correspondent pas au circuit électrique, on plonge la plaque dans un bain de 200 mL
de trichlorure de fer III (Fe3++ 3Cl-).
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Ce bain a été obtenu en dissolvant 100 g de trichlorure de fer III dans 1 L d’eau.
3+
FeCl3s dissolution
→ Feaq + 3Claq−
2) a- Calculer la concentration en ions fer III et chlorure.
b- Calculer la quantité de matière d’ions fer III et chlorure dans les 200 mL (en moles).
2+ 3+ 2+
Les potentiels dans les conditions standard des couples redox Cuaq / Cu et Feaq / Feaq sont
respectivement : 0,34 V et 0,77 V.
3) a- Donner la définition d’un oxydant, d’un réducteur, d’une oxydation et d’une réduction.
b- Ecrire la demi-équation électronique pour chaque couple.
c- Ecrire l’équation bilan qui traduit l’action du trichlorure de fer III sur le cuivre.
4) Déterminer les concentrations en ions Claq− , Cuaq 2+ 2+
, Feaq 3+
et Feaq dans le bain en fin de réaction.
Donnée : ρCu = 8,9.10 kg.m-3 3
Exercice 10 :
Ecrire les demi-équations électroniques des couples redox suivants :
a- MnO4-aq / Mn2+aq
b- Cr2O72-aq / Cr3+aq
−
c- Al ( OH 4 ) / Al
Exercice 11 :
Ecrire l’équation bilan :
1) de la combustion du dihydrogène dans le dioxygène (on obtient de l’eau).
2) de la combustion du méthane CH4g dans le dioxygène.
3) de l’oxydation par le dioxygène du monoxyde d’azote NOg en dioxyde d’azote NO2g roux.
4) de la combustion du sodium dans le dichlore, on obtient du chlorure de sodium.
5) de l’oxydation par le dioxygène de l’air...
a- ...de l’aluminium ; on obtient de l’oxyde d’aluminium Al2O3.
b- ...du chrome ; on obtient de l’oxyde de chrome Cr2O3, utilisé pour le traitement des bois de
construction.
Calculer :
6) a- la masse d’oxyde d’aluminium obtenue à partir de 10 g d’aluminium.
b- le volume gazeux de dioxygène nécessaire pour l’oxydation de 10 L de monoxyde d’azote.
4C5 alcootest
(Dosage de l’éthanol C2H6Oℓ par l’ion dichromate Cr2O72-aq oxydant puissant orange dont le réducteur
associé est l’ion chrome Cr3+aq vert)
4D Pile électrochimique
4D1 principe
On réalise deux compartiments reliés par un pont salin qui assure la conductivité électrique entre les
deux solutions et maintient la neutralité électrique des solutions.
Les électrons circulent dans les métaux (électrodes : anode et cathode, et fils de connexion).
Dans les solutions aqueuses, ce sont les ions qui permettent le passage du courant.
15/27
4D2 pile Daniell
a- description
- Deux électrodes (lame de zinc Zn et lame de cuivre Cu).
- Deux solutions de sulfate de zinc II (Zn2+aq + SO42-aq) et de sulfate de cuivre II (Cu2+aq + SO42-aq).
- Un pont salin, il contient des ions K+aq et Cl-aq.
b- couples
c- fonctionnement
Cu 2+ + 2e − réduction
→ Cu
Zn
oxydation
→ Zn + 2e −
2+
2+ 2+
Cuaq + Zns
oxydoréduction
→ Cus + Znaq
F = NA.e = 6,02.10-23.1,6.10-19 C
Quantité d’électricité transportée par une mole d’électrons en valeur absolue.
*
Q = I.t (Q en ampèreheure, Ah, si I en ampère et t en heure h)
(1 Ah = 3600 C)
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g- bilan de matière et bilan électrique : oxydation du zinc en ions zinc II, à l’anode
2+
Equation redox à la demi-pile : Zns
oxydation
→ Znaq + 2e −
Etat du système avancement nzn nZn2+ ne−
Etat initial 0 n1 0 0
Etat intermédiaire x n1 - x x 2x
Etat final xmax = n1 0 n2 n3
n3
xmax = n1 = n2 =
2
Q I .t
et n3 = ne− = =
F F
Exercice 14 :
2+ 2+
Une pile Daniell (1836, physicien anglais) Zns Znaq Cuaq Cus débite pendant 24 h (t) un courant
d’intensité I = 15 mA.
