Les Nombres Complexes

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GÉOMÉTRIE – CHAPITRE 1 Page 1 sur 9

LES NOMBRES COMPLEXES

Comment sont apparus les nombres complexes ?

En 1545 Jérôme CARDAN fournit des formules de résolution de l’équation x3 = px + q.


Une des solutions de cette équation est donnée par la formule :

Si l’on appliquait cette formule à l’équation x3 = 15x + 4 on trouverait une solution x0 donnée par la
formule : x0 =

Cette expression pose alors deux problèmes :


1) Que signifie ce -121 ?
2) L’expression obtenue peut-elle être simplifiée ?

I NOMBRES COMPLEXES – REPRÉSENTATION :


A. Ensemble des nombres complexes :

Définition 1 : On doit aux mathématiciens Euler (1707-1783) et Bombelli (1526 – 1572)


l’invention du nombre complexe i , solution de l’équation ………….

Par conséquent ……………..

i n’est pas un nombre réel ( i ∉ IR ), on ne peut donc pas lui donner de valeur, ni
parler du signe de i.
Définition 2 :
Tout nombre complexe z s’écrit de manière unique sous la forme z = x+i y ( x∈IR et y∈IR )
Cette écriture est appelée ………………………………………
x est la ………………………………….de z on écrira Re(z) = x.
y est la ………………………………….de z on écrira Im(z) = y.

L’ensemble des nombres complexes est noté .

Tout nombre réel est aussi un nombre complexe.


En effet si x ∈IR alors on a x = …….+ i……… donc x ∈ .
On dira que IR est inclus dans CI et on écrira IR …… .

•0 3 • 11 •i
•-17 •-7 •π
• 3 – 5i
IR
Figure 1 : IR est inclus dans
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Définition 3 :
Soit un nombre complexe, alors
• z est réel si, et seulement si, Im(z) = …………
• z est un imaginaire pur si, et seulement si, Re(z) = ………
7
Exemple 1 : Les nombres 2i ; i 3 ; - i sont des …………………………
3
Exemple 2 : a et sont deux nombres réels et z = ( a² – b² ) + i ( a² + b² )
a) À quelle condition z est un imaginaire pur ?
b) À quelle condition z est réel ?

Propriété 1 : Soient 2 nombres complexes z et z’.


z = z' ⇔ Re(z) = Re(z’ ) et Im(z) = Im(z’ )

B. Représentation géométrique des nombres complexes :


Cette représentation géométrique vint plusieurs siècles après l’invention des nombres complexes, elle est due
en particulier au mathématicien suisse Jean-Robert Argand (1768-1822) qui publia en 1806 « Essai sur une
manière de représenter les quantités imaginaires dans les constructions géométriques » mais elle ne s’imposa
que lorsque les mathématiciens renommés Gauss et Cauchy l’eurent adoptée entre 1831 et 1847.
Axe des imaginaires purs

Le plan orienté est muni d’un repère


→ →
orthonormal (O ; u , v ). y M( z = x + i y )

On l’appelle plan complexe .


i
→
v Axe
→
→
des
-1 O u 1 2
x réels

Définition 4 :
• On dit que M de coordonnées (x ; y) a pour ……….. le complexe zM = x + i y.
• On dit que M est …………….. de zM .
• L’axe des abscisses représente l’ensemble IR des réels.
• L’axe des ordonnées représente l’ensemble des imaginaires purs.
• La distance OM est appelée …………….. de zM . On note | zM | = OM.
• Par conséquent si z = x + i y alors |z | =……………………
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Exemple : Dans un plan complexe représenter les points I( 3 + 2i ) K( -4 – 2i ) L(-3i ) M(5).
Axe des imaginaires purs

i
→
v Axe
→
→
des
-1 O u 1 2 réels

C. Conjugué d’un nombre complexe :


Définition 6 : Soit z = x + i y un nombre complexe (x, y réels).
 
On appelle conjugué de z le nombre complexe noté z (« z barre ») défini par z = ……….
Axe des imaginaires purs

N’ (……)
M (z)
i
→
v Axe
→
→
des
-1 O u 1 2 réels

N (……) M’ (z)


Dans le plan complexe les points M et M’ d’affixes respectives z et z sont ………………..

Propriété 2 :
• z ∈ IR ⇔ …………………..
• z imaginaire pur ⇔ …………………..

