DSCG 2023 UE01 Corrige
DSCG 2023 UE01 Corrige
ET DE GESTION
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SESSION 2023
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Éléments indicatifs de corrigé
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- une condition tenant à la durée de l’exercice de l’activité : à la date de la cession,
le fonds doit être exploité depuis au moins cinq ans ;
- une condition tenant à l’exploitation directe (ou personnelle) du fonds par le cédant.
Nota : les chiffres d’affaires limites ne sont pas exigés du candidat
1.5. L’annonce légale fait référence, dans son dernier alinéa, à l’exercice d’un droit
d’opposition. Qui est susceptible d’exercer ce droit ? Si une opposition se
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manifeste, quel en est l’effet immédiat ?
La procédure d’opposition est ouverte à tous les créanciers du vendeur, qu’ils soient munis de
sûreté ou non.
L'opposition est une mesure conservatoire qui a pour effet immédiat de maintenir
l'indisponibilité du prix résultant de la vente entre les mains de l'acheteur ou du mandataire.
Cette indisponibilité existe dès la réalisation de la vente.
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1.6. L’immeuble dans lequel est exploité le restaurant était inscrit à l’actif du bilan du
cédant, entrepreneur individuel. Il a été décidé dans le cadre de cette opération que
le cédant en conserverait la propriété et le donnerait en location nue à la société
cessionnaire. La décision de conserver l’immeuble emporte-t-elle des
conséquences fiscales ? Si oui, lesquelles ? Si non, pourquoi ? Quel sera le régime
fiscal des loyers perçus par le cédant sachant que l’immeuble est loué nu ?
2. 2. La SAS BEL AIR doit-elle souscrire un contrat d’assurance concernant les locaux
où l’hôtel va être exploité ?
L’utilisation de locaux par leur propriétaire ou un locataire doit faire l’objet d’un contrat
d’assurances des biens, qui permet de couvrir les risques encourus par l’immeuble. Ce
contrat a pour objet l’indemnisation d’un dommage subi par les biens, qui résulte de leur
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destruction, de leur dégradation ou de leur disparition (en cas d’incendie, de dégât des
eaux…). Les biens garantis sont notamment le bâtiment, les matériels.
Cette obligation résulte de la loi.
La SAS BEL AIR a donc l’obligation de souscrire un contrat d’assurance des biens concernant
les locaux où l’hôtel est exploité.
2. 3. Quels sont les risques couverts par un contrat d’assurance pertes exploitation. La
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souscription d’un tel contrat répondrait-elle au besoin exprimé par Monsieur
MARIEL ?
L’assurance pertes d'exploitation vise à couvrir les risques financiers (baisse du chiffre
d’affaires…) qui découlent d’un arrêt ou d’un ralentissement de l’activité de l’entreprise suite
à un sinistre qui affecte les locaux ou le matériel d’une entreprise.
Par conséquent, cette assurance ne garantit pas le risque financier lié à la variation importante
du chiffre d’affaires, en dehors d’un sinistre.
La souscription d’un contrat d’assurance pertes d’exploitation ne répondrait pas au besoin
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exprimé par Monsieur MARIEL.
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- les créances clients constituent des biens ;
- le détournement profite à une autre société (SAS SOFTWARE) dans laquelle il est
directement intéressé compte tenu du pacte conclu avec son épouse.
Monsieur GICIEL s’est donc rendu coupable du délit d’abus des biens.
par des concessions réciproques, terminent une contestation née ou préviennent une
contestation à naître ».
La transaction n’éteint pas l’action publique (article 2046 du Code civil.)
En conséquence, malgré la conclusion d’une transaction, Monsieur GICIEL peut être poursuivi
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au plan pénal.
3. 4. La réduction de capital est-elle licite ?
Le 1er alinéa de l’article L. 225-204 du code de commerce énonce que « La réduction du capital
est autorisée ou décidée par l'assemblée générale extraordinaire, qui peut déléguer au conseil
d'administration ou au directoire, selon le cas, tous pouvoirs pour la réaliser. En aucun cas,
elle ne peut porter atteinte à l'égalité des actionnaires. »
La loi impose donc de respecter le principe de l’égalité entre actionnaires (article L. 225-
204 C. com.), ce qui oblige à proposer le rachat d’actions à chacun des actionnaires
proportionnellement aux droits détenus dans la société.
La réduction du capital social ayant été entérinée en l’absence d’un associé (qui n’a pas signé
le procès-verbal de l’assemblée générale), la réduction de capital n’est donc pas licite.
4. 2. Que signifie le fait qu’une association doit être à « but non lucratif » ? Quelle
serait la principale conséquence juridique pour une association de distribuer
les bénéfices à ses adhérents ?
L’article 1er de la loi du 1er juillet 1901 dispose que : « L’association est la convention par
laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d'une façon permanente, leurs
connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices ». La notion
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de « but non lucratif » signifie donc que l’association ne peut pas partager ses bénéfices entre
ses membres.
Si une association venait à distribuer les bénéfices à ses adhérents, elle s’exposerait à être
requalifiée par le juge en société créée de fait.
dans ses statuts une clause prévoyant l’exercice d’une telle activité.
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