Femmes Et Pourvoirs Érotiques
Femmes Et Pourvoirs Érotiques
Femmes Et Pourvoirs Érotiques
Recherches féministes
URI : https://id.erudit.org/iderudit/1062221ar
DOI : https://doi.org/10.7202/1062221ar
Éditeur(s)
Revue Recherches féministes
ISSN
0838-4479 (imprimé)
1705-9240 (numérique)
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Lavigne, J. & Piazzesi, C. (2019). Femmes et pouvoir érotique. Recherches
féministes, 32(1), 1–18. https://doi.org/10.7202/1062221ar
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La limitation géographique que nous indiquons rappelle que les textes de ce numéro
traitent de ces contextes socioculturels et que les considérations et les analyses présentées
ici ne se veulent pas comme universelles.
Recherches féministes, vol. 32, nº 1, 2019 : 1-18
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parfaitement la récupération par la publicité des idées féministes qui fera dire à
Rosalind Gill (2008) que la publicité a vampirisé les idées féministes autour de
l’empowerment pour proposer des figures tout aussi objectivables, mais en les
plaçant dans une posture agentive. Gill parle alors d’agentivité néolibérale encore
plus oppressive parce que la norme de beauté est internalisée et vue comme un
plaisir choisi.
La troisième posture se rapproche beaucoup de la deuxième et en épouse
même certaines considérations, mais en les nuançant avec une discussion
approfondie de mécanismes d’oppression qui interviennent néanmoins dans le
travail de la beauté que les femmes entreprennent. Plusieurs chercheuses féministes
se sont notamment consacrées à produire des approches théoriques moins
monolithiques par rapport à la beauté et à la capacité de séduction des femmes. Cette
troisième posture illustre les contraintes normatives, les rapports de pouvoir, les
inégalités qui entourent et orientent le travail pour hausser son pouvoir de séduction
et sa beauté, et souligne la portion de souci de conformité et d’appartenance qui
motive les femmes à entreprendre ce travail. Cependant, les approches féministes
dans la troisième posture reconnaissent également que, pour rendre justice à la
complexité de la beauté comme projet et système d’oppression, il faut dépasser
l’opposition polarisée entre une conceptualisation de la beauté comme oppression et
une conceptualisation de la beauté comme émancipation (Colebrook 2006; Leeds
Craig 2006).
Dans tous ces travaux, cependant, on ne pense pas encore la beauté comme
un pouvoir à utiliser, le désir qu’on suscite telle une opportunité de gain (en termes
larges), à titre de ressource qui pourrait être exploitée. Que peut-on dire des
avantages que les femmes retirent de l’affichage d’un potentiel de séduction, d’une
apparence qui charme? Et quelle est la posture de la pensée féministe par rapport aux
femmes qui sont conscientes de leur capacité de séduction et l’exploitent? La
question des avantages liés à la beauté, qui vont bien au-delà du fait de s’assurer un
partenaire pourvoyeur ou un père pour ses enfants (comme le voudrait la narration
psychobiologisante), se pose pour la réflexion féministe, et oblige à sortir de la
dichotomie entre domination et empowerment. L’aspect en cause, à vrai dire, n’est
pas seulement un sentiment d’autonomie ou la réappropriation de
l’autodétermination par rapport au travail de l’apparence : il est plutôt question de
définir les caractéristiques d’une ressource qui ouvre aux femmes des occasions, des
possibilités, l’accès à d’autres ressources et à la mobilité sociale. Suffit-il de réduire
cette ressource à une arme de faibles, ou de la condamner a priori parce qu’elle
présuppose une connivence avec les mécanismes de survalorisation de l’apparence
des femmes, ou parce que c’est une ressource distribuée de façon inégale?
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pouvoir érotique est alors « prison », s’il est vrai que la légitimité sociale des
femmes est conditionnelle par rapport à une désirabilité généralement définie par des
critères normatifs stéréotypés et contraignants, qu’une mince proportion de femmes
généralement privilégiées remplissent.
