Mamadou SALL M2 FM Compressed
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Sujet :
Dédicaces
Remerciements
Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à mon Directeur de mémoire Dr Aliou Diop que je
remercie de m’avoir encadré et orienté dans le cadre de la réalisation de ce travail de recherche.
J’adresse mes sincères remerciements à tous les professeurs intervenant dans le cadre du Master 2
Finance de marché au groupe Supdeco Dakar et à toutes les personnes qui ont contribué à ce travail
de recherche.
SIGLE ET ABBREVIATION
AFD : Agence Française de Développement
ALM : Assets and Liabilities Management
BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest
CGAP : Groupe consultatif et d'aide aux pauvres
CCF : Christian Children Fund
GAP :Gestion actif -passif
IEM : Initiative Eau Micro finance
IMF : Institution de Micro Finance
IMF : Institution de micro finance
ONG : Organisation Non Gouvernementale
OQS : Observatoire de la qualité des services financiers
PAR : Portefeuille à Risque
PARMEC: Projet d'Appui à la Réglementation des Mutuelles et Coopératives d'Epargne et de
Crédit
PME : Petite et Moyen Entreprise
SFD : Systèmes financiers décentralisés
SA : Société Anonyme
SARL: Société A Responsabilité Limitée
SIG : Système d'Informations de Gestion
TEG : Taux effectif global
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE ....................................................................................................... 8
Partie I : cadre théorique et méthodologique ................................................................................... 10
Chapitre I: Cadre théorique.............................................................................................................. 11
Section 1 : Problématique…………………………………………………………………………………………………………………………….10
Section 2 : Objectif et hypothèse de la recherche………………………………………………………………………………………..10
Section 3 : Revue critique de la littérature………………………………………………………………………………………………..…10
Chapitre II : Cadre méthodologique ................................................................................................. 15
Section 1 : Cadre et délimitation de l'étude………………………………………………………………………………………………….12
Section 2 : Technique d'investigation et de collecte de données………………………………………………………………….12
Section 3 : Difficultés rencontrées………………………………………………………………………………………………………………..12
PARTIE II : CADRE CONCEPTUEL ............................................................................................. 17
ET ORGANISATIONNEL.............................................................................................................. 17
CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ........................................................................................ 18
Section 1 : Cartographie des risques des IMF ……………………………………………………………………………………………...17
Section 2 : Importance de la gestion des risques dans les IMF……………………………………………………………………..17
Section 3 : Obstacles à la mise en pratique d'un système de gestion des risques dans une IMF……………………17
Chapitre II : Cadre organisationnel .................................................................................................. 20
Section 1: Secteur de la microfinance au Sénégal…………………………………………………………………………………………19
Section 2 : Cadre réglementaire et institutionnel des SFD…………………………………………………………………………….24
Section 3 : Présentation générale de l’U-IMCEC……………………………………………………………………….…….25
PARTIE 3 : CADRE ANALYTIQUE ............................................................................................. 36
CHAPITRE 1 : Présentation des données ........................................................................................ 37
Section 1 : Etat des lieux de la gestion des risques au sein de l’U-IMCEC…………………………...…36
Section 2 : Présentation et Analyse synthétique des activités de l'UIMEC………………………….…...36
CHAPITRE 2 / Les risques et leurs mesure…………………………………………………………39
Section 1 : Risque de liquidité……………………………………………………………………………………………………………………….39
Section 2 : Risque de crédit…………………………………………………………………………………………………………………………..43
Chapitre 3 : Proposition pour la mise en place d'un dispositif ALM à U-IMCEC…………………………………………....47
CONCLUSION……………………………………………………………………………………....56
Résumé
La gestion actif- passif connait un essor ces dernières depuis années. Elle se présente aujourd'hui
comme un outil à la gestion des risques des institutions financières (risque de liquidité, risque de taux
d'intérêts, risque de taux de change) Toutefois, c'est un outil de gestion généralement utilisé dans les
banques et les assurances et qui a pour objectif d'estimer et d’assurer l'équilibre entre les ressources
et les emplois au regard des risques pris par l'établissement sous contrainte d'un niveau de rentabilité
et d'un cadre réglementaire.
Notre objectif était d’étudier la démarche ALM (Asset and liabilities Management) comme moyen
pour la mesure et la gestion des risques dans une institution financière.
Dans le cadre de notre projet, nous avons choisi une institution de micro finance dénommée U-
IMCEC régie par la loi portant réglementation des systèmes financiers décentralisées.
Le principal résultat plaide pour l’instauration d’un comité ALM au sein d’U-IMCEC.
Mots clés : gestion actif –passif, micro finance, risque de liquidité et de crédit,
portefeuille à risque
INTRODUCTION GENERALE
Le risque est définit comme un événement plus ou moins prévisible, inhérent à une situation ou une
activité. Les risques en micro finance sont regroupés en quatre catégories :
La première catégorie regroupe les risques opérationnels qui sont liés aux activités courantes de
l’institution.
La deuxième rassemble les risques externes dont le contrôle échappe généralement à l’institution.
La troisième catégorie de risque est liée à la gestion financière de l’IMF ; tandis que la quatrième
catégorie concerne les risques dits institutionnels (Churchill ,2001).
Ces risques sont gérés différemment au niveau des institutions et l’évolution du secteur de la micro
finance a conduit à une prise de conscience de l’importance de la viabilité financière des institutions
de micro finance (IMF).
Durant ces dernières années, l’ALM s’est avérée être incontournable pour la gestion des risques dans
une banque.
Notre projet de recherche s’oriente vers un dispositif d’ALM au sein des institutions de microfinance
en particulier pour le cas de l’U-IMCEC.
La problématique de la gestion actif-passif au sein d’un système financier décentralisé consiste à
maitriser les différents risques financiers et à préserver les grands équilibres du bilan à travers des
mécanismes qui permettent de mesurer, de contrôler et de gérer les opérations de l’institution.
Cependant, les IMF présentent un certain nombre de spécificités liées à la structure actifs-passifs de
leur bilan ainsi qu’au principe de conformité de leurs opérations aux exigences réglementaires
édictées par la BCEAO.
Le présent travail de recherche s’inscrit dans ce cadre et a pour objectif de proposer la mise en place
d’un outil efficace de gestion actif-passif dans une institution de micro finance. Ainsi, nous tenterons
de répondre à la question principale suivante :
Quel dispositif d’ALM faudrait il mettre en place pour l’institution de micro finance U-IMCEC?
L’objectif général de cette étude est de proposer la mise en place d’un service de gestion actif- passif
(ALM) au sein d’U-IMCEC.
Les objectifs spécifiques sont de :
ü Faire l’état des lieux de la cartographie des risques au sein de U-IMCEC ;
ü Proposer les modalités de mise en place d’un service ALM à U-IMCEC ;
Le projet de mise en place d’un dispositif ALM dans une IMF revêt un triple intérêt.
Cette étude nous permettra d’approfondir notre connaissance sur une question aussi centrale que la
gestion des risques et de contribution à la réflexion pour le la pérennité et la gestion des institutions
de micro finances.
-Pour SUPDECO, ce projet lui permettra d’enrichir ses ressources documentaires et d’ouvrir de
nouvelles pistes d’investigation sur un secteur en pleine croissance.
-Pour U-IMCEC, il lui permettra de renforcer son dispositif de gestion des risques et d’améliorer sa
rentabilité.
Afin d’atteindre les objectifs fixés, notre étude s’articulera autour de trois parties :
La première mettra en exergue le cadre théorique et méthodologique de l’étude ;
La deuxième sera axée sur le cadre conceptuel du projet dans lequel il s’agira de présenter le cadre
organisationnel de l’U-IMCEC et ses activités;
La troisième partie, quant à elle, fournit une analyse synthétique des activités à travers le bilan et le
compte de résultat sur trois exercices et établit une proposition de mise en place d’un dispositif
d’ALM à U-IMCEC.