1) Calculer la quantité d’électricité (Q) transférée en 24 h,.en ampèreheures et en coulombs.
En déduire la quantité de matière d’électrons ( ne− ) libérée par l’anode.
2) Calculer la quantité de métal :
a- qui disparaît sur l’électrode (anode) de zinc (nZn).
b- qui apparaît sur l’électrode (cathode) de cuivre (nCu).
3) En déduire la variation de masse de chaque électrode, mZn et mCu.
1 I .t.M
4) Etablir la relation : m = .
2 F
Exercice 15 :
Une pile Leclanché (1868, ingénieur français) Zns NH 4+ aq + Claq− MnO2 s Cs contient 20 g de zinc
dont 65 % ont été utilisé lorsque la pile est hors d’usage.
Calculer sa capacité en Ah.
h- remarque
Dans la pile, l’énergie libérée est cédée sous forme électrique à tout appareil lui étant connecté.
Dans le cas de la lame de zinc plongeant dans la solution de sulfate de cuivre, l’énergie libérée par
la réaction chimique échauffe la solution.
U = Ecathode
0
− Eanode
0
17/27
Exercice 16 :
Calculer les f.e.m des piles suivantes :
2+ +
- Nis Niaq Ag aq Ag s
2+ 3+ 2+
- Zns Znaq Feaq Feaq Pt
s
2+ 2+ −
- Zns Znaq Mnaq MnO4 aq Pt
s
Exercice 17 :
On dispose d’une électrode standard à hydrogène, d’une électrode d’argent et d’une électrode de zinc.
En couplant l’électrode à hydrogène et l’électrode d’argent on obtient une pile de 0,8 V de f.e.m,
le pôle + étant l’argent.
En couplant l’électrode d’argent et l’électrode de zinc on obtient une pile de 1,56 V de f.e.m,
le pôle + étant l’argent.
1) Qu’appelle-t-on électrode standard à hydrogène ?
2) Quel sera le potentiel d’électrode attribué à l’électrode d’argent ? à l’électrode de zinc ?
2+ +
3) On considère la pile Zns Znaq Ag aq Ag s
a- Qu’appelle-t-on anode ? écrire la demi-équation redox à l’anode.
b- Qu’appelle-t-on cathode ? écrire la demi-équation redox à la cathode.
4) On fait débiter la pile.
a- Ecrire sa réaction de fonctionnement.
b- Préciser sur un schéma le sens du courant, l’anode, la cathode et les polarités de la pile.
•Exercice 18 :
Une pile alcaline zinc-dioxyde de manganèse a les caractéristiques suivantes :
- f.e.m = 6,0 V
- capacité : 0,10 Ah
- puissance maximale : 0,20 W
Les réactions se produisent aux électrodes en zinc et en carbone entouré de MnO2 sont :
2−
−
- électrode de zinc : Zns + 4OH aq → Zn ( OH )4 + 2e −
aq
5- Réactions provoquées
5A Caractéristiques - Exemples
Elles nécessitent l’apport extérieur d’énergie.
Une tension est imposée par un générateur.
C’est le cas des électrolyseurs et des accumulateurs (batteries rechargeables, contrairement aux piles).
5B Electrolyse
5B1 principe
Alimenter deux électrodes plongeant dans un électrolyte liquide (aqueux ou non) par un générateur
extérieur.
Elle permet de réaliser une réaction d’oxydoréduction inverse
des réactions spontanées de l’énergie électrique au système chimique.
(la réaction est « provoquée »)
5B5 exemples
Exercice 19 :
On désire faire l’électrolyse d’une solution aqueuse de chlorure de cuivre II en utilisant une électrode
inerte de graphite (Cs) comme anode et une électrode de cuivre Cu comme cathode.
1) Faire un schéma du montage
a- en précisant où se trouve l’anode et la cathode
b- en indiquant le sens du courant et celui du déplacement des électrons.
2) Ecrire les demi-équations au niveau de chaque électrode, ainsi que l’équation bilan de l’électrolyse.
