Cours Métrologie 2022
Cours Métrologie 2022
Cours Métrologie 2022
Cours de Métrologie
Sommaire
- La résolution d'exercices et des problèmes (un devoir et des travaux dirigés permettront
aux étudiantes et aux étudiants d’assimiler les notions vues au cours).
1. Métrologie et qualité
Toute démarche qualité s’appuie sur des essais et des mesures puisque la maîtrise des
équipements de mesure constitue un point de passage obligé pour l'obtention de la qualité et la
qualité des mesures repose sur une bonne gestion du parc d'instruments de mesure.
La métrologie, ou science des mesures, est donc une composante essentielle et une partie
intégrante de la qualité. Son rôle consiste à maîtriser l'aptitude à l'emploi de tous les
équipements de mesure utilisés dans l'entreprise, principalement ceux qui peuvent avoir une
influence sur la qualité du produit.
Elle aborde des thèmes aussi variés que la métrologie dimensionnelle, la métrologie chimique,
l’optique, l’électricité, le calcul des incertitudes, la qualité et la normalisation, les mesures des
débits et pressions, la température, les masses et les forces …
Dans le domaine de la gestion intégrale de la qualité, on distingue les normes ISO 9000. Trois
normes contiennent des modèles d'application (ISO 9001, ISO 9002 et ISO 9003) tandis que
les normes ISO 9000 et ISO 9004 servent plutôt de guide à l'application des trois autres
normes.
l'ISO-9000 n'est pas une norme au sens strict du terme; elle définit, en fait, un cadre
général et donne les lignes directrices pour la sélection et l'utilisation des autres
normes dont elle fournit une brève description ;
l'ISO-9001 : version 2015 présente un modèle d'assurance-qualité en conception,
développement, production, installation et prestations associées.
L’article 7.1.5 « Ressources pour la surveillance et la mesure » précise que « l'organisme doit
déterminer et fournir les ressources nécessaires pour assurer des résultats valides et fiables,
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lorsqu'une surveillance ou une mesure est utilisée pour vérifier la conformité des produits et
des services aux exigences. L'organisme doit s'assurer que les ressources fournies sont : a)
appropriées pour le type spécifique d'activités de surveillance et de mesure mises en œuvre ;
b) maintenues pour assurer leur adéquation ».
Le Système International d'unités a pour objet une meilleure uniformité, donc une meilleure
compréhension mutuelle dans l’usage général. C'est la Conférence Générale des Poids et
Mesures (CGPM), rassemblant des délégués des états membres de la Convention du Mètre,
qui décide de son évolution, tous les quatre ans, à Paris.
Le Système International d'unités comporte des unités de base et des unités dérivées. Les 7
unités de base sont à considérer comme indépendantes du point de vue dimensionnel. Le SI
donne également des recommandations concernant les règles conventionnelles pour l’écriture
des unités et des symboles.
Les nouvelles définitions des unités de base du système international utilisent des phénomènes
physiques reproductibles. Elles datent de la 26ème CGPM en 2018.
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Température K
kelvin
thermodynamique Lord Kelvin, Angleterre (1824-1907)
Quantité de matière mole mol
Intensité lumineuse candela cd
Le mètre, m, est l'unité de longueur ; sa valeur est définie en fixant la valeur de la vitesse
de la lumière dans le vide à exactement 299 792 458 quand elle est exprimée en m s−1
Historiquement, la première définition officielle et pratique du mètre (1791) était basée sur la
circonférence de la terre, et valait 1/40 000 000 d'un méridien.
Depuis 2018, le kilogramme n’est plus défini par rapport au prototype international du
kilogramme susceptible de s'altérer. Les recherches ont abouti en 2019 à remplacer la définition
du kilogramme par une autre, utilisant cette fois un phénomène physique.
La seconde, s, est l'unité de durée ; sa valeur est définie en fixant la valeur du nombre de
périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de
l'état fondamental de l'atome de césium 133 à la température du zéro absolu à exactement
9 192 631 770 quand elle est exprimée en s−1.
La seconde était à l'origine basée sur la durée du jour terrestre, divisé en 24 heures de 60
minutes, chacune d'entre elles durant 60 secondes (soit 86 400 secondes pour une journée)
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Unité de courant électrique I : l’ampère (A)
L'ampère, A, est l'unité du courant électrique ; sa valeur est définie en fixant la valeur
numérique de la charge élémentaire à exactement 1,602 176 634 × 10−19 quand elle est
exprimée en A s, ce qui correspond à des C.
Définition du CIPM en 1946, approuvée par la 9ème CGPM de 1948, modifiée à la 26ème CGPM
en 2018.
La mole, mol, est l'unité de quantité de matière d'une entité élémentaire spécifique, qui peut
être un atome, une molécule, un ion, un électron ou n'importe quelle autre particule ou
groupe particulier de ces particules ; sa valeur est définie en fixant la valeur numérique
du nombre d'Avogadro à exactement 6,022 140 76 × 1023 quand elle est exprimée en mol-1.
