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E 51
Gestion du risque
Objectif 5 Cadre
1 Le risque 5.1 Leadership
1.1 Historique 5.2 Conception (P)
1.2 Domaine 5.3 Application (D)
1.3 Bénéfices 5.4 Evaluation (C)
2 Définitions, normes et livres 5.5 Amélioration (A)
2.1 Définitions 6 Processus
2.2 Normes 6.1 Structure
2.3 Livres 6.2 Planifier
3 Approche processus 6.3 Apprécier
3.1 Types de processus 6.3.1 Identifier
3.2 Cartographie 6.3.2 Analyser
3.3 Approche processus 6.3.3 Evaluer
4 Principes 6.4 Traiter
4.1 Création de la valeur 6.4.1 Options
4.2 Intégration 6.4.2 Plan d’action
4.3 Approche systémique 6.4.3 Continuité d’activité
4.4 Adaptation au contexte 6.5 Surveiller
4.5 Participation 6.6 Communiquer
4.6 Dynamisme 6.7 Documentation
4.7 Meilleure information 7 Outils
4.8 Facteurs humains et culturels
4.9 Amélioration continue Annexes
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1 Le risque
1.1 Historique
Le mot risque pourrait venir du mot latin resecum « ce qui coupe, écueil » d’où l’origine
maritime « rocher escarpé » ou pourrait découler de l’italien ancien risicare, qui signifie
"oser."
Les opportunités et les menaces sont les deux côtés de la même pièce appelée risque.
Quand l’issue est favorable on parle d’opportunité, quand l’issue est défavorable on parle
de menace.
Il y a environ 5200 ans dans la région de l’Euphrate, un groupe appelé Asipu était
consultant en analyse du risque pour la prise de décisions risquées ou incertaines.
En Mésopotamie, il y a environ 3900 ans l'assurance a débuté comme l'une des plus
anciennes stratégies de gestion du risque. La prime de risque pour les pertes de navires et
de cargaison dans les contrats de base était formalisée dans le code d’Hamurabi.
Il a y plus de 2400 ans Périclès parle comment prendre des risques et les évaluer avant de
réaliser une action. Son compatriote Socrate définit eikos (possible, probable) comme
«vraisemblance à la vérité».
Blaise Pascal et Pierre de Fermat ont jeté les bases de la théorie de la probabilité dans les
années 1650 ce qui a ouvert la porte à l’évaluation quantitative du risque.
Pierre Simon de Laplace a développé en 1792 une analyse du risque avec ses calculs de
la probabilité de décès avec et sans vaccination antivariolique.
La gestion du risque est relativement récente. Par exemple, l'accord de Bâle II sur les
exigences de gestion du risque dans le secteur bancaire date de 2004. Quelques normes
prescriptives (non certifiables) sur le risque sont apparues au début du XXI siècle (cf. le §
2.2).
au manque d’une analyse équilibrée des bénéfices élevés et les risques encourus
au mauvais jugement de l’improbabilité de certains événements (niveau du risque
mal quantifié) basé sur des modèles financiers imprudents
à la faible surveillance des paramètres clés
à la compréhension divergente des différents acteurs sur le goût du risque et
l’attitude face au risque
à l'effondrement des marchés monétaires de gros non anticipé par les modèles de
crédit utilisés par certaines banques
Mais le risque qui résulte de l'incertitude peut être géré. La capacité à identifier le risque, à
l’analyser, à l’évaluer, puis à agir en conséquence est à la base de la gestion du risque.
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Une difficulté dans la gestion du risque provient du fait que l’événement concerné (le
dommage) se situe dans le futur. Il faut imaginer un événement qui n’aura peut-être jamais
lieu.
Depuis quelques décennies la majorité des entreprises a pris conscience que les coûts de
la mise en place de la gestion du risque sont dérisoires comparés aux conséquences
défavorables ou même aux assurances à contracter.
