Rapport D'Evaluation Strategie Nationale de Developpement de La Statistique 2011-2015 de La Republique de Djibouti
Rapport D'Evaluation Strategie Nationale de Developpement de La Statistique 2011-2015 de La Republique de Djibouti
RAPPORT D’EVALUATION
DE LA
STRATEGIE NATIONALE DE
DEVELOPPEMENT DE LA
STATISTIQUE
2011-2015
DE LA REPUBLIQUE DE
DJIBOUTI
JANVIER 2015
2
PRIMATURE
DIRECTION DE LA STATISTIQUE
ET DES ETUDES DEMOGRAPHIQUES
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REMERCIEMENT
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Table des matières
Abréviations et sigles............................................................................................................................... 6
I. Introduction .......................................................................................................................................... 8
I. Présentation sommaire de la SNDS 2011-2015 : Contexte, processus d’élaboration et contenu ..... 10
I.1. Contexte ...................................................................................................................................... 10
I.2. Méthodologie et processus d’élaboration de la SNDS 2011-2015.............................................. 10
II. Impact de la SNDS sur la production statistique .............................................................................. 12
III. Examen des résultats de la mise en œuvre de la SNDS 2011-2015 ................................................. 14
III.1 Financement de la SNDS 2011-2015 .......................................................................................... 14
III.2 Résultats obtenus ....................................................................................................................... 14
V. Conclusion et recommandations ...................................................................................................... 22
V.1. Conclusion .................................................................................................................................. 22
V.2. Recommandations ..................................................................................................................... 23
Annexe 1. Evaluation de la mise en œuvre des objectifs de la SNDS 2011-2015 ................................. 26
Annexe 2. Répartition des coûts du projet du SDS 2011-2015 par domaine statistique ...................... 40
Annexe 3. Programme de la mission d’évaluation de la Stratégie nationale de développement de la
statistique (SNDS) 2011-2015, Djibouti 17 – 22 janvier 2015 ............................................................... 41
Annexe 4. Liste des personnes rencontrées.......................................................................................... 43
Annexe 5. Liste des documents remis à - et consultés par - la mission ................................................ 47
Annexe 6. 10 Principes essentiels pour une bonne SNDS ..................................................................... 48
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Abréviations et sigles
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SCN 93 : Système de comptabilité nationale 1993
SDS : Schéma directeur de la statistique
SGDD : Système général de diffusion des données du FMI
SHaSA : Stratégie pour l’harmonisation des statistiques en Afrique
SIG : Système d'information géographique
SIS : Système d'information sanitaire
SNDS : Stratégie nationale de développement de la statistique
SNIS : Système national d'information sanitaire
SSN : Système statistique national
TOFE : Tableau des opérations financières de l'Etat
UNFPA : Fonds des Nations unies pour la population
UNICEF : Fonds des Nations unies pour l’enfance
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I. Introduction
Ce rapport est rédigé à la suite de la mission conjointe d’évaluation de la Stratégie nationale
de développement de la statistique (SNDS) 2011-2015 de la République de Djibouti
entreprise par le Secrétariat du Partenariat statistique au service du développement au
21ème siècle (PARIS21), l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne
(AFRISTAT) et le Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à
Djibouti, en réponse à la requête du Commissariat au Plan chargé des Statistiques et de la
Direction de la Statistique et des Etudes Démographiques (DISED).
examiner avec les autorités nationales, les résultats obtenus pour chaque objectif
opérationnel prévu et pour chaque domaine statistique retenu dans la SNDS 2011-
2015 en vue d’en déterminer le niveau d’atteinte sur la base de l’exécution des
actions initialement envisagées ;
examiner le cadre institutionnel et les conditions de mise en œuvre de la SNDS
notamment les ressources humaines, matérielles et financières ainsi que les
partenariats ;
évaluer le niveau d’appropriation de la SNDS par les acteurs du système statistique
national (producteurs et utilisateurs) d’une part, les partenaires techniques et
financiers d’autre part ;
proposer des recommandations pour la prochaine SNDS de Djibouti.
L’évaluation de la SNDS se situe à un moment important qui doit être qualifié de phase-clé
du développement des activités statistiques à Djibouti avec un appareil statistique appelé à
connaître des mutations pour satisfaire aux besoins des utilisateurs. En effet, après la
création de la DISED en 2002 avec une double fonction (i) d’établissement des principaux
produits statistiques requis pour le pilotage de l’économie nationale (comptes nationaux,
statistiques économiques de base, enquêtes statistiques, etc.) et (ii) d’organisation
statistique (coordination, harmonisation, etc.), la République de Djibouti a poursuivi la
redynamisation de son système statistique national (SSN) par l’adoption en 2011 de la Loi
statistique N°124/AN/11/6èmeL qui définit l’organisation de l'activité statistique et de
l'organisation du SSN.
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La mission d’évaluation s’est déroulée suivant une méthodologie basée sur les discussions
techniques avec les principales structures du Système statistique national notamment les
ministères en charge du budget, de l’économie et des finances, de l’éducation nationale et
de la formation professionnelle, de la santé, du travail chargé de la réforme de
l’administration, de la promotion de la Femme, de l’agriculture , l’agence nationale de
l’emploi, le Secrétariat d’Etat à la solidarité nationale, l’Université de Djibouti, la Banque
centrale de Djibouti et la Chambre de commerce.
La mission a tenu des séances de travail avec les hauts responsables de l’administration et la
plupart des PTF notamment la France (Service de coopération et d’action culturelle et
Agence française de développement), le Système des Nations unies (SNU), la Banque
mondiale et le Fonds monétaire international.
Les questions abordées au cours des entretiens ont porté sur la connaissance de la SNDS
2011-2015, le degré d’implication dans son élaboration et sa mise en œuvre, les problèmes
rencontrés, l’appropriation, les propositions pour la nouvelle SNDS, la place du SSN en
matière de suivi-évaluation.
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I. Présentation sommaire de la SNDS 2011-2015 : Contexte, processus
d’élaboration et contenu
I.1. Contexte
L’élaboration de la SNDS 2011-2015 était largement justifiée dans un contexte où la
production du SSN était inadaptée aux besoins des utilisateurs internes et externes et ce, du
fait (i) d’un cadre légal et réglementaire caractérisé par la Loi statistique N°196/AN/81
devenu obsolète et (ii) d’un Comité de coordination statistique non fonctionnel et peu
représentatif des producteurs et utilisateurs du SSN.
