001-DTU 65.9 NF P 52-304-1 Oct 2000
001-DTU 65.9 NF P 52-304-1 Oct 2000
001-DTU 65.9 NF P 52-304-1 Oct 2000
Document : NF P52-304-1 (DTU 65.9) (mars 1986, mai 1993, octobre 2000) : Travaux de bâtiment - Installations de transport de chaleur ou de froid
et d'eau chaude sanitaire entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1
norme française
ISBN ISBN 2-86891-071-8
NF P 52-304-1
mai 1993
travaux de bâtiment
installations de transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire entre productions de chaleur ou de froid et
bâtiments
E : Building works - Installations for transporting heat or cold and domestic hot water between heat and cold production units and
buildings - Part 1 : Technical specifications
D : Bauarbeiten - Anlagen zum transport von Den Wärme oder Kläte und von Warmwasser für den Hausgebrauch zwischen
Wärme-und Kälteerzeugungseinheiten und Gebäuden - Teil 1 : Technische Vorschriften
Statut
Norme française homologuéepar décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le 5 mai 1993.
Norme reprenant le DTU 65.9 de mars 1986 sans modifications. L'annexe est donnée à titre informatif.
Correspondances
A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne ou internationale sur le
sujet.
Analyse
La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché de travaux de canalisations pour le transport de
chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire, et destinées à être placées soit dans le sol, soit en élévation à l'air libre, soit en
galerie technique.
Descripteurs
contrat, installation sanitaire, transport, chaleur, canalisation, canalisation d'eau, eau chaude, canalisation enterrée, caniveau,
bâtiment.
Modifications
Inclut l'amendement A1 d'octobre 2000 paru dans le Cahier 3293.
© afnor 1993
membres de la commission d'étude du DTU n° 65.9 relatif aux installations de transport de chaleur ou de froid et d'eau
chaude sanitaire entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments.
Animateur :
Union Technique Interprofessionnelle des Fédérations Nationales du Bâtiment et des Travaux Publics.
Groupe de rédaction :
MM.
- CLAIN,Union Nationale du Génie Energétique et Climatique
- DESLANDRES,Union Technique Interprofessionnelle
- POTIER,Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
Membres :
MM.
- ANGOT,représentant l'Union Nationale des Chambres Syndicales de Couverture et Plomberie de France
- CAMP et SEMIK,représentant le Syndicat National des Entreprises de Gestion d'Equipements Thermiques et de
Climatisation
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Document : NF P52-304-1 (DTU 65.9) (mars 1986, mai 1993, octobre 2000) : Travaux de bâtiment - Installations de transport de chaleur ou de froid
et d'eau chaude sanitaire entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1
Sommaire
Chapitre 1 objet
3.1.5 Dilatations
Chapitre 4 matériaux
4.1.1 Béton
4.2 Canalisations
4.4 Accessoires
4.5 Calorifuge
5.6 Remblaiement
Chapitre 6 essais
2 Normes françaises
3 Textes réglementaires
Chapitre 1 objet
Le présent document a pour objet d'indiquer :
- les qualités des matériaux entrant dans la composition des réseaux de transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire
reliant la production de chaleur ou de froid aux bâtiments et les bâtiments entre eux,
- les conditions normales d'exécution, d'essai et de réception de ces ouvrages.
COMMENTAIRE
Les schémas illustrant ce document sont destinés à faciliter la compréhension du texte. Ils constituent des exemples indicatifs et
non limitatifs de réalisation des ouvrages auxquels ils se rapportent.
COMMENTAIRE
Il ne s'applique que dans la mesure où les ouvrages relèvent des travaux de bâtiment.
Le présent cahier des clauses techniques est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, y compris en
climat tropical humide.
Le domaine d'application couvre ainsi les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de la Réunion.
COMMENTAIRE
Les autres procédés tels que canalisations pré-isolées, canalisations sous gaine étanche ne sont pas traités dans le présent
DTU.
