2020 8 - GuideTravauxEcrits Sociologie
2020 8 - GuideTravauxEcrits Sociologie
2020 8 - GuideTravauxEcrits Sociologie
Guide pour la
rédaction de travaux
scientifiques*
*Version 2020-8. Préparée par l’Unité Sociologie sur la base des documents de Benoît Beuret,
Petra Bleisch Bouzar, Andrea Friedli et Magali Jenny (2010) et Ansgar Jödicke et Marianna Kropf
(2004).
TABLE DES MATIERES
2
4.4.4 Chapitres d’ouvrages sous la responsabilité d’un directeur de publication ..................... 17
4.4.5 Travaux scientifiques non publiés .................................................................................................... 18
4.4.6 Articles de presse ..................................................................................................................................... 18
4.4.7 Entrées de dictionnaires ou d’encyclopédies ................................................................................ 18
4.4.8 Cours académiques ................................................................................................................................. 18
4.4.9 Sites ou pages Internet .......................................................................................................................... 18
8 LECTURES EN MATIERE DE REDACTION DE TRAVAUX SCIENTIFIQUES
18
3
1 INFORMATIONS DE BASE
L’étudiant-e rédige son travail dans le cadre fixé par son plan d’études ainsi que
par les textes règlementaires de la Faculté des Lettres et l’Université de Fribourg,
affichés sur le site internet de l’Université, section Bases légales.
4
2 L’ORGANISATION INTERNE
2.2 ORGANISATION
La première page du travail est la page de titre. Suivent la table des matières et le
texte principal de développement. C’est à la fin du travail que doivent figurer la
bibliographie (les sources) et les éventuelles annexes.
Le texte principal contient en principe trois parties : (1) l’introduction, (2) la partie
principale et (3) la conclusion.
2.2.1 Introduction
L’introduction contient une synthèse du questionnement qui sera développé au
cours du travail. Le but principal de l’introduction consiste à faire prendre
conscience au lecteur de la pertinence du thème choisi et à susciter son intérêt
pour le questionnement proposé. Pour cette raison, on y trouve généralement une
présentation synthétique du champ d’études qui peut être illustrée par des
éléments en rapport avec l’actualité, une citation appropriée, une courte
description d’un événement. Le questionnement ne doit pas obligatoirement être
formulé sous forme de phrases interrogatives ; le recours à des formulations
indirectes est possible. Selon le thème choisi et le questionnement privilégié, des
hypothèses peuvent être énoncées. L’introduction se termine par l’ébauche de la
structure du travail présenté dans la partie principale ayant pour but de donner au
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lecteur une vue d’ensemble de ce qui va suivre.
2.2.3 Conclusion
La conclusion, aussi appelée "discussion finale", résume les arguments
développés et répond aux questions, en reprenant les hypothèses élaborées dans
la partie initiale du travail. Elle expose les pensées finales critiques de l’auteur. De
nouvelles données ou sources n’ont, en principe, plus leur place dans la
conclusion.
3 L’ORGANISATION FORMELLE
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• Travail écrit (3 ECTS): entre 15'000 signes et 18'750 signes (espaces et notes
de bas de page compris) ; cela représente environ 8 à 10 pages si l’on suit les
indications de mise en page. Ceci s'applique à un travail écrit qui constitue une
unité d'enseignement en soi.
• Travail écrit (6 ECTS): entre 26'250 signes et 30'000 signes (espaces et notes
de bas de page compris) ; cela représente environ 14 à 16 pages si l’on suit les
indications de mise en page. Ceci s'applique à un travail écrit qui constitue une
unité d'enseignement en soi.
• Travail de séminaire (6 ECTS) : entre 41'400 signes et 50'600 signes (espaces
et notes de bas de page compris) ; cela représente environ 18 à 22 pages si
l’on suit les indications de mise en page.
• Travail de Bachelor : entre 92'000 signes et 115'000 signes (espaces et notes
de bas de page compris) ; cela représente environ 40 à 50 pages.
• Travail de Master : entre 184'000 et 230'000 signes (espaces et notes de bas
de page compris) ; cela représente environ 80 à 100 pages.
