Soleil Et Architecture - Guide Pratique Pour Le Projet: Pacer
Soleil Et Architecture - Guide Pratique Pour Le Projet: Pacer
Soleil Et Architecture - Guide Pratique Pour Le Projet: Pacer
212 f
Soleil et
architecture –
Guide pratique
pour le projet
Energies renouvelables
1
PACER
ISBN 3 -905232-05 -7
2
PACER
Avant -propos
PI-BA T - ent ret ien et rénovat ion des const ruct ions
RA V EL - ut ilisat ion rat ionnelle de l’élect ricit é
PA CER - énergies renouvelables
Le bullet in « Const ruct ion et énergie», qui paraît deux à trois fois
par an fournit tous les détails sur ces activités. Ce bulletin peut être
obtenu gratuitem ent sur sim ple dem ande. Chaque participant à un
cours ou autre m anifestation du program m e reçoit une publication
spécialem ent élaborée à cet effet. Toutes ces publications peuvent
égalem ent être obtenues en s’adressant directem ent à l’Office central
fédéral des im prim és et du m atériel à Berne (OCFIM , 3003 BERNE).
3
PACER
Cette docum entation se réfère aux docum ents SIA D 056 «Le soleil –
Chaleur et lum ière dans le bâtim ent» et D 010 «Handbuch der
passiven Sonnenenergienutzung», deux livres de base pour les
architectes qui s’intéressent à l’énergie solaire passive.
Pour term iner nous tenons à rem ercier toutes les personnes qui ont
contribué à la réalisation de la présente publication.
Dr Heinz Kneubühler
Directeur-suppléant de l’Office fédéral
des questions conjoncturelles
4
PACER
IN TROD U CTION
5
PACER
6
PACER
Directeur du cours
Willi Weber
7
Organisat ions de sout ien
Sociét é suisse
des Ingénieurs et A rchit ect es
A PE PROM ES
A ssociat ion prof essionnelle suisse A ssociat ion des prof essionnels
des préposés à l’énergie rom ands de l’énergie solaire
dans les ent reprises
1
PACER
Responsables de la part ie A
P. Gallinelli
W. Weber
ISBN 3 -905232-05 -7
2
PACER
A1 IN TROD U CTION
A2 TY PE D ’A FFECTA TION
A2.1 ÉCOLES
A2.2 ADM INISTRATION
A2.3 HABITATION
A3 SITE ET CLIM A T
A3.1 ZONES CLIM ATIQUES
A3.2 ENSOLEILLEM ENT - ÉNERGIE THERM IQUE
A3.3 ENSOLEILLEM ENT - LUM IÈRE NATURELLE
A3.4 ENSOLEILLEM ENT - TEM PÉRATURE
A3.5 BILAN THERM IQUE
AX A N N EX ES
AX1 NOTIONS DE CONFORT
AX2 DONNÉES M ÉTÉO
AX3 CALCULATRICE D’OM BRAGE
AR RÉFÉREN CES
3
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF
4
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF
Cet usage optim um est déterm iné par les param ètres suivants :
– les écoles,
– les bâtim ents adm inistratifs,
– les logem ents.
Ces différents bâtim ents illustrent le rôle spécifique que peut jouer le
rayonnem ent solaire, par exem ple:
Le sit e et le clim at
5
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A 2 .1 Ecoles Besoin d’éclairage naturel
Gains internes très im portants (chaleur hum aine)
Variations im portantes de taux d’occupation (jour-nuit, vacances)
Gains Pertes
Hiver M i-saison
(3)
FONCTIONNEM ENT HIVER M I-SAISON
(4)
7
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A 2 .2 A dm inist rat ion Les gains internes sont im portants (éclairage artificiel, ordinateurs)
Besoin d’éclairage naturel (très bonne qualité de lum ière)
Problèm e de l’évacuation de chaleur en été (clim atisation)
DIRECTIVES DE PROJET ● danger de surchauffe en été: une partie considérable des besoins en
énergie sont dûs aux systèmes de climatisation;
● prévoir des dispositifs de protection solaire extérieurs;
● priorité au rafraîchissement par ventilation;
● rechercher l’éclairage naturel;
● grande importance d’un choix judicieux des installations techniques;
● porter une attention particulière aux interactions possibles entre les
différents éléments intervenant dans le bilan thermique (gains
internes, gains solaires, chauffage, climatisation);
● éviter les grandes surfaces de verre teinté;
● une grande souplesse d’utilisation est recom m andée car il est
parfois difficile de prévoir les affectations futures.
Gains Pertes
Hiver Eté
EXEM PLE Bât im ent adm inist rat if Hew let t -Pack ard à Genève
voir fiches d’exem ples Architecte: Jean-Jacques Oberson, Janez Hazin
«bâtim ents adm inistratifs» Réalisation 1982 (Fiche N o 14)
(7)
FONCTIONNEM ENT
(8)
Hiver Eté
8
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A 2 .3 Habit at ion IM M EUBLE, VILLA
Déperditions therm iques im portantes par transm ission et ventilation.
Facteur de form e plus favorable pour les im m eubles.
Grand potentiel d’utilisation de l’énergie solaire pour le chauffage.
(9)
VARIATIONS D’OCCUPATION
(10)
BILAN THERM IQUE TYPE
Gains Pertes
Gains Pertes
Collectif Villa
9
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A 3 Sit e et clim at
A 3 .1 Zones clim at iques Le clim at est de l’ordre com binatoire; divers phénom ènes, en effet, se
com binent et interviennent sim ultaném ent sur la construction: les
tem pératures, le rayonnem ent solaire, les vents, les précipitations...
Dans le bâtim ent, de nom breux com posants sont m odelés par le
clim at: orientation, m atériaux, fondations... et l’architecture
vernaculaire en reflète l’influence. Ces exem ples d’adaptation au
clim at ne sont pas des m odèles, m ais des incitations à réinterpréter de
m anière contem poraine leurs réponses au clim at.
CONCEPTION CLIM ATIQUE La conception clim atique consiste dans la création d’une enveloppe
dynam ique capable de faire d’un clim at extérieur, quel qu’il soit, un
clim at intérieur confortable et contrôlable.
RÉGIONS CLIM ATIQUES On peut définir des zones géographiques où le clim at est relativem ent
hom ogène: la Suisse peut se décom poser en 12 zones principales
(données m étéo: voir annexe AX2).
VERSANT NORD OUEST DU PLATEAU (zone 5) SUD DES ALPES (zone 12)
DES ALPES OCCIDENTALES (zone 8)
Chalet à Fort, Orm onts-Dessus (VD) M aison Rurale, Versonnex (F) M aison à Gordola, Pont Sücc (TI)
– im plantation sur le versant ensoleillé – protection des vents dom inants – protection du soleil
– façade principale au sud – construction m itoyenne – m ur épais en pierre
– anim aux au nord et au sous-sol – logem ent au sud-ouest – porche au sud
– isolation foin, neige – anim aux au nord-ouest
– inertie therm ique faible – foin sous le toit
2 5
1 3
4
2 1 1
10
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A 3 .2 Ensoleillem ent et énergie t herm ique
(17) (18)
RAYONNEM ENT SOLAIRE
En dehors de l’atm osphère PUISSANCES DE RAYONNEMENT (W/m2)
terrestre un plan orienté
perpendiculaire aux rayons du JOUR CLAIR MOYEN COUVERT
Frais,
Diffusion du rayonnem ent solaire ciel bleu Le soleil Brouillard
et dégagé perce élevé
D IRECT + D IFFU S = GLOBA L
Les stations m étéo publient des m esures de rayonnem ent global sous
form e d’énergie m oyenne cum ulée sur un plan horizontal de 1 m 2
pour une période de tem ps défini (jour, m ois...).
ORIENTATION Plus le soleil est bas plus l’insolation sur un plan vertical sud
Particularité de la façade Sud. augm ente, m ais elle présente toutefois un «creux» en hiver: les jours
sont plus courts et le ciel souvent couvert.
INSOLATION JOURNALIERE (19) TABLEAU DE TRANSPOSITION (20)
S S
W W
0 24 0 24
12 12 12 12
24 0 24 0
s
11
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A 3 .3 Lum ière nat urelle Le potentiel de l’éclairage naturel est fonction de la surface visible du
ciel et des réflections. Les avantages de l’éclairage naturel sont:
● excellent rendem ent lum ineux
● excellent rendu des couleurs
● gratuité.
L’éclairage naturel est soum is à des variations quantitatives et
qualitatives constantes: par les nuages, la situation géographique,
l’orientation, la saison et l’heure du jour.
FLJ
Le facteur de lum ière de jour Le facteur de lum ière de jour (FLJ) se m esure par tem ps couvert. Il est
perm et une analyse quantitative de défini com m e le rapport entre l’éclairem ent naturel sur un plan de
la distribution lum ineuse à travail et l’éclairem ent m esuré sim ultaném ent sur un plan horizontal
l’intérieur d’une pièce. à l’extérieur. Il se com pose de trois contributions distinctes:
(23)
OUTILS D’ANALYSE
A l’aide d’une m aquette d’étude on
peut rapidem ent tracer un
graphique de la répartition de
lum ière pour un espace donné
(m éthode en annexe). ● ces courbes ne sont valables que pour un ciel couvert.
● l’éclairem ent dim inue très vite lorsqu’on s’éloigne des ouvertures.
● l’éclairage azim utal est très efficace m ais nécessite des bonnes
protections solaires contre la surchauffe et l’éblouissem ent.
