Maachou Omar
Maachou Omar
Maachou Omar
Mémoire
Pour l’obtention du Diplôme de Magister en Génie Civil
Thème
AVANT PROPOS
Je voudrais aussi adresser mes sincères remerciements à mes chers parents, ma grande
mère, ma tente et mes frères.
Enfin , je remercie tous ceux qui m’ont être d’un soutient moral , mes amis : Boumediene,
Hichem, Youcef , Mohamed , Souad, Nassima , Mustapha, , Samir , Mounir , Toufik ,
Rachid, Wadie, Farid.
Omar
3
Résumé
Durant ces dernières décennies, plusieurs séismes de différentes intensités ont frappé
plusieurs pays et occasionné des pertes considérables en vies humaines et d’importants
dégâts matériels. Ces taux de dégâts a encouragé les chercheurs dans le domaine de génie
parasismique à chercher des solutions afin de réduire ce risque sismique. Plusieurs
travaux ont été réalisés dans cet axe afin de comprendre réellement comment un séisme
affecte une structure.
Dans la présente étude, les courbes de fragilité de trois ponts lors de différents
événements sismiques sont évaluées. L’approche dynamique appelée l’approche de Park
et Ang ainsi que la méthode statique non linéaire appelée la méthode de la capacité
spectrale sont utilisées. Les événements sismiques choisis pour réaliser ce travail sont
obtenus du séisme de Northridge (1994). Ces événements sont classés suivant leurs
accélérations maximales en respectant le contenu fréquentiel. une étude comparative entre
les résultats obtenus est faite, elle montre que les deux approches donnent des résultats
concordants pour les ponts 1 et 3 et des résultats différents pour le pont 2.
4
Abstract
During these last decades, several earthquakes of various intensities struck several
countries and caused considerable loss in human and material . This rate of the damage
encouraged the researchers in the field of earthquake engineering to finf solutions in
order to reduce this seismic risk. Several work was completed following this axis in order
to really how a structure will respond to an earthquake .
The forecast or the estimation of the damage could be regardedas the performance
tool represents the best axis which gives us information on the damages which can a
structure undergo them at the time of a future seism. Among several tools used in this
field, the fragility curves could be regardedas as the most efficient . it describes the
probability to reach or exceed a state of damage for a particular earthquake.
In the present study, the establishment of the fragility curves of three bridges at the
time of the various events seismic is evaluated. the dynamic approach called the approach
of Park and Ang as well as the nonlinear static method called the method of the spectral
capacity are considered. The seismic events data chosen in this work are obtained from
the Northridge (1994), these database events are classified according to their maximum
accelerations. A comparative study between the results obtained is carried out . It shows
that the two approaches give identical results for bridges 1 and 3 and of different results
for bridge 2.
5
SOMMAIRE
Chapitre 1
Introduction Générale
1.1 Introduction.
Durant ces dernières décennies, le monde a subi plusieurs séismes de moyennes à fortes
intensités qui ont causé des dégâts considérables au niveau des différentes structures
(structures légères, structures lourds comme les constructions de plusieurs niveaux et les
ouvrages de l’infrastructure). Les causes principales de ces dommages peuvent être
exprimées en trois points essentiels :(1) le manque ou bien l’insuffisance des données
sismiques au niveau de plusieurs régions où la classification des zones sismiques s’est
faite approximativement en se basant sur des informations historiques, (2) des erreurs
commises au niveau de la réalisation et de la technique de la réalisation ainsi que la
mauvaise qualité des matériaux utilisés, (3) la mauvaise connaissance des limites réelles
de résistance d’une structure ainsi que des dommages qui peuvent se produire lors d’un
séisme réel.
En ce qui concerne le dernier point, l’étude de l’impact d’un séisme sur une structure
représente un outil efficace. Cette étude est exprimée par l’estimation des dommages qui
peuvent se produire au niveau d’une structure. Cette estimation peut être présentée
suivant plusieurs techniques telles que, le pourcentage des dommages, les courbes de
fragilité et de la vulnérabilité ou bien en terme de coût de perte.
L’établissement des courbes de fragilité des structures représente l’outil commun entre
les trois techniques citées précédemment et représente la probabilité d’atteindre ou bien
de dépasser un état de dommage au niveau d’une structure pour un séisme donné.
En effet, plusieurs efforts ont été fournis afin d’estimer ces dommages. Le premier
travail fait par l’organisme ATC (Applied Technology Council) a estimé les dommages
des différentes systèmes en se basant sur l’opinion des experts .Un certains nombre
d’approches ont été mises en place après ce premier effort tel que : l’approche empirique,
l’approche expérimentale, l’approche analytique, l’approche basée sur les réseaux de
neurone ou bien la combinaison entre ces approches.
10
Le chapitre 5 est consacré à établir les courbes de fragilité des trois ponts en utilisant la
méthode de la capacité spectrale. De plus, une étude comparative entre les résultats
obtenus par les méthodes de Park-Ang et de la capacité spectrale sera également
présentée.
Enfin, le chapitre 6 clôture le présent travail avec des conclusions et des
recommandations pour des travaux futurs.
11
Chapitre 2
Etude Bibliographique
2.1 Introduction
Le nombre important des séismes qui ont frappé le monde ainsi que les dommages
occasionnés au niveau des systèmes ont mené les chercheurs à donner une grande
importance aux travaux de recherche qui nous aident à mieux comprendre comment un
séisme affecte une structure ou bien quel est impact d’un future séisme sur une
structure.
La majorité des travaux réalisés dans le passé est limitée à l’évaluation des réponses
des différentes structures sous chargement sismique. Ces travaux nous donnent
quelques informations importantes sur le comportement de ces systèmes, mais ces
résultats restent insuffisants dans le sens où beaucoup de questions restent posées,
ainsi :
on ne sait pas si sous chargement sismique, il y’ a des dommages qui peuvent se
produire au niveau de ces systèmes et quels sont leurs degrés.
Est ce que ces dommages se produisent au niveau des éléments principaux (poteau,
poutre, fondation..etc), des éléments secondaires ou bien des éléments de décoration.
12
Est ce que les systèmes de construction actuels sont bons ou non tel que les
systèmes poteau -poutre, structures en voile en béton armé.. Etc.
qu’elle est le type de construction qui résiste le mieux : les structures en béton armé,
en charpente métallique, en maçonnerie ou bien les structures mixtes.
Ces problèmes exigent de chercher d’autres axes dans le domaine de l’analyse des
structures afin de mieux comprendre le comportement d’une structure sous chargement
sismique et de répondre aux questions posées.
La prévision des dommages des structures représente une tache très importante qui
vient répondre à ces problèmes et compléter les travaux déjà réalisés afin d’améliorer
les règlements parasismiques .
L’établissement des courbes de fragilité représente le meilleur outil pour estimer les
dommages des différents systèmes. Ces courbes consistent à donner deux informations
principales :
Qu’elles sont les états du dommage subis au niveau d’un système
Qu’elle est la probabilité d’atteindre ou bien de dépasser ces états de dommage.
La question qui se pose maintenant, comment peut-on établir ces courbes de fragilité
et comment peut-on arriver à de bons résultats ?
La réponse à ces questions dépend de trois éléments essentiels : le premier concerne
le choix de l’approche, le deuxième concerne les systèmes étudiés ainsi que leurs
caractéristiques et la dernière partie concerne les informations sur le site (le sol et les
événements sismiques).
En ce qui concerne la première partie, le choix d’une ou plusieurs approches dépend
de plusieurs facteurs :
La forme du résultat qu’on veut obtenir.
Le facteur du temps et de coût.
L’existence de résultats antérieurs obtenus par ces approches.
Les outils de travail disponibles tels que les codes de calcul, les instruments
d’observations ainsi que le matériel d’expérimentation.
Les données des dommages des structures après un séisme.
La deuxième partie concernant les systèmes étudiés dépend de plusieurs facteurs :
Le type du système étudié : complexe ou bien simple à modéliser.
L’importance des systèmes étudiés : construction d’habitation, des établissements
scolaires, systèmes d’infrastructures…etc.
Le nombre des systèmes étudiés et leurs classifications.
La troisième partie contient les facteurs suivants :
13
dépassaient les prévisions de ATC-13. Après cet événement des efforts ont été mis en
place pour modifier le ATC13 en utilisant les données des dommages du séisme de
Northridge (1994). A cet effet, le programme HAZUS d’estimation du risque sismique à
été mise en place en 1997. Ce programme à été entrepris par NIBS (National Inventory
buildings systems) et financée par FEMA (Federal emergency management Agency) [14].
Le programme HAZUS est basée essentiellement sur des fonctions des dommages
obtenues par la combinaison de deux approches : L’une basée sur les opinions d’experts et
l’autre sur une approche analytique. La première approche est basée sur les données
d’endommagements occasionnés par des séismes passés, les problèmes liés au sol, la
classification des sites et des structures, l’interprétation des données économiques, la
classification de la population et le type d’estimation souhaité. La seconde approche
permet de faire une analyse sur différents systèmes afin d’établir des courbes de fragilité
par le biais de la méthode statique non linéaire. Il faut noter que ces courbes de fragilité
sont déterminées en fonction de deux paramètre d’un séisme : spectre du déplacement et
spectre d’accélération. Le programme HAZUS a remplacé le ATC 13 comme un outil
d’estimation du risque sismique. Il faut noter que ce programme est applicable seulement
pour des sites et des structures situées aux Etats Unis.