La candela, cd, est l'unité d'intensité lumineuse dans une direction donnée ; sa valeur est
définie en fixant la valeur numérique de l'intensité énergétique d'un
rayonnement monochromatique de fréquence 540 × 1012 s−1 (hertz) à exactement 683 quand
elle est exprimée en s3 m−2 kg−1 cd⋅sr, ou cd sr W−1, ce qui correspond à des lm W−1.
Les unités dérivées font partie du système international d'unités et sont déduites des sept unités
de base.
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Quantité d'électricité, Charles de Coulomb, Fr.
Coulomb C A.s
Charge électrique (1736-1806)
Potentiel électrique, tension
V Alexandro Volta, Italie
électrique, force Volt kg.m2.s-3.A-1
(J.C-1) (1745-1827)
électromotrice
F Michael Faraday, Ang.
Capacité électrique Farad kg-1.m-2.s4.A2
(C.V-1) (1791-1867)
Ω Georg Ohm, Allemagne
Résistance électrique Ohm kg.m2.s-3.A-2
(V.A-1) (1789-1854)
S
Conductance électrique Siemens kg-1.m-2.s3.A2
(A.V-1)
Wb Wilhelm Weber, Allemag.
Flux d'induction magnétique Weber kg.m2.s-2.A-1
(V.s) (1816-1892)
T Nicola Tesla, Croatie
Induction magnétique Tesla kg.s-2.A-1
(V.s.m-2) (1856-1943)
H Joseph Henry, Etats-Unis
Inductance électrique Henry kg.m2.s-2.A-2
(V.s.A-1) (1797-1878)
lm
Flux lumineux Lumen
(cd.sr)
lx
Éclairement lumineux Lux
(cd.sr.m-2)
Henry Becquerel, France
Activité d’un radionucléide Becquerel Bq s-1
(1852-1908)
Dose absorbée, énergie Gy L. A. Gray, Angleterre
Gray m2.s-2
communiquée massique (J.kg-1) (1905-1965)
Sv Rolf Sievert, Suède
Équivalent de dose Sievert m2.s-2
(J.kg-1) (1896, 1966)
Degré Anders Celsius, Suède
Température °C K
Celsius (1701-1744)
A côté des unités de base et des unités dérivées, il existe des unités supplémentaires, au nombre
de deux :
• l’unité d’angle plan: le radian (symbole: rad) ; le radian est l’angle plan compris entre
deux rayons qui, sur la circonférence d’un cercle, interceptent un arc de longueur égale à
celle du rayon,
• l’unité d’angle solide: le stéradian (symbole: sr) ; le stéradian est l’angle solide qui, ayant
son sommet au centre d’une sphère, découpe sur la surface de cette sphère une aire égale
à celle d’un carré ayant pour côté le rayon de la sphère.
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L’angle plan en radian. max = 2rd L’angle solide Ω est égal [A/r2] steradian. Ω max = 4sr
Les grandeurs «angle plan» et «angle solide» doivent être considérées comme des unités sans
dimension qui peuvent être utilisées ou non dans les expressions des unités dérivées.
1.4. Liens entre les unités S.I. et celles employées dans d'autres pays (USA)
Distance :
Volume :
Masse :
Puissance :
Exercice
Un docteur prescrit à un patient une dose d’un médicament de 5 milligrammes par livre que
pèse le patient. La concentration du médicament et de 0,9 gramme par millilitre
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2. Généralités sur la mesure
2.1. Définitions
On effectue des mesures pour connaître la valeur instantanée et l'évolution des grandeurs.
La grandeur (X) :
Paramètre qui doit être contrôlé lors de l'élaboration d'un produit ou de son transfert (distance,
masse, temps…).
La mesure (x) :
C'est l'évaluation d'une grandeur par comparaison avec une autre grandeur de même nature
prise pour unité.
Le mesurage :
La mesurande :
La cotation des dessins techniques s’applique à des dimensions qui s’expriment à la température
ambiante de 20°C et un taux d’humidité de 50-60%.
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Indications fournies par le dessin :
Cotation
Dimensions et tolérances
Une mesure directe est un relevé d’une dimension à partir d’une référence. Elle peut s’effectuer
de manière mécanique, mais aussi électrique (tension, intensité...) ou de nature logique ou
analogique.
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X X R R F Q
X
R Rondelles
Jauge métallique piézo-électriques
collée
P F Q
R
X
X
Q
X
X
Variation
Amplification Variation
de charge
mécanique Variation relative
électrique
d'un déplacement de résistance de résistance
2.3.1. Le réglet
0
.
- un bec fixe
- un bec mobile
- un vernier
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Utilisation :
Exercice
Peut-on mesurer la côte 50+/- 0,15 à l'aide d'un pied à coulisse au 1/10ème, au 1/20ème, au
1/50ème. Même question pour la côte 50+/- 0,20
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2.3.3. Le micromètre (ou palmer)
Il est constitué d’un corps rigide et d’une touche mobile fixée sur un tambour suivant le principe
vis et écrou (vis au pas de 0,5 mm).
