CCMP 1 2019 Corrigé

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CCMP 1 2019

1) On applique le T.M.C. scalaire à l'aiguille de la boussole sur l'axe vertical ∆ . Elle subit le moment de
force 𝑚 ⃗ . Projeté sur 𝑒𝑟 , seule la composante horizontale de 𝐵
⃗⃗ ∧ 𝐵 ⃗ intervient : 𝑰𝜶̈ = −𝒎𝑩𝑯 𝐬𝐢𝐧 𝜶
⃗ 𝐻 et 𝑚
avec 𝛼 l'angle orienté entre 𝐵 ⃗⃗ (négatif sur la figure 1). A l'équilibre stable, 𝜶 = 𝟎 .

Ceci est confirmé par ℰ𝑝 = −𝑚 ⃗ = −𝑚


⃗⃗ . 𝐵 ⃗ 𝐻 = −𝑚𝐵𝐻 cos 𝛼 → 𝓔𝒎𝒊𝒏
⃗⃗ . 𝐵 𝒑 = 𝓔𝒑 (𝜶 = 𝟎)

𝑚𝐵𝐻 𝟒𝝅𝟐 𝑰
2 & 3) 𝛼̈ + 𝛼 = 0 → 𝑩𝑯 = 𝒎𝝉𝟐 ⃗ = 𝝁𝟎 𝑴𝟑𝟎 (𝟐𝐜𝐨𝐬 𝜽 𝒆
⃗𝑩 ⃗ 𝜽)
⃗ 𝒓 + 𝐬𝐢𝐧 𝜽 𝒆
𝐼 𝒐𝒔𝒄 𝟒𝝅𝑹 𝑻

3
𝜋 4𝜋𝑅𝑇 𝐵𝐸
4) A l'équateur (𝜃 = 2 ), le champ est vers le Nord : 𝑴𝟎 < 𝟎 |𝑀0 | = = 𝟕, 𝟗. 𝟏𝟎𝟐𝟐 𝑱. 𝑻−𝟏 (𝑨. 𝒎𝟐 )
𝜇0
⃗ est vertical entrant (− 𝑒𝑟 ) au pôle Nord (𝜃 = 0) et vertical sortant (𝑒𝑟 ) au pôle Sud (𝜃 = 𝜋).
Le champ 𝐵
𝐵(𝜃 = 0 ou 𝜋) = 𝟐𝑩𝑬 Le champ est plus intense conformément au rapprochement des lignes de champ.

⃗⃗ , −𝒆
5) Dans l'hémisphère Nord, la déclinaison est négative. Le vecteur 𝑒𝑁 étant égale à −𝑒𝜃 , 𝑫 = (𝑩 ⃗ 𝜽)
On en déduit que −𝐵𝜃 = ‖𝐵⃗ ‖ cos 𝐷 et 𝐵𝑟 = ‖𝐵 ⃗ ‖ sin 𝐷 → tan 𝐷 = −2 cotan 𝜃 = −𝟐 𝐭𝐚𝐧 𝝀
Les boussoles "s'affolent" à proximité des pôles car la composante 𝐵𝐻
𝐷 𝜋
responsable de la stabilisation de l'équilibre s'y annule.
2

𝜋 La composante verticale de 𝐵 ⃗ crée un moment de force horizontal qui


2 tend à faire pivoter l'aiguille vers l'avant dans l'hémisphère Nord
𝜋 λ (alignement de 𝑚 ⃗ ). Malheureusement, les fabricants compensent
⃗⃗ sur 𝐵

2 ce phénomène, en lestant l'extrémité Sud de l'aiguille d'une boussole
destinée à l'hémisphère Nord ! Il faut donc connaitre le type de
𝜋
− boussole que l'on tient dans ces mains et voir où elle fonctionne bien !
2
[Dans cette première partie, on est relativement proche de l'exercice 2 du TD Dipôles en régime stationnaire]

6) Le plan horizontal est un plan de symétrie pour la distribution donc ⃗𝑩 ⃗ (𝑷) est suivant 𝒆
⃗ 𝒛 . Le courant
⃗ (𝑃) . 𝑒𝑧 < 0 → 𝟎 < 𝑴𝒃 < 𝑴𝒂 = 𝑳
(supposé positif) dans les spires circule dans le sens horaire donc 𝐵 𝟐𝝅

𝑟
⃗ (𝑃) = 𝒊(𝒕)𝑩𝒛 (𝑷)𝒅𝒓𝒆
7) 𝑑𝐹𝐿 = −𝑖(𝑡)𝑑𝑟𝑒𝑟 ∧ 𝐵 ⃗ 𝜽 → Γ𝐿 = ∫0 𝑏 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 ∧ 𝑑𝐹𝐿 = −𝑴𝒃 𝒊𝟐 (𝒕)𝒆
⃗𝒛

8) La puissance des actions de Laplace 𝑃𝐿 (ℰé𝑚 → ℰ𝑚é𝑐𝑎 ) est opposée à la puissance de la force
𝑖𝑛𝑑
électromotrice 𝑃𝑓.é.𝑚. (ℰ𝑚é𝑐𝑎 → ℰé𝑚 ) : 𝑀𝑏 𝑖 2 (𝑡)𝜔(𝑡) = 𝑒(𝑡)𝑖(𝑡) → 𝒆(𝒕) = 𝑴𝒃 𝝎(𝒕)𝒊(𝒕)