L’approche empirique permet d’estimer les dommages de structures en se basant sur
des données réelles de dommages observés après un séisme. Cette approche est réaliste,
du fait qu’elle relie ces données de dommages avec les paramètres d’un séisme (source,
trajectoire, magnitude.), du site (différentes caractéristiques) et des structures
endommagées (type de fondation, type de construction, nombre d’étage, les composantes
principales et secondaire….etc.).L’approche empirique devient rapidement la plus
utilisable dans une période ou le nombre des séismes est important (1989-2002). Enfin, il
faut noter que les résultats obtenus par le biais de cette approche ne sont applicables que
pour le site étudié et le séisme produit. En plus, ces résultats sont couramment utilisés
pour vérifier la fiabilité des résultats d’autres approches [3].
Une autre approche peut être utilisée pour estimer la vulnérabilité des structures,
c’est l’approche expérimentale [3]. Comme son nom l’indique, cette approche utilise les
résultats tirés des essais réalisés au laboratoire sur des systèmes ou bien des éléments
de ces systèmes. Ces essais nous aident à déterminer et mieux comprendre le
comportement réel d’une structure sous différents chargements et par suite d’établir
une relation entre les dégradations produites et les paramètres concernant le type de
chargement et la structure. Cependant, l’application d’un chargement similaire à un
15
chargement sismique sur une structure est très difficile. En plus, ce type d’essais est
très coûteux et on ne peut dans tous les cas, faire une application sur une structure
réelle avec ses différents éléments. Cette approche est souvent combinée et utilisée
avec d’autres approches telles que l’approche analytique.
L’avant dernière approche qu’on va citer est l’analytique. Elle représente une
nouvelle technique pour estimer la vulnérabilité des différents systèmes en se basant
sur les caractéristiques du système étudié, du site et le modèle de calcul. L’approche
analytique devient la plus utilisable dans le cas ou les données des dommages
n’existent pas. Elle peut être menée soit par une analyse dynamique soit par une
analyse statique non linéaire des structures en utilisant des simplifications concernant
,d’une part, le modèle des structures étudiées et, d’autre part ,les procédures de calcul.
Enfin, Il faut noter que les courbes de fragilités peuvent être développées en fonction
des différents paramètres d’un séisme tels que ; PGA (accélération maximale), PGV
(vitesse maximale), PGD (déplacement maximum), l’intensité, la magnitude.
La dernière approche citée dans la littérature est une approche récemment
développée pour l’estimation de la vulnérabilité des structures en se basant sur les
réseaux de neurones artificiels [27] .Cette approche est venue pour résoudre les
difficultés liées à la prévision ou bien la détection des éléments endommagés,
l’incertitude sur les données, l’insuffisance des résultats obtenus et les erreurs liées à la
modélisation. Cette approche comprend quatre étapes : la première est de constituer
une base de données des dommages observées sur les structures lors d’un séisme passé.
Ensuite, il faut choisir l’architecture du réseau de neurones, en fixant, entre autres, le
nombre des couches et le nombre de neurone par couche. La troisième étape est la
phase de l’apprentissage où on met en relation une ou plusieurs données avec les
résultats observés. L’algorithme d’apprentissage se charge alors d’ajuster les relations
entre neurones de façon à faire correspondre les données aux résultats connus. Enfin,
un test de validation est effectué pour prouver l’efficacité du réseau.
Dans ce qui suit, nous allons présenter les différentes études réalisées pour établir
les courbes de fragilité des différents systèmes en utilisant les approches citées
précédemment.
Plusieurs études ont été menées afin de mettre en place des courbes de fragilité et ce en
se basant sur les cinq approches décrits précédemment. Le présent paragraphe va nous
permettre de présenter ces études.
16
Hwang- Jun et Royhuo (1997) : ont développé des courbes de fragilité des différents
types de structures de la ville Memphis (USA) en se basant sur une approche
analytique. Ces structures sont classées suivant six types : maçonnerie non renforcée,
maçonnerie renforcée, en béton armé, en charpente avec maçonnerie non renforcé, en
métal léger et en bois. En plus, les états de dommage utilisés sont classés au nombre de
quatre, suivant la classification du rapport ATC38 : Pas de dommage, dommage léger,
dommage modéré et ruine totale. Les courbes de fragilité développées ont montré que
les différents types de structures de la ville de Memphis n’ont pas une grande
résistance aux séismes, du fait que ces structures sont construites principalement avec
des briques vernies et des briques de façade, sachant que ces éléments sont facilement
endommagés pour un faible séisme. En plus, ces courbes de fragilité ont montré que les
structures en charpente avec maçonnerie non renforcés sont plus vulnérables par
rapport aux structures en béton armé.
Kiremidjian et Mander (1996) : [22] Ont réalisé une étude d’estimation de dommage en se
basant sur des données du dommage des ponts observés après le séisme de Loma Prieta
et de Northridge. Cette étude a pour but de mettre en place une relation entre ces
données et les caractéristiques de ces ponts, mouvement sismique et le coût de
reparation. Tout d’abord, des statistiques sur les caractéristiques des ponts, mouvement
sismique et les caractéristiques du dommage sont obtenues. Ensuite, les dommages
présentés sous forme des courbes de fragilité ont été évalués en se basant sur des
données des dommages empiriques de ces ponts. Enfin, la corrélation entre les deux
éléments cités précédemment est obtenue.
Derkiureghian et al (2000) : [9] a estimé la fragilité des poteaux en béton armé des
structures en utilisant la combinaison d’une approche expérimentale . En premier lieu,
des essais ont été réalisés sur des poteaux en béton armé de sections circulaires et
rectangulaires sous des charges latérales et cycliques. Ensuite, un modèle probabiliste
appelé le modèle de Bayesian a été choisi pour réaliser ce travail . A partir des
paramètres expérimentaux obtenus précédemment, un modèle probabiliste de la
déformation et de la capacité au cisaillement est obtenu. Enfin, les courbes de fragilité
des piles des ponts construits en Californie entre 1982 et 1994 sont établies en fonction
de la déformation et du cisaillement de ces éléments.
Hayashi (1998) :[17] a proposé une méthode d’estimation des courbes de fragilité des
structures en se basant , d’une part sur une méthode analytique et d’autre part, sur les
données des dommages obtenues à partir du séisme de Kobe (1995). Il faut noter que
17
ponts en se basant sur une approche analytique dynamique . Dans cette étude, cinq états
de dommage sont considérés à partir de l’état 1(pas dommage) jusqu’à l’état
5(effondrement total). En plus, ces ponts sont supposés soumis à des mouvements
sismiques uniformes et différentiels. Ces mouvements sismiques différentielles sont
présentés en cinq cas :
Effet d’incohérence+effet du passage d’onde+effet du site
Effet d’incohérence+effet du passage d’onde avec un sol de cohérence moyenne.
Effet d’incohérence+effet du passage d’onde avec un sol de cohérence importante.
Mouvement identique avec un sol de cohérence moyenne.
Mouvement identique avec un sol mou.
Les courbes de fragilité des ponts sont établies en fonction de trois paramètres
sismiques ; Accélération maximal, Intensité et moyenne quadratique de l’accélération. Les
résultats obtenus montrent que les ponts sont plus vulnérables dans le cas de prise en
charge du phénomène de la variabilité spatio temporelle que dans le cas où le mouvement
est identique et ceci pour tous les états du dommage. En outre, en se basant sur les critères
de comparaison entre les différents paramètres d’un mouvement sismique, les résultats
obtenus ont montré que le RMS (moyenne quadratique de l’accélération) représente le
meilleur paramètre à utiliser pour établir les courbes de fragilité d’un système.
Ala et al (2001) : [1] ont développé une méthode d’estimation de dommages des systèmes
hydrauliques, tels que, les réservoirs en acier et en béton, les tunnels, des conduites et des
stations de pompages. Cette méthode est basée sur le programme d’estimation du risque
HAZUS et la simulation de Monté Carlo. Les différents aléas pris en considération sont :
Les séismes, la liquéfaction et le glissement de terrain. Ces dommages sont exprimés en
fonction des paramètres de ces systèmes hydrauliques tels que ; Le diamètre, la hauteur,
épaisseur des parois, les matériaux, le type de fluide et l’ancrage.
Chung et Hwang (2001) : [7] ont établi des courbes de fragilité des structures en utilisant
les données des dommages obtenues après le séisme de Chi-Chi Taiwan .Dans cette
étude,les structures étudiées sont classées suivant l’année de réalisation ; avant 1982,
entre 1983 et 1989 ; après 1990. En plus, 400 enregistrements ont été utilisés et deux états
du dommage sont définis au niveau de ce travail ; Rupture totale et partielle. Les courbes
de fragilité sont obtenues en fonction de l’accélération maximale d’un séisme ainsi que les
paramètres d’estimation pour construire ces courbes de fragilité sont déterminés en
utilisant la méthode des moindres carrés ou bien la méthode du maximum de likelihood.
Les résultats obtenus montrent que les structures construites après 1990 ont une grande
19
capacité de résistance, les structures entre 1983 et 1989 présentent des capacités sismiques
moindres que celles construites avant 1982 pour des niveaux bas de l’accélération
maximale. Pour des grandes valeurs de l’accélération maximale, la capacité sismique des
structures réalisées entre 1983 et 1989 est plus grande que celles construites avant 1983.