II OPÉRATIONS DANS :
A. Addition et multiplication dans :
L’addition et la multiplication suivent les mêmes règles de calcul
que dans IR et on remplace i ² par -1 .
En particulier : • Les identités remarquables sont encore valables dans .
• z × z ’ = 0 ⇔ ……………………………………..
• z n = ……………………………………..
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Propriété 3 : z = 0 ⇔ Re(z) = 0 et Im(z) = 0
Démonstration : C’est une conséquence directe de la propriété 1 avec ……………
Exemple 1 : Trouver deux nombres réels x et y tels que 2( x – 3i y) – ( 3x – 5i y ) = 0

Exemple 2 : Calculer ( 5 + 3i )( -4 – 6i ) = ………………..


( 2 + i )3 = ………….
( 2 – i )3 = ………….

Soit z = x + i y alors z ×z = ……..…………………………………..

Remarque : Le produit z ×z est un nombre ……..

De plus z ×z = …………..

B. Inverse et Quotient dans :

Tout nombre complexe non nul (z ≠ 0 » ) admet un inverse :

Soit z = x + i y tel que z ≠ 0 alors :

1
–1 1
z = =
z x+i y
Pour donner la forme algébrique de z – 1 il faut rendre le dénominateur réel, l’astuce consiste
à utiliser la remarque ci-dessus.
1 1 …………
= ×
z x + i y …………

1 ………… ………… –1
= +i ( forme algébrique de z )
z ………… …………

1 z’
Pour obtenir et sous forme algébrique on multiplie ……………………………………..
z z
…………………………………………………………………………………….……………….
2 + 6i 2
Exemples : Donner la forme algébrique de ( 3 – 5i )-1 ; ;
5 – 3i 5i
C. Propriétés de la conjugaison :
Propriété 4 :
• =z
• = et =

• Si z’ ≠ 0 alors : et

• Si z’ ≠ 0 alors pour tout n ∈ ,


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Démonstration :
 
Exemple : Trouver le nombre complexe z tel que : 5z + 3 – 2i = iz

D. Affixe d’un vecteur, d’un barycentre :

Définition 7 :
→
• Lorsque O est l’origine du repère le point M et le vecteur OM ont la même affixe zM.

Propriété 5 :

→
• Si A et B ont pour affixes respectives zA et zB alors le vecteur AB a pour affixe z AB =……….
→

Démonstration :

Exemple : Dans le plan complexe 4 + 2i, 3 – i, 1 + 3i et 2 + 6i sont les affixes respectives


des points A, B, C et D. Montrez que ABCD est un parallélogramme.

Rappel : Définition du barycentre


G = bar { ( A ; α )( B ; β )( C ; γ )}α + β + γ ≠ 0 ⇔ ……………….……………

Propriété 6 :
Soient A, B et C trois points du plan complexe d’affixes respectives zA , zB et zC.
L’affixe zG du point G défini par G = bar { ( A ; α )( B ; β )( C ; γ )}α + β + γ ≠ 0 est :

αzA + βzB + γzC


zG =
α+β+γ
Démonstration :
Exemple : Soient A et B deux points du plan complexe d’affixes respectives zA et zB.
Quelle est l’affixe z I du point I, milieu de [AB] ?
z I = ……………
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III Equation du second degré à coefficients réels

Théorème :
L’équation az ² + bz + c = 0 ( a, b, c réels et a ≠ 0 ) de discriminant ∆ = b² – 4ac admet :

• Si ∆ = 0, une unique solution réelle z 0 = …………….

• Si ∆ > 0, deux solutions réelles z 1 = …………………. et z 2 = ……………….

• Si ∆ < 0, deux solutions complexes conjuguées

z 1 = …………………. et z 2 = ……………….

Démonstration : ( Revoir la démonstration faite en 1°S sur www.webclasse.fr )


Exemple 1 : Résoudre, dans , l’équation : 2z ² + 3z + 5 = 0

3
Exemple 2 : Soit le polynôme P défini sur , par : P(z ) = 2z – 3 z² + 3z – 2
a) Vérifiez que P admet le réel 1 comme racine.
b) Trouvez 3 réels a, b et c tels que P(z ) = ( z – 1 ) ( az ² + bz + c )
c) Résolvez dans l’équation P(z ) = 0.