OBSERVATIONS
● protections contre l’éblouissem ent suivant l’orientation, la
En réalité les conditions sont très
variables. C’est pourquoi il est m étéo, la saison, l’heure et l’affectation;
indispensable de penser non ● couleurs em ployées et leurs contrastes respectifs: une pièce
seulem ent en term es de «quantité» claire procure un m eilleur confort visuel;
de lum ière (FLJ), m ais aussi en ● am énagem ent des pièces en fonction de leur affectation: par
term es de qualité de l’éclairem ent exem ple un travail sur ordinateur nécessite un autre type
naturel. d’éclairem ent que le travail à la planche à dessin;
● dim ensions relatives des ouvertures:
pet it e: éblouissem ent car le local est som bre; peu d’apports.
grande: éclairem ent uniform e, m ais exposition au soleil direct
et im portantes déperditions therm iques.
● il peut y avoir contradiction entre éclairage et énergie.
● com plém entarité de l’éclairage naturel et artificiel (chapitre C).
12
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A 3 .4 Tem pérat ure VARIATIONS ANNUELLES (24) VARIATIONS JOURNALIÈRES (25)
Le com portem ent therm ique du bâtim ent dépend directem ent des
variations de la tem pérature extérieure et de l’ensoleillem ent.
Rem arque: L’inertie therm ique (sol, bâtim ents, etc.), définit l’ordre de
grandeur du déphasage et de l’am plitude des tem pératures.
(26)
Qai
Qt La dem ande de chaleur du bâtim ent dépend directem ent de la
différence entre tem pérature intérieure et tem pérature
extérieure: ∆T = T int - T ext. Les besoins en énergie sont à leur
m axim um en hiver quand ∆T est m axim um . L’am plitude des besoins
est définie par la qualité de l’isolation de l’enveloppe et par le taux de
Qb = Qt + Qai renouvellem ent d’air.
(28)
En général on peut constater une légère augm entation des apports
Qap = Qp + Qél internes durant l’hiver. Ceci est dû à l’éclairage artificiel.
13
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
BILAN ANNUEL En superposant sur un graphique l’addition des gains internes et solaires
Cette représentation perm et de avec les pertes (29), on peut «calculer» les besoins en chauffage car ils cons-
constater qu’il y a un lien direct tituent la différence entre les besoins de chaleur et les apports de chaleur
entre la conception du bâtim ent et utilisables: Qch = Qb – fap (Qs + Qp + Qél), fap définit le taux d’utilisation des
son com portem ent face au clim at. apports «gratuits» (soleil, personnes, appareils électriques), c’est-à-dire la
capacité du bâtiment et la volonté de l’usager à utiliser cette énergie.
Période de chauffage
~ 230 JC
Demande Ventilation et
de chaleur protection solaire
indispensables
Apports solaires
Besoins d’énergie de
chauffage auxiliaire
Gains solaires
et internes
non-exploitables
Total apports
«gratuits»
Gains internes
J A S O N D J F M A M J
REM ARQUES La surface comprise entre deux courbes représente une quantité
d’énergie. Plus la surface est grande, plus la quantité d’énergie l’est
aussi. Ce graphique permet de saisir rapidement le fonctionnement
thermique d’un bâtiment au cours de l’année et de mettre en évidence
l’importance des différents dispositifs à mettre en œuvre.
(30)
14
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A 4 Typologie et im plant at ion
En prem ier lieu il est indispensable de lim iter des déperditions therm iques et d’optim iser les apports solaires
et leur conservation. En plus d’une bonne isolation de l’enveloppe, le zonage therm ique et la géom étrie de
l’enveloppe constituent des élém ents perm ettant de réduire les besoins de chauffage.
CHAUD
TEM PÉRÉ
(31) NON-CHAUFFÉ
FACTEUR DE FORM E
Cet effet de la form e de l’enveloppe 5 FAÇ. 20 FAÇ. 45 FAÇ. 80 FAÇ. 125 FAÇ.
peut être évalué par le facteur de 1 VOL. 8 VOL. 27 VOL. 64 VOL. 125 VOL.
form e, qui est défini com m e la
surface de l’enveloppe en contact
Facteur de form e: évolution pour différents types d’agrégation et
avec l’air extérieur divisée par le
dim ensions d’un cube.
volum e du bâtim ent.
(33)
15
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A 4 .3 Orient at ion
A 4 .3 des espaces NORD (34)
pas de soleil, vents d’hiver froids, lumière uniforme, peu de mouches,
nécessité de grandes fenêtres pour la lumière diffuse du jour
La plupart des cours d’architecture
proposent une disposition des acti- Salle d’opération
Chambre noire
vités et des locaux correspondants Chauffage
Garde-manger W.C.
Ecurie
Laverie
établie en fonction de l’orientation Cave à vin
Provisions
Entrée
Vestiaire
Salle de repassage
Locaux de service
et du m ouvem ent du soleil (34). Escalier
Chambre froide
Garage
Atelier
Cuisine
Toilettes et douches pour
employés et personnel
Ces indications ne sont pas im pé- Paliers Office
Souillarde
Débarras
ratives, bien sûr, m ais im portantes, Ombrage
EST
puisqu’elles génèrent un m ode de Bureau et atelier
bien ensoleillé le
vie et une qualité de relation à OUEST Séchoir en coin
Chambre du personnel
Chambre à coucher de matin, agréablement
(côté des intem- travailleurs manuels chauffé en été, très
l’environnem ent. péries) ensoleillement
pour l’aération
Nord Penderie, Bain de soleil grand refroidisse-
profond l’après-midi Salle de sport ment en hiver. Des
avec forte chaleur Salle de bains doubles fenêtres
et éblouissement. Fumoir s’imposent
Planter des arbres Bibliothèque
Organisation des espaces selon Salle de jeux
Salle de musique
Salle à manger
Salle de jeux
Chambre à coucher du
travailleur intellectuel
Neufert (1955). Boudoirs
Vestibule, Hall
des enfants
Salle de séjour
Infirmerie
Chambre d’amis
Jardin d’hiver Fumoir
Terrasses Salle d’études
Véranda, loggia Cuisine-studio
Logement d’une pièce
PLA N S TY PES Jardins
Pièce pour le
petit déjeûner
Typologie N ord-Sud
Les im m eubles d’habitation avec SUD
les façades principales nord-sud (côté le plus précieux de la maison) soleil au zénith l’été,
bien ensoleillé l’hiver, marquise pour protéger du soleil, toits saillants
regroupent les locaux habitables
au sud et les services au nord. Il
s’agit de petits logem ents ou de
logem ents sur deux niveaux avec
au m axim um une cham bre côté
nord.
La façade sud présente dans ce cas
un bon potentiel pour l’utilisation (35)
de l’énergie solaire.
(34)
RECOM M ANDATIONS:
● Regrouper au nord les locaux à
faibles besoins therm iques et
lum ineux (entrées, circulations
sanitaires...)
INCONVÉNIENTS:
Peu de soleil l’hiver et nécessité de
protéger les façades l’été.
16
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A 4 .4 Im plant at ion
D EN SITÉ
FORTE
Les sites urbains sont souvent de
petite taille et avec un taux d’occu-
pation élevé, ce qui im plique un
choix d’im plantation lim ité. Préser-
ver l’accès au soleil de la parcelle et
par la suite des parcelles ou bâti-
m ents environnants est difficile. En
revanche, cette densité élevée sup-
pose une m eilleure protection cli- Etude d’ensoleillem ent pour des im m eubles nord-sud (37)
m atique et perm et des am énage-
m ents qui tirent parti de cette
particularité (36).
M OYENNE
Les zones périphériques, lors de
l’élaboration de plans de quartier,
laissent une plus grande liberté
d’im plantation tout en im posant
des densités qui nécessitent une
étude attentive de l’ensoleillem ent.
Et, dès trois ou quatre étages,
excluent la possibilité de jardins
privés (37).
FAIBLE
En zone suburbaine, la géom étrie (38)
des parcelles, les règlem ents com -
m unaux ou de quartier, l’arborisa-
tion, les accès conditionnent, sou-
vent, l’orientation et le gabarit des Im plantation en zone périurbaine
bâtim ents (38). Siedlung Halen Berne, architectes Atelier 5
17
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
Il existe différents outils, sim ples, qui perm ettent l’étude de l’ensoleillem ent du site, le relevé des m asques,
puis l’étude des om bres portées et propres sur le projet. Il s’agit de sim uler le m ouvem ent apparent du soleil
afin de prévoir le com portem ent du bâtim ent et des dispositifs solaires dans la réalité.
M OUVEM ENT APPARENT Projection cylindrique et stéréographique: ces m éthodes perm ettent
DU SOLEIL une estim ation de la dim inution du rayonnem ent global en fonction
des m asques pour un point précis dans l’espace. Elles facilitent le
choix de l’im plantation du projet en tenant com pte des m asques
(accès au soleil ).
RELEVÉ DES M ASQUES Chaque point dans l’espace peut égalem ent être décrit par sa hauteur
et son azim ut. La superposition du graphique de m ouvem ent
apparent du soleil avec le relevé des m asques perm et une lecture
directe des heures et des jours de visibilité du soleil (par beau tem ps).
PROJECTION CYLINDRIQUE
(40)
une autre m éthode sim ple et peu onéreuse consiste à utiliser une
boussole, un rapporteur et un niveau... .
18
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
PROJECTION Photographie avec un objectif «fisheye» (angle d’ouverture 180°) à
STÉRÉOGRAPHIQUE laquelle on superpose le m ouvem ent du soleil. Cette m éthode perm et
une vérification précise et rapide des m asques pour les différents
points analysés. Elle est particulièrem ent adaptée pour déterm iner
l’im plantation du projet. (M éthode en annexe)
A 3 .6 Sim ulat ion Toutes les m éthodes de sim ulation perm ettent la visualisation de
A 3 .6 d’ensoleillem ent l’ensoleillem ent du projet, aux différentes échelles, du détail jusqu’au
plan m asse.