Kerstin Lang (2002) : [21] a établi la vulnérabilité de 87 structures de la cite de Basel en
Suisse en se basant sur la méthode statique non linéaire qui se base essentiellement sur
deux éléments importants : la capacité de résistance de la structure et le demande
sismique. Les structures choisies sont classées suivant leur type et leur nombre de
niveau. En effet, les courbes de fragilité pour chaque type de structures sont
déterminées en se basant sur la méthode citée précédemment, qui exprime la
probabilité d’atteindre ou de dépasser un degré de dommage. Enfin, une étude post
sismique a été établi pour la cité de Basel .
Markotike Schotanus (2002) : [23] a développé des courbes de fragilité des structures en
béton armé en utilisant une approche analytique appelée méthode “response surface
approach”. Cette méthode consiste tout d’abord à donner un modèle réaliste des
L’ensemble des travaux présentés reflète d’une part l’importance accordée par les
chercheurs à l’estimation des dommages des différents systèmes et d’autre part la
20
donné des résultats meilleurs que ceux obtenus lors de l’application d’une seule
approche. La qualité de ces résultats peut devenir très bonne dans le futur, en fonction
du développement des outils utilisés au niveau de ces analyses.
2.6 Présentation du travail à effectuer :
L’analyse des approches citées dans ce chapitre nous a permis d’arrêter les étapes ci-
après comme plan de travail de recherche.
1. Présenter une description détaillée des deux méthodes utilisées dans ce travail :
statique équivalente et dynamique non linéaire pour apprécier les caractéristiques de
chacune d’elles lesquelles il faut le rappeler font parties des approches analytiques.
2. Analyser les courbes de fragilité développées par la méthode dynamique non linéaire
en fonction des paramètres de séisme.
3. Analyser les courbes de fragilité développées par la méthode statique équivalente en
fonction des paramètres de séisme.
4. Faire une étude comparative entre les résultats obtenus par le biais des deux
approches.
5. donner la conclusion générale du travail réalisé et faire des recommandations pour les
travaux futurs.
22
Chapitre 3
Méthodes d’Etablissement Des Courbes de Fragilité
3.1 Introduction
L’établissement des courbes de fragilité des structures représente une étape très
importante dans l’analyse d’une structure . Ces courbes de fragilité nous donnent des
informations sur les états de dommage occasionnés dans une structure et par conséquent,
préciser le degré de vulnérabilité de cette structure.
A cet effet, le choix d’une approche pour évaluer ces courbes de fragilité représente
aussi une étape très importante afin d’arriver à de bons résultats. Tout d’abord, cinq
approches ont été développées dans cet axe comme cité dans le chapitre précédent. Ces
approches sont : l’approche basée sur les opinions d’experts, l’approche empirique,
l’approche expérimentale, l’approche analytique et enfin une nouvelle approche basée sur
les réseaux de neurone.
L’établissement des courbes de fragilité par l’approche analytique reste la plus
intéressant dans les cas suivants :
Les données de dommage d’un système n’existent pas.
La réalisation des essais sur des systèmes réels est difficile.
On distingue deux grandes approches analytiques : celles basées sur l’analyse
dynamique non linéaire d’une structure et celle basée sur l’analyse statique non linéaire
ou bien statique équivalente.
Dans ce qui suit, nous allons présenter une description détaillée des deux approches
analytiques utilisées dans ce travail : l’approche de Park-Ang et la méthode de capacité
spectrale (statique équivalente).
3.2 Les méthodes analytiques
3.2.1 Introduction
Dans le cas où les données des dommages causés par des séismes passés n’existent pas
et lorsque les caractéristiques des ouvrages sont connues en détails, l’établissement des
courbes de fragilité peut se faire par l’approche analytique laquelle peut être soit une
étude dynamique ou bien une étude simplifiée telle que la méthode statique non linéaire.
Avant d’entamer en détails la description des deux méthodes citées précédemment, on
va tout d’abord donner quelques notions sur les courbes de fragilités.
23
0.80
probabilité d'atteindre un état du dommage
0.60 pon1
pont2
0.40
0.20
0.00
D’une manière similaire, la figure (3.2) représente les courbes de fragilité d’un pont
correspondant aux cinq états de dommage : pas de dommage, dommage léger, dommage
moyen, dommage considérable et effondrement total. Par exemple pour PGA=0.4g, il y a
une probabilité de 0.95 pour atteindre l’état du dommage léger et 0.35 pour atteindre l’état
de dommage moyen.
Il devient clair à partir de ces figures que les courbes de fragilité nous donnent des
informations essentielles concernant la performance ou bien les limites de capacité de la
résistance d’une structure sous différents séismes.
24
1.00
0.60
0.40
pas de dommage
dommage léger
dommage moyen
0.20
dommage considérable
effondrement total
0.00
Fig. 3.2 Les courbes de fragilité d’un pont pour cinq états du dommage
3.2.3.1 Introduction
0.80
0.60
25
Le troisième modèle développé dans ce programme est le modèle de Park et Ang (1985)
.Ce modèle consiste à quantifier les facteurs des dommages d’un système en fonction des
facteurs de ductilité du déplacement et de l’énergie.
En fonction des résultats obtenus à partir des essais, le modèle de Park et Ang donne
des résultats meilleurs que ceux obtenus par les deux autres modèles.
3.2.3.2.1 Principe
L’une des approches dynamiques utilisées pour établir des courbes de fragilité des
structures est celle développée par Park-Ang (1985) [19] et [20].
Le principe du modèle de Park-Ang consiste essentiellement à estimer le taux de
production d’un état de dommage au niveau d’une structure durant un événement. Ce taux
est exprimé en terme d’un facteur appelé l’indice du dommage.
Ce modèle est basé principalement sur l’évaluation de la performance ou bien de la
capacité du déplacement d’une structure sous chargement statique et dynamique ainsi
que sur des facteurs énergétiques.
Cette approche ou bien ce modèle est caractérisé par une fonction de dommage définie
comme suit [20] :
d h
DI (3.1)
u
u
: La ductilité du déplacement définie comme le rapport entre le déplacement
En se basant sur cette procédure, on peut dire que le développement des courbes de
fragilité en utilisant le modèle de Park-Ang peut être évalué en quatre étapes principales :
Analyse statique, analyse dynamique, estimation de l’état de dommage et enfin
construction des courbes de fragilité.
2.50
0.12
2.00
Fy
0.08
pga=0.1g
accélération (g)
0.04 1.50
P (kn)
0.00
1.00
-0.04
0.50
-0.08
D MAX
d
d h DY
DI
( PGA, DI ) u
EH
h
Ee
ln X
PR
Courbe de fragilité
Fig. 3.3 Les étapes de construction des courbes de fragilité par l’approche de Park-Ang
P
2000.00
force P (kn)
1500.00
di
Section i 1000.00
500.00
0.00
L’évaluation de ces diagrammes passe par les deux sous étapes suivantes :
travers une section est définie par le taux de changement de la contrainte de flexion.
Fig. 3.5 Les caractéristiques d’une section d’une pile en béton armé
10000.00 600.00
8000.00
effort tranchant (Mpa)
400.00
moment (kn.m)
6000.00
4000.00
200.00
2000.00
0.00 0.00
0.00 10.00 20.00 30.00 40.00 0.00 20.00 40.00 60.00 80.00 100.00
courbure déformation de cisaillement (mm/m)
i dy d i i dy
N
(3.2)
i 1
di
section i Mi i Vi i
Fig.3.8 évaluation des composantes de flexion et de cisaillement d’une section d’une pile
Dans cette partie, une analyse dynamique non linéaire d’un pont soumis à des
différents séismes est considérée afin de déterminer les réponses dynamiques d’un pont.
Ces paramètres sont : le déplacement maximal ainsi que l’énergie dissiper durant un
séisme.
Cette étape est faite en utilisant le programme de calcul SAP2000 [46].
L’estimation de taux ou bien de l’état de dommage produit au niveau d’un pont durant
un séisme est exprimé dans cette partie en utilisant la formule (3.1).
30
Tout d’abord les indices de dommages sont calculés. Ensuite, ces indices sont calibrés
avec les états de dommage correspondants en utilisant le tableau ci dessous [19] :
ln X
PR (3.3)
3.2.4.1 Introduction
La méthode statique équivalente se base sur le principe de remplacer les forces réelles
dynamiques développée dans une structure par un système de forces statiques fictives dont
les effets sont considérés équivalents à ceux de l’action sismique.
Le développement des courbes de fragilité des structures en utilisant la méthode statique
équivalente représente un axe récemment développé ou bien en cours de développement.
Cette méthode est basée sur le principe de l’évaluation de la performance ou bien de la
capacité d’une structure sous l’application d’une force statique équivalente à celle d’un
chargement dynamique. En effet, trois approches statiques équivalentes peuvent être
considérées pour estimer cette performance :
La courbe de capacité d’une structure représente la courbe qui relie l’effort tranchant à la
base d’une structure au déplacement au sommet de cette structure convertie au format
(spectre accélération en fonction de spectre du déplacement) [4] .
Avant d’entamer cette partie, des hypothèses de base sont considérées concernant la
modélisation des différents éléments d’une structure ainsi que le choix du mode propre pris
dans cette étude.
