Rapport PFE SST
Rapport PFE SST
Rapport PFE SST
Mémoire de Projet de Fin d’Etudes Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état en Génie
Réalisé Par :
OMAR EL ASRI
Effectué à :
Encadré Par :
Mr.ACHOUR Abdelhakim
Pr. Khadija HABOUBI
Alimentation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi par une source
d’Energie Renouvelable
Remerciements
pour leurs aide et leurs précieux conseils durant toute la période du stage.
J’exprime mes vifs remerciements à mon encadrante interne Mme Khadija HABOUBI,
d’avoir accepté d’encadrer mon travail, pour sa disponibilité et ses conseils pertinents.
Je remercie également les membres du jury pour bien vouloir accepter d’évaluer mon
travail.
Résumé
Abstract
The purpose of this work is to dimension, including the economic study, a grid-connected
photovoltaic installation in the region of Oulad Ayad, more specifically to the Allal Al Fassi
hydroelectric complex. The photovoltaic installation in question will be used to supply the
auxiliaries of the factory.
Before making the sizing of the installation, we carried out a preliminary study concerning
the potential of the site, solar and wind, in other words: we evaluated the various parameters
of the solar deposit and the results were very satisfactory contrary to the potential of the wind
which was weak. Then we did research on the various technologies used in photovoltaics: PV
modules, inverter ... and this in order to choose the best suited for our installation. After that,
we started the dimensioning of the different components of the PV plant in the following
order: dimensioning of the PV modules, sizing of the inverters and finally sizing of the wiring
and protections. Finally we did an economic study of the project: investment and time of
return on investment and of course an ecological study.
Sommaire
Remerciements....................................................................................................................3
Résumé.................................................................................................................................4
Abstract................................................................................................................................5
Sommaire.............................................................................................................................6
Glossaire.............................................................................................................................11
Introduction.......................................................................................................................13
Conduite du travail...........................................................................................................14
1. Production de l’électricité.......................................................................................16
2. Transport de l'Electricité.......................................................................................17
4. Missions de l’ONEE-BE........................................................................................19
1. Structure de la division...........................................................................................20
Principales caractéristiques....................................................................................22
VI. Conclusion..................................................................................................................31
I. Introduction................................................................................................................38
1. Le gisement solaire.................................................................................................38
1. Le gisement éolien..................................................................................................43
I. L’Effet photovoltaïque...............................................................................................46
2. Définition................................................................................................................46
3. L’influence de l’éclairement...................................................................................60
4. L’influence de la température.................................................................................61
1. L’orientation du système........................................................................................81
Tableau 12: Les coefficients de sécurité imposé par le guide de l'UTE C15-712-1..........................................76
Glossaire
composants pour constituer une unité de production d’énergie électrique en courant continu.
Boîte de jonction du groupe PV : Enveloppe dans laquelle toutes les chaînes PV d’un
protection éventuels
jonction générateur PV
PV Photovoltaïque
PR Ratio de performance
Pc Puissance crête
CC ou DC Courant continu
CA ou AC Courant alternatif
Ir Irradiation solaire
Introduction
Le développement des énergies renouvelables apparaît comme le meilleur moyen de satisfaire les
besoins en énergie avec sureté, propreté et à moindre coût, dans la mesure où elles utilisent des
ressources naturelles considérées comme inépuisables : vent, soleil, marées, chutes d'eau, terre,
végétaux...
Elle est propre et non polluante, à la différence de combustibles fossiles qui émettent
des hydrocarbures et du CO2 dans l’air une fois qu’ils sont brûlés.
Elle peut être disponible localement, contrairement aux combustibles fossiles qui ne
sont disponibles que dans certains pays
Afin de tirer profit de tous ces avantage, l’ONEE -BE- s’est orienté vers le développement durable
d’une énergie renouvelable au sein de son usine hydroélectrique Allal Al Fassi pour l’alimentation des
auxiliaires.
Ainsi, est dans le cadre de mon stage de fin d’étude sur une durée de 4 mois, au sein de la division
exploitation renouvelable de Fès, mon encadrant Mr.ACHOUR Abdelhakim , m’a confié la mission
d’étudier la faisabilité du projet de l’alimentation des auxiliaires par une source d’énergie renouvelable.