- soit en élévation à l'air libre ;
- soit en galerie technique.
Les canalisations proprement dites doivent être installées suivant les règlements les concernant.
COMMENTAIRE
Les canalisations sont placées dans des caniveaux maçonnés, sauf dans certains cas particuliers de zones inondables ou de
terrains situés sous le niveau supérieur de la nappe phréatique : dans ces cas, les canalisations doivent être placées dans une
gaine métallique étanche.
COMMENTAIRE
La définition des zones inondables, zones submersibles et zones de risque ainsi que les plans d'occupation des sols peut être
obtenue auprès des Directions Départementales de l'Equipement et des Directions Départementales de l'Agriculture.
Les caniveaux sont constitués d'un radier et de deux parois verticales solidaires, en béton, l'ensemble étant recouvert de dalles
préfabriquées en béton armé.
Le radier et les parois verticales sont soit coulés en place, soit constitués d'éléments préfabriqués. Les dalles de couverture sont
coulées à part.
Les dimensions intérieures résultant des distances minimales suivantes à respecter à l'exécution (cf. fig. 1 et 2) :
COMMENTAIRE
Les valeurs données dans le tableau correspondent à des écartements minimaux estimés nécessaires, entre autres, pour le travail
de mise en place des canalisations et de calorifugeage. La cote D' doit permettre à l'ouvrier de faire reposer son pied au fond du
caniveau.
figure 1 caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 4 canalisations supportées par en dessous (cas
général)
figure 2 caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 2 canalisations suspendues 1
Lorsque trois distances D' se font suite (présence de quatre canalisations), celle du milieu pourra être remplacée par une distance
D (cas de la fig. 1 ).
Dans le cas particulier des réseaux implantés dans un sol ne présentant pas de risque d'infiltration d'eau, cas explicitement écrit
dans les Documents Particuliers du Marché (DPM), les patins supportant les canalisations peuvent reposer directement sur des
plaques d'appuis scellées dans le radier sans interrompre le fil d'eau. Les distances minimales peuvent être réduites aux valeurs
suivantes (cf. fig. 3) :
COMMENTAIRE
L'attention est attirée sur les difficultés de réalisation du calorifugeage dans ce cas.
figure 3 caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 4 canalisations cas particulier des zones
présentant des risques de faibles infiltrations 1
Le caniveau dans son ensemble et ses éléments constitutifs ainsi que les ouvrages divers (chambres de vannes, de branchement,
chambres de puisard, etc.) doivent être calculés et réalisés pour résister mécaniquement aux contraintes auxquelles ils sont soumis,
notamment celles résultant de la nature des terrains environnants, de leur utilisation et de la profondeur.
COMMENTAIRE
- Pour le calcul, voir les « Règles BAEL 80» (Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et construction en
béton armé suivant la méthode des états limites).
- La température de l'air à l'intérieur du caniveau pouvant être élevée (dans certains cas par exemple, de l'ordre de 70 °C), il
y a lieu d'en tenir compte pour le béton.
- Une épaisseur minimale de 0,50 m de terrain sur les dalles de couverture en partie courante est souhaitable pour :
- limiter les déperditions calorifiques,
- réduire le risque de gel (en cas d'arrêt de l'installation),
- diminuer les effets de la chaleur sur la végétation.
NOTE 1
Les formes intérieures et extérieures du caniveau et de la fouille ne sont données que pour la définition des cotes. A part cela, elles
n'ont aucun caractère d'obligation.
Les DPM précisent la nature des terrains environnants et leur utilisation définitive ou provisoire (charges roulantes, présence
d'autres ouvrages, etc.).
COMMENTAIRE
- Pour les canalisations soumises à l'arrêté du 6 décembre 1982, se conformer aux prescriptions de l' annexe 2 de cet arrêté .
- En particulier, les engins de chantier constituent des charges roulantes momentanées.
COMMENTAIRE
Pour évacuer les eaux d'infiltration pouvant pénétrer dans le caniveau et les ouvrages divers, le fond du caniveau doit avoir une
pente longitudinale continue d'au moins 2 mm/m vers des points bas.