Comme cité précédemment, un calcul statique non linéaire appelé analyse pushover est
utilisé pour évaluer les courbes de capacité [2] et [4] .Cette analyse représente un moyen
simple et rapide pour tester la performance d’un système structurel vis à vis d’une analyse
dynamique non linéaire. Le principe de cette analyse consiste en l’application d’une force
latérale augmentée d’une manière incrémentale jusqu’au atteindre le déplacement
maximum d’une structure.
Plusieurs types de forces appliquées peuvent être utilisées pour réaliser l’analyse
pushover. On peut citer quatre types de distributions de forces [32] :
une force latérale uniforme proportionnelle à la masse uniquement :
Fi M i (3.4)
M
Fi i i V (3.5)
M i i
33
Fi M i hiK (3.6)
M
Fi i i V (3.7)
M i i
Où i est le déplacement du niveau i obtenu par une analyse spectrale.
V : est l’effort tranchant.
Dans ce qui suit, on présente les différentes étapes d’une analyse pushover :
1- Création du modèle, dans notre cas il s’agit des ponts en béton armé.
2- Choisir un modèle pour chaque élément d’un pont.
3- Déterminer les caractéristiques élasto-plastiques des éléments du système étudié en
terme de moment –courbure ainsi que les limites des états de dommage présentées en
terme de ductilité de rotation .
y
Les caractéristiques élasto-plastiques sont obtenues en utilisant le programme
RESPONSE2000. Les limites de chaque état de dommage sont déterminées en utilisant le
tableau (3.2)[16] et la procédure suivante :
Calculer la longueur plastique Lp, cette longueur est définie par 8% de la
longueur d’une pile.
y L eff
Y (3.8)
3
Ou y : la courbure élastique
M
p u 1 y Lp u y L 0.5 L p ) (3.9)
My
Ou M u et M y : représentent le moment ultime et le moment élastique
respectivement.
u : La courbure ultime.
u L
1 p u 3 1 p 1 0.5 p
M L
(3.10)
y y M y Leff Leff
Ou : représente la ductilité du déplacement.
V0 r
M tot Xr
S Sd (3.11)
r PF r
a
Ou Sd : le spectre du déplacement :
Sa : Le spectre d’accélération.
Où
Kr : La Keme composante du vecteur modal .
Kr
Les courbes obtenues sont appelées les courbes de capacité. Il faut noter que le
programme SAP2000 est utilisé pour établir ces courbes de capacité.
8. Construire une courbe de capacité approximative bilinéaire du système, soit une courbe
élasto-plastique (FEMA 356) ou bien élasto- plastique parfait (Eurocode 8) [32].
36
Les spectres de demande sismique sont des spectres de réponse élastiques et inélastiques
présentés au format spectre d’accélération en fonction de spectre de déplacement.
1) Les spectres de demande sismique élastiques sont obtenus en utilisant la formule
suivante [32] :
T n2
Sde S ae (3.13)
4 2
2) Les spectres de demande inélastiques sont obtenus par le biais des expressions
suivantes [12] :
37
S ae
Sa (3.14)
R
T2 T2
Sd S de S Sa (3.15)
R 4 2 4 2
ae
R
Plusieurs propositions ont été faites pour exprimer le facteur de réduction R . Nous
R 1
T
1 si :T TC
TC (3.16)
R si T TC
3) les spectres de demande élastiques d’un système équivalent peuvent être obtenus en
utilisant le ATC40. Ces spectres sont obtenus en fonction de l’amortissement total d’un
eq k eq (3.17)
Où K : facteur de modification d’amortissement du système.
38
Exemple 2
1. Le déplacement élastique d’une structure est égal à 3.72cm
2. Construire des spectres de demande correspondent aux =1, 2, 4,6 et 8.
Une fois les performances d’une structure obtenues, on peut développer les courbes de
fragilité en utilisant la formule suivante :
ln X
PR (3.20)
3.3 Conclusions
L’établissement des courbes de fragilité des structures en utilisant les deux approches
analytiques : dynamique non linéaire et statique équivalente sont considérées dans ce
travail. Ces deux approches sont basées essentiellement sur le principe de l’évaluation de la
performance d’une structure.
L’approche dynamique non linéaire utilisée dans ce travail est celle de Park-Ang (1985).
Cette approche consiste principalement en l’estimation du taux du dommage produit
dans une structure en terme d’un facteur appelé l’indice du dommage durant un séisme.
Cette approche est basée sur la détermination de la capacité du déplacement d’une
structure sous chargement statique et dynamique ainsi que des concepts énergétiques.
L’approche statique équivalente utilisée dans ce travail est la méthode de capacité
spectrale. Cette approche permet d’évaluer la performance d’une structure en combinant
la courbe de capacité de cette structure et les spectres de demande élastique, élastique
équivalente et inélastique. Ces courbes de capacité sont développées en utilisant une
nouvelle approche simple et rapide appelée analyse pushover, son principe consiste en
l’application d’une force latérale modale augmentée d’une manière incrémentale jusqu’à
atteindre le déplacement maximal pour établir la courbe de l’effort tranchant à la base en
fonction du déplacement au sommet de la structure. Une fois cette analyse effectuée, la
performance d’une structure est déterminée en utilisant l’intersection entre la courbe de
capacité d’une structure et les spectres de réponse élastique et inélastiques convertis au
format (spectre d’accélération et du déplacement), en vérifiant les conditions d’itération.
Il faut noter enfin que l’établissement des courbes de fragilité en utilisant les deux
approches analytiques statique et dynamique peut être réalisé par plusieurs approches ou
bien en se basant sur plusieurs hypothèses concernant la modélisation de la structure
étudiée, le choix du comportement de chaque élément de ces structures, le choix des
événements sismiques utilisé ainsi que les simplifications qui peuvent être prises.
Dans le chapitre suivant, on va établir des courbes de fragilité de trois ponts en utilisant
la méthode dynamique non linéaire.
41
Chapitre 4
Développement des Courbes de Fragilité en Utilisant l’Approche de
Park_Ang (1985).
4.1 Introduction
Des séismes de différentes intensités ont causé des pertes considérables en vie
humaine surtout dans des agglomérations urbaines et des pertes matérielles importante
dans les grands ouvrages. Ces ouvrages représentent l’infrastructure de n’importe quel
pays et ont une grande importance économique. La mise en sécurité de ces ouvrages est
une tache primordiale et repose essentiellement sur l’estimation de l’impact des futurs
séismes sur ces infrastructures.
Dans ce chapitre, nous allons tout d’abord présenter les ponts étudiés avec leurs
différentes caractéristiques. La deuxième partie est consacrée à l’établissement des
courbes de fragilités des ponts en passant par une analyse statique, une analyse
dynamique, une analyse des dommages pour enfin obtenir des courbes de fragilité.
4.2 Description des ponts
Cette partie décrit brièvement les caractéristiques des trois ponts en béton armé choisis
pour cette étude.
Pont 1 : c’est un pont étendu d’une longueur de 400m et de 10m de largeur. Ce pont
contient 10 travées d’une portée de 40m. Les piles de ce pont sont de 10m d’hauteur. Ces
piles se composent d’une section évidée de (4m*1.5m) avec une paroi de 0.3m d’épaisseur.
Le tablier est constitué de poutres en forme de T et une dalle qui repose sur ces dernières
d’une épaisseur de 20cm.
40m 40m 40m 40m 40m 40m 40m 40m 40m
1 2 3 4 5 6 7 8 10m
0.3m
Pont 2 : c’est un pont de longueur 242m et d’une largeur égale à 8m. Ce pont contient 5
travées. Les travées de rive sont de 41.18m alors que les travées intermédiaires sont de
53.38m. Ce pont est supporté par 4 piles d’une hauteur égale à 21m. Ces piles ont une
section circulaire pleine de diamètre 2.44m. La superstructure est constituée d’un caisson
présenté sous forme de trois cellules.
43
21m
1 2 3 4
2.44m
Pont 3 [11] : C’est une structure de 58.03m de longueur biaise répartie en 3travées
continues de 20.22m, 24.27m et 13.56m respectivement. La coupe transversale de
l’ouvrage présente une section en dalle pleine d’une épaisseur de 0.8m et une longueur de
6m portant une chaussée de 4m et deux trottoirs de 1métre chacun.
Le tablier repose sur quatre appuis, les deux appuis intermédiaires « pile » sont de forme
rectangulaire d’une longueur de 8métres et d’une épaisseur de 0.8m chacune, avec une
hauteur de 7.6m et 8.6m respectivement.
1 2
6.00m
8.00m
0.2m
0.8m 0.6m 0.8m
piles des ponts 1 et 3, et deux zones plastiques au niveau des extrémitées des piles du
pont2.
Les caractéristiques non linéaires d’une pile sont déterminées par une analyse de la
section. Les résultats se présentent sous forme des courbes moment-courbure obtenues à
l’aide du programme RESPONSE 2000 (voir figure 4.8).
16000.00
4.00m
12000.00
0.3m 8000.00
0.9m 4000.00
0.00
4.00m 0.3m
a- pont 1
2.44m 50000.00
40000.00
moment (KN.m)
30000.00
20000.00
10000.00
0.00
b- pont 2
10000.00
8000.00
moment (kn.m)
6000.00
8.00m
4000.00
0.8m
2000.00
0.00
L’approche de Park-Ang est utilisée dans ce travail afin d’évaluer les courbes de
fragilité des piles des ponts. La première étape dans ce développement est présentée par
l’analyse statique.