SIM ULATION ORDINATEUR Le spectateur regarde l’objet depuis la position calculée du soleil.
Sim ulation du m ouvem ent du Ainsi toute partie invisible dans la perspective peut être considérée
soleil sur ordinateur: logiciels om brée. Car, de m êm e que pour le spectateur, ces surfaces sont
CA O. «invisibles» pour les rayons de soleil.
(43)
Au-delà d’un sim ple «calcul» des om bres, cette m éthode offre une
appréciation qualitative de «l’espace-lum ière» et se prête à l’étude des
dispositifs d’éclairage naturel (daylighting).
Des variantes plus sophistiquées consistent à utiliser un ciel artificiel
et des lux-m ètres perm ettant de fournir des résultats quantitatifs.
Cette m éthode est particulièrem ent indiquée pour l’étude d’écoles, de
m usées et de bâtim ents adm inistratifs. (Cadran solaire en annexe)
19
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A N N EX ES
20
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A X 1 Conf ort
Les besoins de confort du corps M étabolism e
hum ain déterm inent les
prestations de clim at intérieur
que doit assurer l’habitat. Convection
Conduction
Evaporation
par respiration
Evaporation
par sudation
Radiation
Parm i les m ultiples facteurs qui Une prem ière régulation du confort est effectuée au niveau du
interviennent sur la sensation de m étabolism e et par sudation de la peau. Les vêtem ents constituent
confort, la tem pérature et la une deuxièm e peau qui perm et de réduire les pertes de chaleur.
lum ière ont une im portance Dans la m êm e logique, l’enveloppe de l’habitat, qui en plus sert à
particulière dans la conception délim iter l’espace pour diverses activités, agit com m e peau
solaire. régulatrice entre clim ats extérieur et intérieur.
TEM PÉRATURE
On peut déterm iner la
tem pérature de confort en
fonction de l’activité (m et) et de
l’habillage (clo).
(45)
ÉCLAIRAGE
De m êm e, les besoins d’éclairage
sont fonction du type d’activité.
21
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A X 2 D onnées m ét éo Régions clim atiques
1 Jura oriental
2 Jura occidental
3 N-E du Plateau
4 Plateau central
5 Ouest du Plateau
6 Nord Alpes orientales
7 Nord Alpes centrales
8 Nord Alpes occidentales
9 Grisons nord et centre
10 Valais
11 Engadine
12 Sud des Alpes
Te DJ Gh Gs Ge Gw Gn Te DJ Gh Gs Ge Gw Gn Te DJ Gh Gs Ge Gw Gn
Région 1 Bâle Alt: 316 m Région 2 Chaux-de-Fonds Alt: 990 m Région 3 Zurich Alt: 556 m
jan 0 619 114 181 70 81 40 -1 659 136 216 83 97 48 -1 655 106 169 65 75 37 jan
fév 2 500 166 217 96 110 48 0 559 198 259 115 131 57 1 533 179 234 104 118 52 fév
mar 5 465 294 276 168 168 76 2 557 329 309 188 188 86 4 502 316 297 180 180 82 mar
avr 10 273 439 307 237 241 105 7 390 484 341 263 268 117 9 305 458 321 247 252 110 avr
mai 13 120 534 283 283 278 150 10 257 559 296 296 291 157 12 167 579 307 307 301 162 mai
juin 17 27 593 279 308 297 166 14 97 605 284 315 303 169 16 54 618 390 321 309 173 juin
juil 18 7 626 307 319 319 163 16 46 649 318 331 331 169 18 22 657 322 335 335 171 juil
aoû 17 8 511 327 276 276 112 15 59 532 340 287 287 117 16 26 531 340 287 287 117 aoû
sep 15 47 380 342 209 224 87 13 120 401 361 221 237 92 14 74 389 350 214 230 89 sep
oct 10 233 255 306 143 156 69 9 302 219 349 163 178 79 10 261 248 298 139 151 67 oct
nov 5 442 123 197 73 82 38 4 489 141 226 83 94 44 4 471 121 194 71 81 38 nov
dec 3 607 95 178 62 71 35 -1 650 120 224 78 90 44 -1 647 83 155 54 62 31 dec
total 9.58 3348 4130 3200 2244 2303 1089 7.33 4185 4373 3523 2423 2495 1179 8.5 3717 4285 3377 2324 2381 1129 total
Région 4 Berne Alt: 572 m Région 5 Genève Alt: 405 m Région 6 Glaris Alt: 480 m
jan -1 661 111 176 68 79 39 1 591 104 165 63 74 36 -2 683 130 207 79 92 46 jan
fév 1 532 178 233 103 117 52 3 481 180 236 104 119 52 0 554 193 253 112 127 56 fév
mar 4 499 310 291 177 177 81 5 451 331 311 189 189 86 3 530 330 310 188 188 86 mar
avr 9 305 457 320 247 251 110 10 250 479 335 259 263 115 8 318 449 314 242 247 108 avr
mai 12 148 555 294 294 289 155 14 85 587 311 311 305 164 12 172 565 299 299 294 158 mai
juin 16 42 625 294 325 313 175 18 11 655 308 341 328 183 16 50 595 280 309 298 167 juin
juil 18 16 657 322 335 335 171 20 0 702 344 358 358 183 17 22 630 309 321 321 164 juil
aoû 17 17 528 338 285 285 116 19 0 562 360 303 303 124 17 27 526 337 284 284 116 aoû
sep 15 66 394 355 217 232 91 16 24 400 360 220 236 92 14 86 401 361 221 237 92 sep
oct 10 262 256 307 143 156 69 11 202 248 298 139 151 67 10 287 278 334 156 170 57 oct
nov 4 475 121 194 71 81 38 6 409 115 184 68 77 36 4 469 133 213 78 89 41 nov
dec -1 645 92 172 60 69 34 2 568 83 155 54 62 31 -2 678 105 196 68 79 39 dec
total 8.67 3668 4284 3296 2325 2384 1131 10.4 3072 4446 3367 2409 2465 1169 8.08 3876 4335 3413 2357 2426 1130 total
Région 7 Göschenen Alt:1109 m Région 8 Interlaken Alt: 568 m Région 9 Davos Alt:1561m
jan -3 700 144 229 88 102 50 -1 662 137 218 84 97 48 -6 813 174 277 106 124 61 jan
fév -2 611 212 278 123 140 61 0 549 187 245 108 123 54 -5 712 247 324 143 164 72 fév
mar 0 606 367 345 209 209 95 3 520 324 305 185 185 84 -3 700 428 402 244 244 111 mar
avr 5 456 493 345 266 271 118 8 318 439 307 237 241 105 2 528 543 380 293 299 130 avr
mai 8 325 590 313 313 307 165 12 153 540 286 286 281 151 7 401 615 326 326 320 172 mai
juin 12 155 594 279 309 297 166 16 47 580 273 302 290 162 11 214 596 280 310 298 167 juin
juil 14 104 626 307 319 319 163 17 19 626 307 319 319 163 12 151 633 310 323 323 165 juil
aoû 13 124 515 330 278 278 113 16 24 515 330 278 278 113 11 195 548 351 296 296 121 aoû
sep 12 186 400 360 220 220 92 14 78 400 360 220 236 92 9 282 445 401 245 263 102 sep
oct 8 358 302 362 169 169 82 9 299 292 350 164 178 79 5 460 339 407 190 207 92 oct
nov 2 529 148 237 87 87 46 4 483 144 230 85 96 45 -1 618 184 294 109 123 57 nov
dec -2 695 126 236 82 82 47 -1 648 119 223 77 89 44 7 807 155 290 101 116 57 dec
total 5.58 4849 4517 3621 2463 2481 1198 8.08 3800 4303 3434 2345 2413 1140 4.08 5881 4907 4042 2686 2777 1307 total
Région 10 Sion Alt: 549 m Région 11 Saint-Moritz Alt:1833m Région 12 Lugano Alt: 275 m
jan -1 639 148 235 90 105 52 -7 847 151 240 92 107 53 2 561 148 235 90 105 52 jan
fév 2 502 219 287 127 145 64 -6 736 246 322 143 162 71 4 450 202 265 117 133 59 fév
mar 6 445 383 360 218 218 100 -4 734 435 409 248 248 113 7 382 358 337 204 204 93 mar
avr 10 227 521 365 281 287 125 1 573 556 389 300 306 133 12 185 478 335 258 263 115 avr
mai 14 74 611 324 324 318 171 5 454 640 339 339 333 179 15 36 562 298 298 292 157 mai
juin 18 11 665 313 346 333 186 9 290 634 298 330 317 178 19 5 653 307 340 327 183 juin
juil 20 2 715 350 365 365 186 11 209 672 329 343 343 175 21 0 701 343 358 358 182 juil
aoû 18 4 582 372 314 314 128 10 249 551 353 298 298 121 20 0 561 359 303 303 123 aoû
sep 16 34 447 402 246 264 103 8 341 433 390 238 255 100 18 5 394 355 217 232 91 sep
oct 11 215 319 383 179 159 86 4 493 336 403 188 205 91 13 112 301 361 169 184 81 oct
nov 5 451 163 261 96 109 51 -2 646 168 269 99 113 52 7 375 153 245 90 103 47 nov
dec 0 633 135 252 88 101 50 -7 835 136 254 88 102 50 3 533 147 275 96 110 54 dec
total 9.92 3237 4908 3904 2674 2718 1302 1.83 6407 4958 3995 2706 2789 1316 11.8 2644 4658 3715 2540 2614 1237 total
Te DJ Gh Gs Ge Gw Gn Te DJ Gh Gs Ge Gw Gn Te DJ Gh Gs Ge Gw Gn
22
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A X 3 Calculat rice d'om brage
Juin
Mai / Juillet
Avril / Août
Mars / Septembre
Février / Octobre
Avant -t oit [m ] (sud Janvier / Novembre
Décembre
6 5 4 3 2 1
0
6
Façade [m ]
Graphique perm et t ant de dét erm iner la largeur d’un avant -t oit , dest iné à prot éger du soleil en ét é,
t out en assurant des gains solaires m axim aux en hiver.