Partie I :
Cadre théorique et méthodologique
Section 1 : Problématique
La gestion actif passif analyse les risques tels que le risque de liquidité et le risque de taux et s'assure
du respect des ratios imposés par les autorités monétaires et de régulation. Il permet d’évaluer les
impacts à partir de simulations visant à mettre en place des opérations de couverture contre les
risques identifiés. Jusqu'ici dévolue aux banques et compagnies d'assurances. Une institution de
micro finance est-elle prête à s’exposer à des risques d’illiquidités pour réaliser ses objectifs, ou sa
philosophie consiste-t-elle davantage à se concentrer sur son cœur de métier, à savoir l’offre de
produits et de services financiers sur des marchés non desservis, tout en minimisant autant que
possible les risques financiers. Est ce que la gestion actif-passif peut être appliquée à une institution
de micro finance ?
Dans le cadre de cette étude, nous nous intéresserons à une analyse de la pratique ALM dans les
institutions de micro finance au Sénégal, plus précisément à U-IMCEC. Notre problématique cherche
à répondre aux questions de recherches ci-après :
La gestion actif-passif constitue-elle un outil performant pour la gestion des risques au sein des
IMF?
L’objectif général de cette recherche est de montrer que la gestion actif-passif peut contribuer à
réduire les risques au niveau d'une institution de micro finance.
Dans le souci de mener à bien cette recherche, nous posons les deux (2) hypothèses suivantes :
ü L’implantation d’une démarche ALM permet de prévenir et de maitriser les risques.
ü L’utilisation de la gestion ALM dans l’analyse des risques devra accroitre la performance de
l’IMCEC
MAMADOU SALL 2éme promotion Master 2 Finance de marché 2015-2016
11
Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
Initialement développé par les institutions financières anglo-saxonnes au cours des années 1970, la
théorie de la gestion du passif considère que les banques peuvent répondre à leurs besoins en
liquidités en offrant des fonds supplémentaires pour couvrir la demande de prêt et le retrait de dépôt.
DUPRE et EL BABSIRI (1998) évoquent l’ensemble des techniques et outils de gestion de risques
notamment à travers la gestion ALM. Ces auteurs retiennent les méthodes des impasses de taux et
des mesures prudentielles édictées par le Comité de Bâle (ratio de solvabilité).
LUBOCHINSKY (1991) trouve que la gestion ALM est une méthode très utilisée dans les banques ;
au regard de l’utilisation accrue en matière de gestion de risque, une banque pourrait bien en faire
une référence.
Les études de BESSIS (1995), DUPRE et EL BABSIRI (1998), LUBONCHINSKY (1991),
JIMENEZ, MERLIER et CHELLY (2008), SINGER (2013), VERBOOMEN et DEBEL (2011)
s’accordent sur le fait que la méthode ALM permet une maitrise des risques bancaires. Pour ce faire,
ces auteurs évoquent à tour de rôle des mesures de couverture et de prudence.
Diamond et Rajan (2001) considèrent que la théorie de la gestion actif-passif se concentre sur les
banques qui émettent des dettes pour répondre aux besoins en liquidités.
La gestion de la liquidité et la gestion du passif sont étroitement liées. La Gestion actif -passif
(ALM) est la gestion dynamique du bilan d’une institution financière et implique la quantification
des risques et la prise de décision en ce qui concerne la structure du passif et de l’actif afin de
maximiser les gains dans le cadre des risques perçus.
L'objectif principal de l’ALM n'est pas d'éliminer les risques, mais de le gérer de telle sorte que la
volatilité des revenus nets d'intérêt soit minimisée à court terme et la valeur économique de
l'organisation protégé à long terme. Les partisans de cette théorie soutiennent que, grâce à une bonne
liquidité, la rentabilité et la solvabilité des banques peuvent garantir qu'elles gèrent et réduisent les
risques tels que le risque de crédit, le risque de liquidité, le risque de taux d'intérêt et le risque de
change.
DESMICHT(2007) préconise plusieurs méthodes de gestion des risques, les impasses, la maitrise du
risque de taux (gestion de taux), l’évaluation de la banque et la mesure des performances. L’auteur
montre que par la méthode ALM la banque peut mieux se protéger face aux fluctuations de taux. La
méthode ALM permet une bonne évaluation de la banque grâce à l’utilisation de ratios lui permettant
de mieux gérer les sorties de liquidités.
La crise financière de 2008 a mis en avant des questions concernant l’effet de levier financier. Si le
recours accru à l’emprunt peut aider une institution à augmenter ses revenus, il peut également
accroître les risques auxquels elle s’expose Depuis lors, l’idée d’une généralisation de la gestion
actif-passif pour toutes institutions de dépôts a prospéré. . Ainsi, beaucoup d'auteurs proposent la
mise en place d'un dispositif de gestion actif passif dans les institutions de micro finance.
Ainsi, LHERIAU dans précis de réglementation de la micro finance (2005) considère que toute
institution financière doit mettre en place, au titre de la gestion de ses risques opérationnels et de
liquidité, des outils de mesure appropriés. Les IMF n’échappent pas à cette règle mais leur situation,
tant technique que réglementaire, présente certaines particularités que l’on peut résumer par « un
risque accru de problèmes de liquidité conjugué à des outils moins développés » Les superviseurs
exigent désormais la mise en place d’outils de gestion actif/passif adaptés à leur situation, en tenant
compte toutefois de l’absence de risque systémique le respect de normes quantitatives : ratios de
liquidité immédiate ou à très court terme, de couverture des emplois à moyen et long terme, voire de
couverture des immobilisations.
Ces éléments, qualitatifs et quantitatifs, peuvent entrer dans un système de notation prudentielle de la
liquidité des IMF. Ailleurs, l’institution GATEWAY (2013) stipule qu’à l'instar des banques, les
IMF ne font pas que faire face à des risques en donnant des crédits aux micros entrepreneurs, ils
prennent également le risque d'emprunter dans des banques et des fonds d'investissement. L'offre de
fonds et la demande de fonds requiert une bonne gestion des risques. Les gestionnaires doivent être
au courant de tout décalage significatif ou des lacunes dans les dates d'échéance des actifs et passifs.
Alors que les banques tentent généralement de financer des prêts avec dépôts d'échéances
approximativement égales, les IMF sont susceptibles de voir une proportion plus élevée de
maturité.
L’environnement économique dans lequel s’exercent les institutions de micro finance, de façon
générale, est très complexe. Les IMF tirent généralement leur financement d’une combinaison de
subventions et de financements concessionnels, si bien que la gestion du passif n’est pas une priorité.
Frappées par une crise sans précédent depuis 2008, elles inscrivent leurs activités pour la plupart
dans une logique de gestion rigoureuse des risques. Ce qui réduit désormais le champ pour les IMF
dans leur quête perpétuelle de croissance et surtout de profit. Dans le même ordre d’idées, s'ajoute
l’environnement très concurrentiel du secteur financier. Face à cette situation de nombreux défis
auxquels les IMF font face, ont besoin non seulement de système de gestion leur permettant de gérer
efficacement leurs risques mais également d’optimiser leur rentabilité.
Le système de gestion actif-passif ou Asset and Liability management tente de répondre à cette
double préoccupation. De plus beaucoup d'IMF s’intéressent à cet outil pour amorcer une gestion
plus efficace de leur bilan. Le dispositif ALM a été conçu à l’origine dans le cadre des banques avant
d’être progressivement élargi aux systèmes financiers décentralisés.
