L'amour de Dieu Version Cours
L'amour de Dieu Version Cours
L'amour de Dieu Version Cours
INTRODUCTION
L’un des plus tristes constats que l’on puisse faire dans le siècle présent est
l’augmentation des cas de tentatives de suicide, de suicides, de dépressions, de
déviations sexuelles. La criminalité elle aussi, ne fait que s’accroître et
l’ingéniosité à faire le mal dont font preuve les gens, est plus que surprenante. Si
pour les uns, c’est un mal être qu’ils n’arrivent pas à satisfaire, les autres en
revanche, manifestent les vices et tares engendrés par le déséquilibre que cause
le vide à l’intérieur d’eux. Toutefois, que ce soit dans l’un ou dans l’autre cas,
c’est le même mal qui sévit. C’est le manque d’amour. Pourtant, à bien voir, on
constate qu’il y a souvent autour de ces personnes au moins une autre, qui leur
donne de l’amour. Mais, cela n’arrive pas à les satisfaire. En fait, à la réalité, ce
n’est pas très exactement ce dont ils ont vraiment besoin. Ce dont chaque
homme a réellement besoin, c’est du véritable amour qui n’est autre que l’amour
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de DIEU. Cela s’explique par la raison pour laquelle DIEU a fait l’homme. Tel
l’oiseau a été fait pour voler, et le poisson pour nager, l’homme a été fait pour
être aimé et pour l’être principalement par DIEU. Pour le comprendre, il faut
retourner dans la bible, au livre de Genèse. Dans ce livre, l’on remarque que la
volonté de DIEU de créer l’homme était mue par le désir qu’il ressentit de
déployer sa vraie nature : l’amour. Il voulait déverser son amour. En effet,
lorsque DIEU a ressenti ce besoin, il s’est vu confronté au fait qu’il n’existait
aucun être capable de recevoir Son amour. La relation qu’il entretenait avec les
êtres qui existaient déjà, était une relation de maître à serviteurs. Ce qui est
complètement différent du genre de connexions qu’il recherchait. Alors, il dut
créer des êtres avec qui il pourrait avoir l’intimité voulue. C’est ainsi qu’il a créé
l’homme. Et, puisqu’il le créait pour une raison précise, il le forma et l’équipa
en fonction. C’est ainsi que DIEU forma l’esprit, l’âme, et le corps humains
comme des récepteurs de son amour. De la même manière qu’en raison du fait
qu’il destinait les poissons à nager, il conçut leurs anatomies en sorte qu’ils
puissent se mouvoir dans l’eau, il fit aussi la constitution de l’homme, ajustée à
et en fonction de Son amour. Comme pour les poissons, il plaça dans l’eau tout
pour leur subsistance, pour que l’eau à laquelle ils sont appelés, soit la source de
toutes leurs ressources, tel il logea dans Son amour pour l’homme, la provision à
tous ses besoins, à son accomplissement et son bonheur. En d’autres termes,
c’est l’amour de DIEU seul qui épanouit l’homme et le fait vivre pleinement sa
vie. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la première chose que le diable a
attaquée chez l’homme n’était ni sa capacité à cueillir les fruits du jardin, ni
l’harmonie du jardin, et encore moins sa relation avec les animaux. Mais, ce fut
plutôt sa communion avec DIEU. Il savait que s’il arrivait à le séparer de DIEU,
donc de son amour, celui-ci serait privé de l’essence de sa vie. Il serait donc
réduit à néant, et toutes les autres portes de sa vie se fermeraient d’elles-mêmes.
Malheureusement pour lui et heureusement pour l’homme, cette séparation ne
pouvait être éternelle comme le diable l’avait espéré. Car, DIEU avait aussi logé
dans son amour, l’espérance de l’homme en toutes circonstances.
Au vu de tout ce qui précède, il est primordial et indispensable pour chaque
homme sur terre, de vivre l’amour de DIEU ; ce qui implique dans un premier
temps de savoir ce qu’est cet amour et dans un second, de comprendre comment
le recevoir. Dans l’optique de lever l’ombre sur ces deux questions, la présente
étude biblique se propose, sous la direction du Saint-Esprit, d’être un instrument
entre les mains de DIEU pour la révélation de la Vérité. Pour ce faire, nous
procèderons à la définition de l’amour de DIEU et en présenterons les caractères
dans un premier temps (Chapitre 1), avant d’en relever les manifestations
(Chapitre 2).
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Notre désir est que, à travers ces lignes, DIEU révèle son cœur et ses sentiments
à l’égard de l’homme, à chacune des personnes qui seront en leur contact. Et,
plus que tout, nous prions que l’amour du Père délivre, transforme et remplisse
chaque personne qui lira ces pages…
L’amour de DIEU est tellement immense qu’il est insondable par l’intelligence
humaine. Il est impossible à cerner dans son entièreté. Aussi les langues
humaines sont-elles bien limitées pour arriver à le définir complètement. Tout ce
qui en est donc donné comme définition et explication dans ce document est
vrai, mais ne saurait épuiser toute l’étendue du contenu de l’amour de DIEU.
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Section 1 : Définition de l’amour de DIEU
L’amour de DIEU a plusieurs caractères qui sont son essence même et font sa
particularité.
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Paragraphe 2 : L’amour de DIEU transcende le péché
DIEU a choisi de donner son Fils pour l’humanité alors que tous étaient encore
pécheurs. C’est dans notre saleté la plus répugnante, qu’il a manifesté son amour
à notre égard. Pourtant, nous n'avions aucune volonté de changer ni de nous
rallier à lui. Peut-être même que c’est encore le cas aujourd’hui pour plusieurs.