Calculer l’avant-toit en fonction de la hauteur de façade à protéger et des m ois où il y a risque de surchauffe
(juin - juillet).
23
PACER POTEN TIEL SOLA IRE PA SSIF A
A R Réf érences pour les f igures et illust rat ions
SIA D 035 «Dem onstrationsprojekt Schulhaus Gum penw iesen», janvier 1989 (4)
«Les cahiers du service de chauffage», Ville de Genève, septem bre 1989 (11, 12)
«Relevés de constructions rurales du canton de Vaud», 1972, EPFL, F. Aubry (14, 15)
d’après «Energétique du bâtim ent 1», C.-A. Roulet, 1987, Presses Polytechniques Rom andes (18)
SIA D 056 «Le soleil – Chaleur et lum ière dans le bâtim ent», m ars 1990 (22, 30)
«Lum ière du jour», Schw eizerische technische Zeitschrift, No. 38/39 (23)
d’après – plaquette «Prem ier prix rom and d’architecture solaire, 1989» (35)
Cahiers d’urbanism e, «Le bruit dans la ville», Ville de Genève, 1989 (36)
SIA D 010 «Handbuch der passiven Sonnenenergienutzung», décem bre 1986 (40)
24
PACER SOLEIL ET A RCHITECTU RE – GU ID E PRATIQU E POU R LE PROJET
1
PACER
Responsable de la part ie B
R. Contini Knobel
ISBN 3 -905232-05 -7
2
PACER
B1 IN TROD U CTION
BR RÉFÉREN CES
3
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS
4
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS
Ses com posants: cadre, vitrage, store, rideau contrôlent ces diverses
fonctions. D’où l’im portance d’apporter de l’attention au choix et au
dim ensionnem ent de ces élém ents pour parvenir à une utilisation
optim ale du rayonnem ent solaire de cette fenêtre.
5
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
B2 Elém ent s d’archit ect ure solaire
Classif icat ion des disposit if s
B2 .1 D isposit if s qui séparent B2 .2 Espaces capt eurs, B2 .3 Espaces capt eurs non
l’espace habit able chauf f é t am pons non chauf f és, chauf f és, non habit ables
de l’ext érieur m ais ut ilisables
– perm ettant une vue inté- espace habitable occasionnel- – ne perm ettant pas de vue
rieur/extérieur lem ent entre l’espace habi- intérieur/extérieur
– laissant passer la lum ière table chauffé et l’extérieur. – ne laisse pas passer la lumière
Serre
Construction vitrée chauffée
artificiellem ent où l’on cultive
les végétaux, où l’on m et les
(1) plantes à l’abri pendant l’hiver.
7
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
B2 .1 Elém ent s séparant l’espace habit able chauf f é de l’ext érieur
(2)
Règles de dim ensionnem ent – Prévoir plutôt de grandes fenêtres que plusieurs petites pour la
m êm e surface de vitrage, car les pertes therm iques par les cadres
et les bords sont plus élevées que celles par le vitrage.
Prot ect ions noct urnes/solaires – La protection nocturne d’un élém ent vitré de façade dim inue la
déperdition de chaleur par transm ission.
STORES A ROULEAUX
4 Aluminium à deux parois gris clair lam. fermées float 4/ 12/ 4 1.9
(fig. 3) voir B3.3 espaces ouv. float 4/ 12/ 4 2.3
5 Aluminium simple (fig. 4) alu nature lam. fermées float 4/ 12/ 4 2.4
6 Plastique (fig. 5) voir B3.3 bleu clair lam. fermées float 4/ 12/ 4 1.9
7 Bois 12 mm nature clair fermé float 4/ 12/ 4 1.8
STORES EN TISSU
8 gris blanc float 4/ 12/ 4 2.7
8
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
Les cadres (A = avantages / I = inconvénients)
(5)
ÉTA N CHÉITÉ
Joints d’étanchéité entre:
1 Le verre et le cadre
2 L’ouvrant et le cadre fixe
3 Le cadre et le gros œuvre
9
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
Gains solaires à t ravers une surf ace vit rée réelle
La transm ission énergétique du rayonnem ent solaire pour une enveloppe vitrée est grevée par différents obs-
tacles qui dim inuent à chaque fois les gains solaires, sans avoir d’effets appréciables sur les pertes therm iques.
Il s’agit de ne pas sous-estim er ces effets, particulièrem ent dans les im m eubles collectifs, où le rendem ent réel
de captation de l’énergie solaire passive peut être estim é à environ 1/3.
(6)
10
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
B2 .1 .2 Capt eurs f enêt res
FON CTION N EM EN T: Les capteurs-fenêtres sont des caissons avec une vitre extérieure et
une vitre intérieure (distance 10 à 20 cm ), dans lesquels le rayonne-
m ent solaire est converti en chaleur et am ené dans les accum ulateurs
situés à l’intérieur du bâtim ent. L’air circulant entre les capteurs et les
accum ulateurs est com plètem ent séparé de l’air am biant.
Une bonne isolation therm ique est indispensable pour réduire les
pertes du systèm e vers l’extérieur ainsi que vers l’intérieur.
(7)
– com m e f enêt re Quand le rayonnem ent solaire est inf érieur à 3 0 0 W/m 2 le capteur se
com porte com m e une fenêtre ordinaire (gain direct = systèm e passif).
– com m e capt eur Quand il est supérieur à 3 0 0 W/m 2 un store vénitien absorbant (e) est
abaissé dans l’espace entre les deux vitres et l’air chauffé est pulsé (a)
par un ventilateur du capteur vers l’élém ent de stockage (systèm e (b)
hybride, actif).
(8)
A ÉRA TION Pour l’aération du local, il est nécessaire de prévoir des fenêtres (f) qui
se laissent ouvrir directem ent vers l’air extérieur.
11
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
B2 .2 Espaces capt eurs, habit ables, non chauf f és
B2 .2 .1 Jardin d’hiver/véranda
D éf init ion Le jardin d’hiver et la véranda sont des espaces tam pons, pourvus
Typologie d’une grande surface vitrée, ils ne sont pas chauffés et périodique-
m ent habitables. Ils sont orientés vers l’est, au sud ou vers l’ouest,
séparés du bâtim ent principal par des ouvertures m obiles.
(9)
accolées
intégrées
un niveau
12
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
CON STRU CTION S / D IM EN SION S D E LA TOITU RE
Les dim ensions m axim ales des vitrages isolants obliques sont en
prem ier lieu lim itées par leur poids et donc par leur m ontage et la dif-
ficulté liée à la m anutention.
– Distance m axim ale entre deux chevrons: (a) 60 cm -130 cm
– Pente de la toiture: m in. 15°
(12)
– bois lam ellé-collé A – m atériau naturel
– conductibilité therm ique
faible
I – structures de grande
épaisseur
L a 70 cm 85 cm
300 cm 5 / 11 cm 5 / 11 cm
400 cm 5 / 11 cm 5 / 11 cm
13
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
A f in d’assurer un bon conf ort est ival, il est indispensable de prévoir un syst èm e d’aérat ion
ef f icace et des prot ect ions solaires.
(13)
EXTÉRIEUR INTÉRIEUR
Désignation Verre antisolaire M arquise oblique M arquise à bras de Rouleaux de lattis Lamelles (orientables) Stores réfléchissants IR
verticale projection
M atériau Verre avec film Toile synthétique Toile synthétique Bois Aluminium Feuille synthétique
réfléchissant avec film réfléchissant
Limites – Largeur du store max. Longueur des bras de Largeurs standard Largeur des lamelles Largeur du rouleau
dimensionnelles env. 350 cm projection max. 350 cm 90, 100, 140, 160, 180, max. env. 150-170 cm max. 160 cm
200 cm
Avantages – pas de mesures – combinaison d’une – solution économique – solution «naturelle» – très bonne dispersion – aucune exposition à
– techniques – protection oblique et – de la lumière en – l’influence des
– verticale avec un seul – position inclinée – intempéries
– pas de manœuvre – mécanisme
– orientation des – atténuation de
– atténuation de – lamelles pour cap- – l’éblouissement
– l’éblouissement – tage du rayonnement
– solaire
Inconvénients – présence permanente – risque de dommage en cas d’absence: automatisation uniquement – en position ouverte – réflexion importante
– de la protection y – moyennant une dépense importante (dommages par le vent et la neige) – ombrage par bandes – à l’extérieur
– compris pendant la – parallèles
– période de chauffage
– angle de pente à – projection limitée – manœuvre manuelle
– réflexion importante – partir de 30 ° – uniquement
– à l’extérieur
14
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
B2 .2 .2 A t rium
D ÉFIN ITION Intégré entre deux corps de bâtim ents ou au centre d’une construction
de grande taille, l’atrium contribue de m anière significative à
l’éclairage naturel des locaux adjacents.
L’atrium en tant que local non chauffé est utilisable pour certaines
activités occasionnelles (circulation, loisirs).
TY POLOGIE
(15)
Quelques règles – Dim ensionner largem ent les parties vitrées de l’atrium .
– Ne pas utiliser de vitrage absorbant (prévoir des protections
solaires m obiles).
– Adapter une form e évasée vers le haut dès que la hauteur de
l’atrium dépasse 2 fois sa largeur.
