Géophysique

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07/07/2020

INTRODUCTION 1° GÉOPHYSIQUE INTERNE

la géophysique est la science qui s’intéresse aux 1° LA GRAVIMÉTRIE


phénomènes physiques des roches de notre planète
et à l’interprétation de ces phénomènes en termes
géologiques.
mesure et étudie le champ de pesanteur pour
établir des théories générales sur:
On distingue deux branches différentes de la géophysique :
 les phénomènes d’isostasie
- la géophysique interne (physique du globe).  forme du globe
- La géophysique appliquée.

3°LA SISMOLOGIE
2° LE MAGNÉTISME

qui analyse le champ magnétique terrestre étudie les tremblements de terre et leur propagation.
dont la valeur et les variations ont permis une
approche de la dynamique du globe terrestre en Elle comporte deux aspects assez différents :
établissant l’ouverture des océans (dérive des 1° l’étude des tremblements de terre eux-mêmes pour répondre
continents). aux questions suivantes :

où ont-ils eu lieu ?


Avec quelle fréquence ?
Quelle énergie ?
Peut-on les prévoir ?..

2° LA GÉOPHYSIQUE APPLIQUÉE
2° l’étude de la propagation des ondes sismiques à
travers la terre pour déterminer sa structure interne
La géophysique appliquée est la partie de la
en révélant ses différentes enveloppes:
géophysique dont on attend des informations
•Ecorce, pour les activités humaines dans tous les
• Manteau, domaines.
•Noyau,...

la géophysique appliquée correspond à la


prospection géophysique, recherche de
substances utiles du sous-sol.

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Le développement récent des techniques Les méthodes géophysiques


géophysiques a permis une extension du domaine les principales méthodes utilisées en géophysique
couvert par la géophysique appliquée aux très appliquée, peuvent être classées dans deux catégories :
faibles profondeurs. En plus de la prospection
pétrolière, il comprend actuellement : Les méthodes passives, appelées aussi naturelles, (elles
mesurent un phénomène naturel) :
la gravimétrie, la magnétométrie, la méthode tellurique,
des méthodes électromagnétiques…
 le minier,
 l'hydrogéologie, Les méthodes actives, appelées aussi provoquées, (elles créent
 la pédologie, un phénomène pour en mesurer les effets et répercussions):
 le génie civil, les méthodes électriques
 des méthodes électromagnétiques,
 environnement,  les méthodes acoustiques et sismiques.
 archéologie…

Méthode Grandeur Paramètre Origine du


mesurée étudiée champ physique
Sismique Temps de trajet Vitesse d’onde Provoquée
mécanique
Gravimétrie Champ de Densité Naturelle

Electrique par
pesanteur
Potentiel électrique résistivité Provoquée
LA PROSPECTION ÉLECTRIQUE
courant injecté
Magnétique Champ Susceptibilité Naturelle
MÉTHODE DE RÉSISTIVITÉ
magnétique magnétique
Electromagnétique Champ Résistivité et Provoqué
électromagnétique permittivité

I- Méthodes utilisant des courants naturels: (Passive)


I- INTRODURCION

Le principe de la prospection électrique repose fondamentalement Méthode de la polarisation spontanée.


sur le passage d’un courant naturel ou artificiel dans le sol. C’est à des phénomènes électrocinétiques et électrochimiques naturels génèrent
parfois des courants électriques locaux
dire sur la conductibilité électrique des roches.

-WATSON (1746) a constaté que le sous sol pouvait conduire


courant artificiel.
-FOX (1830) a découvert la présence de courants naturels
dans le sous sol, associés à des dépôts de sulfures.

-On peut classer les différentes méthodes de prospection


en deux catégories:

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Méthode tellurique.
II- RAPPELS - THEORIE ELEMENTAIRE
le champ magnétique terrestre varie dans le temps donc, par
induction, doivent exister des courants électriques variables
dans le sol

II- Méthodes utilisant des courants artificiels:

 Polarisation induite (PI)

 Résistivité

 Mise à la masse

 Electromagnétisme (EM)

III- CONDUCTIBILITE ELECTRIQUE DES ROCHES III- 2 CONDUCTIBILITE ELECTRIQUE DES ROCHES
III-1 NOTION SUR LA CONDUCTIBILITE Pour un géophysicien, une roche est constituée de:
On distingue deux modes de conductibilité
LA MATRICE (partie solide constituée par les minéraux),
- La conductibilité électronique ou métallique : LA POROSITE (volume des vides par rapport au volume de la matrice)
Le passage du courant se fait par déplacement d'électrons. LES FLUIDES (eaux plus ou moins salée, hydrocarbures, gaz, air, polluants).

Très peu de roches présentent une telle conductibilité c’est le cas de


certains sulfures (pyrite, galène) et de certains oxydes (magnétite,
hématite)

- La conductibilité électrolytique:
Le passage du courant se fait par déplacement d’ions.

Pour la plupart des roches, la conductibilité est presque uniquement de


type électrolytique. Cela signifie que les roches conduisent le courant
électrique grâce à l'eau qu'elles contiennent.
le paramètre physique résistivité électrique de la roche dépendra des
pourcentages de ses divers constituants.

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III-2.1 Porosité
les pores doivent êtres connectés pour permettre le passage
La résistivité d'une roche va dépendre de: d'un fluide et par conséquent assurer le déplacement d’ions.
La porosité totale communicante de la roche

La qualité de l’électrolyte

La quantité d'électrolyte contenu dans l'unité de volume de la roche. NB:


En plus de la porosité primaire formée pendant le dépôt du sédiment,
La teneur en eau la roche peut acquérir une porosité secondaire par altération, par
dissolution dans la roche d'origine chimique ou biochimique ou par
fracturation.

III-2.3 La quantité d'électrolyte

III-2.2 La qualité de l’électrolyte La quantité d'électrolyte correspond au nombre de molécules


Une eau avec la même concentration en poids de sels d’électrolytes contenu dans l'unité de volume de la roche.
dissous aura une résistivité différente selon les ions en
présence.
Elle dépend de:
la solubilité des minéraux de la roche
La mobilité des ions en solution et le degré de dissociation sont variables la quantité d'eau contenue dans la roche
selon leur nature. et par conséquent de la porosité.
la mobilité des ions H+ est de l’ordre de 36,2 .l0-8 m/sec
la mobilité des ions Na+ est égale à 5,2 .l0-8 m/sec.

Résistivité des roches en fonction de la


III-2.4 La teneur en eau teneur en eau

La conductibilité du sous sol dépend essentiellement de


la quantité et de la qualité des eaux contenues dans les roches.

Une complète absence d’eau entraine des résistivités très


importantes ;

Une faible variation de la teneur en eau dans un même


échantillon
peut modifier considérablement la résistivité.

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Roche - eaux ou polluant Gamme de résistivité (.m)

Eau de mer 0.2


 les roches éruptives ou intrusives
Eau de nappes alluviales 10 - 30
 les roches métamorphiques, hautes résistivités
Eau de sources 50- 100
 les roches quartzeuses ou fortement silicifiées
Jus de décharge 5

Sables et graviers secs 1000 - 10000

Sables et graviers imbibes d’eau douce 50- 500  Marnes


Sables et graviers imbibes d’eau salée 0.5- 5  Marnes salées pétrolifères roches assez conductrices:
Argiles 2 - 20  Argiles
Marnes 20 - 100
 calcaire
Calcaires 300 - 10000

Grès argileux 50 - 300  Glace isolant parfait


Grès, quartzites 300 - 10 000

Gneiss, granite sains 1000 - 10000

Gneiss, granite altérés 100 -1000

Tuf volcanique 20 - 300

Basalte 800 - 15000

VI- Potentiel crée par une injection de courant dans le sol


2- Electrode unique en surface
(cas de milieu homogène)

1- Electrode unique en profondeur


Le sol étant homogène, le
courant circule radialement à
partir de l’électrode d’injection de
courant; les surfaces
équipotentielles sont des sphères
centrés sur l’électrode.