Le SSN faisait face à des déficits en ressources humaines (en qualité et en quantité) et en
ressources matérielles et financières, la plupart des opérations d’envergure étant financées
par des ressources extérieures. C’est dans ce cadre que le pays s’est doté de la SNDS 2011-
2015 qui a fait l’objet de la Loi N° 123/AN/11/6ème L. Cette SNDS traduit l’adhésion de
Djibouti à la dynamique créée par l’adoption au niveau continental du Cadre stratégique
régional de référence pour le renforcement des capacités statistiques en Afrique (CSRR). Il
convient toutefois de rappeler que le pays avait connu une première expérience en matière
de planification stratégique avec l’élaboration du premier Schéma directeur de la statistique
en 1997 dans le cadre du Projet d’appui institutionnel à la Direction nationale de la
statistique (DINAS) et au Plan financé par la Banque africaine de développement.
PARIS21 a défini une liste de principes qui servent de « guide » à l’élaboration des SNDS (voir
annexe 5). Si l’on inclut les activités relatives à la SNDS qui se sont déroulées depuis 2004, il
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convient d’indiquer que la SNDS 2011-2015 a été élaborée suivant un processus participatif
incluant les acteurs statistiques nationaux et les PTF qui appuient les activités statistiques
dans le pays. Le processus d’élaboration de la SNDS 2011-2015 a comporté l’établissement
des outils importants ci-après validés à l’issue des travaux et ateliers 1 pour la plupart sur
financement des PTF notamment le PNUD, PARIS21, la BAD, la CEA et AFRISTAT :
1. Le diagnostic du SSN en 2004 qui a été validé en septembre 2004 lors d’un atelier
national ;
2. L’étude sur la formulation des stratégies de renforcement des capacités statistiques du
SSN de Djibouti validée en avril 2005 ;
3. Feuille de route pour la SNDS en février 2005 ;
4. Rapport préliminaires sur la vision et les orientations stratégiques du développement de
la statistique à Djibouti en juin 2005 ;
5. Cahier de charges du SSN en octobre 2005 ;
6. Proposition de programme de production et de plans d’actions sectoriels en novembre-
décembre 2005.
I.3. Contenu
1
Cette liste ne suit pas forcément un ordre chronologique mais permet de voir les étapes du processus
d’élaboration de la SNDS 2011-2015
2
Mission du SSN définie par la SNDS 2011-2015 : « Produire et diffuser les informations statistiques de qualité sur les
tendances économiques, sociales, environnementales et de gouvernance, répondant aux normes régionales et
internationales, pertinentes pour le développement socio-économique, la démocratie et la bonne gouvernance du pays »
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Axe 2 : Renforcement des capacités humaines pour un système statistique plus
efficace
Axe 3 : Amélioration de la qualité, de la quantité et de la régularité des statistiques
produites
Axe 4 : Amélioration de la diffusion et de la promotion de l’utilisation des statistiques
Axe 5 : Durabilité du financement des activités statistiques.
Pour chaque objectif stratégique, des objectifs opérationnels qui sont comme des cibles ont
été définis avec des résultats attendus dans les différents domaines statistiques (voir annexe
1). Ainsi l’OS1 compte quatre cibles, l’OS2 deux cibles, l’OS3 seize cibles et l’OS4 quatre
cibles.
La SNDS comprend un plan d’action 2011-2015 avec des coûts (3,6 milliards de francs
djiboutiens) déclinés par année (cf annexe 2). Les mécanismes de mise en œuvre
prévoyaient (i) la mise en place d’un dispositif de pilotage comprenant le Conseil supérieur
de la statistique (CSS) et le Comité de programmes statistiques et de méthodologies (CPSM),
et (ii) le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la SNDS.
Au regard des secteurs retenus dans la SNDS 2011-2015, on peut affirmer que les
thématiques émergentes telles que les changements climatiques et l’environnement non
pas été prises en compte. Il en est de même du genre.
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Le premier schéma directeur de la statistique de Djibouti élaboré en 1997 avait déjà permis à
la DINAS de se positionner comme maillon central du dispositif statistique du pays mais en
raison de l’urgence du moment, il était surtout orienté vers les statistiques économiques et
les comptes de la nation. Les travaux d’élaboration de la SNDS 2011-2015 ont bénéficié des
directives de PARIS21 en la matière et ont donc permis une plus grande intégration des
statistiques sectorielles dans le périmètre de cette stratégie.
La SNDS est un cadre de synthèse qui permet au SSN de remplir de façon efficace les deux
fonctions essentielles de coordination et d’harmonisation dès lors que d’une part, elle est
élaborée sur la base d’une vision claire et des objectifs réalistes, et que d’autre part, les
moyens nécessaires ont été mobilisés pour exécuter les activités retenues pour chaque axe
stratégique. Dans le cas de la République de Djibouti, en plus de la loi statistique en vigueur,
la SNDS a fait l’objet d’une loi ratifiée par l’Assemblée nationale et promulguée par le
Président de la République.
Toutes les dispositions ainsi prises par le gouvernement visent à permettre au SSN de faire
face aux différents défis aux niveaux interne et externe. Le SSN doit répondre entre autres,
aux besoins en informations requises pour (i) le suivi-évaluation et la mise en œuvre des
instruments de politique économique et social tels que le Document de stratégie de
réduction de la pauvreté (DSRP) en 2003, l’Initiative nationale pour le développement social
(INDS) lancée en 2007, la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi
(SCAPE) 2015-2019 et les stratégies sectorielles; et (ii) le suivi de la mise en œuvre des
Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). En outre, le SSN doit répondre aux
demandes en informations statistiques exigées par le Programme de comparaison
internationale pour l’Afrique (PCI-Afrique), le Système général de diffusion des données
(SGDD) du Fonds monétaire international (FMI), les communautés économiques régionales
notamment le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et l’Autorité
intergouvernementale pour le développement (IGAD).