Alors que l’humanité toute entière était encore bornée contre lui, il nous a
exprimé son amour. Cet amour n’a pas tenu compte de nos péchés. Il n’y a donc
aucun péché qui pourrait atteindre l’amour de DIEU pour nous. En fait, l’amour
de DIEU pour nous, ne dépend pas de nos actions ni de nos efforts. Il nous aime
parce qu’il a décidé de nous aimer et c’est tout. C’est aussi simple et illogique
que ça. Nous sommes ses bien-aimés. Si le péché n’a pas pu l’empêcher de venir
mourir pour nous sauver, imaginons combien ils sont impuissants actuellement
devant son amour qui ne fait que courir après nous pour que nous lui
appartenions. Mais attention, cela ne signifie aucunement que DIEU n’est pas
attristé ni que notre relation avec lui n’est pas affectée par le péché. C’est juste
qu’il n’y a aucun péché qui soit suffisamment grave ou grand pour pousser
DIEU à arrêter d’aimer l’homme.
Il n’y a aucun péché qui soit suffisamment grave ou grand pour
pousser DIEU à arrêter de t’aimer. Aucun péché ne peut se mettre
entre l’amour de DIEU et toi !
Paragraphe 3 : L’amour de DIEU est infini (Il m’aime plus que tout)
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Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous »
quelle chose laisserait-il se mettre en travers de son amour pour nous ?
(Romains 8. 32)
L’amour de DIEU pour nous est sans limite ! RIEN ne peut nous en
séparer !
Paragraphe 4 : L’amour de DIEU est parfait (Il n’est entaché d’aucune faute)
En début de cette étude, nous avons défini l’amour de DIEU comme étant sa
disposition à toujours nous faire du bien. De cette définition, il ressort déjà que
l’amour de DIEU pour nous ne reste pas seulement contenu dans son cœur. Son
amour le pousse vers nous et l’empêche de rester inerte face aux situations, et
aux besoins particuliers de chacun de nous. En effet, il ne peut se terrer sur son
trône pendant que les gens qu’il aime, ont besoin de lui. Voilà pourquoi même
après le péché, il est venu recouvrir Adam et Eve de peau d’animal et sécuriser
le fruit de l’arbre de la vie pour éviter que l’homme ne soit irrémédiablement
séparé de lui. C’est aussi pourquoi, depuis ce jour, il n’a pas cessé de bouger ses
pions et mettre ses projets à exécution pour que JESUS vienne supprimer à
jamais la distance entre nous et lui. Depuis la chute, il s’est déployé sur terre et a
supporté l’homme, a écrasé tous les murs devant son plan, tout ça rien que par
amour, pour nous ramener à la maison.
L’amour de DIEU pour l’homme le met en mouvement en sa faveur !
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Paragraphe 6 : L’amour de DIEU est fou
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L’amour de DIEU pour nous dépasse notre raison. C’est tellement illogique.
Voici un Etre tout-puissant, tout-suffisant, et saint, saint, saint qui s’entiche de
personnes qui n’ont pas son niveau, et qui ne font que se rebeller contre lui. Des
personnes qui à la limite le méprisent pour la plupart et ne font que le rejeter.
Mais lui, ne fait que les appeler, courir après eux pour qu’ils viennent bénéficier
de sa couverture. Au point de lui-même, trouver des solutions pour les faire
passer par les mailles de sa sainteté et malgré leur souillure, avoir accès à lui.
L’un des passages qui me marquent à ce propos c’est le passage de Esaïe 1.18
qui dit : Venez et plaidons Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils
deviendront blancs comme la neige ; S'ils sont rouges comme la pourpre, ils
deviendront comme la laine. En fait, dans ce passage, il appelle son peuple à la
repentance. Et quoi que personne ne puisse avoir raison sur lui, il annonce déjà
le résultat de la plaidoirie aux israélites, disant qu’ils auraient quand même gain
de cause. C’est ce DIEU et le seul Être sur terre, qui peut être en même temps le
juge à ton procès, un procès dont l’objet est que tu as désobéi à ce que lui-même,
encore le législateur, a écrit, et être aussi ton avocat pour qu’on ne t’applique pas
la punition à laquelle il a dit que tout contrevenant serait astreint. Quelle folie !
DIEU aime l’homme d’un amour qui dépasse la raison !
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CHAPITRE 2 : LES MANIFESTATIONS DE L’AMOUR DE DIEU
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En lisant les premiers chapitres du livre de genèse, on peut voir que bien que ce
soit la création de l’homme que DIEU visait depuis le départ, il n’a pas
commencé par cela dès le premier jour. En effet, DIEU a procédé dans un
premier temps, à l’aménagement de l’espace où il comptait établir l’homme. Il
lui créa un cadre de vie agréable, de quoi subvenir à tous ses besoins, d’abord. Il
prit toutes les dispositions qu’il fallait pour s’assurer que son « petit » serait à
son aise une fois créé. Et quand il a constaté que tout était fin prêt pour
l’accueillir, il a fait l’Homme.