Notre étude s’intéresse à l’importance d'un dispositif ALM pour une institution de micro finance.
Nous abordons uniquement la fonction de la trésorerie à travers les méthodes de gestion du risque de
crédit et de liquidité. L’étude ne concernera point la gestion des autres risques de change et de taux
d’intérêt.
Dans le cadre de cette étude, nous avons consulté des supports et documents de recherche
permettant d’appréhender les concepts liés à notre thématique de recherche. Il s’agit entre autre des
ouvrages et des cours relatifs à l’ALM et à la micro finance. Nous avons également orienté notre
investigation vers d’autres sources telles que les bibliothèques de Sup De Co, du CESAG,
(mémoires et ouvrages) les publications de journaux et revues.
Nous nous sommes également entretenus avec des personnes ressources de l’U-IMCEC plus
précisément les chargés de la gestion des risques.
Comme pour tout travail de recherche, il y a eu un certain nombre de difficultés. Elles sont toutes
liées à la documentation. Relativement à notre thème, nous pouvons noter la confidentialité de
certaines informations et le manque d’ouvrages.
Ceci nous a donc contraints à opérer l’utilisation de la méthode intuitive à partir des informations que
nous détenons sur des critères logiques nous permettant de nous approcher de plus de la réalité.
Section 2 : Importance de la gestion des risques pour les institutions de micro finance
L’expansion rapide du secteur de la microfinance a créé pour de nombreuses institutions une
multitude de risques qu’elles ont du mal à appréhender, tout particulièrement dans un contexte de
plus en plus concurrentiel. L’analyse des crises passées en Inde, au Maroc, en Bosnie et au
Nicaragua montre clairement que les institutions de micro finance et le secteur dans son ensemble
n’ont pas su reconnaître les signes avant-coureurs et prendre les mesures nécessaires.
Par exemple, les IMF avaient pris des risques inutiles ou sous-estimé les effets négatifs de leurs
actions. À mesure que d’autres institutions entrent sur ce marché et se développent, tandis que les
IMF sont de plus en plus nombreuses à se transformer en banques commerciales, la microfinance
devient une activité de plus en plus risquée, exposée aux fluctuations du marché, aux incertitudes
politiques et aux changements de réglementation. En outre, la saturation de l’offre dans certaines
régions a accru le risque de surendettement des clients. La mise en place d’un solide système de
gestion des risques (procédures et personnel) contribue non seulement à la stabilité financière d’une
institution, mais aussi au bien-être de ses clients.
L’auteur Karla Brom (2013) affirme que nous devons donc veiller à ce que la gestion des risques
fasse partie intégrante des activités de l’IMF au lieu d’en être distincte. Toutes les décisions
concernant, par exemple, la recherche de nouveaux débouchés, les clients à démarcher, les produits à
promouvoir et les comportements acceptables au sein de l’entreprise sont liées au niveau de risque
que le conseil d’administration juge acceptable pour la banque.
Au niveau du conseil d’administration, différents problèmes peuvent se poser, tels que le manque
d’engagement, l’absence de priorités clairement définies et/ou la méconnaissance de ce que la
gestion des risques implique pour le conseil.
Il peut s’agir également d’une méconnaissance générale des risques encourus par l’IMF, de la culture
de prise en compte des risques et des contrôles internes nécessaires pour gérer ces risques, première
condition à remplir pour mettre en place un solide cadre de gestion des risques. Par ailleurs, le
conseil d’administration n’est peut-être pas certain du rôle qu’il devrait jouer dans l’atténuation des
risques. Il se peut également qu’il estime ne pas disposer des outils ou méthodes appropriés et ne
pouvoir donc ne pas faire grand-chose.
Comme le conseil d’administration, la direction et le personnel rencontrent des difficultés lorsqu’ils
n’ont pas fait de la gestion des risques une priorité pour gérer les risques grandissants auxquels ils
sont confrontés, et pour faire en sorte que l’institution fonctionne bien et de manière durable.
Certaines institutions manquent aussi de personnel qualifié et formé pour assurer une bonne gestion
des risques.
Un autre problème est le manque d’outils, de ressources et d’orientations sur la gestion des risques.
Lorsque les ressources et les pratiques optimales existent, elles ne sont pas toujours bien connues,
organisées, promues ou utilisées dans le secteur. Par exemple, alors que la plupart des IMF
reconnaissent que l’existence d’un comité de gestion des risques au sein du conseil d’administration
est une pratique optimale pour le secteur, 40 % des IMF interrogées dans une enquête MIX ont
indiqué qu’elles n’ avaient pas de comité de gestion des risques, 32 % ont indiqué qu’elles n’avaient
pas de responsable du contrôle des risques et 23 % ont déclaré qu’elles n’avaient pas d’auditeur
interne. Quant à celles qui avaient un responsable du contrôle des risques ou un auditeur interne,
elles ont déclaré que les deux fonctions relevaient généralement du directeur général contrairement
aux meilleures pratiques reconnues. Ces chiffres donnent à penser que les IMF ne sont pas au
courant de ces pratiques ou ne leur donnent pas la priorité qu’elles méritent.
Ø Nombre de clients
Le nombre de membres/clients est passé, en 2015, de 2 230 484 à 2 454 701, soit une augmentation
de 10,1%par rapport à 2014. Ce nombre de membres/clients est composé de personnes physiques à
hauteur de 91,8%et personnes morales pour 8,2%.Les hommes représentent 57,2%du total des
personnes physiques contre 42,8pour les femmes.
Montant moyen des dépôts 150 563 127 622 138 253
Tableau 5 : Évolution du montant moyen des crédits en cours par type de bénéficiaires
Les SFD ont octroyé en 2015 un montant total de 346,5 milliards à leurs membres ou clients, soit une
hausse de 2% par rapport à l’année 2014. Les femmes ont bénéficié d’un montant de 82 milliards FCFA
représentant 28,2% du total des financements reçus par les personnes physiques (290,6 milliards FCFA).
Le nombre de personnes financées s’élève à 436 717, soit une baisse de 13% imputable
principalement aux personnes morales qui ont enregistré une baisse de 24%. Les femmes ont
bénéficié de plus de crédit avec une part de 51,2% sur le des crédits accordés aux personnes
physiques.
En 2015, le montant moyen des prêts accordés est ressorti à 793 505 F CFA après une hausse
de 16,6% par rapport à 2014.
2013 2014 2015
Total des prêts accordés 664 329 679 993 793 505
Taux d'intérêt nominal débiteur maximum sur les crédits accordés 24% 21%
aux membres, bénéficiaires ou clients
recouvrement et des voies d’exécution entré en vigueur le 10 juillet 1998 ; L’Acte uniforme
portant organisation des sûretés entré en vigueur le 1er janvier 1998 et qui a connu une
révision et adopté à Lomé le 15 décembre 2010.
ü Loi uniforme n° 2014-02 portant réglementation des Bureaux d'information sur le crédit
(BIC) dans les Etats membres de l'Union monétaire ouest africaine (UMOA) qui va
contribuer à réduire le risque de surendettement des clients et conséquemment à améliorer la
qualité du portefeuille de crédits des IMF.
ü Code de déontologie de l’APSFD dont l’un des objectifs est de promouvoir des pratiques
éthiques de la part des IMF. Ce code a fait l’objet de vulgarisation à travers des tournées
d’informations dans le pays, et est disponible au niveau de toutes les IMF membres.
2013 et2014. En effet, sur les 3 dernières années, le PAR à 90 jours forte avec la dégradation de la
qualité du portefeuille au niveau national comme l’illustre bien l’évolution du taux de portefeuille à
risque. Selon des statistiques de la DRS/SFD, le ratio du PAR à 90 jours affiché par le secteur est de
5,49%, 6,64% et 4,64% respectivement en 2012, 2013 et 2014.