COMMENTAIRE
Dans le cas particulier des réseaux sans risque d'infiltration d'eau, la pente longitudinale peut être réduite à 1 mm/m sur une
longueur n'excédant pas 200 m et être nulle sur une longueur n'excédant pas 10 m.
Les ouvrages divers (tels que points fixes) ne doivent pas interrompre la continuité de l'écoulement des eaux sur le radier du
caniveau, à moins que ce dernier ne comporte, juste à l'amont, un dispositif d'évacuation tel que ceux décrits ci-après.
L'eau collectée aux points bas du caniveau ainsi que l'eau des drains extérieurs éventuels sont recueillies dans des puisards placés
latéralement et évacués par gravité ou par relevage.
Dans le cas où il n'est pas possible d'éviter qu'une pénétration du caniveau dans un bâtiment ne constitue un point bas, les
précautions nécessaires à la collecte et à l'évacuation des eaux d'infiltration à l'intérieur du bâtiment sont prises (cf. fig. 7) .
Le caniveau est relié à un puisard placé latéralement, dont le fond est enterré de 0,50 m par rapport au radier du caniveau.
Le fond du puisard est muni d'un siphon à large passage permettant l'évacuation par gravité, par l'intermédiaire d'une canalisation
ayant une pente minimale de 2 cm/m, soit à un égout, soit à un puits perdu (fig. 4).
Un dispositif adapté doit être prévu sur le raccordement à l'égout pour éviter la remontée accidentelle d'eau dans le caniveau à la
suite d'une mise en charge de l'égout. Il doit pouvoir être nettoyé et contrôlé.
COMMENTAIRE
Un clapet de non retour commandé par un dispositif sensible à la remontée d'eau tel qu'un flotteur est réputé satisfaire à ces
conditions.
Pour permettre de respecter la pente minimale de 2 cm/m, le niveau du siphon peut, par dérogation, être remonté jusqu'à 0,30 m
sous le niveau du radier du caniveau, tout en conservant au puisard sa hauteur de 0,50 m (fig. 4bis ).
Si, malgré cette dérogation, la pente ne peut pas être respectée, l'évacuation doit alors se faire par relevage.
COMMENTAIRE
Le puisard est placé dans une chambre. Son fond situé au moins 0,50 m plus bas que le radier du caniveau constitue un bas de
décantation et de puisage pour une pompe de relevage .
Le fonctionnement de cette dernière est commandé par un contrôleur de niveau. Les dimensions du puisard sont adaptées au
rythme de fonctionnement optimal de la pompe.
L'aspiration de la pompe est munie d'une crépine, le refoulement comporte un clapet de non-retour et une canalisation raccordée à
un égout ou à un puits perdu comme dans le cas précédent.
L'installation électrique doit être conforme à la norme NF C 15-100. En référence au chapitre 3.2 de cette norme , la chambre de
puisard constitue un environnement codifié AA6 (température ambiante comprise entre + 5 et + 60 °C) et AD3 (eau pouvant tomber
en pluie dans une direction faisant avec la verticale un angle au plus égal à 60°). Par référence à la norme NF C 20-010 ,
l'enveloppe des matériels électriques doit avoir un indice de protection IP 33.
Les accessoires de canalisations manoeuvrables ou nécessitant une maintenance sont placés dans des chambres maçonnées en
liaison avec le caniveau. Ces chambres sont accessibles et doivent permettre le démontage et la maintenance des appareils. Les
dispositifs d'accès aux chambres doivent éviter les entrées d'eau.
Une telle chambre peut constituer un point bas. Dans ce cas, elle est aménagée comme indiqué au paragraphe 3.1.3 .
3.1.5 Dilatations
En vue de limiter les efforts dans les canalisations dus aux dilatations thermiques, le réseau doit comporter une succession
d'organes de dilatation, de points fixes et de guidage.
