Kounouz Fichiers Bac Math Sect SC Exp Ocr

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ekpirÎmentales

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***
Kounouz Bac
Fiches Bac

MATHS
SECTION SCIENCES EXPÉRIMENTALES

Abderrahmen Mimouni Salima Fakhfakh Maalej


Inspecteur principal des écoles préparatoires Professeur principal
et des lycées secondaires

AbdelbassetLaataoui Sami Benrhim


Professeur principal Professeur princri
Nabil Ammar
Professeur principal
©Copyright
© Kounouz Editions
Adresse : 123, Avenue Habib Thameur
Nabeul - 8000 Tunisie
Tél : (+216) 72 223 822
Fax: (+216) 72 223 922
E-mail : Kounouz.Edition@gnet.tn
Site Web : www.Kounouz-Edition.com
Préface
Ces fiches sont conçues dans l’intention de faciliter aux futurs bacheliers
leur révision et de bien les préparer à l’examen qu’ils auront à passer.
Elles sont conformes aux programmes en vigueur en 4ème année et res­
pectent leurs contenus et leur progression. Elles ont un double avantage pour l’élève
puisque d’une part, elles lui donnent un résumé clair des cours et des repères utiles
insistant sur les aspects essentiels à retenir. D’autre part, elles l’aident à acquérir
une méthodologie de travail lui permettant d’appréhender les difficultés et de les
résoudre par l’analyse et la réflexion.
Ces fiches réservent une grande partie à la pratique en proposant des
exercices variés portant sur les différentes difficultés et aidant l’élève à assimiler les
contenus par la mise en œuvre de ses acquis.
Des corrigés et des réponses détaillés sont donnés à l’élève en guise de
pistes de travail pouvant le guider dans la réalisation des exercices et lui permettant
de pratiquer son autoévaluation. Cette activité lui permettra de prendre conscience
de ses lacunes et de ses difficultés qu’il essaiera de dépasser par la consolidation de
ses connaissances.
Nous espérons que ce travail aura l’efficacité requise et aidera les élèves à
réaliser une révision méthodique et réfléchie qui les mènera à la réussite.

Les auteurs
Sommaire

2V° CHAPITRE PAGE


1 Chapitre 1: Limites, continuité et dérivabilité 5
2 Chapitre 2: suites réelles 18
3 Chapitre 3: fonction réciproque 31
4 Chapitre 4: Primitives et intégrales 38
5 Chapitre 5: Logarithme népérien 50
6 Chapitre 6: Fonctions exponentielles et puissances 63
7 Chapitre 7: Equations différentielles 73
8 Chapitre 8: Nombres complexes 78
9 Chapitre 9; géométrie dans l’espace 92
10 Chapitre 10: Probabilités 99
11 Chapitre 11: Statistiques 108
Limites, continuité
ET DÉRIVABILITÉ
J
Objectif ■Reconnaître la limite d’une
1 Fonction à partir du graphique

ENONCES
On a représenté ci contre la courbe (C) d’une fonction f définie sur IR, ainsi que son asymptote au voisinage
de - et ses tangentes aux points d’abscisse respective 0,1 et 2,
En utilisant le graphique, déterminer les limites suivantes :
limf ; lim i ; limf :
-<C x A-

.. f(x) . f(x) + l
lim------ ■ lim----------

SAVOIR

lim f(x) = ± et lim “ = 0 <=> C ( admet une branche parabolique de direction (Ox).

lim f(x) = ± oo , lim = a a:# 0 et lim f(x) - ax = b <=> la droite dequation v = a x + b est
X—»±~ X—»±°o X X-»±oo
asymptote oblique à C en ± ■».

Dire que la fonction f est dérivable en a et que le nombre dérivé de f en a est le réel L , revient à dire
que le taux de variation de f en a. f(a + h)'f(a) admet pOur limite finie L quand h tend vers 0.

Le nombre dérivé est noté f ’ ( a ) , et on a: f ’ ( a ) = lim + M'ffa) = lim —i.


*->0 h x—>a x _ a
' Si f est dérivable en a, la courbe Cf admet au point A ( a ; f ( a ) ) une tangente T de coefficient directeur f ’
(a).
‘ Une équation de la tangente en ce point est :y = f’(a)(x-a) + f(a)
Si lim (a + h ) ~ f (a ) = + oo ( ou _ œ j f n'est dérivables en a , mais Cf admet une tangente

verticale en a.

SOLUTIONS
2
limf=-æ
«->-• x
2
Calculer la limite
d’une fonction composée

ENONCES
La fonction f a pour tableau de varias: ~

x <x> -1 +oo

-x —oc —oo

Donner en utilisant œ tables. les '—scsarro

lim /(v-r) ■ lim fi -1 -- :


(j); f • lim/

SAVOIR

Soit f et g deus fonctions. Soit a. b a c finis ou infinis.

Si lim/(x) = Z> et limg =c alors limg°/(x) = c

SOLUTIONS
lim — 14-— = (—1)_ =>
X
lim/ = /(-l) = 0
j-n

lim — = —x lim —— = 0"


«•' x — x2 + l
lim f = —x lim/ = -x
. 0"
Objecté i Calculer la limite d’une fonction
3 1 en utilisant l’encadrement
ENONCES

\ Chercher lim f et lim f


' +oo -oo

Montrer que : Vx>l, —< /(x)<x + l

Vx<-i, x-i</(X)<£il

SAVOIR
Soit f , g et h trois fonctions définies sur un intervalle I sauf peut être en un réel a
de I (noté i’j. Soit deux réels f. et t'.

Si /(x) < g(x) pour tout x e /’ et si lim/ = t et lim g = V alors <

Si h(x) < /(x) < g(x) pour tout x e /* et si lim h = lim g = t, alors lim / = . .

®" Si /(x) > g(x) pour tout x e Z' et si lim g = +oo, alors lim / = +oo.
a
Si /(x) < g(x) pour tout x e Z’ et si lim g = -oo, alors lim / = -oo.
a a
Ces résultats restent aussi valables lorsqu’on remplace a par ±oo ou par a~ ou a .

SOLUTIONS
*

Objectif *Qgt erfnjner fixage d’un intervalle par


y___\ une fonction continue
* prouver l’existence d’une solution de
l’équation f(x) = K

ENONCES
Dans le repère (o,7,ÿ), ci - dessous, est tracée les courbes représentatives ( C ) et ( C’ ) respectives

des fonctions f et g.
La fonction f est définie sur ] - oo. -1] et
la fonction g est définie sur IM]-
(T) Donner graphiquement

f(-l), f(-2), g(4), g(3). limf et lim g . ’*


-x *
2
(2.) En déduire g o f([-2, -1]) et lim g ° f(x).
X—>-OC

(3.) Etudier le sens de variation de g o f sur ]-oo, •1].

Prouver que l’équation


g o f (x) = 16 admet une solution unique a dans ]-2, •![.

SAVOIR

Théorème :
L’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle.
Théorème des valeurs intermédiaires :
Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle I. Soient a e I et b^I.

Pour tout réel k compris entre f (a) et f(b), il existe au moins un réel c compris entre a et b tel

que f(c) = k

On peut aussi l’exprimer sous la forme :


L’équation f(x) = k a au moins une solution c comprise entre a et b.

En particulier, si f(a) x f (6) < 0 alors l’équation /(x) = 0 admet au moins une solution dans

]a, h[ Si de plus f est strictement monotone sur I, alors c est unique.


SOLUTIONS
<L>f(-l) = 4 ; f(-2) = 3 ; g(4) = 0 ; g(3) = 1 et limg = +oo

lim f(x) = 2
*
<T>go f([-2, -1]) = g(f([-2,l])) = g([3,4]) = [0,1] et lim g°f(x) = + œ car <
x—>—oc limg = +oo

( 3. ) f est strictement croissanta sur ]-oo,-1] et g est strictement décroissante sur ] 2,4]
=> g o f est strictement décroissante sur ]-oo, -1]

f est continue sur ]—oo,—1]

g est continue sur ]2,4] => g ° f est continue sur ]—oo,—1] en particulier sur [-2. -1]

g o f est strictement décroissante sur [-2, -1]


=> l’équation g o f (x) = % admet une solution unique a dans ]-2, -1[.
Etudier le signe d’une fonction sur
un nintervalie donné

ENONCES
Etudier le signe de f(x) = \Jx2 - 4.r + 3x sur son domaine de définition.

SAVOIR

Soit f une fonction continue sur un intervalle I.

Si f ne s'annule en aucun point de I alors elle garde un signe constant sur I

SOLUTIONS
f est continue sur son domaine de définition —x.Ojiu [4.+x[

x —00 0 4 +oo
2
i
Objectif £ttJCjjer |a dérivabilité d’une fonction
6 A composée sur un intervalle donné

ENONCES
On définit la fonction f sur l’intervalle [0, rr2] par : f(x) = cos
a) Vérifier que pour tout réel x e [0,æ2],/(x) -1 = -2 sin2 j

b) Démontrer que f est dérivable en zéro et donner f ' (0)


^2>a) Justifier que f est dérivable sur [0,7t2] et calculer f ' (x).

b) Etudier le sens de variation de la fonction f et dresser son tableau de variation.

SAVOIR
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I
f est dérivable sur I
alors g : f est dérivable sur : et on a : f W*g Vxel.
g est dérivable sur J

SOLUTIONS

=> f est dérivable à droite en 0 et on a : (0) = - —


X 0 Æ2
<^2~a)X(x) = COS y[x = u o v où u(x) = cosx et v(x) = v/x

v est dérivable sur ]0,æ2] 1


f'(x) - 0
« u est dérivable sur IR => u ° v est dérivable sur 2
v(]0,æ2]) = ]0,æ] g IR 1
f(x)
f(x) = v’(x) x u'(v(x)) = -Lxf-sinTx) = —
2Vx V ' 2>/x
de plus on a : f est dérivable à droite en 0 => f est dérivable sur [0, Æ2]
* Démontrer une inégalité,
en utilisant le théorème des inégalités
des accroissements finies
* Utiliser cette inégalité pour démontrer la
convergence d’une suite réelle
ENONCES
Soit la suite (u> ) définie par :

(Ë>Soit la fonction définie sur [1,2] par f(x) =x+ lf2-.r2)-

a) Montrer que f est dérivable sur [1,2] et que pour tout x e [1, 2],
ona : |f’(x)| S À.
2
b) En déduire que pour tout x de [1,2], f(x) - x/2|< - |x-Æ|-

Çïy a) Montrer par récurrence que pour tout n de IN. ! < <2.
'n -

b) Montrer que pour tout n de IN. _ - s 2 < — .. - s

c) En déduire que pour tout n de IN. _ -v2i< - Conclure.

SAVOIR

? Théorème 1 : (théorème de Hollei


Soit f une fonction continue sur un intervalle fermé borné [a,b] et vérifiant : f(a) = f(b)
Si f est dérivable sur ]a,b[ alors il existe au moins un élément ,v de ]a.b[ tel que f(.r ) = 0
Théorème 2 : (théorème des accroissements finis)
Soit f une fonction continue sur un intervalle fermé borné [a,b]
Si f est dérivable sur ]a.b[ alors il existe au moins un élément .v. de |a.b[ tel que f ' ( x, ) = —^2
b-a
Théorème 3 :
Soit f une fonction continue sur un intervalle fermé borné |a,b], dérivable sur ]a,b[
On suppose qu'il existe deux réels m et M tels que : m < f (x) < M pour x e ]a,b[.
f(b) - f(a) ,,
On a alors m < ---------------- < M
b -a
Théorème 4 :
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I. On suppose qu'il existe un réel k strictement positif tel
que |f'(x)| < k Pourx e L On a 31015 : |f(b) - f(a)j < Âr|b - a] pour tous a et b de I.
SOLUTIONS
^Ï7^a) f est une fonction polynôme dérivable sur IR en particulier sur [ 1, 2] et on a :
f ’W = 1 ■ lx |f'(x)| = f V) < 1 V x e [1, 2)

f est dérivable sur [1,2]


b) ,1 , , => Vxe [1,2[,ona: Jïl
|f'(x)|<| Vxe[l,2] ' 1 l"'1 '

. 2 e [1,2]
2. -a.) Pour n = 0. 1 < «Q = l < V2

pour n > 0, supposons que 1 < < V2 et montrons que 1 < un+l < 41

En effet : 1 < u„ < -Jî et f est strictement croissante sur [1,2] => f( 1 ) < f (H/; ) < f< 21

Ainsi pour tout n de IN, 1 < un < 2.

b) Pour tout x de [1,2]. |Rx). Jï|<l|x. et 1 <u„ <2

=>|f(",)-f( 2)|s||«.- 2i ->/2]<iur->/2|


~N
c) Montrons par récurrence que pour tout n de IN. u. -v'2|<^^

Pourn = 0, |^--Æ|=|l-Æ]s(|J=l
d)

e) Pour n > 0. supposons que u, - s/2|<^- j


et montrons que |u^i

f)Eneffet:
Utiliser la calculatrice ( casio fx 570 E£
ou fx 570 E£ Plus ou fx 991 E£ Plus)
Expression d’une fonction

1°) Soit f(x) = -2x +1 - (mode COMP) + (MthIO)

« X
Pour la valeur de x. utiliser la touche C_?et la touche .
H Math

-2X+1------- —
®..L'UO + Ûv 1 X-3

2CJ Soit f(x) = s/x2 + 2x-1 + x + 1 (mode COMP)+(MthIO)

Image d'un nombre réel par une fonction

7°) Soit f(x) = tgx + sinx + cosx

f(n) = -1

tan(X)+sin(X)+cos(Xl

’^Soit f(x) = 1 + In x f(e) = 2 +. © O O © ® O


Limites d’une fonction
Pour avoir une idée de la valeur de lim f(x) .donner à x des valeurs proches de x3 et calculer f(x).
x—tx0

U Limite en un point

X-E-1+ X -1 X -1

X f(X)« Appuyez sur ces touches :

-0.9 O® 0
-14.21052632

-0.99 ® o® O®®®
-149.2462312

-0.999 -1499.249625
ce qui confirme les valeurs ( et surtout les signes! ) que nous avons trouvées lim
x->-1+ x -1
□ Limite à T infini

Me: lim (Entrer O© OOà»@OOO^CD


x^-X2-1 X2-1

X f(X)« Appuyez sur ces touches :

10
-0.00847546999 oïi.e.
100
0.00008624051 © S q. 3
1000 0.00000056237

Encadrement d’une solution '<Z_>

4 9
Exemple .-Soit f(x) = X + —------
x 2
f(x) = 0 admet une unique solution a dans [1 ; 4].
Déterminer un encadrement d’amplitude 10' de cette solution.
lm étape : Encadrement à l'unité près

bCzJOo oO
f<x>=x+£4 Start?

10 Math
Step?
f(2) < 0
W •> 1 1

2ère étape Encadrement d'amplitude 10®

Start?
(!) Math
Step?

ü Math
4 HX);
1 K] o.5*------- donc 1< a <1.1
2 1.1 -0.0$4h------------------- f(1.1i<0
3 1J -0.522 1

3ère étape -.Encadrement à amplitude 10~


□ Math Math
Start? End?

Doncf'(l)=-|
SUITES REELES
Objectif Manipuler les opérations sur les suites
1 pour décider la convergence ou
la monotonie d’une suite
ENONCES
Soit u une suite définie sur . dont aucun terme n'est nul. On définit alors la suite ( v. ) sur .
_
par vn = —.

Répondre par traie ou fausse à chacune des propositions ci dessous (une justification est demandée).
^I)>si («„) est convergente, alors ( v, ) est convergente.<^2)j> si est minorée par 2, alors (v„ ) est minorée par-1.

< 3)> si ( w„) est décroissante, alors ( v J est croissante. si ( u„ ) est divergente alors ( v„ ) converge vers 0.

SAVOIR
si ( z/ converge vers L. a pour limite si £#0, c'est le cas / =<i qui pose problème, pour bâtir
; u, l
un exemple, on examine des suites simples convergentes vers 0.

La suite ( L’,. ) est dite croissante si ur >11 pour tout ne’.'. Dans ce cas les termes de la suite sont

rangés dans l'ordre croissant : u0 <11. <....... < u<u,,. <............

La suite (t/„ ) est dite décroissante si u < n. pour tout ne’-. Dans ce cas les termes de la suite

sont rangés dans l'ordre décroissant : u > n, >........ > n„ >u, >..........

Une suite est dite monotone lorsqu’elle est soit croissante, soit décroissante.

Une suite (t ) est dite convergente lors qu’elle admet une limite finie quand n tend vers +x

Une suite qui n’est pas convergente est dite divergente, dans ce cas elle peut avoir une limite infinie ou
ne nas avoir une limite en +x .

SOLUTIONS
(TjXausse : soit un = —-—. (w„ ) est à termes non nuis et converge vers 0 et vn = -2(n +1) a
m+1
pour limite -x donc n'est pas convergente.
^2^raie : (wn) est minorée par 2, donc pour tout ne N, «„ > 2 d’où JL < 2. et donc vn < — 1,
( vn ) est donc bien minorée par -1. "■ 2

(^Fausse : le contre exemple de 1) le prouve. <§>Fausse : comme contre exemPle' Prenons u. = (-1)".
Objectif * £tuc|jer |a (imite d'une suite du type
2 »„ = /(«) OU U, = /(v„)
* Utiliser le théorème de comparaison
pour déterminer la limite d’une suite

ENONCES
/ThEtudier la limite de la suite (u ) définie par : u - -?» + l ,

^2^Etudier la limite de la suite (u ) définie par u = (°.2) -1 ; ne,v.


