Projet USI 2023
Projet USI 2023
Projet USI 2023
Filière : GI3
Projet
Simultanément, pour étendre l'utilisation de cet annuaire aux filiales qui n'en
disposent pas, l'entreprise développe une application Intranet d'administration du nouvel
annuaire LDAP. Cette démarche de généralisation du partage interne et international
s'inscrit dans le cadre du projet « eDoc », lancé début 2012 à la demande de responsables de
chantier. Reposant sur le logiciel de Documentum, il permet de saisir, d'indexer et de
rechercher les plans et courriers numérisés. Les ingénieurs de chantier et leurs secrétaires
accèdent à la base de données ainsi créée via le réseau interne. Les échanges de documents
numérisés avec les partenaires extérieurs s'effectuent via un portail Internet.
Avec l'évolution de l'activité du groupe, l'annuaire d'expertise montre rapidement ses
limites, dans la mesure où il ne répond pas à toutes les questions des acteurs opérationnels
dans l'entreprise. Il faut établir un lien automatisé entre la localisation d'une personne et ses
domaines d'expertise. Quelques années plus tard, l'entreprise fait donc appel à la société de
services informatiques DigiTalent pour l'accompagner dans la mise en place de sa démarche
de « localisation d'expertise ». L'objectif de ce projet est de permettre à tout employé de
l'entreprise d'identifier rapidement les experts appropriés pour résoudre un problème
donné. Après une étude préalable effectuée en interrogeant les différents métiers de
FiscaConstra, DigiTalent aboutit à deux conclusions principales. D'une part, l'expérience
vécue étant une richesse tout aussi importante qu'une expertise technique, deux concepts
sont ainsi mis en évidence: le « sachant» et l'« expert». D'autre part, les connaissances les
plus recherchées portent sur le métier (matériaux utilisés, techniques de montage
employées, etc.), mais également sur l'environnement du projet (législation d'un pays,
réglementation en vigueur, etc.) et les relations (connaissances des clients, des partenaires
et des sous-traitants). La démarche ainsi adoptée a permis à l'ensemble de l'entreprise
d'identifier les porteurs de savoir, mais surtout d'interagir avec eux en formulant rapidement
les questions auxquelles ils seront en mesure de répondre.
L’étude a débouché sur la rédaction de quinze synthèses et la mise sur pied de quinze
ateliers en coordination avec un groupe projet auquel participaient les responsables de
formation, le directeur adjoint du réseau détail et la DRH réseau. De plus, des préconisations
ont été mises en œuvre dans des logiques de compagnonnage, d’enrichissement de la
formation, de meilleure écoute, de mise à jour des bases de données, d’instauration d’un
système de partage, d’accès et de lisibilité des connaissances.
Le directeur des ressources humaines du groupe est conscient que la réactivité et la
capacité d’innovation du groupe reposent sur le capital intellectuel de l’entreprise, à travers
les informations et les expertises détenues et partagées par chacun. C’est pourquoi il a lancé
le concept de Networking Attitude qu’il explique en ces termes : « L’objectif est de
promouvoir l’échange et le partage de bonnes pratiques, donc de l’expérience concrète. Le
partage de l’expérience a un sens, uniquement s’il a un impact positif pour la personne
concernée et pour sa performance professionnelle. » Le groupe a beaucoup évolué au cours
des dernières années et n’a pas une culture de l’histoire : les informations ont une durée de
vie utile courte, les bases de données ne permettent pas une capitalisation satisfaisante.
Ainsi, le groupe souhaite travailler en réseau et partager davantage pour être plus agile et
mieux faire face à la concurrence.
Un rôle de giver pour celui qui détient une bonne pratique dans sa business
unit et qui va la mettre à disposition des autres managers ;
Un rôle de taker pour le manager qui rencontre des difficultés et souhaite
changer ses pratiques.
Et enfin, un rôle de facilitateur qui est l’intermédiaire et va rendre possible
l’échange.
Le cadre de ces places de marché se veut informel, ludique et interactif. Ainsi, des carnets de
chèques fictifs viennent concrétiser l’échange des bonnes pratiques.
– Un annuaire en ligne, le Who’s who, qui recevra à terme les bonnes pratiques des
givers.
– Les réunions dites message in a bottle où les takers énoncent à tour de rôle leurs
demandes prioritaires sous forme de sessions de trois heures et jouent à tour de rôle les
givers et les takers.
L’ensemble de ces dispositifs permet une mise en relation rapide des différents
interlocuteurs, en dehors de leur cadre de travail habituel, et permet aussi une fluidité dans
les échanges pour arriver à des situations de gagnant-gagnant entre les givers et les takers.
Les aspects informels et ludiques renforcent les échanges sans qu’il soit nécessaire de
les codifier formellement. Ces dispositifs ont notamment été testés lors d’une place de
marché de la fonction finance où l’enjeu des bonnes pratiques était tourné vers la réalisation
d’une clôture comptable rapide et satisfaisante. Une analyse a posteriori a permis de voir
que 600 transactions avaient été réalisées par les 200 participants. Ainsi, le DRH de
FiscaConstra conclut en ces termes : « L’accent est plutôt mis sur la connexion, la relation
entre les personnes. Il n’y a pas de motivation pécuniaire. Le manager qui s’implique a la
sensation d’être efficace, de ne pas repartir de zéro et de faire quelque chose qui
correspond au bon sens. [. . .] Certains témoignages insistent sur le nombre de semaines ou
de mois épargnés ou sur les revenus générés, ou encore sur les erreurs évitées grâce à
l’échange de bonnes pratiques. »
2- Etapes du projet :
a- Installation et configuration d’une solution de virtualisation Opensource :
La première étape du projet traite l’architecture technique et consiste à mettre en place une
solution de virtualisation libre et plus particulièrement la solution Proxmox permettant
d’implémenter et de déployer les différentes solutions utilisées/développées au cours du
projet. Pour ce faire, suivez les étapes suivantes :
Se documenter à
propos de la virtualisation, ses types (matérielle ou par
conteneurs), ses fonctionnalités ainsi que les différents concepts concernés, à
savoir les hyperviseurs, le cloud computing (PAAS, IAAS, etc…)
Installer la solution Proxmox sur une machine virtuelle ou bien sur une partition
physique séparée.
Configurer la solution afin de bien répondre aux besoins du projet;
b- Urbanisation du SI
Présentez l’étude de cas en décrivant l'existant tant qu'au niveau fonctionnel qu'au niveau
applicatif, décrivez aussi les enjeux et les problématiques dont soufre ce dernier pour avoir à
la fin une cartographie de l'existant des différentes couches (Vous pouvez ajouter plus de
détails selon votre imagination). Ensuite en suivant la démarche d'urbanisme SI vu dans le
cours et en ce basant sur l'étude de l'existant définissez :
Cette étape consiste à implémenter les processus métier modélisés auparavant. Les
nouvelles fonctionnalités proposées dans la cartographie fonctionnelle sous forme de blocs
fonctionnels (zones, quartiers ou îlots) donneront lieu aux différents blocs applicatifs. Pour le
faire:
3- Livrables :
Tous les livrables devront être mis dans un dossier compressé (.rar ou .zip) et rendus via
la plateforme Google Classroom.