Les dimensions intérieures du caniveau et les dispositifs de support et de guidage des canalisations doivent permettre le
débattement des canalisations.
COMMENTAIRE
figure 6a exemples de dispositifs de support permettant le débattement des canalisations coupes verticales longitudinales
(correspondant aux coupes transversales des figures 1 et 2) /cas des canalisations supportées par en dessous position
correspondant au montage
figure 6b exemples de dispositifs de support permettant le débattement des canalisations coupes verticales longitudinales
(correspondant aux coupes transversales des figures 1 et 2) /cas des canalisations suspendues 2
COMMENTAIRE
Les réactions sur les points fixes sont différentes suivant qu'on utilise la compensation naturelle des dilatations ou des
compensateurs rapportés. L'attention est attirée sur l'importance des réactions (fonction de la pression totale d'épreuve et du
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NOTE 2
Les cotes mentionnées sont les cotes minimales d'exécution indiquées au paragraphe 3.1.1 - Section transversale des
caniveaux .
Ce cas particulier n'est admis que pour des passages particuliers (par exemple cours d'eau ou nappe phréatique) de longueur
limitée à 30 m.
COMMENTAIRE
Les canalisations sont placées dans une gaine métallique étanche à l'intérieur de laquelle elles doivent pouvoir se dilater librement.
La gaine de protection est fabriquée en atelier. Elle doit être protégée extérieurement contre la corrosion. Son étanchéitéin situ doit
pouvoir être vérifiée à tout moment par un essai.
Elle peut contenir une ou plusieurs canalisations qui ne doivent comporter ni piquage ni point singulier. Ses dimensions intérieures
et la conception des supports doivent permettre le débattement des canalisations lors des dilatations.
La gaine de protection doit déboucher dans un ouvrage convenablement drainé et à au moins 150 mm au-dessus du niveau
supérieur des eaux.
Une des extrémités du tronçon constitue un point bas et est équipée pour collecter et évacuer les eaux ayant pu pénétrer
accidentellement dans la gaine.
Les canalisations électriques, les circuits de commande, signalisation ou alarme ne concernant pas le réseau de transport
proprement dit ne doivent pas être placés à l'intérieur des caniveaux.
Le caniveau traverse le mur du bâtiment (cf. fig. 7). L'étanchéité entre mur et caniveau doit être assurée.
Lorsque la pénétration du caniveau dans le bâtiment ne peut être envisagée, il est admis d'interrompre ce dernier à condition
d'éviter les infiltrations dans le caniveau et dans le bâtiment.
COMMENTAIRE
Cette solution nécessite une coordination avec l'entreprise de gros oeuvre du bâtiment.
Dans les tronçons soumis aux intempéries, la fixation des canalisations se fait de préférence par des supports placés sous ces
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dernières.
Dans le cas de canalisations suspendues, toutes précautions doivent être prises pour éviter la pénétration de l'eau dans le
calorifuge et la corrosion des canalisations qui pourrait en résulter.
La distance minimale entre calorifuge et paroi sera la même qu'en caniveau (cote D = 80 mm, § 3.1.1 ).
COMMENTAIRE
L'attention est attirée sur les distances minimales à respecter avec les autres canalisations de la galerie technique, conformément
aux prescriptions particulières applicables aux divers fluides transportés.
COMMENTAIRE
Voir en particulier l' article 14 de l'arrêté du 6 décembre 1982 et l' arrêté du 20 février 1985 .
Chapitre 4 matériaux
COMMENTAIRE
Il est rappelé (cf. § 3.1.1) que le radier et les parois verticales peuvent être soit coulés en place, soit en éléments préfabriqués.
4.1.1 Béton
Les éléments constituant le béton et leur dosage doivent être conformes aux prescriptions du DTU n° 21 .
COMMENTAIRE
- La nature et la classe du ciment doivent être appropriées aux conditions d'environnement du béton (milieux agressifs par
exemple) et à la nature des granulats.
- Dans la plupart des cas, un dosage de 350 kg de ciment classe 45 par m3de béton convient.