3) Au bout de 10 minutes de fonctionnement de l’électrolyseur, le dépôt de cuivre a pour masse 635 mg.
a- quelle quantité de matière d’ions cuivre II ont été transformés en métal cuivre ?
b- déterminer le volume de dichlore gazeux dégagé. (volume molaire Vm = 22,4 L.mol-1)
4) Calculer l’intensité du courant qui circule dans les fils de jonction.
Exercice 20 :
On dispose :
- d’un générateur de courant continu
- d’un récipient contenant une solution de sulfate de cuivre II
- de deux électrodes : l’une en fer et l’autre en cuivre
- de fils conducteurs
1) Préciser ce qui se passe à chaque électrode.
(la galvanoplastie est le dépôt de cuivre sur le fer)
2) Faire le schéma de ce montage en précisant les polarités du générateur.
3) Compléter le schéma en précisant : anode, cathode, oxydation et réduction.
5C Accumulateur
5C1 principe
Un accumulateur fonctionne à la fois, en générateur et en électrolyseur.
5C2 exemple
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•Exercice 21 :
Un élément d’accumulateur au plomb est constitué d’une plaque positive dont la grille en plomb Pbs est
remplie d’une pâte d’oxyde de plomb PbO2s et d’une plaque négative dont la grille au plomb est
remplie de pâte de plomb.
L’électrolyte est l’acide sulfurique H2SO4ℓ.
1) Ecrire le symbole de cet élément d’accumulateur et calculer sa f.e.m.
2) Sachant qu’un accumulateur est formé de 6 éléments montés, calculer sa f.e.m.
3) Ecrire l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction lorsque l’accumulateur débite,
il fonctionne alors en générateur.
4) Calculer les variations de masse de plomb et d’oxyde de plomb lorsque l’accumulateur débite
un courant d’intensité I = 80 A pendant 10 s.
5) Calculer la quantité de matière d’ions hydrogène H+aq qui ont réagi.
En déduire la masse d’acide utilisée.
6B Exemples de corrosion
Ces ions peuvent se retrouver :
- dans un solide ionique (corrosion sèche)
- en solution aqueuse (corrosion humide), dans laquelle parfois on obtient des solides ioniques.
6C Caractéristiques
Phénomène complexe, qui dépend de l’état de surface du métal, mais aussi du pH, de la concentration
des ions, des gaz présents, des bactéries, de la température...
6E Son importance…
« Chaque année, 20 % de la production d’acier (alliage à base de fer), sert à remplacer les installations
corrodées...Chaque seconde, environ 2 tonnes d’acier passent à l’état de rouille, corrosion bien plus
importante en bord de mer et en zone urbaine ».
21/27
Exercice 22 :
1) Ecrire les demi-équations d’oxydation du fer, du zinc et de l’aluminium.
Calculer les quantités de matière d’électrons (en moles) libérées par l’oxydation de 100 g de
chacun de ces trois métaux.
2) En déduire les quantités d’électricité Q transportées. (1 F ≈ 96500 C.mol-1)
6F Corrosion humide
Par tout agent susceptible d’attaquer le métal en présence d’eau.
a- principe
ll se forme des piles de corrosion.
Les deux électrodes sont en contact (elles sont court-circuitées).
b- exemples
b1 aluminium, cuivre
L’aluminium Al, est attaqué par le dioxygène pour donner l’alumine Al2O3s (oxyde d’aluminium).
Le cuivre Cus, est attaqué par le dioxygène et le dioxyde de carbone se recouvre de « vert de gris »,
composé complexe d’hydroxyde de cuivre I et de carbonate de cuivre II.
Sur l’aluminium, le cuivre,...un film continu, isole le métal et le protège d’une attaque en profondeur.
b2 fer
a- La rouille se forme à partir de l’action combinée du dioxygène et de l’eau.
Sa composition est mal définie, elle n’est pas la même en zone rurale ou en zone urbaine.
Elle contient essentiellement de l’hydroxyde de fer III hydraté.
3
2 Fe + O2 + 3H 2O → 2 Fe ( OH )3
2
b-Attaque par dioxygène O2, il se forme une pile de concentration :
La corrosion du métal a lieu à l’endroit ou l’eau est la moins aérée (anode).