Expression de la tension produite


par une seule électrode de courant :

V= r.I/4pr
Dans un demi-espace de résistivité uniforme,
les surfaces équipotentielles sont des hémisphères centrés sur l’électrode.

3- Deux électrode en surface

Expression de la tension produite par une seule électrode de


courant :

 Le courant circule le long de trajectoires incurvées reliant les deux


électrodes.(Demi ellipses homométriques)
 Equipotentielles prennent une forme sphérique (demi sphères) avec distorsion
importante entre les électrodes d’injection

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3-1 Evolution du potentiel et de son gradient, le champ E 3-2 Répartition du potentiel - Principe de superposition

Les couches profondes du sous-sol ne se manifestent que par leur influence sur
la répartition du potentiel au tiers central du dispositif, d'où la nécessité de
mesurer ΔV à cet endroit on mesure une ddp pour déduire une résistivité

le potentiel en un point M sera


 les champs V et E sont sensiblement uniformes dans le tiers central de AB le même si l'on envoie
A M N B indépendamment un courant +I
 la majeure partie de la chute de potentiel est localisée au voisinage immédiat des par A ou un courant -I par B.
électrodes A + et B -

 la presque totalité de la résistance qu'offre le sol au passage du courant provient du


voisinage immédiat des prises A et B

Cette résistance est appelée la résistance de contact.


les lois qui régissent la propagation des phénomènes électriques sont linéaires
NB: il est recommandé d'essayer de diminuer cette résistance en arrosant les électrodes

Principe de superposition
3-3 Principe de réciprocité
on peut additionner algébriquement les potentiels créés par différentes sources

rI  Dans un milieu quelconque, homogène ou


Le potentiel en M dû à l’électrode A: VM / A 
2pAM hétérogène, isotrope ou anisotrope, le potentiel créé
en un point M par un courant envoyé en A est égal à
 rI
Le potentiel en M dû à l’électrode B: VM / B  celui qu'on mesurerait en A si M devenait source
2pBM d'émission.
rI  1 1 1 1 
 On mesure une ddp: VM  VN    
2p  MA MB NA NB 
 En pratique, le courant est envoyé entre deux
On déduit une résistivité V pôles A et B et l'on mesure la différence de potentiel
r K V entre les deux points M et N, les principes de
I superposition et de réciprocité apprennent alors que
Le facteur géométrique K dépend 2p cette différence de potentiel est la même que celle
K
de la configuration du quadripôle 1 1 1 1 que l'on observerait entre A et B si le courant était
  
AM BM AN BN envoyé entre M et N.

Profondeur de pénétration du courant et espacement


des électrodes d’injection. III- Profondeur de pénétration du courant et espacement
des électrodes d’injection
Répartition du courant

Fraction du courant circulant sous z pour un écartement AB=L

On admet que pour un terrain homogène: Profondeur d’investigation augmente avec la distance AB
50% du courant injecté se propage à une profondeur inférieure AB/2
70% du courant entre la surface et z=AB/4,  Nécessite un générateur plus puissant car la résistance est augmentée.
30% du courant z=AB.

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IV- Effet des inhomogénéités dans le sol


La méthode de résistivité est bien adaptée à l’étude des couches horizontales et des contacts Circulation de courant en milieu stratifié
verticaux, d’intérêt moindre lorsqu’il s’agit de corps de forme irrégulière.

1- Circulation de courant en milieu stratifié

Si r1<r2, les lignes sont déviées vers la normale ;


Au passage d'une surface de séparation, les lignes de courant seront réfractées Si r1>r2, les lignes sont déviées vers l’interface.
suivant une loi des tangentes :
Lorsque la couche inférieure est conductrice, Il est difficile d’avoir une
bonne pénétration, le courant a tendance à suivre cette couche.

Le courant se dirige vers les zones de faible résistivité zones


(moindre résistance)

Distorsion du potentiel à l’interface d’un plan


la théorie des images de THOMSON en analogie avec la physique optique

r1  I  1 k 
VM    
4p  r1 r2 

r2  I  1  k 
VN   
4p  r3 
−1 < k < 1, et dépend du contraste entre r2 et r1.

r 2  r1 En pénétrant dans un milieu plus résistant on observe un resserrement


k 2 r1 des équipotentielles et le courant sera déviée vers la normal au contact.
r 2  r1   1 k 
r 2  r1

L’´electrode est à la surface du sol bicouche:


Il y a une infinité d’images au-dessus et au-dessous de l’électrode de courant.
Le potentiel en M:

r1  I  1 k k k2 kn kn 
VM       ...    ...
2p  r r1 r1 r2 rn rn 
 
r1  I  1 2k 2k 2 2k n 
     ...   ...
2p r r r r 
 1 2 n 
avecr1  r 2  ( 2h) 2 , r1  r 2  ( 4h) 2 , r1  r 2  ( 2nh) n ,

r1  I  
kn 
1  2 
L’image originale C1 se reflète sur P1 en C11 avec un coefficient de réflexion k. VM 
2p   
 n 1 1  ( 2nh / r ) 2 
 A son tour, l’image C11 se reflète sur P0 en C21 avec un coefficient de réflexion (k × 1).
C21 se reflète sur P1 en C 31 avec un coefficient de réflexion (k × 1 × k).
A l’aide d’un calculateur , on peut calculer le potentiel en tout point pour des
C 31 se reflète sur P0 en C41 avec un coefficient de réflexion (k × 1 × k × 1), et ainsi modèles multicouches.
de suite.

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V-Résistivité apparente VI Equipement pour mesures sur le terrain


L’examen de sous-sols hétérogènes nous amène à définir la notion de résistivité apparente (ra). RESISTIVIMETRE Bobines de câbles

La résistivité mesurée
devient une valeur affectée
par les effets des
différentes couches.

V
ra  K.
I
avec un facteur géométrique
2p
K
1 1 1 1
• ra ne dépend pas de I   
AM BM AN BN
• ra dépend de la configuration géométrique utilisée au même titre
que de la structure du sous-sol.
ELECTRODES
• ra est une sorte de moyenne des résistivités du milieu

Source de courant
Electrodes et câbles

On utilise de préférence le courant continu qui pénètre profondément Electrodes


Les électrodes sont généralement constituées par des piquets
un jeu de batteries de 45 à 90 volts branchées en série donnera de nature métallique (acier inoxydable, aluminium, cuivre laiton).
plusieurs centainesde volts. Elles doivent avoir au moins 30 cm de longueur pour pouvoir être
enfoncées de 10 à 20 cm dans le sol ; de manière à assurer un bon
contact électrique.
Appareils de mesures

Milliampèremètre: mesurer l’intensité du courant

Voltmètre: mesurer Le potentiel


Câbles
La tension du courant envoyé sur la ligne AB dépasse rarement 500 V Ils doivent être bien isolés et aussi légers que possibles ;
pour des raisons de sécurité. et avoir une basse résistance ohmique, mais aussi une bonne résistance
mécanique ; ils sont enroulés sur des bobines portatives.

Les dipôles ou pôle - pôle


DISPOSITIFS

Les dispositifs sont nombreux et variés, le quadripôle reste le plus


répandu.