La gestion du risque a été considérée dans le passé par certains responsables comme
quelque chose de superflu. Ces personnes pensaient que l’objectif principal était d’éviter le
risque. Depuis beaucoup ont compris que le risque est inévitable et intrinsèque à toute
activité mais doit être réduit à un niveau acceptable.
La gestion du risque est devenue une nécessité incontournable, même la norme ISO 9001
(systèmes de management de la qualité – exigences) depuis la version 2015 a inclus
l’approche par les risques (risk-based thinking).
1.2 Domaine
la structure de l’entreprise
le système de management
le département
le processus
le produit
le service
le projet
la performance
la fiabilité
les coûts, cf. annexe 01
le calendrier
les méthodes
la technologie
les exigences
les spécifications y compris les critères d'acceptation
les fonctionnalités
les outils
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Dans ce module ne sont pas inclus spécifiquement les risques comptables et les risques
extrêmes liés :
Pour un cirque les risques susceptibles de provoquer des soucis d’une représentation
comprennent une coupure de courant, une tempête, l’absence de plusieurs acteurs ou
techniciens (maladie ou conflit social), des problèmes de transport importants pour le
public.
Après avoir identifié, analysé et évalué les risques qui pourraient perturber la
représentation, la direction doit décider quelles actions appliquer pour réduire les chances
d'annulation.
l’assurance
la banque
l’armée
l’énergie
l’aérospatial
les projets
les dispositifs médicaux
la médecine
l’entreprise
la construction
les marchés
1.3 Bénéfices
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activités imprévues
changement de priorité
communication des résultats irrégulière
confiance en soi excessive
critères d'acceptation mal définis
exigences mal comprises
manque de ressources
mauvaise estimation de l'effort
mauvaise répartition du travail
modification du produit non planifiée
nouvelles méthodes et technologies incomprises
objectifs irréalistes
problèmes d’industrialisation
problèmes de conception
problèmes techniques imprévus
rapports d’avancement sporadiques et inexacts
risques non identifiés
soutien insuffisant de la direction
spécifications conflictuelles ou incohérentes
Appliquer en amont la gestion du risque coûte 10 fois moins cher que de gérer une
crise
Le coût de la gestion du risque dans la vie d’un produit est montré dans la figure 1-1.
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Une liste de succès et d’échecs de la gestion du risque se trouve dans l’annexe 02.
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2.1 Définitions
Le début de la sagesse c’est de désigner les choses par leur nom. Proverbe chinois
Un risque peut avoir des impacts négatifs (on parle de menaces) ou bien des impacts
positifs (on parle d’opportunités).
Saisir une opportunité c’est prendre des risques, mais ne pas saisir une opportunité peut
nous exposer à des risques.
Notre préférence :
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Notre préférence :
Gestion du risque (risk management) : activités pour restreindre la possibilité que quelque
chose se passe mal
ce qui constitue une menace, un risque pour quelqu’un, quelque chose. Larousse
ce qui menace ou compromet la sûreté, l’existence d’une personne ou d’une chose.
Le Petit Robert
propriété intrinsèque à une substance, à un système qui peut conduire à un
dommage. Yvan Vérot
source de dommage potentiel. ISO Guide 73 (2009)
source ou situation susceptible des causer des traumatismes et pathologies. ISO
45001 (2018)
Notre préférence :
Notre préférence :
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Notre préférence :
Identification du risque (risk identification) : activité de l’appréciation du risque pour trouver
et décrire les risques
Notre préférence :
Notre préférence :
Notre préférence :
L’incertitude et la probabilité sont des notions subjectives avec des quantités fictives.
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Le risque (et son niveau) est fonction de l’impact et de la vraisemblance (figure 2-2).
Le risque est résiduel quand l’impact et la vraisemblance sont faibles, cf. figure 2-3. Dès
que l’impact et la vraisemblance sont élevés on se rapproche de la zone critique (rouge).
Plus de détails sur les niveaux du risque sont montrés dans l’annexe 03.