" (0,2)”+ 1

/3))Soit = 21 pour neN' et v„ =^- pour »eN'


n3 " u„

a) Montrer que v =3(1 —)3 et en déduire lim v„


" n +1 "~>I
b) Monter que pour tout n > 7 , vn > 2 .

c) En déduire que pour» >8, v7 xvg x....xvn l >2”~7 puisque un >2"~U-

d) Quelle est la limite de la suite (u ) ?

SAVOIR

f est une fonction définie sur ]a, +oo[ et ( un ) la suite telle que un= f(n)

1 est un réel, soit +a>, soit - co.


Silim/(x) = Z alors lim !(„=/•

■/ f est une fonction définie sur 1, [un ) une suite dont tous les termes appartiennent à I, b et c

désignent soit un réel, soit +æ, soit - œ.


Si lim vn = +oo et si lim f(x) = c alors lim/('’„) = c •

x” Si (un), (v„ ) et (h;) sont trois suites telles que : wn < un < v„ et si lim wn =lim v„ =Z alors

lim u„ = Z

■S Si un > vn et lim vn = +oo alors lim =+oo. Si un < vn et lim v„ = -oc alors lim ult = —x.
SOLUTIONS
(îj>on a : Un = f(n) f(x)= Zx'+Jx+{
x~ +x

lim/(.r) = lim
2x: = 2 ■ donc ]jm u = 2
»■
**
» x->-x x-

(fj) posons pour n = : 1. ; ; = û ; •. alors *


= / ( r? )avec/W=^
- 1)

lim vn = 0 ( v est géométrique de raison 0,2)


n-x»
et lim/(x) = /(O) = -1. donc lim un = -1.
X->0 V 7 ' 7 '!->-X
3
<^a)vJZ_4= 3-^

(w + 1) 3 3"x(n + l)

lim vn = 3 (car lim —— = 0 )


*~<n
n- n-»ac yj U_ ]
b) si m > 7, » +1 > 8 donc —L- <1 et i____ — > Z. d’où v >3 |

r-
| oo
n+1 8 n+1 8
MH22-

Donc vn > 2 pour n > 7 .

c) v7 x v8 x....x vn> 2x...... x2(n-7facteurs}, donc v. x....xv , >2 ~

or v7 x....x vn | = Z1X — x x-Za_ = Zi (jonc Zi> 2""'

m7 a8 m„_, u, u,
par suite un > 2"“ m7 car m7 > 0.

lim 2”"7 = +oo, par théorème de comparaison lim u = +œ •


n—>+x n—»+x
Objectif £tuc|jer |3 convergence d’une suite
3 À récurrente
(théorème du point fixe et suite auxiliaire)
ENONCES
On considère la suite réelle (un ) définie sur IN par :

<D a) Montrer par récurrence que pour tout n de IN, 1 < un < 2.

b) Montrer que (un ) est croissante.

c) En déduire que (un ) converge vers une limite que l’on déterminera.

(ïy Soit (v„ ) la suite réelle définie sur IN par : vn = ln (un — 1).

a) Montrer que ( vn ) est une suite géométrique de raison y .

b) Déterminer lim vn.


n—>+<o

c) Retrouver lim un .

SAVOIR

•f Toute suite croissante et majorée est convergente.


■S Toute suite décroissante et minorée est convergente.
J Si une suite («,. ) est telle que :* t/n+1 = /(w„)

* (un ) est convergente vers 1

* f continue, en 1
Alors /(/) = / (donc 1 est une solution de l'équation f(x) = .v ).

SOLUTIONS

n+1
a) .Montrons par récurrence que pour tout n de IN, 1 < un < 2 .

3
♦ Pourn = 0, 1 < =—<2
0 2

* Pour n > 0, supposons que 1 < un < 2 et montrons que 1 < un+1 < 2

En effet :
1 < u_ < 2 => 0 < zz„ — 1 < 1 => 0 < Ju — 1 < 1 => 1 < 1 + — 1 < 2 => 1 < u , < 2
n n y n y n n+1
Ainsi V n 6 IN, 1 < un < 2

b) u„+1 — un = 1 + -1 - un = yjun -1 - (un -1) = -1 (1 - ^ur - 1 )

Or 1 < un < 2 => 0 <ua —1 < 1 => — 1 < 1 => 1 — ^un -1 > 0

=> (u„ ) est croissante.


c) (u. ) est croissante et majorée par 2 => (un ) est convergente vers un réel Z e [1, 2]

(un ) converge vers t e [1,2]

' “«i =/(“.) avec/(x) = 1 + v/x^l Vie [1,-h»[

f est continue sur donc en /

=> f(£) = C<^\+yff^ï = (^ V7^ï(l - = 0 « / = I ou 1=2

3 3
Or « >un = — =>é> — =^é = 2.
2 2

= |nk-i)
a) v„+i = ln(^+i-1) = |n7^~1=|ln("n-1) = |v»Vne IN

=> (vn ) est une suite géométrique de raison — .

b) — e ]-1.1[ => lim vn = 0

c) un = 1 + e'" V n e IN => lim = lim 1 + e'” = 2


Etudier la convergence d’une
suite monotone

ENONCES
On a tracé ci- après, dans un repère orthonormé) o.i. i) ,la courbe j > représentative de la fonction

(définie sur IR par /'(.r| = e'-2 ainsi que la droite a = .r-

La suite ( ur ) est définie sur / par = et = ■ : pour tout entier naturel n.

^^conjecturer à partir du graphique, le sens de variation et la convergence de la suite (ur ).

(^prouver que :

a) la suite (un ) est décroissante.

b) pour tout entier ne N déduire que la

suite est convergente.

démontrer que l’équation f (x) = x a deux solutions

et deux seulement dans R.


b) trouver un encadrement de la limite 1 de la suite (ztn)

d'amplitude 10 1

SAVOIR

■J Toute suite croissante et majorée est convergente.


Toute suite décroissante et minorée est convergente.

■S Si une suite ) est telle que :* wn+l = f(un )

* (m„) est convergente vers 1

* f continue, en 1
Alors f(ï) = l (donc 1 est une solution de l’équation /(x)=x).
SOLUTIONS
^lj^en représentant les premiers termes de la suite , le graphique me permet de conjecturer que

(h i est décroissante minorée par u0 = 0 et qu’elle est donc convergente.

2) : utilisons un raisonnement par récurrence.


on a tq = f(u0) = /(O) = e° - 2 = 1 -2 = -1
a) *

donc u0 = 0 > u, = -1 -

Supposons que un_t > un et démontrons que un > un+l.

un-i >un d°nc ^est strictement croissante sur R, car /’(x) = e' >0 ; xeR)

ainsi un > un+l , d’où (a>) est décroissante sur N.

b)
*
onau 0=0 donc-2<u„<0.

* supposons que -2 < un < 0 et démontrons que -2 < wn+l < 0.

-2 < < 0 donc /(-2) < f(un) < /(O) (car f est croissante sur R).

Ainsi e“2-2<wn+I <-l, or e’2-2>-2 et -l<0 donc -2 < wn+1 < 0, par suite pour neN,

-2<«„ <0.

<3)> a) Soit ç3(x) = /(x)-x, <p est dérivable sur IR et p'(x) = /'(x)-l = e’-l-

Le théorème de la bijection affirme que l’équation <p(x) = 0 c'est-à-dire


f(x) = x admet exactement 2 solutions dans IR, l’une dans ]-œ, 0[ et l’autre dans ]o,+oo[ ■

b) (m„) est telle que:

z «„+i = /(«J-

est décroissante et minorée par 0, donc elle est convergente vers <0.
J / : x —> e1 — 2 est continue sur R, en particulier en 1.

Donc = l avec l < 0.

ç>(-1,5)<0 donc /e]-2,-l,5[ (<£>(-1.5) = -0.276)

<z>(-l,8)<0 donc le]-1.8;-2[ (<p(-l,8) = -0,034).

ç?(-l,9)>0 donc -l,8</<-l,9 (ç>(—1,9) = 0,049).


*

Montrer que deux suites sont


adjacentes

ENONCES
On a tracé ci après, dans un repère orthonormé {oJ ÿ] , la courbe ( représentative d’une fonction f

définie sur ■ o, +x [, ainsi que son asymptote A, : y = 1.


Æ^a) par lecture graphique préciser en
fonction d’un réel donné k, le nombre de
solutions dans [o,+œ[ de l’équation

*
)=

/(

b) ne N' .déterminer les valeurs de


n pour lesquelles l’équation y (= _L
n
admet deux solutions distinctes.
<Q>a) Soit m > 2, montrer que l’équation admet deux solutions u et v respectivement

dans [0,1] et [i.-x{.

b) Construire sur l’axe des abscisses, les termes u. et v. pour n = {1,2,3}

c) Déterminer le sens de variation des suites u et v


d) Montrer que les suites u et v sont convergentes. En déduire que u et v sont adjacentes.

SAVOIR
Dire que deux suites (zy) et (vn) sont adjacentes signifie que l’une est croissante, l'autre est

décroissante et que la suite ( v„ — zq, ) converge vers O.

Si deux suites (un ) et (v„ ) sont adjacentes, alors :

*elles sont toutes les deux convergentes.


*elles ont la même limite.

k -oo 0 1 +oo
SOLUTIONS O
nombre de pas de 2 solutions pas de solution
a)
solutions de solution
f(x)=k

1 solution 1 solution
b) l’équation f (X1 =_L admet deux solutions distinctes pour o c — c I > c'est-à-dire pour n > 1.
n n
a) • f est continue et strictement décroissante sur [0,1] et f ([0,1]) = [f(l), f(0)] = [0,1] et pour tout
n>2, — e [Qjf, donc l'équation f(x)=_L admet une unique solution un e [0,1]-
n n
• f est continue et strictement croissante sur [l,+œ[ et f([l,+oo[) = [f(l),limf[=[0,l[ or pour tout
'• ' +oo

n>2, — e [0,l[, donc l'équation f(x) = — admet une unique solution vn dans [1, + oo[
n 7 n

• sur [0,1] ; ou a- donc u < un+1 et d’où u est croissante


n
f décroissante
C f (vJ >f(v0+1)
• sur[l,+co( ;oua 1 doncv„>vn+1 .ainsi v est décroissante
If est croissante

d) la suite u est croissante et majorée par 1, donc elle converge vers


le [0,1]
la suite v est décroissante et minorée par 1, donc elle converge vers
re[0,i]
Leplusf(uJ = et f est continue sur [0,+œ[, donc elle est continue en 1 et 1’, ainsi :

'lim /(«,) = /(/)

lim /(v„) = f(T)donc f(l) = = ainsi l = T = \

lim — = 0
n
X.

On en déduit que les suites u et v sont adjacentes puisque l’une est croissante, l’autre est décroissante et
lim (un -vn) = 0-
Chercher la limite commune de
deux suites adjacentes

ENONCES
Soit les deux suites u et v définies sur N par la donnée de u„ et v„(uu<vt,) et les relations de

récurrence : .. _ + v„ et v - Un +__ Xa.


un+i - ; Vn+I
3 3
jjDémontrer que la suite v-u est une suite géométrique et donner sa limite.

znMontrer que, la suite u est croissante et que la suite vest décroissante.

oPMontrer que les suites u et v sont adjacentes.


^Montrer que la suite v+u est une suite constante.

5) En déduire la valeur de la limite commune des deux suites u et v.

SAVOIR
C^L'ne suite j \v ) est géométrique s'il existe un réel q tel que pour tout ne'i

Wn+1 = q x Wn dans ce cas on a : w. = w„ x q .

Osiq e ]—1.1[

W„ si q = 1

±oo si q > 1

n’existepassiq < -1

SOLUTIONS

C^6oit n e N est une suite géométrique de raison

1 et de 1er terme v0 + u0 comme -e]-l,l[ alors lim (v„-u„) = 0, pourtout n e N


3 3
(^2)) soit n e N, u„+l-un =^(vn-un)>0 d'où (un) est croissante sur

vn+l ~ Vn ~ ~(u„ ~ vn )< 0 d’où (vn) est décroissante sur : ;

3)) On a : (u„) est croissante, (vJ est décroissante et lim ( v - u ) = 0

Donc les suites (uj et (vJ sont adjacentes.

<3> soit n eN, Vjwl + u„+1 =3(U".+ Vj = u„ + v„


3

On montre facilement que pour tout n eN,iin +vn = u0 + v0 (Récurrence)


D’où la suite (v+u) est constante sur N.
Ôp On a : • Hm u = lim v = Z? (car (uj et (vJ sont adjacentes donc elles convergent vers la même limite)
n—>+<c n n—>-t-x n

• lim (u„ + v„) = u0 + v0


n-»+oo

On en déduit alors que ljm un + lim vn = t + t = u0 + v0


n-»-x n—

ainsi 2é = u„+v = u° + v°
7
Utiliser la calculatrice ( casio fx 570 E£
OU fX 570 E£ plus ou fX 991 E£ Plus)

^Suites récurrentes

M£>

L’instruction rappelle le résultat du dernier calcul effectué. Elle peut s’avérer très commode pour
calculer les termes d’une suite récurrente.
On considère, par exemple, la suite (uj définie par uCl = 9 et, pour tout entier naturel n, par :
u„+1= 2u„- 5.

10
■ Calculs : (MODE COMP)+(MthIO) ; 4k +1 = 231
k=0
Fonction
réciproque
* Justifier l’existence d’une fonction
réciproque f-1
* Tracer sa courbe représentative
* Etudier la dérivabilité de f -1 en
un point donné

ENONCES
On a représenté ci-contre,
la courbe ( C ) d’une fonction f définie sur IR.
ainsi que son asymptote au voisinage de - oo
et ses tangentes aux points d'abscisses
respectives -1,0 et 1.
Dresser le tableau de variation de f.
a) Justifier l’existence d’une fonction
réciproque f’1 de f.
b) Etudier la dérivabilité de f"1 en chacun des
réels 0,1 et 2.
c) Dresser le tableau de variation de f _1.
d) Tracer la courbe ( C’ ) de f dans le même
repère que celui de f.

SAVOIR

Soit f une fonction strictement monotone sur un intervalle I. on a alors les propriétés
suivantes :
La fonction f est une bijection de I sut f(I).
4- La fonction f1 est strictement monotone sur f(I) et a le même sens de variation que f.
4- Les courbes représentatives de f et de fdans un même repère orthonormé, sont
symétriques par rapport à la première bissectrice du repère.
4- Si de plus f est une fonction dérivable sur I et si f’ (x) * 0 pour tout x de I, alors la
fonction f1 , réciproque de f, est dérivable sur f(I) et on a :

1
(f ' )' (x) = pour tout x de f(I)
f(f'(x))
SOLUTIONS

Z^a) f est continue et strictement croissante sur IR donc f réalise une bijection de IR sur IR et
par suite f admet une fonction réciproque f 4 définie sur IR à valeurs dans IR.
f n’est pas dérivable en - 1 et on : f(- 1) = 0 et lim-^-^- = +co donc f 4 est dérivable en 0 et
b) *
«-> x-1
on a (f )'(0) = 0.

* f est dérivable en 0 et on : f(0) = 1 et f ' (0) = 0 donc : n’est pas der:\ able e:: ..
* f est dérivable en 1 et on : f(l) = 2 et f ' (1) = 2 donc : est dérivable en 2 et on a :
* Justifier l’existence d’une fonction
réciproque g-1
* Tracer sa courbe représentative
* Expliciter g-i(x)

ENONCES

On considère la fonction f définie sur R’ par : f (x) = x —.


x
Montrer que la restriction g de f à l'intervalle] 0, + co[réalise une bijection de]0, + oo[ sur un intervalle I
que l’on déterminera.
Construire dans un même repère orthonormé ( O, i, j ) les courbes représentatives de g et de g1.

(^Calculer g1 (x), pourx e I.

SAVOIR

Soit f une fonction strictement monotone sur un intervalle I. on a alors les propriétés suivantes :
La fonction f4. réciproque de f, est une bijection def(I) suri etona : (x 6 I.y = fixi) <=> (y e f(I). x = f (y))

SOLUTIONS
Chacune des fonctions x i—> x et x i-> — est continue et strictement croissante sur
x
]0, + x[ ; donc la fonction g est continue et strictement croissante sur ]0. - x[.
Il en résulte que g est une bijection de ]0. - °o[ sur g(]0. - x[ ) = ]limg,limg£= ]- x. - x[.

Tableau de variation de g :
x 0 +x
<^c^Soit x un réel quelconque et y un élément de _x’ .

On a : g' (x ) = y <=> s(v) = x «=■ y— = 1 o -, - - .r. -1 = 0


y
Le discriminant de l’équation y2 - xy -1 = 0 est A = x2 - 4 > 0.

Cette équation admet donc deux solutions : y, =


2
vérifie que yt < 0 et y2 > 0. La solution, dans R', de l’équation y2 - xy -1 = 0 d’inconnue

Conclusion : pour tout réel x, on a :


*
Objectif Etudier la dérivabilité d’une fonction
3 \ réciproque sur un intervalle donné et
calculer sa fonction dérivée
ENONCES
Soit la fonction définie sur

Montrer que f réalise une bijection de 0,— sur un intervalle J que l’on précisera. On note g sa fonction
L
réciproque. Construire et Çg dans un même repère orthonormé.

ZZ\Montrer que g est dérivable sur J et que pour tout x e J, g '(x) = —t— ---------- .
2x -2x+l

SAVOIR

Si f est une fonction dérivable et strictement monotone sur un intervalle I et si fz (x) * u pour tout x

de 1, alors la fonction f ', réciproque de f, est dérivable sur f(f) et on a : f )' (x) = pour
f(f'(x))

tout x de f(l).