2. le demi-millimètre (graduation B)
= 11,67 mm
Variétés de micromètres :
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Alésomètre (mesure de diamètre des alésages en trois points, résolution : 0,001 mm)
C’est une mesure par comparaison. Le relevé se fait à l’aide d’un capteur de l’écart entre une
pièce à mesurer et un étalon (pièce de référence).
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2.4.1. Le comparateur
Cadran gradué composé d’une aiguille entrainée en rotation par le déplacement d’un palpeur.
2.4.2. Etalon
L’étalon est une mesure matérialisée destinés à définir, réaliser, conserver ou reproduire une
unité ou une ou plusieurs valeurs connues d’une grandeur pour les transmettre par comparaison
à d’autres instruments de mesure. Une cale étalon est un d’étalon pouvant servir de valeur
conventionnellement vraie (c-à-d proche de la valeur vraie).
Les cales étalons se présentent sous forme d’une série de cales de différentes dimensions, toutes
certifiées, rassemblées dans une boîte.
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Un jeu de cales étalon peut être composé de la série suivante (en mm) :
Exercice :
Quelle combinaison doit-on effectuer pour obtenir une dimension 76,385 mm.
Cales étalon
L = 76,385
Le Lp
Lp = Le + e
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avec Lp : Longueur de la pièce, Le : Longueur de l’étalon, e : écart mesuré
La pièce à contrôler a une épaisseur E comprise entre Emin et Emax. On règle le comparateur
entre ces deux valeurs à l’aide des indicateurs puis on vérifie que la dimension E de la pièce :
- A l’aide de vérificateur
On se limite à une simple vérification de conformité (réponse par oui ou non, pas de mesurage)
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2.5. Erreurs de manipulation des appareils de mesure
Erreurs de lecture
Ce sont celles que commet l’opérateur en lisant la dimension sur la graduation de l’appareil.
L’œil ne peut lire aisément les graduations à traits très rapprochés. Par ailleurs, la lecture est
faussée lorsque le regard de l’opérateur visant l’index indicateur n’est pas perpendiculaire à la
graduation.
La pièce à mesurer est généralement prise entre deux touches que la variation de poussée
exercée par l’opérateur resserre ou écarte plus ou moins. On évite incertitudes et erreurs en
stabilisant cette charge à une valeur constante (0,5 à 5 N suivant l’appareil : touche à friction).
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Par suite d’une vitesse de mise en charge exagérée, le rapprochement des touches accuse des
effets d’inertie provoquant au moment du contact un écrasement de la matière (déformation
élastique par contrainte). Cela provoque des lectures par défaut sur les pièces mâles et par excès
sur les pièces femelles.
On sait que la dilatation d’un solide, l’accroissement (), est proportionnel : à son coefficient
de dilatation thermique (), à son augmentation de température en degrés (), à sa longueur
initiale à 20°C de température (Lo) :
= Lo
La température d’étalonnage et d’emploi des vérificateurs est 20°C. La cotation des dessins
techniques s’applique à des dimensions à réaliser à la température 20°C.
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2.5.1. Correction thermique des mesures
Remarquons tout d’abord qu’un appareil de mesure fournit une lecture par défaut lorsqu’il est
dilaté ( > 20°C) et une lecture par excès lorsqu’il est contracté ( < 20°C).
Les divers types de problèmes relatifs aux erreurs thermiques de mesure consistent à rechercher
les valeurs L20, L ou Llue, l’une d’elles étant connue ainsi que p et c.
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Problème :
On mesure une pièce en aluminium (température 40°C) avec un pied à coulisse en acier
(température 24°C). La longueur apparente de la pièce est alors de 525,4 mm. Quelle sera sa
longueur réelle à 20°C ?
La dilatation de l’appareil de mesure entre 20° et 24°C entraîne une erreur de lecture par
défaut : Llue = L40 - c
La dilatation de la pièce entre 20° et 40°C entraîne une erreur par excès : L40 = L20 + p
Il est intéressant de comparer les valeurs des déformations d’origine thermique aux
déformations d’origine mécanique. A titre d’exemple, une cale étalon de section 9 x 35 mm
subit la même contraction de longueur quand on applique en bout une charge de 800 N ou qu’on
on la refroidit de 1°C seulement.
Conclusion
Le choix de l’instrument de mesure adéquat pour une opération de mesurage s’effectue selon
des critères bien définis. Les paramètres de choix sont :
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- Mode Opératoire
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3. Erreurs et Incertitudes de mesure
En cours de mesure, lorsque la pièce, l’appareil et l’opérateur sont déterminés et que l’on
renouvelle une opération, on constate de légères variations de lecture donnant lieu
simultanément à des erreurs variables et à une incertitude de valeur constante.