47
Cette partie consiste à évaluer les courbes forces-déplacements d’une pile d’un pont
soumis à une force latérale P augmentée d’une manière incrémentale en supposant que
cette pile supporte la charge totale de la superstructure du pont. Ces courbes sont
présentées dans les figures ci-dessous (4.10, 4.11 et 4.12).
1600.00
W
P 1200.00
force P (KN)
di
800.00
Section i
400.00
0.00
P 1600.00
1200.00
force P (KN)
di
Section i 800.00
400.00
0.00
W
800.00
P
600.00
force P (KN)
di
400.00
Section i
200.00
0.00
Pmax=1000kN
DY EY DMAX U (ductilité)
Pont 1 4.48cm 5734.4kN.cm 28cm 6.25
Pont 2 12cm 19800kN.cm 48cm 4
Pont 3 3.15cm 1482kN.cm 9.5cm 3.02
Comme mentionné dans le chapitre précédent, l’analyse dynamique des trois ponts
est effectuée afin d’estimer les paramètres dynamiques tels que le déplacement maximum
et l’énergie dissipée en supposant que les séismes se produisent dans le sens de la largeur
des ponts. Cette étude est faite par le biais de programme de calcul SAP2000
Les événements sismiques choisis pour réaliser ce travail sont obtenus du séisme de
Northridge (1994). 100 événements sismiques sont utilisés pour développer les courbes de
fragilité de trois ponts. Ces événements sont classés en groupes ou bien en séries en
fonction de l’accélération maximale qui varie de 0.1g jusqu’à 1g.
Tout d’abord, 10 événements sismiques d’une accélération maximale égale à 0.1g
ont été choisis. Ensuite, ces événements sont normalisés à d’autres classes de PGA, de 0.2g
Jusqu’à 1g. Il faut noter que ces événements sont classés en fonction de l’accélération
maximale en respectant le contenu fréquentiel comme présenté dans la figure (4.13).
0.20
pga=0.2g
0.10
accélération (g)
0.00
-0.10
49
0.12
0.08
pga=0.1g
accélération (g)
0.04
0.00
-0.04
-0.08
Des séries des figures sont présentées dans cette partie concernant le déplacement
moyen maximum des piles d’un pont obtenues par une analyse dynamique en fonction de
l’accélération maximale d’un événement sismique.
20
déplacement maximale (cm)
18
16
14 pile1
12
pile 2
10
8 pile 3
6 pile 4
4
2
0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
accélération maximale (g)
(a) pont 1
50
18
(b) pont 2
16
déplacement maximale (cm)
14
12
10
pile 1
8
pile 2
6
4
2
0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
accélération m axim ale (g)
(c) pont 3
Dans cette partie, l’indice du dommage est calculé en utilisant la formule (3.1) afin
dévaluer l’état de dommage occasionné au niveau des trois pont étudiés en fonction de
l’accélération maximale d’un événement sismique en respectant le même contenu
fréquentiel.
Les résultats obtenus sont présentés en fonction du pourcentage de production de
chaque état du dommage pour chaque classe de PGA.
Les figures (4.15, 4.16, 4.17) représentent des histogrammes du pourcentage de
production d’un état de dommage au niveau des trois ponts étudiés en fonction de PGA
en respectant le même contenu fréquentiel.
La figure (4.15) représente la variation du pourcentage de production d’un état de
dommage pour le pont 1 en fonction de l’accélération maximale.
51
Cette figure montre que les piles de ce pont peuvent rester sans dommages jusqu’à
PGA=0.3g pour les piles 1 et 2, et jusqu’à PGA=0.2g pour les piles 3 et 4. Cette stabilité est
due au fait que le déplacement maximum des piles durant quelques événements reste
toujours inférieur au déplacement élastique et que le facteur énergétique n’influe pas sur
la variation de l’état de dommage. Par exemple, pour la pile d’extrémité, on remarque que
le déplacement maximum reste inférieur au déplacement élastique jusqu’à PGA=0.5g. Cet
intervalle peut être divisée en deux :
Pour PGA variant de 0.1 à 0.2g, on remarque que cette pile reste toujours dans le
domaine élastique.
Pour PGA variant de 0.3 à 0.5g. On remarque que cette pile reste dans le domaine
élastique durant quelques événements et dépasse ce domaine dans les autres cas. Ce
dépassement montre que malgré DMAX < DY, la pile d’extrémité subit des dommages
légers. Cette production de dommages peut être due au facteur énergétique qui a influé
sur la variation de l’état de dommage. Par exemple, pour PGA=0.3g, le déplacement
maximum est égal à 2.01cm et l’énergie dissipée est égale à 20439kn.cm.
Si on calcule le facteur DI sans prise en considération le facteur énergétique, on trouve
DI=0.07. Dans le cas de prise en considération du facteur énergétique, ce facteur devient
DI=0.16.
Les mêmes remarques citées précédemment restent valables pour les autres piles.
Pour l’état de dommage léger, on remarque que la pile 1 peut subir cet état jusqu’à
PGA=0.8g et jusqu’à PGA=0.5g pour les piles 2,3 et 4, avec des pourcentages différents.
En plus, cette figure montre que la pile 1 ne subit l’état de dommage considérable qu’à
partir de PGA=0.7g et à partir de PGA=0.6g pour les piles 2,3 et 4, avec des pourcentages
différents.
Pour l’état de l’effondrement total, la pile 1 subit cet état de dommage à partir de
PGA=0.9g et atteint une pourcentage maximal égal à 50% au niveau de PGA=1g. Pour les
piles 2,3 et 4, cet état de dommage se produit à partir de PGA=0.8g avec des pourcentage
différentes et atteint une pourcentage maximal de 60% pour la pile 2. Tandis que, pour les
maximum reste, dans quelques cas, inférieur au déplacement élastique et que le facteur
énergétique n’influe pas sur la variation de l’état de dommage.
Par exemple, on remarque que le déplacement maximum de la pile d’extrémité reste
inférieur au déplacement élastique jusqu’à PGA=1g.Cet intervalle peut être divisée en
deux
Pour PGA variant de 0.1 à 0.2g. On remarque que cette pile reste toujours dans le
domaine élastique.
Pour PGA variant de 0.3 à 1g. On remarque que cette pile reste dans le domaine
élastique jusqu’à PGA=0.5g durant quelques événements et dépasse ce domaine dans les
autres cas. Ce dépassement montre que malgré DMAX < DY, la pile d’extrémité subit des
dommages légers. Cette production de dommages peut être due au facteur énergétique
qui a influé sur la variation de l’état de dommage. Par exemple, pour PGA=0.3g, le
déplacement maximum est égal à 3.72cm et l’énergie dissipée est égale à 55800kN.cm.
Si on calcule le facteur DI sans prise en considération le facteur énergétique, on trouve
DI=0.08. Dans le cas de prise en considération du facteur énergétique, ce facteur devient
DI=0.18.
Les mêmes remarques citées précédemment restent valables pour les autres piles.
Pour l’état de dommage léger, on remarque que les piles 1 et 4 peuvent subir cet état pour
PGA varie de 0.3 à 0.9g et pour PGA varie de 0.2 à 0.7g pour les piles 2 et 3.
Pour l’état de dommage moyen, on remarque que le pourcentage de production de cet
état reste inférieur à 50% pour les piles d’extrémités. Tandis que, pour les piles
intermédiaires ce pourcentage est atteint. En plus, cette figure montre que les piles
d’extrémités subissent l’état de dommage considérable à partir de PGA=0.6g et à partir de
PGA=0.5g pour les piles intermédiaires. On remarque aussi que l’état de l’effondrement
total se produit à partir de PGA=0.7g pour différentes piles du pont 2. Le pourcentage de
production de cet état atteint un pourcentage maximum de 40% à partir de PGA=1g pour
la pile 1 et un pourcentage de 50% pour la pile 2.
La figure (4.17) montre que les piles du pont 3 peuvent rester sans dommages qu’à un
niveau de PGA=0.1g avec une pourcentage de 50% pour les deux piles.
Par exemple, pour PGA=0.1g, DMAX de la pile 1 est égal à 0.86cm et l’énergie dissipée
est égale à 1198kn.cm. Le facteur DI=0.11 dans le cas de prise en charge du facteur
énergétique et vaut 0.09 dans le cas inverse.
53
Par exemple, pour PGA=0.1g, DMAX de la pile 1 est égal à 1.42cm et l’énergie dissipée
est égale à 4162kn.cm. Le facteur DI=0.23 dans le cas de prise en charge le facteur
énergétique est égale à 0.15 dans le cas inverse.
Ce dernier exemple montre que le facteur qui influe sur la variation de l’état de dommage
est le facteur de ductilité de déplacement statique des piles du pont 3, où l’analyse
statique montre que ce facteur est égal à 3.02.
Pour les états de dommages 2,3 et 4, une petite différence est remarquée entre les deux
piles. Pour l’état de dommage complet, on remarque que la pile 2 subit cet état de
dommage avec un pourcentage moindre que celui de pile 1. En plus, le pourcentage de
production de cet état de dommage atteint les 100% au même niveau de PGA pour les
deux piles.