Conduite du travail
Planning :
Durant le stage, j’ai dû faire face à un certain nombre d’imprévus ayant affecté le
déroulement du travail. Néanmoins, je suis parvenue à réaliser le projet dans les temps.
40
Compréhension du
35fonctiennement de
l'installation
Rédaction du rapport
30
25
20
15
Collecte des données
Elaboration du plan de nécessaires
10
projet
0
Compréhension du Elaboration du plan de Collecte des données Elaboration du projet Rédaction du rapport
projet
fonctiennement de l'installation nécessaires
Chapitre 1 :
Au cœur d'un service public stratégique, l'ONEE joue un rôle important dans l'amélioration
du niveau de vie des citoyens marocains et la compétitivité économique du pays.
Avec 9 408 collaborateurs et 6 084 493 clients, l'ONEE exerce des activités centrées sur les
métiers de l'électricité : Production, Transport et Distribution de l'énergie électrique.
Production de l’électricité
À fin 2023, la puissance totale installée du parc de production électrique de l'Office s'élève
à 11 474 MW.
1. Transport de l'Electricité
D'une longueur totale de 29 105 km en 2023, le réseau de transport national est interconnecté
aux réseaux électriques espagnol et algérien, dans l'objectif de :
2. Distribution de l'Électricité
L’ONEE-Branche électricité- c’est:
3. Missions de l’ONEE-BE :
La Direction Centrale Production est l’une des directions opérationnelles relevant du pôle
industriel, elle dispose d’importantes installations de production, que ce soit de type
thermique, turbine à gaz ou renouvelable (hydroélectrique, éolien et
solaire). Créée en Mars 2010, à l’issue de la réorganisation structurelle de l’Office, elle
contient cinq directions d’exploitation et une division, à savoir :
La Division Exploitation Fès est l’une des divisions relevant de la direction Exploitations
Renouvelables, créée en 1996, avec un effectif global actuel de 129 agents (Cadres : 23,
Maîtrises : 77, Exécutions : 29) Son rôle est la gestion des usines hydroélectriques du nord du
Royaume, ainsi que les deux parcs éolien de Tanger et Abdelkhalek Torres situé à Ksar Sghir
1. Structure de la division
Chef de Division
Bureau Appui
Exploitation El Kanséra Exploitation Talambot & TaurartSection Electromécanique Exploitation Idriss 1er
Petites Usines
Parc Eolien
L’aménagement hydraulique est situé au sud du Rif, entre les territoires des provinces de
Séfrou et Taounate à environ 60Km de Fès par la route principale N°1 Fès-Oujda. La chute
hydroélectrique AAF conçu principalement pour satisfaire les besoins en eau d’irrigation et
des besoins énergétique.
Une prise d’eau usinière dans la retenue d’Ait Youb, munie des équipements de
protection et de réglage du débit de la galerie d’amenée. Une galerie d’amenée de 4
m de diamètre à écoulement libre permettant le transit d’un débit de 38 m3/s
alimentant un bassin de mise en charge.
Une cheminée d’équilibre qui constitue une protection pour les conduites d’une
hauteur de 94 m au dessus du sol. Elle est constituée par deux vases reliés par leurs
petites bases. Le vase supérieur, relié à la conduite d’amenée est d’une capacité
de 24000 m3.
Principales caractéristiques
Barrage
Bassin de compensation
Le bassin de compensation permet d’accumuler de grande quantité d’eau qui vont être par
la suite acheminées par des conduites vers la centrale hydroélectrique située en contrebas du
barrage.
Périphérie : 2000 m
Capacité utile : 1,515 hm3
Cote maximale de la retenue : 389,50 NGM
Limite inférieure de prise : 382,00 NGM
La prise d’eau usinière équipée d’une grille, d’un batardeau et d’une vanne Wagon 5.50 x
7.25 m muni d’un déversoir de trop plein et d’une vidange de fond obturée par deux vannes
Conduite d’amenée
Cheminée d’équilibre
Conduite forcée :
Vanne de pieds
Type : Papillon
Diamètre intérieur : 2.45m
Pression de construction :29bars
Pression d’essai :58 bars
Turbines
Alternateur
L’alternateur est du type fermé auto-ventilé en circuit fermé avec refroidissement de l’air par
réfrigérant à circuit ouvert.