L’erreur de mesure est l'écart entre la valeur lue "x" et la dimension réelle "X" correspondante
(résultat du mesurage moins valeur du mesurande). Une erreur absolue s'exprime dans l'unité
de la mesure.
Valeur vraie
e=|x-X| Erreur e de la grandeur X
Valeur lue x
L’erreur relative traduit la qualité d'une mesure. C'est le rapport de l'erreur de mesure à la valeur
vraie de mesurande X. Une erreur relative s'exprime en pourcentage de la grandeur mesurée.
er = e/X
er% = 100.er
Le résultat de la mesure x de la grandeur X n'est pas complètement défini par un seul nombre.
Il faut au moins la caractériser par un couple (x, dx) et une unité de mesure. dx est l'incertitude
sur x. L'incertitude provient des différentes erreurs liées à la mesure. Elle représente l’intervalle
entre les valeurs maxi et les valeurs mini susceptibles d’être lues sur l’appareil mesurant une
grandeur réelle constante.
Valeur vraie
de la grandeur X
dx dx Incertitude
de mesurage
Valeur lue x
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Finalement, on présente le résultat d’une mesure sous la forme :
x ± dx unité ou bien x ± er %
Exemple : Soit une pièce cylindrique dont le diamètre réel 40 mm est mesuré huit fois avec
les résultats de mesure suivants :
la valeur lue maxi est 40,3 mm, la mini est 39,8 mm, d’où une incertitude de 0,5 mm.
L’erreur de mesure, par exemple pour la valeur lue de 40,2 mm, est de :
40,2 – 40 = 0,2 mm
Les erreurs et incertitudes de mesure ont trois origines : l’appareil de mesure, l’opérateur et
l’ambiance.
- Systématiques : Ce sont des erreurs reproductibles reliées à leur cause par une loi
physique, donc susceptibles d'être éliminées par des corrections convenables.
- Aléatoires : Ce sont des erreurs, non reproductibles, qui obéissent à des lois statistiques.
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- Accidentelles : Elles résultent d'une fausse manœuvre, d'un mauvais emploi ou de
dysfonctionnement de l'appareil. Elles ne sont généralement pas prises en compte dans
la détermination de la mesure.
Exemple : Balance qui n'est pas au niveau, galvanomètre dont l'aiguille n'indique pas le zéro...
- L'erreur de linéarité
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Il y a phénomène d'hystérésis lorsque le résultat de la mesure dépend de la mesure précédente,
l'affichage tarde à retourner à sa position initiale.
C'est un phénomène qui est constaté sur la majorité des appareils de mesure, et qui est
généralement plus influent sur les systèmes mécaniques en raison des frottements.
- L'erreur de mobilité
La caractéristique est en escalier, cette erreur est souvent due à une numérisation du signal.
(y - dy).(z - dz) = y.z - y.dz - z.dy + dz.dy = y.z.( 1 - (dz/z + dy/y - dzdy/yz))
(y + dy).(z + dz) = y.z + y.dz + z.dy + dz.dy = y.z.( 1 + (dz/z + dy/y + dzdy/yz))
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Dans le cas d'un produit, les erreurs relatives s'ajoutent.
De la même manière, on démontre que : dans le cas d'un quotient X = Y/Z, les erreurs relatives
s'ajoutent : dx/x = dz/z + dy/y
On a X = (y + z) ± (dy+dz) => dx = dy + dz
De la même manière, on démontre que : dans le cas d'une soustraction X = Y - Z, les erreurs
absolues s'ajoutent : dx = dy + dz
Remarque : Si f(X, Y, Z,…) = Xn.Ym.Zp est un produit ou une fraction, l’erreur sur f est :
df dx dy dz
n. m. p.
f x y z
Exercice 3 :
Une résistance R = 5.1 est traversée pendant 60.0 s par un courant continu d’intensité 2.2 A.
Expression de W Valeur de W
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Eléments de réponse :
W = P.t = R.I2.t : produit de trois grandeurs, les erreurs relatives s’ajoutent, appliquer la
relation généralisée précédente (df/f)
Expression de W Valeur de W
Exercice 4 :
L’accélération g de la pesanteur mesurée avec un pendule est donnée par la relation suivante :
4. 𝜋 . 𝐿
𝑔=
𝑇
t T t t Valeur de t =
0,14
= 14 s
Expression de t : T t T
N T t T 0,01
Eléments de réponse :
T = t/N : quotient de deux grandeurs, les erreurs relatives s’ajoutent. Mais N est constante,
donc N = 0, il reste T/T = t/t …
t
T= = 0,64 s
N
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g L T
2.
g L T
Eléments de réponse :
De même 4.2 est constant. Nous sommes en présence d’un quotient L/T2
4. 2 .L L T
g= = 10,14 m.s-2 g = g .( 2. ) = 0 ,30 m.s-2
T2 L T
Exemple :
On désire déterminer un débit à l'aide d'une mesure de pression P différentielle aux bornes
d'une vanne. On suppose les variations du débit aléatoires. Les résultats des mesures sont les
suivantes :
2,52 / 2,65 / 2,58 / 2,60 / 2,56 / 2,70 / 2,50 / 2,54 / 2,62 /2,58 / 2,58 / 2,54 / 2,60 / 2,66 / 2,58 /
2,54 / 2,64 / 2,56 / 2,56 / 2,62 / 2,52 / 2,54 / 2,60 / 2,62 / 2,56 / 2,58 / 2,68 / 2,64 / 2,60 / 2,56 /
2,58 / 2,66 / 2,58 / 2,62.