SOLUTIONS
f(*) = T— ----- > x e 0, — f est dérivable sur 0, — et on a : f '(x) = 1 + tan \ > o
1-tanx L 4L L 4L (1-tanx)'

/est continue et strictement croissante sur * /


c' /
=>/ réalise une bijection de ^0,-^sur J = [l.+°°[

1. /est dérivable sur 0,— et on a : f\x) * 0


L 4L
j ,, , 1 (1- tan/)2 ’
=> g est denvable sur 11, + et on a : g ( x ) = — ----- r = ------------ — /
/■(/w) 1+tan2' Z

Où t = f " ‘(x) =>/(t) = x => 1 - tant = — => 1 + tan-’t = 1 + (1 - — )2


x x

=> g'(•<) =----- 5—r=


-, 2 . 1
—l ------- -.Vxe [1.+ oo[
2x2-2x + l
X X2
*

Objectif Etudier une fonction racine n-ième

ENONCES ____
/est la fonction définie sur IR par : /( x ) = \lix~ -1 .

Montrer que/est une fonction paire.

<g> Étudier la limite de/en +oo. En déduire la limite de/en -a>.

<çj\ Démontrer que/est dérivable sur IR et calculer/(x).

<^>En déduire le sens de variation de/.

SAVOIR
1 h
I— — —Inx
Pour tout réel x strictement positif : \ A' = A’" = en ( n> 2).

, si m(x) > 0 et n > 2.

SOLUTIONS
qj >PourtoutxeIR.-xeIR. /(-x) = -^2(-x)2 +1 = V2x2 +1 = /(x) donc/est paire.

b) > lim 2x2 +1 = -K» et lim rfy = +oodonc lim/(x) = +oo.


-J y—»+<O X—>-x
féam paire, donc lim /(x) = +=o.

C) — fonction x t+> 2x2 +1 est dérivable et strictement positive sur IR.

La ncüon : r est dérivable sur ]0 ;+<»[. Par la théorème sur les composées,/est dérivable sur IR.

4x
Pour tout réel x. ' x =----------------
33 (2x2 +

d) > le signe def(x) est celui de x. —X 0 +oc

- 0 +
^=t +cC
Z
/
Primitives
ET INTÉGRALES
"Reconnaître une primitive
d’une fonction

ENONCES
„ i r X2 + X + 1 _. . - 1
Soit F et G les fonctions définies sur -l;+=c par:F(x) =----------------- et G(x)-x-2 +-------- -
x +1 x +1
Montrer que F et G sont deux primitives sur ]-!;+«[ d’une même fonction/que l’on précisera.

SAVOIR
[ F(x) - gfx) = constante
F et G sont deux primitives suri d’une même fonction/alors ; , ,
.F’(x) = G (x)

SOLUTIONS
Pour t Pour toutxe]-l ;+<»[, G(x) - F(x) =
1 x2 + x +1 _ x2 + x —2x—2 +1 — x2 — x-1

x+1 x+1 x+1

= Z^ = -2
x+1

=>F et G sont deux primitives sur ]—l;4-oo[ d'une même fonction/.avec /(x) = l-
4

Objectif Faire le lien entre primitive


2 et intégrale

ENONCES
Ecrire, sous la forme intégrale, la primitive F de/sur ]0 ;+œ[ qui s’annule en t. et la calculer
dans les cas suivants :

<2>/(0 = 4 ,10=1 ; <g> f(.t) = ~e' , to = 2 ; <g> , t» = 4

SAVOIR
Soit une fonction/définie et continue sur un intervalle I et a un réel de I, la fonction F telle que

| F(x) = J fit) dt est l'unique primitive de/sur I qui s'annule en a.

' Le plus souvent le calcul d’une intégrale se ramène à la recherche d’une primitive.
Ainsi, le calcul de £ f(x) dx revient généralement à justifier l'existence d'une primitive F de f sur I,

puis à calculer F à l’aide du tableau des primitives usuelles ; on a alors immédiatement


ff(x)dx = F(b)-F(a).

SOLUTIONS

X
CB
Objectif Encadrer une intégrale
3 \

ENONCES
Prouver que : £ sin(t2)dt < 2.
0 @

Montrer que : 0 < J dx < 1.

SAVOIR

■- Si/est continue et positive sur I, et si a < b, alors | f(x)dx>0.

Soit I un intervalle, a et b dans I tel que a<b. soient/et g continues sur I.

/(x) < g(x) => £ f(x)dx < £ g(x)dx

SOLUTIONS
Dans les deux cas. les fonctions considérées sont continues sur IR. donc intégrables sur l’intervalle
d’intégration.
Puisque sin(r2) < 1. alors - - . _ . Or £l<Zt = 1(3-1) = 2 . donc £sin(t2) rZt<2.

Puisque 0 < x < 1. alors : _---------_.r < 1. D’où 0 < I ——<Zx<[k/x.


1-x2 ■'1 + x2

Or £ldx = ldoncO< j——ir<l.


Etudier une fonction définie
à l’aide d’une intégrale

ENONCES
Soit F la fonction définie par F (x) = I 7-
2 y/t2-t + l

Montrer que F est dérivable sur IR puis calculer F'(x) pour tout are IR.

<©> Soit <p (x) = F(l-x) + f(x), x e IR.

a) Calculer tp'(x) pour tout x de IR puis <p ( ^ ).

b) En déduire que le point I (— ; 0) est un centre de symétrie de la courbe de F.

SAVOIR

Soit f une fonction continue sur un intervalle I, a un réel de I alors la fonction F : x l-> £

est dérivable sur I et on a : pour tout x de I. F '(x) = f(x)


- Soit f une fonction définie sur un ensemble D, le point I(a, b) est un centre de symétrie de la courbe
f(2a-x)g£>
de f, si et seulement si, pour tout x de D, on a :
[/(2a-x) = 2b-/(x)

SOLUTIONS
<Q> t2 -1 + 1 > 0 car A = 1-4 = -3<0

tl-> t2 -1 + 1 est une fonction polynôme continue et strictement positive sur IR donc t 1—> , 1
\/t2-t+l

est continue sur IR ainsi F est dérivable sur IR et pour tout de IR on a F’(x) = 1

Vx2-x + l
\Q> «)<p(x) = F (1-x) + F(x) , <p'(x) = -F'(l-x) + F'(x)

= __________ -1__________ 1
>/(l-x)2-(l-x) + l Vx2-x + l
1
y/l-2x + X2~l + X + l -Jx2-X + 1 yJx2~X + l -Jx2-X+1

Ainsi,<p'(x) = 0 , <P(|) = F(1) + F(|) = 2F(|) or F(|)= jj^, + 1 =° donc <P(| ) = 0

b) <p'(x) = 0 donc <p(x) = c où c e IR pour tout x e IR or <p(i ) = 0

donc c =0 d’où tp(x) = 0 ainsi pour tout x eDf= IR on a (1-x) eDf et F(l-x) + F(x) = 0

donc I ( - .0) est un centre de symétrie de la courbe de f.


4

Calculer l’intégrale d’une fonction


continue
(Utiliser la parité ou la périodicité de
cette fonction)
ENONCES
2.7
Calculer : <â>L x5cos x dx ; (b)>£|x|dx ; (<£> f\sin2xdx ; £,|cosx| dx

SAVOIR

Soit/une fonction continue sur [-a ;«] , avec a> 0.

Si/est paire, fl-x) = f(x) alors : | f(x) dx = £f(x)dxet £ /(x) dx = 2£/(x> dx

Si/est impaire,/(-x) = -/(x), alors : | /( x ) dx = - £ / x i dx et | f x ) dx = 0

Si /est une fonction continue sur IR et périodique de période T /(x + T) =/(x) alors, pour tout

réel a : | /(x) dx = f(x) dx

SOLUTIONS
x H» x’cosx est une fonction 2tt périodique et impaire => | x'cosxdx=0

x i-> |x|est une fonctionnaire — | x dx = 2 f|x| dx = 2 fxdx = x2 =9

<S> x >-> sin2x est une fonctionnpériodique et impaire => | \sin’xdx = [ sin2x<fr= [ sin2xdx = 0

<@> x i-> |cosx| est une fonctionrtpériodique et paire

=> j -_icosx| dx = f_|cosx| dx + £2 |cosx| dx = 2f jcosxj dx = 4 f cosx dx = 4[sinx]- =4


J

Objectif Calculer une intégrale en utilisant une


c \ intégration par parties

Calculer les intégrales suivantes :

c; fxe'rfe;<g>f(x + 2) sin x dx ;

SAVOIR
Soient u et v deux fonctions dérivables dont leurs dérivées sont continues sur un même intervalle [a ;b]
(x)
et/une fonction continue sur [a ;b] telle que/(x) = u(x) v
* .

Alors: | /(x)rfx = | w(x)f'(x) r/x = [i<(x)r(x)] - | w'(x)r(x)rZx

Cette technique permet dans la pratique d’intégrer ou de simplifier certaines intégrales où /(x) est le
produit d'une fonction u de dérivée simple et d'une fonction v facile à intégrer.

SOLUTIONS
i - i—
On pose u(x) = xet p'(x)=-y===(x+l) 2.Dvient u'(x) = l et r(x) = 2Vx + l
yJX + 1
Les fonctions u. u’. v, v sont continues sur [0:1], La formule d'intégration par parties donne :
, 1
f * dx= ■ 2xylx + l ‘-2£(x+l)2dx.
* x/x + 1

7
r2x/x + l

, , 1 x3
Æb On pose «(x) = lnxet t/(x) = x~ .11 vient u(x)=—et r(x) =—
x 3
La formule d'intégration par parties donne :

3 x3
* 1
J x2 ln xdx = — lnx =—ln2~—
3 3 Ji 31_ 3 J, 3 9
-Il
c) On pose tt(x) = x et t/(x) = e' .11 vient u'(x) = 1 et f (x) = ex.
La formule d'intégration par parties donne :
j^x ex cfe = ^xexJ^ - ^exctc. Ainsi ^ xex dx = xex - e'

<@> On pose «(x) = x + 2et n'(x) = sin x .11 vient u'(x) = let n(x) = -cosx.
j (x + 2)sinx tfr = [-(x + 2)cosx]0T + J cosx dx .

Ainsi j (x + 2)sin x dx = [-(x + 2)cosx]" + [sin x] ' = æ + 4


*

* Etudier une suite définie à l’aide


d’une intégrale
* Calculer le volume d’un solide
de révolution
ENONCES
„ • .n.
Pour tout entier n > 1 on pose ; = l ----------- dx.
■*- x2
À l'aide d'une intégration par parties, calculer I.

a) Démontrer que. =—-^-+(n+l)/,.

b) En déduire les valeurs de A et .

Dans un repère orthonormé O.i.j . par rotation autour de l'axe j O, ij , la courbe d'équation

y= (W

X
(avec xe [ 1 ; e2] ) , engendre un solide de révolution.
Calculer le volume de ce solide en unités de volume.

SAVOIR
Pour trouver le volume d’un solide engendré par la rotation d’une courbe d’une fonction autour
de (Ox):
■S On coupe le solide par un plan perpendiculaire à l’axe et on remarque que l’on trouve un
disque de rayon |/(x)|.

■S L’aire de ce disque vaut [/(x)]2.

J On calcule alors : V= | æ[/(.v)]’ dx pour obtenir le volume.

SOLUTIONS
= f on pose: u'(x) = -L,u(x) = ,v(x) = lnx, v'(x) = —.
V—/ •’> ï" X' X X
La formule d'intégration par parties donne:
<Q>fl)On calcule /„+] par parties en posant: u’(x) = -i-, u(x) = -—, v(x) = (lnx)"+1, v'(x)

= (n+1) - (lnx)".
X

—(lnx)” - f -(n + l)-£-(lnx)”rfx = —^-x2"


'
* + (n+1) f ■ *n A1 <Zx

L + J, ■" x e~ x"
2”*1
=------ — + (n+1)/ .
e
= -4+21, = -4+2(l-4)=>A =2-4. z3 = -4+3/,

e e e e e
8 , 10 r , 38
= —?+3(2-— )=>/, =6- —
e' e' e~
/3°)> Le volume d'un solide de révolution engendré par rotation autour de l'axe des abscisses de la
courbe représentative d'une fonction/définie et continue sur [a ; b], a < b, est donné par la formule:

V = tr £ [/(x)] 2«ix .Pour la courbe d'équation y = A1 sur [ 1 ; e2].


*

Objectif Calculer l’aire d’un domaine pian


8 \
ENONCES
Soit .v un réel strictement positif. On considère la
fonction g définie sur IR par
e1 et sa courbe représentative (CJ.
1 considère le domaine limité par (CJ, les
d’équation x = 0 et x - x0 et l’axe des
abscisses. Exprimer, à l’aide de x„, l’aire S! de ce
domaine.
A est le point de coordonnées (x0,0) ; B est le
point de (Cpd’abscisse x0. Soit (T) la tangente à la
courbe f<ÿ au point B.On note C le point
d'intersection de (T) et de l’axe des abscisses.
a) Déterminer les coordonnées de C
b) Calculer (en unités d’aires) l’aire S2 du triangle ABC. Vérifier que S, + 2S2 = e.

SAVOIR
Soient a et b deux réels tels que a<b. /une fonction définie et continue sur l’intervalle [a; b],
et C sa courbe représentative dans un repère orthogonal | O; i. j j

■ v > dx est Vaire, en unités d'aire, du domaine compris entre la courbe C, l'axe des

abscisses et les droites d’équations : x = a et ,v = b.


Soient f et g deux fonctions continues sur un intervalle [a, b], l’aire du domaine limité par Cf,

Cgetles droites d’équations x = a et x = b est : f|f(x) - g(x)|dx u.a

SOLUTIONS
|. e ~ -âr= -e -' = e-e

Jd) a, de la tangente à la courbe (Q au point d'abscisse x0:


t=g'n x-x -g xj=-e 1 (x-Xjj+e1-1'

On obtient fabscisse du point C en faisant y = 0. soit x = x0 +1. donc C (0 ; x0+1).


b) i£ —arge A3C ex rectangle en A, donc son aire est donnée par

Donc À-25 =e-e + 2x-— = e.


1 - 1
Logarithme
Népérien
Manipuler les propriétés algébriques
de la fonction in

ENONCES
Ecrire les expressions sous la forme : in a , où a est un réel strictement positif

<aj) ln(>/3-1) + ln3-lnl2 + ln(V3 + 1)

'b)- -ln3 + ln(27e)-ln(9 e)

<3> ln(7 + 5 V2) + 81n(V2 +1) + 71n(V2-l)+71n(V2 + 1)

SAVOIR
|ln 1 = o| et e est le nombre de Néper, défini par |lne = 1|

Pour tous réels a et b strictement positifs :

ln(aè) = lna + ln& , ln — =lna-lnô , ln(a”) = nlna(ne(Q>)

SOLUTIONS

= ln2 + ln — = ln — = ln2 1 = - ln 2
4 2
<^)^-lp3 + ln(27e)-ln^9 e) = ln| j = ln( e)

= lne2 =— lne = —

ln(7 + 5x/2) + ln(>/2 +1) + 7ln(V2 +1) + 7ln(V2 -1)

= ln[(7 + 5^2 )(>/2 +1)] + 7^1n (>/2 +1) + ln (V2 -1)]

= ln[17 + 12^] + 71n

= ln(17 + 12>/2) + 71nl = ln(17+12V2)


■Reconnaître les valeurs remarquables
de la fonction in

ENONCES
Donnez la valeur exacte de /(e) •/[-']./( e) et /(e2) dans les cas suivants :

<S> f -x i->( lnx)2-lnx b)> / :x i->ln(x2)-lnx

SAVOIR

lnl = 0 ; lne = l ; ln - = -l ; InVë =— ; ln(e") = n

SOLUTIONS
>
a) f (e) = (lne)’ -lne =0

/(V7) = [ln(^ -ln^=æ -|=-| ; /(e2)=(ta(e2))2-ln(e2)=(2)2-2 = 2


*

Objectif "Résoudre des équations et des mequa-


^^ ^jtions Faisant intervenir la fonction in

ENONCES
Résoudre dans R les équation et inéquations suivantes :
(îj) a) lnx =1 b) lnx =-2 c) in.v =1

<2)> a) lnx =ln(3x-1) b) ln(x2) = -21n7

a) ln(x + 2) = ln(2x-l) + ln(4-x ) b) (lnx )2-71nx+6 = 0

'•IJ? a) lnx >-l b) lnx<- c) lnx <31n2


3

<5j> a) ln(l-3x)<-lnx b) 3(lnx)'-81nx +4<0 c) (3 r ) >0

SAVOIR
• La fonction ln est strictement croissante sur ]0,+=c[

• On a : 1 ln x = 0 <=> x = 1 j ; | ln x < 0 o 0 < x < 1 | et | ln x > 0 x > 1

Pour tous réels a et b strictement positifs : I a = b <s> \na = ln b | et I g < 6 <=> ln a < ln 6

SOLUTIONS
(ïj)a) x = 2 b) x = <r:=4- C) x = e2=Æ
'—' e~
{ly a) L'ensemble de définition de l'équation est U; + d : nous trouvons : x = 3x-l,

soit = 1, qui convient.

