LICENCE DE L’EDUCATION DIGITAL SKILLS EN EDUCATION

Chapitre 4. Éthique et digital skills __________________________________________ 2

1. Logiciel du point de vue juridique _____________________________________________ 2
1.1. Logiciel libre _______________________________________________________________________ 2
1.2. Logiciel open source ________________________________________________________________ 3
1.3. Différences entre logiciel libre et logiciel open source ___________________________________ 3
1.4. Logiciel propriétaire (privateur) ______________________________________________________ 4

2. Qu’est-ce qu’une licence ? ____________________________________________________ 4

2.1. Qu’est-ce qu’une licence GPL? _______________________________________________________ 5
2.2. Projet GNU ________________________________________________________________________ 5

3. Propriété intellectuelle _______________________________________________________ 5

3.1. Définition de Propriété intellectuelle __________________________________________________ 5
3.2. Droit d’auteur______________________________________________________________________ 6
3.2.1. Définition ______________________________________________________________________ 6
3.2.2. Différents Droits d’auteurs _______________________________________________________ 6

4. GNU, GPL, copyleft__________________________________________________________ 7

5. Creative Commons __________________________________________________________ 7
6. Le plagiat ___________________________________________________________________ 8
6.1. Definition _________________________________________________________________________ 8
6.2. Pourquoi plagier ? __________________________________________________________________ 8
6.3. Pourquoi citer? _____________________________________________________________________ 8
6.4. Quand citer? _______________________________________________________________________ 8
6.5. Comment citer? ____________________________________________________________________ 9
6.6. Quelques outils ____________________________________________________________________ 9

Références _______________________________________________________________ 10

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CHAPITRE 4. ÉTHIQUE ET DIGITAL SKILLS

1. LOGICIEL DU POINT DE VUE JURIDIQUE

Un logiciel est un ensemble des programmes, procédés et règles, et éventuellement de

la documentation, relatifs au fonctionnement d’un ensemble de traitement de données.
C’est une œuvre de l’esprit protégée par le droit d’auteur.
D’un point de vue légal, un logiciel est donc une œuvre de l’esprit, avec un titre, des
auteurs et des droits qui sont automatiquement associés à l’œuvre dès sa création.
C’est un concept large, et contient le code source, le code compilé et peut contenir la
documentation (Gomez-Diaz, 2009).
D’un point de vue juridique, un logiciel est un ensemble de programmes
informatiques qui sont protégés par le droit d’auteur. Les logiciels peuvent être vendus
ou licenciés à des utilisateurs sous certaines conditions d’utilisation définies par le
titulaire du droit d’auteur. Les utilisateurs peuvent être autorisés à utiliser, copier,
distribuer ou modifier le logiciel sous certaines conditions. Il est important de respecter
les droits d’auteur des logiciels afin d’éviter les poursuites judiciaires pour violation
de propriété intellectuelle.

1.1. LOGICIEL LIBRE

Un logiciel libre est un logiciel qui peut être utilisé, copié, modifié et distribué
gratuitement sans restriction par les utilisateurs, généralement selon les termes d’une
licence publique générale (GPL) ou similaire. Les auteurs du logiciel libre peuvent
autoriser les utilisateurs à étudier, modifier et distribuer les sources du logiciel. Le but
principal de la production et de la distribution de logiciels libres est de promouvoir la
collaboration et la liberté d’utilisation des logiciels pour tous les utilisateurs. Les
logiciels libres sont souvent considérés comme une alternative aux logiciels
propriétaires coûteux et restrictifs.
Un logiciel est libre (FREE SOFTWARE) lorsque ces 4 libertés sont garanties :
 Liberté d’exécuter le logiciel (utilisation à l’infini)
 Liberté d’étudier et de modifier le fonctionnement (ce qui implique la
disponibilité du code source)
 Liberté de redistribuer des copies
 Liberté de publier les modifications
Si une de ces quatre libertés mentionnées n’est pas garantie le logiciel n’est pas libre.
Un logiciel qui n’est pas libre est dit propriétaire.

Remarque : Un logiciel libre n’est pas forcément un logiciel gratuit, et un logiciel

gratuit n’est pas forcément libre. Un logiciel libre peut être un logiciel

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commercial. Un logiciel distribué en code source n’est pas forcément

un logiciel libre. Un logiciel diffusé sans licence n’est pas un logiciel
libre.