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En plus du diagnostic du SSN qui a fait ressortir les maillons faibles de l’appareil statistique à
renforcer notamment les ressources humaines et les comptes économiques, la SNDS a
permis de rationaliser les choix en matière de priorisation des activités statistiques dans un
contexte de moyens réduits. Grâce à cette rationalisation, le SSN de Djibouti a pu consacrer
l’essentiel des moyens disponibles à (i) la formation des statisticiens et démographes à
l’Université de Djibouti et à l’IFORD de Yaoundé, (ii) la production des statistiques requises
pour le suivi des conditions de vie des ménages, le calcul des seuils de pauvreté et d’autres
indicateurs sociaux obtenus grâce aux enquêtes statistiques. Au nombre de ces enquêtes, il
faut noter (i) la 3ème Enquête djiboutienne auprès des ménages pour les indicateurs sociaux
(EDAM3-IS) en 2012, (ii) la 2ème Enquête djiboutienne sur la santé de la famille en 2012, (iii)
l’Enquête djiboutienne auprès des ménages, budget-consommation en 2013, (iv) l’Enquête
de nutrition en 2013, (v) l’Enquête de couverture vaccinale (ECV) en 2014, et (vi) l’Analyse
globale de la vulnérabilité de la sécurité alimentaire et de la nutrition (AGVSAN) en 2014.
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OS1 : Etablir un nouveau cadre réglementant les activités statistiques et organisant la
coordination du système statistique national
En ce qui concerne la gouvernance générale, les résultats obtenus sont mitigés. En effet,
l’atteinte de l’objectif opérationnel visant à « mettre à jour les textes réglementaires et la
réforme institutionnelle » reste partielle dans la mesure où la Loi statistique n° 124 /AN/11
du 20 novembre 2011 a été adoptée mais les décrets d’application ne sont pas encore
signés.
Au titre du renforcement institutionnel, neuf (9) activités étaient envisagées sous l’objectif
opérationnel visant à « restructurer la DISED pour répondre aux enjeux de la nouvelle loi
statistique. Seules trois ont connu une réalisation partielle à savoir les « conseils et appuis
techniques à la DISED » par le truchement de l’intervention des consultants dans divers
domaines, la formation des cadres managériaux et l’adhésion de Djibouti à AFRISTAT mais au
moment de la mission les droits d’entrée n’étaient pas encore acquittés par le pays. Au final
donc, les résultats escomptés n’ont été que partiellement obtenus en particulier
l’environnement de travail n’est pas encore optimal.
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Conclusion : l’objectif stratégique N° 1 a été partiellement atteint mais les acquis doivent
être consolidés au cours de la prochaine SNDS par les instances de coordination qui seront
mises en place après la signature des décrets d’application.
Au nombre des activités entreprises pour « former et recruter les cadres et agents
nécessaires au système statistique djiboutien », il y a l’ouverture en 2011 d’une filière de
formation des adjoints techniques de la statistiques à l’Université de Djibouti et l’envoi des
cadres en formation dans des écoles africaines de statistique et de démographie. Les
résultats obtenus sont encourageants quoi que partiels : 6 démographes, 4 ingénieurs des
travaux statistiques, 80 adjoints techniques de la statistique dont 40 déjà recrutés. On note
aussi qu’aucun ingénieur statisticien-économiste n’a été formé.
Conclusion : l’objectif stratégique N° 2 a été partiellement atteint. Le pays devra trouver les
ressources nécessaires pour absorber les sortants des cycles de formations et des
dispositions doivent être prises pour la formation des ingénieurs statisticiens-économistes.
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Les domaines retenus sous cet objectif stratégique concernent les statistiques économiques
et sociales.
Concernant les conditions de vie des ménages, la création d’un véritable système centralisé
de collecte et de mise à disposition des données d’état civil, les résultats obtenus pour
l’exploitation et la publication à des fins statistiques sont encore partiels mais les travaux se
poursuivent à la Direction de la population. L’enquête intégrale de pauvreté, de budget-
consommation et d’emploi du temps a été réalisée en début 2012.
S’agissant des méthodologies, les activités prévues ont été partiellement réalisées avec pour
résultats l’obtention des instruments de collecte harmonisés.
Au titre des comptes économiques, aucune activité prévue n’a été entreprise mais le
gouvernement a décidé d’accorder une grande priorité à cette activité. La DISED a repris la
production des comptes nationaux en 2013 mais le grand enjeu reste d’établir les comptes
nationaux selon le SCN 1993 et/ou le SCN 2008.
S’agissant des statistiques de prix, il faut indiquer le calcul et la publication de l’indice de prix
à la consommation à Djibouti ville, son extension aux chefs-lieux des régions et la refonte
des pondérations en 2014 avec les résultats de l’enquête budget-consommation de 2013.
Concernant l’industrie, le commerce et les services, l’étude sur la création d’un répertoire
d’entreprises et d’établissements et l’étude méthodologique pour établissement d’une note
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de conjoncture ont été exécutées, les résultats obtenus sont mitigés. En effet, un répertoire
des entreprises a été créé en 2013 et l’objectif opérationnel visant la création « d’une
structure devant s’occuper de la tenue du fichier des entreprises et collecte des données
structurelles » a été partiellement atteint.
Concernant les transports, l’objectif opérationnel visant la mise en place d’un observatoire
national de transport n’a pas été atteint. Le résultat escompté est resté hors de portée dans
la mesure où les deux activités clé portant sur des enquêtes n’ont pas été réalisées.
S’agissant de l’agriculture, aucun objectif opérationnel retenu n’a été atteint et ce, en raison
de la non-exécution des activités envisagées avec pour corollaire l’absence de résultat
escompté.
L’éducation et la santé ont connu des résultats intéressants puisque les financements étaient
déjà assurés avant même le lancement de la SNDS 2011-2015.
Concernant les statistiques sur la population active, les résultats prévus n’ont pas été très
satisfaisants du fait d’une exécution partielle des activités.
Au titre de l’habitat, aucune activité n’a été réalisée au cours de la durée de vie de la SNDS
2011-2015.
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Concernant la sensibilisation des décideurs et du public à l’utilisation des statistiques, les
résultats atteints sont partiels et se limitent à la sensibilisation lors de la Journée africaine de
la statistique.
Gouvernance générale Mettre à jour les textes réglementaires et la réforme institutionnelle 33,3%
3
Pour estimer le taux de réalisation, nous avons utilisé les coefficients suivants : activité réalisée : 1 ; activité
partiellement réalisée : 0,5 et activité non réalisée : 0.