Lorsqu'elles sont nécessaires, les armatures sont déterminées pour conférer aux ouvrages la résistance mécanique prévue (cf. §
3.1.2 - Résistance mécanique des caniveaux) .
Les raccords des éléments préfabriqués entre eux ou avec d'autres parties du réseau sont réalisés au moyen de mortier de ciment
classe 45 dosé à 500 kg/m3.
Les dimensions des dalles de couvertures sont limitées pour faciliter leur mise en place (et leur démontage éventuel ultérieur).
COMMENTAIRE
Les dalles de couverture peuvent comporter des boucles de levage scellées dans le béton pour faciliter les manutentions.
Leurs arêtes destinées à se faire face doivent comporter un dispositif destiné à recevoir un cordon en matériau plein plastique, par
exemple chanfrein ou feuillure (cf. fig. 8 et § 5.5 ).
COMMENTAIRE
Ce cordon a pour fonction de limiter les infiltrations par les assemblages entre dalles.
4.2 Canalisations
Les canalisations de transport de chaleur ou de froid sont en acier non galvanisé et conformes aux normes en vigueur les
concernant. Elles doivent satisfaire aux conditions d'utilisation et d'essai fixées dans les DPM.
COMMENTAIRE
La norme NF E 29-002 définit les pressions et températures pour la détermination, le calcul et les essais sous pression des
tuyauteries.
Les canalisations pour eau chaude sanitaire sont celles citées au DTU n° 60.1 et à ses additifs .
Elles doivent être conformes aux normes les concernant et être choisies pour résister au passage des eaux à évacuer, même
éventuellement chaudes.
4.4 Accessoires
Les accessoires tels que robinetteries, compensateurs, etc., doivent être conformes aux normes les concernant et satisfaire aux
conditions d'utilisation et d'essai des canalisations.
4.5 Calorifuge
Le calorifuge et son revêtement extérieur doivent être adaptés à la nature des canalisations et à la température du fluide transporté.
Les principaux matériaux utilisés pour le revêtement extérieur sont le carton bitumé, les bandes en toile de jute ou toile de verre, les
enduits bitumineux.
COMMENTAIRE
Le revêtement extérieur a pour fonction de protéger le calorifuge des efforts mécaniques et de l'humidité.
En élévation à l'air libre, le calorifuge et son revêtement doivent de plus résister aux agents climatiques extérieurs.
Les fouilles sont exécutées de manière à éviter tous éboulements, si nécessaire en talutant, étayant, blindant ou confortant la
fouille par tous moyens adaptés à la nature du sol.
COMMENTAIRE
La surface du radier doit être lisse pour permettre l'écoulement des eaux d'infiltration éventuelle et des charges entraînées.
Dans le cas de caniveau en éléments préfabriqués, ces derniers doivent reposer sur un radier en béton armé.
Les points fixes sont réalisés par ancrage des canalisations soit dans les parois du caniveau, si sa résistance mécanique le
permet (cf. § 3.1.2) , soit dans des massifs en béton capables de supporter à eux seuls les efforts auxquels ils sont soumis.
Les supports transversaux sont scellés, après réglage de niveau, aux parois verticales du caniveau.
Les supports sont réalisés de façon à permettre la libre dilatation des tubes sans détérioration du calorifugeage (cf. exemples fig.
6) .
Les canalisations de transport de chaleur ou de froid sont assemblées par soudage sans raccord démontable, sauf aux jonctions
d'appareils et organes démontables, en respectant les réglementations relatives aux fluides transportés.
COMMENTAIRE
Aux hypothèses éventuellement faites pour le calcul des dilatations et la détermination des points fixes peuvent correspondre des
dispositions particulières à respecter lors de la mise en place des canalisations, par exemple mise en traction de ces dernières.
Les canalisations d'eau chaude sanitaire sont assemblées selon les prescriptions du DTU n° 60.1 et de ses additifs .