A l’analyse de tout cela, on s’aperçoit que tout ce que DIEU a fait, la terre, le
ciel, et tout ce qu’ils renferment, n’était en réalité qu’une sorte de layette. En
fait, DIEU rendait l’espace informe et vide habitable et capable d’accueillir
l’homme. Cela révèle que l’homme est la raison pour laquelle tout ce qui existe,
a été créé. Tout ce déploiement de DIEU et tout ce que cela a produit comme
œuvres, n’avaient qu’une seule raison et destinataire : L’HOMME.
L’homme est la raison pour laquelle tout ce qui existe, existe.
La deuxième preuve et la plus grande d’ailleurs qui montre ce qu’est l’amour de
DIEU pour nous, c’est l’œuvre de la croix. Nous en parlons beaucoup plus en
détail dans le second paragraphe.
Pour la petite histoire, après avoir fait tous les aménagements nécessaires sur
l’espace informe et vide qui existait, DIEU y a installé l’homme et la femme. Il
les a bénis et leur a donné des instructions précises au sujet de l’arbre au milieu
du jardin. Ceux-ci ne devaient en aucun cas manger du fruit de cet arbre au
risque de mourir. Mais ils désobéirent à ce commandement et mangèrent le fruit
sur incitation du serpent. Après cela, DIEU les chassa du jardin. Néanmoins, il
se donna la peine de couvrir leur nudité avec de la peau d’animal. Ce fut la chute
de l’Homme et sa séparation de DIEU. Cette histoire est racontée dans la bible,
dans le livre de Genèse, aux chapitres 2 et 3.
Par sa désobéissance, l’homme s’est fait ennemi de DIEU, à la plus grande joie
du diable. Ce dernier pensait que cette division entre DIEU et l’homme serait
éternelle, comme ce fut le cas quand lui avait défié DIEU. Malheureusement
pour lui, ce n’était pas possible car DIEU et l’homme étaient liés par une
relation d’amour. D’ailleurs, JESUS avait déjà été sacrifié avant la fondation du
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monde pour nous réconcilier avec DIEU. C’est-à-dire qu’avant de créer la terre
et tout ce qui existe, DIEU avait déjà conçu le plan de rédemption de l’homme et
avait déjà consenti avec JESUS au sacrifice à faire pour racheter l’homme, au
cas où ce dernier s’éloignerait lui. En fait, avant même que l’homme ne soit
exposé au choix entre l’obéissance et la désobéissance, DIEU avait déjà traité
avec les conséquences de la désobéissance, afin que nous ne soyons jamais
définitivement éloignés de lui.
Avant la fondation du monde, avant que l’homme ne soit exposé au choix
entre l’obéissance ou la désobéissance, DIEU lui avait déjà pardonné et
avait déjà choisi de corriger sa faute ; JESUS avait déjà été prédestiné à
mourir pour nous racheter.
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personne coupable le soit. Dans le premier cas où l’Eternel admettait le sang
d’un animal à la place de celui du pécheur, ce dernier devait poser sa main sur la
tête de l’animal comme pour transférer sur lui son péché (Lévitique 4.4, 4.15,
4.24, 4.29, 8.14). Cela, afin que l’animal désormais « coupable », meurt par
substitution à l’individu, et que son sang soit répandu pour la purification. Par
contre, lorsque DIEU jugeait que le péché commis ne pouvait être valablement
porté par un animal, le pécheur lui-même était puni de mort. En somme, le
pardon des péchés requiert l’endossement de la peine du péché et la purification
par effusion de sang.
Toutefois, il faut encore relever que tous les sacrifices d’animaux et même la
mort du pécheur prescrits dans le temps, permettaient aux Israélites d’être
pardonnés, sans pour autant les rendre purs à l’égard du péché. A cette époque,
les péchés étaient juste couverts, pas effacés. En fait, la purification effective et
complète ne pouvait se faire que par la mort et l’effusion du sang d’un homme
innocent et pur. Il est évident et logique que ni un animal, ni un homme aussi
coupable et souillé que tous les autres, ne pouvait valablement servir de
purificateur pour l’humanité. C’est pourquoi, DIEU s’est formé un corps en la
personne de JESUS, pour être par là-même le seul homme sans péché, donc le
seul homme apte à nous obtenir le pardon des péchés.
Il ressort de cela qu’il était effectivement inévitable que JESUS meure comme
l’Agneau portant le péché de toute l’humanité, et que son sang soit répandu,
pour que nous soyons pardonnés.
Question 2 : JESUS ne pouvait-il pas mourir d’une autre manière pour nous
sauver ? Pourquoi a-t-il nécessairement fallu qu’il meurt de la mort à la croix ?
Non, JESUS ne pouvait pas mourir d’une autre manière pour nous sauver. Car, à
côté des principes selon lesquels il devait mourir et son sang devait être répandu,
il y a aussi la notion de sacrifice qui entre en ligne de compte. En effet, dans
l’ancienne alliance, DIEU souligne que la purification des péchés se fait par les
sacrifices. L’animal est égorgé, son sang est répandu, et certaines de ses parties
sont retirées, pour être offertes à DIEU et consumées par le feu. C’est le sort
que JESUS, aussi appelé l’Agneau de DIEU, devait subir pour que nos péchés
soient effacés. Voilà pourquoi il devait mourir crucifié, et souffrir comme
l’animal aurait souffert, pour notre péché. De plus, même le fait qu’il ait été
crucifié selon la volonté des sacrificateurs n’était pas fortuit. Dans la loi de
Moïse, c’étaient les sacrificateurs et les souverains sacrificateurs qui étaient
chargés d’immoler les animaux offerts à DIEU en général et en expiation des
péchés. Ils ont été assignés à cette tâche par DIEU et quiconque n’étant pas de
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leurs classes qui osait le faire, était puni de mort. C’est dans cette même logique
que JESUS a été livré et condamné par eux, afin d’accomplir sa mission de
victime expiatoire.