* . L’équation équivaut à : in(x2)=in-V = in—


b) L'ensemble de définition est R D’où Y

soit ; -1■ ■ ~ f ; ces deux solutions conviennent


.3)^ a) L’ensemble de définition est |1;4| (les conditions sont : x + 2 > 0,2x -1 > 0,4-x > 0)

, ln(x + 2) = ln((2x + l)(4-x))


Résolvons: ' ' V A "
<» ln(x + 2) = ln(-2x2 + 9x-4)«x + 2

= -2x2 + 9x - 4 •» 2x2 - 8x + 6 = 0 o x2 - 4x + 3 = 0

Les solutions sont let 3 (1 - 4 + 3 = 0); elles conviennent toutes les deux.

b) L’ensemble de définition est ]0,+œ[ ; posons x =lnx

Nous trouvons X2 -IX +6 = 0 ; les solutions en X sont 1 et 6. Donc ln x = 1 ou inx = 6, soit

x = e ou x = e6, solutions qui conviennent.

a) S= e~ :-x car-i=]n— = e~
J Ll e J

b) S = ;0;e | car 7 = lnj |

C) S = ] 0;8 ] I car 31n2 = In8 )

a) L’ensemble de définition est o.lj (les conditions sont : x >0 et l-3x >0)

Nous trouvons : ln(l-3x)<ln[-j o l-3x <-<=>0<3x2-x + l(car x >0)

Le discriminant étant négatif, 3x2 -x + 1 est toujours strictement positif. Nous en déduisons

l’ensemble des solutions : o.l


’3L
b) L’ensemble de définition est ]o,+æ[ • Posons X =lnx

Nous trouvons 3X2 - SX + 4 < 0 ; cela équivaut à x e -• 2


J3’

I A’= 4 les racines sont donc^—et^-1 Donc à -<|nï< 2, ou encore à e3 <x<e2 ; l’ensemble
l 3 3 J 3

des solutions est donc ; e21

c) L’ensemble est ]o,+oo[-|e3'2 ,e“2} (les conditions sont : x >0, lnx , lnx *
-2)

Le tableau suivant résume la discussion :


X 0 .-2 1 2t -KO
x-2e - - - - +
lnx - - + + +
3-2inx + + + - -
2 + lnx - + + 4- +
quotient - + - + -
L’ensemble des solutions est : e~2 : 1 U1 e3 2 ; 2 e \
*

Déterminer les limites en oodes


fonctions ln

ENONCES
Trouvez les limites éventuelles en +œ des fonctions f suivantes :

(ïjy x h>x -lnx x h( lnx)‘ - x

x H»x lnx-( lnx )' (û>x^ 1 <g)> x^lng^J


lnx x -lnx

SAVOIR

Pour tous entiers naturels n et m non nuis :


=o

SOLUTIONS

1-

k____ 0
B = +00

k
= —oo

En effet : lim = lim - ---- !—lim i- 1


■'••(lnx) "”(21nÆ) >’"4 (to-r)

~t/T“ >

=-
* f = lim — =1

k o-
Objectif Trouver la limite en un point
de la fonction ln
5
ENONCES
Trouvez la limite éventuelle en ,t0 des fonctions suivantes :

<âj>/:xMJ^;Xo=o # /:x^_L_.Xo=e

x lnx -1

@>/:xhÆ,Xo=1 <§> f:x^ln(1 + ax) pavée aer


X -1 x
©f:x i-»x2(ln2x -x3);xo=0+ <Ô)/ -x VT(tox )3 ; x0 =0+

SAVOIR

Pour tous entiers naturels n et m non nuis lim x” (lnx)” = 0

SOLUTIONS
'CÜ/ lim f = lim-
0 x-»0

<â> lim/ = lim -


lim/ *
lim/

et donc f n’a pas de limite en e.

c) lim f = lim x-1^-= 1 car lim-^- = 1


1 »-» X-l *
-» X-l

lim f = lim aln(1 + ax) _|irn JlmT aoùy=l + ax


» »->« 1 + ax-l r-»i ly-lj
I
e) lim/ = limx2ln2x -x5 =0
o+ o+ ' 5 '

\ f)^> lim/ = lim 7x”(21n Vr") = lim 8>’(lny)3 =0 avec /= Vx


0* x -+O+ ' 'y -»0+ '----- v----- ■
Objectif Montrer qu’une droite donnée est une
asymptote d’une fonction m

ENONCES
Démontrer que les droites dont les équations sont données sont asymptotes, en +œ , aux courbes

représentant les fonctions f associées.

x i-»-x +ln-£^— ,y=-x+\


x+1

^b)^>x+->3x-1-ln^ ~r^ , y = 3x — 1 —ln2

SAVOIR

Si lim (/(x)-(ox + Z>)) = 0 (respectivement lim ( /(.v)-(av-/>)) = 0 ) alors la droite

d’équation y = ax + b est une asymptote de la courbe représentative de f au voisinage de +x

(respectivement -x )

SOLUTIONS

1 = lim ln f |

U+iJ — U + 1J

lim /(x)-(3x-l-ln2) = lim-ln ~X_ j + ln 2

= lim - In 2 + ln X + ln 2 = lim - ln
I x + 7| »-►+•
00
QVjectif Calculer la dérivée d’une fonction ln

ENONCES

Trouver les dérivées des fonctions proposées sur chacun des intervalles sur les quelles elles sont dérivables.

SAVOIR

Pour tout réel x strictement positif, on a


ln'(x) = -
X
Si u est une fonction dérivable et non nulle sur un intervalle I de et/ la fonction définie sur I par

f (x) = ln |t/(.v i alors/ est dérivable sur I et on a pour tout .< e I.

SOLUTIONS
est dérivable si et seulement si 1 + x, 0 donc f est dérivable sur ]-l;l[ etpourtout ,ve]-l,l[,

2
/■w-S-iA

1-x
<biy est dérivable si et seulement si (x + 2>0,3-x>0^3-x
*
l) donc f est dérivable sur

]-2 ; 2[ U ]2 ; 3[ et pour tout x e ]-2; 2[ U ]2; 3[,

1_ jln(3-x)-ln(.r +2) yyj j3 _ x)|n(3 _ x) + (x+2)ln(x + 2)


x+ 2
/’W = r _, r
[ln (3 - x)J‘ (x + 2 )(3 - x)[ln (3 - x)]’

est dérivable si et seulement si x > 0 donc f est dérivable sur ]o,+oo[ et pour tout x e ]0,+x[,

,,z v J. 2x 21nx 2x
f (x) = 2-ln x + ——----- - =------- + —r-y------ -
x ln(x2+l) x ln(x" + l)
Déterminer la primitive d’une
fonction en utilisant la fonction ln

ENONCES
Déterminer dans chacun des cas suivant la primitive F de f sur I qui s’annule en x,,.

f(x)=-A-, /=Retx0=o
' ' r+1
f(x)=tanx,«^=0

<Ç)> f(x) = ^|,/=]l;+oo[ etx„=2

f(x)=5d^’ / = l1:+0°[etx» = e

SAVOIR

Si u est une fonction dérivable, non nulle et a dérivée continue sur un intervalle I alors une primitive
de la fonction Yl ,»'(-¥) est la fonction xi->lnb((x)| + cavec ceR.
u(x)

SOLUTIONS
,c) ■ f(x)=X 1 2 =1 + 2—i—= 1 + 2-^-^avec u(x) = x-l donc F(x) = x + 21n(x-l) + c.
X-l X-l n(x)

F(2) = 2+c=0=> c=-2 et donc F(x) = x + 21n(x-l)-2

£
ÆT> f(x) = ^- = -^^avec u(x) = lnx donc F(x) = ln(lnx) + c.
v ’ lnx u(x)
F( e) = c= 0 et donc F( .x ) = ln ( ln x)
Calculer une intégrale
d’une fonction ln

ENONCES
Calculer les inégalités ci-dessous :
W pn2xdx> <©> jVlnxdx , <ÇT> pn^JL.'jdx

SAVOIR

f est une fonction continue sur [a, b] et F une primitive de f sur [a, b] alors

£f(x) dx= F(b) - F(a) = [F(x)]ab

Soient u et v deux fonctions dérivables sur l’intervalle I telles que u’ et v’

soient continues sur I. Pour tout réels a et b de I on a :


f u(x).v’(x) dx =[u(x).v(x)]b - £ u’(x).v(x) dx

c’est la formule d’intégration par parties

SOLUTIONS
<aT>Onpose [<Xx)-(lnx) donc fU'(x) = 2—Inx
U=xx

et donc par une intégration par parties on a :

/b?>On pose Hx) = lnx jonc


p(x) = x3
*x) = i-
X
et donc par une intégration par parties on a : ln.. .i> — lnx • —
3 J' 3 3

1
c^Onpose Lx)=inpC|donc (x+1)2 ___ 1
'x+1' ' ' x x(x+l)
|/(x)=t

yx)=x
et donc par une intégration par parties on a :
Etudier une fonction ln

ENONCES
Soit f la fonction définie sur 7. par /(0) = 0 et /(A-) = .vln.v pour tout x>0 et sa courbe

représentative dans un repère orthonormé

Montrer que f est continue sur R+

Etudier la dérivabilité de f à droite en 0 et interpréter le résultat graphiquement

Dresser le tableau de variation de f et tracer ® la courbe représentative de f

Calculer l’aire SS~ de la partie du plan limitée par ® et les droites d’équations :

y=0, x = l et x = e

SOLUTIONS
i imf = lim xlnx=0 = f(0) donc f est continue à droite en 0. Les fonctions x>->xet ln sont
— r x-»-<c v 7

continues sur ]0; + oo[ donc leur produit f est continue sur ]0;+oo[ d’où f est continue sur R+

: -————-^=limlnx = -œ donc f n’est pas dérivable à droite en 0 et ® admet en O une demi-


--- ~ X «-«O'
_ verticale dirigé vers le bas.
' c_ 'est derr.able sur ]0 ; + oo[ et pour tout

x>( f ' x =lnx+l qui s'annule en e' ln x+1 > 0 <=> ln x >-1 « x> e1

X e1 +00
0 +

f(x) "X ’

-e ■

mf = lim xlnx = -x lim-— = limlnx = -wo


-* X « --T
" admet une branche parabolique de direction (o,ÿ) au voisinage de +oo .

Pourx>0 ; f(x) = 0 o lnx=0 <=> x=l


£ xln x dx u.a

On pose fü(x) = lnx donc «V)-


|/(x) = x
,(x)='
Par une intégration par parties on a :
FONCTIONS
EXPONENTIELLES
ET PUISSANCES
f
Objectif Simplifier des écritures

ENONCES
Préciser si chacune des affirmations est « VÆ4ZE » ou « FAUSSE »

Pour tout nombre a et tout nombre b, ea+b = \le2a *


e 2b .
Pour tout nombre réel a et tout réel b : 2e1!+6 = e2a + e2b .
Il existe un nombre réel a et un nombre réel b tels que 2ea+b = e2a + e2b .
Il existe un nombre réel a et un nombre réel b tels que e2a + e2b < 2ea+b .

SAVOIR

• Exponentielle d’une somme : ea*b =ea x e° .


Qa 1
• Exponentielle d’une différence : ea~b = — ; en particulier : e_fl= — .
e eb
• Puissance d’une exponentielle : (e11) = e“x6 .

SOLUTIONS
1) VRAI ; 2) FAUX ; 3) VRAI ; 4) FAUX
ea+b =e“xeb et y]e2a*
e 2b = 47“ *47 =J7 ' xJ72 =ea xeh .
contre-exemple : avec a = 0 et b = 1 on obtient 2e0+I = 2e « 5,44 alors que
e2xO + e2xI=e°+e2=l+e2«8,39

2e =e + e 6 équivaut à e2a + e2b - 2ea+b = 0 qui équivaut à (e“)2 -2e“eb +(ef’)2 =0

qui équivaut à ( e“ — eb)2 = 0 Avec e“ =eb ou a = b l’égalité est vraie.


4),. e2a +e2b <2e“~b équivautà: (ea)2— 2eaeb +(e4)2 <0 qui équivaut à : (e"-eb )2< 0

C’est impossible car un carré ne peut pas être strictement négatif.


*

Objectif Faire le lien avec le logarithme népérien


2

ENONCES
— -ln-i
Simplifier les nombres suivants : ; ln(e 2) ; e2 . ^-ln(ln(3))

SAVOIR

La fonction exponentielle, notée exp.ï est la fonction qui, à chaque réel x associe le nombre réel

strictement positif ex où e est le nombreréel tel que lne = 1. (e = 2,718 281828.......... ).Onadonc

pour tout réel x : exp.r = ex .

e Pour tout réel x on a : ex >0 . Une exponentielle est TOUJOURS strictement positive.

7 Pour tout réel x et tout réel y strictement positif on a : j = e1 <=> ln y = x

i ®" Pour tout réel a: on a : lne


* =x

’ Pour tout réel x strictement positif on a : e'nx = x .

SOLUTIONS

1 ln(—) 1
1 _e M3)
= eln8 =8
In3 W3)
"Résoudre des équations
et des inéquations

ENONCES
Résoudre dans IR, les équations et les inéquations suivants :

<g>e-7=e-3;

<§>e2x<l;

SAVOIR
*
s La fonction fÇx) = ex est strictement croissante sur IR. Donc pour tous réels a et b:

S a = b <=> e“ =eb -, a<b <=> e“ <eb

En particulier : ea = 1 <=> « =0; e" > 1 <=> «>0; 0 < e" < 1 <=> a<0

SOLUTIONS
L’équation est définie sur IR et e x+ = ex+i O-x + 7 = x + 3<=>2x = 4<=>x = 2=>
5œ={2}

@>e
+0=>S
=
* e- œ=/
<cj) L’inéquation est définie sur IR et e2x <1 <=> ïx < 0 <=> x < 0 => Sa = ]-oo ; 0]

L’inéquation est définie sur IR et s’écrit (ex )2 + 2e


* - 3 < 0, c’ést à dire : t2 + 2t - 3 < 0, avec
t = ex
Or f2+2f-3<0<=>-3<f<l,donc: (e
*
) 2+ 2e
* -3 < 0<=>

-3 < ex <1o 0<e


* < 1 <=> x < 0 => Sa = ]-oo ; 0[
t
Objectif Etudier des fonctions exponentielles
JTA

ENONCES
la fonction définie par/(x) = x -1-------------- sur IR
.
*
ex-1
Montrer que/est une fonction impaire et en déduire une réduction de l’intervalle d’étude.

<5/>Soit/la fonction définie par/(x) =ex + 4e~x sur IR.


Montrer que x=ln2 est un axe de symétrie de la courbe représentative de/

Soit/la fonction définie parf(x) =------- sur IR.


e
+l
*

^j^Montrer que (0 ;-) est un axe de symétrie de la courbe représentative de/

Soit/la fonction définie par/(x) = ln(e


* +2) et c sa courbe représentative..

Montrer que la droite d’équation y=x est asymptote à la courbe c au voisinage de +œ .

SAVOIR

La courbe çf admet la droite x= a comme axe de symétrie dans un repère orthonormé si pour
toutxeD/:
J 2« - x e £/
|/(2a-x) = /(x)

Si a = 0 La courbe c/admet l’axe (O ; j ) comme axe de symétrie.


La courbe cf admet le point Q(a ; b) comme centre de symétrie dans un repère orthonormé si
f 2a - x e
pour tout xeDf: <
[/(2a-x) + /(x) = 2è

Si a = 0 et b = 0 La courbe cf l’origine O du repère comme centre de symétrie.


®" Lorsque lim [/(x)-(ax + è)l = 0on dit que la droite D : y = ax + b est une asymptote
x-»+»L

oblique à c/au voisinage de +oo. lim ex = -H®.


X—>+=O
SOLUTIONS
2 -2ex l-ex + 2ex
<ïnPourtout xe IR*, -xIR*, f(-x) = -x-1 — --------= -x-1-------------- = —x4------------------ —
z e x -1 l-ex ex -1
l + ex ex _ j + 2 2
f(-x) = -x 4----------- = -x 4------------------ = —x +14------------- = -f (x) =>/est impaire
e -1 ex-1 ex-1
=> DE = ]û;4-oo[
^2)}Poiir tout xe IR => 2 ln2 - x e IR et
/(-x) = e21"2'1 + 4 e'21n2+x = e2ln2e” + 4e'2"V = e^e'1 + 4e'"2~:ex
= 22e~x +4x2~2ex = 4e-x+/x-^ex=4e~x+ex = f(x)
Z

Donc x = ln2 est un axe de symétrie.

(J^Pour toutxeIR =>2x0-x = -xe/Æet


-x ” e~X . e’ - 1 _1 + eJ,1 y.1
/(-x) +/(x) =-±—+
1+e 1+e l+e~x l + ex ex +1 I+ex~ l + ex~ ~ 2

Donc (0:-) est un centre de symétrie

<^)f(x) - x = ln ex (1 + 2e'1 )] - x = ln ex + In(l + 2e~x)~ x = / + ln(l + 2e'1 )yx


2
Or lim 2e * = lim — = 0 d’où lim (l + 2e'
*
) = 1 et limln,¥ = 0 donc lim f(x) -x = 0
x—>4-x x—>+-x qx x->+x ,V->1 *.x-++ J
Comparer des fonctions

ENONCES
Démontrer que pour tout xeIR, e
>
* 1+x.

X
<§> Démontrer que l’équation e’ = 1 - .r -------- n’a pas d’autre solution dans IR que zéro.

SAVOIR

' Pour résoudre des équations ou des inéquations/fx) = g(x) ouf(x) <g(x), il est quelquefois utile
d'étudier les variations de la fonction/-^.
- Penser au théorème des valeurs intermédiaires pour résoudre les équations de la formef(x) =k
avec k réel.
e x
lim e' = -x ; lim — = -x (n > 1) ; lim e =0

SOLUTIONS
(î)} Soit/la fonction définie par /(x) = e’ -1-x .fest dérivable comme somme de detr

fonction dérivables ( la fonction exponentielle et une fonction affine) /'(x) = ex -1.