Les électrodes B et N sont placées à « l'infini » (en théorie), on ne


s'occupe que de A et M.
Théoriquement ce dispositif est simple puisque le potentiel mesuré en
M est dû à A seul.
Dans la pratique cependant ce dispositif est encombrant à cause de la
longueur des câbles nécessaires pour rendre négligeable l'effet des
électrodes placées à « l'infini »

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Les tripôles ou pôle-dipôle Les quadripôles complets


Les quadripôles les plus utilisés:
Le dispositif WENNER :
• AM=BN=MN=AB/3 =a

Toutes les 4 électrodes doivent


être déplacées pour chaque
mesure.

On ne rejette à « l'infini » qu'une des quatre électrodes, on obtient un


tripôle AMN ou ABM.

Sensibilité des voltmètres moins importante.

recommandé pour détecter des structures horizontales (bonne résolution


verticale).

Le dispositif SCHLUMBERGER
Le dispositif dipôle-dipôle:
OA=OB=L et OM=ON=l avec l faible devant L.
on conserve le rapport AB/MN
compris entre 5 et 20. La

formule donnant ra

ra 

 V p AB 2  MN 2 
MN est à l'extérieur de AB.
I 4 MN
Seules les deux électrodes de courant doivent être déplacées en général. L'avantage de celui-ci est de n'exiger que des longueurs de câble beaucoup
Voltmètres très sensibles nécessaires. faibles pour une profondeur d'investigation donnée.

Profondeur de pénétration est d'environ 10% supérieure à celle du Wenner Il nécessite cependant un appareillage très sensible,

Ce dispositif est idéal pour détecter des structures verticales


Schlumberger est dans une moindre mesure sensible aux variations
verticales et horizontales.

Conseils pratiques

-En présence d'un terrain bruité et sans aucune connaissance préalable de la


géométrie du corps à étudier, utiliser de préférence un dispositif Wenner-
Schlumberger. Ce dispositif peut à la fois être utilisé en recherche géologique à grande
échelle, en hydrogéologie, en génie-civil, en archéologie et pour des problèmes
d'environnement.

-Si l'on recherche des structures verticales dans une zone qui n'est pas trop bruitée,
avec un résistivimètre est assez sensible et un bon contact avec le sol, il est
recommandé d'utiliser un dispositif Dipôle-Dipôle. Ce dispositif peut par exemple
convenir en archéologie, en géophysique minière et en génie-civil.

-Lorsqu'il s'agit de mettre en évidence des structures horizontales, si votre terrain


n'est pas trop bruité et que vous disposez de peu de temps, utiliser un dispositif
Wenner.
Enfin, en 3D, utiliser un dispositif pôle-pôle ou Dipôle-Dipôle.
Pouvoir de résolution et profondeur d’investigetion varient en sens inverse
La force du signal WENNER > SHLUMBERGER > Dipôle-Dipôle

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Les multipôles (Tomographie électrique)

grand nombre d’électrodes


TECHNIQUES
régulièrement espacés qui
sont à tour de rôle des • on cherche les variations de la résistivité
électrodes de potentiel ou de soit en fonction de la profondeur, on parle
courant, selon les besoins de de Sondage électrique, soit latéralement,
l'acquisition.
on parle de trainé électrique.

Les combinaisons
Wenner-Schlumberger
et Dipôle-dipôle sont les
plus utilisés

Traîné électrique Profil électrique pour chaque mesure, on


retient une valeur de
résistivité apparente qui
sera positionnée au centre
du dispositif.

courbes dont les


anomalies reflètent
(ρ2 > ρ1 < ρ3). les variations dans la
distribution des
Elle consiste à réaliser un ensemble de points de mesure résistivités vraies
dans une tranche de
le long de profils en déplaçant un dispositif de longueur fixe terrain de profondeur
bien déterminée
Les traînés électriques : ils permettent d'obtenir des profils
et des cartes de résistivités apparentes. Plus la longueur
de ligne sera grande, plus la profondeur d'investigation A une longueur déterminée de AMNB correspond une profondeur
d'investigation à peu près constante, donc à l'étude d'une tranche de
augmentera .
terrain d'épaisseur et de largeur déterminées

Un cylindre résistant (dôme)


Cas d’un contact vertical

Profil perpendiculaire à un contact vertical entre deux terrains de résistivité


différente Un cylindre résistant provoquera une anomalie plus nette sur les profils qui
lui sont perpendiculaires.

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CARTE DE RESISTIVITE CARTE DE RESISTIVITE


la carte de
les résultats d’un ensemble de profils sont représentés sous résistivité définit
forme de cartes de résistivités apparentes l'extension
horizontale des
zones
conductrices
on trace par et résistantes.
interpolation entre les
points de mesure des
courbes d’égale valeur
de cette résistivité
(courbes
d’isorésistivité).

Il est souvent nécessaire de dresser des cartes avec plusieurs


longueurs de ligne pour pouvoir interpréter correctement les résultats.

Domaines d’applications Avantages


•Etudes de reconnaissance ayant pour but de mettre en évidence
des zones anomaliques qui seront ensuite étudiées plus en détail. •Rapide à mettre en œuvre.
•Localisation des accidents ou des variations latérales •L’interprétation qualitative des résultats est également simple.
de faciès peu profonds: failles, poches conductrices, cavité,
•nature des alluvions .... •permet une exploration continue, ce qui peut être très utile
pour les études de détail.
•Quantification des volumes des différentes roches d'un terrain.
Limites :
•Etude des intrusions salées.

•Détection des migrations de polluants dans le sol. Manque de précision. Ne donne que des résultats
qualitatifs.
•Détection de vestiges archéologiques.

SONDAGE
Lors de l'exécution d'un sondage électrique on recherche
comment varie, en un point donné de la surface, la
résistivité du sous-sol à la verticale

. Pour cela on exécute en un même endroit une


succession de mesures, en augmentant à chaque fois les
dimensions du dispositif (tout en laissant le point O, centre Les mesures peuvent être réalisées avec les dispositifs classiques,
de AB et de MN, fixe) et de ce fait la profondeur Schlumberger, Wenner, dipôle dipôle.
d'investigation qui leur est proportionnelle Dans la pratique, on n'utilise le plus souvent
le dispositif Schlumberger ; la distance MN est maintenue fixe
et aussi petite que possible pendant un certain nombre de mesures.

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Présentation des résultats


Les paramètres géoélectriques ra(.m)

Une couche résistante entre deux terrains conducteurs se


manifeste électriquement par sa "résistance transversale"

T = hi.ρi

une couche conductrice située entre deux terrains résistants se


marquera par sa "conductance longitudinale"

S = hi/ρi
AB/2 (m)
La courbe obtenue est appelée " courbe de sondage électrique" (SE).

cas de trois couches


cas de terrain composé de deux couches

courbe se présente en Courbe en escalier


forme sigmoïdale descendant : résistivité diminue
par palier, sondage de type Q.

Courbe en escalier montant :


résistivité augmente par palier,
sondage de type A

Courbe en cloche : résistant compris


entre deux conducteurs, sondage de
type K.
Courbe en bateau : conducteur compris
entre deux résistants, sondage de type H.

Interprétation
L’interprétation des sondages électriques multicouches peut être
faite à partir d’un jeu d’abaques ou encore par ordinateur.

L’interprétation de ces courbes n’est pratiquement possible que si :


 les résistivités des différentes couches sont bien contrastées ;

Le dispositif Slumberger est préféré  Les couches ont une extension verticale et horizontale assez
On fait des mesures avec le même MN jusqu’à ce que importante ;
l’on ne soit plus capable de mesurer une ddp aux
bornes de MN. On écarte alors MN. Puis on  les terrains sont stratifiés horizontalement ou sub-horizontalement.
recommence à uniquement déplacer les électrodes de
A et B.

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Interprétation automatique

consiste en l’utilisation d’algorithme d’inversion qui, à partir


d’un modèle grossier de sous-sol (que le géophysicien
propose tenant compte des a priori géologiques)
vont restituer un modèle dont la réponse s’ajuste (statistiquement)
le mieux possible à la courbe mesurée.