Question 3 : Comment la mort de JESUS nous a-t-elle réconciliés avec
DIEU ?
JESUS est allé à la croix pour payer de sa vie pour le péché de toute l’humanité
et est ressuscité par la puissance du SAINT-ESPRIT, juste, pur et saint. Tel
l’Agneau qu’il était, il a opéré le sacrifice de la croix en notre nom et pour notre
compte, en prenant sur lui tous nos péchés. Son sang pur et saint a effacé nos
péchés par sa mort répondant aux exigences du pardon des péchés. Après son
expiration, la puissance du SAINT-ESPRIT l’a ressuscité d’entre les morts. Il
est ressuscité saint, pur et juste comme l’Esprit et a introduit ainsi une race
nouvelle : la race des enfants de DIEU, nés de l’Esprit (Colossiens 1.18 /
Romains 6.7 / Jean 1. 12-13). Cela s’est fait de la façon suivante : puisque
JESUS a vécu tout le processus de la mort à la croix à la résurrection au nom et
pour le compte de l’humanité, DIEU a établi que quiconque croit en lui et
l’accepte, vit dans son esprit ce processus avec Lui (Romains 6.4, Colossiens
2.12). La personne qui croit (Jean 3.16, Ephésiens 2.8) ressuscite donc elle aussi
par la puissance du SAINT-ESPRIT, et l’a désormais dans son esprit comme
nouveau résidant. Prenons l’exemple sur moi pour mieux comprendre. C’est-à-
dire qu’en croyant et acceptant JESUS, je suis morte à moi (Marie-Cécile est
morte) et ressuscitée par le SAINT-ESPRIT qui est venu habiter en moi. C’est
désormais Lui qui vit en moi et qui me fait vivre. Mon esprit souillé hérité
d’Adam n’est plus. C’est le SAINT-ESPRIT qui vit à présent dans mon esprit
(Galates 2.20). Et, puisque c’est Lui qui vit en moi, je suis dans l’esprit
ENFANT DE DIEU, car il est la semence de DIEU. Or, c’est le monde de
l’esprit (spirituel) qui définit le physique (naturel). Par conséquent, Je suis
devenue enfant de DIEU tout court, née de la semence de DIEU, le SAINT-
ESPRIT (Jean 1.12).
Voilà comment JESUS a introduit une nouvelle humanité : la race des enfants de
DIEU, nés de l’Esprit, libres du péché (il n’existe pas en eux et n’a pas de
pouvoir sur eux), et dominateurs sur la terre par leur nature divine.
En conclusion, relativement à l’amour de DIEU, retenons que malgré l’état
déchu de l’homme après le péché, qui s’opposait à la sainteté de DIEU, ce
dernier a travaillé sans relâche et de façon sacrificielle à le ramener à lui.
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Section 2 : Les manifestations quotidiennes de l’amour de DIEU envers
l’homme
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responsable de ce qui arrive à ses enfants que le régulateur et le maître de
l’univers ne l’est du sort des hommes en général.
DIEU aime tous les hommes de la même manière et avec la même force. Ce
n’est pas ce que nous essayons de contredire. Par contre, c’est le niveau de
manifestation et de déploiement de cet amour qui va changer d’une personne à
une autre. Il serait plus aisé de comprendre cela en prenant l’exemple du
président de la république d’une part en tant que fonction et d’autre part, en tant
que personne. En tant que président de la république, l’individu qui occupe ce
poste, est responsable dans la limite de ses fonctions du bien-être de toutes les
personnes qui appartiennent à la nation dont il est l’autorité suprême. Pour cela,
il doit permettre que celles-ci bénéficient d’un environnement propice à leur
éducation par la construction d’écoles, à leur bonne santé par la disponibilité des
médicaments, l’existence d’hôpitaux, pour ne citer que ces domaines-là. Par
contre, le Président, n’a jamais l’obligation de scolariser tous les individus du
territoire de son mandat, ni d’acheter à chacun ses médicaments et encore moins
de couvrir leurs frais d’hôpitaux. Pourtant, ses enfants à lui, non seulement, ils
bénéficieront des infrastructures qu’il a fait construire en tant que président s’ils
vivent sur le territoire de son mandat, mais encore celui-ci a l’obligation de
pourvoir à tous leurs autres besoins. Ainsi, pour eux, il va payer pour la
scolarisation, les médicaments, les vêtements, les loisirs etc. Cela fait partir de
ses obligations de père. Il ne peut aucunement se dérober à cela au risque d’être
un irresponsable.
C’est la même chose avec DIEU. En tant que maitre et régulateur de l’univers, il
doit s’assurer par exemple que le soleil se lève pour tous les hommes, que les
lois de la semence et la récolte soient effectives pour tous, et bien d’autres règles
générales qu’il a créées pour régir la vie sur terre. C’est tout le niveau de
déploiement que lui permet la relation de Créateur à Créature. Par contre, en ce
qui concerne ses enfants, il est responsable de leur bien-être. Quand pour tous
les hommes, il a rempli ses obligations en s’assurant que la loi de la semence et
la récolte ne soit pas compromise, pour ses enfants, il fournit encore la semence,
oriente vers la parcelle de terre fertile, révèle la qualité des grains à utiliser,
veille sur les grains une fois semés, menace le voleur, multiplie la récolte, en
bénit la jouissance. Tout cela, parce qu’il est père et à cause de sa responsabilité
de prendre soin de ses enfants dans les moindres détails.