D C B A As D C B A As
100% 100%
80% 80%
pourcentage(%)
pourcentage(%)
60% 60%
40% 40%
20% 20%
0% 0%
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
accéleration maximale accéleration maximale
D C B A As D C B A As
100% 100%
pourcentage(%)
pourcentage(%)
80% 80%
60% 60%
40% 40%
20% 20%
0% 0%
0,10,20,30,40,50,60,70,80,9 1 0,10,20,30,40,50,60,70,80,9 1
D C B A As D C B A As
100% 100%
pourcentage(%)
pourcentage(%)
80% 80%
60% 60%
40% 40%
20% 20%
0% 0%
0,10,20,30,40,50,60,70,80,9 1 0,10,20,30,40,5 0,60,70,80,9 1
D C B A As D C B A As
100% 100%
pourcentage(%)
pourcentage(%)
80% 80%
60% 60%
40% 40%
20% 20%
0% 0%
0,10,2 0,30,40,50,60,7 0,80,9 1 0,10,20,30,40,5 0,60,70,80,9 1
Les courbes de fragilité développées par le biais de l’approche de Park-Ang (1985) ont
une forme d’une distribution logarithmique obtenue en utilisant la formule (3.3).
Les figures (4.18, 4.19 et 4.20) représentent les courbes de fragilité des piles de ponts
étudiés durant des événements déduits du séisme de Northridge (1994) et classés en
fonction de l’accélération maximale (PGA) en respectant le contenu fréquentiel.
La figure (4.18) représente les courbes de fragilité des piles du pont 1 en fonction de
l’accélération maximale. Cette figure montre que le degré de vulnérabilité de la pile
d’extrémité est moindre que celui des autres piles. Ce degré de vulnérabilité diminue
lorsqu’on s’éloigne de la pile intermédiaire. Par exemple, la probabilité pour que la pile 1
55
reste sans dommage existe jusqu’à PGA=0.4g et jusqu’à PGA=0.3g pour les piles 2,3 et 4.
Cette remarque reste valable pour les autres états de dommage.
En plus, on remarque une distribution régulière des états de dommage ainsi que leur
probabilités. Cette figure montre aussi que la probabilité d’atteindre l’état de dommage
complet est limité à 0.5 pour la pile 1 et à 0.6 pour la pile 2. Tandis que, cette probabilité
atteint une valeur de 1 pour les piles 3 et 4.
La figure (4.19) représente les courbes de fragilité des piles du pont 2 en fonction de
l’accélération maximale. Cette figure montre que le piles de ce pont peuvent rester sans
dommages jusqu’à des niveaux moyens de l’accélération maximale (par exemple,
PGA=0.5g). On remarque aussi que la pile intermédiaire est plus vulnérable par rapport
aux autres piles. Par exemple, la probabilité d’atteindre l’état de l’effondrement total ne
dépasse pas 0.5 pour toutes les piles. En plus, les piles d’extrémités restent sans dommage
jusqu’à PGA=0.5g. Ce niveau diminue quand on s’éloigne de la pile d’extrémité.
Remarque
Il faut noter que la courbe de fragilité de la pile 1 correspondant à l’état du dommage
moyen n’a pas été présentée. Ceci est du au fait que la distribution du pourcentage de
production de cet état est irrégulière et que ce pourcentage ne dépasse pas 50% comme
présenté dans le tableau (4.3).
La figure (4.20) représente les courbes de fragilité des piles du pont 3 en fonction de
l’accélération maximale.
Cette figure montre que les piles de ce pont sont plus vulnérables durant ce séisme par
rapport aux piles des ponts 1 et 2. On remarque aussi que la pile 1 subit des états de
dommage avec un probabilité supérieure à celle de la pile 2. Par exemple, la probabilité
d’atteindre l’état de dommage complet est d’environ 0.15 au niveau de PGA=0.3g pour la
pile 1 et d’environ 0.1 pour la pile 2. En plus, il faut noter que les deux piles du pont 3
subissent les mêmes états de dommage en fonction de l’accélération maximale (PGA).
56
1.00 1.00
D
C
probabilité d'atteindre un état du dommage
0.60 0.60
0.40 0.40
D
C
B
0.20 0.20
A
As
0.00 0.00
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00 0.00 0.40 0.80 1.20
accélération maximale (g) accélération maximale (g)
0.80 0.80
0.60 0.60
0.40 0.40
D
D
C
C
B
B
0.20 A 0.20
A
As
As
0.00 0.00
0.00 0.40 0.80 1.20 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00
accélération maximale (g) accélération maximale (g)
1.00 1.00
0.60 0.60
D
D
C
C
0.40 0.40
A B
As A
As
0.20 0.20
0.00 0.00
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00
accélération maximale (g) accélération maximale (g)
(a) pile 1 (b) pile 2
1.00 1.00
probabilité d'atteindre un état de dommage
0.80 0.80
0.60 0.60 D
D
C C
B B
A A
0.40 0.40
As As
0.20 0.20
0.00 0.00
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80
accélération (g) accélération maximale (g)
(a) pile 1 (b) Pile 2
4.4 Conclusions
L’établissement des courbes de fragilité des trois ponts étudiés en utilisant l’approche
de Park-Ang nous a permis de tirer les conclusions suivantes :
58
Un pont peut subir différents états de dommage par différents séismes qui ont la
même accélération maximale.
Le production d’un état de dommage dépend de trois paramètres : le déplacement
maximum, l’énergie dissipée et le facteur de ductilité de déplacement.
La distribution de la production des états du dommage ainsi que leurs pourcentages
est réguliere dans quelques cas et irréguliers dans d’autres.
Les courbes de fragilités établies dans ce travail ont une distribution régulière dans la
plupart des cas étudiés.
Les piles du pont 1 sont plus vulnérables par rapport aux piles du pont 2.
Le pont 3 est vulnérable aux séismes de faible intensité exprimés en terme
d’accélération maximale.
Les piles intermédiaires représentent les piles les plus vulnérables durant un séisme.
Le degré de vulnérabilité diminue quand on s’éloigne de la pile intermédiaire.
L’irrégularité observée au niveau des résultats obtenus surtout pour le pont 2 peut
être due , au nombre des événements pour chaque classe de l’accélération maximale .On a
remarqué dans quelque cas, un changement important au niveau de la production des
états des dommages ou bien une production importante directement.
Dans le chapitre suivant, on va établir les courbes de fragilité des trois ponts étudiés
dans ce chapitre en utilisant une approche statique équivalente simplifiée.
59
Chapitre 5
Développement des Courbes de Fragilité en Utilisant la Méthode de
la Capacité Spectrale.
5.1 Introduction
L’objectif de ce chapitre est de développer des courbes de fragilité des ponts étudiés en
se basant sur une méthode statique équivalente. Cette méthode est appelée la méthode de
la capacité spectrale. Elle consiste à évaluer les courbes de capacité d’un pont en utilisant
l’analyse pushover. C’est une analyse simple et rapide qui a été développée
essentiellement pour les structures de bâtiment à plusieurs niveaux [ ATC et FEMA].
L’utilisation de cette analyse pour les ponts représente un nouvel axe de recherche afin
de savoir, si cette analyse peut être utilisée pour les ponts.
Dans ce chapitre, nous allons commencer par l’évaluation des courbes de capacité des
différents ponts en utilisant l’analyse statique pushover. Ensuite, la détermination des
spectres de demande au format pseudo accélération -spectre de déplacement(A-D) ainsi
que la détermination de la performance des ponts en se basant sur les deux courbes citées
précédemment et une procédure d’itération.
5.2 Développement des courbes de fragilité.
Avant d’entamer cette étape, il faudrait mentionner que les ponts étudiés ainsi que les
série d’accélérogrammes dans ce chapitre sont les mêmes du chapitre précédent. En plus,
on suppose dans ce cas que le tablier du pont reste élastique sans dommage alors que les
piles sont modélisées comme une pile élastique avec des zones d’extrémité plastiques.
La méthode de la capacité spectrale consiste à établir les courbes de fragilités des trois
ponts étudiés en se basant sur le principe de l’évaluation de la performance de ces ponts.
Cette performance nécessite deux éléments principaux : la courbe de capacité d’un pont et
les spectres de réponses convertis au format (A-D).
La première étape dans ce développement est établie par le biais de l’analyse pushover.
16000.00 0.50
0.30
8000.00
0.20
4000.00
0.10
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.00 0.04 0.08 0.12 0.16 0.20
déplacement au sommet (m) spectre du déplacement (m)
8000.00 0.16
effort tranchant à la base (KN)
6000.00 0.12
spectre d'accélération (g)
4000.00 0.08
2000.00 0.04
0.00 0.00
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80
déplacement au sommet (m) spectre de déplacement (m)
4000.00 1.00
0.80
effort tranchant à la base (kn)
3000.00
0.60
2000.00
0.40
1000.00
0.20
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25
déplacement au sommet (m) spectre du déplacement (m)
Fig.5.3 courbe de pushover du pont 3 Fig.5.6 Courbe de capacité du pont 3
62
Il faut noter que lorsque l’analyse pushover est terminée, le programme utilisé
(SAP2000) peut nous donner les étapes de production des états de dommage au niveau
d’un pont. Ces étapes sont présentées dans les figures (5.7 et 5.8 et 5.9).