Par contre le dioxygène de l’air est réduit au niveau de la partie la plus aérée (cathode).
Les électrons circulent de l’anode vers la cathode.
+
• en milieu acide O2/H2O O2 + 4 H aq + 4e − → 2 H 2O
• en milieu neutre O2/OH- O2 + 2 H 2O + 4e − → 4OH −
Exercice 23 :
1) Ecrire la demi-équation de réduction des ions hydronium H3O+aq (ou des ions hydrogène H+aq).
2) Calculer la quantité de matière d’électrons captée par la réduction de 100 mL d’une solution
d’acide chlorhydrique de concentration 1.10-2 mol.L-1.
22/27
Exercice 24 :
1) Ecrire les équations bilan d’oxydoréduction :
a- action du dioxygène O2 sur le fer, en milieu acide.
b- action du dioxygène O2 sur l’aluminium, en milieu neutre.
c- action des pluies acides (contenant les ions hydronium) sur le fer.
2) Calculer la masse :
a- de dioxygène nécessaire à l’oxydation de 100 g de fer.
b- d’aluminium oxydée par 100 g de dioxygène.
c- de fer oxydée par 1 m3 de pluies acides de pH = 5.
Exercice 25 :
Le zinc et le cuivre sont parfois utilisés en tôle pour la couverture des immeubles.
En milieu industriel les pluies acides peuvent être très acides et il a été établi, dans une zone où la pluie
a un pH égal à 3, que la masse m de zinc attaqué est donnée par la relation : m = K.S.t dans laquelle :
- K = 3,3.10-2 kg.m-2.an-1 est le coefficient d’attaque spécifique du métal,
- S est l’aire, en m2, de la pièce métallique soumise à l’action des pluies,
- t est la durée d’exposition en années.
Données : ρZn = 6860 kg.m-3 ; M(Zn) = 65,4 g.mol-1
0
EZn 2+
/ Zn
= −0, 76V ; ECu
0
2+
/ Cu
= 0,34V ; EH0 O+ / H = 0V
3 2
1) Expliquer pourquoi le zinc est attaqué par les pluies acides et dire si le cuivre l’est également.
2) Sachant que seule la face externe est soumise à l’action des pluies, calculer :
a- La perte de masse annuelle d’une plaque de zinc d’épaisseur e = 1,0 mm, de longueur L = 2,00 m
et de largeur ℓ = 0,25 m.
b- La perte d’épaisseur en un an.
c- La durée de vie maximale d’une tôle.
3) a- Ecrire l’équation de la réaction entre les ions hydronium et le zinc.
b- Calculer la quantité d’ions hydronium (en moles),qui réagit en un an avec la tôle de zinc.
c- En déduire le volume d’eau de pluie ayant réagi avec le zinc en un an.
Cu et Zn (attaqué)
Exercice 26 :
Un ami a relié « directement » un tuyau de cuivre Cu au serpentin en acier (alliage à base de fer Fe) de son
chauffe-eau.
Quelques mois plus tard une « fuite » se produit : sur quel métal ? Pourquoi ?
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Exercice 27 :
Pourquoi « au lycée » plusieurs années après leur installation, a-t-on trouvé des tuyaux de cuivre
« percés » ? (les eaux creusoises sont acides et elles contiennent du dioxygène dissout)
Ecrire l’équation bilan de cette réaction d’oxydoréduction.
b- revêtement métallique
(déposé par électrolyse, par immersion, par projection,...)
Exercice 28 :
1) Le fer étamé est du fer Fe recouvert d’une couche d’étain Sn.
a- Est-il protégé contre la corrosion ?
b- Que se passe-t-il si la couche d’étain n’est pas parfaitement continue ?
2) Le fer galvanisé est du fer Fe recouvert de zinc Zn.
a- Est-il protégé contre la corrosion ?
b- Que se passe-t-il si la couche de zinc n’est pas parfaitement continue ?
24/27
Exercice 29 :
Quatre pièces en fer sont situées à l’intérieur d’un réservoir rempli d’eau.