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Menace : événement incertain pouvant avoir un impact négatif sur les objectifs
Mesure du risque : ensemble de possibilités avec des probabilités et des pertes quantifiées
Muda : du japonais gaspillage. Toute activité qui consomme des ressources sans ajouter
de valeur pour le client
Niveau du risque (level of risk) : criticité du risque en fonction de l’impact et de la
vraisemblance
Non-qualité : écart entre la qualité attendue et la qualité perçue
NVA : Non-Valeur Ajoutée. Ce que le client n'est pas prêt à payer
Pilote du risque (risk owner) : personne ayant la responsabilité et l’autorité de gérer le
risque
Plan de continuité d’activité (PCA) : planification de la gestion de la continuité d’activité
incluant l’approche, les étapes, les méthodes, les ressources
Plan de gestion du risque (risk management plan) : planification de la gestion du risque
incluant l’approche, les étapes, les méthodes, les ressources
Poka-yoké : du japonais Poka - erreur involontaire, Yoké - éviter. Voir Détrompeur
Prévention du risque : activités de réduction de la vraisemblance d’apparition du risque
Protection du risque : activités de réduction des impacts du risque
Registre des risques : dossier contenant les informations relatives aux risques identifiés
Remue-méninges : approche d'équipe pour développer des idées et trouver des solutions.
En anglais "Brainstorming"
Résilience : capacité à résoudre une crise et à continuer de fonctionner comme avant
Responsabilité : capacité à prendre une décision tout seul
RMP : risk management plan (voir plan de gestion du risque)
Sécurité : absence de risque inacceptable
Seuil du risque : limite d’acceptation (au-dessous) ou de non tolérance (au-dessus)
SGR : système de gestion du risque
SM : système de management
Stratégie : démarche globale pour atteindre des objectifs
Surveillance : ensemble d’actions planifiées pour garantir l'efficacité des mesures de
maîtrise
SWOT : de l’anglais Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats ou forces, faiblesses,
opportunités, menaces. Outil pour structurer une analyse des risques
Système de management : ensemble de processus permettant d’atteindre les objectifs
Système de gestion du risque : ensemble de processus permettant d’atteindre les objectifs
risque
Système : ensemble de processus interactifs
accident et incident
o l’accident est un événement imprévu grave
o l’incident est un événement qui peut entraîner un accident
anomalie, défaillance, défaut, dysfonctionnement, non-conformité et rebut
o l’anomalie est une déviation par rapport à ce qui est attendu
o la défaillance est la non satisfaction d’une fonction
o le défaut est la non satisfaction d’une exigence liée à une utilisation (prévue)
o le dysfonctionnement est un fonctionnement dégradé qui peut entraîner une
défaillance
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Remarque 1 : entre gestion du risque et management du risque notre préférence est pour
gestion du risque
Remarque 3 : entre impact, gravité, conséquence et sévérité notre préférence est pour
impact
Remarque 4 : entre pilote du risque et propriétaire du risque notre préférence est pour
pilote du risque
Remarque 7 : entre surveillance (en anglais monitoring) et suivi notre préférence est pour
surveillance
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Remarque 8 : entre processus et procédé notre préférence est pour processus (en anglais
« process »).
Remarque 9 : le mot anglais « organization » est traduit par organisme dans certaines
normes (ISO 9001, ISO 31000) et par organisation dans d’autres normes (ISO 2600, ISO
22301, EFQM) et institutions (ISO, ONU, OTAN). Pour éviter la confusion avec organisme
de certification notre préférence est pour le terme entreprise
Remarque 10 : le mot anglais « control » a plusieurs sens. Il peut être traduit par maîtrise,
autorité, commande, gestion, contrôle, surveillance, inspection. Pour éviter des
malentendus notre préférence est pour maîtrise et inspection au détriment de contrôle.