ü La réalisation d’une évaluation de la Protection des clients en 2012 par une équipe
d’évaluateurs Smart ;
ü Une prise de conscience du personnel pour la protection des clients au niveau des
guichets
ü Des initiatives prises pour l’amélioration des pratiques de protection des clients
(amélioration de sa politique de crédit, amélioration de l’accueil avec la mise en place des
agents administratifs, communication sur les produits et services, respect du seuil
d’endettement dans l’analyse des demandes de crédits, disponibilité du mail UIMCEC
comme canal de recueil de plaintes des clients, mise en place de comités de gestion des
conflits au niveau local, formations en Education financière des clients, réalisation d’enquêtes
de satisfaction).
Ø Offre de services
L’institution dispose de points forts sur ses produits d’épargne qui la rendent compétitive par rapport
aux concurrents. Ces points forts sont :
ü la souplesse dans les conditions de versement et de retrait aussi bien pour l’épargne à vue que
pour l’épargne à terme.
ü Pour l’épargne à vue, absence de frais de tenue de compte, possibilité de versements et de
retraits déplacés à un coût très raisonnable (1000 FCFA par opération).
ü Pour l’épargne à terme, possibilité de rupture anticipée à un coût relativement modéré de
1000 FCFA.
Ø L’offre de crédits
L’institution offre une gamme variée de crédits constitués de sept (7) types de crédits. Les
caractéristiques principales de ces crédits sont présentées dans le tableau ci-après.
Frais de dossier et forfait 10 000 forfait entre 1000 et 1% 2% forfait 1000 FCFA
commissions FCFA et 5000 FCFA et 2% et 2%
2%
La diversité des types de crédit, la non exigence systématique de garanties, la souplesse des conditions
d’accès constituent des forces et rendent l’institution compétitive par rapport aux concurrents.
Ø Services de transferts
L’institution offre une multitude de produits de transferts internationaux constitués de Western
Union, Money Gram et RIA ainsi que des produits de transferts nationaux constitués de Wari, Joni-
Joni et Money Express.
En plus de ces produits de transfert, l’institution a mis en place un service d’opérations déplacées
interne appelé « FUMANEKH » grâce à l’interconnexion de ces caisses.
Il est toutefois à signaler que l’institution ne profite pas encore pleinement des opportunités offertes
par ces services du fait de contraintes internes (infrastructures et technologie) et externes
(administration plateforme gérée par l’opérateur).
ü Contrôles effectués par la faîtière sur les institutions de base et leurs démembrements ;
Au cours des 5 prochaines années, UIMCEC entend apporter des améliorations sur :
ü La communication dans le réseau ;
ü L’articulation des niveaux de décisions entre faîtière et institutions de base pour éviter
les incompréhensions, les frustrations et les conflits
ü Le renforcement des moyens de déplacement pour assurer un encadrement plus efficace
ü Les procédures et pratiques de gestion de la trésorerie
IMCEC THIES 12 4 6 4 3
IMCEC MBOUR 14 3 2 5 9
IMCEC CASAMANCE 9 5 7 2 1
TOTAL 43 12 16 18 14
Ø Activité d’épargne
UIMCEC a enregistré un accroissement de 36% de son épargne globale sur les 3 dernières années
passant de 5,192 milliards à 7,82 milliards FCFA entre 2012 et 2014 avec un taux de croissance
annuelle moyen de 16,2%.
Si on se réfère aux statistiques fournies par la DMF sur la période 2011-2013 dans son rapport annuel
2013, les performances de l’UIMCEC sont meilleures que celles du secteur en termes de
taux de croissance. Sur cette période, le taux de croissance annuelle moyen était de 13,4% alors que
celui du secteur s’élevait à 12,6%.
Les dépôts de l’UIMCEC sont dominés par l’épargne volontaire dont le poids n’a cessé d’augmenter
par rapport à l’épargne obligatoire. De 69% en 2012, le poids de l’épargne volontaire est passé à 72%
en 2014.
Ø Activités de crédits
UIMCEC a enregistré une augmentation de sa production de crédits aussi bien en nombre qu’en
montant entre 2012 et 2014.
Le nombre de crédits déboursés n’a cessé d’augmenter sur toute la période malgré, un léger
ralentissement enregistré en 2013. Pour ce qui est du volume des crédits déboursés, UIMCEC a
enregistré une baisse nette en 2013 imputable en grande partie à IMCEC Dakar qui a vu le volume de
ses crédits déboursés baisser de plus de 21% au courant de cette année. La baisse du volume de
crédits déboursés de l’IMCEC Dakar, faisant suite à une crise de recouvrement, relève cependant
d’une nouvelle orientation stratégique définie par la Direction générale consistant à privilégier les
crédits de moindre taille au détriment des gros crédits qui se sont avérés plus risqués.
L’analyse de la production de crédits selon les catégories de membres a montré que le poids des
hommes dans la production totale des crédits est de loin le plus important quoiqu’il suit une tendance
légèrement baissière au profit des groupements.
Si on considère que la quasi-totalité des membres des groupements bénéficiaires des crédits sont des
femmes, le poids réel des femmes sociétaires indirects dans la production de crédits serait de 40,6%.
Ceci représente une performance sociale très encourageante au regard de l’objectif social visé par
l’institution (45% de la production devait être affecté aux femmes à l’horizon 2014.
Sur son activité principale d’intermédiation financière UIMCEC dégage une marge significative qui
connaît une tendance haussière sur les 3 dernières années comme l’illustre le tableau ci-dessus.
Le ralentissement de l’évolution notée en 2013 s’explique par la baisse du volume des crédits
déboursés, la révision à la baisse de la tarification imposée par une décision de la Banque centrale de
plafonner le taux effectif global (TEG) à 24% au lieu de 27%, antérieurement défini comme taux
d’usure.
Au cours des 5 prochaines années, UIMCEC entend faire de la maîtrise de la qualité du portefeuille
un levier pour réduire de façon considérable les dotations nettes aux provisions et restaurer la
rentabilité.
B Encours de crédits brut moyen 7 156 900 311 8 321 272 549 9 266 911 924
Ratio d'efficacité administrative = 13,63% 13,64%
a/b
Ratio du nombre d'emprunteurs
actifs
par agent crédit -
A Nombre d'emprunteurs actifs 17 600 20 305
ü Efficacité d’UIMCEC
L’efficacité d’UIMCEC suit une tendance favorable.
Si on se réfère à l’évolution du ratio d’efficacité administrative qui indique le coût de gestion de 100
unités monétaires de portefeuille de crédits, on note une tendance relativement bonne sur la période
2011-2013.
Si pour gérer un crédit de 100 FCFA UIMCEC dépensait 15,85 FCFA en 2013, elle ne dépensait que
13,6 en 2014 et 2015 pour ce même crédit.
ü Productivité d’UIMCEC
La productivité d’UIMCEC suit une tendance favorable.
Si on se réfère au nombre d’emprunteurs actifs par agent de crédit, la productivité de l’UIMCEC
évolue de façon favorable sur les deux dernières années. Si un agent gérait en moyenne 320 dossiers
de crédit en 2014, le nombre de dossiers de crédit géré par ce même agent de crédit est passé à 356
en 2015.
Il est en même temps à signaler que le recrutement d’agents de crédit supplémentaires en 2014 s’est
accompagné d’une plus grande productivité.
La généralisation du poste d’agent administratif dans tous les points de service au cours des 5
prochaines années déchargera les agents de crédit des tâches administratives et contribuera de façon
significative à accroître leur productivité.