Transformateur
L’énergie produite par les groupes est évacuée sur le réseau national à partir du poste
225 KV, lié à l’usine, par trois départs vers les postes d’EL OUALI, DOUYET et
BOURDIM et constitue par conséquent un nœud important dans la liaison entre l’Est et
l’Ouest du pays.
Type : Extérieur
Puissance nominale : 94MVA
Rapport de transformation à vide : 10.5KV/225KV
Fréquence : 50Hz
Couplage : Dyn 11
Tension de court circuit :11%
Masse d’huile : 27tonnes
Masse totale : 118 tonnes
Barrage AIT
YOUB 64
hm3
Cheminée
Vanne de
garde
d’équilibre
Vanne
de
réglage
Vanne de garde de la
conduite
d’amenée
BASSIN DE
COMPENSATIO
N
1.515 hm3
G3 G1
Séquence 1 :
Séquence 2 :
Séquence 3 :
Séquence 4 :
Séquence 5 :
Séquence 6 :
Séquence 7 :
Séquence 1 :
Séquence 2 :
Séquence 3 :
Séquence 4 :
Lorsque la vitesse atteint 30% de sa valeur nominale, les freins sont appliqués pour
accélérer le processus d’arrêt de la machine.
Séquence 5 :
Le système de réfrigération est mis hors service environ 3 minutes après l’arrêt total.
La lampe « Groupe prêt pour démarrage s’allume pour préparer le groupe à un second
démarrage
VI. Conclusion
Il s’avère d’après les séquences de démarrage/d’arrêt d’un groupe, que pour mener à bien
ces actions, ils entrent en jeu plusieurs auxiliaires alimentés depuis une ligne externe 22KV.
Pour assurer la disponibilité des groupes, l’usine dispose de deux arrivées 22KV (ELouata et
Matmata) et un groupe électrogène.
électrique
Reserve 1 45KW
Chauffage alternateur 1 12 KW
Reserve 1 5.5Kw
Reserve 1 9KW
Reserve 1 1KW
Reserve 1 5 KW
Redresseur 127V 2 17 KW
Reserve 1 5KW
Ascenseur 1 10KW
Atelier 1 40KW
Garage 1 10KW
Reserve 1 9.3KW
Réserve 1 2.68KW
Réserve 1 10KW
Réserve 1 22.2Kw
Réserve 2 3KW
Treuil 1 4KW
La consommation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi est importante, elle peut atteindre
dans certain cas 1900 KWh/jour. A cet effet l’utilisation d’une autre source d’alimentation
renouvelable qui va couvrir les besoins énergétiques de ces équipements permettra des
économies sur le plan financier. En se basant sur les rapports d’exploitations journaliers de
l’usine, on a relevé les consommations journalières maximales par distribution 22 KV .Les
résultats sont représentés dans le tableau ci-dessous :
2013 1800
2014 1900
2015 1900
2016 1800
OMAR EL ASRI | EST FES 50
Alimentation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi par une source
d’Energie Renouvelable
2017 1600
2018 1900
Chapitre 3
I. Introduction
1. Le gisement solaire
Il est utilisé pour simuler le fonctionnent probable d’un système énergétique solaire et donc
faire un dimensionnement le plus exact possible compte tenu des demandes à satisfaire.
Pour récupérer ces données, nous pouvons avoir recours aux bases de données
d’ensoleillement accessibles par des logiciels de dimensionnement tels que PVSYST,
RETscreen, Atlas de la ressource solaire au Maroc ou bien à l’application en ligne proposée
Pour une implémentation optimale de la stratégie nationale sur l’énergie ainsi que du
développement de centrales solaires, une connaissance approfondie de la ressource solaire,
des données météorologiques et des méthodes y afférentes est essentielle. La ressource solaire
étant le carburant de ces centrales, les données météorologiques caractérisent leur
environnement de fonction et leur efficience.
La validation des données a été réalisé en utilisant des mesures au sol de haute qualité
disponibles pour la région, offrant précision élvée. Cela rend le présent Atlas solaire comme
une source des données solaires de référence, validées et indépendantes pour la sélection des
sites et préfaisabilité des centrales solaires de grande échelle et pour le développement des
systèmes PV sur toits. (Consultez Comment utiliser les données).