Les canalisations en acier non galvanisé destinées à être calorifugées doivent être revêtues sur toute leur périphérie d'une couche
continue d'un produit anticorrosion du type peinture ou enduit, compatible avec le matériau du calorifuge et avec la température du
fluide transporté.
Pour le transport de froid, une protection pare-vapeur doit être ajoutée. Sa continuité doit être assurée, notamment aux arrêts de
l'isolation, sur les tranches et au droit des supports.
COMMENTAIRE
Les pare-vapeur peuvent être réalisés sur un entoilage textile (toile de verre de préférence) par des enductions de produits
d'étanchéité tels que :
- émulsions,
- mastics,
- polyesters,
- peintures hydrofuges.
Le caniveau doit d'abord être débarrassé de tout ce qui peut l'encombrer (sable, terre, détritus divers, etc.).
Un cordon en matériau plein plastique est placé à la partie supérieure des parois verticales. Il est de dimensions suffisantes pour
absorber les irrégularités éventuelles du béton.
COMMENTAIRE
Ce cordon a pour fonction de limiter les infiltrations à la jonction entre les piédroits et les dalles de couverture.
Lors de la pose des dalles de couverture, le cordon cité au paragraphe 4.1.3 est placé dans le dispositif prévu à la jonction entre
deux dalles (cf. fig. 8) . Dans le cas de chanfrein, le cordon est recouvert d'un solin de mortier ou d'une feuille d'étanchéité collée
à chaud.
Un carton feutre bitumé peut être placé sur toute la longueur du caniveau et rabattu sur chacune des parois verticales sur une
hauteur minimale de 0,20 m.
5.6 Remblaiement
Le matériau de remblai est placé de chaque côté du caniveau par couches d'épaisseur moyenne 0,20 m jusqu'à la hauteur de la
dalle de couverture. Au-dessus de celle-ci, une couche de 0,10 m d'épaisseur moyenne est mise en place sur la largeur totale de la
fouille. La tranchée est ensuite remblayée par couches successives n'excédant pas 0,20 m, jusqu'au niveau précisé dans les DPM.
Chapitre 6 essais
A défaut de prescriptions réglementaires, les canalisations doivent subir un essai d'étanchéité à l'eau froide avant mise en place du
calorifuge et fermeture du caniveau.
COMMENTAIRE
Il est rappelé que les canalisations de transport de fluide sous pression autres que les hydrocarbures et le gaz combustible font
l'objet d'une réglementation technique (arrêté du 6 décembre 1982) fixant, entre autres, des prescriptions d'essais hydrauliques
et de contrôles radiographiques des soudures.
L'essai est effectué par remplissage à froid et purge d'air. La pression d'essai (pression d'essai d'étanchéité PEE au sens de
la norme NF E 29-002 ) est égale à 1,5 fois la pression maximale en service (PMS selon NF E 20-002 ), cette pression PEE
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étant en tout état de cause, au moins égale à 6 bars pour le transport de chaleur ou de froid et au moins égale à 10 bars pour le
transport d'eau chaude sanitaire.
COMMENTAIRE
Pour les appareils de robinetterie visés par la norme NF E 29-311 , il est rappelé que des fuites aux garnitures d'étanchéité sont
tolérées lorsque la pression d'essai est supérieure à 1,1 fois la pression maximale admissible (PMA) de l'appareil.
La mise en pression est obtenue à l'aide d'une pompe d'épreuve ou de tout autre dispositif équivalent.
La durée de l'essai est égale au temps nécessaire à l'inspection de la canalisation. L'examen visuel doit permettre de ne déceler
aucune fuite d'eau.
L'essai est effectué par tronçons. Les assemblages entre tronçons qui n'auraient pas pu être essayés avec ces derniers doivent
être laissés apparents pour un essai général ultérieur.
Les appareils mécaniques, électromécaniques ou électriques et les dispositifs d'alarme doivent subir un essai de fonctionnement
destiné à vérifier qualitativement leur fonctionnement.
COMMENTAIRE
Dans le cas d'un réseau complet, la vidange est précédée d'une mise en circulation par les pompes.