Selon les statistiques fournies par le Recensement Général de la Population de l’Habitat, de
l’Agriculture et de l’Elevage (RGPHAE) réalisé en 2013 au niveau du pays le milieu rural constitue
un potentiel fort intéressant pour l’institution.
MAMADOU SALL 2éme promotion Master 2 Finance de marché 2015-2016
33
Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
IEM », développé en collaboration avec PAMIGA. L’objectif principal visé à travers ce produit est la
protection de l’environnement par une gestion économique de l’eau.
UIMCEC a aussi eu à nouer des partenariats avec certains projets appuyés par l’USAID tels que
Wula NAFA, CLUSA, PCE et YADJENDE intervenant dans l’encadrement et la facilitation de
l’accès aux financements .
37
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-
IMCEC
RESULTAT D'EXPLOITATION
2013 2014 2015 RATIO DE COUVERTURE DES EMPLOIS A MOYEN
-840.5 -1229.7 -570 ET LONG TERME PAR DES RESSOURCES STABLES
(NORME 100%)
RESULTAT NET 2013 2014 2015
2013 2014 2015 0.38% 0.24% 0.25%
-358.9 -880.4 -570
COEFFICIENT NET D'EXPLOITATION
(NORME < 60 %) NORMES DE LIQUIDITE (NORME 15 %)
2013 2014 2015 2013 2014 2015
77 82 88 1.72% 1.54% 1.31%
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-
IMCEC
Le constat général est que sur ces trois dernières années les résultats sont négatifs. En outre
U-IMCEC n'est pas productive sur ces trois années car les CNE sont supérieurs à 65 %.
Pour tout PNB de 100f U-IMCEC utilise respectivement 77% 82 %et 88% pour payer des
charges d’exploitation. Aussi est -il que l’accroissement fulgurant des crédits en souffrance a
entrainé des dotations aux provisions et pertes pour créances irrécouvrables importante et cela
a influé sur le résultat net car U-IMCEC est obliger de puiser sur ces réserves .Cet état de
fait peut entrainer un risque de liquidité voire de solvabilité si aucune mesure n’est prise.
Apres étude du bilan et du compte de résultat nous avons observé que deux risques majeurs
sont apparu pour U-IMCE à l'instar des autres sfd .Ce sont les risques de liquidité et de
crédit.
Pour ce qui est du ration de Ratio de couverture des emplois à moyen et long terme par des ressources
stables En application de l’article 147 de la loi portant réglementation des SFD. Pour éviter
une transformation excessive des ressources à vue et/ou à court terme en emplois à moyen et
long terme. Les SFD doivent financer l’ensemble de leurs actifs immobilisés ainsi que leurs
autres emplois à longs terme par des ressources stables. Pour mesurer la "transformation"
opérée en raison des activités de prêts, d'emprunts ou de réception des dépôts, la notion de «
durée restant à courir » ou « durée résiduelle » supérieure à 12 mois est retenue. Or en
l'espèce U-IMCEC est en dessous de la norme de 100% sur ces trois années. Ce la signifie
que U-IMCEC est en infraction.
Le coefficient de couverture des emplois à moyen et long terme par des ressources stables est l’un des
ratios les moins respectés par les SFD. Par contre pour le ratio de liquidité l'institution est en phase
avec les instructions de la BCEAO.
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IMCEC
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
DATE DE
MATURITE
1 SEMAINE 8j <D< 1 mois 1mois<D< 3
mois
3mois<D 6 mois <D< 1
an
1 an <D< 2 ans > 5ans
2 ans <D<5 ans
ACTIF 296 1341 102.1 0 0 15.2 0 979.8
PASSIF 4552 0 0 0 378 2051.4 0 857
IMPASSE EN
STOCK
-4256 1341 102.1 0 -378 -6292 0 122.8
d'épargne
Dépôts à terme
Encours net de 8941.6 8941.6
crédit
TOTAL DES 1739.4
ACTIFS
PASSIF
Dépôt
d'épargne
Dépôts à terme 378
Emprunts à 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 50 750
payer/principal
Intérêts à 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 75
payer
Autres dettes 67.5 67.5
dettes
Total des fonds 1891.3 1891.3
propres
Total des 245 110 110 110 110 110 110 110 110 110 110 110 110 110 110 110 1785
passifs(dettes 1
+F
Ecart actif 2 – 1494.4 -110 -110 -110 -110 -110 -110 -110 -110 -110 -110 -110 -110 -110 -
110
0 11128.7 9983
passif
Le tableau récapitule les sources et emplois de fonds, en intégrant l’hypothèse que les prêts de clients
sont sans échéance, c’est-à-dire que le portefeuille de prêts est constamment renouvelé et croissant.
Actifs
• L’encaisse est disponible comme source de financement à très court terme, comme les dépôts d’épargne.
• Les dépôts à terme apparaissent comme disponibles lorsqu’ils arrivent à échéance.
• L’encours net de crédits est classifié comme actif à long terme ou sans échéance. C’est le cas en
situation normale, lorsque le portefeuille de prêts est toujours en cours ou en croissance.
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
• Les actifs immobilisés sont présentés comme des actifs à long terme ou sans échéance, car ils ne
peuvent pas être convertis aisément et rapidement en liquidités.
• Les autres actifs comprennent un mois d’intérêts à recevoir, conformément au compte de bilan. Ils
apparaissent comme disponibles le mois suivant.
Passifs
• Les dépôts d’épargne sont classifiés comme emplois à court terme pour ce qui concerne la portion
statistiquement déterminée comme susceptible d’être retirée d’un jour à l’autre (dans ce cas, 10 % du
total). La portion qui a été statistiquement déterminée comme stable à long terme apparaît comme
une utilisation des fonds à une échéance de deux à cinq ans, car l’analyse statistique se fonde sur des
données couvrant cinq ans.
• Les dépôts à terme sont considérés comme des emplois à leur échéance, qui est de trois à six mois.
• Les emprunts et intérêts à payer apparaissent comme des emplois en fonction de leur
calendrier contractuel de remboursement. Notons que le total des dettes ne correspond pas à
celui du bilan, car ce dernier ne fait apparaître qu’un mois d’intérêts à payer, tandis que ce
tableau tient compte des intérêts à payer jusqu’à l’échéance de l’emprunt.
• Les fonds propres sont présentés comme sans échéance, car ils ne devront pas être
remboursés, sauf en cas de liquidation de l’IMF.
Les écarts cumulés pour cette IMF font apparaître des écarts négatifs à partir du deuxième mois,
avec une concentration importante des besoins de financement. A noter sur les emprunts et
intérêts à payer nous avons pris au hasard des sommes à défaut d'information Néanmoins le
principe de calcul n'est pas biaisé.
2-2) Principes de gestion du passif pour réduire le risque de liquidité
Le premier principe de gestion des risques financiers consiste à aligner les échéances des éléments
d’actif et de passif pour minimiser ou éliminer le risque. Si les actifs de l’IMF se comportent
comme des actifs à long terme, comme nous l’avons vu plus haut, il faut alors leur faire
correspondre des passifs à long terme : fonds propres, dettes à long terme (notons que les
emprunts à long terme avec amortissement progressif ne sont pas réellement à long terme) et
dépôts de clients stables. Néanmoins, un alignement exact est impossible en raison de divers
éléments incontournables, à savoir les paiements d’intérêts et de principal à certaines
échéances, les fonds nécessaires pour honorer les retraits des déposants et les charges
d’exploitation mensuelles.
L’analyse des écarts de liquidité peut également servir de base à une stratégie de financement de
l’IMF. Dans les exemples exposés plus haut, les éléments d’actif et de passif repris dans le
tableau des écarts sont limités à ceux figurant actuellement au bilan (à l’exception des intérêts à
payer sur les emprunts car il s’agit d’obligations contractuelles futures). Les dirigeants de l’IMF
peuvent ajouter au tableau des écarts les projections de charges d’exploitation mensuelles ou
d’autres dépenses planifiées, car il s’agit là de coûts qui devront être financés par de nouveaux
financements ou par des actifs liquides utilisés comme ressources.