Symboles
9
64
10
11
12
13
14
15
16
17
Symboles
9
Symboles
0.40 0.80
PGA=0.1g PGA=0.2g
moyen+ecart moyen+ecart
spectre d'accélération (g)
moyen moyen
0.20 0.40
0.10 0.20
0.00 0.00
0.00 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20
1.60 1.60
moyen+ecart moyen+ecart
spectre d'accélération (g)
moyen moyen
moyen-ecart moyen-ecart
0.80 0.80
0.40 0.40
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25
2.00 2.50
PGA=0.5g
moyen
moyen+ecart
1.60 2.00
moyen-ecart
spectre d'accélération (g)
moyen
moyen+ecart
moyen-ecart
0.80 1.00
0.40 0.50
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50
67
3.00 4.00
3.00
spectre d'accélération (g)
PGA=0.7g PGA=0.8g
moyen moyen
2.00
moyen+ecart moyen+ecart
moyen-ecart moyen-ecart
1.00
1.00
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50
4.00 4.00
3.00 3.00
spectre d'accélération (g)
moyen moyen
2.00 2.00
moyen+ecart moyen+ecart
moyen-ecart moyen-ecart
1.00 1.00
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50 0.55 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50 0.55 0.60
4.00 3.00
3.00
2.00
pga=0.9g
pushover
sa(g)
pga=1g
sa(g)
2.00
elastique
pushover
inelastique
elastique
inelastique 1.00
1.00
(dpi=0.118)
(dpi=0.12)
0.00 0.00
0.00 0.03 0.06 0.09 0.12 0.15 0.18 0.21 0.24 0.27 0.30 0.33 0.36 0.39 0.00 0.10 0.20 0.30 0.40
sd(m) sd(m)
2.50 2.50
2.00 2.00
1.50 1.50
pga=0.7g
sa(g)
sa(g)
pushover
pga=0.8g
elastique
1.00 1.00
pushover
inelastique
elastique
inelastique
(dpi=0.108)
(dpi=0.097)
0.50 0.50
0.00 0.00
1.60
1.20
pga=0.5g
1.20 pga=0.6g
pushover
pushover
sa(g)
sa(g)
elastique
0.80
elastique
inelastique
0.80 inelastique
(dpi=0.065)
(dpi=0.076)
0.40
0.40
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25
sd(m) sd(m)
1.60 1.00
0.80
1.20
pga=0.4g 0.60
sa(g)
sa(g)
pushover
0.80 (dpi=0.04)
elastique
inelastique 0.40
pga=0.3g
(dpi=0.058)
pushover
0.40
elastique
0.20
inelastique
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25
sd(m) sd(m)
0.80 0.50
0.40
0.60
0.30
pga=0.1g
sa(g)
sa(g)
0.40 pushover
pga=0.2g elastique
0.20
pushover
elastique
0.20
0.10
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25
sd(m) sd(m)
0.40 0.80
0.30 0.60
pga=0.1g pga=0.2g
pushover pushover
sa(g)
sa(g)
0.20 elastique 0.40 elastique
0.10 0.20
0.00 0.00
0.00 0.10 0.20 0.30 0.40 0.50 0.60 0.70 0.00 0.10 0.20 0.30 0.40 0.50 0.60 0.70
sd(m) sd(m)
1.00 1.60
0.80
1.20
PGA=0.4g
0.60 pga=0.3g
pushover
Sa (g)
pushover
sa(g)
0.40
0.20
dpi=0.119
0.00 0.00
0.00 0.10 0.20 0.30 0.40 0.50 0.60 0.70 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80
sd(m) Sd (m)
1.60 2.00
1.60
1.20
PGA=0.5g PGA=0.6g
1.20
pushover pushover
Sa (g)
Sa (g)
0.40
0.40
dpi=0.122 dpi=0.129
0.00 0.00
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80
Sd (m) Sd (m)
2.50 2.50
2.00 2.00
PGA=0.7g PGA=0.8g
1.50 1.50
pushover pushover
Sa (g)
Sa (g)
elastique elastique
inelastique inelastique
1.00 1.00
0.50 0.50
dpi=0.132 dpi=0.135
0.00 0.00
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80
Sd (m) Sd (m)
3.00 4.00
3.00
2.00
PGA=0.9g PGA=1g
pushover pushover
Sa (g)
Sa (g)
inelastique inelastique
1.00
1.00
dpi=0.142
dpi=0.146
0.00 0.00
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80
Sd (m) Sd (m)
4.00 3.00
3.00
2.00 pga=0.9g
pushover
sa(g)
pga=1g
sa(g)
elastique
2.00
pushover inelastique
elastique
inélastique 1.00
1.00
(dpi=0.123) (dpi=0.102)
0.00 0.00
0.00 0.03 0.06 0.09 0.12 0.15 0.18 0.21 0.24 0.27 0.30 0.33 0.36 0.39 0.00 0.03 0.06 0.09 0.12 0.15 0.18 0.21 0.24 0.27 0.30 0.33 0.36
sd(m) sd(m)
2.50 2.50
2.00 2.00
pga=0.8g pga=0.7g
1.50 1.50
pushover elastique
sa(g)
sa(g)
elastique pushover
inelastique inelastique
1.00 1.00
(dpi=0.108) (dpi=0.081)
0.50 0.50
0.00 0.00
1.60
1.20 pga=0.5g
pushover
pga=0.6g
1.20 elastique
pushover
inelastique
sa(g)
sa(g)
elastique
0.80 (dpi=0.054)
inelastique
0.80 (dpi=0.067)
0.40
0.40
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25
sd(m) sd(m)
1.60 1.00
0.80
(dpi=0.03)
1.20
pga=0.3g
0.60
pushover
sa(g)
sa(g)
0.80 elastique
(dpi=0.043) inelastique
0.40
pga=0.4g
pushover
0.40
elastique
0.20
inelastique
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25
sd(m) sd(m)
0.80 0.80
0.60 0.60
sa(g)
sa(g)
0.40 0.40
pga=0.2g pga=0.1g
pushover pushover
0.00 0.00
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25
sd(m) sd(m)
Les points de performances déterminées sont regroupés dans les trois figures
suivantes :
moyen+ecart moyen moyen-ecart
le dépacement maximum
16
14
12
10
(cm)
8
6
4
2
0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
accélération maximale (g)
18
le déplacement maximum (cm)
16
14
12
10
8
6
4
2
0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
accélération maximale (g)
16
14
12
10
(cm)
8
6
4
2
0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
accélération maximale (g)
Les courbes (5.17, 5.18 et 5.19) représentent les courbes de fragilité des ponts étudiés en
utilisant la méthode de la capacité spectrale en fonction de l’accélération maximale (PGA).
A partir de ces figures, on remarque une distribution régulière des courbes de
fragilités obtenues et qui correspondent à tous les états du dommage.
Ces figures montrent que le pont 2 est moins vulnérable que le pont 1 ainsi que le pont
1 est moins vulnérable que le pont 3.
La figure (5.17) montre que le pont 1 peut rester sans dommage jusqu’à PGA=0.25g. En
plus, ce pont subit l’état de dommage léger à partir de PGA=0.15g pour atteindre une
probabilité de 1 à partir de PGA=0.6g. Il faut noter que les courbes de fragilité
correspondant aux états de dommage moyen, considérable et l’effondrement total n’ont
pas été présentés du fait que les déplacements limites de ces états de dommage sont
supérieurs aux déplacements maxima. Sachant que le déplacement maximum de pont 1
obtenus au niveau de PGA=1g est égal à 15cm.
La figure (5.18) montre que le pont 2 peut rester sans dommage jusqu’à PGA=0.6g. En
plus, ce pont subit l’état de dommage léger à partir de PGA=0.2g pour atteindre une
probabilité de 1 à partir de PGA=0.8g. Cette figure montre aussi que le pont 2 subit l’état
de dommage considérable à partir de PGA=0.4g et à partir de PGA=0.5g pour l’état de
l’effondrement total. On remarque aussi que la probabilité d’atteindre les états des
dommages considérable et l’effondrement total restent inférieure à 1.
La figure (5.19) montre que le pont 3 est vulnérable aux séismes de faible et moyenne
intensité. Par exemple, la probabilité d’atteindre l’état de dommage complet existe à partir
de PGA=0.2g pour atteindre une probabilité de 1 à partir de PGA=0.65g. Pour l’état de
dommage léger, cet état se produit à partir de PGA=0.1g pour atteindre une probabilité 1
à partir de PGA=0.25g. L’état de dommage considérable se produit à partir de PGA=0.15g
et atteint une probabilité 1 à partir de PGA=0.45g.On remarque aussi que le pont 3 peut
rester sans dommage qu’à niveau de PGA=0.1g.
74
1.00
0.60
0.40 D
C
0.20
0.00
1.00
probabilité d'atteindre un état de dommage
0.80
0.60
D
C
0.40
B
A
As
0.20
0.00
0.80
0.60 D
C
B
A
0.40
As
0.20
0.00
Dans cette partie, une étude comparative entre les résultats obtenus par le biais des
deux approches est considérée. On va se limiter à faire une comparaison seulement pour
les états de dommage léger et considérable.
Les tableaux (6.1, 6.2 et 6.3) représentent les déplacements maxima des piles de trois ponts
en utilisant l’approche dynamique et l’approche statique équivalente.