/'(x)>0<=>e1-l>0<=>e‘>1 x>0 : /(0i = 0 : lim /(x) = +x et

ex 1
lim /(x)= lim x(--------------- li = -x
ï-»+<C X->-X r Jf
D’où le tableau de variation : ________________________

X
—X 0 +x

- 0 +

+x
X * ’
Z
/w
X** 0 ✓ Z
La fonctionf présente un minimum absolu égal à zéro donc pour tout réel x,f(x)> 0 et par suite

pour tout réel x, ex >l + x


x2
^2^ Pour démontrer que l’équation ex = 1 + x+— n’a qu’une solution dans IR, on étudier les

x1 x1
variations de la fonction g définie par : g(x) = e
* —1 -x —— = f(x)----- .
g est dérivable comme somme de deux fonctions dérivables :

pourtoutxelR g'(x) = /'(x)-x = ex-l-x = /(x).

D’après la question l),f(x)> 0 pour tout x de IR et/ne s’annule que pour la valeur de zéro.
Donc la fonction g continue est strictement croissante sur IR.

et g(IR) = lim
Jx-»-co
g(x) ; lim g(x)
X->+OC

i- < \ 1 1 k
lim g(x)= lim x (——-------------- ) = -oo ;
x x x 2

I- Z S 1* 1 1
lim g(x) = lim x (—— ---------- -) = +«>
X->-HX X-»-X X~ X~ X 2
donc g(IR) = | lim g(x) ; lim g(x) =IR or 0 e IR. Donc g(x) = 0 admet une unique
Jx->-W X—>-KO |_
solution et g(0) = 0.

x~
=> L équation e' = 1 + x H------- n'a pas d'autre solution dans IR que zéro.
Simplifier des expressions algébriques
contenant des puissances

ENONCES
Simplifier au maximum l’écriture des réels suivants :

SAVOIR

En utilisant la définition pour.re |0 -. + ic[ ; ^Jx = x” (n>2) puis les règles de calcul sur les exposants.

SOLUTIONS
2 1 2 £ 2 1

A = 53 X (25)6 =53 x(52)6 = 53 x53 =5


- 2-i -
' 3_3_5
1 + lne2 1+2 3 9
EQUATIONS
DIFFERENTIELLES
J
Objectif "Résoudre une équation différentielle
2 du type y’=Ky (KŒ)

ENONCES
Trouver les solutions qu’admet l’équation différentielle y' + y ln5 =0 sur R

SAVOIR

Soit K un nombre réel, résoudre l’équation différentielle y' = Ky consiste à déterminer toutes les
fonctions f dérivables sur R telles que pour tout nombre réel x, f (x) = K f(x).
Les solutions de l’équation différentielle y’ = K y sont les fonctions f définies sur R par
f(x) = C e“ où C e R .
Pour tout couple (x3.v0) e R, l’équation y' = Ky admet une solution f et une seule telle que
f(«o) = Yo

SOLUTIONS
y' + y ln5 = 0 <X> y' = • yln5
<=> v' = y lnfO

On reconnaît que cette équation est de la forme y' = Ky , ses solutions sont donc les fonctions f
dérivables sur R par :

v ta i
f (x) = c e ' où c e R
ln-1
=c (e 5 y où c e R

où c e R
5
■Résoudre une équation du type
y’= ay + b où a,be<

ENONCES
Trouver la solution de qu’admet l’équation différentielle 4y' - y = 6 qui prend la valeur -1 en 0.

SAVOIR

Les solutions l’équation différentielle y' = ay + b avec a * 0, sont les fonctions f définies

sur R par:/(x) = C e"-- où C e R-


a

SOLUTIONS
z 1 3
Cette équation peut s’écrire sous la forme y = — y + — , elle est de la forme y' = ay + b
4 2
(a = 1, b = 2), ses solutions sont donc les fonctions :
4 2

f : x —> f(x) — C e™, soit dans notre cas :


a
y
/:x—>/(x) = C e4 -6 où CeR
Nous pouvons maintenant déterminer la valeur de la constante C grâce à la condition initiale
imposée f (0) = 4 on a donc : C - 6 = 4 soit C = 10
y
La fonction f cherchée est donc définie sur R par : /(x) = 10 e4 - 6
w
Objectif "Résoudre une équation différentielle
du 1er ordre avec second membre

ENONCES
Résolution de (El : v1 + 2v = e’ — 3
aj\ Résoudre l’équation (Ej : y’ + 2y = 0
bn Déterminer a et b de façon à ce que g définie sur K. par g (x) = ae1 + b soit solution de (E).
en Montrer que f est solution de (E) si et seulement si ( f- g ) est solution de (E1).
Tm En déduire les solutions de ( E ).

SAVOIR
L’énoncé introduit une équation différentielle avec second membre et pose des questions destinées à
le résoudre. Ces questions sont pratiquement les mêmes, mais n'est pas forcément le même ordre que
ce lui donné dans le principe suivant :
Principe : pour résoudre l’équation avec second membre (E), on demande de :
Résoudre l’équation sans second membre (E1)

^b)j Montrer qu'une fonction g est solution de (E)

0 Montrer que f est solution de (E) si et seulement si (f- g) est solution de (Ej.
\d)j En déduire les solutions de (E).
____ — — r"T~——------------------------------------------------------ -----------

SOLUTIONS
On applique la propriété du cours, on trouve que les solutions de (E’i sont les fonctions
Rlx) = Ke'2* . Ke ?.
<^bj> Le principe de ce genre de question est de remplacer y par g et 3 identifier alors les constantes,
g est dérivable sur R et g’ (x) = ae1. on en déduit que :
f (x) + 2 f (x) = aex + 2 (ae2 + b ) = 3ae' + 2b. f sera donc solution de (E) si:
3aex + 2b = es + 3, c'est-à-dire, si a et b vérifient :
f 3a = 1 C'est-à-dire a = 2 et b = 2 ; on a donc : g(x = 2 e1 + 2
1 2 2 3 2
l2b = 3
0 ( f- g) est solution de (E') <=> (f- g )'(x) + 2 (f- g) (x) = 0
O f (x) + 2 f(x) = g'(x) + 2g (x) = e1 + 3 ( car g est solution de (Ej)
<=> f est solution de (E).
(d)^> f solution de (E) <=> ( f - g) solution de (Ej O f—g = fK

<=> f est définie par : f (x) = fK(x) + g (x) = K e


* + le1 + 2.
3. 2
Objectif "Résoudre une équation différentielle
q. du second ordre

ENONCES
Soit l equation différentielle (E) : 4y" + 9y = 0
fQuesoudre l’équation différentielle (E).

^2)^Soit f la fonction qui est une solution de l’équation différentielle (E), et dont la courbe représentative (C) est
donnée ci-dessous. On sait que la courbe (C) passe par [ let qu’elle admette une tangente horizontale au

point d abscisse 6 -
a) Donner les conditions initiales sur la fonction f par lecture graphique.
b) Donner l’expression de f.
Vérifier que pour tout réel t, f (t) = cos f ]•

SAVOIR

L’ensemble des solutions de l’équation différentielle y" + co2y =0(coe R)


est l’ensemble des fonctions définies sur R parf (x) = A cos(cox) + B sin(cox), A, B e R
SOLUTIONS
Zÿ\f(t) = Acos(2,) + Bsin(2,);A,Be R ((E) :y”+(2)2y = 0)
' 2 2 2
<2)>a)f(£) = Æ =0:f(£) = 0
6 6
(f(t) = _2Acos(2z)+2Bsin(2z)
A+B
2 2 2 2
<
<=> A = B = 1
A-B = 0 Ainsi f(t) = cos (2Z) + sin (2Z)
2 2
1 V2 ,sinc = i V2 ; d’oùc =
•Jï 2 V2’ 2 4
Ainsi f = rcos (2/ • c) = V2 cos (2, • — )
2 2 4
Nombres
Complexes
Ecrire un nombre complexe
sous forme algébrique

ENONCES
Ecrire sous forme algébrique les nombres complexes suivants :

SAVOIR

Pour tous réels x et y : <+îy)C ; le conjugué de z = x + iy est z = x-iy.

i F:
‘ =

Nous multiplierons le numérateur et le dénominateur des quotients par le conjugué du dénominateur.

i4nw = r xi' =i' pour tout (n,r) e N2


y i,
Les règles d’addition, de multiplication et de puissances connues dans IR se prolongent à C.

SOLUTIONS
2 + 5; (2 + 5/)(7 + ;) _ 9 37.
<§> 1-i ~ (7-;)(7 + i) _ 50 + 50*

1-i l+i (l-i)(l + i) 2

<3)> (2 + 3i)2 =4-9 + 2zx6 = -5 + 12z

<ej) (5-i)4 =25-l-2zx5 = 24-10z

(il «)■)“+(<i -o’ro-/)' -(2<r+(-;<r o -o


4x251+2
_ 21005 z-10O5/| + 21005 ■ 1006 _ _21005
Ecrire un nombre complexe
sous forme trigonométrique

ENONCES
Déterminer la forme trigonométrique des nombres complexes suivants :

z = 2cos------ 2z sin — : ~ =-cos------- zsin — et z=sin —+ zcos—


5 5 7 7 9 9

SAVOIR

Soit M(z) un point du plan distinct de O.(z * 0 )


|z =r(cos8 + isin9) est la forme trigonométrique de z|

r est le module de z, on note : r = |z| (r > 0) ;

9 est un argument de z, on note : arg(z) = 0[2æ]


Dire que a pour coordonnées polaires

signifie que : r = 0M

cos.v
cos
(H
v
sin.v
sin
:h
SOLUTIONS

71 -zsin — . - 1 of ( • • f rr'l'l
z = 2\l cos—
5 '
= 2 cos — +zsin
l l 5J 1
. sJJ
, f . ( rrA 8# . . 8æ
z =cosil n + —
7jl + isinil n +—
7j =cos—7 - + zsin —
7

„ (n 7t\ . . (n n~\ In . . In
z =cos---------- i + zsin------------ i = cos--------- nsin—
<2 9J <2 9j 18 18
Ecrire un nombre complexe
sous forme exponentielle

ENONCES
(Tj)' Mettre sous torme exponenuelle ies nombres complexes suivants :

-(s/6-is/ï)2
Z = yjb — î y/ï, z' = ■ ‘—■= et Z"
V6-iV2 M
(2?> Soit x e . Mettre sous forme exponentielle

J 2’2L
_ 1-itanx _cosx -sinx + i(cosx + sinx) et z. =(z + tanx)
1 1-itanx

SAVOIR

On note : = =:;5;- = -e par conséquence on a : pour tout zcC

z = r(cos0 + i sin0 = r.0 = re 7 forme exponentielle de z

Coberence et efficacité ae cette notation : L'avantage de cette notai, n est que. connaissant déjà
beaucoup de propriétés de b ronchon puissance, nous allons pouvoir « en ouniier • b plupart de celles
des arguments. En effet. les propriétés suivantes nous permettra c'en rétrourer b grande majorité, voire
de les utiliser sans s'en rendre compte
Propriétés :

une écriture r e 0 est une forme exnoneniteue ssi r > 0

1 = e10,-1 = e1*, i = e2,-i=e 2,l+i=V2e4,l-i = s/2e 4

-l + i = x/2e4 et-l-i = Vïe -


SOLUTIONS

=2V2e"6

. sinx
1 + i tan x cosx = cosx + z’sinx = éIX =
,»(x+x)
1-itanx j sinx cosx-z sinx e~ix

cosx
z2 = cos x - sin x + i cos x + i sin x = cos x + i sin x + z cos x - sin x

= e,x + z (cosx + i sin x) = e'x + ze,x = (l + z)e,x

i- i- >{^+
1
*
or l + / = V2e'4 alors z2 = V2e'4eix = V2e"4 1

z3 = ——(cosx-zsinx) =----- (e’,xy=—^—e‘*


e~ i21 1 c‘(«-^)
<cosx ) cos j' ’ cos x cos2x
Utiliser les formules de Moivre
et d’Euler pour simplifier et linéariser
des polynômes trigonométriques

ENONCES
0 désigne un réel.
a) Exprimer cos 40 en fonction de cos 9
b) Exprimer sin 4 0 en fonction de cos 0 eZ sin 0
^2)^ Linéariser
a) sin40 b) cos2 0 sin 0 c) sin2 0 cos 0 (vous pouvez utiliser b)

SAVOIR

Formule de Moivre : Pour tout PeR «l «e , |cos(ne) + isin(ne) = (cos6 + isin6)" I

* i
Formule de binôme : Pour tout (a,b) e 3. et ne N , (a+b)" =^C“a"‘‘b

Exemple : Pour n = 4, (O+Af =a4 + 4a:'ft+6a: Z>: -4aZ>: +64

Formules d’Euler : I-—f— = cose et 6 — = sino ou e" -e' - 2COS0 et e" -e':“ = 2isin9|

SOLUTIONS
cos40 + zsin40 = (cos# + zsin0)4 d’après la formule de Moivre.

Développons : (cos0 + zsin0)4 =cos40-4icos'0sin0-6cos2 0sin2 0-4icos0sin3 0 + sin40

Donc (cos0 + /sin0)4 = (cos40-6cos2 0 sin' 0-sin4 0)-Z 4(cos? 0sin0-cos0sin3 fi]

Partie réeüe Partie imaginaire

En identifiant parties réelle et imaginaire, on trouve :

a) cos40 = cos40-6cos20(1 -cos'01 +(1 -cos20) =8cos40-8cos20 +1

b) sin40 = 4cos4 0sin0-4cos0sin' Q


o
2/

>z4g-ke-/4<?
2 — = — cos 4#-— cos2# + -
8 8 2 8

b) cos2#sin# = -ne

,-i30
= -j-( sin 3# + sin #) = ^sin 3# + -jsin 0
4

c) sin2 #cos# = cos2

Utilisons le résultat de b). en remplaçant # par -0 :

sin2 #cos# = —• ( sin


. ( 3^r ) . (
-------30 +sin ----- 0
4l i 1 1 2 J

—-cos3# + cos#
4
Ecrire &e + e'19'
sous forme exponentielle

ENONCES
Soient 0 et 6' deux nombres réels.
.e+e'
^^Transformer é9 + e‘:' en factorisant par e 2 sous la forme re,<p où r et (p sont des réels

■£
^bj^En déduire la forme exponentielle des nombres complexes z = l + e 5 , z' = e 7 -1 et z" =

■I

SAVOIR

Appliquer les formules d’Euler

SOLUTIONS
*

Objectif ‘Résoudre des équations complexes


g du second degré

ENONCES
^j)j> Résoudre dans C les équations suivantes :

a) z2-6z + 10 = 0 b) z2+z>/3z-z = 0 c) z2-2(l + 2z)z-3 + 2i = 0

Soit 0 un réel de . Résoudre dans C,l'équation (E). z2+(2isin9)z-2icos0 = O

<JT> Soit a e C. Vérifier que z' = a + i est solution de l'équation z'~ - (1 + a)(l + z')z + (1 + a2 )z =

puis déterminer l’autre solution z".

SAVOIR

Soit a, b et c des nombres complexes tel que a * 0. L’équation az2+Zzz + c = 0 admet dans C,

deux solutions (éventuellement confondues) z = -P ~ ‘ avec \ = b~ -4ac = Ôz


2a
Soit a, b' et c des nombres complexes tel que a 0 • L’équation az:+2è'z + c = 0 admet dans

C, deux solutions (éventuellement confondues) z = ■ avec à’ = b'z-ac = 3’z


a
® Pour tout (.r,v)eR:, r-r±2izr=(r±ir):

Soit a, b et c des nombres complexes tel que a


*
0. Si z'etz" sont solutions de l’équation

azz +bz+c = 0 alors z'+z" = -- et -'z" = -


a a

SOLUTIONS
a) z2-6z + 10 = 0 ; A'= 9 —10 = —1 = /2 donc <J'=/et les solutions sont 3 + z et 3-/

b) z2+/V3z-z = 0 ; A = -3 + 4z =12-22+2/xlx2 = (l + 2z)2 donc ô = 1 + 2 z et les solutions sont :

-/V3 + 1 + 2Z 1 -Æj -/73-1-2/ -1 f 73


2 2 l 2 J 2 2 l 2 J

c) z2-2(l + 2z)z-3 + 2z = 0 ; A' = (l + 2z)2 +3-2z = 2z = (l + z)2 donc d” = 1 + z


et les solutions sont : I + 2Z + l + i =2 + 3i et \ + 2i-\-i = i

a = \',b' = ismO ; c = -2zsin0 ;

A' = b'2- ac = -sin2 9 + 2icos0 = cos2 0 -1 + 2icos9 = (cos0 + z)2

donc 5 ' = cos 9 + i et les solutions sont :

-zsin 9 + cos# + i = cos# + i(l - sin #) et - i sin # - cos# - i = -cos# -z(l + sin #)

(3^ (a + i)' -(l + a)(l + z)(a + z) + (l + a2)i

= a~ -1 + 2ai-a-ia + i-i-a2 - ai-a~ i + a + i + a' i = 0

Donc z ' est une solution de l’équation


On a z'+z" = (1 + «)(1 + z) = l + z + a + ai donc z" = 1 + i + a + ai —z' = 1 + ai
Objectif "Résoudre des équations complexes de
troisième degré

ENONCES
On considère dans C 1 équation (E) : z 5 - 2( + i) z 2 + 4 ( 1 + i ) z - 8 i = 0.

Montrer que (E) admet une solution imaginaire que l'on déterminera.

Résoudre dans C l'équation(E).