Remarque 11 : le mot anglais « accountability » peut être traduit par obligation de rendre
compte, assumer sa responsabilité (ISO 9001), pouvoirs (ISO 31000), redevabilité (ISO
26000), notre préférence est pour obligation de rendre compte
2.2 Normes
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Potential Failure Mode and Effects Analysis (en français Analyse des Modes de
Défaillance Potentielles et de leurs effets), 2008, AIAG
CEI 60812 : Techniques d’analyse de la fiabilité du système – Procédure d’analyse
des modes de défaillances et de leurs effets (AMDE), IEC, 2006
Deux documents français liés aux processus avec des explications, recommandations et
exemples :
Le risque et l’approche par les risques (risk based thinking) sont présents dans beaucoup
de normes et référentiels. Quelques exemples des plus répandus :
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Un questionnaire détaillé (233 questions) sur les recommandations de la norme ISO 31000
version 2018 vous pouvez trouver dans l’annexe 04.
2.3 Livres
Pour aller plus loin quelques livres, classés par ordre chronologique :
Risk, Uncertainty And Profit, Frank Knight, University of Chicago Press, 1921
(Le risque, incertitude et profit)
The Quality Toolbox, Nancy Tague, ASQC Quality Press, 1995 (La boîte à
outils qualité)
Against the Gods: The Remarkable Story of Risk, Peter Bernstein, John Wiley
& Sons, New York, 1998 (Contre les Dieux : L'histoire remarquable du risque)
Réussir la prévention des risques dans les PME, Benjamin Bichon, AFNOR,
2005
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The Failure of Risk Management: Why It's Broken and How to Fix It, Douglas
Hubbard, Wiley, 2009 (L'échec de la gestion du risque: pourquoi c’est cassé et
comment le réparer)
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Quand je pense à tous les livres qu'il me reste encore à lire, j'ai la certitude d'être
encore heureux. Jules Renard
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3 Approche processus
Si vous ne pouvez pas décrire ce que vous faites en tant que processus, vous ne
savez pas ce que vous faites. Edwards Deming
Un processus peut être très complexe (lancer une fusée) ou relativement simple (auditer un
produit).
Un processus est :
répétable
prévisible
mesurable
définissable
dépendant de son contexte
responsable de ses fournisseurs
Une revue de processus est faite périodiquement par le pilote du processus (cf. annexe
05).
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Souvent l’élément de sortie d’un processus est l’élément d’entrée du processus suivant.
Vous pouvez trouver quelques dizaines d’exemples de fiches processus dans l’ensemble
de documents E 02.
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Toute entreprise peut être considérée comme un macro processus, avec sa finalité, ses
éléments d’entrée (besoins et attentes clients) et ses éléments de sortie (produits/services
pour satisfaire les exigences des clients).
Notre préférence pour identifier un processus est l’utilisation d’un verbe (acheter, produire,
vendre) à la place d’un nom (achats, production, vente) pour différencier le processus du
service de l’entreprise ou de la procédure et rappeler la finalité du processus.
Les processus sont (comme nous allons voir dans les paragraphes suivants) de type
management, réalisation et support. Ne pas attacher trop d’importance au classement des
processus (parfois c’est très relatif) mais bien vérifier que toutes les activités de l’entreprise
entrent dans un des processus.
élaborer la stratégie
gérer le risque, cf. annexes 07 et 08 :
o planifier
o apprécier :
identifier
analyser
évaluer
o traiter
définir la politique
piloter les processus
améliorer
auditer
communiquer
planifier le SM
acquérir les ressources
réaliser la revue de direction
mesurer la satisfaction des parties prenantes
négocier le contrat
analyser les données
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gérer la documentation
fournir l’information
acquérir et maintenir les infrastructures
dispenser la formation
gérer les moyens d’inspection
tenir la comptabilité
administrer le personnel
3.2 Cartographie
La cartographie des processus est par excellence un travail pluridisciplinaire. Ce n’est pas
une recommandation formelle de la norme ISO 31000 mais la cartographie est toujours
bienvenue.
Les 3 types de processus et quelques interactions sont montrés dans la figure 3-3.