Université de Fribourg/Suisse
Faculté des Lettres
Département des sciences sociales - Sociologie
TITRE DU TRAVAIL
Sous-titre éventuel
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3.4 DECLARATION
La première page du travail réproduit la déclaration ci-dessous à remplir et signer.
Déclaration
Par ma signature, j’atteste avoir rédigé personnellement ce travail écrit et n’avoir
utilisé que les sources et moyens autorisés, et mentionné comme telles les
citations et paraphrases.
J’ai pris note qu’un comportement scientifique délictueux (notamment du plagiat et
du ghostwriting) peut être sanctionné par un échec et porté à la connaissance du
Rectorat chargé de prononcer des sanctions disciplinaires.
Lieu :
Date :
Nom de l’étudiant(e) :
Signature :
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traduites soit littéralement, soit en respectant le sens (il faut cependant le
signaler de manière correcte).
• Pour les citations provenant de sources primaires, le texte dans la langue
originale doit de toute façon figurer en tant que note ou remarque.
• Lorsque des textes sources ont été plusieurs fois édités, il faut que la citation
provienne du texte utilisé pour le travail en question.
• Lors de transcriptions de textes utilisant une autre écriture, le texte original doit
être restitué de manière exacte en respectant les règles de transcription
propres à la langue1.
• Les mots peu utilisés provenant d’autres langues doivent être transcrits en
minuscules et en italique, sauf s’il s’agit de noms propres, de lieux, de divinités,
de personnes, etc.
Quand le mot français précis existe, des mots étrangers ou des alternatives
anglaises sont superflus, mais quand une notion théorique ou spécifique à une
culture est au centre d’un débat, il faut faire attention à ne pas utiliser un mot
français qui pourrait se révéler réducteur ou faux.
3.8 CITATIONS
Lorsqu’on emploie des citations, il faut suivre les règles générales suivantes.
Les citations doivent être signalées comme telles
Les citations littérales doivent figurer entre guillemets : « … »
« La tension entre les positions, qui est constitutive de la structure du champ, est aussi ce qui
détermine son changement, à travers les luttes à propos d’enjeux qui sont eux-mêmes produits
par les luttes. » (Bourdieu, 1994, p. 72).
Les citations non littérales (paraphrases) qui se réfèrent à des éléments
développés par d’autres auteurs ne doivent pas figurer entre guillemets. L’auteur
(ou les auteurs) sur lequel (lesquels) s’appuient le rédacteur doit (doivent) toutefois
être mentionné(s). Ils peuvent être signalés par ‘cf.’
1 Pour les sources dans des langues qui possèdent leurs propres instituts (Sanskrit - indologie
classique, arabe – sciences de l’islam, chinois – sinologie, etc.) c’est là qu’il faudra se renseigner
pour connaître les règles d’écriture en vigueur.
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Les luttes qui se déroulent à l’intérieur d’un champ produisent également les enjeux mêmes de
ces luttes (cf. Bourdieu, 1994, p. 72).
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Citation dans son propre travail :
Il est d’ailleurs important de rappeler qu’à la suite de Hobbes, toute une tradition philosophique a
considéré que « les hommes ne retirent pas d’agrément (mais au contraire un grand déplaisir)
de la vie en compagnie » (Hobbes, 1999, cité par Chanial, 2006, p. 213).
Les citations de deuxième main doivent être employées avec une grande
prudence. En effet, celui qui les emploie court le danger de reproduire les fautes
que l’auteur ayant utilisé la citation d’origine aurait commises. Pour cette raison, il
vaut mieux utiliser les citations d’origine, pour autant que cela soit possible.
Seule la source qui a été consultée directement (i.e. la source secondaire) doit
apparaitre dans la liste de références placée à la fin du document.
Les citations doivent servir un but
Elles doivent toujours être en rapport avec ce que l’on veut montrer. Si la citation
contient des aspects hors contexte ou dépassant le cadre du travail, il faut alors y
renoncer.
Règles spéciales
• Omissions (aussi appelées ellipses) : on peut laisser de côté une partie de la
citation si le sens primaire de celle-ci n’en est pas modifié. Toute partie
manquante doit être signalée en utilisant les crochets […].