En conclusion de ce préliminaire, retenons que les enfants de DIEU et les autres
hommes n’ont pas le même niveau de jouissance des différentes manifestations
de l’amour de DIEU que nous allons énumérer. Tandis que les uns ont accès à la
plénitude, les autres, n’ont l’expérience que d’une infirme portion.
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Paragraphe 1 : La Bonté
« Si l’un de vous a 100 brebis et qu’il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99
autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce
qu’il la retrouve ?
Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules et, de retour à la
maison, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : ‹ Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue ». Luc 15.1-6
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Cette histoire est une parabole de JESUS. Elle illustre tellement bien la
miséricorde de DIEU. Dans ce passage, il est question d’une brebis qui s’est
perdue et que le berger est allé chercher. La miséricorde est illustrée dans ce
texte comme non seulement le pardon des péchés et encore la main tendue de
DIEU vers nous à chaque fois que nous nous perdons. En fait, on ne voit pas
dans cette parabole un instant où le berger accable la brebis parce qu’elle s’est
perdue de son propre chef. En effet, elle a choisi délibérément d’aller dans une
direction opposée de celle qu’il indiquait aux brebis. Toutefois, nulle part on ne
voit qu’il a gardé une dent contre elle pour cela. Au lieu de cela, non seulement,
il lui a pardonné son erreur mais encore, il a couru vers elle, laissant les autres
obéissantes qui méritaient toute son attention, pour la récupérer.
C’est très exactement cela la miséricorde de DIEU. C’est sa disposition à nous
pardonner peu importe la faute et à venir après nous pour nous récupérer. Et
c’est l’amour dont il nous aime qui se manifeste ainsi face à nos imperfections.
En plus, Sa miséricorde dure à toujours (Psaumes 136.1b).
Par amour, DIEU pardonne à l’homme peu importe le péché et coure après
lui pour le sauver.
Paragraphe 4 : La Grâce
La grâce est généralement définie comme une faveur imméritée que DIEU fait.
Une faveur qui n’a pas été accordée sur base de critères préalablement remplis.
En tant que DIEU tout-puissant et maitre de tout, le Seigneur se charge de
décider lui-même et lui seul à qui il l’accorde. Exode 33.19 : « Je fais grâce à
qui je fais grâce », dit l’Eternel. Remarquons que, que ce soit notre création en
tant que ses semblables, notre rédemption par le sang de JESUS et la provision à
notre vie, il n’y a rien qui ait été ou qui soit mérité par l’homme. Aucun homme
n’a fait quoi que ce soit pour mériter d’exister. Et aucun homme n’a besoin de
faire quoi que ce soit pour que DIEU ait égard à lui. Son amour pour nous s’en
charge. C’est pourquoi le psalmiste peut dire au chapitre 8, les versets 4 à 6 :
« Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de
l'homme, pour que tu prennes garde à lui ?
Tu l'as fait de peu inférieur à DIEU, Et tu l'as couronné de gloire et de
magnificence.
Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous
ses pieds ».
Ainsi, l’amour de DIEU nous donne accès à ses grâces, ses bénédictions
imméritées. Une fois de plus cela est fonction du régime dans lequel l’on se
trouve. La grâce dont jouissent les païens n’a pas pareille mesure que celle des
rachetés.
JESUS nous a tracé avec son sang un chemin jusqu’au cœur de DIEU.
Paragraphe 5 : La Fidélité
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Et son opinion à notre égard ne change pas non plus. Cette fidélité est toujours
limitée pour ceux qui ne font pas partie de sa famille. Pour ceux-là, il reste fidèle
à son désir de les récupérer et de faire d’eux ses enfants. La grâce matérialisée
par le sacrifice de JESUS est toujours disponible pour eux sans discontinuer.
Elle ne leur sera jamais ôtée.
DIEU reste aussi fidèle à son amour et ses obligations de régulateur et maitre de
l’univers à leur égard. Toutefois, c’est tout ce qu’ils peuvent expérimenter de la
fidélité de DIEU. Alors que les enfants de DIEU ont droit au secours, au soutien,
à la consolation, au réconfort, à la provision de DIEU et à tout ce qui contribue à
la vie et à la piété (2 Pierre 1.3) avec constance, sans rupture, pour quelque motif
que ce soit. Plus encore, la fidélité de DIEU s’entend de la plus de grande des
bénédictions : sa présence en tout temps et en toutes circonstances au côté de ses
enfants. C’est-à-dire qu’aucune circonstance n’est trop grande pour qu’il soit
découragé ou à bout de souffle les concernant. Il ne prend jamais de jour de
congés d’eux. Et il n’est jamais trop occupé pour eux. Voilà pourquoi, à travers
les années, il a toujours été et il reste toujours fidèle au peuple d’Israël. Malgré
la raideur de leur cou, il ne les a pas abandonnés et ne le fera pas jusqu’à la fin
des temps. C’est cela la fidélité de DIEU. Et Le passage en début de cette partie
est plus qu’éloquent à ce propos. Il n’y a pas plus fort que les mots de ce verset.
DIEU est avec ses enfants et toujours de leur côté jusqu’à la fin des temps et
même au-delà.
Je serai avec toi (…) je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point !