Cet Atlas et l'ensemble des données ont été développés au cours des années 2015 et 2016 par
Solargis à la demande de l'Agence marocaine des énergies durables, MASEN.
En premier lieu, nous sommes procurés de l’emplacement exacte de notre site d’étude
D’après cette carte on peut préjuger que le site AAF dispose d’un bon potentiel en matière
d’énergie solaire.
Après avoir identifié l’emplacement géographique sur la carte, le site met à notre disposition un
rapport qui comporte la location géographique exacte, les moyennes annuelles à long terme et
les moyennes mensuelles à long terme.
La location
Cette phase nous fournit l’emplacement exacte de notre site avec la latitude, la
longitude et l’altitude.
1. Le gisement éolien
Certaines zones géographiques sont plus propices au déploiement d’éoliennes que d’autres.
Toute la pertinence d’un site, au-delà des questions d’aménagement du territoire, repose sur la
manière dont le vent y souffle.
Il faut donc « mesurer le vent », mais cette action demande d’appréhender plusieurs
paramètres. Tout d’abord, les vents ne soufflent pas de la même manière selon l’altitude.
Ensuite, il faut pouvoir mesurer leur force, leur vitesse et leur direction. Enfin, il est important
de voir comment la force du vent peut varier en journée.
Chaque site présente des caractéristiques différentes. Or il est important d’être précis et
cohérent dans les données collectées, afin d’évaluer le potentiel de notre site. Dans notre cas
on s’est basé sur la base de données de météo Blue.
La vitesse horaire du vent à Oulad Ayad connait une variation saisonnière modérée au cours
de l’année.
La période la plus venteuse de l’année dure 3,9 mois du 23 Janvier au 18 Mai, avec des
vitessses de vent moyennes supérieures à 12,5 kilomètres par heure. Le jour le plus venteux
de l’année est le 7 Avril, avec une vitesse moyenne du vent de 13,6 kilomètres par
heure.Tandis que la période la plus calme de l’année dure 8,1 mois du18 Mai au 23 Janvier.
Le jour le plus calme est le 8 Aout, avec une vitesse moyenne horaire du vent de 11,3
Km/h.
IV. Conclusion
Le site Allal Al Fassi est un site à fort potentiel solaire, donc pour profiter de ce
potentiel, l’installation d’une microcentrale solaire qui va permettre de couvrir les
besoins de la consommation des auxiliaires est d’une grande importance
Chapitre 4 :
I. L’Effet photovoltaïque
En 1839, Antoine-César Becquerel constate les effets électriques que produisent les
rayons solaires dans une pile.
En 1905, Einstein découvrit que l’énergie de ces quanta de lumière est proportionnelle à
la fréquence de l'onde électromagnétique.
L'utilisation des cellules solaires débute dans les années quarante. Le domaine spatial a
besoin d'une énergie sans combustible embarqué. La recherche s'intensifie sur le
photovoltaïque.
En 1954 est créée par les laboratoires BELL la première cellule photovoltaïque avec un
rendement de 4%.
2. Définition
Les cellules photovoltaïques sont fabriquées avec des matériaux semi-conducteurs produits
à partir d’une matière première très pure, comme le silicium. Ces matériaux émettent des
électrons lorsqu’ils sont soumis à l'action de la lumière. Ceux-ci sont éjectés du matériau et
ils circulent dans un circuit fermé, produisant ainsi de l’électricité.
Une cellule photovoltaïque ne produit qu’une très faible puissance électrique, typiquement
de 1 à 3 W avec une tension de moins d’un volt.
Les cellules sont en général montées en série (la borne positive d’une cellule est reliée à la
borne négative de la cellule suivante) pour former un module photovoltaïque. On obtient
ainsi une tension plus élevée (en général 12 ou 24V).
En traversant la cellule photovoltaïque, les photons arrachent des électrons aux atomes de
silicium des deux couches n et p. Les électrons libérés se déplacent alors dans toutes les
directions. Après avoir quitté la couche p, les électrons empruntent ensuite un circuit pour
Ces cellules sont en général d’un bleu uniforme. Leur rendement est de l’ordre de 14 à 20%,
et engendrent un cout de production plus élevé que les cellules poly-cristallines.
