Module-Pere-Goriot-Nouveau - Docx Version 1
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Plan du module
Séquence 1
Compétence : Etudier un roman réaliste
Capacités :
s’initier aux thèmes abordés dans l’œuvre
s’approprier les règles de fonctionnement de la langue.
Durée de la séquence : Une semaine et demie (à raison de quatre heures par semaine).
Extrait :
«Eugène de Rastignac avait un visage… de Connaître le rôle de la description
lecture 1h Identifier les procédés descriptifs
tous les sentiments » dans un roman réaliste
(Approche linéaire)
Activité de
Esquisser par écrit les traits physiques et
production 1H Décrire une personne.
Rédiger un portrait moraux d’une personne
écrite
Séquence 2
Compétences : Reconnaître les techniques de la description et ses fonctions dans le roman réaliste.
Capacités : Identifier les indices descriptifs, - Pouvoir comparer différents types de descriptions.
Durée de la séquence : 1 semaine
Production d’un écrit de réflexion à partir d’un faire une étude comparative entre deux
film Produire un sujet de réflexion à productions artistiques.
Sujet : « À partir de l’incipit du roman et de la partir d’une étude comparative
Production écrite 1H
première séquence du film, Comparer la de deux productions artistiques.
description littéraire avec son adaptation
cinématographique »
Séquence 3
Compétences : Reconnaître et manier le lexique axiologique et affectif.
Capacités : Faire la distinction entre les nuances émotionnelles du lexique ; Se servir de la sémantique émotionnelle pour mettre une donnée affective au service
d’une argumentation visant à convaincre.
Durée de la séquence : Une semaine.
Activités 1H DISCUSSION Discuter à propos d’un Etre capable de s’exprimer clairement son point de
orales L’argent fait-il bonheur ? thème. vue en avançant des arguments.
Production 1H Sujet : « Je suis, à ma honte, plus amante que je ne suis Améliorer ses capacités rédactionnelles.
écrite fille. » S’exprimer par écrit et Utiliser les procédés exprimant des rapports
En vous basant sur cette réplique de Delphine, est ce que défendre son point de vue logiques.
vous êtes pour ou contre la supériorité de l’amour conjugal sur un thème social en
par rapport à l’amour paternel ? s’appuyant sur des
Rédigez un texte argumentatif pour défendre votre point de arguments.
vue.
Séquence 5
Compétences : Étudier le thème de la mort et du tragique.
Capacités : Identifier ce qui rentre en jeu dans un texte à tonalité tragique ; Utiliser le registre tragique ; Écouter et s’ouvrir artistiquement sur d’autres façons de
pleurer les morts.
Durée de la séquence : Une semaine
Activités Durée Contenus et supports Compétences Capacités
Lecture 1H Les funérailles du père Goriot Étudier le thème de la Repérer les indices du réalisme et du symbolisme ;
Extrait : « Quand le corbillard vint […] mort. Identifier le message de Balzac dans le texte de la fin.
Rastignac alla dîner chez Mme de repérer une leçon de morale dans l’histoire (mort d’un
Nucingen. » (pp. 365-367) personnage et renaissance symbolique d’un autre).
Approche linéaire
Activité de langue 1H Les registres littéraires : (Re)connaître le registre Identifier les indices des registres tragique et
La tonalité tragique et pathétique tragique et pathétique . pathétique ;
Produire des énoncés exprimant le tragique et le
pathétique.
Activités orales 1H Sujet de discussion : S’exprimer oralement en
« Anastasie et Delphine n’ont pas assisté à langue française
l’agonie de leur père ni à ses funérailles. Que Dire et argumenter son point de vue
pensez-vous de leur attitude ? »
Production écrite 1H Raconter l’expérience de la perte d’un être Produire un récit Utiliser des expressions relatives au champ lexical de
cher. Sujet : « Vous avez assisté aux tragique. la mort ;
funérailles de l’un de vos proches ou d’un Raconter un événement qui retrace la fatalité de
être qui compte beaucoup pour vous. l’existence en employant le registre tragique et
Racontez cet événement en mettant pathétique.
l’accent sur son aspect tragique. »
Séquence VI : poésie romantique
Compétences : Étudier un exemple de poésie romantique.