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Total objectif stratégique N°2 66,7%
Objectif stratégique N°3: Améliorer la qualité globale et la régularité des statistiques produites
Taux de
Domaine statistique Objectif opérationnel
réalisation (%)
Maîtriser la connaissance de la population du pays en ce qui concerne
38%
son effectif, ses différentes composantes et sa dynamique
Population
Créer un véritable système centralisé de collecte et mise à disposition
62,5%
des données d'état civil pour l’ensemble du territoire
Adapter la production statistique aux besoins de suivi des conditions
Conditions de vie des ménages 25,0%
de vie des ménages et d'évaluation de la pauvreté
Etablir progressivement pour chaque secteur une méthodologie
Méthodologies 50,0%
précise et régulièrement évaluée
Consolider le dispositif d'élaboration des comptes nationaux et
Comptes économiques 14,3%
mettre en place le SCN 93
Elaborer et publier mensuellement, des indices des prix à la
Statistiques des prix 62,5%
consommation comparables sur le plan international
Amélioration de la collecte, du traitement et de la diffusion des
Commerce extérieur 37,5%
statistiques du commerce extérieur
Elaborer et diffuser des statistiques de balance des paiements de
Balance des paiements 62,5%
qualité reconnue
Appuyer la mise en place d'une unité de production des statistiques
Monnaie, Finances et Assurances 50,0%
budgétaires et financières
Créer une structure commune de statistiques qui aurait en charge
d’une part l’entretien du fichier des entreprises et établissements et
Industrie, Commerce et Services 50,0%
d’autre part le recueil des données statistiques structurelles et
conjoncturelles, auprès de ces entités
Objectif stratégique N°4: Favoriser l'accès aux données et promouvoir la culture statistique
Taux de
Domaine statistique Objectif opérationnel
réalisation (%)
Publication et Diffusion Etablir à la DISED une politique de diffusion limitée mais efficace 50%
Définir pour chaque secteur un format de diffusion adapté 0%
Sensibiliser les décideurs et le public, à l'utilisation des statistiques 50%
Adhérer aux normes de diffusion internationales 67%
Total objectif stratégique N°4 41,7%
Total objectif stratégique N°5: Assurer à court et moyen termes et planifier à long terme, le
25,0%
financement du SSN
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Total SNDS 2011-2015 40,1%
Leçons Actions N° PE
Appropriation : Tant que tous les Renforcer le rôle de tous les acteurs
acteurs nationaux du SSN ne nationaux (producteurs et
s’approprient pas la SNDS à travers utilisateurs y compris le parlement,
une participation active à toutes les le secteur privé et la société civile)
L1 1
phases de son élaboration, sa mise en dans le processus d’élaboration de la
œuvre est très difficile et les chances SNDS et bien faire ressortir le rôle de
de boucler son financement sont chaque acteur lors de sa mise en
réduites œuvre
Coordination : En l’absence des La mise en place et
organes de coordination fonctionnels, l’opérationnalisation des organes de
L2 la mise en œuvre de la SNDS est coordination doivent être faites 2&6
pratiquement impossible aussitôt après l’adoption de la SNDS
par le gouvernement
Plaidoyer et financement : En Le Gouvernement doit solliciter un
l’absence d’un plaidoyer bien préparé, appui technique de ses partenaires
mené avec méthode et en l’absence notamment PARIS21 pour l’aider à
d’une table ronde dédiée au préparer ce plaidoyer y compris un
financement de la SNDS, il est difficile kit de plaidoyer pour les acteurs
L3 de mobiliser des financements internes et les PTF. 1, 8 & 9
importants La statistique doit entrer dans la
sphère des secteurs prioritaires de
l’économie nationale et son
financement soit être fortement
assuré par le budget national
Place de la SNDS dans le dispositif de Faire de la SNDS un axe important
L4 décision de politique économique et de la politique socio-économique du 3 & 10
de suivi-évaluation Si la SNDS n’est pas pays, ce qui dans le cas de la
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Leçons Actions N° PE
fortement intégrée dans le dispositif République de Djibouti revient à
de gestion économique, sa mise en faire de la SNDS 2016-2020, un axe
œuvre peut être fortement stratégique de la Stratégie de
hypothéquée. En outre la SNDS elle- croissance accéléré et de promotion
même doit comporter des mécanismes de l’emploi (SCAPE).
de suivi, évaluation et reporting solides Préparer des plans annuels
d’activités de la SNDS, qui seront
évalués chaque année. Effectuer une
revue à mi-parcours de la SNDS
2016-20, qui permettra de
réorienter la stratégie selon les
besoins ;
Exhaustivité: A moins d’une prise en Adopter une démarche participative
compte effective de tous les secteurs et inclusive visant à intégrer tous les
statistiques (y compris les statistiques secteurs statistiques dans le
sectorielles et les nouvelles périmètre de la SNDS. Il est en effet
L5 thématiques) lors de l’élaboration de important que la SNDS couvre entre 6&7
la SNDS, l’objectif de faire de la SNDS autres secteurs, le genre et les
un outil de renforcement de capacité thématiques émergentes
du SSN ne peut être atteint (changements climatiques ;
environnement, etc.)
Prise en compte des engagements L’élaboration de la SNDS doit
internationaux : Si le SSN ne s’assimile intégrer les exigences des
pas à un maillon des systèmes programmes régionaux et
statistiques régional, continental et internationaux. Dans le cas de la
international, c’est-à-dire avec des SNDS 2016-2020, la liste des
L6 devoirs de production devant satisfaire Objectifs de développement durable 4&5
aux demandes de ces systèmes, il est (en annexe) pourra être considérée
difficile de concevoir une SNDS
susceptible de produire des
statistiques fiables obéissant aux
normes internationales et comparables
V. Conclusion et recommandations
V.1. Conclusion
L’élaboration de la SNDS 2011-2015 a obéi aux directives internationales. La SNDS 2011-
2015 mérite d’être jugée de bonne tant du point de vue de la méthodologie utilisée que du
processus utilisé et de son contenu. Son arrimage à l’Initiative nationale pour le
développement social et son adoption par loi ont constitué autant de gages donnés par le
gouvernement. Il convient toutefois de relever que sa mise en œuvre n’a été que partielle et
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ce, en raison du niveau relativement bas des financements mobilisés et des délais pris pour
la mise en place des organes de coordination. Cette absence d’organes de coordination
justifie en grande partie les problèmes persistants de coordination et d’harmonisation que
connaît le système statistique djiboutien.
Gouvernance et coordination :
Communication :
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en particulier, faciliter l’accès à la production statistique du SSN grâce à la meilleure
utilisation des nouvelles technologies.