Ensuite, il y a la question de l’intersectionnalité des rapports de domination,
et donc du fait que les mêmes ressources ne sont pas valorisées et appréciées de
façon identique quand elles sont portées par des personnes qui n’appartiennent pas
au groupe social hégémonique. La « performance » du capital érotique est
certainement liée, en partie, à des qualités naturelles mais aussi, et en grande partie,
à l’adhésion à la culture de la consommation qui contribue à définir les standards
d’appréciation de la beauté, de la sexualisation, de la présentation de soi. En ce sens,
cette performance dépend des possibilités économiques des personnes qui s’y
adonnent, dans la mesure où ces dernières doivent acheter des biens et des services
pour correspondre aux idéaux de beauté et de séduction en vigueur dans les sociétés
de consommation (Sarpila 2014). Contrairement à ce que prétend Hakim, ce n’est
pas l’entièreté du capital érotique qui se trouve indépendante de l’origine sociale de
la personne qui l’exprime. De plus, l’étude de Brooks (2010) sur les danseuses
érotiques montre que, lorsque celles-ci appartiennent à un groupe ethnique
minoritaire, la valeur d’échange de leurs ressources érotiques se révèle moindre sur
tous les plans, y compris celui de la rémunération en salaire de leur travail. Le
capital érotique des danseuses noires et latino-américaines (latinas), alors, est
dévalorisé par rapport à celui des autres travailleuses blanches, mais aussi dans la
relation avec les clients (blancs) qui récompensent moins (en termes financiers, tout
comme par des avantages et des ressources autres que l’argent) et demandent et
même exigent plus des travailleuses racisées. Le capital érotique, alors, n’a pas une
valeur universelle : son appréciation subit l’influence des rapports de domination et
des inégalités entre groupes ethniques (Cvajner 2011). La catégorisation racisée des
corps des femmes pose des limites à la valeur de leurs ressources érotiques
comparativement à celles du groupe dominant (dans ce cas, les femmes blanches
occidentales). Cela veut dire aussi qu’il y a une compétition entre les femmes pour
les occasions et les ressources avec lesquelles le capital érotique peut être échangé,
et que dans cette compétition les femmes racisées sont systématiquement
désavantagées. Peu importe ce qu’une femme racisée peut faire pour hausser son
capital érotique, ses ressources seront toujours celles d’une femme racisée. Les
imbrications entre capital érotique, catégorisation raciale et légitimité sociale
deviennent encore plus complexes lorsqu’on prend en considération la sexualisation
imposée aux femmes racisées, c’est-à-dire l’obligation pour les femmes à la beauté
et à la sensualité dont nous avons parlé plus haut. L’ethnographie d’Elena Zambelli
(2017) sur les femmes racisées en Italie montre bien les effets de la sexualisation des
corps et des apparences des femmes racisées de la part des hommes. Dans un pays
comme l’Italie, qui a un passé colonial et postcolonial, la sexualisation des femmes
racisées est imbriquée avec la constitution de « l’autre » racialisé : elle croise le
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comble. À gauche, on voit l’image de Grebmeier Forget qui tente de reproduire cette
pose si distinctive. L’artiste porte aussi une voilette, cette fois-ci rouge, qui ne cache
qu’une partie du visage et un vêtement bleu qui dénude l’épaule gauche. En bas de
l’image, on aperçoit une série de photographies reprenant le même cadrage avec de
légères variations dans la pose. Alors que l’image de Marilyn est abstraite de tout
contexte magnifiant et fétichisant, par le fait même, la vedette, l’image de gauche
regorge de détails liés à l’intimité créatrice de Grebmeier Forget. De plus, on assiste
à une transgression de la position traditionnelle modèle et photographe : ici, l’artiste
prend la place du photographe afin de reproduire la pose de la vedette construite,
voire imposée, par un regard masculin (male gaze) traditionnel. Par la juxtaposition
des deux images, l’artiste enjoint au public de les comparer et de voir les similitudes
ainsi que les failles de l’artiste à reproduire cet étalon de la beauté féminine créé par
et pour le regard masculin. Il est difficile de ne pas y voir une référence directe à la
performance du genre proposée par Judith Butler dans Trouble dans le genre (2006),
d’autant plus que la proposition a définitivement quelque chose de camp. Les images
montrées au bas constituent autant de tentatives ratées de « performer » cette norme
de la féminité glamour et symbole même du capital érotique. Or, c’est justement
dans ces failles à répéter cette norme de la féminité que se loge l’agentivité des
personnes pour Butler (2006 : 271) :
[Le] sujet n’est pas déterminé par les règles qui le créent, parce que la
signification n’est pas un acte fondateur, mais un processus régulé de
répétition […] En un sens, toute signification se fait dans l’orbite d’une
compulsion à la répétition; il faut donc voir dans [la] « capacité d’agir » la
possibilité d’une variation sur cette répétition.
les sites de rencontres comme observatoire des rapports sociaux. Son texte est
fortement critique à l’égard de la définition du capital érotique donnée par Hakim,
qui opère, selon Levayer, une dépolitisation et une naturalisation des rapports de
genre. Pour répondre aux limites épistémologiques et politiques de la conception
d’Hakim, Levayer recommande de replacer le capital érotique dans le contexte de
l’intersection des rapports de genre, de race, de classe et de sexualité (nous pourrions
y ajouter l’âge aussi, variable cruciale dans la sexualisation des femmes et dans le
choix du ou de la partenaire). C’est seulement en le concevant comme une ressource
traversée par ces rapports sociaux qu’on peut intégrer le capital érotique dans une
analyse féministe des processus sociaux.