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
méthodes de recouvrement, expertise des ressources humaines. Ces variables nous permettent
d’expliquer et de voir l’efficacité des moyens déplorer par U-IMCEC pour bien gérer ses crédits.
Le montage rigoureux des dossiers de demande par les chefs d’agence, des visites effectuées sur
le terrain par l’agent de crédit, la participation du personnel technique au Comité de crédit sont
autant de mesures qui permettent de réduire les risques en amont. Après le déboursé du prêt,
l’agent de crédit effectue plusieurs visites sur le terrain pour s'informer régulièrement de la
situation du client et de la bonne tenue de l’activité qui est financée. Ce qui permet de prendre les
mesures appropriées (rééchelonnement, levée des contraintes, nouveau prêt, etc.) à temps en cas
de défaillance.
U-IMCEC dispose de plusieurs canaux pour faciliter le remboursement des prêts:
Le remboursement à la caisse et le remboursement par virement bancaire.
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
Des démarches sont en cours actuellement avec la BCEAO pour favoriser le remboursement via
le téléphone mobile.
Par rapport au recouvrement, les méthodes mises en place sont appropriées et en phase avec les
principes de protection de clients. Il s’agit: du recouvrement à l'amiable (plus courant) et du
recouvrement en contentieux pour les clients n’ayant aucune volonté de rembourser. A ce niveau,
l’U-IMCEC dispose d’un service chargé du contentieux et de conseils juridiques compétents.
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
2. Echanges d’information
Direction de Direction
l'exploitation financière
5
3. Expression de 7. Suivi
besoins des décisions
4. Examen
ALM technique
5. Proposition 6. Instructions
des décisions
Comité
d’ALM
1. Orientations 1. Orientations
Conseil
d’Administration
DF : Direction Financière
Schéma tiré de l’architecture d’ALM réalisé par Jean Dermine/INSEAD
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
Comme cela est indiqué dans le schéma ci-dessus, nous allons aborder le rôle de chacune de ces entités dans
le dispositif.
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
3.1.2.3 Rôle de la Cellule ALM
La cellule ALM sera constituée de deux personnes, un responsable et son assistant. Ces
deux techniciens sont chargés de doter U-IMCEC de procédures et d'outils nécessaires à la gestion du
risque de taux de rendement global, de liquidité et de change.
Pour mener à bien cette tâche, des missions leur sont confiées :
Leur première mission consiste à établir un diagnostic périodique. Cela se fera par la collecte et le
retraitement de l’ensemble des données du bilan et du hors bilan. La cellule s’assurera donc de son
exhaustivité et de sa cohérence. Elle procédera également au retraitement d’une partie de l’information.
Ajouté à cela, la cellule devra établir le profil des impasses de taux par type de taux.
La deuxième mission de la cellule consiste à faire des simulations. Elle devra simuler une brusque variation
uniforme des taux de marché plus la cellule devra simuler des changements prévisibles ou anticipes dans la
structure de l’actif et du passif, en bilan et en hors bilan.
Pour finir la troisième mission consiste à faire des reportings. Ces reportings devront permettre la mise en
place d’un tableau de bord dans lequel nous aurons le niveau d’exposions de l'IMF à chaque type de risque
et les indicateurs de gestion .Pour gérer ces risques. Ce tableau de bord devra également servir au comité
d’ALM à prendre des décisions.
En plus de ces différentes, la cellule ALM doit auditer régulièrement les procédures et les outils pour
s'assurer qu'ils sont adaptés et performants. Enfin, elle doit s'assurer de la qualité de la formation des
personnels en charge de cette gestion.
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- les conditions à appliquer à la production nouvelle et la modélisation des encours non
échéances;
- le coût des ressources
- les contraintes réglementaires
- les coûts de gestion et de couverture des risques bancaires -
-la marge nécessaire à la rémunération des fonds propres
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
Mise en œuvre du
Sensibilisation et Mise en œuvre de la dispositif ALM
préparation du Cellule ALM
cadre d'accueil
2019 : la mise en œuvre de l’ALM qui comprend la création de la cellule, la formation des acteurs, la
création du département de trésorerie, l’appropriation de la fonction par les membres de la cellule, la
préparation de la mise en place du dispositif d’ALM
2020: la mise en œuvre du dispositif ALM
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-
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3.2 Fonctionnement
3-2 -1 Membre du comité
Le comité de gestion actif-passif se compose généralement de tout ou partie des membres
de l’équipe dirigeante de l’-U-IMCEC. En fonction du degré de compétence des dirigeants
et des membres du conseil d’administration ainsi que des exigences réglementaires , le
comité ALCO sera intégré dans l’organigramme au niveau de l’équipe de direction avec des
représentants du conseil d’administration. Il s’agit d’un comité exécutif : les membres
doivent être très au fait des activités courantes de l'U-IMCEC, de sa stratégie de
financement, de ses projections de croissance, et de ses produits de crédit et de dépôt.
3-2-2 Rôles et responsabilités
Le comité ALCO doit comprendre des dirigeants représentant les deux colonnes du bilan
(responsables des crédits ou de l’exploitation, responsables des produits de dépôts, directeur
financier – généralement responsable de la négociation de nouveaux financements), qui se
réunissent régulièrement pour comprendre comment les actions entreprises sur un côté du
bilan affectent l’autre côté, et analyser les risques financiers globaux de l’organisation. Une
fois que la propension au risque a été déterminée, le rôle du comité consiste à s’assurer
que les nouveaux produits ou les nouvelles sources de financement n’accroissent pas
l’exposition de l’IMF au risque de change, de taux d’intérêt ou d’liquidité. Les tâches du
comité de gestion actif-passif sont les suivantes :
• Il veille à ce que les dirigeants et le conseil d’administration comprennent et valident
tous les rapports relatifs à la gestion actif-passif, y compris les hypothèses et les
raisonnements qui sous- tendent leur élaboration.
• Il recommande des limites, des ratios et des objectifs concernant le risque de
liquidité, de taux d’intérêt ou de change, qui doivent être approuvés par le conseil
d’administration et conformes à la propension au risque de l’IMF.
• Il s’assure que l’organisation dispose toujours des liquidités suffisantes pour honorer ses
obligations arrivant à échéance et réaliser ses objectifs de croissance, ainsi que d’une
réserve permanente de liquidités en cas d’urgence.
• Il se réunit chaque mois, ou davantage si nécessaire, pour passer en revue les diverses
expositions et notamment analyser les tendances d’une année sur l’autre, les variations
mensuelles significatives et les éventuels signaux d’alerte ; il peut décider d’adapter les
limites ou les indicateurs si nécessaire.
• Il définit et actualise la stratégie et les coûts de financement.
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La création d’un département Trésorerie pour jouer pleinement son rôle dans le dispositif
ALM ;
-Mettre en place un cadre interne de mesure des risques opérationnels ;
-Mettre en place une nouvelle cartographie des risques qui ne se limiterait pas seulement aux
risques internes mais qui s’étendrait également aux risques externes ;
-Veiller à l’application effective de l’ensemble des procédures qui seront mise en œuvre par
tout le personnel, seul gage de succès ;
-D’améliorer surtout son système de distribution du pouvoir d’octroi de crédit ;
-D’élaborer un plan de refinancement d’urgence en vue d’anticiper les événements qui
peuvent entrainer une interruption de l’afflux de liquidités.