Capacités : Identifier les marques stylistiques d’un poème romantique ;
Mettre en œuvre le registre tragique
Élargir son répertoire musical…
Durée de la séquence : semaine et demie.
Activité de 1H Les registres littéraires : Reconnaître et utiliser le registre Identifier les indices du registre lyrique ;
langue Le registre lyrique. lyrique. Construire des phrases où se lit la tonalité lyrique.
Production 1H Rédigez un récit à la troisième personne à Passer d’un discours à la première Identifier les marques du registre lyrique ;
écrite partir du poème : « demain, dès l’aube » de personne à un récit lyrique à la Convertir un discours poétique à la première personne en un
Victor Hugo troisième personne. récit à la troisième personne ;
Utiliser les temps du récit.
Evaluation 2H Support : extrait du « père Goriot » Réutiliser les notions acquises au Etre en mesure d’évaluer ses acquis
« je les entends…. Seulement le cœur » cours du module pour produire
un récit.
C. Dév el oppement de l a première s équence
Séance 1
Semaine :1
Activité : travaux encadrés
Thème : le réalisme
Support : les travaux préparés au préalable par les élèves
Durée :1h
Compétence : Connaître le contexte historique de l’œuvre.
Capacité : * Repérer les caractéristiques du réalisme
* Identifier la vie de l’auteur
Déroulement de la séance
3. L’historique :
5. Types de réalismes :
Séance 2
Séquence : I
Approche : analytique
(L'essentiel du roman se déroule dans une pension de famille. Dans les premières pages, le
narrateur décrit très minutieusement le quartier, la maison, les pièces où va se dérouler la
fiction. Il entreprend ici la description du salon avant de passer à la salle à manger).
Cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue, et qu'il faudrait appeler l'odeur de
pension. Elle sent le renfermé, le moisi, le rance ; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les
vêtements ; elle a le goût d'une salle où l'on a dîné ; elle pue le service, l'office, l'hospice. Peut-être
pourrait-elle se décrire si l'on inventait un procédé pour évaluer les quantités élémentaires et
nauséabondes qu'y jettent les atmosphères catarrhales et sui generis de chaque pensionnaire, jeune ou
vieux. Eh bien, malgré ces plates horreurs, si vous le compariez à la salle à manger, qui lui est contiguë,
vous trouveriez ce salon élégant et parfumé comme doit l'être un boudoir. Cette salle, entièrement
boisée, fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd'hui, qui forme un fond sur lequel la crasse a
imprimé ses couches de manière à y dessiner des figures bizarres. Elle est plaquée de buffets gluants sur
lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d'assiettes en
porcelaine épaisse, à bords bleus, fabriquées à Tournai. Dans un angle est placée une boîte à cases
numérotées qui sert à garder les serviettes, ou tachées ou vineuses, de chaque pensionnaire. Il s'y
rencontre de ces meubles indestructibles proscrits partout, mais placés là comme le sont les débris de la
civilisation aux Incurables. Vous y verriez un baromètre à capucin qui sort quand il pleut, des gravures
exécrables qui ôtent l'appétit, toutes encadrées en bois noir verni à filets dorés ; un cartel en écaille
incrustée de cuivre ; un poêle vert, des quinquets d'Argand où la poussière se combine avec l'huile, une
longue table couverte en toile cirée assez grasse pour qu'un facétieux externe y écrive son nom en se
servant de son doigt comme de style , des chaises estropiées, de petits paillassons piteux en sparterie
qui se déroule toujours sans se perdre jamais, puis des chaufferettes misérables à trous cassés, à
charnières défaites, dont le bois se carbonise. Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé,
pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait
trop l'intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas. Le carreau rouge est plein
de vallées produites par le frottement ou par les mises en couleur. Enfin là règne la misère sans poésie ;
une misère économe, concentrée, râpée. Si elle n'a pas de fange encore, elle a des taches ; si elle n'a ni
trous ni haillons, elle va tomber en pourriture.