-

SAVOIR
Un nombre complexe z, est une racine d’un polynôme P de degré un entier naturel non nul n et à

coefficients complexes si et seulement si P(z„) = Osi et seulement s’il existe un polynôme Q de degré

n-1 et à coefficients complexes tel que P(z) = (z -z0 )x Q(z)

SOLUTIONS
^âj^Soit y e R . y i est une solution de (E) si et seulement si

(yi)3 - 2( 3+i) (yi)2 +4(1+i 3)(yi)-8i = 0


soit —iy3 Vj?y2( V3 + i) + 4yi ( f + i >/3 ) - 8 i = 0

soit (2>/3y2 - 4>/3y) + i(-y3 + 2y2 + 4y - 8) = 0 Qui équivaut à

2V3y2-4V3y = 0 |2V3y(y-2) = 0

-y3 + 2y2 + 4y - 8 = 0 [-y3 + 2y2 + 4y - 8 = 0

z3 -2(x/3 +i)z2 +4 (1 + i V3)z-8 i =(z-2i)(az2+bz + c)

= az3 + (b-2ia)z + (c-2ib)z-2ic

a=1
b-Ha = -2Uî + i\ \a = 1
Par identification on a : <=> Z> = -2>/3
c-2iô = 4(l + iV3)
c=4
-lie = -Si
D’OÙ (E) <=>z-2/ = 0 ou z'-2x/3z + 4 = 0 <=> z = 2i ou z = 73-i ou z = -J3 + i (A = -l =
f
Déterminer les racines nièrnes d’un
nombre complexe

ENONCES
(^Déterminer les racines carrées de 9 + 40/ et les racines quatrièmes de -7 - 24/

(^Déterminer a) les racines cubiques de l’unité b) Les racines quatrièmes de 16 e

----------- JMBhgfcwnL ---------------------------------------- ---------- " '

SAVOIR
Tout nombre complexe non nul admet deux racines carrées opposées.
La recherche d'une racine carrée d'un nombre complexe a + bi sous forme algébrique ça retient à

f 2xv = b
déterminer un couple de deux réels vérifiant et donc .y - : est une racine de a + bi
,r-y-=a
Les racines memes c un nombre complexe non nul z sont les solutions de 1 équation complexe :

z'=Z pourtout ne!”

' L'équation z‘ = Re ' cù R > admet exactement n solutions qu'on note z. où k e fi, -1

telles que z. = ÿ R e " (où ; s est le réel positif qui puissance n égal à R)

Les racines nième de l'unité sont les solutions de l'équation z = c'est-à-dire les

z, où ke :0,l....,n-i;tellesque z, =e '

SOLUTIONS
(Ü>9 +40/ = 52 — 42 + 2/'x 5x4 = (5 + 4/')2 donc les racines carrées de 9 + 40/ sont 5 + 4/ et -5 -4/

Comme z4 =-7-24/o (z2)’=-7-24/ alors les racines quatrièmes de -7-24/ sont les racines

carrées de ses racines carrées. Commençons par déterminer les racines carrées de -7 - 24/
-7 - 24/ = 32 - 42 - 2/ x 3 x 4 = (3 - 4/')2 donc les racines carrées de -7 - 24/ sont 3 - 4/ et - 3 + 4/

3-4/'=22 —l2 —2/'x2xl = (2 —/')2 er-3 + 4/=-(3-4/') = (/(2-/'))2 = (l + 2/')2

Donc les racines quatrièmes de -7 - 24/ sont 2 - /, - 2 + /, 1 + 2/ et -1 - 2/

(2)^ a) Les racines cubiques de l'unité sont les z„ = e~ où k e {0,1,2} soit : 1. e et e =e

* ■3+2*W i fn ! k*]
b) Les racines quatrièmes de 16e2 sont les zk=V16e ~=2e 12 2> où k e {0,1,2,3} soit:

2e 12 , 2 e 12 , 2e 12 et 2 e 12________ __ _ . ~___
■Résoudre des équations
avec changement de variable

ENONCES
Résoudre dans C les équations suivantes :

<g>z4+5z2+6 = 0 <g> z6 + (l-t)z3-i = 0

SAVOIR
Soit a, b et c des nombres complexes tel que a
0-
*

Si a + b + c = 0 alors 1 et — sont les solutions de l’équation az2 +bz+c = 0-


a
Si a-b + c = 0 alors -iet-- sont les solutions de l’équationaz2+Z>z+c = 0-
a

SOLUTIONS
^âj^Posons Z = z2 ; l’équation équivaut à: Z2+5Z+6=0 ; il y a deux solutions, égale à -2 et -3, soit

2t2 et 3i2 ; il existe donc quatre solutions : ;72 , -i>/2 , /VJ, -tVs

^b)^ Posons 7.=z2 ; l’équation équivaut à : z3 + (l-t)Z-; = 0 ; (l-(l-i)-/ = o) il y a deux solutions, égale

à -1 et i , soit e'
* et e 2 ; de racines cubiques respectives e 3 3 et e 6 37 avec k e {0,1,2} il

existe donc six solutions : e, eiT , e 3 , e6 , e 6 , e 2

/c)\en posant z-z+i on se ramène àl-Z + Z2+Z3=0.


z-i
Or : 1-Z + Z2 - Z3 =(1-Z)(1+Z2) Donc :l-Z + Z2-Z3=0-»Z = l ou Z2 =-1 <=> Z e {1, t, - /}

Par conséquent : + -f—'l =0 <=> — e{l, i,-i]


z-i

De plus : = 1 o z +1 = z - i et 2 + / o 2/ = 0. ce qui absurde donc il n’y a pas de solution dans ce cas.


z-i

Puis : — = ioz+i=i(z-i) ctzi/O z = l Enfin : £22 = _, <=> z+ , = _,(-_/) et z *


i <=> z = -l
z-i z-i

L’ensemble S des solutions de l’équation 1 _ z+l + + + = g est donc :


Objectif Interpréter algébriquement
10 la colinéarité et l’orthogonalité
de deux vecteurs
ENONCES
Trouver les ensembles des points M dont les affixes z vérifient les relations suivantes :

—eR Zbi\
'—' z-l \' z-1
R&

SAVOIR
Théorème de rapport des affixes de deux vecteurs : Soit n: et B : deux vecteurs non nuis.
<&(&) . ... .... o#(ïTl
• ------=-e ? c lf « ;r sont colineaires -p „ p ... p sont orthogonaux
qÿ-(lf) ’ <(«'.)
Recherche d’ensemble des points géométriquement :
• L’ensemble des points M d’affixes z telle que p et sont colinéaires est la droite (AB)
• L’ensemble des points M d’affixes z telle que ;.\! _ B.\i est le cercle de diamètre [ JB]

• L’ensemble des points M d’affixes z telle que = est la médiatrice du segment ’ 3]


• L’ensemble des points M d’affixes z telle que - = - est le cercle de centre A et de Rayon R.
• L’ensemble des points M d’affixes z telle que est:

• L'arc orienté p privé de A et B du œrde tangent a - tdque si e

• L’arc orienté B.-. privé de A et B du cercle tangent a - tdque ~ p ’si el p’

• La droite privée du segment p s: - = » Le segment p privé de AetBsi=-

SÛLUT1ÛNS

avec ,4(1) et B(2i) ce qui signifie que JA M ~ B et donc i ensemble cherché est le cercle de diamètre [jæ]

privé de A ù—z e / - ,.LZ. z € <-> __ _.

AM et BM sont colinéaires . .. . .. ... , x , .


ce qui signifie que et donc r ensemble cherche est la droite (JÆ) pnvee de A
Géométrie
DANS L’ESPACE
"Remettre enjeu les relations
d’orthogonalité dans l’espace

ENONCES
Dans un repère orthonormé dans l’espace, on considère les points A(l. 1,3) ;B (72+1,0,2) etC(72 +1,2,2).

Calculer AB, AC et l’angle CAB.


Que peut-on dire du triangle ABC ?

SAVOIR

Soient u et v deux vecteurs non nuis de l'espace.


Soient A, B et C trois points tels que u = AB et v = ÂC.

Alors II • V = |z()|x||vj|xcosB/lC

L’espace est muni d'un repère orthonormé] o,7. 7.7) •

Soient, et v deux vecteurs de coordonnées respectives (.v, y. r) et (a', v',z') danslabase

orthonormée I i, j,k ) ■

• = xr'+ yy'+zz' ;

• | = s.r:-y2 + z2

■ Pour tous points .W(x,v.z) et M'(x',y',z') , MM' = (,r'-.r)2 + ( v'-v)2 + (z’-z)2

SOLUTIONS
55(72,-1,-1) a ÂCi+3.L-l)

D’où AB2 = AC2 =-i. AB = AC = 2. puis AB AC = 2 .

Comme AB • AC = .-LE CÜÆ, nous obtenons Cos CM? = -; soit C4B=—•


2 ’ 3
Le triangle ABC est donc équilatéral
4
Objectif Utiliser la notion du produit vectoriel
2 \ pour montrer que des points
---------- --- l’espace sont alignés ou coplanaires
ENONCES
Soit (o,ï,j,k}un repère orthonormé direct de l’espace. A(l, 1,1) ; B(3,4, -3) ; C(2, -3,6) et D(2,19, -22).

_L> Déterminer les coordonnées du vecteur AB a AC. Les points A, B et C sont - ils alignés ?
Calculer le produit scalaire (ÂB a ÂC) ■ ÂD ■ Les points A, B, C et D sont - ils coplanaires ?

SAVOIR
® Soient u et v deux vecteurs de l’espace.

On appelle produit vectoriel de u par v, le vecteur noté u a v défini ainsi :

• Lorsque u et v sont colinéaires, w a v = 0 ; • Lorsque u et v ne sont pas colinéaires,

- u a v est orthogonal à w et à v (direction) ;

-(u,v,UAV)est une base directe (sens) ;

- u a v|| = u || x || v|| x sin (u , v) (norme).

i ® Quels que soient les vecteurs u, v, w et le réel a :

• vau =- u a v ; • (au) a v = a(u a v) ; • u a ( v + >r) = u a v + u a h-.


Soit (1, j, A J une base orthonormée directe.

Les coordonnées des vecteurs u, v et u a v dans cette base sont telles que :

Si u (,r, v.z) et v (x'. i .z')alors n a v ( vz'-zv',z.r’-.rz',.n '- w j

- Le produit vectoriel u a v est nul si et seulement si u et v sont colinéaires


De ce fait A, B et C sont alignés si et seulement si AB a AC = ()

■ L’espace estmuni d’un repère orthonormé direct (oj’ÿ’ï). Pourtous vecteurs;/, v et w :

•(» A v)n=(v A = A uj-v = detfu.v, vvj

• //, v et w sont coplanaires si et seulement si detlü.v.iïj - 0.

SOLUTIONS
AB(2,3,-4), ,4C(l,-4,5) et 4£>(l,18,-23)

AB a JC(-1,-14,-11) a0 => A. B et C ne sont pas alignés.

(âb a ÂcYâd = - 1 - 252 + 253 = 0 =>.A B. C et D sont coplanaires.


Objectif Mettre en Œuvre la définition du
3 \ produit vectoriel de deux vecteurs de
l’espace pour déterminer l’équation
cartésienne d’un plan
ENONCES
Dans un repère orthonormé dans l’espace, on considère les pointsA(2.1, -1) ; B(0,l,l) etC(3,o,-2).

Déterminer l’équation cartésienne du plan (ABC).

SAVOIR

s- AB/\AC est normal au plan (ABC).

Soit A un point de l’espace et n un vecteur non nul.


L'ensemble des points M de l’espace tels que AM ■ n = 0 est le plan passant par A et de vecteur normal «

SOLUTIONS
Nous avons _1B(-2,O,2) et >4C(1,-1,-1), d’où AB a AC (2,0,2) .Ainsi n(l,0,l) est normal au plan

(ABC). Avec M (<, y, z). la condition A M -n = 0 s’écrit alors x + z -1 = 0 (équation du plan (ABC)).
t
Objecté Appliquer la notion du produit
vectoriel de deux vecteurs de l’espace
pour calculer des aires, des volumes
et des distances
ENONCES
L’espace est muni d’un repère orthonormé directj q] .
On considère les points A(-l, -t. 5) ; B(0,1. 1) ;C(1. 4, 0) etD(-3. 5. 0).
Calculer l’aire du triangle BCD
2. Calculer le volume du tétraèdre ABCD puis la distance de A au plan (BCD).

SAVOIR
Lorsque ABC est un triangle, on a établit en deuxième que l’aire S de ABC est donné par : $ = 1 j

■ Cequis’écrit-.s=.!-|xc|x|ÂB|x|sina4cl=>Aire(ABC) = 1|7baÂc|

■ De même en présence d’un parallélogramme ABCD, on a : Aire (.ABCD) = 75II.

■- Le volume d’un tétraèdre ABCD estv = l|[âc aBdV&Î'


6'1 ’ I

La distance d’un point A à la droite d(b,u} estd = Ip” '


lui

SOLUTIONS
<T> BC(1,3,-1) et BCaB5(1,4,13) =>Aire (BCD) =
2H II 2
<£> Iæ volume de ABCD est V= Â4(-l,3,4) =>v = y =

On peut considérer le volume comme étant V = *


-A(A,(BCD))
d ire(BCD) => d(A,(BCD)) = 2I<IS6
3 62

VB: si et P: ax + by + cz + d = 0 alors a/j p)-r”o+fo'» ;


■Ja2 + I’-
Cherchons l’équation du plan (BCD) : BCAB5(l,4,13)vecteurnormal
■ (BCD) : x + 4y + 13z + d = 0 et B (0,1,1) e (BCD) => d = -17
=> (BCD) :X + 14y + 13Z- P = 0 A(-l. 4, 5) => l7( (BCD, = -1-4x4-13x5 - P = 63_ = 21x1X6
x/12 + 42 +132 xlX6 62
$
Déterminer l’équation d’une sphère en
utilisant sa position relative par
rapport à un plan donné

ENONCES
Dans un repère orthonormé dans l’espace déterminer l’équation de la sphère de centre A(l, - 2,4) et
tangente au plan d’équationx + y + z- 2 = 0.

SAVOIR

Soit S une sphère de centre A et de rayon R. soit P un plan et H le projeté orthogonal de A sur P. On a :
• PnS = 0siAH>R(PetS sont dits disjoints)
• P n S = {H} si AH = R (P est tangent à S en H)
P S = si AH < R (P et S sont sécants suivant un cercle )
I H .v R -AH' I '

SOLUTIONS
d(A,P)= |l-2-4-2|_ 7
s/3 V3
7
La sphère et le plan sont tangents si et seulement si R = ___
73
49
Une équation de la sphère est (x-1)2 + ( v + 2)2 + (z + 4)2 = —
Utiliser la calculatrice ( casio fx 570 E£ ou
fX 570 ES1 Plus OU fX 991 E£ Plus)

Le mode VECT0r9 <L)


VECTOR comme «vecteur* est le mode dans lequel il faut mettre la calculatrice pour réaliser des calculs

^Enregistrement de le vecteur AB

'^Enregistrement de le vecteur BC

3Pour calculer le produit vectoriel de deux vecteurs


'4' '-3^

"On trouve AB 2 ■. BC 5 = 6

3 6 -3
k .

•X'jlE O" 4

Le mode MATRLX&
MATRIX comme « calculs matriciels * est le mode dans lequel il faut mettre la calculatrice pour réaliser

des calculs matriciels. Il s'obtient en pressant successivement la touche


Déterminant

dét^AB,AC,AD) = -3
^Enregistrement de matrice .4

"On trouve det(A) = -3


Probabilités
Objectif Interpréter un arbre de probabilités
1
ENONCES
Une expérience aléatoire est représentée par l’arbre ci-dessous où A et B sont deux événements, A et B leurs

<L> a) Que représente les nombres x et y ?

b) Compléter cet arbre.


Exprimer p(B) en fonction de x et y.
Quelle relation doivent vérifier x et y pour
que A et B soient indépendants.

SAVOIR

*■ Pour tout événement A p(zi) = l- p(A)

p(B) — p(A)x p(B A) + p^A^x A^, c’est le principe de probabilité totale.

:y A et B sont 2 événements de probabilité non nulle.


■ A et B sont indépendants lorsque la réalisation de l’un ne change pas la réalisation de l’autre.
• A et B sont indépendants si et seulement si p(A|B) = p(A) ou p(B|A) = p(B) ou p( A n B) = p(A)p(B).
Réeles de construction d'un arbre de probabilités
■ La somme des probabilités des branches issues d'un même nœud est 1.
• La probabilité de l'événement correspondant à un trajet est le produit des probabilités des différentes branches
composant ce trajet.

SOLUTIONS
= p(B|A);y =

2.) P(B) = 0.2x + 0.8y

A et B sont indépendants <=> p(B|A) = p(B)


= 0.2x + 0.8y <=> x = y.

0.8
1-y B
*

Objectif Modéliser une situation de probabilité


2 \ conditionnelle par un arbre
de probabilités
ENONCES
On jette une pièce de monnaie
■ Si on obtient pile, on tire une boule dans Fume P contenant 1 boule blanche et 2 boules noires.
■ Si on obtient face, on tire une boule dans l’urne F contenant 3 boules blanches et 2 boules noires.
Construire l’arbre pondéré de cette expérience aléatoire.
Quelle est la probabilité d’obtenir une boule noire sachant qu’on a obtenu pile
Quelle est la probabilité d’obtenir une boule noire
Sachant qu’on a tiré une boule noire, quelle est la probabilité que l’on a obtenu pile
——-------------- - '

SAVOIR
j Lorsqu’on est en présence d’une situation de conditionnement, il est conseillé d’établir un arbre de probabilité
j®" Formule des probabilités totales
Soient A„ A,,..., A„ une partition de l’univers Q constituée d’événements de probabilités
non nulles et B un événement quelconque contenu dans Q.
Alors : p(B) = p(B n A,) + p(B n A,) + ... + p(B n AJ
Ou p(B) = pi(B')
*
p(A l) + pJ(B)xp(A,) +........+ p^(B)xp(An) ■

SOLUTIONS
Notons P l’événement « obtenir pile » et F : « obtenir face »
N l’événement : « tirer une boule noire » et B : « tirer une boule blanche »

P(N) = p(P) x p(N|P) + p(F) x p(N|F)


= 1 2_1
2X3 + 2X5_15

1 r
Æj\ P(P\) = 2X3 _5
p(.V) A 8
15
<r
Objecté calculer la probabilité d’une
3 intersection des événements

ENONCES
Une urne contient 5 boules blanches et 4 boules rouges indiscernables au toucher. On effectue 3 tirages
successifs d'une boule en respectant la règle suivante : si la boule tirée est rouge, on la remet dans l'urne; si
elle est blanche, on ne la remet pas.
Si k est un entier compris entre 1 et 3, on note £( l'événement "seule la k " boule tirée est blanche".