Ce sont actuellement les plus présentes sur le marché. Elles sont élaborées à partir d’un bloc
de silicium cristallisé en plusieurs cristaux dont les orientations sont différentes. La cellule
photovoltaïque est d’aspect bleuté, mais pas uniforme ; on distingue des motifs créés par les
différents cristaux. Leur rendement est de l’ordre de 11 à 15%, mais elles engendrent un cout
de production moins élevé que les cellules monocristallines.
Ces cellules sont composées d’un support en verre ou en matière synthétique sur lequel
est disposé une fine couche de silicium (l’organisation des atomes n’est plus régulière
comme dans un cristal).
Elles présentent l’avantage de fonctionner avec un éclairement faible (même par temps
couvert ou à l’intérieur d’un bâtiment), et d’être moins sensible aux températures élevées que
les cellules mono ou poly cristallines. En revanche, leur rendement est faible, compris entre 5
et 9%.
Module PV
Surface de panneau 7 m² 8 m² 16 m²
pour
1 kWc
Electricité générée
en un an (modules
orientés sud, 750 750 kWh/kWc 900 kWh/kWc
inclinés à 30 °)
kWh/kWc
et par
an
Tableau 9: Comparaison entre les différentes technologies photovoltaïques
Les onduleurs destinés aux systèmes photovoltaïques sont quelques peu différents des
onduleurs classiques utilisés en électrotechnique, mais l’objectif de conversion AC/DC est le
même.
Pour un éclairement et une température donnée, la tension en circuit ouvert ou à forte charge
est à peu près constante (assimilable à une source de tension), tandis qu’en court-circuit ou à
faible charge le courant est pratiquement constant (source de courant).
On place alors entre chaque sortie de l’onduleur et chaque phase du réseau (onduleur
monophasé ou triphasé) une inductance qui joue le rôle de filtre et permet à l’onduleur de
fournir au réseau des courants quasi sinusoïdaux : d’un point de vue formel elle transforme
l’onduleur de tension en onduleur de courant !
a. Le rôle de l’onduleur
Outre le fait de mettre l’électricité aux normes, le rôle de l’onduleur photovoltaïque consiste
aussi à déterminer la puissance maximale du courant électrique à injecter dans le réseau. En
effet, selon l’orientation des panneaux photovoltaïques et le taux d’ensoleillement, la quantité
d’électricité produite varie et doit être ajustée à la capacité du réseau.
Donc l’onduleur doit donc remplir plusieurs fonctions essentielles dans une installation
photovoltaïque raccordées au réseau :
La protection de découplage.
Il existe environ une vingtaine de méthodes de recherche du point de puissance maximale d’un
champ de modules (Maximum Power Point Tracking), dont l’efficacité et la rapidité varient.
Les deux méthodes les plus couramment rencontrées sont celles dites du Hill-Climbing et
du P&O (Perturb and Observe). Ces deux méthodes fonctionnent sur le même principe qui
consiste à perturber le fonctionnement du système et à analyser ensuite comment le
système réagit à cette perturbation : modification du rapport cyclique de hachage pour la
méthode de Hill-Climbing, modification de la tension aux bornes du champ de modules
photovoltaïques pour la méthode P&O. Le fait de modifier le rendement de conversion de
l’onduleur perturbe le courant continu issu des modules et par conséquent la tension à leurs
bornes et la puissance instantanée délivrée. Ces deux méthodes sont donc basées sur le
contrôle de la puissance instantanée délivrée par le champ de modules PV en fonction de
variations de la tension continue aux bornes du champ PV.
Protection de découplage
Une batterie électrique est un composant électrochimique, elle comporte des électrodes
positives et négatives composées d’alliages dissemblables plongées dans un électrolyte
(acide). L’ensemble est encapsulé dans un bac scellé ou muni d’un bouchon de remplissage
et d’un évent. Les réactions d’oxydoréduction qui gouvernent le fonctionnement d’une
batterie sont réversibles, dans la mesure où celle ci n’a pas été longtemps ni complètement
OMAR EL ASRI | EST FES 81
Alimentation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi par une source
d’Energie Renouvelable
déchargée ni trop surchargée. Un fonctionnement prolongé dans l’un ou l’autre de ces états
aboutirait à la destruction définitive de la batterie.
pour restituer un courant stable pendant de longues périodes en conservant leurs aptitudes à
la recharge, et ceci à un grand nombre de reprises (cycles), on parle de batteries stationnaires
ou à décharge profonde.