Histogramme
Mesure P nb de fois
2,5 1
2,52 2
2,54 4
2,56 5
2,58 7
2,6 4
2,62 4
2,64 2
2,65 1
2,66 2
2,68 1
2,7 1
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4.1. Valeur moyenne et écart-type
Les erreurs entraînent une dispersion des résultats lors de mesures répétées. Leur traitement
statistique permet :
Lorsque la mesure d'une même grandeur X a été répétée n fois, donnant les résultats : x1, x2...
xn, la valeur moyenne est définie par :
1 n
x . xi
n i 1
(x i x)2
i 1
n 1
Lorsque les erreurs accidentelles affectant les différentes mesures sont indépendantes, la
probabilité d'apparition des différents résultats satisfait habituellement à la loi normale dite
encore loi de Gauss :
1 (x x )2
p ( x) . exp( )
2 2. 2
xx
Exercice 1 :
Une bille tombe sans vitesse initiale d’une hauteur de 1 m. On mesure la durée de la
chute de la bille à l’aide d’un chronomètre au centième près de seconde.
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Au cours d’une série de 20 mesures, on a obtenu les résultats suivants :
dx k .
x k x x k
Exemple :
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• Si l = 2·, alors pour un milliard de pièces produites, 45,5 millions iront au rebut.
• Si l = 3·, (grâce à une optimisation de l'outil de production, l'entreprise peut diviser la
dispersion par un facteur 1,5), alors pour un milliard de pièces produites, 2,7 millions
seulement iront au rebut.
• Si l'entreprise réussit à diminuer encore de moitié, on aura alors l = 6·, soit un taux
de rebut de 2·10-9 (0,0000002 %), deux pièces iront au rebut par milliard produit. Ce niveau
de confiance très exigeant a donné son nom à une méthode de gestion appelée Six Sigma.
Exercice 2 :
Exemple d’expérience où l’analyse peut s’effectuer soit par propagation des incertitudes
associées aux mesures initiales, soit par traitement statistique des différentes réponses.
La norme ISO 14253-1 préconise pour obtenir la zone de conformité d’une grandeur X, de
déduire de la zone de tolérance IT, l’incertitude de mesure U = dx.
Zone de
conformité
TInf TSup
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TInf sa Tolérance Inférieur
TSup sa Tolérance Supérieure
U est l’incertitude de mesure
- Si le résultat du mesurage est dans la zone 1 où (TInf+U < X < TSup-U), le produit est
déclaré conforme.
- Si le résultat du mesurage est dans la zone 2a où (X < TInf-U) ou dans la zone 2b où (x >
TSup+U), le produit est déclaré non-conforme.
- Si le résultat du mesurage est dans la zone 3 , le produit peut être déclaré conforme ou non
conforme avec risques selon l’accord client fournisseur. En l’absence d’accord, l’amélioration
de l’incertitude bénéficie à la partie qui fournit la preuve.
U ≤ IT/8
Cours de Métrologie 32
On explicite successivement, la contribution des moyens, de la méthode de mesure, l’impact
du milieu environnant et de la main d’œuvre (l’expérimentateur) sans oublier l’objet mesuré
lui-même : le mesurande.
La méthode GUM (Guide to the Expression of Uncertainly in Measurement), qui est une norme
ISO, décrit des procédures générales pour le bilan et le calcul d’incertitude de mesure.
Dans le cas général on considère la grandeur de sortie y (le mesurande) comme dépendant de
plusieurs grandeurs d’entrées xi, soit :
Remarque : Si une des grandeurs xi du modèle est nulle, il ne faut pas l’éliminer car son
incertitude n'est pas forcément nulle.
a) Déterminer chaque quantité xi ainsi que l’incertitude-type u(xi) qui lui est associée.