Sans contrainte (données paramétriques, forages, …), l'algorithme d'inversion


ne cherche qu‘a converger vers une erreur minimale entre les données de
terrain et les données calculées sur son modèle

Interprétation à l’aide des abaques

elle consiste à la comparaison de la courbe SE à des


abaques et à trouver la courbe qui s’ajuste le mieux à SE ; ce qui
va permettre de déterminer les résistivités et les épaisseurs
propres à chaque terrain.

abaques:
une série de courbes types précalculées pour divers contraste de
résistivité r et d'épaisseur h)

Difficultés d’interprétation Le principe d’équivalence

Le principe d'équivalence concerne des couches dont la


les principales causes d’erreurs dans l’interprétation des SE : résistivité est soit inférieure soit supérieure à celle des deux
•La courbe de sondage ne dépend pas de hi et ri séparément mais terrains entre lesquels elles sont comprises, soit des
de leur produit T et de leur quotient S. sondages de type H et K.
•Certaines couches profondes n’affectent que très faiblement
Cas d'un sondage de type K r2>r1 et r2>r 3
voire pas du tout la courbe du sondage obtenu sur le terrain
Le terrain 2 se manifestera par sa résistance transverse
(couches minces dont les résistivités sont peu différentes
de celles des couches voisines)
T = h2.ρ2. Tant que ce produit reste constant et dans
certaines limites, le sondage électrique reste inchangé.

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sondage de type K r2>r1 et r2>r 3


Le principe d’équivalence

Cas d'un sondage de type H r2<r1 et r2<r 3


Le terrain 2 se manifestera par sa conductance longitudinale,

S = h2/ρ2. Tant que ce rapport reste le même, le sondage


reste inchangé.

rohm m) Ep.(m) rohm m) Ep.(m)


40 36.0 40 36.0
800 10.0 400 20.0
30 30

Cas d'un sondage de type H r2<r1 et r2<r 3 Le principe de suppression

une couche de résistivité intermédiaire et d'épaisseur réduite


par rapport aux couches encaissantes peut disparaître

Elle n'est pas facilement décelable, car elle intervient très peu
dans la forme du sondage géoélectrique,
Cette couche intermédiaire s'assimile à la première couche
dont l'épaisseur apparente est très voisine de: h1+T2/r1 si
elle est résistante et h1+S2.r1 si elle est conductrice.
rohm m) Ep.(m) rohm m) Ep.(m)
600 50.0 600 50.0
20 10.0 60 30.0
1000 1000

Exemple de suppression sur un sondage réel Pour éviter les ambiguïtés liées à ces phénomènes, il
elle ne s'individualise faut faire appel à des informations complémentaires :
pas mais se manifeste
comme une La connaissance d’un contexte géologique donné,
modification des permet d’éliminer a priori certaines valeurs de r ou de h.
caractéristiques
géoélectriques
(résistivités- L’exécution d’un sondage à proximité d’un forage
épaisseurs) des mécanique permet de déduire hi et ri.
couches encaissantes.
rohm m) Ep.(m)
rohm m) Ep.(m)
600 6.0
600 6.0 La valeur de r peut parfois être obtenue grâce à un
20 26.0
20 30.0 sondage électrique complémentaire effectué sur un
200 3.0
1000
400 5
affleurement.

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Avantages :
Domaines d’applications:
•Flexibilité des géométries possibles.
•Détermination de l'épaisseur des couches
Limites :
sédimentaires
•Mise en œuvre assez lourde.
•Détection de zones altérées et de la fissuration.
•Difficulté d'injection des courants dans les terrains
•Détermination de la profondeur d'une nappe
très secs.
phréatique.
•Influence importante des hétérogénéités des résistivités
•Détermination de la profondeur du socle et de
en surface.
gisements de minerais.
•Interprétation délicate sans données de puits ou
de forage.

Coupe géoéléctrique

>1000 croute altérée


10-150 sol superficiel
50-100 couche fortement altérée
800-1000 Roche en place faiblement altérée
r Variée anciens sed. Rivière sup. N.P.
<10 anciens sed. Rivière inf. N.P.

la répartition des zones présentant une résistivité presque égale peut


être considérée comme correspondent à celle des formations ayant une
lithologie identiques.

LE PANNEAU ÉLECTRIQUE
l’imagerie ou tomographie électrique

La profondeur d’investigation et la
résolution dépend de la longueur du
système (jusqu’à 200m de profondeur en
technique récemment développée pour l’examen de régions où
la géologie est complexe et où se font sentir des variations pôle-pôle avec un montage à 48
latérales qui rendent l’utilisation des sondages électriques
inadéquate. électrodes de 10m d’espacement).

15
07/07/2020

Tomographie de résistivité
(TR)
• Profilage et sondage simultanés
• Représentation : pseudo-section
• Image du modèle de résistivité : inversion
des mesures

Les profils multiples sont réalisés en augmentant régulièrement


une série serrée de profils électriques obtenues par permutation l’espacement entre les électrodes.

d'un grand nombre d'électrodes ( 128 espacées de 5 m les unes


des autres).

Les permutations qui seraient fastidieuses et hasardeuses à la


main sont réalisées par un ordinateur.

Les points sont reportés à l’aplomb du dispositif à une profondeur


proportionnelle à a . On parle alors de niveaux d’acquisition.

Exemple d’un montage à 24 électrodes espacées de 5 m Représentation : la pseudo-section

Les données mesurées ra sont présentées en sections


de couleur. L’axe vertical est une pseudo-profondeur
proportionnelle à l’écartement des électrodes. La
mesure est reportée au point:
• d’abscisse = milieu du dispositif utilisé
• d’ordonnée = pseudo-profondeur.

Résistivité apparente observée


- les points verts correspondent aux mesures réalisées avec un
espacement de 5m (prospection de 0 à 12.5m de profondeur) ;

- les points jaunes sont obtenus pour un espacement de 10m (domaine


d’investigation 12.5 à 17m de profondeur) ;

- les points bleus sont obtenus pour un espacement de 15m (domaine


d’investigation 17 à 22m de profondeur).

16
07/07/2020

La Pseudo section reflète qualitativement la variation spatiale Applications :


de la résistivité apparente.
Cartographie des cavités souterraines
Localisation des failles
Glissemant de terrain
étudier l’évolution d’une nappe aquifère,
étudier mouvement de contaminants dans la subsurface,
La surveillance de décharges

Cette pseudo section n'est absolument pas égale à une coupe des
résistivités et profondeurs vraies des structures du sous-sol!

Cartographie de cavités avec un dispositif dipôle accumulation d’eau dans un glissement de terrain
dipôle- dipôle
Les contrastes de résistivité permet d’imager les importantes discontinuités, comme les failles
ou les zones de circulations d’eau préférentielles

Faille ??? Faille drainante????

Tinée river
Source d’eau–20/30m

LES DIFFERENTES ETAPES D'UNE PROSPECTION


contamination dans un site industriel abandonné ELECTRIQUE

1 Première phase: Sondages électriques paramétriques

Ils fournissent des INDICATIONS PRELIMINAIRES sur les


résistivités en présence et permettent de choisir les
longueurs de ligne à utiliser pour le traîné.

Lors d'une étude géoélectrique, il est indispensable de


connaître les résistivités vraies des unités en présence.
Ces valeurs de résistivités sont généralement déterminées
par un sondage électrique à un endroit où la géologie est
bien visible ou encore à proximité d'un forage dont la
lithologie est connue.