Elles ont été protégées respectivement :
- l’une par un revêtement de cuivre Cu
- l’autre par un revêtement d’étain Sn
- la troisième par un revêtement de nickel Ni
- la dernière par un revêtement de zinc Zn
Si ces revêtements sont rayés jusqu’au fer, la protection de ces quatre objets contre la corrosion
sera-t-elle assurée ?
a- phosphatation
Avec la phosphatation (parkérisation), le métal est immergé dans une solution chaude de sulfates de
zinc, de fer, de manganèse. Il se forme une pellicule de phosphates complexes inaltérables, bons
supports pour la peinture (carrosserie de voiture...).
b- aluminium anodisé
On renforce la couche protectrice en réalisant une électrolyse où la pièce d’aluminium à
protéger joue le rôle d’anode (construction...).
c- passivation
2- -
Avec des oxydants puissants (CrO4 , MnO4 ,...), on crée des oxydes peu poreux qui protègent le métal de
la corrosion en profondeur.
La vitesse de corrosion est notablement ralentie par la présence de ce film passif par rapport à ce qu’elle
serait en l’absence de ce film.
Cette oxydation est parfois naturelle, c’est le cas des armatures métalliques dans les bétons par diffusion
de CO2.
Le métal à protéger est relié électriquement à un autre métal de potentiel électrochimique moins élevé.
Il se forme une pile de corrosion dont l’anode se situe au niveau de ce métal de potentiel électrochimique
moins élevé.
A l’anode le métal se fait oxyder en ions.
« La protection cesse dès que l’anode est consommée »
(protection de la coque des bateaux, des écluses, des canalisations et cuves enterrées,...)
Exercice 30 :
Pour protéger une canalisation en fonte (alliage à base de fer Fe) enterrée dans le sol, de la corrosion,
on la relie à une électrode de magnésium (Mg) de masse m = 10 kg, elle aussi enterrée.
1) Ecrire la réaction qui a lieu sur le magnésium, montrer que la canalisation est protégée contre
les agressions oxydantes..
Le courant de corrosion dans le fil de plomb qui relie la canalisation à l’électrode de magnésium
a une intensité I = 60 mA.
2) Après avoir calculé la quantité de magnésium oxydé (nMg), la quantité d’électrons ( ne− ) libérée par
l’anode, la quantité d’électricité (Q) transférée, calculer la durée de vie « théorique » (t) de l’électrode de
magnésium. (F ≈ 96500 C.mol-1).
25/27
m.F
3)Etablir la relation : t = 2.
I .M
4) Peut-on remplacer le magnésium par du plomb Pb ?
•Exercice 31 :
Une pompe immergée de forage est suspendue au bout d’un câble d’acier (alliage à base de fer) dans
un tube de fer de 100,0 mm de diamètre intérieur et de 3,0 mm d’épaisseur.
La surface de l’eau est à environ 2 à 3 m au-dessus de la pompe.
Le propriétaire craignant une cassure du câble par corrosion et la perte de sa pompe imagine la solution
suivante : « il relie le câble et le tube par un générateur de tension continue qui fournit alors un courant
d’intensité I = 5,0 mA, dans le circuit constitué par ces éléments et l’eau du forage ».
1) a- Ecrire la demi-équation électronique correspondant au couple Fe2+aq / Fes.
b- A quel type de réaction appartient-elle ?
c- Préciser le sens de la demi-équation correspondant à la corrosion du fer.
L’acier du câble et le tube de fer du tube sont susceptibles de subir cette réaction, mais dans cette
application particulière, c’est le tube qui devra assurer la protection du câble.
2) a- Sur un schéma du circuit où câble et tube seront simplement représentés par des électrodes,
indiquer la borne du générateur qui doit être reliée au tube pour que le câble ne subisse pas la
corrosion.
Justifier.
b- On indiquera aussi l’anode, la cathode, le sens de circulation des électrons et du courant.
c- Comment appelle-t-on ce type de protection ?
7 DOCUMENTS
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ELECTROLYSE
1) électrolyse industrielle
2) argenture d’un seau à glace
3) affinage du cuivre :
- cathode en Cu pur
- anode en Cu impur
- impuretés dissoutes dans la solution
4) galvanoplastie (pare chocs)
Argenture de couverts