1.2. LOGICIEL OPEN SOURCE

Un logiciel open source est un type de logiciel dont le code source est rendu public et
disponible gratuitement à tous les utilisateurs. Les utilisateurs peuvent étudier,
modifier et distribuer le code source du logiciel selon les termes d’une licence open
source, telle que la Licence publique générale de GNU (GPL). Les logiciels open source
sont similaires aux logiciels libres, mais le terme "open source" se concentre plus sur la
disponibilité du code source plutôt que sur la liberté d’utilisation. Les logiciels open
source sont souvent considérés comme des alternatives aux logiciels propriétaires
coûteux, offrant une plus grande flexibilité et une meilleure transparence pour les
utilisateurs.
Le code source d’un logiciel est un ensemble de fichiers lisibles par un être humain
connaissant le langage de programmation dans lequel le logiciel est écrit (E-COMM,
2003). Le terme "open source" signifie que le code source d’un logiciel est public et
accessible. Le logiciel en question peut alors être modifié et diffusé par n’importe quel
individu. L’Open Source est représenté par l’OSI (Open Source Initiative) qui a donné
une définition du logiciel libre. Cette définition s’appelle OSD (Open Source
Definition). Elle impose :
 La redistribution libre et gratuite.
 Un code source clair et complet est fourni.
 La licence doit autoriser les modifications et les travaux dérivés.
 L’intégrité du code source de l’auteur.
 L’absence de discrimination envers des personnes ou des groupes.
 L’absence de discrimination envers des domaines d’activité.
 Pas de termes de licence complémentaires.
 Licence non spécifique à une utilisation du produit.
 Pas de restriction aux autres logiciels.
 Open source et logiciel libre ne signifient pas toujours gratuité.

1.3. DIFFÉRENCES ENTRE LOGICIEL LIBRE ET LOGICIEL OPEN

SOURCE

Le logiciel libre est forcément open source. Il n’est pas forcément gratuit. La
confusion vient du fait que le mot “free” est traduit par libre mais aussi par gratuit.
Par contre un logiciel peut être open source sans être libre au sens où l’entend la Free
Software Foundation (FSF) ou « Fondation pour le logiciel libre » qui est l’organisation
américaine à but non lucratif. Comme le souligne Richard Stallman « la différence

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fondamentale entre les deux mouvements se situe dans leurs valeurs, leurs façons de
voir le monde. Pour le Mouvement open source, la question de savoir si un logiciel
devrait être open source est une question pratique, non éthique : le Mouvement open
source est une méthodologie de développement ; le Mouvement du logiciel libre, un
mouvement social » (Oliveri, 2011).
Bref, les termes "logiciel libre" et "logiciel open source" sont souvent utilisés de manière
interchangeable, mais ils ont des implications différentes. Le logiciel libre se concentre
sur la liberté des utilisateurs d’utiliser, étudier, modifier et distribuer le logiciel, tandis
que le logiciel open source se concentre sur la disponibilité du code source pour
permettre la collaboration et la participation à son développement. En général, les
logiciels open source sont également considérés comme des logiciels libres, mais pas
tous les logiciels libres sont considérés comme des logiciels open source.

1.4. LOGICIEL PROPRIETAIRE (PRIVATEUR)

Un logiciel propriétaire est un logiciel développé et commercialisé par une entreprise

ou un individu qui en détient les droits d’auteur. Les utilisateurs de ce type de logiciel
ne peuvent généralement pas accéder au code source et sont limités aux fonctionnalités
fournies par le développeur. Les utilisateurs achètent ou louent souvent des licences
pour utiliser le logiciel, qui peuvent inclure des conditions strictes d’utilisation, telles
que l’interdiction de copier, de distribuer ou de modifier le logiciel. Les logiciels
propriétaires sont souvent considérés comme plus simples à utiliser et plus fiables que
les logiciels libres ou open source, mais ils peuvent aussi être plus coûteux et offrir
moins de flexibilité pour les utilisateurs.
Bref, Le terme « propriétaire » fait référence au fait que l’auteur garde le contrôle sur
les droits de propriété et d’usage du logiciel. Tous termes relatifs à des notions de vente
ou d’achat d’un logiciel dit « propriétaire » signifient « cession de droits d’utilisation
du logiciel » et ne signifient pas « transfert de propriété du logiciel » (Logiciel
propriétaire, s. d.).