Bien qu’il soit moins explicitement critique de la notion même de capital
érotique, le texte de Vanessa Blais-Tremblay s’inscrit dans un contexte
intersectionnel, où des inégalités du point de vue ethnique, du genre et de la classe
sociale se combinent pour articuler un contexte social très particulier. Plus
précisément, Blais-Tremblay analyse les modalités de la mobilisation du capital
érotique dans des spectacles de variétés des années 30 à 50, spectacles qui
représentaient la porte d’entrée pour les femmes racisées qui voulaient une carrière
dans le jazz. La condition de cette entrée, cependant, est leur assujettissement au
processus d’érotisation et d’exotisation qui doit satisfaire les attentes du public venu
assister à leurs performances. Blais-Tremblay poursuit la lignée des études qui ont
approfondi les stratégies et les tactiques de résistance mises en œuvre par les
femmes travaillant dans cette industrie du loisir par rapport à ce cadre imposé. Fondé
sur des entretiens vidéo réalisés en 1993 et en 1994 avec des danseuses ayant
travaillé à Montréal au cours des années 30 à 50, le texte de Blais-Tremblay discute
les pressions sexistes et racistes qui pèsent alors sur le parcours professionnel de ces
femmes, tout en valorisant leurs expériences et le sens qu’elles donnent à leurs
pratiques. Blais-Tremblay fait ressortir l’agentivité de ces femmes, en montrant les
signes de leur résistance à l’érotisation qui constitue une composante de leur
insertion professionnelle. C’est surtout par la parodie et par une désarticulation entre
la mise en scène du capital érotique et la sexualisation de leurs corps hors scène que
la résistance de ces danseuses se réalise.
Le texte d’Anne Martine Parent est également une critique de certains
angles morts de la théorie de Hakim. Dans ce cas, le matériau utilisé pour les
illustrer est tiré de l’univers des séries télévisées : l’auteure examine la série
étasunienne Girls (diffusée par la chaîne HBO, de 2012 à 2017), et analyse de façon
détaillée l’épisode 5 de la deuxième saison (« One Man’s Trash »). Dans cet épisode,
Parent observe une remise en question des normes dominantes dans la définition du
capital érotique des femmes, que l’épisode réalise par les modalités de la mise en
scène du corps de la comédienne et auteure de la série, Lena Dunham. Ce corps
« imparfait » ne correspond pas aux stéréotypes de la beauté hollywoodienne, pas
plus qu’il ne possède les caractéristiques considérées par Hakim comme les
composantes du capital érotique. C’est par le jeu avec la nudité du corps de Dunham,
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son exposition extrême, ainsi que par la mise en scène de l’agentivité sexuelle de son
personnage, Hannah, que la série dénonce les normes qui régissent l’attribution et la
distribution du capital érotique. Par ce biais, Parent discute des enjeux féministes du
concept et de son application à l’univers des représentations.
Pour leur part, Fatia Terfous, Ludovic Falaix et Jean Corneloup analysent
l’érotisation des femmes dans les campagnes publicitaires de la marque de surf Roxy
en France. Leur texte présente les résultats d’une étude sémiologique de
l’iconographie de ces campagnes en ce qui concerne la représentation des surfeuses.
Leur étude est couplée avec l’analyse lexicale des réponses données par un
échantillon de Françaises et de Français à un questionnaire qui portait sur la
réception des images publicitaires Roxy. La chercheuse et les deux chercheurs
s’interrogent sur la contribution de la marque Roxy à la normalisation d’une certaine
apparence érotisée pour les femmes comme synonyme de beauté. À leur avis,
l’érotisation des corps des surfeuses occupe décidemment l’avant-plan, même par
rapport à la symbolisation de la performance sportive.
montrent que la faible progression des policières s’explique par plusieurs obstacles,
tant au plan organisationnel qu’en raison de la culture masculine du milieu policier.
Dans le troisième et dernier article hors thème, Ariane Couture place les
œuvres musicales de femmes sous le feu des projecteurs, en examinant le répertoire
contemporain québécois à la lumière du féminisme. En effet, les œuvres des
compositrices demeurent encore trop peu jouées dans les concerts de musique
contemporaine au Québec, que l’on tienne compte de la quantité de pièces ou de
leurs modalités de diffusion. Considérant l’importance de l’environnement
socioculturel qui teinte les perceptions sur les capacités créatrices des femmes,
l’auteure propose une analyse des concerts produits de 1966 à 2006 par quatre
organismes : la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ), les
Événements du neuf (E9), l’Ensemble contemporain de Montréal (ECM+) et le
Nouvel Ensemble moderne (NEM). Elle fait ressortir les pratiques de ces organismes
relativement à la participation des compositrices et à la présence de leurs œuvres en
concert. Analysant le rôle des organismes de musique contemporaine dans la
production de concerts thématiques, Couture explique l’offre de commande
d’œuvres et l’organisation de concours, et discute également des limites de
l’intégration des femmes. Elle offre ainsi une contribution inédite aux études
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