17
07/07/2020

CONCLUSION
2 Deuxième phase: Les cartes de résistivités
La prospection électrique est un moyen
Elles fournissent des indications sur la REPARTITION HORIZONTALE
des résistivités et sur l'extension des principales formations du sous-sol.
puissant de détection des structures
superficielles.
3 Troisième phase: Sondages électriques et pseudo- sections
Elle doit être interprétée avec soin car les
3.1 Les sondages électriques INTERPRETATIFS
terrains conducteurs peuvent masquer les
Ils fournissent des indications sur la REPARTITION A LA VERTICALE terrains sous-jacents.
des résistivités et permettent de dessiner une " coupe " du sous-sol à
condition qu’il soient bien placés d’après la carte des résistivités. Son déploiement est relativement bon
3.2 Les pseudos sections marché, ce qui en fait une méthode de choix
Elles permettent de faire dans des endroits choisis des coupes 2D du
pour les aspects géotechniques,
sous-sol. Elles doivent être calibrées par des sondages électriques. hydrogéologiques, archéologiques …

I- Introduction

La prospection sismique se base sur l’étude de la propagation


d’ondes sismiques provoquées par un ébranlement dans le
sol.
Le paramètre physique étudié est la vitesse de
propagation des ondes ou vitesse de transmission de
l’ébranlement dans le sol.

ondes de volume
ondes P :
II-Géneralités  les premières arrivées
 compressées dans
1-Les différentes ondes sismiques le sens de la
propagation
ondes
– les ondes de volume qui se propagent à l'intérieur de longitudinales de
compression
la Terre :les ondes de compression, ou ondes P,
et les ondes de cisaillement, ou ondes S.

– les ondes de surface (ondes L) qui ne se propagent


que près de la surface leur amplitude diminue
exponentiellement avec la profondeur.
ondes S : ondes
 secondaires.
ne se propagent pas à travers les
 déformations
liquides perpendiculaires à la direction de propagation des
ondes.
ondes transversales de cisaillement.

18
07/07/2020

ondes de surface
2- Relation vitesse des ondes/ paramètres
physiques
La propagation des ondes sismiques dépend des
•Ondes de Love propriétés
Le mouvement élastiques des roches composant le sous-sol
n’a qu’une
composante
horizontale.   2
Vp  r : masse volumique
r
  : coefficient de Lamé
 et
Vs 
r
Ondes de Rayleigh se déplaçant dans le plan vertical de propagation et
possédant à la fois une composante longitudinale et une composante Dans les fluides il n’y a pas de cisaillement µ= 0.
transversale (assimilable à la houle).

Le rapport des vitesses longitudinales et transversales est : 3- Exemples de vitesses des ondes P

Les vitesses
sismiques étudiées en
réfraction sont celles
correspondant aux
Pour les solides usuels λ= µ vitesses de
déplacement des
ondes de
Cas des roches saines
compression qui ont
la particularité d’
arriver toujours en
les variations de la vitesse sismique du sous-sol
premier sur les
sont en relation avec la dureté, le degré de
capteurs.
consolidation et la saturation.

Relation entre vitesses sismiques et densités 4- Propagation des ondes sismiques


(Gardner et al.1974) Fronts d’ondes et rais sismiques

3.0

2.8

2.6

2.4

2.2

2.0

1.8

0 1.5 2.0 2.5 3.0 4.0 5.0 6.0 7.0 Km / s


• Les fronts d’ondes séparent les régions perturbées des
régions non perturbées.
La vitesse des deux types d’ondes P et S varie en fonction de la
densité du matériau traversé. Plus la couche traversée est molle, • Les rais ou rayons sismiques sont orthogonaux aux fronts
plus les ondes se propagent lentement. d’ondes dans les milieux isotropes

19
07/07/2020

Reflexion et réfraction des ondes planes


Les rayons sismiques ainsi définis suivent les mêmes lois que les rayons Onde réfléchie
lumineux, en particulier les lois de la réflexion et réfraction (lois de Descartes)

Loi de
Snell-Descartes

Onde réfractée

• Les fronts d’ondes et les rais sismiques peuvent être


il y a conversion aux interfaces, par ex. une onde P incidente génère
fortement déformés dans les milieux hétérogènes.
des ondes P et S réfléchies et P et S réfractées.

réfraction totale
ONDES CONIQUES OU DE CAGNIARD
sous un angle d'incidence égal à l'angle limite de réfraction λ,
les front d’ondes réfractés se propagent perpendiculairement à la
surface de séparation des deux milieux (V1<V2) avant de
remonter ensuite vers la surface avec le même angle
d'émergence
Onde conique


Onde réfléchie

Onde réfractée

5-Trajectoire des rais et temps de parcours Onde directe: Onde réfléchie:


x
t
O.directe V1
x 2  4h 2
t
V1

Onde réfractée:

x 2h
1 1 t  cos 1
V2 V1

20
07/07/2020

HODOCHRONE
III- La sismique réfraction
Xb: point de brisure

V2
L’étude des ondes coniques et directes à l’exclusion des
X b 2h cos  ondes réfléchies porte le nom de sismique réfraction
V2 V 1
V 1V2 1- Technique de mesure
X b 2h
V2 V 1 une production d'énergie est transmise au sous-sol.
Après un
certain temps, une partie de cette énergie retourne en
surface où elle est perçue par des capteurs. Connaissant
les dimensions du dispositif, on peut en déduire des
Ti: temps intercept informations sur la vitesse du sous-sol.
2h1 cos 1
Ti  Xc: distance critique Xc  2h1.tg1
V1

Cas de deux couches Cas de trois couches

2000m/s

3500m/s

Modèle de vitesse Modèle de vitesse

Hodochrone Hodochrone

2- Equipement:
Source d’énergie

1.Géophones
2.Séismographe 1. Marteau (facile à manipuler, bon marché)
3.Batterie 2. Fusil (plus puissant)
4. Câbles 3. Explosifs (énergie puissante, problèmes de
licence d’utilisation)
5.Source d’énergie
4. Chute de poids (nécessite des terrains
6.Radio spacieux)
communication
5. Camion vibrateur( peu utilisé en réfraction)
6. Air gun (Pour les lac et prospection marine)

21
07/07/2020

Marteau (Sledge hammer) Pour éviter la projection aérienne et améliorer


Produit une énergie à haute fréquences, l'énergie, les explosifs peuvent être bourré
Profondeur d’ investigation 10-50 m dans un petit forage (1-1.5 m)

On peut
multiplier le Explosives
nombre de
coups pour Acheter et utiliser l'explosif
est souvent difficile, voire
augmenter le impossible dans quelques
pays. Une licence de
rapport mineur est exigée.
signal/bruit

canon à air (Airgun) : Source sismique qui


décharge brusquement dans l'eau de l'air comprimé à
Chute de poids
haute pression pour provoquer une onde sismique qui
se propage dans le sol

Camion vibrateur
Détecteurs sismiques

Sismique terrestre = Géophone


Sismique marine = Hydrophone

22
07/07/2020

GEOPHONE VERTICAL

Le géophone bien couplé au sol, traduit en tension


électrique le mouvement du sol, surtout sa composante
verticale (ondes P).