2. QU’EST-CE QU’UNE LICENCE ?

Une licence est un contrat entre les auteurs du logiciel et les utilisateurs. Une licence
indique qui peut utiliser un logiciel et pour quelle utilisation. Elle établit le cadre légal
d’utilisation, modification et (re-)distribution pour le logiciel et complète le cadre légal
(établit par le droit d’auteur) qui s’applique automatiquement lors de la création du
logiciel. Une licence (libre ou propriétaire) sert à protéger les auteurs, les utilisateurs,
les éventuels collaborateurs au développement, les propriétaires des droits
patrimoniaux (Gomez-Diaz, 2009).

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2.1. QU’EST-CE QU’UNE LICENCE GPL?

La Licence publique générale de GNU (GPL : Général Public License) est une licence
open source qui réglemente la distribution de logiciels libres et open source. La GPL
permet aux utilisateurs de copier, distribuer et modifier le logiciel sous certaines
conditions, notamment l’obligation de rendre le code source disponible à tous les
utilisateurs de ce logiciel. La GPL est conçue pour garantir la liberté des utilisateurs de
ces logiciels en empêchant la restriction ou la privatisation du code source. La GPL est
largement utilisée pour protéger les logiciels open source, notamment les systèmes
d’exploitation (E-COMM, 2003).

2.2. PROJET GNU

Le projet GNU est un projet de développement de logiciels libres fondé en 1983 par
Richard Stallman. L’objectif du projet est de développer un système d’exploitation
entièrement libre, composé de logiciels libres et open source, qui puisse remplacer les
systèmes d’exploitation propriétaires. Le projet a également pour but de promouvoir
la liberté des utilisateurs de logiciels en garantissant que les logiciels soient libres de
toutes restrictions sur l’utilisation, la distribution et la modification. Le projet a été très
influent dans la promotion des logiciels libres et open source, et plusieurs des logiciels
développés dans le cadre du projet, tels que le système d’exploitation GNU/Linux,
sont devenus des produits largement utilisés (Stalman, 2021).

Remarque : Le nom du Projet GNU provient d’un acronyme récursif "GNU is

Not UNIX" ("GNU ce n’est pas UNIX").

3. PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

3.1. DÉFINITION DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

La propriété intellectuelle (PI) est un ensemble de droits exclusifs accordés aux

créateurs d’œuvres originales pour protéger leur travail. Il s’agit notamment des droits
d’auteur, des marques, des brevets, des dessins et modèles, et des secrets
commerciaux. La PI permet aux créateurs de contrôler l’utilisation de leur travail et
d’en tirer des bénéfices économiques.
Les droits de propriété intellectuelle sont accordés pour une période limitée pour
encourager la création et la diffusion de nouvelles connaissances et technologies.
Cependant, la protection de la propriété intellectuelle peut aussi entraver la
concurrence et la diffusion des connaissances, et est donc soumise à des débats sur le
bon équilibre entre protection et innovation.

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La propriété intellectuelle est une branche du droit qui regroupe l’ensemble des règles
applicables aux créations « intellectuelles » ou « immatérielles », qui sont des « biens
incorporels » (Dansereau, 2021). Elle se décompose en droit en deux matières :
 La propriété littéraire et artistique
 La propriété industrielle
La propriété littéraire et artistique se subdivise à son tour en :
 Droit d’auteur
 Droits voisins
 Droits sui generis sur les bases de données.
La propriété industrielle couvre principalement le :
 Droit des marques
 Droit des brevets
 Droit des dessins et modèles

3.2. DROIT D’AUTEUR

Le droit d’auteur désigne l’ensemble des lois, des règles et prérogatives applicables
aux œuvres de l’esprit. Dans ce cas, on se réfère à la matière juridique : « Propriété
Littéraire et Artistique ».

3.2.1. DEFINITION
L’auteur est capable d’interdire ou d’autoriser toutes les représentations ou les
reproductions de l’œuvre. Il s’agit d’un droit qui octroie la maîtrise économique de
l’œuvre et qu’on nomme également le ‘‘droit patrimonial’’ qui s’oppose au droit
moral dit ‘‘extrapatrimonial car il est incessible. Chez les anglo-saxon on parle de
« Copyright ».