Original :
« La sympathie, comme capacité à nous mettre à la place d’autrui et comme penchant qui nous
porte à nous associer aux sentiments d’autrui, implique que nous soyons capables d’être
affectés par autrui. » (Chanial, 2006, p. 236).
Dans le texte :
Certains auteurs ont mis l’accent sur le fait que « [la] sympathie […] implique que nous soyons
capables d’être affectés par autrui. » (Chanial, 2006, p. 236).
• Mises en relief : elles sont admises dans les citations. La décision de mettre
quelque chose en relief appartient à l’auteur. Les mises en relief personnelles
(à signaler par soulignement, e s p a c e m e n t, italique ou gras) doivent être
signalées par une des manières suivantes.
11
o ‘(souligné dans le texte original)’
o ‘(mise en évidence par moi)’
o ‘(nous soulignons)’
• Lorsqu’une deuxième citation se trouve déjà dans la citation en cours, il faut la
mettre entre apostrophes.
« Ainsi, les rapports de force entre les ‘‘conservateurs’’ et les ‘‘novateurs’’, les orthodoxes et les
hérétiques, les anciens [sic !] et les ‘‘nouveaux’’ (ou les ‘‘modernes’’) dépendent très fortement
de l’état des luttes externes et du renfort que les uns ou les autres peuvent trouver au-dehors. »
(Bourdieu, 1994, p. 72).
• Les citations de plus de trois lignes figureront dans un paragraphe propre, dans
une taille d’écriture plus petite et avec un retrait de marge à gauche et à droite.
Les guillemets ne sont alors pas nécessaires.
Ainsi, les rapports de force entre les ‘‘conservateurs’’ et les ‘‘novateurs’’,
les orthodoxes et les hérétiques, les anciens [sic !] et les ‘‘nouveaux’’ (ou
les ‘‘modernes’’) dépendent très fortement de l’état des luttes externes et
du renfort que les uns ou les autres peuvent trouver au-dehors (Bourdieu
1994, p. 72).
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précédemment nommées.
• On ne doit pas considérer les notes de bas de page comme la possibilité de
rajouter tout ce que l’on a oublié lors de la rédaction du texte.
3.10 ABREVIATIONS
Les textes scientifiques présentent très souvent des abréviations dont l’utilisation
s’est généralisée.
Il n’y a pas de dispositions obligatoires concernant l’utilisation de certaines
abréviations. Ce qui est décisif ici est la sensibilité stylistique de l’auteur. ‘p. ex.’ (=
par exemple) et ‘etc.’ (= et cetera) sont deux exemples typiques.
La liste suivante énumère les abréviations générales, bibliographiques et
techniques les plus importantes et leurs fonctions :
• Même page, même ouvrage (et donc même auteur) :
ibidem, ibid. (= ibidem )
Signifie qu’on se réfère au même ouvrage et à la même page qu’à la note
précédente.
• Ouvrage déjà cité :
op.cit. (= opera citata)
Signifie que l’on se réfère à un ouvrage qui a été signalé dans une note de bas
de page précédente, plus haut dans le texte.
• Même ouvrage (et donc même auteur) :
idem, id. (= idem : le même)
Signifie qu’on se réfère au même ouvrage qu’à la note précédente. ‘Id.’ est suivi
du/des numéro/s de page/s.
• Lors de citation se rapportant au sens :
cf. (= confer)
Équivalent de "voir"
• Les directeurs de publication (ou les éditeurs) sont signalés de la manière
suivante :
En français : ‘dir.’ (=sous la direction de), ‘éd.’ (=éditeur/éditrice) ou ’éds.’
(=éditeurs/éditrices)
En allemand : ‘Hg.’ (Pl. ‘Hrsg.’) (=Herausgeber)
En anglais : ‘ed.’ (Pl. ‘eds’) (= edited/editor/editors)
• Pour les sources primaires, les périodiques, les livres, les dictionnaires, les
lexiques et les revues, on peut utiliser des abréviations ou des sigles que l’on
doit expliquer à la fin du travail, dans une liste ad hoc.