I- Rappel :
II – Identification du texte :
- Lecture magistrale
- Lecture individuelle
- Compréhension globale
Genre : roman réaliste
Type : descriptif + discours
Focalisation : zéro
2) Description dévalorisante
→ Cette description dévalorisante a pour objectif d’anticiper sur le sort et la vie des
personnages vivants dans de telles conditions
3) L’effet du réel
Synthèse
Pour décrire le lieu principal où les actions vont se passer, Balzac s’est basé sur
plusieurs sens. En effet, il a décrit minutieusement le salon et la salle à manger. Cette
description aussi dévalorisante n’est pas gratuite, elle aide le lecteur à anticiper sur la
psychologie et la vie des personnages, surtout Mme Vauquer dont la vie n’est pas aisée.
Séance 3
Conceptualisation Afin d’amener les apprenants à participer dans cette phase, poser des
questions comme :
- qu’est-ce qu’on peut caractériser ?
- que veut dire d’abord la caractérisation ?
- avec quels moyens linguistiques on fait la caractérisation ?
Retenons :
- la caractérisation est le fait d’indiquer avec précision les traits
distinctifs d’une personne, d’un objet ou d’un lieu.
- Elle a pour but de faire une description valorisante ou
dévalorisante.
- La caractérisation se fait par plusieurs moyens linguistiques : les
adjectifs, les adverbes, les compléments de nom, les subordonnées
relatives, les figures de style et le participe présent.
Appropriation
Les apprenants donnent des phrases où ils décrivent des objets ou des
personnes.
Puis ils font un exercice oral.
Exercices d’application
Déterminez la valeur de la caractérisation dans les phrases suivantes,
et les procédés utilisés.
Séance 4
Annonce du sujet :
-Les élèves passent pour présenter les sujets qu’ils ont préparés.
-Chaque exposant doit faire attention à sa prononciation à la clarté de sa voix et à son débit,
afin de permettre à ses camarades de le suivre.
-Les autres élèves doivent faire preuve de notes intelligentes.
Traces écrites
La Restauration : définition
La première Restauration (1814 -1815) représentée par le règne de Louis XVIII et par la
charte de 1814 est réparée de la deuxièmes Restauration (1815-1830) par les cents jours
(du 22 juin 1815) durant les quels Napoléon a repris le pouvoir.
La deuxième Restauration (1815- 1830) avait lieu avec la 2ème , chute de Napoléon suite à
sa défaite à la bataille Waterloo et le retour de Louis XVIII 8 juillet1815.
Elle se subdivise en 2 règnes :
-Louis jusqu’à 16/9/1824
-Son frère Charles X: étape où l’opposition libérale mène à la révolution de 1830 et
l’abdication 2 aout 1830.
Certains considèrent le régime de la monarchie de juillet de 1830 à 1848, sous le règne de
Louis Philipe 1er comme étant la 3ème restauration.
Texte
Eugène de Rastignac avait un visage tout méridional. Le teint blanc, des cheveux noirs,
des yeux bleus. Sa tournure, ses manières, sa pose habituelle dénotaient le fils d’une famille
noble, où l’éducation première n’avait comporté que des traditions de bon goût. S’il était
ménager de ses habits, si les jours ordinaires il achevait d’user les vêtements de l’an passé,
néanmoins il pouvait sortir quelques fois mis comme l’est un jeune homme élégant.
Ordinairement il portait une vieille redingote, un mauvais gilet, la méchante cravate noire,
flétrie, mal nouée de l’Etudiant, un pantalon à l’avenant et des bottes ressemelées.