- mise en eau et purge d'air : si un traitement d'eau est réalisé, traitement initial de l'eau de remplissage ;
- manoeuvre de chaque élément de robinetterie.
Lors de la première montée en température du réseau, l'absence de fuite doit être vérifiée au niveau des presse-étoupe, des
vannes et des joints.
DT 21
Exécution des travaux en béton (septembre 1984).
DTU 60.1
Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation et ses additifs (octobre 1959).
Règles BAEL
Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé, suivant la méthode des états
limites, dénommées, BAEL (fascicule 62, titre 1er, section I du CCTG).
2 Normes françaises
NF C 15-100
Installations électriques à basse tension - Règles (février 1981).
NF C 20-010
Règles communes aux matériels électriques - Classification des degrés de protection procurés par les enveloppes (avril
1977).
NF E 29-002
Tuyauteries - Pressions et températures - Définitions (octobre 1982).
NF E 29-311
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Document : NF P52-304-1 (DTU 65.9) (mars 1986, mai 1993, octobre 2000) : Travaux de bâtiment - Installations de transport de chaleur ou de froid
et d'eau chaude sanitaire entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1
Robinetteries - Essais, en usine, de tenue à la pression des appareils de robinetterie (juin 1982).
NF P 03-001
Marchés privés - Cahiers types - Cahiers des Clauses administratives générales applicables aux travaux de bâtiment
faisant l'objet de marchés privés (octobre 1984).
3 Textes réglementaires
Arrêté du 15 janvier 1962, modifié les 19 février 1979 et 30 septembre 1981, relatif aux canalisations d'usine.
Arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l'alimentation en eau chaude sanitaire des
bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public.
Arrêté du 6 décembre 1982 relatif à la réglementation technique des canalisations de transport de fluides sous pression
autre que les hydrocarbures et le gaz combustible modifié par l'arrêté du 20 février 1985.
#1 - Arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l'alimentation en eau chaude sanitaire des
bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public
#2 - Règles BAEL 91 révisées 99 (DTU P18-702) (mars 1992, février 2000) : Règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites (Fascicule 62, titre 1 du CCTG Travaux section 1 :
béton armé) + amendement A1 (CSTB février 2000 ISBN 2-86891-281-8)
#3 - NF C15-100 (mai 1991, décembre 1994 et 1995) : Installations électriques à basse tension - Partie 3 : Détermination des
caractéristiques générales des installations
#4 - NF P18-201 (DTU 21) (mai 1993, janvier 1999, janvier 2001) : Exécution des travaux en béton - Partie 1 : Cahier des
clauses techniques + Amendements A1, A2
#5 - NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993, janvier 1999, octobre 2000) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation -
Cahier des charges + Amendements A1, A2
#6 - NF P40-201/ADD4 (DTU 60.1/ADD4) (février 1977) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Installations
de distribution d'eau en tubes d'acier à l'intérieur des bâtiments - Additif 4
#7 - NF C15-100 (mai 1991, décembre 1994 et 1995) : Installations électriques à basse tension - Avant-propos
#8 - NF P03-001 (décembre 2000) : Marchés privés - Cahiers types - Cahier des clauses administratives générales (CCAG)
applicable aux travaux de bâtiment faisant l'objet de marchés privés
figure 1 caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 4 canalisations supportées par en dessous (cas
général)
figure 2 caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 2 canalisations suspendues 1
figure 3 caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 4 canalisations cas particulier des zones
présentant des risques de faibles infiltrations 1
figure 6a exemples de dispositifs de support permettant le débattement des canalisations coupes verticales longitudinales
(correspondant aux coupes transversales des figures 1 et 2) /cas des canalisations supportées par en dessous position
correspondant au montage
figure 6b exemples de dispositifs de support permettant le débattement des canalisations coupes verticales longitudinales
(correspondant aux coupes transversales des figures 1 et 2) /cas des canalisations suspendues 2