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RSS Revue suisse de sociologie
RFS Revue française de sociologie
3.12 ANNEXES
Les éventuelles annexes doivent être placées juste après la bibliographie, en
distinguant par leur titre les différents documents annexés (Annexe 1. Tableau
Entretiens, Annexe 2. Grille d’entretien, Annexe 3. Grille d’observation, etc.).
Si l’annexe 1 contient 4 pages, elles seront paginées de 1 à 4 et on renouvellera la
même procédure pour l’annexe 2.
Vous pouvez inclure une liste d’annexes dans la première page de la section
Annexes.
4.1 GENERALITES
Un travail dit scientifique pose comme condition que l’on indique toujours d’où
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proviennent les informations utilisées. Dans chaque texte scientifique, l’auteur doit
ainsi faire savoir d’où proviennent ses sources, sans quoi cela pourra être
considéré comme du plagiat.
Pour ce faire, il faut donner autant d’informations qu’il est impossible de faire
figurer dans le texte principal sans en gêner la lecture. C’est pour ces raison que
l’on a besoin d’un système rationnel de présentation des références.
Il est possible de gérer vos références à l’aide de logiciels spécialisés (Endnote,
Zotero, etc.). Vous pouvez entrer les références manuellement ou les importer à
partir des bases de données (Francis, Sociological Abstracts, JSTOR, etc.) ou de
Google Scholar (fonction « Cite »).
L’utilisation d’un logiciel spécialisé vous permet également de gérer
automatiquement la présentation des références dans le corps du texte et dans la
liste à inclure à la fin du document, en fonction du système de votre choix.
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http://guides.bib.umontreal.ca/disciplines/20-Citer-selon-les-normes-de-l-
APA?tab=107
4.3.1 Présentation des références dans le corps du texte (texte et note des
bas de page)
Références données entre parenthèses
1 auteur : (West, 1984)
2 auteurs : (Pilnick & Dingwall, 2011)
3 à 5 auteurs : (Adolphs, Tranel, Koenigs, & Damasio, 2007)
6 auteurs et plus : (Damasio et al., 2005)
Citation avec indication de la page : (West, 1984, p. 1)
Citation avec indication des pages: (West, 1984, pp. 1-2)
Plusieurs références d’un même auteur: (Heritage, 2013a, 2013b, 2007, 2017)
Plusieurs références par plusieurs auteurs: (Mishler, 1984; Parsons, 1951; Sarangi
& Wilson, 2001). Les références apparaissent en ordre alphabétique en fonction du
premier auteur de chaque référence.
4.4.1 Ouvrages
Une personne ou plusieurs ont écrit l’ouvrage et sont le(s) auteur(s) de l’ensemble
du texte.
1 auteur
Allen, D. (2001). The changing shape of nursing practice. The role of nurses in the
hospital division of labour. London: Routledge.
16
2 auteurs
Boltanski, L., & Chiapello, E. (1999). Le nouvel esprit du capitalisme. Paris:
Gallimard.
Entre 3 et 7 auteurs
Avril, C., Cartier, M., & Serres, D. (2010). Enquêter sur le travail. Concepts,
méthodes, récits. Paris: La Découverte.
Auteur institutionnel
World Health Organization (WHO) (2010). Framework for action on
interprofessional education and collaborative practice. Geneva: WHO.
17
P. Drew, & J. Heritage (Eds.), Talk at work. Interaction in institutional settings (pp.
359-417). Cambridge: Cambridge University Press.
18
Devillard, J., & Marco, L. (1993). Ecrire et publier dans une revue scientifique.
Paris : Les éditions d’organisation.
Dorselaer, J. (1992). Méthodologie pour réaliser un travail de fin d’études.
Bruxelles : CRID.
Duras, M. (1993). Écrire. Paris : Gallimard.
Eckenschwiller, M. (1994). L’écrit universitaire. Paris : Les éditions d’organisations.
Fragnière, J.-P. (1986). Comment réussir un mémoire. Paris : Dunod.
Plot, B. (1986). Ecrire une thèse ou un mémoire en sciences humaines. Paris :
Honoré Champion.
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