3.2.2. DIFFERENTS DROITS D’AUTEURS

Un auteur dispose de plusieurs droits sur son œuvre (Côté-Lapointe, 2019):
 Le droit moral c’est un droit qui permet à un auteur de revendiquer que son
nom soit mentionné aux côtés de son œuvre et de s’opposer à sa divulgation ou
à son utilisation, sans son accord. Il est question des droits (ayants droit) qu’il
peut exercer sans aucune limite dans la durée et qui ne peuvent pas être cédés.
 Le droit patrimonial : il permet à l’auteur d’avoir une rémunération en échange
de l’utilisation de son œuvre. Ce droit peut s’appliquer jusqu’à 70 ans après le
décès de l’auteur ou si la paternité de l’œuvre appartient à une association ou
une société (personne morale), 70 ans après la divulgation de cette dernière.
 Le droit d’agir en contrefaçon : l’auteur a le droit de s’opposer à ceux qui
voudraient exploiter son œuvre sans son accord.

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4. GNU, GPL, COPYLEFT

Les membres de la FSF (Free Software Foundation), qui militent pour que tous les
logiciels soient gratuits, vont plus loin en adoptant le principe du copyleft. Celui-ci
impose que les versions modifiées d’un programme libre doivent aussi être des
logiciels libres. Ce principe est contenu dans la GPL (General Public License). Enfin,
elle est copyleftée", c’est-à-dire que les versions modifiées d’un programme doivent
aussi être des logiciels libres (Gomez-Diaz, 2009).

5. CREATIVE COMMONS

Tu as probablement déjà remarqué le logo associé au droit d’auteur : ©. Ce symbole

correspond au terme « copyright » ou « droit d’auteur ». On le retrouve associé à une
multitude d’œuvres : des livres, des chansons, des cartes géographiques et des dessins.
Le droit d’auteur veut dire qu’une personne détient tous les droits associés à une
œuvre originale.
La personne qui décide le mode de distribution ou de diffusion est très généralement
l’auteur. Cette personne détient le droit d’auteur. Elle contrôle aussi qui peut créer
d’autres œuvres à partir de la sienne : c’est ce qu’on appelle une licence d’utilisation.
Si tu veux utiliser l’œuvre créée par une autre personne, tu dois donc négocier avec
cette personne, qui détient la licence d’utilisation, pour obtenir le droit de le faire.
Par contre, la licence Creative Commons est irrévocable : alors si c’est partagé une fois
selon cette licence, c’est partagé à tout jamais. Son symbole ressemble à celui du droit
d’auteur. Le double « C » signifie, bien évidemment « Creative Commons » :
Creative Commons permet de partager tes œuvres avec une plus grande variété de
types de contrôle que le droit d’auteur classique.
Voici ce que tu peux choisir de permettre ou pas sur ton œuvre avec Creative
Commons :
 Attribution : Indique qu’on doit toujours identifier qui a réalisé l’œuvre. Ceci
signifie que tu exiges que si quelqu’un utilise ton œuvre ou une partie de celle-
ci, il doive t’identifier comme auteur.
 Pas d’utilisation commerciale : Indique que tu ne souhaites pas qu’un profit
commercial soit fait avec l’œuvre sans ton autorisation préalable
 Pas de modification : Tu autorises seulement la reproduction et la diffusion de
ton œuvre originale. Si quelqu’un veut la modifier, il doit te demander
l’autorisation. Il est interdit d’intégrer tout ou partie de ton œuvre dans une
nouvelle œuvre
 Partage dans les mêmes conditions : Tu autorises les autres à reproduire,
partager ou modifier ton œuvre, à condition que la nouvelle œuvre créée

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respecte les mêmes conditions que la tienne. Si quelque veut la publier sous
d’autres conditions, il doit te demander ton autorisation.

Remarque : Creative Commons : pour partager la création et utiliser des œuvres

en respectant certains des droits des auteurs

6. LE PLAGIAT

6.1. DEFINITION

Le plagiat est le fait de présenter le travail de quelqu’un comme étant le sien. Dans les
travaux de recherche documentaire et de rédaction (dissertation, rapport de stage,
mémoire, thèse…), reprendre les idées d’un auteur est autorisé, à condition d’indiquer
au lecteur, l’origine d’une idée, d’un propos ou d’une œuvre.
“Le plagiat enfreint les règles de la déontologie universitaire et il constitue
une fraude dans les travaux donnant lieu à notation. Le plagiat constitue également
une atteinte aux droits d’auteur et à la propriété intellectuelle, susceptible d’être
assimilé à un délit de contrefaçon” (Heim & Damoiseaux, 2019)

6.2. POURQUOI PLAGIER ?

Au cours de vos études, vous subirez certainement des pressions pour livrer ou
améliorer des résultats rapidement. Il est important de bien gérer votre temps et vos
efforts afin de ne pas être tenté d’en venir à la conclusion que la seule façon de
compléter votre travail est de plagier. Pour éviter le plagiat, vous pouvez citer en
reprenant une portion de texte telle quelle et en utilisant les guillemets, ou bien en
paraphrasant, c’est-à-dire en reformulant les idées des auteurs dans vos propres
mots. Dans les deux cas, il faut mentionner la source (Comment éviter le plagiat, 2016).