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Pour obtenir une image plus claire on peut simplifier en utilisant au total une quinzaine de
processus essentiels. Un processus essentiel peut contenir quelques sous-processus, par
exemple dans un processus « développer le SM » peuvent entrer :
élaborer la stratégie
gérer le risque
définir la politique
planifier le SM
déployer les objectifs
acquérir les ressources
piloter les processus
améliorer
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Approche processus : management par les processus pour mieux satisfaire les clients,
améliorer l’efficacité de tous les processus et augmenter l’efficience globale
Figure 3-4. Modèle d’un SM basé sur l’approche processus et l’amélioration continue
souligne l’importance :
o de comprendre et de satisfaire les exigences client
o de la prévention pour réagir sur les éléments non voulus comme :
retours client
rebuts
o de mesurer la performance, l’efficacité et l’efficience des processus
o d’améliorer en permanence ses objectifs sur la base de mesures objectives
o de la valeur ajoutée des processus
repose sur :
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o l’identification méthodique
o les interactions
o la séquence et
o le management des processus qui consiste à :
déterminer les objectifs et leurs indicateurs
piloter les activités associées
analyser les résultats obtenus
entreprendre des améliorations en permanence
permet :
o de mieux visualiser les données d’entrée et de sortie et leurs interactions
o de clarifier les rôles et responsabilités exercées
o d’affecter judicieusement les ressources nécessaires
o de faire tomber des barrières entre les services
o de diminuer les coûts, les délais, les gaspillages
et assure à long terme :
o la maîtrise
o la surveillance et
o l’amélioration continue des processus
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4 Principes
Vous pouvez vérifier si vous avez du bon sens en répondant aux questions du test de
présence d’esprit de l’annexe 10.
Histoire vraie
Au début des années 1970 un projet est proposé à Bill Hewlett, l’un ses fondateurs de HP.
C’est un petit appareil portatif capable de calculer scientifiquement avec dix chiffres de
précision. Le prototype est fabriqué en bois, avec tous les boutons étiquetés. Bill Hewlett
examine les fonctions, souri et glisse l'appareil dans la poche de sa chemise. Cela
deviendra le calculateur HP-35.
Imposer sa volonté pour saisir une opportunité peut rapporter énormément même quand le
marché est inconnu et la technologie n’est pas aboutie.
4.2 Intégration
Intégrer la gestion du risque dans tous les processus de l’entreprise est un objectif clé.
Cette approche est opportune et globale. Elle aide à définir les priorités et à prendre les
bonnes décisions.
Les risques ne peuvent être considérés en dehors du contexte qui a engendré les
risques. Paul Hopkin
La gestion du risque est taillée sur mesure en fonction du contexte de l’entreprise, des
objectifs prioritaires et des ressources disponibles.
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Il est recommandé que l’effort de la mise en place de la gestion du risque soit proportionné
au niveau du risque dans l’entreprise.
Histoire vraie
Une pièce d'équipement fut déplacée pour faire place à de nouveaux équipements
volumineux. Lorsque la maintenance planifiée devait commencer sur le premier
équipement le gars de la maintenance fut incapable d'exécuter ses activités car
l'équipement était trop près du mur. Il suggéra de créer une porte dans le mur pour
permettre l'accès à l'équipement.
Les connaissances, les besoins et attentes des parties prenantes sont mieux prises en
compte.
Histoire vraie
« Dans une entreprise typique, si vous avez une réunion, peu importe combien importante,
il y a toujours une partie qui n'est pas représentée : le client. Il est donc très facile à
l'intérieur de l'entreprise d'oublier le client ». Jeff Bezos.
Pour remédier à ce souci d’oubli il prit l’habitude de placer une chaise vide à chaque
réunion.
4.6 Dynamisme
Les facteurs humains et culturels sont pris en compte à toutes les étapes de gestion du
risque.
Les attentes, spécificités et aptitudes des parties prenantes sont identifiées et intégrées aux
activités permettant de mieux atteindre les objectifs.
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