– Pour les parties intérieures de l’atrium favoriser des teintes claires
afin d’absorber le m oins possible la lum ière visible: durant l’hiver
on cherchera à tirer le m eilleur parti du rayonnem ent solaire en pro-
fitant d’abord de la lum ière, puis de la chaleur.
V ent ilat ion, – L’atrium peut contribuer à la – Disposer des ouvrants au niveau
prot ect ions solaires ventilation des constructions du sol et de la toiture (tirer profit
attenantes: de l’effet de chem inée).
(16)
– La partie ouvrante du toit repré-
en été sentera de 6 à 10% de la surface
du toit.
15
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
B2 .3 Syst èm es divers
Orient at ion
– Orientation des surfaces de captage proche du sud (± 30°).
– Rapport équilibré entre la surface de captage et la capacité des
accum ulateurs (règle du pouce).
– Faibles déperditions therm iques (disposition com pacte, accum ula-
teurs bien isolés, peu de refroidissem ent nocturne).
– Protections solaires efficaces.
Si le rayonnem ent solaire est faible, les gains solaires sont suffisants
pour com penser les pertes therm iques du bâtim ent.
Le fonctionnem ent est sem blable à celui d’une véranda de très faible
profondeur.
16
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B3
B3 Les principes de l’archit ect ure solaire
Les principes de base de l’archit ect ure solaire sont :
– CA PTA GE
– STOCKA GE
– D ISTRIBU TION
– CON SERV A TION
– PROTECTION
– D ISSIPA TION
(20)
EN ÉTÉ Pour éviter les surchauffes, il s’agit de se prot éger du rayonnem ent
direct et, si nécessaire, dissiper la chaleur par ventilation naturelle du
bâtim ent.
(21)
17
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
D EFIN ITION D ES V A LEU RS
Facteurs qui influencent le confort – Hauteur des vitrages (plus le vitrage est haut, plus il y a de courants
dans un local: d’air froid).
– Rapport entre la surface vitrée et la surface m assive de façade
– Position des radiateurs
– Am eublem ent
• passage
• séjour
– Hauteur des contre-cœurs
– Qualité du vitrage
La différence (∆ T) entre tem pérature du local et tem pérature de la surface intérieure du verre influence la sen-
sation de confort à proxim ité du vitrage.
Ecart de tem pérature en fon-
∆ T = 0 °-5 °C – confort élevé ction de k et de T extérieur.
– pas de courant d’air (23)
– condensation seulem ent dans
des cas exceptionnels
∆ T = >1 0 °C – inconfortable
– courant d’air
– condensation et gel sur la vitre
intérieure m êm e à des tem péra-
tures proche de 0°C.
18
• V it rage sim ple • D ouble vit rage isolant • Triple vit rage isolant • V it rage ant isolaire • V it rage isolant avec
PACER
τ = Transmission
lumineuse (%) Tem pérat ures du verre:
g = Transmission
d’énergie (%) extérieur intérieur
r = Réflexion
T si = Température de Hiver Ti=20°C
surface du verre
intérieur
T e = Température Te T si
extérieure
T i = Température
intérieure du local
Eté: Température
D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS
du local 26° C
Hiver: Température Et é TI=26°C
du local 20° C
Valable pour un rayonnement Te T si
solaire moyen de 600 W /m 2
(Projet NEFF N° 266)
(24)
19
B
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
B3 .2 Elem ent s de st ock age
Un local ensoleillé devrait être en m esure de stocker environ 60% de l’énergie solaire incidente.
DIREKT INDIREKT
M A TÉRIA U X D E STOCKA GE
Ensoleillem ent /
f act eur de correct ion:
– 1500kJ/m 2 jour
ensoleillem ent faible (f=2)
– 3000kJ/m 2 jour
ensoleillem ent m oyen (f=3)
– 4500kJ/m 2 jour
beau jour d’été (f=4)
(26)
20
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
LE STOCKA GE PA R TRA N SFERT THERM IQU E
En plus du stockage de la chaleur Le transfert le plus sim ple et le plus efficace consiste à faire circuler
dans l’espace ensoleillé, on peut l’air entre les espaces concernés.
transférer les gains de chaleur
excédentaires dans d’autres espa- Inconvénient s:
ces m oins ensoleillés. – transm ission des odeurs
– transm ission acoustique
– nécessité de déplacer un grand volum e d’air (27)
– t herm ocirculat ion On joue sur les différences de tem pérature et donc de pression entre
les espaces. Ces différences étant faibles il faut des grandes surfaces
de com m unication. Une différence de niveau entre la pièce chaude,
en bas, et la pièce froide, en haut, aide beaucoup la therm ocirculation.
Points critiques:
– influence sur l’organisation intérieure
– le rôle de l’occupant (ouverture d’une porte)
– therm ocirculation inverse (par exem ple porte intérieure d’un jardin
d’hiver ouverte alors que le tem ps est froid et peu ensoleillé)
– circulat ion par vent ilat eur Systèm e de circulation par ven-
tilateur, com m andé m anuel-
lem ent ou autom atiquem ent.
On supprim e les inconvénients
précédents m ais il faut faire
attention aux problèm es acous-
tiques et à la consom m ation
d’énergie électrique. (28)
(29)
21
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
PROTECTION S EX TÉRIEU RES M OBILES
Inconvénient s:
– existent seulem ent en alum inium ;
– protection réduite contre les pertes therm iques nocturnes;
– faible sécurité contre l’effraction.
(32)
Fig. 1 Fig. 2
Inconvénient s:
– réglage réduit de la protection solaire et de la lum ière naturelle.
(33)
STORES A ROULEAUX
4 Aluminium à deux parois gris clair lam. fermées float 4/ 12/ 4 9 1.9
(fig. 3) voir B3.3 espaces ouv. float 4/ 12/ 4 13 2.3
5 Aluminium simple (fig. 4) alu nature lam. fermées float 4/ 12/ 4 11 2.4
6 Plastique (fig. 5) voir B3.3 bleu clair lam. fermées float 4/ 12/ 4 4 1.9
7 Bois 12 mm nature clair fermé float 4/ 12/ 4 6 1.8
STORES EN TISSU
8 gris blanc float 4/ 12/ 4 20 2.7
23
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
B 3 .3 Prot ect ions solaires
FON CTION S – éviter les surchauffes solaires
– perm ettre des gains solaires
– éviter des éblouissem ents intérieurs
– garantir la privacité
– esthétique
(31)
– bonne protection contre les surchauffes pour les sim ples vitrages,
ils se révèlent de m oins en m oins efficaces quand la qualité du
vitrage augm ente.
La com binaison d’une prot ect ion solaire m obile à l’ext érieur et d’un st ore léger à l’int érieur of f re
la m eilleure possibilit é de bien gérer les gains solaires.
22
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
PROTECTION S EX TÉRIEU RES FIX ES (35)
TYPE HORIZONTAL
(Orientation sud et zénithal)
TYPE VERTICAL
(Orientations est et ouest)
24
PACER D ISPOSITIFS SOLA IRES PA SSIFS B
BR Réf érences
SIA D 0 5 6
EPFL – ITO / LESO-PB
«Le Soleil – Chaleur et Lum ière dans le bâtim ent» (12)
SIA D 0 1 0
M . Zim m erm ann
«Handbuch der passiven Sonnenenergienutzung» (4, 5)
INFOSOLAR
1ère édition française 1983
«Quelques exem ples d’architecture solaire en Suisse» (8)
Autres illustrations et figures réalisées pour cette publication IEU artevetro ag, Liestal (22, 24)
et P. Gallinelli, CUEPE.
25
PACER SOLEIL ET A RCHITECTU RE – GU ID E PRATIQU E POU R LE PROJET
1
PACER
Responsable de la part ie C
B. Lachal
ISBN 3 -905232-05 -7
2
PACER
C1 IN TROD U CTION
CX A N N EX ES
CX1 LA COGÉNÉRATION OU COUPLAGE CHALEUR-FORCE
CX2 L’ÉCLAIRAGE ARTIFICIEL
CX3 LES BESOINS EN AÉRATION
CX4 LES RÉCUPERATEURS DE CHALEUR
CR RÉFÉREN CES
3
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES
4
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
C1 Int roduct ion
– production de chaleur
– distribution et ém ission
– régulation
– éclairage
– clim atisation
Un bâtim ent conçu pour optim iser l’utilisation de l’énergie solaire doit
être pourvu d’une installation technique souple capable d’absorber et
de distribuer au m ieux cette énergie sous form e de lum ière ou et de
chaleur. Sans quoi tout l’effort porté à la conception d’un bâtim ent
bien adapté au clim at peut être réduit à néant.
5
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
C2 Bâtiments utilisant au mieux les apports solaires
Int égrat ion Une conception correcte des installations techniques perm ettant de
m ettre en valeur toutes les qualités therm iques d’un bâtim ent
s’intègre parfaitem ent dans la tendance actuelle de construire en
tenant com pte de plus en plus des problèm es énergétiques et envi-
ronnem entaux.
Im port ance des gains solaires Un bâtim ent conçu pour être économ e en énergie se caractérise par
une proportion im portante de gains solaires (1) et internes par rap-
port aux besoins totaux.
Les besoins de chaleur com plém entaires, fournis par le systèm e de
chauffage, vont être réduits en m oyenne m ais seront beaucoup plus
variables que dans un bâtim ent traditionnel; et ceci aussi bien dans le
tem ps que dans l’espace.
Inert ie t herm ique Un second aspect à prendre en com pte est la grande inertie therm ique
rencontrée dans les bâtim ents régulièrem ent occupés. Les écoles sont
souvent conçues assez légères afin de pouvoir réchauffer rapidem ent
les locaux.