Entre ces deux personnages et les autres, Vautrin, l’homme de quarante ans, à favoris
peints, servait de transition. Il était un de ces gens dont le peuple dit : Voilà un fameux
gaillard ! il avait les épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents, des mains
épaisses, carrées et fortement marquées aux phalanges par des bouquets de poils touffus et
d’un roux ardent. Sa figure, rayée par des rides prématurées, offrait des signes de dureté que
démentaient ses manières souples et liantes. Sa voix de basse-taille, en harmonie avec sa
grosse gaieté, ne déplaisait point. Il était obligeant et rieur. Si quelque serrure allait mal, il
l’avait bientôt démontée, rafistolée, huilée, limée, remontée, en disant : «ça me connait ». Il
connaissait tout d’ailleurs, les vaisseaux, la mer, la France, l’étranger, les affaires, les hommes,
les événements, les lois, les hôtels et les prisons. Si quelqu’un se plaignait par trop, il lui offrait
aussitôt ses services. Il avait prêté plusieurs fois de l’argent à madame Vauquer et à quelques
pensionnaires ; mais ses obligés seraient morte que de ne pas le lui rendre, tant, malgré son
air bonhomme, il imprimait de crainte par un certain regard profond et plein de résolution. A
la manière dont il lançait un jet de salive, il annonçait un sang-froid imperturbable qui ne
devait le faire reculer devant un crime pour sortir d’une position équivoque. Comme un juge
sévère, son œil semblait aller au fond de toutes les questions, de toutes les consciences, de
tous les sentiments.
Déroulement de la séance
I- Mise en situation :
- De quelle œuvre est extrait ce texte ?
- Qui raconte ?
- De quoi s’agit-il ?
- Questions d’exploitation :
IV. Bilan
Déroulement de la leçon
I-Présentation du sujet
Lecture du sujet
Souligner les mots clés : description, valorisante, personne.
II-Phase préparatoire
E-Plan de travail
Introduction :
Préciser la personne décrite (ami, voisin…), son nom, son âge.
Développement :
Présenter ses caractéristiques physiques et morales.
Conclusion :
Exemple : faire l’éloge de cette personne en lui souhaitant une belle vie.
III-phase de rédaction
Avant de demander aux apprenants de rédiger en se basant sur le plan, on donne des
exemples oralement.
IV-correction
La meilleure production est affichée au tableau.
L’affinement du texte.
Séance 6
Texte :
Eugène qui se trouvait pour la première fois chez le Père Goriot, ne fut pas maître
d’un mouvement de stupéfaction en voyant le bouge où vivait le père Goriot, après avoir
admiré la toilette de la fille .La fenêtre était sans rideaux ; le papier de tenture collé sur les
murailles s’en détachait en plusieurs endroits par l’effet de l’humidité, et se recroquevillait
en laissant percevoir le plâtre jauni par la fumée. Le bonhomme gisait sur un mauvais lit,
n’avait qu’une maigre couverture et un couvre-pied ouaté fait avec les bons morceaux des
vieilles commodes en bois de rose à ventre renflé, qui ont des mains en cuivre tordu en façon
de sarments décorés de feuilles ou de fleurs ; un vieux meuble à tablette de bois sur lequel
était un pot eau dans sa cuvette et tous les ustensiles nécessaires pour se faire la barbe .Dans
un coin, les souliers :à la tête du lit, une table de nuit sans porte ni marbre ; au coin de la
cheminée, où il n’y avait pas trace de trace de feu, se trouvait la table carrée, en bois de
noyer, dont la barre avait servi au père Goriot à dénaturer son écuelle en vermeil .Un méchant
secrétaire sur lequel était le chapeau du bonhomme, un fauteuil foncé de paille et deux
chaises complétaient ce mobilier misérable. La flèche du lit, attachée au plancher par une
loque, soutenait une mauvaise bande d’étoffe à carreaux rouges et blancs .le plus pauvre
commissionnaire était certes moins mal meublé dans son grenier, que ne l’était le père Goriot
chez madame Vauquer .L’aspect de cette chambre donnait froid et serrait le cœur, elle
ressemblait au plus triste logement d’une prison .Heureusement Goriot ne vit pas l’expression
qui se peignit sur la physionomie d’Eugène quand celui-ci posa sa chandelle sur la table de
nuit .le bonhomme se tourna de son cote en restant couvert jusqu’au menton .