𝒅𝝎 𝚪𝟎 𝑴𝒃 𝟐
9) On applique le T.M.C. scalaire au noyau sur 𝑒𝑧 : = − 𝒊 (𝒕)
𝒅𝒕 𝑰 𝑰
𝑑𝑖 𝒅𝒊 𝑴𝒃 𝑹
On applique la loi de la maille au circuit : 𝑒(𝑡) = 𝐿 𝑑𝑡 + 𝑅𝑖(𝑡) → = 𝒊(𝒕) ( 𝝎(𝒕) − 𝑳 )
𝒅𝒕 𝑳

𝒅𝓗
10) = 𝟎 On reconnait en ℋ , l'énergie totale du système. Le gradient de ℋ s'annule si et seulement
𝒅𝒕
𝑹 𝚪
si les deux dérivées partielles s'annulent : 𝝎 = 𝑴 et 𝒊 = ±√𝑴𝟎
𝒃 𝒃
𝑑𝑖 𝑑𝜔
Ce sont les points où ℋ est extrémale et pour lesquels le régime est permanent (𝑑𝑡 = 0 , = 0) .
𝑑𝑡
𝑀 𝑀𝑏 𝐿Γ 1 𝐼𝑅 2 1
11) On pose 𝑥 = 𝑖 √ Γ𝑏 et 𝑦 = 𝜔 → ℋ(𝑥, 𝑦) = 𝑀 0 (2 𝑥 2 − ln 𝑥 + 𝐿Γ (2 𝑦 2 − 𝑦))
0 𝑅 𝑏 0 𝑀𝑏

On ne trouve pas une proportionnalité avec 𝑓(𝑥, 𝑦) mais ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 s'annule aux mêmes points (±1 ; 1) !
Les courbes de valeurs constantes sont fermées, cela témoigne de la stabilité des équilibres (périodicité).
Le modèle est intéressant du point de vue des fluctuations de 𝑖 (donc de 𝑚) et également par le fait
qu'il propose deux points hyperstables à courants opposés : l'inversion des pôles n'est pas justifiée par
cette étude mais la possibilité d'avoir un dipôle opposé pour le même sens de rotation 𝜔 est intéressante.

12) On applique le P.F.D. et le T.M.C. à un élément de masse 𝑑𝑚 nulle et de moment d'inertie 𝑑𝐼𝑂 nulle :
𝑑𝑚 = 0 ⃗ 𝑑𝐼𝑂 = 0 ⃗
−𝑇 𝑇
⃗ = −𝑇
𝑇 ⃗′
⃗′
𝑇 𝑂 𝑂

𝑑𝑚 𝑎 = ⃗0 = σ 𝐹 → 𝑻 Uniforme ⃗ ̇ = ⃗0 = σ ℳ
𝑑𝐼𝑂 ⃗Ω ⃗⃗⃗ → ⃗𝑻 Colinéaire à la corde

13) P.F.D. à plat : 𝑀𝑣̇ = 𝐹 − 𝜇𝑑 𝑀𝑔


P.F.D. avec une pente ascendante : 𝑀𝑣̇ = 𝐹 − (sin 𝛼 + 𝜇𝑑 cos 𝛼)𝑀𝑔 → 𝝁′𝒅 = 𝐬𝐢𝐧 𝜶 + 𝝁𝒅 𝐜𝐨𝐬 𝜶

14) 𝐹0𝑚𝑖𝑛 = 𝝁𝒔 𝑴𝒈 = 𝟑, 𝟗. 𝟏𝟎𝟐 𝑵

𝛽 𝐹0 𝑡 𝐹0 𝜇𝑑 𝑀𝑔 𝑀
15) 𝑣̇ + 𝑀 𝑣 = − 𝜇𝑑 𝑔 → 𝑣(𝑡) = 𝑣0 (1 − exp (− 𝜏)) Avec 𝑣0 = − et 𝜏 =
𝑀 𝛽 𝛽 𝛽
𝑣0 −𝑣(𝑡1 ) 𝑡1
= exp (− 𝜏 ) = 0,05 → 𝑡1 = ln20 𝜏 ~ 3𝜏 → 𝜷 = 𝟑, 𝟎. 𝟏𝟎𝟐 𝒌𝒈. 𝒔−𝟏
𝑣0

Et enfin, 𝑭𝟎 = 𝜷𝒗𝟎 + 𝝁𝒅 𝑴𝒈 = 𝟏, 𝟏. 𝟏𝟎𝟑 𝑵

𝑀𝑣02 𝒗𝟒 𝒗𝟐𝟎
16) 𝑇 cos 𝜃 = 𝜇𝑑 𝑀𝑔 Et 𝑇 sin 𝜃 = → 𝑻 = 𝑴√(𝝁𝒅 𝒈)𝟐 + 𝑹𝟎𝟐 Et 𝐭𝐚𝐧 𝜽 = 𝝁
𝑅 𝒅 𝒈𝑹