b) La loi de propagation des incertitudes permet ensuite de calculer la variance composée
u²c(y) :
u c ( y ) u c2 ( y )
U k .u c ( y )
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I U k .uc ( y )
Pour évaluer la valeur numérique des incertitudes associées à chacune des composantes de
l’incertitude, deux méthodes peuvent être employées :
Elle se fonde sur l’application de la statistique. Elle est principalement utilisée pour quantifier
les incertitudes de répétabilité de mesurage. Elle consiste à réaliser n mesurages xij de la
grandeur xi et à calculer un écart-type expérimental :
(x
j 1
ij xi ) 2
u( xi )
n 1
1 n
avec xi . xij
n j 1
Pour les variables xi générant des erreurs de type B, les écart-types sont plus difficiles à
quantifier puisqu’elles sont intimement liées à la maîtrise du processus de mesure et à
l’expérience de l’opérateur. Ces incertitudes peuvent être déterminées à partir :
Cours de Métrologie 34
Pour arriver à exprimer l'incertitude de type B sous forme d'un écart-type, il faut donc recourir
à des lois de probabilité dont les plus employées sont rassemblées dans le tableau suivant :
La graduation d'un instrument de mesure analogique ou l'afficheur d'un appareil numérique sont
des sources d'incertitude. Si la résolution du dispositif de lecture est q, la valeur du signal
d'entrée qui produit une indication donnée X peut se situer avec une égale probabilité à n'importe
quel endroit de l'intervalle
q q
X 2 ; X 2
le signal d'entrée est alors décrit par une loi de probabilité rectangulaire de largeur q et d'écart-
type
Cours de Métrologie 35
q
ures ( x)
2 3
appelée incertitude de résolution.
L'Erreur Maximale Tolérée (EMT) donne les limites extrêmes de variation de l'indication
obtenue d'un instrument de mesure de classe définie par l'intervalle
U ;U
L'incertitude-type associée est alors :
U
u classe ( x)
3
• Hystérésis
L'indication d'un instrument peut différer d'une quantité fixe selon que les lectures successives
se font par valeurs croissantes ou décroissantes. La plupart du temps le sens de l'hystérésis n'est
pas observable.
Si la largeur de l'étendue des lectures possibles dues à cette cause est x, l'incertitude-type due
à l'hystérésis est :
x
u hyst ( x)
2 3
• Variations de température
Une des principales grandeurs d'influence d'un système de mesure est la température
d'environnement du moyen de mesure (local, enceinte climatisée, boîtier, ...). Dans la mesure
où la température varierait entre 2 extrema de façon quasi sinusoïdale, la loi de probabilité
associée à cette grandeur d'influence est la fonction dérivée d'arc sinus.
Si les variations de la température sont telles que T = ± b, alors l'incertitude-type due aux
variations de température est :
b
u temp (T )
2
L’étalonnage d’un pied à coulisse au 1/50è mm est réalisé suivant NF E 11-091, à l’aide de cales
étalon raccordées.
Méthode de type A
Cours de Métrologie 36
Pour estimer la répétabilité, on effectue une série de mesurages sur une cale étalon dans les
mêmes conditions.
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
xi
201,98 202,00 201,98 202,00 202,00 201,98 201,98 202,00 201,98 202,00
(mm)
(x i x) 2
u1 i 1
10,5m
n 1
Méthode de type B
Justesse (B1)
Résolution (B2)
q
u2 5,77 m
2 3
Référence (B3)
On estime une variation de 0,2°C entre la cale et le pied à coulisse avec un coefficient de
dilatation = 11,5.10-6 /°C.
Pour connaître u4 on divise la variation de longueur par 3 car on applique la loi normale
L
d’où : u4 0,77.10 6.L
3
Méconnaissance des coefficients de dilatation
Cours de Métrologie 37
On suppose une incertitude sur de 1.10-6 /°C et une variation de température dans le local de
1°C , d’où une variation de longueur L = t.L = 1.10- 6.L
Ceci intervient deux fois (la variance doit alors être multipliée par 2) ; une fois sur la cale et
une fois sur le pied à coulisse.
On est donc obligé de multiplier par 2 l’écart-type. Pour connaître u5 on divise la variation de
longueur par 3 car on applique la loi normale, d’où :
L. 2
u5 0,47.10 6.L
3
Résultat final
Cours de Métrologie 38
Résultat : Ecart-type composé u c u 2
i 12
Incertitude I= ± k . uc avec k=2
I = ± 24 μm
I = 24μm
Exercice 3 :
On cherche à déterminer l’incertitude d’étalonnage d’une balance. On effectue dans les mêmes
conditions une série de 10 mesurages sur une masse étalon de 10 kg et on note les écarts de
mesure indiqués par la balance.
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Ecart en g 0,0 -0,1 0,0 0,0 0,0 -0,1 0,0 0,0 0,0 -0,1
Méthode de type A
Méthode de type B
n 1
Type B
a 150 86,6 mg = 0,086 g
1. Masse Loi rectangulaire u2
3 3
q 100
2. Résolution Loi rectangulaire u3 28,87 mg = 0,028 g
2 3 2 3
3
Ecart-type composé uc = u
i 1
i
2
= 103,3 mg = 0,103 g
Cours de Métrologie 39
I = ± 0,265 g pour M = 10 kg
Exercice 4 :
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
T du four en
100 100,1 100,1 100 100,1 100,1 100,1 99,9 100 100,1
°C
T du capteur
100,1 100,1 100 100 100 100,1 100,1 100 100 100
en °C
Ecart absolu
en °C
Méthode de type A
Méthode de type B
Type A
Type B
3. Résolution
4. Etalonnage
Ecart-type composé uc = = °C
Cours de Métrologie 40
Incertitude I= ± U au niveau de confiance 95% : k=
I= °C pour T = 100 °C
Cours de Métrologie 41
5. Chaîne de mesure : ses caractéristiques
* Un capteur sensible aux variations d'une grandeur physique et qui, à partir de ces
variations, délivre un signal. Il peut être mécanique, électrique (tension, intensité,…) et
de nature logique ou analogique.