La capacité
La capacité d’une batterie s’exprime en ampères heures (Ah), c’est la quantité de courant
qu’elle peut fournir au cours d’un nombre d’heures précis, à une température de référence.
Cette capacité nominale varie dans le même sens que la température de service de la batterie.
La capacité standard est déterminée en déchargeant la batterie à l’aide d’un courant constant
pendant 10 heures, sans que la tension ne descende en dessous de la limite de décharge. On
parle alors d’une capacité de batterie à C/10 ou C10.
Dans le cas particulier des batteries destinées aux applications photovoltaïques, on parle de la
capacité de décharge sur 100 heures, soit C100. Cette donnée est utile pour les situations où
les batteries doivent couvrir le besoin d’énergie pendant plusieurs jours d’affilée.
On associe les batteries en série pour obtenir des tensions multiples de 12 Volts
(24V, 48V) et en parallèle pour augmenter la capacité.
Profondeur de décharge
Une batterie ne doit pas être déchargée en dessous d’un certain seuil sinon on risque de
l’endommager.
Généralité
Le régulateur de charge/décharge est l’électronique entièrement automatique à laquelle sont
reliés le panneau photovoltaïque, la batterie, ainsi que les équipements destinataires de
l’électricité solaire.
Dans leurs versions les plus simples, les régulateurs de charge disposent de fonctions de
protection de la batterie (anti-surcharge et anti-décharge profonde), de sécurités internes
d’autoprotection et de protection du système photovoltaïque, d’une sonde de température
intégrée et d’une diode série anti-courants inverses. Ils n’utilisent plus de relais mécaniques.
On trouve généralement sur leur face avant deux diodes électroluminescentes (LED) qui
renseignent l’une sur l’état de charge de la batterie et l’autre sur l’état de fonctionnement de
tout le générateur et leur propre consommation d’énergie est réduite (faible auto
consommation). La catégorie supérieure de régulateurs de charge modernes gère différents
processus de recharge (y compris de régénération périodiques), disposent de la technique de
la modulation de largeur d’impulsion (PWM). Leur fonctionnement est contrôlé par logiciel.
Le principe de PMW consiste à donner une information sur l’état de charge de la batterie en
fonction de la largeur des impulsions de commande.
Le choix
Le choix de la technologie du régulateur, shunt, série ou MPPT, est d’abord guidé par la
puissance du système photovoltaïque et par le type de batterie à charger. Le régulateur shunt
qui dissipe la puissance des panneaux en cas de surcharge de la batterie est mieux adapté aux
petits systèmes, et le régulateur série aux plus gros systèmes.
Il existe deux types d’installations remarquables pour les panneaux solaires : installations
autonomes ou être reliés à un réseau de distribution électrique.
L’installation autonome doit fournir de l’électricité de jour comme de nuit, en hiver comme
en été car seul le solaire alimente l’habitation en électricité. On comprend donc pourquoi ce
système n’est utilisé que dans les lieux isolés.
Le principe de l’installation autonome consiste à charger des batteries qui pourront stocker
le surplus de la production électrique pour pouvoir le réutiliser. Le courant est contrôlé par
un régulateur solaire qui gère la répartition de l’énergie. On peut rajouter un onduleur au
système afin d’alimenter des appareils électriques demandant plus de puissance.
Ce type d’installation est surtout utilisé dans les lieux isolés, lorsque le raccordement au
réseau public coûte trop cher. Elle est aussi utilisée lorsqu’il n’y a pas de réseau à proximité.
Il est peu utilisé dans des habitations car il n’assure pas une présence constante d’électricité.
Les batteries ne stockent pas toujours assez d’électricité pour pouvoir alimenter une
habitation chauffée et où de nombreux appareils électriques fonctionnent.
Ces systèmes sont constitués de modules solaires photovoltaïques reliés entre eux en série
ou en parallèle et branchés sur un ou plusieurs onduleurs eux-mêmes connectés au réseau de
distribution ou de transport d'électricité.
En quantité unitaire, les systèmes décentralisés de petite puissance sont les plus courants,
avec approximativement 80 % des systèmes raccordés au réseau mondial, la majorité étant
posé sur des habitations individuelles.