4 2
Exemple 3 : Résoudre, dans , l’équation : z + 3z + 2 = 0

IV Module et arguments : → →


Dans tout ce paragraphe, le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct ( O ; u , v )
A.Module d’un nombre complexe :
Raffaelle Bombelli (1526-1572) introduit la notion de module et Argand en inventa le nom.

Rappel :

• La distance OM est appelée …………….. de zM . On note | zM | = OM.


• Par conséquent si z = x + i y alors |z | =……………………

Exemples : | 1 – 2i | = …….. | - 6i | = ……..


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Cas des vecteurs :

→
Soit w le vecteur d’affixe z → .
w
On a

La longueur AB est donnée par

AB = ……………………………..

Exemple : Dans le plan complexe, trouvez l’ensemble des points M d’affixe z


tels que | z + 1 – i | = 3

Propriété 7: Axe des imaginaires purs


N’ (-z)
M (z)
i
→
v Axe
→
→
des
-1 O u 1 2 réels

N (-z) M’ (z)

• |- z | = ……. • |z | = 0 ⇔ ………
 
• z ×z = ……. • |z | = …….


• |z | ×|z | = ……. • Si z ≠ 0 alors pour tout n ∈ |z n | = …….

• Si z’ ≠ 0 alors = ………… et = …………

Exemple : Trouver l’ensemble des points M d’affixe z tels que :



a) |z + 2i | = 5 b) | z – 3 + 4i | = 0 c) | -2iz – 5 + 4i | = 3 d) =1
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Propriété 8 : inégalité triangulaire

B. Arguments d’un nombre complexe non nul :

Rappels de trigonométrie : Voir ci-contre et revoir le cours de première S.

Définition :

• On appelle argument de z et on note arg z


→ →
toute mesure de l’angle orienté ( u ; OM ).

• Soit θ un argument de z alors :


arg z = ………………………
arg z = ………………………

Exemple : Compléter
• arg (1) = ………….• arg (-3) =…………. • arg (i) = ……………. arg (1+i) = …………….

O n’a pas d’argument !

Propriété 9 :
• z est un réel non nul positif (z ∈ IR+* ) ⇔ arg z =…………………
• z est un réel non nul négatif (z ∈ IR*– ) ⇔ arg z =…………………
• z est un réel non nul (z ∈ IR* ) ⇔ arg z =…………………
• z est un imaginaire pur non nul ⇔ arg z =…………………

Coordonnées polaires :
Le repérage par coordonnées polaires existe depuis environ mille ans, il est très utilisé en astronomie et en
géographie ( polaire vient du latin polus et du grec polos qui signifient « tourner » ).
Définition :

Le couple ( r = OM ; θ ) s’appelle …………………………..

Propriété 10 : Si le point M d’affixe z a pour coordonnées polaire ( r ; θ ) alors


z =…………………... cette expression est appelée ......................................de z .
Démonstration :
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Lien entre forme algébrique (......................) et forme trigonométrique
Propriété 11 :Lien
Si on connait r et θ alors x= r cos θ et y = r sin θ.
Si on connaît x et y alors r = |z |= x²+y² et θ est défini par :
x y
cos θ = et sin θ = .
r r

Exemples :
1) Donner la forme trigonométrique de z = - 3 +i
 π π
2) Donner la forme trigonométrique de z = -2cos   +isin  
 7 7

Propriété 12 :
Si z = r( cos θ +i sin θ ) avec r > 0, alors |z |=r et θ = arg z + k2π ( k ∈ ).

Propriété 13 :
 1
• arg (z ) = …………. • arg ( - z ) = …………. • arg   = ………….
z
Démonstration :

Propriété 14 :
→
AB B
→ →
→
v
A → (u ; AB ) = arg [2π]
→ u

→
u
 π
Exemple : Trouver l’ensemble des points M (z ) tels que arg (z – 4 – 5i ) = [2π]
4
Propriété 15 :
z
• arg (z n ) = …………. • arg (z ×z’ ) = ……...………… • arg   = ……………………
z’
Démonstration :

Exemple : 13π 13π


2) En déduire cos   et sin  .
On pose z 1 = - 3 +i et z 2 = 1 – i.  12   12 
1) Donner la forme trigonométrique de Exemple :
1000
z1 Calculer (1 +i) .
Z= .
z2
Propriété 16 :
Si A, B, C et D sont des points deux à deux distincts d’affixe respectives z A ,z B , z C et z D
→ →
alors ( AB ; CD ) = ()

Démonstration :

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