Æ5 Montrer que la probabilité de l'événement £, est p(E ) = —.


36
Calculer les probabilités des événements E2 et E3.

En déduire la probabilité qu'on ait tiré une seule boule blanche à l'issue des 3 tirages.

SAVOIR
Principe des probabilités composées
Si A. B et C sont trois événements tels que p(A) * 0 et p(A n B) 0
alors P(AnBnCj = piA) x p<B A» x p(CLAnB)

SOLUTIONS
<L> Ex : « seule la première boule tirée est blanche

(B. R, R) =>p( E, ) = P(B) x p(R|B) x p(R[BnR) = 2x-x- = —


9 8 8 36
E2 : « seule la deuxième boule tirée est blanche »

(R,B,R)=>P(£ ) = p(R) x p(B|R) x p(R|BnR) = lx-x- = —


9 9 8 81
E-, : « seule la troisième boule tirée est blanche »

(R,R,B)=>p(£3) = p(R) x p(R|R) x p(B|RnR) =ix-x- = —


999 729
E : “une seule boule blanche tirée à l’issue des trios tirages” => E = E,'u E2<j E3 (réunion disjointe)

n 1085
=>p(E) = p( E.) + P( E, ) + p( E, ) = ——
2916
Objectif Déterminer la loi de probabilité d’une
y \ variable aléatoire et calculer
ses paramètres
ENONCES
Une urne contient 3 boules rouges et 4 boules blanches indiscernables au toucher. On extrait
simultanément 2 boules.
On perçoit un dinar pour chaque boule rouge tirée. Désignons parX la somme gagnée à l'issue d'un tirage
de 2 boules.
Déterminer la loi de probabilité de X
Calculer son espérance mathématique, sa variance et son écart type.

SAVOIR
Il est commode de présenter la loi de probabilité de X sous forme d’un tableau :
x> X1 X2 Xn

p(X = x,) P} Pz Pn

n
’r L’espérance de X est : E(X) = Y (p,.
i-1
n n
®’ La variance de X est : V(X) = Xpi (,y-E(X))2 = Xpi^i2 — E(X)2.
i=l i=l
»• L’écart type de X est : a (X) = ^V(X)

SOLUTIONS

(T)E(X) = ^ ; j/(%) = ZxO+—xl+—x4-f—T «0,408 ; cr(X) = -jV(X)


7 7 7 7 l 7J 7 49 49
"Reconnaître une loi binomiale
et calculer ses paramètres

ENONCES
Un sac contient dix boules indiscernables au toucher : six boules blanches et quatre boules noires.
Une épreuve consiste à tirer simultanément et au hasard trois boules du sac. Calculer la probabilité de

S inement suivant : S : « Tirer trois boules blanches »


T\On répète l’épreuve précédente trois fois de suite en remettant à chaque fois les boules tirées dans l’urne.
'Soit X l’aléa numérique qui prend pour valeurs le nombre de fois où l’événement S est réalisé.
a) Déterminer la loi de probabilité de X.
b) Calculer son espérance mathématique et son écart type.
c) Calculer la probabilité de l’événement : « (1 < X < 3) »

SAVOIR
□ On appelle schéma de Bernoulli, une suite d’épreuves identiques qui vérifient les conditions suivantes :
> Chaque épreuve donne lieu à deux issues : « S » ; succès et « E » : échec.
> Les épreuves sont indépendantes les unes des autres.
> La probabilité de S (respectivement de E) est la même pour chaque épreuve.
□ Soit X l’aléa numérique qui à chaque série d’épreuves associe le nombre de succès obtenus.
Si l’épreuve est répétée n fois alors X (f2) = {0,1,2,....... ,»}

et on a pour tout k e{ 0.1......... , »} ,p(% = k) = C,,'x /? ( S ) x[p(£)T

—> on dit que X suit une loi binomiale de paramètres n et p = p (S) ou aussi une loi de Bernoulli qu’on
note B (n, p).
Théorème :
Soit X un aléa numérique qui suit une loi binomiale de paramètres n et p.
Alors E (X) = nxp, V (X) = np(\ -p) = nx.pxq où q = \-p, cr (X) = jnpq

SOLUTIONS
O p($)=|f-=l

0 Répétition trois fois de suite d’une même épreuve dans les mêmes conditions
=> X suit une loi binomiale de paramètres n = 3 et p = p(S) = 1
6
a) X (Q)= {0,1,2,3} et pour tout k e {0,l,2,3},p(X = k) = C.i x[ll * F—1
1_6J I_6J
b) E(X) = 3x1 = 1 et g (X) = J3xlxl=,/Z c) P(1 < X < 3) = p(X = 1) + p(X
6 2 V 6 6 \12
4
Objectif calculer la probabilité uniforme
6 \ sur un intervalle

ENONCES
Le bus passe toutes les quinze minutes à un arrêt précis. Un usager se présente à cet arrêt entre heures et
heures 30. La variable aléatoire sera l'heure exacte de son arrivée à cet arrêt, uniformément répartie sur
l'intervalle [0 ; 30].
T\Quelle est la probabilité que l'usager attende moins de 5 minutes le prochain bus ?
TXQuelle est la probabilité qu'il attende plus de dix minutes ?

SAVOIR

Soit un intervalle [a,/>]. La fonction f définie sur [a.b] par /(x) = - ------- est appelée densité de

la probabilité uniforme sur [a, i].

- On appelle probabilité uniforme sur [a,b] l’application qui à tout intervalle [c,</] inclus dans [a,/>]

associe le réel : . .d = | f(x)dx.

■ On dit qu'une variable aléatoire X à valeurs dans a. b suit la loi de probabilité uniforme p

si: p(c<X<d)=\ f(x)A = -—-


* Z>—a

SOLUTIONS
La variable aléatoire est le temps uniformément réparti sur 30 minutes donc/(x) = 1/30.
L'attente n'est inférieure à cinq minutes que s'il arrive entre ~ h 10 et 7 h 15 ou entre 7 h 25 et 7 h 30.
On a donc p(10< X<15)= p(25< X<30)= | ^-cbr = ^,
J25 30 6

soit la probabilité cherchée égale à 2.— = - .


6 3

De même on a P(® aV < 5) + p(15 < A < 2o = -


«r
OtàeCtlf Calculer la probabilité d’une variable
7 \aléatoire qui suit une loi exponentielle

ENONCES
On suppose que la durée d'une conversation téléphonique, mesurée en minutes, est la variable exponentielle
de paramètre -jb. vous arrivez à une cabine téléphonique et juste à ce moment précis, une personne passe

devant vous.
1/ Quelle est la probabilité que vous attendiez plus de dix minutes ?
Quelle est la probabilité que vous attendiez entre dix et vingt minutes ?

SAVOIR

Soit 2 un réel strictement positif. La fonction f définie sur [0,+œ[ par f(t) = Ze" estappelée

densité de loi exponentielle.


On appelle loi de probabilité exponentielle de paramètre 2 , l’application p qui :

• à tout intervalle [c, <7] inclus dans[0,+x[ associe le réel * 2e“ztc&


/?([c,<sf] ) = j*

• à tout intervalle[c,+œ[ inclus dans[0,+=o[ associe le réel p([c,+a>[)= lim ['Âe ’dt = e~“

SOLUTIONS
<D L’attente est supérieure à dix minutes, on a p(X > 10) = e 10 * ° = e~' ® 0,37 .

y—C-0 1--- 3L
Ç2/ Demêmeonap(10<X<20) = p(10<X<20) = I — e '°dx = e~' -e ' 0.23.
Utiliser la calculatrice ( casio fx 570 E£
ou fx 570 E£ Plus ou fx 991 E£ Plus)

Le mode COMP

COUP comme computer - (calculateur) est le mode dans lequel il faut mettre la calculatrice pour

réaliser des calculs scientifiques. Il s’obtient en pressant successivement la touche e et la touche

Q .Dans ce mode, rien n’est inscrit en haut de l’affichage hormis l’indication de l'unité d’angle.

Dans la suite des explications, si rien n’est précisé, les calculs s’effectueront en mode COMP.

Exemple

A3
w = 720 <1>
Statistiques
Exploiter le point moyen

ENONCES
Dans la série statistique ci-contre, deux valeurs ont été effacées

Xj 8,2 7,4 6,1 9

X 15 12,1 16,3 12

On connaît, par contre, le point moyen G par ses coordonnées : xc = 7,5 et yc = 12,6 .

Pouvez-vous retrouver les valeurs manquantes ?

SAVOIR
Soit une série statistique à deux variables, X et Y, dont les valeurs sont des couples (xf ; y: )

On appelle point moyen de h série le point G de coordonnées

SOLUTIONS

30,7 + x3=37,5 Jx3 = 6,8

55,4 +y, =63 [y, =7,6


Objectif Ajuster une série statistique par
2 la méthode de Mayer

ENONCES
Une entreprise consacre une certaine somme à des opérations publicitaires au début de chaque mois. Le
tableau suivant met en évidence la relation entre les ventes réalisées et les frais de publicité engagés au début
de chaque mois.
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet

Frais de Pub (en millier de dinars) 40 90 100 60 130 160 20

Ventes (en millier de dinars) 14C0 2000 2500 2000 2900 3000 1000

Ç°)7«)Dans un repère, représenter le nuage de points associé à cette série.


^Déterminez les coordonnées de G, point moyen de nuage. Placez le point G.
^°)) Calculer les coordonnées des points moyens

■Pour le groupe des 3 premiers points : Point moyen G,.

■Pour le groupe des 4 derniers points : Point moyen G2.


Déterminer l’équation de la droite (GjG2).Tracer (GjG2).

S Estimer quel montant des ventes on peut prévoir avec des frais de publicité de 200 000 dinars
(Par le calcul, puis vérifier graphiquement)

SAVOIR

►Dans le plan rapporté à un repère orthogonal, on appelle nuage de points associé à une série
statistique à deux variables, l'ensemble des points ; M2(x2;_y2) ;...........

►Le principe d’ajustement affine suivant la méthode de Mayer consiste à partager le nuage de points en

deux sous-nuages et de calculer pour chacun le point moyen G1 et G2.

►La droite d’ajustement est alors la droite (G1G2]dont on peut donner une équation.

►La droite de Mayer passe par le point moyen.


SOLUTIONS
x : Frais de Pub : y : Ventes

b) Les coordonnées de G sont ;


_ 40 + 90 + 100 + 60 + 130 + 160 + 20 o_„.
X, = X =-------------------------------------------------- ----------------- ~ ob, /14
c 7

_ 1400 + 2000 + 2500 + 2000 + 2900 + 3000 + 1000


y— y —----------------------- - -------------------------- ----------------------------------- ~ Z 114,ZoO
7
Les coordonnées de G, et G, sont :
| 40 + 90 + 100 230 60 + 130 + 160 + 20 _
K, ~ o — □ x+ =------------------------------------- = 92,5
3 3 4
et •
1400+2000+2500 5900 2000 + 2900 + 3000 + 1000 ____
[

* ’----------------------------3---------------------------- " v =----- ------------------------------------------ --- Z Z Z b
4

yg — y g
(3)^ L’équation de la droite (Gfi,) est de la forme y = ax — b avec a = —- — ~ 16,316

D'où on tire b = y-ax =715,773 . L'équation de iGG. est donc : y = 16,316x + 715,773.

4°) x = 200 ; y = 16,316x200 + 715,773 = 3978,973.


Le montant des ventes avec des frais de pub de 200 000 dinars est 3978973 dinars.
f
Objectif Ajuster une série statistique
3_ J par la méthode
des moindres carrés
ENONCES 1
Le tableau ci-contre donne une estimation du montant des achats en ligne des ménages tunisiens, en
millions de dinars, de 2005 à 2011.

Année 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011


Rang de l'année x, 0 1 2 3 4 5 6
Montant en millions dinars yt 90 260 820 1650 2300 4000 5300

(Z°)/Dans un repère, représenter le nuage de points associé à cette série. Un ajustement semble-t-il justifie ?
yj/Calculer les coordonnées du point moyen.
Déterminer une équation de la droite d’ajustement (D) de y en x par la méthode des moindres carrés,
en présentant les calculs dans un tableau.
Tracer cette droite dans le graphique précèdent.
En supposant que ce modèle reste plausible, estimer le montant des achats en ligne des ménages
tunisiens en 2012.

SAVOIR
► Lors d’un ajustement affine de y en x par la méthode des moindres carrés, la droite (D) qui représente dans un
repère la fonction f :x\-^ ax + b a pour coefficient directeur :

a - mç_____________ et passe par le point moyen G( x ; y].

i=l

► La droite (D) est appelée la droite d’ajustement de y en x par la méthode des moindres carrés.

On l’appelle parfois droite de régression de y en x. Une équation de (D) est ; y = - x) + y .


/“t\ — 0 + 1+ ••• + 6 _ — 90 + 260 + • • • + 5300
<©> * =---------- ------------= 3ety =------------------ ------------------- =2060.

Le point moyen a pour coordonnées G(3; 2060).

*< y< x,-x U-x)2 y,-y (*


,-x)(z-ÿ)
0 90 -3 9 -1970 5910
1 260 -2 4 -1800 3600
2 820 -1 1 -1240 1240
3 1650 0 0 -410 0
4 2300 1 1 240 240
5 4000 2 4 1940 3880
6 5300 3 9 3240 9720
1 Total 21 14420 28 24590

Équation de la droite d’ajustement de y en x par la méthode des moindre carrés :

24590
La droite (D) d’ajustement de y en x passe par G(3;2060) et a pour coefficient directeur a =------------
28
c’est-à-dire a » 878,21.
Une équation de (D) est donc : y = 878,21x(x — 3) + 2060 y = 878,21x-574,63

La droite (D) passe parle point moyen G et le point 4(5;381 6,42).

L’année 2012 correspond au rang 7.


7 = 878,21x7-574,63 c’est-à-dire 7 = 5572,84.
On peut estimer qu’en 2012 le montant des achats en ligne des ménages tunisien s’élèvera à 5572,84
millions de dinars.

ENONCES 2
Dans une grande surface, le prix de vente promotionnel d’un produit (en DT) est affiché en fonction de
son poids (en g) dans le tableau suivant :

Prix du produit (en D.T) : X 0,650 0,900 1,100 1,300 1,500 2,600
Poids du produit (en g) : Y 100 150 200 250 300 500

Construire le nuage de points de cette série statistique.


Calculer Cov(X ;Y), o(X) et et (Y).
Calculer le coefficient de corrélation linéaire r de la série (X, Y). Un ajustement affine est-il justifié ?
Donner les équations des droites de régression relativement à un repère orthogonal du plan.
Quel prix peut-on prévoir pour un produit de poids 1 kg ?
SAVOIR

► On appelle covariance d’une série double, le réel noté Cov(X, Y) défini par :
j n _ _
cov(x,r)=- S x^-X.Y où X et Y sont les moyennes arithmétiques respectives des
nt=i
distributions (x, ) et ( y) de.V et}'.

Remarque
On z:Cov(X ,Y~) = XY - X.Y ; où XY désigne la moyenne arithmétique de la distribution
(xiYi )js i <n caractère statistique produitXY .

► On appelle coefficient de corrélation linéaire entre les variables?: et;1 le rapport r = cov(y'-y)
<j a
* y
► Il a le même signe que les coefficients directeurs» et»' des droites de régression.
► Son carré est le produit de ces coefficients :r2 = a x a ' .
► Le coefficient de corrélation linéaire r vérifie -1 < r < 1 .
► Les points M, (x, ; yi ) sont alignés si et seulement si r = 1 ou r = -1.

► Lorsque le coefficient de corrélation linéaire r du couple (X, Y) est proche, en valeur absolue, de 1
5/3
(y | r | < 1 ) , le nuage de points de la série considérée a une forme allongée et il est possible

d’approcher la liaison entre X etY par deux relations affines représentées graphiquement par deux droites
Dj et D2 passant par le point moyen G (X, Y] du nuage. La droite D, : appelée droite de régressionde

Y en X et ayant pour équation : y = ax + b avec a = £212122 et £> = Y - aX ;

V(X)
La droite D2 : appelée droite de régression de X en Y et ayant pour équation :

, ,, , cov(X, Y) ,, -
x = a y + b avec a =-------- ------- - et b =X-a Y .
V(Y)

SOLUTIONS
cov(X,Y) = 0,997 ,• ct(X) = 0,624; a(r) = 129,099
V3
r = 0,997. |r| = |0,997| >—— donc il y a une forte corrélation linéaire entre X et Y.

Droite de régression de Y en X :y = 206,512x- 27,139-


Droite de régression de X en Y : x = 0,005y + 0,092 •
lk = 1000£..y = 1000 ; x = 0,005x1000 + 0,092 = 5,095.

Le prix pour un produit de poids 1 kg est 5,095 DT.

ENONCES 3
Le tableau suivant est à double entrée :Xt = la note en Math. ;Yj= la note en pbyique.
Il représente les résultats d’un concours proposé à un groupe de 20 élèves.