Formation et emploi
16. Continuer la formation des cadres statisticiens à l’université et dans les écoles
africaines de formation statistique et à cet effet, prendre des dispositions
nécessaires pour améliorer l’entrée des cadres Djiboutiens dans ces centres de
formation ;
17. Renforcer les capacités d’analyse des cadres statisticiens ;
18. Explorer toutes les voies nécessaires pour améliorer le placement des jeunes
diplômés assistants techniques statisticiens ;
19. Procéder à la mise en œuvre des grandes initiatives africaines telles que la mise en
œuvre du Système de comptabilité nationale (SCN) 2008 et ce, dans un contexte où
le gouvernement a déjà assigné la priorité n°1 aux travaux de comptabilité nationale;
20. Mettre en œuvre l’approche en deux phases recommandées pour les travaux de comptabilité
nationale. La première phase n’excédant pas trois (3) mois devrait être lancée dès que
possible pour permettre le relais par la deuxième phase avant le mois de juillet 2015;
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Annexe 1. Evaluation de la mise en œuvre des objectifs de la SNDS 2011-2015
Objectif stratégique N°1: Etablir un nouveau cadre réglementant les activités statistiques et organisant la coordination du Système statistique national
Mettre en place un • La DISED dispose d’une mission 2. Créer au sein de la DISED des
de relation avec les services fonctions de relations avec les
système de
utilisateurs et les autres utilisateurs
coordination technique
Coordination producteurs (NON) DISED 15,209
effective dans les 3. Elaborer et mettre en place des
domaines retenus dans • Des outils statistiques outils statistiques harmonisés
la SNDS 2006-2010 harmonisés sont mis en place (Recueil harmonisé de concepts et
15,209
(PARTIEL) définitions; Nomenclatures
• Les échanges de données sont d'activités, de produits, de
formalisés avec les principales professions etc …)
composantes productrices du
4. Réaliser un schéma de protocole
SSN (NON)
d'échange de données entre les
composantes du SSN
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5. Créer, organiser et animer des
comités techniques ad hoc sectoriels
1. Conseils et appuis techniques Appuis techniques PNUD, BM,
permanents à la DISED (PARTIEL) ponctuels Unicef, BAD
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3. Evaluation finale de la mise en Janvier 2015
œuvre du SDS et préparation du
schéma suivant (OUI)
Total des coûts de l'axe stratégique N° 1 615,838 0,0 615,838
Objectif stratégique N°2: Développer en quantité et en qualité les ressources humaines affectées au Système statistique national
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reformuler)
Objectif stratégique N°3: Améliorer la qualité globale et la régularité des statistiques produites
507,336
Gouv,
1. Dénombrement de la population et
-Le RGPH : réalisé en
contrôle du dénombrement, BM, USAID,
2009
traitement informatique (HORS PNUD, BID,
Maîtriser la connaissance PERIODE) -Saisie des SCAC
• Le second recensement de la
de la population du pays questionnaires 2010 -
population est réalisé (HORS
en ce qui concerne son 2011
PERIODE); DISED 690,452 183,116
effectif, ses différentes
composantes et sa • La rétroaction sur l’ensemble des 2. Evaluation, Analyse et Publication
Population dynamique séries statistiques concernées, est des données du recensement 0,0
assurée (PARTIEL). (PARTIEL).
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Objectif stratégique N°3: Améliorer la qualité globale et la régularité des statistiques produites
d'état civil pour 2. Saisie des archives d'état civil (OUI DISED En cours à la direction de
l’ensemble du territoire en cours) la population
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Objectif stratégique N°3: Améliorer la qualité globale et la régularité des statistiques produites
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Objectif stratégique N°3: Améliorer la qualité globale et la régularité des statistiques produites
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Objectif stratégique N°3: Améliorer la qualité globale et la régularité des statistiques produites
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Objectif stratégique N°3: Améliorer la qualité globale et la régularité des statistiques produites
caractère Industriel et
Commercial, et les grands
opérateurs privés, visant la
cohérence entre les statistiques
de la balance des paiements, la
dette extérieure, les comptes
Fait
nationaux et les autres agrégats
économiques (PARTIEL)
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Objectif stratégique N°3: Améliorer la qualité globale et la régularité des statistiques produites
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Objectif stratégique N°3: Améliorer la qualité globale et la régularité des statistiques produites
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Objectif stratégique N°3: Améliorer la qualité globale et la régularité des statistiques produites
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Objectif stratégique N°3: Améliorer la qualité globale et la régularité des statistiques produites
14,2048
• L'amélioration de la connaissance 1. Réalisation des études Direction de
Renforcer les capacités OK : stratégies, schémas
des caractéristiques des habitations, thématiques (NON) l'Habitat
Habitat d'analyse de la Direction 71,024 directeurs
des conditions de logement, et
de l'Habitat cadre de vie des ménages 2. Appui à la collecte régulière et à DISED
djiboutiens (PARTIEL) l'analyse des données secondaires
relatives à l'habitat (PARTIEL)
Total des coûts de l'axe stratégique N° 3 3070,001 1136,834 1933,167
Objectif stratégique N°4: Favoriser l'accès aux données et promouvoir la culture statistique
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• Les secteurs qui publient et 1. Formation aux techniques de publication et
Définir pour chaque de diffusion (NON)
diffusent leurs informations, DISED 14,324 0,0 14,324
secteur un format de
disposent d'un plan de
diffusion adapté 2. Refonte éventuelle des publications
formation (NON) actuelles (NON)
1. La DISED et les principaux services
producteurs organisent au moins 1 fois par 0,0 33,725