Josué 1.5
Le libre arbitre est la faculté que DIEU a donnée à l’homme de faire ses propres
choix. Cette faculté est matérialisée pour la première fois dans le jardin d’Eden à
travers l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Le fait que DIEU nous ait
donné le libre arbitre révèle d’une part qu’il aime l’homme et d’autre part qu’il
veut de manière exclusive une relation d’amour avec lui.
En ce qui concerne le lien entre l’amour de DIEU pour l’homme et le libre
arbitre, les uns et les autres ont du mal à comprendre comment on peut aimer
une personne et la laisser faire elle-même ses choix y compris ceux qui s’avèrent
destructifs. Cette difficulté provient de la mauvaise conception de l’amour que
l’homme a. En fait, l’on croit que le fait d’aimer une personne donne le droit à la
personne qui aime, de pousser l’autre par tous les moyens possibles, que ce soit
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la force, la manipulation, l’enchantement, à faire ce qui lui parait juste ou ce
qu’elle désire. En d’autres termes, au nom de l’amour, on aurait le droit de
modéliser l’être aimé à notre convenance. Mais il n’en est rien. Le vrai amour,
celui dont DIEU est l’auteur, se fonde sur le respect de la personne de l’être
aimé, de son intelligence et de sa volonté. C’est ce respect que DIEU a accordé à
l’homme en lui donnant la liberté de choisir en Eden. Liberté qui perdure
jusqu’à aujourd’hui. Ainsi, c’est par amour que DIEU a donné le libre arbitre à
l’homme.
En outre, il fallait que l’homme ait le libre arbitre pour qu’il soit en mesure
d’aimer DIEU. En effet, l’amour est toujours le fruit d’un choix libre et éclairé.
Par conséquent, toute dévotion ou attachement qui ne découle pas d’un tel choix
ne peut d’aucune manière être de l’amour. Si donc DIEU avait tout bonnement
conditionné l’homme à être irrémédiablement tourné vers lui sans lui laisser de
choix, l’homme ne serait pas capable de l’aimer.
C’est parce que DIEU nous aime et veut une relation d’amour avec nous
qu’il nous a donné le libre arbitre.
Paragraphe 7 : L’Education
L’amour de DIEU pour l’homme se manifeste par l’éducation qu’il lui transmet
au quotidien. C’est ce dont parle proverbes 3.12 en disant : « car l’Eternel châtie
celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit. Cette éducation se décline
de deux manières. D’une part, DIEU enseigne à l’homme sa volonté et la
mentalité du royaume. D’autre part, il le discipline par la correction pour
délivrer son âme de l’enfer.
L’enseignement se matérialise par la mise à disposition de l’homme de toutes les
informations importantes et indispensables à sa vie. En effet, DIEU ne veut
laisser ses enfants manquer d’aucune information dont ils auraient besoin pour
vivre. C’est pourquoi il a mandaté le Saint-Esprit pour transmettre à ses enfants
toutes les informations et la connaissance qu’il souhaite qu’ils aient. En tant que
Père, il est incapable de laisser ignorants et immatures dans ce monde, qui les
dévorerait.
Dieu veut et a décidé de donner à ses enfants toutes les informations et la
connaissance nécessaire à leur vie sur terre.
La correction fait aussi partie des moyens que Dieu utilise pour éduquer ses
enfants. Lorsqu’un enfant de DIEU s’éloigne de la voie qui lui est enseignée,
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celui-ci peut choisir de le laisser subir les conséquences de son égarement.
Puisque le péché en lui-même est un châtiment en soi, Dieu n’a qu’à tout
simplement retenir le flot de sa grâce qui couvre son enfant, pour que les
douleurs que lui feront éprouver les fruits du péché, l’éduquent à se soumettre à
l’avenir. Ce
la lui apprend la discipline comme les hommes le font avec leurs enfants têtus et
récalcitrants.
La plupart du temps, l’éducation que Dieu donne à ses enfants est pénible pour
l’âme humaine, dans la mesure où elle est façonnée par le monde, tout au long
de sa vie avant DIEU. Par conséquent, quand DIEU récupère l’homme pour lui
enseigner sa vision, ce dernier est rempli du système de pensées et des habitudes
du monde. Ainsi, quand il s’agit pour lui de se défaire de ce qu’il a toujours su et
aimé, il éprouve d’énormes douleurs, car la chair a des désirs contraires à ceux
de l’Esprit. C’est une lutte rude qu’il y a entre le Saint-Esprit et la chair de
l’homme afin de parvenir à la stature de DIEU.
Une fois de plus, l’amour de DIEU transparaît car il n’y a aucune autre raison
qui justifierait qu’il s’embête à vouloir de manière si persistante, délivrer
l’homme des mensonges et leurres de ce monde. Surtout que, sur ce chemin vers
la liberté et le vrai bonheur, le cœur de l’homme n’hésite pas à tendre vers le
monde à la moindre occasion. Souvent, ce dernier part même jusqu’à penser que
Dieu ne veut pas son bien.
Par amour, DIEU nous éduque et nous discipline pour nous offrir la liberté
et le vrai bonheur.
Paragraphe 8 : La Protection
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Puissant. Cependant, il n’est pas exclu que DIEU peut faire grâce de sa
protection à un étranger dans certaines circonstances puisqu’il est souverain.
Toutefois, il n’a aucune responsabilité ni obligation à ce propos, à l’égard de
personnes qui ne font pas partie de sa famille.