PGA (G) 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
dynamique 1.2 2.5 3.8 5.0 6.3 7.6 8.8 10.1 11.4 12.6
statique 1.1 2.5 4 5.8 6.7 7.6 9.7 10.8 12 11.8
PGA (G) 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
dynamique 1.3 2.5 3.9 5.1 6.4 7.6 8.9 10.2 11.5 12.7
statique 4 6 11.5 12 12.2 12.9 13.2 13.4 14.2 14.6
PA (G) 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
dynamique 1.5 3.1 4.6 6.2 7.8 9.3 11 12.5 14.0 15.6
statique 1.7 2.2 3 4.3 5.4 6.7 8.1 10.8 10.2 12.3
Les figures (5.20, 5.21 et 5.22) représentent les courbes de fragilité des ponts 1,2 et 3 en
utilisant l’approche dynamique et l’approche statique. Il faut noter tout d’abord que la
courbe de fragilité obtenue par une analyse dynamique représente la courbe moyenne des
courbes de fragilité des piles de pont 1.
La figure 5.20 montre que les deux résultats sont concordants.
La figure 5.21 montre que les deux approches donnent des résultats différents pour les
deux états de dommage léger et considérable. Par exemple, l’état de dommage
considérable se produit à partir de PGA=0.3g pour une analyse dynamique et à partir de
PGA=0.5g pour une analyse statique.
La figure 5.22 montre que les deux résultats pour le pont 3 sont concordants.
77
1.00
0.60 dynamique
statique
0.40
0.20
0.00
0.80 0.80
0.60 0.60
statique
0.40 0.40
dynamique
dynamique
statique
0.20 0.20
0.00 0.00
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00
accélération maximale (g) accélération maximale (g)
1.00 1.00
probabilité d'atteindre un état du dommage
probabilité d'atteindre un état de dommage
0.80 0.80
dynamique
0.60 0.60
statique
0.40 0.40
dynamique
statique
0.20 0.20
0.00 0.00
0.00 0.10 0.20 0.30 0.40 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80
accélération maximale (g) accélération maximale (g)
La figure (5.23) présente les courbes de fragilité du pont 2 soumis aux séismes de
Northridge et Los Angeles en utilisant la méthode statique et dynamique ainsi que la
méthode utilisée par Shinozuka.
Cette figure montre une différence entre les résultats obtenus. Cette différence est
importante entre les résultats de l’approche de Par-Ang et ceux de Shinozuka. Tandis que,
la différence entre les courbes de fragilité de l ‘analyse statique et celles de Shinozuka est
moindre par rapport à l’approche dynamique dans le cas ou le pont 2 reste dans le
domaine élastique.
Pour l’état de l’effondrement total, la différence est importante entre les résultas de
l’analyse statique et ceux de Shinozuka jusqu’à PGA=0.9g. À partir de ce niveau, cette
différence est moindre par rapport à celle de la méthode dynamique.
La différence remarquée entre les résultats obtenus peuvent être due aux :
Choix de séisme : Shinozuka a utilisé 60 événements de seime de Los Angeles.
Cependant, dans notre travail, 100 événements du séisme de Northridge sont utilisés.
Paramètres qui représentent un état de dommage. Dans le travail de Shinozuka, les
états de dommage sont définis en terme de ductilité de rotation , tandis que pour notre
étude, ces états de dommage sont définis en terme d’un facteur appelé l’indice de
dommage.
Les courbes de fragilité développées dans notre étude, présentées dans la figure (5.23)
représentent la moyenne des courbes de fragilité des piles de ce pont.
79
1.00 1.00
dynamique
statique
0.60 Shinozuka 0.60
0.20 0.20
0.00 0.00
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00
accélération maximale (g) accélération maximale (g)
0.60 0.60
dynamique
statique
0.40 0.40 Shinozuka
dynamique
statique
0.20 0.20
Shinozuka
0.00 0.00
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00
accélération maximale (g) accélération maximale (g)
0.80
dynamique
statique
0.60 Shinozuka
0.40
0.20
0.00
e- Effondrement total
5.4.Conclusions
Chapitre 6
Conclusion Générale
Tout d’abord une description détaillée des différentes approches développées ainsi que
les différentes études réalisées dans cet axe son présentées dans le chapitre2. On y a cité
les cinq approches qui peuvent être utilisées pour établir les courbes de fragilité tel que
l’approche basée sur l’opinion des experts, l’approche empirique, l’approche
expérimentale, l’approche analytique et l’approche basée sur les réseaux de neurone. On y
a également exposé plusieurs travaux concernant les constructions d’habitation en béton
armé ou bien en charpente, les ponts, les systèmes hydrauliques et les structures en
maçonnerie…etc.
Dans le chapitre 3, deux approches analytiques ont été choisies pour ce travail : la
méthode dynamique de Park-Ang et la méthode de la capacité spectrale. Une description
détaillée des deux approches est faite afin de connaître les différentes étapes et les outils
utilisés pour établir les courbes de fragilité. L’approche de Park-Ang est basée
essentiellement sur la détermination d’un facteur appelé l’indice du dommage en fonction
des paramètres obtenus par une analyse statique et dynamique. La méthode de la capacité
spectrale est basée essentiellement sur le principe de l’évaluation de la performance d’un
pont obtenue par une procédure récente et simple appelé « Analyse pushover ».
Le développement des courbes de fragilité des piles de trois ponts étudiés en utilisant
l’approche de Park-Ang est établi dans le chapitre4. La première partie dans ce chapitre
82
consiste à estimer l’état de dommage produit au niveau des trois ponts en fonction des
caractéristiques de ces ponts, le comportement choisi pour ce pont ainsi que les
paramètres concernant le chargement sismique tel que l’accélération maximale et le
contenu fréquentiel. En seconde partie et en se basant sur les paramètres cités ci avant, les
courbes de fragilité sont développées pour les piles des trois ponts. Ces courbes nous ont
permis de montrer que l’établissement des courbes de fragilité en fonction de
l’accélération maximale (PGA) en respectant le même contenu fréquentiel représente un
bon choix. On a remarqué aussi une distribution régulière en général des courbes de
fragilité. En plus, les résultats obtenus montrent que le pont 2 résiste le mieux aux séismes
de forte intensité et que le pont 3 est le pont le plus vulnérable des trois étudies . Les
résultats obtenus montrent aussi que les piles intermédiaires d’un pont sont les plus
vulnérables. Cette vulnérabilité diminue lorsqu’on s’éloigne de ces piles intermédiaires.
En plus, on remarque que le nombre des événements choisis pour chaque classe influe sur
la qualité des résultats.
Dans le chapitre 5, la méthode de la capacité spectrale est considérée pour évaluer les
courbes de fragilité des trois ponts étudiés ainsi que une étude comparative entre les
résultats obtenus est faite . La méthode de la capacité spectrale est basée sur le principe de
l’évaluation de la performance de ces ponts dans le cas d’un comportement inélastique.
En premier lieu, les courbes de pushover sont évaluées. Ces courbes représentent la
variation de l’effort tranchant à la base d’un pont en fonction du déplacement au sommet
de ce pont en se basant sur une distribution modale des forces latérales. Cette distribution
dépend essentiellement du mode où le facteur de participation de la masse dépasse les
75%. Ensuite, un procédure de conversion est considérée afin d’établir les courbes de
capacité de ces ponts. Ces courbes sont présentées en terme de spectre d’accélération en
fonction du spectre de déplacement. En troisième étape, l’évaluation de la performance
des trois pont pour chaque classe de l’accélération maximale est considéré en utilisant les
courbes de capacité spectrale ainsi que les spectres de réponse élastique et inélastique
.Enfin les courbes de fragilité sont établies en utilisant ces points du performance en
fonction de chaque classe de PGA. En deuxième partie, une étude comparative entre les
résultats obtenus par le bais des deux approches statique équivalente et dynamique est
considérée. En premier lieu, une étude comparative entre les résultats de l’approche
dynamique et statique est effectuée. Cette étude montre que la méthode statique
équivalente donne des résultats similaire à ceux de la méthode dynamique dans le cas des
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ponts 1 et 3. Tandis que, pour le pont 2, les résultats des deux approches sont différents.
On peut dire que la différence citée ci-avant peut être due aux trois paramètres : 1) le
déplacement maximum d’un pont. 2) les paramètres définissant un état de dommage et
3) les limites de chaque état de dommage pour chaque pont. Ensuite, une étude
comparative entre les courbes de fragilité de pont 2 soumis aux séismes différents est
considérée. Cette étude montre que l’utilisation de deux paramètres différents qui
représente un état de dommage ainsi que des différents séismes donnent des résultats
différents.
Avant de clôturer ce projet, il faut noter que le travail effectué n’est qu’un premier pas
dans l’établissement réel des courbes de fragilité d’une structure où plusieurs paramètres
n’ont pas été pris en considération dans cette étude. En effet, il s’avère nécessaire de
prendre en charge les recommandations suivantes :
l’influence de l’effet de site sur les courbes de fragilité d’une structure.
L’établissement des courbes de fragilité d’une structure en supposant la production
des dommages au niveau des différents éléments tels que au niveau du tablier, des joints
et au niveau des appareils d’appui.
L’établissement des courbes de fragilité des structures en utilisant un nombre
important d’événements sismiques.
L’établissement des courbes de fragilité des structures étendues avec prise en
considération de la variabilité spatio-temporelle de l’événement sismique.
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Réferences
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