Sensibiliser les an, une journée de sensibilisation à
• Des actions visant à sensibiliser
décideurs et le public, l’intention des décideurs (NON) DISED 33,725
le grand public sont entreprises
à l'utilisation des
(PARTIEL) 2. La DISED et les services producteurs
statistiques
animent une fois par an, la journée
OK
africaine de la statistique (OUI)
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Annexe 2. Répartition des coûts du projet du SDS 2011-2015 par domaine statistique
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Annexe 3. Programme de la mission d’évaluation de la Stratégie nationale de développement de la
statistique (SNDS) 2011-2015, Djibouti 17 – 22 janvier 2015
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Annexe 4. Liste des personnes rencontrées
N° Ministère/Organisme / Noms et prénoms Fonction Téléphone Email
COMMISSARIAT AU PLAN CHARGE DE LA STATISTIQUE
+253-21345878
1. S.E.M. Amareh Ali Said Commissaire amareh2001@yahoo.fr
+253-77813536
DIRECTION DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES
DEMOGRAPHIQUES (DISED)
+253-21351828
2. M. Idriss Ali Soultan Directeur de la DISED idrissalison@yahoo.fr
+253-21351825
Expert du PNUD, Conseiller du Directeur de la DISED +253-77813322
3. M. Sekou Tidiani Konaté st_konate@yahoo.com
chargé de la coordination de la SNDS +253-21357876
Ingénieur Statisticien-économiste, Assistant technique du
4. M. Omar Abdoulkader Mohamed
Directeur de la DISED
PRIMATURE
5. Dr Chehem Mohamed Watta Conseiller Technique +253-77830009 chehem_watta@yahoo.fr
6. M. Hassan Mohamed Kamil Conseiller Technique +253-77812964 hasskamil@yahoo.fr
7. Mme Kalssouma Ali Ahmed Conseillère Juridique kalssoumali@gmail.com
8. M. Saleban Omar Oudin Conseiller Technique
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES CHARGE
DE L’INDUSTRIE
9. Mme Mariam Hamadou Ali Directrice de l’Economie +253-21351559 mariamhamadou@yahoo.fr
MINISTERE DU BUDGET
+253-21325121
10. M. Simon Mibrathu Secrétaire général Smibrathu27@gmail.com
+253-77810705
11. M. Almis Mohamed Abdillahi Directeur de la Dette Publique +25377811960 amalmis1@yahoo.fr
12. M. Othman Sadik Ahmed Directeur du Budget +25377757063 othmansa@mefip.gouv.dj
MINISTERE EDUCATION NATIONALE ET DE LA
FORMATION PROFESSIONNELLE
13. M. Aroun Omar Secrétaire Général +253-77811635 diraneh1965@outlook.fr
14. M. Mohamed Sadek Secrétaire Exécutif +253-77812578 medsadek77@yahoo.com
15. M. Hassan Robleh Conseiller Technique +253-77819533
16. Mme Marwo Omar Assistante du Secrétaire Général +253-77855890 marwo.omar@gmail.com
17. M. Abdourahman Houssein Mahamoud Chef de Service Statistique +253-77819935 abdourahman_444@yahoo.fr
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N° Ministère/Organisme / Noms et prénoms Fonction Téléphone Email
18. M. Souleiman Mahamoud Omar Directeur de la Planification +253-77877253 soulei_mah@yahoo.fr
MINISTERE DE LA SANTE
Directeur - Direction des Etudes, de la Planification et de
19. M. Mahad Ibrahim Hassan +253-77863989 mahadpinot@hotmail.fr
la Coopération Internationale
Conseiller Technique - Système National d'Information
20. M. Abdoulkader Mohamed Garad +253-77886322 garad63@yahoo.fr
Sanitaire
21. Dr Mohamed Mayoub Conseiller Technique +253-77858523 hmayoub@yahoo.fr
Agent - Direction des Etudes, de la Planification et de la
22. M. Abdourahman Ali Soubaneh +253-77855282 soubaneh2@hotmail.fr
Coopération Internationale
23. M. Adoïta Mohamed Youssouf Agent - Système National d'Information Sanitaire +253-77742890
24. M. Mohamed Badoul Agent - Système National d'Information Sanitaire +253-77855602 medbadoul@gmail.com
MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DU
PLANNING FAMILIAL
25. Mme Samira Ismail Directrice Planification et Communication +253-77872122 ministerepromotionfemmedj@gmail.com
26. Mme Fozia Ali Osman Directrice Enfance fozia.ali013@gmail.com
27. M. Ahmed Houmed Mahamadé Directeur Promotion de la Femme – Suivi & Evaluation amah83@hotmail.fr
28. M. Mahamoud Hassan Said Directeur Administratif et Financier +253-77819108 fafougassmhs@yahoo.fr
29. M. Omar Simaneh Sous-Directeur de la Promotion de la Femme +253-77842815 omar.simaneh@yahoo.fr
SECRETARIAT D’ETAT CHARGE DE LA SOLIDARITE
NATIONALE
+253-21325481
30. Mme Zahra Youssouf Kayad Secrétaire d’Etat Abdogarad@yahoo.fr
+253-21325483
31. Mme Amina Ahmed Warsama Directrice de la Solidarité +253-21325489 aminaliban8@gmail.com
32. M. Ismael Hassan Toukaleh Coordinateur du PASS +253-77741581 ismaelhat@gmail.com
BANQUE CENTRALE DE DJIBOUTI
+253-21312012
33. M. Malik M. Garad Chef de Service supervision bancaire
+253-77827230
CHAMBRE DE COMMERCE DE DJIBOUTI
+253-21351070
34. M. Mohamed Ali Hassan Secrétaire général adjoint ccd@intnet.dj
+253-21353810
35. Mme Idil Aden Directrice Centre de formation +253-21351070 ccd@ccd.dj
36. Mme Cheima Faress Chargée de mission +253-21351070 ccd@ccd.dj
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N° Ministère/Organisme / Noms et prénoms Fonction Téléphone Email
UNIVERSITE DE DJIBOUTI
37. M. Hassan Ali Barkad Doyen Institut Universitaire de Technologie Industrielle +253-77815370 hassan_ali_barkad@univ-edu.dj
38. M. Mohamed Abdi Khaireh Chef de Département Statistique +253-77659627 mohamed.abdi.khaireh@gmail.com
39. M. Abdoulkarim Osman Ilmi Enseignant des Statistiques osmanilmi@hotmail.com
40. M. Sahal Houssein Assoweh Enseignant des Statistiques - sahalhoussein@hotmail.com
AGENCE NATIONALE DE L'EMPLOI ET DE LA FORMATION
ET DE L'INSERTION PROFESSIONNELLE
41. M. Houssein Ismael Aden Directeur Général +253-77815150
42. Mme Mouna Ahmed Directrice de la Promotion de l’Emploi et de l'Insertion +253-21350388
FRANCE
43. M. Ignace Monkam-Daverat Directeur Agence française de développement +253-21352297 Monkam-daverat@afd.fr
44. Pr. Marc Griesheimer Attaché de coopération scientifique et universitaire +253-21353513 Marc.griesheimer@diplomatie.gouv.fr
FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL
+253-21358899
45. M. Mohamed Said Seif Economiste Mseif@imf.org
+253-77812990
BANQUE MONDIALE
+253-21351090
46. Mme Homa-Zahra Fotouhi Représentante résidente hfotouhi@worldbank.org
+1-2024593117