Pour mieux comprendre la notion de la protection divine, nous procèderons à
l’étude du texte de base.
Psaumes 91 :
« Celui qui demeure sous l'abri du Très Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant.
2 Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse, Mon DIEU en qui je me
confie !
3Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur, De la peste et de ses ravages.
4 Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; Sa
fidélité est un bouclier et une cuirasse.
5 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour,
6 Ni la peste qui marche dans les ténèbres, Ni la contagion qui frappe en
plein midi.
7 Que mille tombent à ton côté, Et dix mille à ta droite, Tu ne seras pas
atteint ;
8 De tes yeux seulement tu regarderas, Et tu verras la rétribution des méchants.
9 Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très Haut ta retraite.
10 Aucun malheur ne t'arrivera, Aucun fléau n'approchera de ta tente.
11 Car il ordonnera à ses anges De te garder dans toutes tes voies ;
12 Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une
pierre.
13 Tu marcheras sur le lion et sur l'aspic, Tu fouleras le lionceau et le
dragon.
14 Puisqu'il m'aime, je le délivrerai ; Je le protégerai, puisqu'il connaît mon
nom.
15 Il m'invoquera, et je lui répondrai ; Je serai avec lui dans la détresse, Je
le délivrerai et je le glorifierai.
16 Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir mon salut ».
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Ce texte nous renseigne sur l’étendue de la protection de DIEU et sur les
dangers face auxquels, elle prend effet. Pour ce qui est de l’étendue de la
protection divine, tout d’abord, il faut relever que le psalmiste assimile l’Eternel
à une forteresse. Une forteresse est un lieu fortifié, imprenable par des
attaquants. La définition de la fortification nous donne plus de renseignements
sur ce que ce dernier entend exprimer par le terme forteresse. En effet, la
fortification, le fait de fortifier est selon le dictionnaire l'art militaire de renforcer
une position ou un lieu par des ouvrages de défense en prévision de leur
éventuelle attaque. Alors, ce que le psalmiste dit c’est qu’appartenir à l’Eternel
fait demeurer dans un lieu où on est en sécurité contre les attaques, et hors de
portée de l’ennemi. Ensuite, le psalmiste révèle que l’enfant de DIEU est gardé
dans toutes ses voies. Ce qui signifie qu’il n’y a aucun endroit ni aucune
entreprise dans laquelle il peut se trouver privé de la protection de DIEU. En
d’autres termes la protection de DIEU couvre tous les lieux que foulent ses
pieds. Enfin, le corps entier de l’enfant de DIEU est gardé. Cela ressort du verset
12 qui dit : « Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre
une pierre ». En d’autres termes, DIEU ne veut même pas que le pied de son
enfant « heurte contre une pierre ». Et il a assigné des anges à la tâche pour se
rassurer que sa volonté s’accomplisse. C’est merveilleux !
Relativement aux dangers contre lesquels la protection de DIEU couvre son
enfant, le psaume les énumère. Il s’agit du filet de l’oiseleur, de la peste et la
contagion, des terreurs de la nuit, de la flèche qui vole de jour, le malheur, des
fléaux, du lion, de l’aspic, du lionceau et du dragon. Tout ceci peut paraître
abstrait aujourd’hui à cause de la disparition de la peste et d’autres choses
évoquées que nous ne connaissons pas. Adapté à nos réalités du 21ème siècle,
voici ce dont il est question :
Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur : des appâts du diable et du
monde ;
Car c'est lui qui te délivre de la peste et de ses ravages : Des grandes maladies
telles que le cancer, qui ravagent les pays, des malédictions et des sorts ;
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit : De la peur et de la terreur, la
criminalité accrue ;
Ni la flèche qui vole de jour : Des tragédies et des attaques et des accidents qui
frappent au hasard ;
Ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi
: Des épidémies, les pandémies ;
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Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, Tu ne seras pas atteint ;
Aucun malheur ne t'arrivera, Aucun fléau n'approchera de ta tente : Des
catastrophes nationales et internationales, des catastrophes naturelles ;
De tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants :
Des méchants et de leurs plans contre toi. (Pris sur Emci tv)
Puisqu'il m'aime, je le délivrerai ; Je le protégerai, puisqu'il connaît mon
nom. Il m'invoquera, et je lui répondrai ; Je serai avec lui dans la détresse,
Je le délivrerai et je le glorifierai.
Paragraphe 9 : La Compassion
Psaumes 45.12
Dans cette partie, il s’agit de la principale des manifestations de l’amour de Dieu
envers l’homme. Nous sommes même tenté de dire que c’est ce qui sous-tend
toutes les autres et qui traduit au mieux le cœur de Dieu à l’égard de l’homme.
Cet intitulé, le désir de Dieu porté sur l’homme est pour traduire à quel point le
cœur de Dieu soupire après l’homme. En fait, l’homme est le seul centre
d’intérêt de DIEU sur la terre. Si vous vous souvenez de ce qui a été dit au début
de cette étude concernant la raison pour laquelle Dieu a fait tout ce qui existe,
vous comprendrez plus facilement ce désir. Dieu désire l’homme. Il désire la
présence de l’homme pour communier avec lui. Il n’y a rien d’autre dans lequel
Dieu prendrait plaisir ou pourrait tirer plus de joie, que dans la relation et la
marche harmonieuse qu’il pourrait avoir avec l’homme. Dieu désire l’homme.