L'U-IMCEC doit adopter une approche réaliste de la gestion actif-passif, qui tienne
compte de sa limitation en termes de ressources humaines et financières. La priorité doit être
donnée à la qualité des processus de mesure, de suivi et de gestion du risque de liquidité et
de crédit, car il s’agit souvent des principaux risques financiers auxquels elle est exposée.
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-
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CONCLUSION
Au cours de notre projet, nous avons parcouru le système de la microfinance en mettant un
point d’honneur sur les conditions d’amélioration de leur rentabilité et la gestion des risques
liés à cette activité. Les SFD sont confrontées à d’énormes difficultés quant à la gestion de
leurs risques en l’occurrence le risque de liquidé et de crédit. Cette situation est aggravée par
la limitation de ces institutions à utiliser les outils les plus efficaces pour faire face à ces
risques. Parmi ces outils, il y a la gestion actif-passif, aussi dénommée par son acronyme
anglais ALM (Asset and Liability Management) qui est une pratique développée par les
institutions financières anglo-saxonnes à partir des années 1970 à la croisée des chemins de la
gestion des risques et du pilotage stratégique.
Le cas qui a servi d’exemple dans le cadre notre projet est l’U-IMCEC. Comme les autres
SFD, elle est confrontée au risque de liquidité. Cependant, elle ne dispose pas encore d’outil
de gestion actif-passif en son sein. D’où l’importance de cette étude qui consiste à proposer à
l’U-IMCEC la mise en place d’un dispositif ALM.
Le dispositif d’ALM que nous proposons à U-IMCEC, passe par la création d’une cellule
ALM avec des responsabilités bien définies. Ensuite, nous avons évoqué la création du
comité d’ALM qui est constitué du Directeur Général, des directeurs des départements des
finances, de l’exploitation, des risques et engagements et du responsable de la cellule ALM.
Enfin, nous avons parlé des dispositions pratiques pour une gestion efficace de ce dispositif.
Cet outil permettra à U-IMCEC de d’abord contenir le risque de liquidité auquel elle fait face.
Il permettra également à l’institution de gagner en compétitivité et en rentabilité. Elle serait à
l’aise à prendre davantage de risque qui va de pair avec le profit.
En somme c’est un outil stratégique et de gestion de risque qui permettra à U-IMCEC d’avoir
un avantage concurrentiel sur les autres SFD qui n’en disposent pas. Et une amélioration
pourra être apportée à la performance du dispositif tout en l’adaptant aux réalités de
l’institution .
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-
IMCEC
BIBLIOGRAPHIE
1-BESSIS J. (1995) «gestion des risques et gestion Actif-Passif des banques »
Edition DALLOZ, Paris, 315p
2- D.Dupré et El Babsiri ALM : techniques pour la gestion actif/passif Broché (1998)
3 – DESMICHT : Pratique de l'activité bancaire, Dunod, 2e édition, 2007
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
WEBOGRAPHIE
https://www.bceao.int/fr/content/historique-des-systemes-financiers-decentralises
http://www.scholarvox.com/catalog/book/docid/10049133?searchterm=alm
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=996283
http://apsfdsenegal.snhttp://drs-sfd.gouv.sn/sitedrs/index.php/2018/01/16/fascicule-bilans-comptes-de-
resultats/http://drs-sfd.gouv.sn/sitedrs/index.php/reglementation-des-sfd/
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
ANNEXES
ANNEXE 1 : BILAN ET COMPTE DE RESULTAT U-IMCEC 2013-2015
ANNEXE 2 : ORGANIGRAMME U-IMCEC
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PASSIF
F01 OPERATIONS DE TRESORERIE AVEC LES INSTITUTIONS
BILAN FINANCIERES
DE L'UNION DES INSTITUTIONS MUTUALISTES 4 713,6 5 564,8 4 552,6
COMMUNAUTAIRES
F1A D'EPARGNE
Comptes ordinaires ET DE CREDIT (U-IMCEC)
créditeurs 0,0 0,0 0,0
F2A Autres comptes de dépôts créditeurs 0,0 0,0 0,0
F3A Comptes d'emprunts 4 556,5 5 175,1 4 172,0
F50 Autres sommes dues aux institutions financières 0,0 0,0 0,0
F55 Ressources affectées 82,8 352,8 315,2
F60 Dettes rattachées 74,3 36,9 65,4
G01 OPERATIONS AVEC LES MEMBRES, BENEFICIAIRES OU CLIENTS
5 786,5 7 072,8 7 543,4
G10 Comptes ordinaires créditeurs 3 747,4 4 722,7 5 107,1
G15 Dépôts à terme reçus 278,1 343,4 378,2
G2A Comptes d'épargne à régime spécial 0,0 0,0 0,0
G30 Autres dépôts de garantie reçus 1 752,0 2 000,4 2 051,4
G35 Autres dépôts reçus 0,0 0,0 0,0
G60 Emprunts 0,0 0,0 0,0
G70 Autres sommes dues 0,0 0,0 0,0
G90 Dettes rattachées 9,0 6,3 6,6
H01 OPERATIONS SUR TITRES ET OPERATIONS DIVERSES 691,3 829,8 835,3
H10 Versements restant à effectuer 0,0 0,0 0,0
H40 Créditeurs divers 370,8 626,7 567,1
H6A Comptes d'ordre et divers 320,6 203,1 268,2
K01 VERSEMENTS RESTANTS A EFFECTUER SUR IMMOBILISATIONS
0,0 0,0 0,0
FINANCIERES
K20 Titres de participation 0,0 0,0 0,0
L01 PROVISIONS, FONDS PROPRES ET ASSIMILES 2 148,2 2 005,5 1 891,3
L10 Subventions d'investissement 99,4 57,3 29,1
L20 Fonds affectés 171,8 205,8 227,0
L27 Fonds de crédit 3,9 3,9 3,9
L30 Provisions pour Risques et Charges 119,6 137,8 146,3
L35 Provisions réglementées 0,0 0,0 0,0
L41 Emprunts et titres émis subordonnées 0,0 0,0 0,0
L45 Fonds pour risques financiers généraux 0,0 0,0 0,0
L50 Primes liées au capital 0,0 0,0 0,0
L55 Réserves 251,0 268,6 277,5
L59 Écart de réévaluation des immobilisations 0,0 0,0 0,0
L60 Capital 318,7 361,6 394,3
L65 Fonds de dotation 457,2 457,2 462,7
L70 Report à nouveau (+ ou -) 660,5 675,5 502,5
L75 Excédent des produits sur les charges 0,0 0,0 0,0
L80 Résultat de l'exercice (+ ou -) 69,9 -158,2 -151,8
L90 TOTAL PASSIF 13 339,7 15 472,9 14 822,6
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Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