47. M. Moussa Djama Kayad Extended Term Consultant (ETC) - Procurement +253-77826690 mkayad1@worldbank.org
SYSTEME DES NATIONS UNIES (SNU)
Coordonnatrice résidente su SNU et Représente résidente +253-21353371
48. Mme Valérie Cliff valerie.cliff@undp.org
du PNUD +253-21351361
+253-21357567
49. M. René C. Giraud Représentant résident adjoint du PNUD Rene.guiraud@undp.org
+253-77135966
50. Mme Espérance Ntezukobagira PAM
51. Mme Honorine Sommet-Lange Représentante résidente du HCR
52. Mme Meritxell Relano Représentante résidente UNICEF +253-21314119 mrelano@unicef.org
53. Mme Emmanuelle Guerne Bleich Représentante résidente de la FAO
54. Mme Houda Langar Chargée du Bureau OMS
55. Mme Aïcha Djama Assistante du Représentant résident de UNFPA +253-21352506 djama@unfpa.org
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N° Ministère/Organisme / Noms et prénoms Fonction Téléphone Email
56. M. Idriss Elmi Youssouf Coordinateur d’Antenne UNESCO +253-77811101 idrisyel@yahoo.fr
57. M. Romaric Nguessan Chargé du Bureau OIM
58. M. Henry Glorieux Chargé de coordination RCO +25321353371 henry.glorieux@one.un.org
59. M. Artan Saïd Economiste PNUD +253-77853496 artan.said@undp.org
60. M. Robleh Saïd Consultant suivi-évaluation
61. M. Abdallah Mohamed Youssouf Suivi-évaluation 253-77627748 amohamedyoussouf@unicef.org
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Annexe 5. Liste des documents remis à - et consultés par - la mission
N° Titres
1. Stratégie accélérée de croissance et de promotion de l’emploi (draft)
2. Stratégie nationale de développement de la statistique, Schéma directeur 2009-2013
3. Stratégie nationale de la statistique 2011-2015
4. Loi n°124/AN/11/6èmeL portant organisation de l’activité statistique et l’organisation du système
statistique national
5. Politique nationale de l’emploi 2014-2024
6. Plan d’action opérationnel 2014-2018 de la Politique nationale de l’emploi
7. Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle : Plan d’action de
l’éducation 2014-2016, janvier 2014
8. Commissariat au Plan chargé des statistiques, Direction de la Statistique et des Etudes
démographiques : Annuaire du commerce extérieur 2014
9. Commissariat au Plan chargé des statistiques, Direction de la Statistique et des Etudes
démographiques : Annuaire statistique 2014
10. Commissariat au Plan chargé des statistiques, Direction de la Statistique et des Etudes
démographiques : Présentation de nouveaux seuils de pauvreté calculés sur la base de l’enquête
budget-consommation de 2013
11. Aide-mémoire de la mission d’AFRISTAT à Djibouti du 5 au 9 novembre 2012
12. Aide-mémoire de la mission du Secrétariat de PARIS21 et de la Commission économique des
Nations unies pour l’Afrique du 09 au 11 mars 2009
13. Aide-mémoire de la mission de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et de
l’Ecole nationale supérieure de la statistique et de l’économie appliquée d’Abidjan, du 02 au 07
juin 2009
14. Aide-mémoire de la mission d’assistance dans l’élaboration de la stratégie nationale de
développement de la statistique par M. Marcel Ouattara), Consultant de la Banque africaine de
développement, du 13 au 17 juillet 2009
15. Aide-mémoire de la mission d’évaluation des conditions de mise en œuvre de l’ouverture de la
filière des techniciens supérieurs de la statistique à l’université de Djibouti, du 18 au 22 juin 2011.
16. Rapport de la revue de la Stratégie nationale de développement de la statistique (SNDS 2011-
2015) de Djibouti, par M. Lamine Diop, Consultant de la Banque africaine de développement, mars
2012
17. Commissariat au Plan chargé des Statistiques, DISED : Rapport de la réunion producteurs -
utilisateurs des données statistiques, du 24 au 25 novembre 2013
Stratégie Nationale de Développement de la Statistique
SCHEMA DIRECTEUR DE LA
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Annexe 6. 10 Principes essentiels pour une bonne SNDS
(Source : PARIS21)
1. Elle est soutenue par les responsables politiques, dirigée et prise en main par le pays.
2. Elle est élaborée à partir d’une approche méthodologique solide.
3. Elle est alignée sur les objectifs politiques et axée sur les résultats et sa qualité répond aux attentes.
4. Elle tient compte de l’existant et des engagements internationaux.
5. Elle s’appuie sur les normes statistiques internationales.
6. Elle couvre le Système Statistique National (SSN) tout entier.
7. Elle fixe un programme intégré de Renforcement des capacités statistiques.
8. Elle est financée comme une priorité par le budget de l’État.
9. Elle sert de cadre de cohérence pour l’assistance extérieure.
10. Elle comporte des mécanismes de suivi, d’évaluation et de reporting.
1. Elle est soutenue par les responsables politiques, dirigée et prise en main par le pays
• La SNDS doit bénéficier du soutien et de l’engagement des responsables politiques et être défendue
par de hautes autorités nationales ; cf. RECONNAISSANCE, MANAGEMENT, ENGAGEMENT,
PROMOTION.
• Elle doit s’inscrire dans le contexte culturel et institutionnel national, et doit résulter de processus
inclusifs et participatifs réellement dirigés et pris en main au niveau national faisant participer
l'ensemble des parties prenantes ; cf. ENGAGEMENT et PRÉPARATION.
• Elle doit également résulter d’une démarche de recherche de consensus, tenant compte des besoins
et des problèmes identifiés au sein du SSN et favorisant l’engagement et les partenariats, et jalonnée
de processus clairs de consultation ; cf. MANAGEMENT, PRÉPARATION.
• Elle doit être reconnue et comprise par les agents du SSN comme un processus visant à améliorer
leurs compétences et leurs connaissances en matière de statistiques.
2. Elle est élaborée à partir d’une approche méthodologique solide
• La SNDS doit fournir une évaluation de l’état actuel du SSN (où nous en sommes), comportant une
appréciation complète des données statistiques et de la satisfaction des utilisateurs appréciée en
fonction de critères reconnus ; cf. ÉTAT DES LIEUX-DIAGNOSTIC.
• Elle doit donner une appréciation du système existant de financement du SSN et des mécanismes
existants de soutien des PTF (déclaration de Paris) ; cf. ÉTAT DES LIEUX-DIAGNOSTIC.