Voilà pourquoi, il a mis tout en œuvre jusqu’à sacrifier son seul Fils, dès qu’il a
perdu l’homme afin de le récupérer. Depuis le choix du peuple d’Israël jusqu’à
la résurrection de CHRIST, tout ce que Dieu a fait et tous les pions qu’il a
bougés, ne concourrait qu’à un seul but : récupérer son ami, l’homme. Il a
déployé sa force, sa verge et sa puissance en faveur d’Israël, dans l’unique but
d’empêcher que quoi que ce soit ne vienne salir la semence qu’il avait planté
pour un jour manifester JESUS, le salut du monde. Quand il sanctifiait
Abraham, c’est la venue du CHRIST qu’il assurait, et donc la réconciliation de
toute l’humanité avec lui. Lorsqu’il punissait les peuples qui voulaient détruire
Israël, ou même Israël pour son péché, c’est la venue de CHRIST qu’il
préservait. Depuis le début jusqu’à aujourd’hui, depuis la genèse jusqu’à
l’apocalypse, c’est son désir porté vers l’homme qui a motivé chacun de ses pas.
DIEU nous désire tellement, qu’il ne pouvait laisser la terre après le péché et
rester dans son royaume. Il a plutôt choisi de se battre sans relâche avec patience
et fidélité depuis la chute jusqu’à aujourd’hui. DIEU est passionné de l’homme.
Ce désir va plus loin que le simple besoin d’être avec un ami. Ce désir de DIEU
à l’égard de l’homme est assimilé dans la bible à celui d’un époux pour son
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épouse. Cela, depuis l’ancien testament jusqu’à l’institution de l’église de
CHRIST. En effet, dans les livres des prophètes tels que Ezéchiel et Osée,
lorsque Dieu exprime son mécontentement à l’égard d’Israël et de Juda, il les
traite d’adultères, d’impudiques. Il les appelle ses fiancées, ses épouses. Dans le
chapitre 16 du livre d’Ezéchiel, DIEU décrit sa relation avec son peuple comme
une alliance fondée sur des vœux de fidélité et d’exclusivité. Ce qui n’existe que
dans la relation humaine de mariage. En outre, Dieu éprouve de grandes
douleurs lorsque l’homme ne répond à son amour comme il se doit. C’est le
revers de la médaille du fait de désirer et d’aimer quelqu’un ardemment. Pour
que l’homme puisse mesurer l’ampleur de la douleur quand il s’éloigne, DIEU a
demandé au prophète Osée d’aimer et d’épouser une prostituée (Osée 1.2), et
une femme adultère, aimée d’un amant (Osée 3.1). Dans ce livre, DIEU expose
sa tristesse face à l’égarement de son peuple et son désir de le voir renouer avec
lui. Toute la colère qu’il manifeste n’est que la correction pour ramener le cœur
de sa fiancée à lui. On peut le voir tout au long du livre, son seul objectif et
unique focus est de récupérer sa compagne.
Ramené à aujourd’hui, les circonstances sont peut-être différentes mais ces
histoires parlent aussi de nous. C’est le même désir qui brûle dans le cœur de
DIEU à notre égard. C’est la même course de DIEU après l’homme dont nous
sommes l’objet depuis notre naissance. Depuis la conception de chaque homme,
DIEU s’est lancé dans une course à la conquête de son cœur, pour vivre avec lui
l’amour. Cette course aux allures d’une poursuite ne s’arrête qu’au jour de la
mort de chaque individu.
CONCLUSION
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Tout au long de cette étude, nous avons parlé de l’amour de DIEU pour nous.
Nous avons d’une certaine manière, parcouru la bible et en avons ressorti
combien cet amour est immense, vaste, profond, indépendant de nos erreurs, de
notre rejet de sa personne et éternel. Nous avons aussi compris que c’est cet
amour qui l’a conduit à donner JESUS pour réparer le péché d'Adam. JESUS est
mort pour nous réconcilier avec DIEU à travers son sang versé pour nous. A ce
stade, DIEU a fait tout ce qui est de son ressort pour nous manifester son amour
et nous permettre de renouer avec lui. Toutefois, le fait d’être aimés de cette
manière par DIEU, de savoir que JESUS est mort pour nous, ne nous sauve pas
tant que nous ne décidons pas d’accepter et de recevoir cet amour. Et, il a mis le
comble à son amour en soumettant le bénéfice de l’œuvre de la croix à la simple
condition de la foi. Il suffit donc juste de croire en JESUS, en son sacrifice, et
d’accepter dans votre cœur de lui donner votre vie (Ephésiens 2.8, Jean 3.16).
Lorsque cela est fait, il ne vous restera plus qu’à le confesser de votre bouche
(Romains 10.9) pour que vous le recevoir. Il ne s’agit pas d’une religion mais
d’une relation basée sur la foi en l’amour de DIEU et en le sacrifice de JESUS,
qui en est la complète manifestation.
Alors, si tu n’as pas encore décidé de recevoir l’amour de DIEU en JESUS, en
lui donner ta vie, je t’encourage à faire cette prière avec moi : « Seigneur
JESUS, merci pour l’œuvre de la croix. Je crois que tu es mort pour mon
péché et que DIEU t’a ressuscité des morts. Je veux marcher à partir
d’aujourd’hui dans cette nouveauté de vie que tu m’offres. Viens être mon
Seigneur et me guider ». Amen !!
Voilà, vous êtes sauvés et le ciel est heureux de vous recevoir !
Gloire à DIEU, notre Amour !
L’amour de DIEU est l’assurance qui couvre toute la vie et même au-delà !
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