6.3. POURQUOI CITER?

 Pour que l’auteur puisse retirer les bénéfices de son œuvre;

 Pour permettre au lecteur de repérer ces informations et de les mettre en
contexte;
 Pour démontrer votre connaissance des travaux fondateurs et de ceux reliés à
votre problématique;
 Pour éviter des sanctions provenant de votre communauté académique ou
professionnelle.

6.4. QUAND CITER?

Il est essentiel de citer vos sources dans les cas suivants (Lachaîne et al., 2022) :
 Lorsque vous reprenez, mot à mot, les propos d’une personne ;

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 Lorsque vous reformulez, dans vos propres mots, les propos d’une personne.
C’est ce que l’on appelle la paraphrase.

6.5. COMMENT CITER?

Lorsque vous rapportez textuellement les propos d’une personne, vous devez les
encadrer de guillemets et mentionner votre source d’information ensuite.
Par contre, lorsque vous formulez dans vos propres mots les propos d’une personne,
vous devez aussi mentionner la source, mais vous n’avez pas à encadrer le texte de
guillemets, car il s’agit de votre reformulation (de Pointe-au-Père et al., 2012). Par la
suite, vous pouvez adopter en français les deux styles bibliographiques :
 Style IEEE : Pour génie informatique et électrique
 Style APA : Pour les autres domaines

6.6. QUELQUES OUTILS

Il existe des outils qui peuvent vous aider à sauver du temps dans la production de
listes de références et de bibliographies, qui exige une grande attention aux détails. Les
logiciels de gestion bibliographique peuvent générer automatiquement des listes de
références et des bibliographies selon le style de citation choisi et, ainsi, diminuer le
nombre d’erreurs de mise en forme. Vous pouvez utiliser Zotero ou bien EndNote
(Larmarange, 2022).

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RÉFÉRENCES
Comment éviter le plagiat. (2016, février 12). Prévention du plagiat et de la tricherie.

https://etudiant.polymtl.ca/plagiat/comment-eviter-le-plagiat

Côté-Lapointe, S. (2019). Les documents audiovisuels numériques d’archives. Documentation et

bibliothèques, 65(3), 39‑57.

Dansereau, F. (2021). Déploiements des archives, altérité et espaces de mémoires relationnels : Pour

une archivistique éthique anticoloniale. Documentation et bibliothèques, 67(3), 24‑37.

de Pointe-au-Père, M., Bruaux, F., Gautron, C., Joubert, J.-É., Lajoie, M., & Dudouet, A. (2012).

COMMENT CITER CE DOCUMENT.

E-COMM, D. (2003). La problématique juridique du logiciel libre.

Gomez-Diaz, T. (2009). FAQ : Licence & copyright pour les développements de logiciels libres de laboratoires

de recherche. Plume.

Heim, M. F., & Damoiseaux, M. J.-L. (2019). De M. Arthur Cartel Foahom Gouabou En vue de l’obtention

du GRADE de Master 2 Promotion 2018-2019.

Lachaîne, C., Dekker, J., Joseph, K., & Hemingway, A. (2022). Didacticiel du style de citation Chicago

Manual of style 17e édition (Méthode notes et bibliographie).

Larmarange, J. (2022). Logiciels de gestion bibliographiques : Endnote et Zotero–Joseph Larmarange.

Logiciel propriétaire. (s. d.). Consulté 11 février 2022, à l’adresse

https://www.google.com/search?q=r%C3%A9f%C3%A9rence+au+fait+que+l%27auteur+ga

rde+le+contr%C3%B4le+sur+les+droits+de+propri%C3%A9t%C3%A9&oq=r%C3%A9f%C3%

A9rence+au+fait+que+l%27auteur+garde+le+contr%C3%B4le+sur+les+droits+de+propri%C3

%A9t%C3%A9&aqs=chrome..69i57j69i60.324j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8

Oliveri, N. (2011). Logiciel libre et open source : Une culture du don technologique. Quaderni.

Communication, technologies, pouvoir, 76, 111‑119.

Stalman, R. (2021). LE MANIFESTE GNU.

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