A cette parole chaudement dite, le bonhomme sortit son bras du lit serra la main
d’Eugène.
Merci, merci, répondit le vieillard ému .Que vous a-t-elle donc dit de moi ?
I – Lecture magistrale
II – Situation et identification
1) Situation du passage :
Revenant de chez Mme de Nucingen, Eugène de Rastignac entre dans la chambre du père
Goriot. Il entame avec ce dernier un dialogue à propos de ses deux filles.
2) Identification du texte
Genre : roman réaliste
Type : narratif, descriptif
Les temps verbaux : Passé simple, Imparfait, Présent de narration, plus que parfait
Focalisation : interne
- Guider les lectures afin d’aider les élèves à dégager les hypothèses de lecture
IV – Hypothèses de lecture
1) La description
a- Mme de Nucingen : description valorisante→ svelte, fine, douceur des yeux, le tissu
délicat et soyeux de sa peau
→ À travers ce contraste, le narrateur nous donne une idée sur le rapport entre de Nucingen
et son père, ainsi que sur la déchéance du père Goriot
2) Les alliances.
Ce texte présente les rapports entre le père Goriot, Eugène de Rastignac et de Nucingen.
a- Père Goriot→ de Nucingen : amour paternel excessif : « s’amusait elle bien » ? , qui
aimez-vous… « que vous a-t-il…moi », « le vieillard écouta… Dieu »
d-
→ À travers le dialogue entre le père Goriot et Rastignac on peut dégager les relations entre
les personnages
V – Synthèse
Séance 1
Poème
La forme du poème
Le poème se compose de trois quatrains isométriques puisque les vers ont le même nombre
de syllabes : 12 syllabes (alexandrin)
La disposition des rimes : rimes croisées dans les trois quatrains (abab/cdcd/efef)
Nature des rimes : rimes masculines dans le second quatrain, alors qu’il y a alternance (m/F)
dans les deux autres.
Hypothèse de lecture
1-parcours du voyage
2-l’état d’âme du poète lors du voyage
Axes de lecture
Synthèse
A travers l’image poétique que le poète donne de son parcours, il nous fait pressentir
qu’il y ‘a un défi de la réalité de la mort. Pour lui sa fille est encore vivante.
Séance 2
Déroulement de la leçon
I. Mise en situation
- Lecture magistrale : pendant cette lecture les élèves doivent écouter attentivement
et repérer la tonalité du texte
- Lire en alternance avec les apprenants le poème vers par vers (élève/professeur).
- Relire le poème de la même façon, mais cette fois strophe par strophe.
- Faire lire les élèves à tour de rôle en se situant au milieu de la table ronde et en
utilisant les gestes pour plus d’expressivité.
IV. Récitation
Compréhension de l’écrit
Les valeurs
valeurs citations pages
La bonté « Néanmoins, elle est bonne femme au fond, disent les
18
pensionnaires,… »
« Parente éloignée de la mère de Victorine qui jadis était
venue mourir de désespoir chez elle, madame Couture
prenait soin de l’orpheline comme de son enfant.