Zonage t herm ique Il va évidem m ent fortem ent influencer tout le systèm e de chauffage.
Lum ière nat urelle L’im portance des surfaces vitrées perm et de profiter pleinem ent de
l’éclairage naturel (3).
7
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
C3 Conséquences sur l’inst allat ion de product ion de chaleur
Source d’énergie Son choix se base sur des critères nom breux et de m anière relative-
m ent indépendante des caractéristiques du bâtim ent. Signalons tou-
tefois qu’avec les vitrages actuels il y a un m auvais couplage entre les
bâtim ents fortem ent vitrés et les énergies de réseau (électricité, chauf-
fage à distance et dans une m oindre m esure le gaz car il est facilem ent
stockable à court term e). En effet, les installations de production et de
distribution des énergies de réseau sont basées sur les puissances de
pointe et celles-ci sont d’autant plus grandes que les bâtim ents sont
très vitrés.
M ode de chauf f age Il est relativem ent indépendant de l’aspect solaire du bâtim ent. Dans
le cas de grandes installations (plusieurs centaines de KW, voire plu-
sieurs M W), il peut être judicieux d’installer une centrale de chaleur -
force produisant à la fois chauffage et électricité (annexe CX1).
Syst èm es m ixt es Un chauffage de base à 17°C environ, couplé à des systèm es indi-
viduels auxiliaires présente certains avantages (chacun prend en
charge la prestation dem andée), il faut toutefois prendre garde aux
problèm es posés par une m ultitude de petits systèm es individuels.
Des occupants m otivés sont indispensables pour qu’un tel systèm e
soit efficace.
A rrêt de la chaudière Quand les gains solaires et internes sont suffisants ou quand le sys-
tèm e de chauffage est coupé, l’arrêt de la chaudière perm et des gains
d’énergies. Il faut là aussi choisir une chaudière le perm ettant sans
risque de corrosion.
8
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
C4 Conséquences sur les inst allat ions de dist ribut ion
et d’ém ission de chaleur
Syst èm es à basse t em pérat ure Ces systèm es dim inuent spontaném ent de puissance quand la tem -
pérature de la pièce augm ente (autorégulation). De plus, ils réduisent
les pertes de production et de distribution.
Chauf f age par le sol Il est à éviter dans les parties très vitrées ou présentant des gains
internes très variables pour deux raisons:
Si l’on veut l’utiliser dans les zones très ensoleillées, il faut prévoir un
excellent transfert therm ique depuis ces zones à gains gratuits très
variables vers des zones plus froides (therm ocirculation ou ventilation
m écanique, Cf B 3.2).
D ist ribut ion par air Dans les im m eubles adm inistratifs avec traitem ent de l’air, on véhi-
cule souvent l’énergie avec l’air. Ce transport nécessite lui-m êm e
beaucoup plus d’énergie que le transport par eau (environ un facteur
4). C’est pourquoi on revient de plus en plus à une distribution de
l’énergie (chaud ou froid) avec de l’eau, la ventilation n’ayant plus
com m e but que l’aération.
Plusieurs réseaux Pour desservir diverses zones aux caractéristiques différentes (nord-
de dist ribut ion sud, bureaux-distributions, classe- ateliers), ils perm ettent une ges-
tion plus aisée des installations d’ém ission et la régulation. Par
exem ple, on peut prévoir des radiateurs côté sud et un chauffage par
le sol au nord, alim entés par 2 réseaux distincts possédant chacun
leur régulation (5).
Em placem ent des radiat eurs Il faut prendre garde aux corps de chauffe placés sous les fenêtres
pour des raisons de confort car ils sont susceptibles d’augm enter for-
tem ent la consom m ation d’énergie (6).
9
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
C5 Conséquences sur la régulat ion et la gest ion de l’im m euble
Réact ion de l’usager m oyen Ce sera de conserver un aussi bon confort que possible. Toutes les
expériences m ontrent qu’il évacue la chaleur excédentaire en ouvrant
les fenêtres et qu’il se protège du rayonnem ent en ferm ant les stores.
Si la régulation perm et au systèm e de chauffage l’ém ission de chaleur
à ce m om ent, il s’ensuivra un gaspillage d’énergie et une m auvaise
utilisation des gains solaires.
Règle f ondam ent ale Il est donc im pératif que la régulation stoppe l’ém ission de chaleur
dès que la tem pérature intérieure atteint la lim ite de confort voulu
(21°C par exem ple). Seules les régulations qui tiennent com pte de la
tem pérature intérieure peuvent correctem ent gérer les bâtim ents à
fort gains gratuits.
V annes t herm ost at iques Elles rem plissent parfaitem ent ce rôle, m ais tout therm ostat am biant
peut aussi convenir s’il est convenablem ent placé. L’avantage des
vannes therm ostatiques est le réglage pièce par pièce qui est com pa-
tible avec le zonage therm ique (7).
A baissem ent de t em pérat ure On peut lim iter l’influence du com portem ent de l’usager en réglant la
tem pérature de distribution en fonction des conditions extérieures
(tem pérature, vent, soleil,..). Cette am élioration ne dispense pas d’une
régulation individuelle des locaux ou des corps de chauffe selon la
tem pérature de la pièce.
Inf orm at ion aux ut ilisat eurs Il faut toutefois prendre garde que des systèm es très perform ants
peuvent être difficiles à m ettre au point et que leur utilisation dem an-
de une certaine com préhension des phénom ènes therm iques. Par
exem ple, la bonne utilisation par les locataires de vannes therm osta-
tiques rajoutées au cours d’une rénovation nécessite déjà un gros
effort d’explication.
10
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
(8) Fiche expliquant le fonctionnem ent des vannes therm ostatiques et
distribuée aux locataires d’un im m euble rénové.
Le rôle du gérant d’im m euble La réalisation et la m aintenance de régulations élaborées dem andent
du personnel qualifié et disponible. De m êm e, le rôle du gérant
d’im m euble est souvent prépondérant dans la bonne m arche d’un
systèm e de chauffage: on relève de très grandes différences de
consom m ation entre des bâtim ents voisins selon la conscience pro-
fessionnelle du concierge et son cahier des charges. Cela est dû aussi
bien au suivi des installations de chauffage qu’à l’exploitation correcte
du bâtim ent (surveillance de la chaufferie, de sa bonne m arche m ais
aussi de sa bonne efficacité, ferm eture de la porte d’entrée ou des
fenêtres de la cage d’escaliers, prise en com pte rapide de l’avis des
locataires, ...).
V érif icat ion des perf orm ances La m ise au point des installations techniques, inévitablem ent com -
plexes et interactives dans les bâtim ents d’un certain volum e, doit se
poursuivre jusqu’à l’obtention des résultats attendus. Une vérification
des perform ances pendant deux années est égalem ent souhaitable
pour perm ettre au m aître d’oeuvre de vérifier le bien-fondé des inves-
tissem ents, aussi bien sur l’enveloppe que sur les installations tech-
niques.
11
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
C6 Conséquences sur l’éclairage
Com plém ent arit é La bonne utilisation des parties vitrées pour l’éclairage suppose une
bonne com plém entarité entre éclairage électrique et éclairage naturel
(annexe CX2).
Zones dist inct es Division de la surface à éclairer en zones contrôlées de m anière indé-
pendante, tenant com pte de l’éclairem ent naturel: par exem ple zone
de travail pas trop éloignée de la fenêtre et éclairée par des lam pes de
bureaux et zones de circulations éclairées uniform ém ent, réglage par
rangées (9).
Réglage par rangées Contrôle en tout ou rien, rangée par rangée, parallèlem ent aux
fenêtres de la façade. Ce contrôle est généralem ent fait par les occu-
pants selon leurs besoins (10).
«IDÉAL» 1 / 0 «RÉEL» 1 / 0
Réglage aut om at ique Eclairage artificiel réglé autom atiquem ent par des sondes photo-élec-
triques. Cette m éthode dem ande l’utilisation de tubes fluorescents
alim entés à l’aide de ballasts électroniques spéciaux perm ettant de
faire varier le niveau lum ineux sans perdre trop d’efficacité (11).
12
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
C7 Conséquences sur l’aérat ion et la vent ilat ion
Rôle de la vent ilat ion Aération des bâtim ents étanches pour raisons sanitaires et ther-
m iques (annexe CX3)
Principes vent iler ce qu’il f aut : ni trop, ni trop peu, en tenant com pte des
besoins réels.
vent iler quand il f aut : inutile d’am ener de l’air neuf si le bâtim ent
est inoccupé, l’aération naturelle suffit.
vent iler com m e il f aut : de l’air trop froid ou circulant à trop grande
vitesse est inconfortable.
Transf ert des calories Utiliser la ventilation pour transférer les gains solaires des parties sud
vers les zones plus froides.
Consom m at ion Au niveau énergétique, la part que prendra le renouvellem ent d’air va
beaucoup dépendre du facteur de form e du bâtim ent.
Pour un bâtim ent de petite dim ension com m e une villa, l’accent devra
être m is plutôt sur la qualité de l’enveloppe tandis que pour un grand
volum e com m e un im m euble adm inistratif un très bon traitem ent de
l’air est indispensable pour obtenir une faible consom m ation énergé-
tique (12).
Récupérat ion Il faut récupérer le m axim um d’énergie therm ique en hiver par des
récupérateurs de bonne qualité (annexe CX4)
Elect ricit é Les ventilateurs sont de grands consom m ateurs d’énergie, im por-
tantes économ ies possibles, effets de cascade en été où cette énergie
réchauffe l’air que l’on vient de refroidir.
Taux variable de vent ilat ion De nouvelles possibilités apparaissent: régulation du taux de ventila-
tion autom atiquem ent en fonction du taux de CO2, d’hum idité où du
nom bre de personnes com ptées dans la salle.