COMPTE DE RESULTAT DE L'UNION DES INSTITUTIONS MUTUALISTES
COMMUNAUTAIRES
D'EPARGNE ET DE CREDIT
(U-IMCEC)
COMPTE DE RESULTAT DE L'UNION DES 2 013 2 014 2 015
INSTITUTIONS MUTUALISTES COMMUNAUTAIRES Millions de francs CFA
D'EPARGNE ET DE CREDIT (U-IMCEC)
CHARGES
R08 CHARGES SUR 286,4 316,9 338,1
OPERATION AVEC
LES INSTITUTIONS
FINANCIERES
R1A Intérêt sur compte 0,0 0,0 0,0
ordinaires créditeurs
R1L Intérêt sur compte 0,0 0,0 0,0
ordinaires créditeurs
de dépôts créditeurs
R2A Intérêt sur comptes 212,0 230,6 307,2
d'emprunts
R2R Autres Intérêts 74,4 86,2 30,9
R3A CHARGES SUR 13,7 12,3 16,3
OPERATIONS AVEC
LES MEMBRES,
BENEFICIARES OU
CLIENTS
R3C Intérêts sur comptes 13,4 12,3 16,1
des membres,
bénéficiaires ou
clients
R3T Commissions 0,3 0,0 0,2
R4B CHARGES SUR 0,0 0,0 0,0
OPERATIONS SUR
TITRES ET
OPERATIONS
DIVERSES
R4C Charges et pertes 0,0 0,0 0,0
sur titres de
placement
R4K Charges sur 0,0 0,0 0,0
opérations diverses
R4N Commissions 0,0 0,0 0,0
R5B CHARGES SUR 0,0 0,0 0,0
IMMOBILISATIONS
FINANCIERES
R5E CHARGES SUR 0,0 0,0 0,0
CREDIT BAIL et
OPERATIONS
ASSIMILES
R5Y CHARGES SUR 0,0 0,0 0,0
EMPRUNTS ET TITRE
EMIS
SUBORDONNEES
R6A CHARGES SUR 5,4 0,0 0,0
OPERATIONS DE
CHANGE
R6F CHARGES SUR 0,0 0,0 0,0
OPERATIONS HORS
BILAN
57
Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
R6V CHARGES SUR 1,6 21,4 30,1
PRESTATION DE
SERVICES
FINANCIERS
R7A AUTRES CHARGES 1,8 0,0 0,0
D'EXPLOITATION
FINANCIERE
ACHATS ET 1,2 -0,6 2,7
VARIATIONS DE
STOCKS
CHARGES 1 264,4 1 403,8 1 423,5
GENERALES
D'EXPLOITATION
S02 FRAIS DE 701,7 766,9 810,1
PERSONNEL
S1A IMPÔTS ET TAXES 14,1 28,6 31,5
S2A AUTRES CHARGES 548,6 608,3 581,9
EXTERNES ET
CHARGES DIVERSES
D'EXLPOITATION
S2B Services extérieurs 110,7 135,5 115,0
S3A Autres services 400,1 439,3 435,4
extérieurs
S4A Charges diverses 37,8 33,4 31,4
d'exploitation
T50 DOTATIONS AU 0,0 0,0 0,0
FONDS POUR
RISQUES
FINANCIERS
GENERAUX
T51 DOTATIONS AUX 141,2 131,3 105,4
AMORTISSEMENTS
ET AUX PROVISIONS
SUR
IMMOBILISATIONS
T53 Dotations aux 0,0 0,0 0,0
amortissements de
charges à repartir
T54 Dotations aux 141,2 131,3 105,4
amortissements des
immobilisations
d'exploitation
T55 Dotations aux 0,0 0,0 0,0
amortissements des
immobilisations hors
exploitation
T56 Dotations aux 0,0 0,0 0,0
provisions pour
dépréciation des
immobilisations en
cours
T57 Dotations aux 0,0 0,0 0,0
provisions pour
dépréciation des
immobilisations
d'exploitation
T58 Dotations aux 0,0 0,0 0,0
provisions pour
dépréciation des
57
Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
immobilisations hors
exploitation
T6B DOTATIONS AUX 530,4 788,9 847,7
PROVISIONS ET
PERTES SUR
CREANCES
IRRECOUVRABLES
T6C Dotations aux 338,6 468,2 324,8
provisions sur
créances en
souffrance
COMPTE DE RESULTAT DE L'UNION DES 2 013 2 014 2 015
INSTITUTIONS MUTUALISTES COMMUNAUTAIRES Millions de francs CFA
D'EPARGNE ET DE CREDIT (U-IMCEC)
T6D Dotations aux 20,3 15,5 26,3
provisions sur
créances en
souffrance de 6 mois
au plus
T6E Dotations aux 123,3 119,0 108,3
provisions sur
créances en
souffrance de plus
de 6 mois à 12 mois
au plus
T6F Dotations aux 195,1 333,6 190,2
provisions sur
créances en
souffrance de plus
de 12 mois à 24
mois au plus
T6G Dotations aux 0,0 0,0 0,0
provisions pour
dépréciation
d'autres éléments
d'actif
T6H Dotations aux 33,0 18,2 8,5
provisions pour
risques et charges
T6J Dotations aux 0,0 0,0 0,0
provisions
réglementées
T6K Pertes sur créances 129,0 302,6 514,4
irrécouvrable
T6L Pertes sur créances 29,7 0,0 0,0
irrécouvrables non
couvertes par des
provisions
T80 CHARGES 0,9 0,2 5,1
EXECTIONNELLES
T81 PERTES SUR 5,1 0,0 0,6
EXERCICES
ANTERIEURS
T82 IMPOTS SUR LES 0,0 0,0 0,0
EXCEDENTS
L80 EXCEDENT 69,9 0,0 0,0
T84 TOTAL CHARGES 2 322,1 2 674,1 2 769,5
PRODUITS
V08 PRODUITS SUR 19,3 7,2 2,1
57
Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
OPERATIONS AVEC
LES INSTITUTIONS
FINANCIERES
V1A Intérêts sur comptes 0,0 0,0 0,0
ordinaires débiteurs
V1L Intérêt sur autres 0,0 0,0 0,0
comptes de dépôts
débiteurs
V2A Intérêt sur comptes 0,0 0,0 0,0
de prêts
V2Q Autres Intérêts 0,0 0,0 0,0
V2T Commissions 19,3 7,2 2,1
V3A PRODUITS SUR 1 871,3 1 991,0 1 899,6
OPERATIONS AVEC
LES MEMBRES,
BENEFICIARES OU
CLIENTS
V3B Intérêts sur crédits 1 446,3 1 479,1 1 361,2
des membres,
bénéficiaires ou
clients
V3R Autres Intérêts 86,1 102,6 106,8
V3X Commissions 339,0 409,3 431,6
V4B PRODUITS SUR 16,7 10,0 22,3
OPERATIONS SUR
TITRES ET
OPERATIONS
DIVERSES
V5B PRODUITS SUR 0,0 0,0 0,0
IMMOBILISATIONS
FINANCIERES
V5G PRODUITS SUR 0,1 0,0 0,0
OPERATIONS DE
CREDIT BAIL ET
OPERATIONS
ASSIMILES
V6A PRODUITS SUR 0,1 0,0 0,0
OPERATIONS DE
CHANGE
V6F PRODUITS SUR 0,0 0,0 0,0
OPERATIONS HORS
BILAN
V6U PRODUITS SUR 0,0 0,0 0,0
PRESTATION DE
SERVICES
FINANCIERS
V7A AUTRES PRODUITS 0,0 0,0 0,0
D'EXPLOITATION
FINANCIERE
VENTES 0,0 0,0 0,0
PRODUITS 32,8 44,3 72,4
GENERAUX
D'EXPLOITATION
W4A PRODUITS DIVERS 7,0 0,0 0,0
D'EXPLOITATION
W4B Redevances pour 0,0 0,0 0,0
concessions,
brevets, licences,
57
Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
droits et valeurs
similaires
W4D Indemnités de 0,0 0,0 0,0
fonctions et
rémunération
d'administrateurs,
gérant reçues
W4G Plus-values de 0,0 0,0 0,0
cession
W4L Transferts de 0,0 0,0 0,0
charges
d'exploitation non
financière
W4Q Autres produits 7,0 0,0 0,0
divers d'exploitation
W50 PRODUCTION 0,0 0,0 0,0
IMMOBILISEE
57
Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
ANNEXE 2
ASSEMBLEE GENERALE
59
Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
59
Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC
59
Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-
IMCEC
71
MAMADOU SALL 2éme promotion Master 2 Finance de marché 2015-2016
Contribution à la mise en place d'une démarche ALM dans une institution de micro finance: Cas U-IMCEC