Sismographe coup par coup Compteur de


Exemple de signal sismique temps monocanal

Sismographe
Géophone

Sismographe multicanaux oscilloscope

Vp1 < Vp2


t1
t2
Geophones
Source t3
(Plate) t4

Sol: Vp1
zR

substratum: Vp2

23
07/07/2020

T.B: time break Film sismique Interprétation des données de sismique


Origine du temps
réfraction
1. Pointé des premières arrivées.
2. Représentation de la courbe temps-distance
(Hodochrone) en utilisant la géométrie source-
récepteur.
3.Identification de segments linéaires, estimation
des pentes dt/dx = 1/V
4.Calcul de l’épaisseur de la couche en utilisant
soit: les vitesses V1 et V2 et le temps d’intercept ti
soit les vitesses V1 et V2 et le point de brisure xB

Horizontal Soil Layer over Rock


0.020

Xb V p 2V p1
Travel Time (seconds)

h
0.015 2 V p 2 V p1
1
Vp2 = 4880 m/s
0.010

xb = 15.0 m
0.005
1
Vp1 = 1350 m/s
0.000
t values

0 10 20 30 40 50
Distance From Source (meters)
x values

Elle est appliquée dans les cas suivants :


I- INTRODUCTION
- cartographie des structures géologiques :
La gravimétrie consiste à mesurer et analyser failles,
les variations dans l’espace et dans le temps diapir,
du champ de pesanteur de la Terre.
bassin,
Elle est utilisée pour la recherche de toute graben, horst,
anomalie de densité dans le sous-sol (excès plis…
ou déficits de masse).
- recherche minière et pétrolière
- détection des cavités
- recherche hydrogéologique
- recherche archeogéologique

24
07/07/2020

II- Principe II-2 Champ gravifique


II-11ère loi de Newton : loi d’attraction universelle:
Un point matériel de masse m soumis à toutes
les forces Newtoniennes émanant du monde extérieur

Attraction gravifique entre deux


particules de masses m 1 et m 2

F= G m1 m2/ r²
F : force d’attraction
G : constante gravitationnelle universelle
  
Système SI Système c.g.s F  f  m  A
G= 6.673 10-11 m3/kg/s² G= 6.673 10-8 cm3/g/s² 
F en N F en dynes (1N=105 dynes
A : Champ de gravité ou gravifique

II-4 2ème loi de Newton:principe fondamental de la


II-3 le potentiel gravitationnel dynamique
F  m.a a : accélération

Le champ gravifique dérive d’un potentiel V Dans le cas de la Terre :


P  m.g
 (1)

P  F  m.g
A   gradV g : accélération gravitationnelle

M .m
Le champ est normal aux surfaces équipotentielles
(2) F G
R2
et orienté vers les potentiels croissants
M .m M
F G  m.g  g  G 2
R2 R
• Unité de g : Gal (cgs)
m/s² (SI)

III- La mesure gravimétrique


Les unités
• Gal (Gal)
En l'honneur de Galilée, on a nommé l'unité
d'accélération gravitationnelle le gal avec : le pendule oscille de
1 gal = 1 cm/s2 = 10-2 m/s2 façon périodique avec
1 mgal = 10-3 gal = 10-5 m/s2
une période propre T

• Variations dues aux hétérogénéités de densités, montagnes, rides etc...


vont de 1 à x 1OO milligals.

•La précision d'un gravimètre d'exploration ~ 0.01 mgal ( 10-7 m/s2).

Les prospecteurs utilisent souvent le milligal.

25
07/07/2020

1.2 Chute libre : LES GRAVIMETRSE ABSOLUS

Elle se réalise
2. mesure relative de g:
seulement dans
quelques
laboratoires en La prospection, généralement, ne nécessite pas la
utilisant le
valeur absolue de g. On peut supposer une valeur
rayonnement
Laser pour avoir en une station et déterminer la valeur relative par
des mesures rapport à celle-ci, ou bien utiliser les stations du
précises du Réseau Gravimétrique Général du Maroc
temps et des (RGGM).
distances.

LES GRAVIMETRSE RELATIFS


Un petit changement d’attraction Δg , causera un changement de la
longueur x du ressort d’une petite quantité Δx.
En prospection gravimétrique, on utilise des gravimètres relatifs
qui mesurent des différences relatives du champ de gravité g entre
deux points x et y : À l’equilibre du système :

g = gobsx - gobsy

Son principe est simple :


m : masse ;
le poids d’une petite masse g :intensité de la pesanteur
est compensé par un k : dureté du ressort
ressort dont on mesure les
variations de la longueur.
Les gravimètres modernes ont des précisions
très élevées de l’ordre des 0.01 mgal.

La valeur relative Δg entre deux points de mesure, est IV- Déroulement d’une campagne de mesures
lue sur un tambour gradué.
On mesure la gravité relative selon une série de stations concrétisant un
profil ou une grille ou sur le terrain.
Les gravimètres sont des instruments très complexes,
sensibles et coûteux

• Sous l’effet des variations de la température et de la


pression la dérive de l’instrument peut atteindre 0.3
mgal/h. Un changement de 10°C provoque une dérive
de 0.08 mgal/h.

• La dérive est liée aussi au vieillissement du ressort et


aux secousses au cours du transport ou des secousses
liées aux séismes même lointains. 1. connaître avec précision la position et l’altitude de chaque station. Des
GPS différentiels sont souvent utilisés

2. Chaque station est généralement mesurée plusieurs fois selon un


cycle de mesures gravimétriques.

26
07/07/2020

3.Ces points en relatif peuvent être reliés à une base gravimétrique où


la gravité absolue est déjà connue (RGGM). V. La densité des roches

V-1 Les roches sédimentaires


• La densité des roches sédimentaires est
caractérisée par une grande variabilité, elle
varie avec la composition, la porosité,...
• Les conditions d’enfouissement peuvent faire
varier ces valeurs de 10 à 30%.

4. Les mesures sont organisées selon un cycle qui commence et se termine Roches Densité moyenne en g/cm3
à une station de base. Les sols non consolidés 2
5. A chaque station de mesure l’heure est notée Les argiles 2,3
6. Des passages rapprochés sur des points pris au hasard sont nécessaires Les calcaires 2,6
pour évaluer la dérive et marée.

V-2 Les roches ignées : V-3 Les roches métamorphiques

• La densité des roches ignées est généralement • La densité varie suivant :


supérieure à la densité des roches sédimentaires.
Elle varie entre 2.6 et 3 g/cm3. -la roche d’origine
-leur profondeur de formation
• La composition minéralogique (teneur en ferro- -le degré de métamorphisme
magnésiens) peut faire varier ces valeurs :
• Exemples :
• Exemples : Gneiss 2.66 – 2.73 g/cm3
Granite 2.516 – 2.809 g/cm3 Eclogite 3.338 – 3.452 g/cm3
Dunite 3.204 – 3.314 g/cm3

V-4 Les minéraux Effet gravimétrique d’une structure


« lourde »
• Les minéraux sont généralement très
denses :

Or d~17 g/cm3
Argent d~10 g/cm3

27
07/07/2020

effet gravimétrique d’une cavité


La pesanteur terrestre dépend de plusieurs facteurs:
1. La latitude,
2. L’altitude,
3. La topographie environnante
4. Les marées terrestres,
5. Les variations de la densité sous la surface du
sol
Comme on s’intéresse uniquement aux variations de
densité dans le sous-sol, il faut donc corriger les
mesures de l’effet des 4 premiers facteurs.

VI : Géoïde et ellipsoïde VI-1 L ’aplatissement de la Terre

• tout élément terrestre est soumis à deux forces qui


s ’opposent :
1/ la gravité (vers le centre de la Terre),
2/ la force centrifuge (perpendiculaire à l ’axe de
rotation).
• si Terre est un fluide, sa forme est celle d ’un ellipsoïde de
référence (ellipsoïde de révolution):
Modèle de Terre idéale

Rp = 6357 km, Re = 6378 km.