17) On applique le premier principe en termes de puissance à la tranche de glace Napolitaine :


𝜕𝑇𝑔 𝜕𝑗𝑡ℎ 𝝏𝟐 𝑻𝒈 𝝆𝒈 𝒄𝒈 𝝏𝑻𝒈
𝜌𝑔 𝑐𝑔 𝛿𝑧 = 𝑗𝑡ℎ (𝑧) − 𝑗𝑡ℎ (𝑧 + 𝛿𝑧) = − 𝛿𝑧 → − =𝟎
𝜕𝑡 𝜕𝑧 𝝏𝒛𝟐 𝝀𝒈 𝝏𝒕

𝝆𝒈 𝒄𝒈 (𝚫𝒛)𝟐
18) Equation qu'on linéarise pour obtenir (après simplification par Δ𝑇) : 𝚫𝒕 = 𝝀𝒈
En hiver, la température 𝑇2 et l'épaisseur de glace évoluent très lentement, il faut attendre une durée
𝝆𝒈 𝒄𝒈 𝒛𝟐𝒈
𝝉≫ pour que 𝑇𝑔 ne dépende que de 𝑧. [Plus de précision en fin de sujet]
𝝀𝒈

19 & 20) On note Φ𝑒 et Φ𝑔 = 𝑆𝒫𝑢 , les puissances traversant l'eau et la glace vers le haut.
𝑻𝟏 −𝑻𝟎 𝒆 𝑻𝟎 −𝑻𝒔 𝒛𝒈 (𝒕) 𝑻𝒔 −𝑻𝟐 𝟏
𝑹𝒆 = =𝝀 𝑹𝒈 = = 𝑹𝒊 = = 𝒉𝑺
𝚽𝒆 𝒆𝑺 𝚽𝒈 𝝀𝒈 𝑺 𝚽𝒈

21) On applique le premier principe à la tranche de glace 𝑑𝑧𝑔 qui se forme pendant 𝑑𝑡. La variation
d'enthalpie due à la glaciation est égale à l'énergie entrant par dessous moins celle qui sort par dessus :

−𝑙𝑓 𝜌𝑔 𝑆𝑑𝑧𝑔 = (Φ𝑒 − Φ𝑔 )𝑑𝑡 → 𝚽𝒆 + 𝚽 = 𝚽𝒈 Φ𝑒 Φ Φ𝑔


𝒅𝒛𝒈
Avec 𝚽 = 𝒍𝒇 𝝆𝒈 𝑺 𝒅𝒕 𝑅𝑒 𝑅𝑔 𝑅𝑖
𝒅𝒛𝒈 𝑻𝟏 −𝑻𝟎 𝑻 −𝑻𝟐 𝑇1 −𝑇0
22) 𝒍𝒇 𝝆𝒈 + 𝒆 = 𝒛𝒈𝟎(𝒕) 𝟏
On peut, d'après l'indication, négliger le terme 𝑒 .
𝒅𝒕 + 𝜆𝑒
𝝀𝒆 𝝀𝒈 𝒉
𝑙𝑓 𝜌𝑔 𝑑𝑧𝑔 𝑙𝑓 𝜌𝑔 𝑑𝑧𝑔 𝑙𝑓 𝜌𝑔 𝑙𝑓 𝜌𝑔
𝑧𝑔 + = 𝑇0 − 𝑇2 → 𝑧𝑔2 (𝑡) + 𝑧𝑔 (𝑡) = (𝑇0 − 𝑇2 )𝑡 (𝑧𝑔 (0) = 0)
𝜆𝑔 𝑑𝑡 ℎ 𝑑𝑡 2𝜆𝑔 ℎ

4𝜆2𝑔
Par analyse dimensionnelle (et malice), on remarque qu'il faut multiplier toute la ligne par (𝑇0 −𝑇2 )ℎ2
pour
2𝜆𝑔 𝑙𝑓 𝜌𝑔 4𝜆2𝑔 𝑙 𝜌𝑔 4𝜆2𝑔
obtenir la forme demandée : )ℎ2
𝑧𝑔2 (𝑡) + (𝑇 −𝑇𝑓 )ℎ3 𝑧𝑔 (𝑡) = 𝑡
(𝑇0 −𝑇2 0 2 ℎ2

𝟐𝝀𝒈 𝟐𝝀𝒈 𝒍𝒇 𝝆𝒈
On identifie 𝒍𝒈 = et 𝝉𝒈 = (𝑻 𝟐 L'A.R.Q.S. n'est valable que si 𝝉𝒈 ≫ ∆𝒕
𝒉 𝟎 −𝑻𝟐 )𝒉

23) La première phase (𝑡 ≪ 𝜏𝑔 ) est quasi linéaire puis l'augmentation de l'épaisseur est de moins en
moins rapide. Pour ma part, j'éviterais le mot "régime".
𝑧𝑔

𝑙𝑔

𝑡
𝜏𝑔

[Cette partie est proche de l'exercice I du TD Transfert thermique, voire très proche à partir de la question
22 et la simplification négligeant le flux Φ𝑒 ]

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