* Un conditionneur de signaux : amplification du signal délivré par le capteur pour lui
donner un niveau compatible avec l'unité de visualisation ou d'utilisation ; il peut
parfois intégrer un filtre qui réduit les perturbations présentes sur le signal.
* Une unité de visualisation et/ou d'utilisation (afficheur) qui permet de lire la valeur de la
grandeur et/ou de l'exploiter dans le cas d'un asservissement, par exemple. La lecture
peut se faire sur une échelle graduée (manomètre, galvanomètre…) ou un enregistreur
papier.
Cette structure de base se rencontre dans toutes les chaînes de mesure et ce, quelle que soit
leur complexité et leur nature.
De nos jours, compte tenu des possibilités offertes par l'électronique et l'informatique, les
capteurs délivrent un signal électrique et la quasi-totalité des chaînes de mesure sont des
chaînes électroniques.
Remarque : la qualité d'une chaîne de mesure ne pourra jamais être supérieure à celle de
l'élément le plus faible.
Ensemble des valeurs du mesurande pour lesquelles l'erreur d'un instrument de mesure est
supposée comprise entre des limites spécifiques. La valeur maximale de l'étendue de mesure
est appelée pleine échelle.
Cours de Métrologie 42
Exemple : Appareil de pesage, étendu de la graduation (0, 2 kg), étendu de la mesure (150 g,
2000 g).
5.3. Rangeabilité
5.4. Sensibilité
Soit X la grandeur à mesurer, x l'indication ou le signal fourni par l'appareil. À toutes valeurs
de X, appartenant à l'étendue de mesure, correspond une valeur de x.
x f (X )
dx
m
dX
x
m
X
rapport des déplacements constatés sur la graduation de l'appareil amplificateur aux écarts
correspondants réels des pièces mesurées.
La sensibilité est exprimée par son coefficient d’amplification : 10, 100, 1000, etc.
Cours de Métrologie 43
5.5. Classe de précision
La classe d'un appareil de mesure correspond à la valeur en % du rapport entre la plus grande
erreur possible sur l'étendue de mesure.
E
C 100.
M
avec :
Exemple :
M 0,5
M = 0,5 bar E 1 0,05 bar
100 100
Mm
E C
100
150
M = 100 °C m = - 50 °C M-m = 150 E 1,5 2,25 C
100
5.6. Résolution
Lorsque l'appareil de mesure est un appareil numérique, on définit la résolution par la formule
suivante :
Etendue de la mesure
Résolution
Nombre de pts de mesure
Cours de Métrologie 44
5.7. Finesse
Elle qualifie l'incidence de l'instrument de mesure sur le phénomène mesuré. Elle est grande
lorsque l'appareil perturbe très peu la grandeur à mesurer.
Elle est propre à chaque appareil. Elle permet de transformer la mesure brute en mesure
corrigée. Elle est obtenue en soumettant l'instrument à une valeur vraie de la grandeur à
mesurer, fournie par un appareil étalon, et en lisant avec précision la mesure brute qu'il donne.
Exemple : Lors de l'essai d'un manomètre à tube de Bourdon, nous avons relevé le tableau de
mesure suivant :
G étalon 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
G mesuré 0 100 220 320 410 490 580 670 780 900 1000
1000
800
600
G mesuré
400
200
0
0 500 1000
Courbe d’étalonnage
Cours de Métrologie 45
5.8.2. La justesse
Un instrument est d'autant plus juste que la valeur moyenne est proche de la valeur vraie.
On sait que l’étalonnage des comparateurs s’effectue par mise à zéro sur un étalon dont la
grandeur connue est égale ou très voisine de celle des pièces à mesurer.
5.8.3. La fidélité
La fidélité est l'aptitude d’un appareil de mesure à indiquer toujours la même dimension quand
on répète la mesure sur la même pièce. Les erreurs de mesure sont faibles. L'écart-type est
souvent considéré comme l'erreur de fidélité.
Cours de Métrologie 46
Les défauts de fidélité ont des causes diverses :
5.8.4. La précision
Cours de Métrologie 47
En pratique, la précision est une donnée qui fixe globalement l'erreur maximum (en + ou en -)
pouvant être commise lors d'une mesure. Elle est généralement exprimée en % de l'étendue de
mesure.
Remarque : C'est aux valeurs maximales de l'échelle que l'appareil est le plus précis en valeur
relative.