Re : rayon équatorial
Rp : rayon polaire
=> applatissement:
Re  Rp 1

Re 298,25

VI-2 Ellipsoïde de référence (ellipsoïde de révolution): VI-3 Le Géoïde :


• Le géoïde est la surface équipotentielle du champ de pesanteur passant par le niveau
L’ellipsoïde est une surface mathématique qui approxime au mieux un Modèle de moyen des océans
Terre idéale (les masses en excès étant supprimées et les creux océaniques
-> en mer, assez bien connu
comblés.)
-> à terre, calculé indirectement, avec une certaine précision

La formule adoptée donne la valeur de g en tout point de l’ellipsoide:


gth  g eq 1   sin 2 L   sin 2 2 L 
• L : latitude du point considéré
Difference entre l'ellipsoïde de référence, le Géoïde et la forme réelle de la
• geq = 978,0318 Gal Terre
• = constante= 0.0053024 L’ellipsoïde et le Géoïde ne coïncident pas à cause des variations latérales
• = constante= -0.0000058 de densité (topographie, défauts ou excès de masse).
Cette surface théorique peut servir de référence et permet de calculer la le géoïde est dévié vers le haut sous les continents et vers le bas dans les océans. La
variation de la pesanteur en fonction de la latitude. différence ne dépasse pas 50m.

28
07/07/2020

La surface simplifiée de la terre représentée par une surface mathématique,


Suppose une augmentation de la densité avec la profondeur. Mais ne fait pas
L’hypothèse de variations latérales de densité.

Ces variations font l’objet d’une recherche par exploration gravimétrique.

Les mesures brutes ne sont pas comparable entre elles.( latitude, relief et forme
du terrain)

VII : Les anomalies de pesanteur

Anomalie de Bouguer

Il convient alors avant toute comparaison de corriger les différentes mesures


pour les ramener aux valeurs qu’elles auraient sur une surface de référence.

Correction de latitude
VII-1 Les corrections

La valeur observée est corrigée de la


• Correction à l’air libre (altitude) variation due à la latitude
• Correction de latitude
• gobs-gth
• Correction de Bouguer
• gth = geq (1+ sin² L +  sin² 2L)
– Correction de plateau
– Correction de terrain
La variation pour un déplacement ds NS :
• dgL/ds = 0.805 sin(2L) mgal/km

correction à l’air libre


Correction à l’air libre
• g= G M/R²
• On ramène la valeur théorique à l’altitude h
• dgF / dR = -2 GM/R3
• Gradient à l’air libre : -0.3086 mgal/m ~ 2 g/Req
M ~ -0.3086 mgal/m
x
Topographie •
O • dgF = 0.3086 x h(m) mgal
x
ellipsoïde

29
07/07/2020

Correction de Bouguer ou plateau


Correction de terrain
• Cette correction tient compte de l’effet • Cette correction tient compte des
d’attraction de la couche de terrain entre irrégularités de surface dans le voisinage
le point de mesure et l’ellipsoïde : de la station de mesure. Il existe des
logiciels qui calculent cette correction à
dgB = 2prGh partir d’un modèle numérique de
• On considère que la station de mesure terrain(MNT)
est située sur un plateau infini et que la • En absence de données MNT, on utilise
couche de terrain a une densité l’abaque de Hammer et les cartes
homogène. topographiques.

VII-2 Anomalie de Bouguer


Correction de la dérive
Différence entre g théorique et g mesuré et corrigée

Il s’agit de l’effet de la fatigue de l’instrument gB=gobs-gth+dgF-dgB+dgT


confondu avec l’effet luni-solaire. Le mode
opératoire couramment utilisé, consiste à • gobs : mesure
• gth : g théorique ou correction de latitude
repasser régulièrement par une station de • dgF : correction à l’air libre ou de FAYE
mesure dite la base, et mesurer la variation • dgB : correction de Bouguer ou de plateau
de g en fonction du temps. • dgT : correction de terrain ou topographique

VII-3 Présentation des données


 gb (mgal)

anomalie positive

anomalie négative

• Après correction des mesures et calcul


sol

d’anomalie de Bouguer, les valeurs sont


d=2.6
d=3.1 d=2.6 d=2.0

d=densité en g/cm 3
représentées sur:
• un profil
Anomalie Bouguer = hétérogénéités sous la surface de
mesure
• une carte en courbes isovaleurs (isogals).

gB< 0 défaut de masse

gB > 0 excès de masse

30
07/07/2020

Exemple du Maroc Nord oriental


K.Arkmane Saidia

Profil 500000

490000 Ahfir
Zaio BERKANE

480000

gB
470000
A.Sfa
S.B.Houria

460000 OUJDA
S.Soltane

450000
El Aioun

440000
Guenfouda

430000
Taourirt S.Aissa

420000 Jerada

Guefait
410000

400000

390000
740000 750000 760000 770000 780000 790000 800000 810000 820000 830000

Carte de répartition des stations de mesures (T.Chennouf,2007

K.Arkmane
+ + +Saidia
500000
++
++ VII-4 Effet de la profondeur sur l’anomalie
++
490000
Zaio
++
- ----
--
BERKANE
----
Ahfir
27
gravimétrique
+
++

++
23
--

480000 19
--

++

++
++

-
----
15
11
--
+++

470000
++++
----

+ A.Sfa 7
++

S.B.Houria -- 3
-- -1
- --
++

--
460000 OUJDA
-5
--
- --
S.Soltane
----

----
+ -9
+ + + +- - - -13
+

450000 -
++++
-- -17
-- +
+

El Aioun
+
-

+
--
--
-21
+

++
--
- + - -- - - - - -
-25
440000 + -
+ ++ + + Guenfouda Touissit -29

++
++

-33
-37
Taourirt - - -
-- - - - - --
- - S.Aissa
+

430000
- -41
--

- ++ - - --
--
-45
+
+ +++ + -49
+ +
420000
+ +++ Jerada +++ -53
+ - -57
---
---
Guefait -61
410000
---- -65
--- ----
-- ----
- ---
- --
400000
--
390000
740000 750000 760000 770000 780000 790000 800000 810000 820000 830000
L’anomalie s’élargit et décroît en amplitude avec la profondeur
Carte d’anomalie de Bouguer (Intervalle=1mgal) Plus la source est profonde, plus l'anomalie est évasée
(T.Chennouf,2007)

VIII-1 Séparation Anomalie régionale/anomalie


VIII. Traitement des données résiduelle

Dans l’interprétation des cartes d’anomalies il est utile l'anomalie de Bouguer représente la somme
d’effectuer des traitements préliminaires ou de tous les corps sous la surface :
complémentaires pour mieux :
• séparer les anomalies
• Préciser les profondeurs des sources • grande profondeur (socle métamorphique).
• Représenter les limites géologiques (contact ou
faille). • faible profondeur (minéralisation,cavité).

gB = gRégionale + gRésiduelle

31
07/07/2020

Anomalie régionale
Anomalie résiduelle
De petites perturbations locales du champ gravitationnel qui
Des variations du champ gravitationnel de grandes sont peu étendues et de faibles longueurs d’onde.
longueurs d’onde régulières et continues sur de
Elles sont dues à des structures géologiques superficielles.
grande distance appelées variations régionales.
Elles sont souvent masquées par la régionale
Elle est produite par les hétérogénéités à grandes
profondeurs. Composante qui varie lentement en Afin de pouvoir observer ces anomalies, il est nécessaire
de soustraire l'anomalie régionale de nos données.
(x, y).
gRésiduelle = gB - gRégionale

g(x) Anomalie régionale et résiduelle

Anomalie observée

Pour séparer la régionale et la résiduelle, g(x)


x

on peut soit :
• approximation graphique à main levée: Anomalie régionale

faire un lissage graphique sur le profil. g(x) x


• Techniques mathématiques: calculer la Anomalie résiduelle
régionale analytiquement ou appliquer un x
filtre (généralement par ordinateur)

mGal
Bouguer Tendance régionale d’ordre 3
K.Arkmane Saidia
+ ++
500000 ++
++ 500000
+ MD2
490000 + ++ ---
- ---- Ahfir
-
- -BERKANE
Zaio
+ 27 BERKANE
++