L’altruisme et le
Malheureusement la veuve du commissaire ordonnateur des 24
sacrifice
armées de la République ne possédait rien au monde que sa
pension…. »
« …si vous aviez un moyen d’arriver à mon père, dites lui bien
L’affection et
que son affection et l’honneur de ma mère me sont plus
l’honneur
précieux que toutes les richesses du monde. »
Reniement et En deux ans, ses gendres l’ont banni de leur société comme le
ingratitude dernier des misérables. »P91 91
Les valeurs
citations Pages
valeurs
➢ « je ne blâme pas vos vouloirs. Avoir de l’ambition, mon 135
petit cœur, ce n’est pas donné à tout le monde. »
L’ambition ➢ « les ambitieux ont les reins plus fort, le sang plus riche en
enfer, le cœur plus chaud que ceux des autres hommes ; »
La liberté « les peuples ont la liberté pour idole ; mais où est sur la terre 148
un peuple libre ? »
Entraide et « là- bas, ils vont tous se mettre l’âme à l’envers pour faire 261
solidarité évader leur général, ce bon trompe-la-mort ! y’a-t-il un de vous
qui soit, comme moi, riche de plus de dix mille frères prêts à
tout faire pour lui ? »
Le bonheur ➢ « je suis heureux à ma manière. Est-ce contre les lois que 153
j’aille voir mes filles le soir, au moment où ils sortent de
leurs maisons pour se rendre au bal ?
➢ « notre bonheur mon cher tiendra toujours entre la plante de 176
nos pieds et notre occiput ; et qu’il coute un million par an ou
cent louis, la perception intrinsèque en est la même au-
dedans de nous. »
➢ « à aucune époque, le monde n’a si bien été, je ne vois que
des figures gaies dans les rues, des gens qui se donnent des
poignées de mains et qui s’embrassent, des gens heureux
comme s’ils allaient tous dîner chez leurs filles.» 270
Le partage « Mon Dieu ! n’est il pas naturel de tout partager avec l’être 187/188
au quel nous devons notre bonheur. »
La prodigalité « Le bonhomme descendit le premier et jeta dix francs au cocher 271
avec la prodigalité d’un homme veuf qui, dans le paroxysme de
son plaisir, ne prend garde à rien »
La paternité et ➢ « ah ! c’est moi qui suis l’auteur de ta joie, comme je suis 273
la générosité l’auteur de tes jours. Les pères doivent toujours donner pour
être heureux. Donner toujours c’est ce qui fait qu’on est
père »
➢ « quand vous serez père, quand vous vous direz, en voyant
gazouiller vos enfant : « c’est sorti de moi ! » que vous
sentirez ces petites créature tenir à chaque goutte de votre
sang, dont elles ont été la fine fleur, car c’est ça ! »
➢ « un regard d’elles quand il est triste me fige le sang. Un 170
jour vous saurez que l’on est bien plus heureux de leur
bonheur que du sien propre.»
170
L’amour ➢ « je vis de leur plaisir, chacun à sa façon d’aimer, la mienne 152
paternel ne fait pourtant de mal à personne, pourquoi le monde
s’occupe-t-il de moi ? »
➢ « Eugène ne pouvait pas se dissimuler que l’amour du père
qu’aucun intérêt personnel n’entachait, écrasait le sien par sa 280
persistance et par son étendue. L’idole était toujours pure et
belle pour le père et son adoration s’accroissait de tout le
passé comme de l’avenir »
➢ « Une jeune femme ne refuse pas sa bourse à celui qui lui
Amour prend le cœur »
➢ « Le cœur d’une pauvre fille malheureuse et misérable est 142
l’éponge la plus avide à se remplir d’amour, une éponge
sèche qui se dilate aussitôt qu’il y tombe une goutte de
sentiment. »
➢ « vous m’avez l’air de connaitre parfaitement l’argot du
cœur »
➢ « en vous voyant, quand je suis entré, je me suis senti porté
vers vous comme par un courant. » 166
La croyance Il n’y a peut être que ceux qui croient en Dieu qui font le bien en 194
secret, et Eugène croyait en Dieu. »
Le temps « il rentrait à trois ou quatre heurs du matin, se levait à midi pour 197
faire sa toilette, allait se promener au Bois avec Delphine, quand
il faisait beau prodiguant ainsi son temps, sans en savoir le
prix. »
L’amour ➢ « l’amour à paris ne ressemble en rien aux autres amours. Ni -285
parisien les hommes ni les femmes n’y sont dupes des montres
pavoisées de lieux communs que chacun étale par décence
sur ses affections soi-disant désintéressées. En ce pays, une
femme ne doit pas satisfaire seulement le cœur et le sens, elle
sait parfaitement qu’elle a de plus grandes obligations à
remplir envers les mille vanités dont se compose la vie»
➢ « L’amour est une religion et son culte doit coûter plus cher
que celui de toutes les autres religions ; il passe
promptement, et passe en gamin qui tient à marquer son -286
passage par des dévastations. Le luxe du sentiment est la
poésie des greniers ; sans cette richesse, qu’y deviendrait
l’amour ?»