• Elle doit présenter une vision pour les statistiques nationales (où nous voulons aller), des stratégies
pour réaliser cette vision (comment voulons-nous y parvenir) permettant de remédier aux contraintes
institutionnelles et organisationnelles et intégrant l'ensemble des cadres de planification des
statistiques, et des indicateurs de performance (comment savons-nous que nous y sommes parvenus)
: il ne s’agit pas simplement d’un plan de travail ; cf. PROJECTION VERS L'AVENIR, IDENTIFICATION DES
OBJECTIFS STRATÉGIQUES, ÉLABORATION DE PLANS D’ACTION.
• Elle doit comporter des sous-stratégies pour le leadership et le management, la gestion financière, la
promotion, les ressources humaines, la communication, les infrastructures, les processus statistiques
de production et leurs produits, l’archivage et l’accès aux données et leur diffusion. cf.
IDENTIFICATION DES OBJECTIFS STRATÉGIQUES.
3. Elle est alignée sur les objectifs politiques et axée sur les résultats et sa qualité répond aux attentes
• La SNDS doit être centrée sur la demande et de compréhension aisée, répondre aux besoins et aux
priorités en termes d’informations permettant aux gouvernements de mener des politiques axées sur
les résultats, et pouvant être analysées par tous ; cf. ÉTAT DES LIEUX-DIAGNOSTIC.
• Elle doit être alignée sur la politique de développement nationale, notamment en ce qui concerne
l’élaboration, la surveillance et l’évaluation des plans nationaux de développement, des politiques
sectorielles, ainsi que l’évaluation des progrès accomplis en vue de la réalisation d'objectifs
internationaux et régionaux retenus ; cf. ÉTAT DES LIEUX-DIAGNOSTIC.
• Son élaboration doit se fonder sur des principes de gestion axée sur les résultats et, lors de sa mise en
œuvre, faire usage d'indicateurs de performance (ex. : fourniture d’informations statistiques,
efficience, satisfaction des utilisateurs, gouvernance, soutien aux politiques nationales, confidentialité)
et d'un plan de reporting, de surveillance et d’évaluation de la performance ; cf. MANAGEMENT, SUIVI
& EVALUATION, REPORTING, MISE EN ŒUVRE.
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• Elle doit constituer une plate-forme pour le développement durable à long terme des statistiques tout
en répondant aux besoins immédiats en données statistiques pour suivre les progrès en matière de
développement ; cf. PROJECTION VERS L'AVENIR, IDENTIFICATION DES OBJECTIFS STRATÉGIQUES.
• Elle doit viser la fourniture des statistiques de qualité (c'est-à-dire, «répondant aux attentes») (avec
pertinence, précision, actualité, indépendance), afin d’éclairer la prise de décision.
4. Elle tient compte de l’existant et des engagements internationaux
• La SNDS doit respecter l'ensemble des législations ou réglementations en vigueur, et recommander
des changements le cas échéant ; cf. ÉTAT DES LIEUX-DIAGNOSTIC.
• Elle doit maintenir la production de statistiques et les procédures en cours, bâtissant à partir des
activités et les processus existants (durant les phases d’élaboration et de mise en œuvre) ; cf.
MANAGEMENT.
• Elle doit prendre en compte l’environnement régional, les engagements internationaux et les
programmes de développement en cours ; cf. ÉTAT DES LIEUX-DIAGNOSTIC.
• Elle doit tirer parti de l’expérience acquise par d'autres pays.
5. Elle s’appuie sur les normes statistiques internationales
• La SNDS doit respecter les valeurs et les principes décrits dans les Principes fondamentaux de la
statistique officielle élaborés par l’ONU pour produire des statistiques utiles et de qualité méritant la
confiance des utilisateurs de ces données.
• Elle doit s’appuyer sur les normes, les recommandations et l’expérience internationales pour
capitaliser le savoir-faire mondial et assurer la cohérence entre pays.
• Elle ne doit pas être normative, mais doit conduire à un changement significatif en fonction de la
situation du SSN constatée au départ du processus.
6. Elle couvre le SSN tout entier
• Le SNDS doit couvrir le Système Statistique National (SSN) tout entier, depuis la collecte des données,
leur analyse, leur diffusion et jusqu'à leur utilisation, depuis les recensements, les enquêtes et les
systèmes administratifs, ainsi que les mécanismes de coordination et de consultation (reconnaissant
par là que la mise en œuvre puisse être accomplie par étapes).
• Le SNDS doit permettre une intégration appropriée de la production des statistiques sectorielles.
7. Elle fixe un programme intégré et réaliste de renforcement des capacités statistiques
• La SNSD doit fixer un programme intégré de renforcement des capacités statistiques qui permette de :
1) augmenter les capacités de mise en œuvre et d’adaptation de la stratégie ; 2) transformer les
statistiques en informations par le biais de l’analyse, la diffusion, la publicité et l’éducation des
utilisateurs ; cf. IDENTIFICATION DES OBJECTIFS STRATÉGIQUES, ÉLABORATION DE PLANS D’ACTION.
• La SNDS doit prévoir un calendrier rationnel des tâches classées par ordre de priorité (tous les
combats ne peuvent pas être menés de front) ; elle doit prévoir un cadre pour les plans (annuels) de
mise en œuvre ; elle doit gérer les ressources de manière réaliste et pragmatique (ce qui implique la
hiérarchisation, l'étalement dans le temps, l’efficience, en consistant par exemple à examiner d’autres
possibilités de collecte des données telles que les sources administratives et les enquêtes par
sondage) et être suffisamment souple pour s’adapter aux changements de priorités, aux nouveaux
besoins d’informations et aux enseignements tirés. cf. ÉLABORATION DE PLANS D’ACTION.
8. Elle est financée comme une priorité par le budget de l’État
• La SNSD doit viser le développement de la statistique comme bien public financé par le budget de
l’État et complétée (le cas échéant) par un soutien international. cf. MANAGEMENT, BUDGÉTISATION-
FINANCEMENT.
9. Elle sert de cadre de cohérence pour l'assistance extérieure
• La SNSD doit servir de cadre de cohérence pour l’assistance internationale et bilatérale à la statistique,
et à éviter des systèmes parallèles de suivi et d’évaluation découlant des programmes des donateurs.
cf. MANAGEMENT, BUDGÉTISATION-FINANCEMENT.
10. Elle comporte des mécanismes de suivi, d’évaluation et de reporting
• La SNSD doit comporter des mécanismes efficaces de suivi, d’évaluation et de reporting de sa mise en
œuvre. cf. SUIVI, ÉVALUATION ET REPORTING
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