13
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
C8 Conséquences sur le conf ort d’ét é
Prot ect ions solaires Des protections solaires efficaces sont indispensables pour conserver
des tem pératures agréables en été, principalem ent pour les orienta-
tions ouest et les ouvertures horizontales(13). Choisir des protections
en fonction de la lum ière désirée: faible dans les habitations, élevée
dans les écoles et les bureaux. Les gains solaires sont souvent la pre-
m ière cause de clim atisation dans les im m eubles adm inistratifs forte-
m ent vitrés et m al protégés.
Isolat ion des part ies exposées Une très bonne isolation des parties opaques exposées au soleil est
nécessaire, surtout sous toiture. Elle perm ettra par la m êm e occasion
de dim inuer les pertes en hiver.
Eclairage Un éclairage bien conçu et une bonne com plém entarité avec l’éclai-
rem ent naturel perm et de dim inuer les apports therm iques (Cf C.5).
Evacuat ion des gains int ernes L’évacuation, dès leur production, des gains internes rendus m ini-
m um évite les surchauffes aux place de travail.
Par exem ple, des lum inaires spéciaux existent où sont intégrés des
reprises d’air pour évacuer les calories. Celles ci peuvent être ensuite
soit récupérées (hiver), soit évacuées (été). (14)
Régulat ion Dans les im m eubles adm inistratifs clim atisés, la régulation devrait
perm ettre à la tem pérature de fluctuer librem ent jusqu’à 26°C environ.
De cette façon, l’inertie du bâtim ent peut absorber une partie des
charges therm iques, et les besoins en froid, donc en énergie, sont for-
tem ent réduits (15).
(15) Lim ites des fluctuations des tem pératures dans un im m euble
adm inistratif.
Conf ort Le confort obtenu est souvent ressenti com m e agréable car la diffé-
rence de tem pérature entre extérieur et intérieur est à peu près
constante, contrairem ent aux bâtim ents clim atisés. Dans ce dernier
cas, l’inertie du bâtim ent est tout à fait inutilisée.
14
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
C8 .3 Les syst èm es de raf raîchissem ent
L’aérat ion nat urelle De jour, l’augm entation de la vitesse de l’air augm ente le confort, de
nuit l’air refroidit la construction et accum ule du frais pour la journée.
Pour assurer le taux de renouvellem ent nécessaire, il faut prévoir des
ouvertures perm ettant à l’air de traverser le bâtim ent de bas en haut
ou au m oins d’une façade à l’autre.
L’aérat ion m écanique Elle est nécessaire si le bâtim ent se trouve en zone bruyante ou ne per-
m et pas une aération naturelle suffisante.
Ref roidissem ent par L’air pulsé est rafraîchi par augm entation de son hum idité. Pour éviter
évaporat ion des problèm es d’hum idité dans le bâtim ent, un échangeur de chaleur
peut être utilisé. Par exem ple, de l’air extérieur à 30°C et 30%
d’hum idité est refroidi à 18°C si on le sature d’eau (17).
Source de f roid Ce peut être: le sous-sol, une cave, un cours d’eau... De très bons
résultats sont obtenus à condition de bien dim ensionner l’installation
de ventilation pour éviter un réchauffem ent de l’air pulsé par l’énergie
du ventilateur, par infiltration dans les gaines situées avant le
ventilateur et se trouvant en dépression ou par échange therm ique à
travers les parois des gaines.
15
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
C9 Coordinat ion ent re archit ect es et ingénieurs spécialisés
Com plém ent arit é Un bâtim ent économ ique en énergie, utilisant de m anière efficace
l’énergie solaire pour l’éclairage et le chauffage, nécessite une bonne
com plém entarité entre l’enveloppe et les installations.
Pour assurer cette com plém entarité, il s’agit dès les prem ières phases
du projet de faire intervenir les ingénieurs spécialisés pour les instal-
lations de chauffage, de ventilation et d’éclairage de m anière à préci-
ser le concept énergétique et les principes de cette com plém entarité
(18).
U n langage com m un Une bonne collaboration au stade du projet entre architecte et ingé-
nieurs spécialisés nécessite une connaissance m inim um du dom aine
traité de m anière à trouver un langage com m un.
(18) Les économ ies d’énergies peuvent être m axim isées dans
(19) l’avant-projet avec peu d’efforts. D’où la nécessité de faire intervenir
la réflexion et les ingénieurs spécialisés dès cette phase du travail.
16
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
A N N EX ES
17
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
CX 1 La cogénérat ion ou couplage chaleur-f orce (CCF)
Groupes de CCF Dans les «petites installations» (im m eubles adm inistratifs, hôpitaux,
quartier), on installe plusieurs unités pour pouvoir adapter la
puissance aux besoins.
Crit ère de bon f onct ionnem ent Il nécessite des besoins en chaleur et en électricité sim ultanés et dans
un rapport correspondant aux caractéristiques du CCF ou bien de pou-
voir revendre l’électricité à un prix perm ettant de couvrir le prix de
production.
Une solution consiste à alim enter une pom pe à chaleur avec la force
produite, ce qui assure la sim ultanéité des besoins, réduits à de la cha-
leur, tout en restant très perform ant énergétiquem ent.
18
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
CX 2 L’éclairage art if iciel
Sources lum ineuses Des sources lum ineuses efficaces et de bonne qualité (rendu des cou-
leurs,..),
Lum inaires Des lum inaires égalem ent efficaces et donnant satisfaction au niveau
du confort (éblouissem ent, uniform ité,..),
(24) Le lum inaire de droite est de 50% plus efficace que celui de
gauche, indépendam m ent de la qualité lum ineuse.
A m énagem ent Des m urs et un plafond de couleur claire dans la m esure du possible.
U t ilisat ion L’adaptation de la durée d’éclairem ent à l’occupation est une source
im portante d’économ ie.
19
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
CX 3 Les besoins en aérat ion
Causes eau
Personne tranquille 50 g/h
– hum idité
Personne active 250 g/h
Préparation repas 1000 g/h
Toilettes et bains 400 g/h
Lavage du sol 23 g/m 2
Plantes 10 g/h
Tot al pour une f am ille de
4 personnes 8 ,5 l/jour
– polluants intérieurs com posants produits par les m atériaux constituant l’enveloppe, le
m obilier ou l’am énagem ent:
– form aldéhyde,
– radon,
– com posés organiques: solvants, pigm ents,..
– poussières, m oisissures,
Besoins Le taux de ventilation devra être suffisant pour diluer les polluants, éli-
m iner l’hum idité et am ener l’oxygène nécessaire. En m i-saison,
lorsque le contenu en vapeur d’eau de l’air extérieur augm ente, l’éli-
m ination de l’hum idité exige une plus forte ventilation qu’en hiver.
débit d’air
30 frais [m 3/h]
Régulat ion sur CO 2 La très faible teneur naturelle en CO2 dans l’air en fait un très bon indi-
cateur de taux de pollution dans les locaux où la source principale de
production est représentée par les occupants ou la com bustion.
20
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
CX 4 Les récupérat eurs de chaleur
Récupérat eurs à plaques Les gaines pour l’entrée de l’air neuf et pour la sortie de l’air vicié se
croisent (26)
Efficacité: 50 à 60 %
Hum idité récupérable avec plaques spéciales
Contam ination très faible (fuites)
Gel lent possible si la tem pérature extérieure est < -10°C
Récupérat eurs à eau glycolée Les gaines pour l’entrée de l’air frais et pour la sortie de l’air vicié peu-
vent être éloignées (27).
Efficacité: 45 à 60%
Hum idité non récupérable
Pas de contam ination
Gel rapide si la tem pérature extérieure est < -15°C
Récupérat eurs à roue Les gaines pour l’entrée de l’air neuf et pour la sortie de l’air vicié se
croisent
Efficacité: 55 à 80 %
Hum idité récupérable avec roue spéciale
Contam ination: 5 à 10% d’air recyclé
Gel possible si la tem pérature extérieure est < -20°C
21
PACER IN STA LLA TION S TECHN IQU ES C
CR Réf érences pour les f igures et illust rat ions
22
PACER SOLEIL ET A RCHITECTU RE – GU ID E PRATIQU E POU R LE PROJET
1
PACER
Responsable de la part ie D
H. M arti, P. M inder
ISBN 3 -905232-05 -7
2
PACER
D1 IN TROD U CTION
DX A N N EX ES
DX1 RECOM M ANDATION SIA 380/1
DX2 DROIT AU SOLEIL
3
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA
4
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA
Un projet de construction qui com porte des élém ents de captage pas-
sif de l’énergie solaire ne diffère pas fondam entalem ent, pour ce qui
est du projet, puis des dispositions légales et des règlem ents à appli-
quer, d’un projet courant.
5
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA D
D 2 Cadre législat if général
D 2 .1 N iveau f édéral
D2.1.1 Loi fédérale sur l’am énagem ent du territoire
D2.1.2 Arrêtés en m atière d’énergie (article constitutionnel sur l’éner-
gie en préparation).
7
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA D
D 3 Règles d’urbanism e,
règlem ent s concernant les élém ent s
archit ect uraux
D 3 .2 Im plant at ion
8
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA D
D 3 .3 Gabarit s
Les pentes des toits et l’orientation des faîtes sont souvent im posées
par les règlem ents de zones et de construction. Une dérogation peut
être justifiée sur la base d’une étude approfondie de l’ensoleillem ent.
(A) (B)
– surfaces de captage;
– des serres incluses dans la surface du toit;
– de vitrages verticaux inclus dans le toit;
– de balcons encastrés.