10 Total
8 9 12 14
(lignes)
7 2 2 O O 4
9 1 2 0 O 5
10 2 1 2 S
13 0 0 0 3 1 4
15 O O O 2 2
Total
3 6 3 S 3 20
(Colonnes)
<5°^ a)Remplir les cases vides.

b) Déterminer n23 etn45.

Construire le nuage des points pondérés (xt, yj.nq


y°j> Calculer : X ,Y et placer le point moyen G.
Calculer : V(X), V(Y) et Cov(X,Y).
Justifier l’existence d’un ajustement affine du nuage.
Æ'n Donner les équations des droites de régression.

Si un élève avait 17 en physique , quelle note en math pourrait-il estimer avoir ?

SOLUTIONS
________________
"x. « 9 10 12 14
Total
(lignes.
7 2 2 0 0 0 4
0 1 2 2 0 0 5
10 0 2 1 2 0 S
13 • O O 3 1 4
45 0 0 0 0 2 2
Total
3 0 3 $ 3 20
(Colonnes)
&)n23 =2 etn45 =1.
;donc G(10,5;10,25).
7=10,25

« 4,05 ; V(Y) « 6,287 ; Cov(X,Y) « 4,475 .


a/3
r = 0,887. |r| = |0,887| donc il y aune forte corrélation linéaire entre X et Y.

Droite de régression de YenX : y = l,105x-1,353.


Droite de régression de X en Y : x = 0,712y + 3,202.
y = i7 ; x = 0,712x17 + 3,202«15,30
Objectif Ajuster une série statistique
\ par une fonction logarithmique

ENONCES
L’entreprise K-gaz fabrique et commercialise égualement un produit chimique. Pour des raisons
paniques, sa prodution mensuelle ne peut pas eccéder 10 tonnes.
L’entreprise K-Gaz a relevé le coût total de production mensuel (en milliers de dinars), noté y,
en fonction de la production x (en tonnes).
X i 2 4 6 8 10

y 32 ,5 38,5 44,6 48,4 51,1 53,3

a) Le nuage ne semblant pas totalement se prêter à un ajustement affine on décide de peser : z = e0'ly
Compléter le tableau en arronissant les valeurs de z au centième.
x 1 2 4 6 8 10
z 25,79 46,99
b) À l’aide de la calculatrice, déterminer une équation de la droite de régression de z en x par la méthode
des moindres carrés (on arrondira les coefficients à la première décimale).
c) Expliquer pourquoi cet ajustement semble justifié.
yj/a) Utiliser le résultat de la question 1°) b) pour obtenir une expresion de y en fonction de x.
in utiliser cette équation, estimer le coût total correspondant à une production de 7 tonnes.

SAVOIR
VxeK et Vye]0,+oo[ on a:

► ln[exp(x)] = x et exp[ln(_y)] = _y,

► x = lny <=> y = expx.

SOLUTIONS
f
Objectif Ajuster une série statistique par une
5 fonction exponentielle

ENONCES
Le tableau suivant indique l’évolution de la consommation d’énergie électrique dans un pays au cours de 8
années successives :

X : année 1 2 3 4 5 6 7 8
Y : consommation (en Twh) 20 40 55 75 95 120 160 190
Représenter le nuage de points de la série double (X. Y) dans un repère orthogonal du plan.
6) Calculer le coefficient r, de corrélation linéaire du couple (X, Y).
c) Déterminer par la méthode des moindres carrés une équation de la droite D de régression de Y en X et
construire D.
<Q> On suppose que la relation entre X et Y est du type exponentiel : Y = k.eaX et on pose V = ln(Y)

a) Représenter le nuage de points de la série double (X, V) dans un repère orthogonal du plan.
b) Calculer le coefficient r2 de corrélation linéaire du couple (X, V).

c) En déduire qu'il y’a une forte corrélation linéaire entre V et X puis construire la droite A de régression

deVenX.
d) En écrivant V = a.X + b où b = ln [k], trouver alors les réels a et b.

SOLUTIONS
Q°))u) Représentation du nuage de points de la série
double (X, Y) ; voir figure ci-contre :

b) On a :
X = 4,5 ; Ÿ = 73; cr(X) = 2,29 ;o-(Y] = 46,64 :

cov(X,Y) = 50,5; r, =r(X,Y)= C0V(X'Y) =0,47


1 <tr(X).cr(Y)

c) Une équation de la droite D de régression de X


enYest: y = 9,62.x + 29,71.
<g> a) V = ln(Y) ; On a :

X 1 2 3 4 5 6 7 8
V 2.995 3.688 4.007 4.317 4.553 4.787 5.075 5.247
b) Om X = 4,5 ; V = 4,33; cr(X) = 2,29 ;<t(V) = 0,7 ;
cov(X,V) = 1,579; r2=r(X,V)= cov^X’V) =o,98 ;

<t(X).ct(V)

On a r2 = r(X,V) = 0,98 est voisin de 1 donc il y a forte corrélation linéaire entre v et x et un


ajustement affine est alors, justifié.
c) Voir graphique au-dessus.
d) Une équation de la droite A de régression de X en V est : v = 0,3.x + 2,98 .
Ainsi, a = 0,3 et b = 2,98 ce qui donne : Y = e2,98.e“3X = e°'3'X+2,98.
f
ObieCtif Ajuster une série statistique par
une fonction polynôme

ENONCES
Une enquête menée pour le compte d’une entreprise a permis d’établir le nombre d’acheteurs d’un
produit A selon le montant de son prix de vente. Les résultats de l’enquête sont résumés dans le tableau
ci-dessous dans lequel :
•x, désigne le prix de vente unitaire (en dinars) du produit A
•j, le nombre d’acheteurs en milliers.
x, i 1,50 2 3 4
y< 3,75 2,8 2 1 0,5

^^Représenter le nuage de points associé à la série (x,;j,) dans un repère orthogonal du

plan (unitésgraphiques : 4 cm pour 1 euro en abscisse et 2 cm pour 1 000 acheteurs en ordonnée).


^°T)On recherche un ajustement affine de la série (x,; J) ) ■

«^Donner l’équation de la droite d’ajustement de y enx obtenue par la méthode des moindres carrés.
Les calculs seront faits à la calculatrice et les valeurs cherchées seront arrondies au centième ; on ne
demande aucune justification.
lifTracer cette droite dans le même repère que précédemment.
qlUtiliser cet ajustement pour estimer le nombre d’acheteurs potentiels pour un produit vendu 2,50
dinars.
^°^La forme du nuage permet d’envisager un ajustement à l’aide d’une parabole. On pose

z, =(0,75x,-3,16)Z

a) Donner une équation de la droite d'ajustement affine de y enz par la méthode des moindres carrés
(les coefficients seront arrondis à 1(P" près).
b) Vérifier que la nouvelle estimation de y en fonction de x est donnée par
y = 0,313x2 -2,64x + 6,062 (les coefficients sont arrondisà (0~3près).

c) En utilisant cet ajustement, donner une nouvelle estimation du nombre d’acheteurs potentiels pour
un produit vendu 2,50 dinars.

SOLUTIONS «g» _■
3000 ■

2000 ■

1000
@a) Une équation de la droite d’ajustement de y enx obtenue par la méthode des moindres carrés

est : (coefficients arrondis au centième) y — — 1,06.x + 4,45.

c) Si le prix de vente est de 2,50 dinars alors, une estimation du nombre d'acheteurs, exprimé en
milliers est : y = —1,06 x 2,5 + 4,45 = 1,8
Pour un produit vendu 2,50 dinars, le nombre d’acheteurs potentiels est de 1800.

Xi i 1,50 2 3 4

z. =(0.75x,-3,16)2 5,8081 4,141225 2,7556 0,8281 0,0256

y> 3,75 2,8 2 1 0,5

a) Une équation de la droite d’ajustement de y enz obtenue par la méthode des moindres carrés
est : y = 0,557z + 0,500 (coefficients arrondis à 10- 3 près).
&) y = 0,557z+0,500 et z = (0,75x-3,16)z alors y =0,557 (0,75x-3,16)2 + 0,5
équivalent à y =0,557(0,5625x2 -4,74x4-9,9856) 4-0,5 soit y = 0,313313x2 -2,64018x 4- 6,0619792
La parabole qui ajuste le nuage de points a donc bien pour équation : y = 0,313x2 -2,64x4-6,062.
c) Le prix de vente est de 2,50 dinars alors, une nouvelle estimation du nombre d'acheteurs, exprimé en milliers
est : y = o,313 x 2,52 - 2,64 x 2,5 4- 6,062 =1,41825
Pour un produit vendu 2,50 dinars, le nombre d’acheteurs potentiels est de 1418.

Nombre d'acheteurs en milliers


*
Objectif Ajustement affine - Ajustement
exponentiel - Calcul d’une valeur
moyenne
ENONCES
Le tableau suivant donne la population d'une ville nouvelle entre les années 1970 et 2000.
Année 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000
Rang de l’année x 0 5 10 15 20 25 30
Population en milliers d'habitants y 18 21 25 30 36 42 50
Le nuage de points associé à ce tableau est représenté sur le graphique ci-dessous : le rang x de l’année est
en abscisse et la population y en ordonnée.

PARTIE A : AJUSTEMENT .AFFINE


l’aide de la calculatrice, déterminer une équation de la droite d’ajustement affine de y enr par la
méthode des moindres carrés (les coefficients seront arrondis au centième). Tracer cette droite sur le
graphique donné.
ç°nDéduire de cet ajustement une estimation de la population en 2003, à un millier près.
PARTIE B : UN AJUSTEMENT EXPONENTIEL

ffij^L’allure du nua8e iHrïæ a chercher un ajustement par une fonction / définie sur [0;+oo[ par

/(x) = aebx où a et b sont des réels.


Déterminer a et b tels que /(0) = 18 et /(30) = 50. On donnera une valeur arrondie de b au
millième.
Ç°)/Déduire de cet ajustement une estimation de la population en 2003, à un millier près.
Ç^yTracer la courbe représentative de /sur le graphique donné.
La population en 2003 était de 55 milliers. Lequel des deux ajustements vous semble le plus
pertinent ? Justifier votre choix.
PARTIE c : CALCUL D'UNE VALEUR .MOtENNE

On considère maintenant que, pour une année, la population est donnée en fonction du rang x par
/(x) = 18e0034*.
alculer la valeur moyenne de la fonction/sur [0 ; 30] ; on donnera le résultat arrondi au dixième.

t l aide d’une lecture graphique, déterminer l'année au cours de laquelle la population a atteint cette

■ moyenne ? .________________
SAVOIR

Soit I un intervalle, f une fonction continue sur I et a, b deux réels appartenant à 1 tels que a < b.
On appelle valeur moyenne de la fonction/sur Fc;; Z? 1. le nombre : f = —-— f ftx'jdx
b-ail

SOLUTIONS
PARTIE A : Afl'STEMENT AFFINE
équation de la droite de régression de y enr. par la méthode des moindres carrés obtenue à l'aide
calculatrice est : y = 1,0 6x +15,75 (coefficients arrondis au centième)

y = l,06x33 + 15,75 = 50,73En 2003, la population est estimée à 51 milliers d'habitants.


PARTIE B: IN AJUSTAIENT EXPONENTIEL
<@/(0) = 18 alors a et b sont solutions de l'équation aeb*° = 18 <s> a = 18

/(30) = 50, alors «et b sont solutions de l’équation ae3°b =50.

a = 18
Ainsi a et i sont solutions du système d'équation
ae3“ =50

Ofo = 18 | = 18
[30
* = ln25-ln9<::> b _ In25-ln9 _ 21n5-21n3 _ In5-ln3
30 30 “ 15
Par conséquent, la valeur arrondie de b au millième, obtenue à la calculatrice est 0,034.
Ainsi/est la fonction définie sur [0;+oo[ par : /(x) = 18e0'034’'.

\£//-n 2003 une estimation à l'aide de cet ajustement est /(33) = 18e°'034x33 « 55,2778.
» » n

/J°nL'estimation la plus proche de la population réelle est celle obtenue avec un ajustement exponentiel.
PARTIE C : CALCUL D’UNE VALEUR MOYENNE

e0,034x

Or sur [0; 3 0]. une expression d'une primitive de la fonction g : x I—» e0,034* est G : x F—> Q~Qg j
,0,034x "l30
t O tn O _0,034x ,0,034x30 _ gO,034x0
r»’- f30 0,034x j ë
D'ou — e dx =--------------
30 * 5^0,034 0,034
- 0

3(e102-l)
Avec la calculatrice on trouve----------------- «31,2917 .

Ainsi l'arrondi au dixième de la valeur moyenne de la fonction f sur [0; 30] est 31.3.

La droite d'équation y = 31,3 coupe la courbe Cf en un point dont l'abscisse est comprise entre 16 et 17.
C'est donc au cours de la dix-septième année à partir de 1970 que la population atteint 31,3 milliers
d'habitants.
La population a atteint 31,3 milliers d’habitants au cours de l'année 1987. |

Remarque: On peut valider par le calcul le résultat obtenu graphiquement.


Soit n le rang de l'année au cours de laquelle la population atteindra 31,3 milliers d'habitants.
n est le plus petit entier solution de l'inéquation
18e0 034n>31,3 <x> e0-034^^
18
31,3 A
18 J

o 0,034nÿln(31,3)-ln(18)
« ^l"(31.3)-|n(18)a 2.
0,034
Utiliser la calculatrice ( casio fx 570 E£
ou f* 570 E£ Plus ou fx 991 E£ Plus)
U 1 — VAR 51 A* BX
21 + CX2 6 : ln X
3:e~X 71 A-B~X
Tous les calculs mentionnés ici s’effectuent dans le mode STAT
41 A-X^B 81 1/X
5 \Types de calculs statistiques
Touche Elément du menu Calcul statistique
L-VAR Une variable

A+BX Régression linéaire

_+CX2 Régression quadratique

InX Régression logarithmique

e~X Régression exponentielle e



A'B"X Régression exponentielle ab

A'X^B Régression de puissance


s
1!X Régression inverse

Utilisation du menu STAT


G? LlJpour afficher
Lorsque l’écran de l’éditeur STAT ou l’écran de calcul STAT est affiché, appuyez sur
le menu STAT.
Le contenu du menu STAT est différent selon qu’une variable ou deux variables sont utilisées pour le calcul
statistique actuellement sélectionné.
1 : Type 5 : Data 1: Type 5 : Data
2: Edit 6 :Sum 21 Edit 6 : Sum
3: Var 7 : MinMax 3: Var 7 : MinMax
7 : Distr 7j Reg
Statistiques à une variable Statistiques à deux variables
Exemple 1 : On considère la série statistiques une variable
jx ! ;o ~~ï7
Effectif 40 20 |

ta
I X I

acat .
□ On passe en mode statistique O I

Ktt X
G
□Afficher la colonne des effectifs G? *
□ Introduction des données

SW H
' « - ’ -

. « - ' » .<
□Pour déterminer l’effectif total
On trouve : N = 60
□ Pour déterminer la moyenne
On trouve la valeur moyenne :

□ Pour déterminer l’écart type


On trouve l'écart type : »
□ Pour déterminer la variance
On trouve la variance : V æ

2 : On considère à deux variables :


X 10 14
Y 40 20
«H |.)
r

□ On passe en mode statistique L 3. 1-0

□ Introduction des données


X Y

10 40

14 20

□ Pour déterminer la moyenne de X


On trouve la valeur moyenne : X = 12
□ Pour déterminer la moyenne de Y
On trouve la valeur moyenne : Y = 30

□ Pour déterminer l'écart type X


On trouve l’écart type : X =
□ Pour déterminer la variance de X
On trouve la variance de X : V X =
4

□ Pour déterminer l’écart type Y


On trouve l’écart type : Y =
□ Pour déterminer la variance de Y
On trouve la variance de Y : V Y =
□ Pour déterminer la covariance de (X ,Y)
On trouve la covariance :Cov(X,Y) =

□ Pour déterminer le coefficient de corrélation linéaire

On trouve: r„ =

□ Droite de moindre carrés de Y en X ou droite de régression deY enX. (Y=BX+A)

On trouve: B =

et on trouve: A =

d’où Y = 5X+90

H
*n
es
□ Afficher la colonne des effectifs €/
^L>(freq)
□ Introduction des données
o - 2 0
u.» ■

O o 4

O o
DW 4 1

□Pour déterminer la moyenne de X


On trouve la valeur moyenne : X » 16.21
□Pour déterminer la moyenne de Y

On trouve la valeur moyenne : Y s 2.9

□Pour déterminer l’écart type X


»■ On trouve l'écart type : X ■
□Pour déterminer la variance de X
On trouve la variance de X : VX »

□Pour déterminer l'écart type Y


®- On trouve l’écart type : Y » •/ i i ■.
□Pour déterminer la variance de Y
«■ On trouve la variance de Y : V Y «
□Pour déterminer la covariance de (X ,Y)
•QSStoGl
On trouve la covariance :Cov(X,Y) »

□Pour déterminer le coefficient de corrélation linéaire rw:

On trouve: r,«r “
IJ B 8 ■ R 8 R B 8 » B ra I3> LL H

S E C T IO N

FICHESBM4',
CAa^ fick«-4r«ûU <*A poirtKortJlAMMvW Am prog^AMmS/ propoSA/4 :
* co«rs biext ma^m po«r wmprMtA^ d
o On r^mé, A l'«Asw4id
X • t>«/S e^sxdcJts 4ijp«/S corrigée pou/ Ac^évir le^ boAAe/s «dUoAeÆ. d

évikx le-s pièges.


_—«.-.■■___ . Askcs/SmdkoAï/AdAfcAe,ÎAgdxu^biwtcxgAAisdpo«rA^odra»rUutW.

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