Exemple : Usage d’un indicateur au micron : on veut mesurer des pièces de cote nominale 28
mm ; sur étalon de 28 le zéro de l’appareil indique + 2 et sur la pièce, il indique + 6. La
cote réelle est : 28,006 – 0,002 = 28,004 mm.
On appelle grandeur d'influence, toutes les grandeurs physiques autres que la grandeur à
mesurer, susceptibles de perturber la mesure. Généralement les capteurs industriels sont
compensés, un dispositif interne au capteur limite l'influence des grandeurs perturbatrices.
L'un des points délicats de l'assurance de la qualité en métrologie est le choix de la traçabilité
de la chaîne d'étalonnage, autrement dit, du raccordement du moyen de mesure à la chaîne
d'étalonnage nationale).
Le système national d'étalonnage mis en place pour assurer le raccordement des références et
des instruments de mesure aux étalons nationaux est fondé sur des laboratoires officiellement
accrédités par le COFRAC-Section Étalonnage.
Notes :
Cours de Métrologie 48
* tutelle technique de la chaîne d'étalonnage.
Étalon de
transfert
Diffusion de la métrologie
Laboratoire ou organisme public délivrant des
certificats officiels d'étalonnage :
Étalon de Centre d’étalonnage
* raccordement des références des utilisateurs
référence agréé (CETA)
aux étalons nationaux,
* conseil, formation et assistance technique.
Étalon de
transfert
Laboratoire d'une société ou d'un organisme dont le
potentiel technique est reconnu officiellement par le
Services de
Étalon de COFRAC Section Étalonnage :
Métrologie Habilités
référence * étalonnage des étalons de référence et des
(SMH)
instruments de mesure,
* conseil, formation et assistance technique.
Étalon de
transfert
Chaîne d'étalonnage dans l'entreprise ou le service (si
Étalon de
Entreprise ou service l'entreprise est elle même SMH, la chaîne est
référence
simplifiée).
Étalon
de
travail
Étalon qui est désigné ou largement reconnu comme présentant les plus hautes qualités
métrologiques et dont la valeur est établie sans se référer à d'autres étalons de la même
grandeur.
Étalon, en général de la plus haute qualité métrologique disponible en un lieu donné ou dans
une organisation donnée, dont dérivent les mesurages qui y sont faits.
Étalon utilisé comme intermédiaire pour comparer entre eux des étalons.
Cours de Métrologie 49
Note : Le terme dispositif de transfert doit être utilisé lorsque l'intermédiaire n'est pas un
étalon.
Étalon qui est utilisé couramment pour étalonner ou contrôler des mesures matérialisées, des
appareils de mesure ou des matériaux de référence.
Notes :
7. Conclusion
Cours de Métrologie 50
Annexe : Exercices supplémentaires
On mesure 10 fois consécutivement la longueur d'une pièce mécanique à l'aide d'un mètre pliant
dont les graduations sont espacées de 1 mm. On obtient les résultats suivants :
Li = 499,5 – 500 – 501 – 502 – 501 – 499,5 – 501,5 – 500 – 501,5 et 501 mm
Cours de Métrologie 51
Déterminer l'incertitude de la mesure de la longueur de l'objet avec le mètre pliant au niveau de
confiance 95%.
On souhaite déterminer la meilleure méthode pour une mesure précise de la période propre T
d’un pendule simple. Deux groupes d’élèves effectuent une série de neuf mesures de la durée
t de dix oscillations du pendule. Le premier groupe déclenche le chronomètre à l’instant où le
pendule passe par une des positions extrêmes (1), le second groupe à l’instant où le pendule
passe par sa position d’équilibre (2). Les groupes obtiennent les mesures suivantes :
pendule
(1) (2)
L’impédance d’une portion de circuit est 𝑍 = √𝑅 + 𝐿 . 𝑤 . Chaque grandeur étant entachée d’incertitude,
donner l’expression théorique de l’incertitude absolue sur Z.
La règle sinus ci-dessous est constituée d'une réglette d'appui posée sur deux cales verticales
par l'intermédiaire de deux cylindres de haute précision. Les axes des cylindres sont à une
distance a. Les deux cales verticales ont une longueur de b respectivement c.
Cours de Métrologie 52
Dimension nominale a = 100 mm b = 50 mm c = 20 mm
Incertitude Δa = ±2.0 μm Δb= ±0.8 μm Δc= ±0.6 μm
Cours de Métrologie 53
Méthode type B
Lors d’un dosage, l’expérimentateur verse 15,6 mL d’une solution. La détermination du volume
s’effectue à la goutte près (± 0,04 mL) et la burette utilisée est de classe A (± 0,02 mL).
Evaluer l’incertitude-type sur la goutte puis sur la burette et calculer l’incertitude-type composée sur le
volume lors du dosage. Déterminer l’incertitude élargie pour un niveau de confiance de 99%.
Cours de Métrologie 54
Cours de Métrologie 55