++
23
--

480000 19 480000
--

++

++
++

- ---- 15
11
--
+++

470000
++++
----

+ A.Sfa 7
++

S.B.Houria - - 3
-- -1
OUJDA
--
++

---
OUJDA
460000 -5 460000
--
- --
S.Soltane
MKL
----

----
+ -9
+ + + +- - - -13
+

450000 - El Aioun
++++
-- -17
-- +
+

El Aioun
+
-

+
--
--
+

-- -21
- + - -- - - - - ++
-
-25
+ -
440000
+ ++ + + Guenfouda Touissit -29 440000
++
Anomalie Bouguer
++

-33
-37
- - - -- - - - - - --
- - S.Aissa
+

430000 -41
--

Taourirt
- + -- MD3
--
-45
+ +++ + --
+ ++
-49
420000 + Jerada +++ -53 420000 Jerada
+ +++
+
-- -- -57

---
Guefait -61
410000
---- -65
- ----
- --- ----
400000 -- --- 400000
- ---
MD4
390000
740000 750000 760000 770000 780000 790000 800000 810000 820000 830000
720000 740000 760000 780000 800000 820000
RasElMa

mGal 500000
K.Arkmane
NT2
Saidia

PK
NT1 Ahfir
490000
Zaio BERKANE

480000 D2
D1
Pz7 Pz1 NA
NS Pz6

Exemple du
470000
Pz4 Pz3 A.Sfa
Pz5S.B.Houria Pz2 NO
PM

0 X(m) 460000 D3 NB
D4
S.Soltane
OUJDA

NK

Maroc nord
450000 PM
El Aioun PA
D5
Nn
440000 Touissit
PO1 Guenfouda
NF

oriental
430000
Taourirt NG S.Aissa
D6 NM2 D7
PO6

Anomalie résiduelle
420000 NM1
Jerada
PO5
PO4 NH3

(T.Chennouf,2007)
Guefait
410000
résiduelle NH1
NH2

400000

390000
740000 750000 760000 770000 780000 790000 800000 810000 820000 830000

32
07/07/2020

VIII-2 Dérivées

Dérivées verticales
Pour amplifier les anomalies de faibles longueur d’onde, on utilise:
• Les dérivées verticales successives
g gravimétriques accentuent les effets des
• la dérivée première verticale ou le gradient vertical
(la variation de g avec l’altitude) z sources superficielles par rapport aux
sources profondes
• et la dérivée seconde verticale
 2 g qui est
• Sépare spatialement les anomalies
la variation du gradient. z 2
( longueur d’onde du gradient vertical est plus étroite que celle du
signal)

Anomalie de Bouguer

(4) Dômes de sel sur la côte du Golfe du


Mexique au Texas (Elkins,1951)

dérivée première
dérivée seconde

Anomalie de Bouguer Résiduelle Dérivée seconde

L'anomalie de Bouguer donne une image floue.

 g
2 Plus l’ordre de la dérivée est g la résiduelle montre une anomalie négative mais ne permet pas de séparer
les effets des diverses sources.
élève,la séparation des

z 2
anomalies est meilleure.
z Sur la carte de la dérivée seconde calculée ,les 4 sources apparaissent
clairement.

Dérivées horizontales gradient horizontal


g
variation de g pour un déplacement horizontal x
Pour localiser les changements abrupts de densité ( contact ou
faille)
g
g x Le point d’inflexion se trouve à
l’aplomb de ce contact . Il en
est de même pour le maximum
du gradient horizontal
Gradient vertcal
X

d1 d 2  d1
Anomalie gravimétrique et gradient horizontal correspondant liés à un
contact vertical

33
07/07/2020

RasElMa

500000
K.Arkmane Saidia VIII-3 Prolongements
Ahfir
Zaio BERKANE

480000 prolongement vers le haut:


S.B.Houria
A.Sfa consiste à projeter le champ g vers un plan vers
460000
S.Soltane
OUJDA
le haut, comme si les mesures ont été faites par
El Aioun avion à une certaine altitude. Ce processus filtre
440000
Guenfouda Touissit
les petites longueurs d’onde (filtres passe- bas)
Taourirt S.Aissa
et le résultat tend vers la régionale.
prolongement vers le bas:
420000 Jerada

Guefait

400000
Inversement le prolongement vers le bas
(projection du champ g vers le bas) permet
740000 760000 780000 800000 820000
d’amplifier les petites longueurs d’onde(filtre
Localisation des maxima locaux du gradient horizontal de la carte
passe- haut) .
de Bouguer Maroc nord orientale (T.Chennouf,2007)

Bouguer Tendance régionale d’ordre 3

filtre passe- haut 32 km

p as
se
-h au
t 32
km


sid
ue
lle
d'anomalie résiduelle

22
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
-2
-4
-6
-8
-10
-12
-14
-16
-18
-20
re

Superposition du résultat d’un


sid
ue
lle
3D

filtre passe- haut 32 km appliqué


à la carte
gravimétrique du Maroc Nord
oriental avec la carte d'anomalie
résultats de filtres passe- bas appliqués à la carte gravimétrique du Maroc Nord
résiduelle.
oriental(T.Chennouf,2007)

IX Effet gravimétrique de formes géométriques Effet gravimétrique d’un cylindre (filon, galerie..)
simples 2km
h

Cas d’une sphère: ( Dôme, cuvette, amas, cavité…) 2kmh


g
g  GM
h

GM

1 x
2
 h2 
x 
3 3
 h2
 h2  x 22 4pkm
2 2

1  ( h )  g'x  x
x 2
 h2 
2

sur l' axe Ox passant au - dessus


du centre de la sphère g'z  

2km x 2  h 2  2km

x 2
 h2  2 h2

h h 3
g' z est le gradient vertical de g
h

34
07/07/2020

Effet gravimétrique d’une faille X- Interprétation


2 krp H  h  X.1. Interprétation qualitative
krp H  h  L’interprétation directe de quelques caractéristiques d’une anomalie
gravimétrique permet d’obtenir rapidement diverses informations
qualitatives et semi quantitatives quant à la nature et la position du
corps perturbateur :

• la forme et l’orientation de l’anomalie, vue en plan, sont le reflet de


 r  la forme plus ou moins modifiée, et l’orientation de la structure. Ceci
g  2k  ρ 2  ρ1   h1  H 4  xLog 14  est valable pour les structures situées à faibles profondeurs ; celles
 r  qui sont à des grandes profondeurs tendent à prendre des formes
circulaires ou du moins ovoïdes.
r4
g ' x  2 k  ρ 2  ρ1 Log
r1 • la magnitude (ou l’amplitude de l’anomalie) est proportionnelle au
h  0 et Hgrand volume du corps et au contraste de densité et inversement
g ' z  2 k  ρ 2  ρ1 1   4  proportionnelle à la profondeur du corps.
h
 cos 1 cos  4 
g " z 2  2 k  ρ 2  ρ1     • la pente de l’anomalie est en relation avec sa courbure et varie
 r1 r4  avec la profondeur du corps.

X.2 Estimation de la profondeur :


Pour des corps ayant une géométrie parfaite :

z z

Sphère: z =1.305 X1/2 Cylindre: z = X1/2

X1/2 :Largeur à mi-hauteur de l’anomalie

Corps isométrique h< 0.86 d


Corps allongé dans une direction horizontale : h< 0.065 d

z = 0,7 X1/2

35
07/07/2020

X.3 Estimation de la masse en excès

Corps isométrique h < 0.86 d


Corps allongé dans une h < 0.065 d
direction horizontale
faille ou une flexure h < 0.032 d
Filon pendant fortement h = 0,7.x1/2

36

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