Sacrifice et « J’aurai travaillé pendant quarante and de ma vie, j’aurais porté 294
dévouement des sacs sur mon dos, j’aurai sué des averses, je me serai privé
toute ma vie pour vous, mes anges, qui me rendiez tout travail,
tout fardeau léger »
La pitié « Oh ! il ne pense qu’à ses filles dit BIANCHON, il m’a dit plus 336
de cent fois cette nuit : « Elles dansent ! elle a sa robe » il les
appelait par leur noms, il me faisait pleurait, le diable
m’emporte ! avec ses intonations : « DELPHINE ! ma petite
DELPHINE ! NASIE ! ma parole d’honneur, dit l’élève en
médecine, c’étais à fondre en larmes (….)
RASTIGNAC resta seul près du vieillard assis au pied du lit, les
yeux fixés sur cette tête effrayante et douloureuse à voir »
Contre-valeur
L’arrivisme Séduire une femme pour arriver à vous poser sur tel bâton de 146
l’échelle sociale… »
La trahison ➢ « Qui m’a trahit ? dit COLLIN, en promenant son terrible 259
regard sur l’assemblée. Et l’arrêtant sur mademoiselle
MICHONNEAU : c’est toi lui dit-il, vieille cagnotte, tu m’as
donné un faux coup de sang, curieuse ! »
➢ « Si vous la trahissiez, je vous couperais le coup d’abord… »
171
La jalousie « mais ne la croyez pas dans ce qu’elle vous a dit d’Anastasie.les 168
deux sœurs se jalousent, voyez vous ! »
Le malheur « rien ici ne vous annonce le malheur, et cependant, malgré ses 187
apparences, je suis au désespoir. Mes chagrins m’ôtent le
sommeil, je deviendrai laide. »
L’abus Aller trouver mon père, folie ! Anastasie et moi nous l’avons 188
égorgé ; mon pauvre père se serait vendu s’il pouvait valoir six
mille francs. »
La haine « je ne voulais pas vous l’avouer pour vous épargner le chagrin 295
de m’avoir mariée à un homme de cette espèce-là ! mœurs
complètes et conscience, l’âme et le corps, tout en lui s’accorde,
c’est effroyable, je le hais et le méprise, oui je ne puis plus
estimer ce vil NUCINGEN après tout ce qu’il m’a dit »
L’ingratitude ➢ « Voyez-vous ? dit DELPHINE à EUGENE, quand mon père 279
est avec nous, il faut être tout à fait à lui, ce sera pourtant bien
gênant quelques fois »
➢ « _ Elles ont des affaires, elles dorment, elles ne viendront 341
pas (…) vous leur donnez la vie, ils vous donneront la mort,
vous les faites entrer dans le monde, ils vous en chassent.
Non, elles ne viendront pas ! »
Egoïsme et « que le père GORIOT soit crevé tant mieux pour lui ! si vous 362
nonchalance l’adorez, allez le garder et laissez nous manger tranquillement
nous autres.
-oh ! oui, dit la veuve, tant mieux pour lui qu’il soit mort »