9
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA D
D 3 .5 Elém ent s part iculiers
propres à l’archit ect ure dit e « solaire»
Selon les règlem ents, sa surface sera com ptée ou non dans le coeffi-
cient d’occupation du sol; toutefois, l’apport d’énergie par cet espace
non habitable qu’est la «double peau» devrait am ener les autorités à
ne pas en tenir com pte dans le calcul des surfaces bâties et de plan-
cher brut, ainsi que des distances aux lim ites.
– leur saillie m axim ale autorisée varie selon les cantons et les com -
m unes et influence ainsi plus ou m oins les distances du bâtim ent
par rapport aux lim ites et aux alignem ents;
– s’ils com portent des élém ents porteurs qui partent du terrain, leur
surface entre en général dans les calculs d’utilisation du sol et de
surface de plancher.
D 3 .5 .4 Jardins d’hiver
– les rem arques faites pour les façades «double peau»sont valables;
– selon l’endroit, le jardin d’hiver construit sur plusieurs niveaux
influence le calcul d’utilisation du sol;
– il s’agit, là aussi, d’utiliser les dispositions dans les règlem ents et
lois qui avantagent la réalisation de jardins d’hiver;
– dans certains cantons, les jardins d’hiver peuvent être construits
en-deçà des distances réglem entaires ou peuvent em piéter sur les
alignem ents de construction;
– une rem arque: les serres/jardins d’hiver sans interface (donc
«serres chauffées») ne sont pas défendables.
10
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA D
– par principe non chauffé, cet espace devrait être considéré com m e
une cour intérieure, telle qu’on la connaissait dans les anciens
règlem ents sur la salubrité des constructions et ainsi, à partir d’une
surface m inim ale définie selon le nom bre des étages, ne pas entrer
dans le calcul des surfaces.
D 3 .6 D roit au soleil
Il s’agit là plutôt d’un postulat:
– le droit au soleil est une notion qui n’est que très peu développée
dans les règlem ents de construction; elle existe tout au plus dans
la définition des hauteurs de corniche et de faîte et par les distance
aux lim ites et bâtim ents voisins, fixées en proportion de la hauteur
et parfois en fonction de l’orientation des bâtim ents (par ex. à Neu-
châtel);
– dans le cas où une parcelle subit une «m ise à l’om bre» trop im por-
tante par des constructions voisines projetées selon les règlem ents,
on peut se dem ander si une dérogation d’im plantation (aligne-
m ents, distances aux lim ites) pourrait être envisagée;
– l’inverse pourrait aussi être im aginé: celui qui m asque par une
construction le soleil sur une parcelle voisine, devrait être obligé
d’utiliser le solaire passif dans sa construction... un postulat, qui
m ériterait une certaine réflexion. (Annexe DX2)
Il s’agit principalem ent des règlem ents sur la police du feu (dans le cas
de réalisations d’atrium s et de cours intérieures, des règles particu-
lières sont à observer) et des règlem ents sur la sécurité et la salubrité
des constructions contenus dans les lois cantonales.
11
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA D
D5 Règles prof essionnelles
N orm es et recom m andat ions SIA
D 5 .1 A vant -propos
D 5 .2 Const at
D 5 .3 Post ulat
Les norm es et recom m andat ions SIA doivent , pour rest er cré-
dibles, êt re une aide et un out il pour l’archit ect e lui perm et -
t ant d’évaluer les f lux énergét iques au t ravers de l’enveloppe
qui ent oure les espaces projet és.
Le but recherché reste néanm oins la création d’un cadre spatial pour
la vie hum aine.
Il faut constater que selon les param ètres définis, la recom m andation
SIA 380/1 tient le haut du panier, c’est-à-dire qu’elle est la seule à don-
ner réponse à chacun des param ètres caractérisant l’utilisation passi-
ve de l’énergie solaire. Il faut néanm oins relever que l’effet de serre
n’est pas pris en considération dans le cas des élém ents spéciaux de
captage d’énergie tels que vérandas, m urs capteurs, double-peaux,
etc.
12
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA D
D5 Règles prof essionnelles
N orm es et recom m andat ions SIA
(6)
(7)
Exigences légales
(1 9 9 0 )
JU (+) – – –
BE + + – +
NE + + – –
VD + + – (+)
GE + + (+) –
VS + + – –
FR + + – –
* sera en vigueur légalem ent dans plusieurs cantons très pochainem ent 13
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA D
D 5 .6 D e l’ut ilisat ion de la recom m andat ion 3 8 0 /1
(annexe D X 1 )
Cette recom m andation est très com plète et donne une vision globale
du bilan énergétique; par contre, il s’agit d’en respecter les lim ites
d’application et notam m ent les «conditions norm ales d’utilisation».
Cette précision est nécessaire car pour l’instant l’utilisation passive de
l’énergie solaire n’est pas fréquente. Cette recom m andation est aussi
très com plexe dans son utilisation. Il est difficile de suivre systém ati-
quem ent les dédales de son application. Il faut constater que sous cet-
te form e, cette norm e est peu attractive et quasim ent inutile dans la
phase du projet.
14
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA D
A N N EX ES
15
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA D
D X 1 Recom m andat ion SIA N ° 3 8 0 /1
Energie dans le bât im ent
Exigences:
3 9 1 Perf orm ances globales requises
Tab 4 – Dem ande énergie de chauffage, valeur lim ite/valeur cible
Tab 5, 5a – Fraction utile, valeur lim ite/valeur cible
Cont rôles ult érieurs Com parer les résultats obtenus à l’utilisation avec ceux du projet,
fortem ent conseillé.
16
PACER A U TORISA TION D E CON STRU IRE – N ORM ES SIA D
D X 2 Le droit au soleil
17
PACER SOLEIL ET A RCHITECTU RE – GU ID E PRATIQU E POU R LE PROJET
V ue sud
1
PACER EX EM PLE 1
Plans 1 :3 5 0 Rez-de-chaussée 1 er ét age
• Dalle en béton
• M urs en brique
• Vérandas verre et m étal
• Revêtem ent de façade en bois
Chauf f age
V ue f açade sud
Program m e
• 27 appartem ents
• 1 étage de bureaux
• Com m erces au rez
3
PACER EX EM PLE 2
Plan du 4 e ét age Coupe
Plan du duplex
V ue int érieure de la véranda Prem ier étage
Deuxièm e étage
V ue f açade sud
• dalles béton
• m urs façade en briques
Hürlim ann; isolation 12 cm ,
revêtem ent en bois
• toiture en Eternit
5
PACER EX EM PLE 3
Plan du rez-de-chaussée Plan de l’ét age
Façade sud
Façade nord
6
PACER EX EM PLE 3
Zone individuelle devant les m aisons utilisable com m e:
– balcon
– place extérieure couverte
– véranda
– jardin d’hiver
– pergola
D ét ail
V ue f açade sud
Chauf f age
8
PACER EX EM PLE 4
Plan du rez-de-chaussée Caract érist iques t herm iques
D ét ail de la véranda
Coupe t ransversale
10
PACER EX EM PLE 5
Plan bât im ent C, ét age t ype Caract érist iques t herm iques
Program m e
• 3 bâtim ents
• 32 appartem ents de
2 à 5 pièces
Coupe
Publications: Brochure «1er Prix rom and d’architecture solaire», 1989 / Hors concours 11
Projet NEFF 304.1 / Septem bre 1990
PACER EX EM PLE 6
HA BITATION , RU E D U M ID I, GEN ÈV E
V ue f açade sud
12
PACER EX EM PLE 6
Plan t ype d’un appart em ent
V ue des vérandas
Protections solaires
des parties vitrées de la
toiture.
Publications: – 13
PACER EX EM PLE 7
HA BITATION « STA LLEN M ATT» , OBERWIL
14
PACER EX EM PLE 7
Plan du prem ier ét age
Façade sud
Coupe t ype
Publications: – 15
PACER EX EM PLE 8
HA BITATION S, 1 4 V ILLA S CON TIGU ES, SCHM ITTEN / FR
V ue de l’ensem ble
Program m e
16
PACER EX EM PLE 8
A ccès
17
PACER EX EM PLE 8
Sit uat ion Concept
V ue f açade sud
• fenêtre capteur
• stockage à galets
• développem ent m axim um de
façade sud
• chauffage d’appoint à bois
19
PACER EX EM PLE 9
a captage direct
b stockage à galets
c ventilateur
d prise d’air
e store-capteur
f fenêtre extérieure
g évacuation d’air chaud
V ue f açade sud
21
PACER EX EM PLE 10
Plan du rez-de-chaussée
Publications: – 22
PACER EX EM PLE 11
A D M IN ISTRATION , BU CHBIN D EREI BU RKHA RD T
V ue f açade sud
Concept
• sous-sol en béton
• 2 m urs de façades en béton
apparent
• piliers en béton
• façade m étallique form ant
une coursive pour les sorties
de secours et pour le
nettoyage de la façade
• protection solaire sous form e
de lam elles m étalliques
extérieures m obiles
23
PACER EX EM PLE 11
Coupe
V ue sud-ouest
Concept
25
PACER EX EM PLE 12
Plan
Façade ouest
Façade est
V ue
• atrium central
• systèm e de protection solaire
extérieur
• récupération de la chaleur
dans systèm e de ventilation
• pom pe à chaleur
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PACER EX EM PLE 13
D ét ail coursives
Coupe
V ue
• organisation des
bureaux autour des
serres
• 300 m2 de
panneaux solaires
N
➩
29
PACER EX EM PLE 14
Plan du rez-de-chaussée
V ue f açade sud
31
PACER EX EM PLE 15
Plan du rez-de-chaussée
V ue f açade nord
Concept
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PACER EX EM PLE 16
Façade sud-ouest
34
PACER EX EM PLE 16
Plan rez supérieur
Coupe A -A