Le rendement d’une cellule ou d’un module photovoltaïque est le rapport entre l’énergie
électrique produite par cette cellule ou module et l’énergie lumineuse reçue sur la surface
correspondante :
𝑊
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑐𝑟𝑒𝑡𝑒 ( )
𝑚2
𝜌𝑆𝑇𝐶 =
𝑊
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑑𝑢 𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑟𝑒 𝑆𝑇𝐶 ( )
𝑚2
OMAR EL ASRI | EST FES 93
Alimentation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi par une source
d’Energie Renouvelable
1. L’influence de l’éclairement
2. L’influence de la température
Suivant les modèles, ce comportement induit, par degré, une perte de 0.5 % du rendement
par rapport au rendement maximum de la cellule. On comprendra donc tout l’intérêt d’une
ventilation correcte à l’arrière des panneaux.
Sous un éclairement donné, toute cellule photovoltaïque est caractérisée par une courbe
courant-tension (I-V) représentant l'ensemble des configurations électriques que peut
prendre la cellule. Trois grandeurs physiques définissent cette courbe :
Sa tension à vide : Vco. Cette valeur représenterait la tension générée par une cellule éclairée non
raccordée.
Son courant court-circuit : Icc. Cette valeur représenterait le courant généré par une cellule éclairée
raccordée à elle-même.
Son point de puissance maximal : MPP (en anglais : maximal power point) obtenu pour une tension
et un courant optimaux : Umpp, Impp).
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons faire le dimensionnement d’une installation photovoltaïque selon
les directives des normes en vigueur dans le domaine du photovoltaïque. Ensuite on va calculer
les différents indicateurs économiques tels que : l’investissement, le temps de retour sur
investissement, etc...
Aspects Normatifs
Normes :
Norme allemande DIN VDE 0126-1-1
[7]. Norme NF C15-100 [8].
Guides :
UTE C15-712 [10].
UTE C15-400 [11].
Modules photovoltaïques :
Onduleurs :
Protection de découplage : DIN VDE 0126-1-1 [7]
Matériel électrique
Interrupteur-sectionneurs : NF EN 60 947-3 [13]
Connecteurs PV : norme NF EN 50521 [14]
Câbles DC : guide UTE 32 502 [15]
Pour le dimensionnement, nous allons nous baser sur le guide AFNOR/UTE C15-712-1 qui
définit les règles essentielles de mise en œuvre des installations PV concernant la protection
des personnes et des biens
Cette loi publiée en juin 2003 fixe le cadre général de la protection de l’environnement au
Maroc en fixant : Les principes de la protection de l’environnement liée aux établissements
humains et à la protection de la nature et des ressources naturelles ; Les principes de normes de
rejets et la définition des sources de nuisances ; Les instruments de gestion et de protection et
de l’environnement que sont les études d’impact sur l’environnement, les plans d’urgence et les
normes et standards de qualité de l’environnement et les incitations financières et fiscales. La
loi institue également un fonds national pour la protection et la mise en valeur de
l’environnement dont le cadre et le fonctionnement seront fixés par des textes réglementaires ;
Les règles de procédures définissant les responsabilités et les obligations dans le cas de
préjudices.
Dahir n° 1-10-16 portant promulgation de la loi n° 13-09 relative aux énergies. renouvelables
Ce texte publié le 26 safar 1431 soit le 11 février 2010 et portant promulgation de la loi 13.
09 relative aux énergies renouvelables vise à instaurer un cadre juridique offrant des
perspectives de réalisation et d’exploitation d’installations de production d’énergie électrique
A travers cet ensemble d’objectifs, la présente loi agira en synergie avec la politique énergétique
nationale, dont les grands axes s’articulent autour :
La loi 13-09 relative aux énergies renouvelables, interdit l’injection sur le réseau nationale de la
basse tension par des particuliers, en raison des perturbations susceptibles d’être générées à cause
de cette opération. Cependant la même loi autorise l’injection sur le réseau national moyenne
tension.
Parmi les nombreux critères techniques qui caractérisent les panneaux photovoltaïques, il faut
retenir l'essentiel :
Le rendement
Plus un panneau est grand, plus la puissance délivrée sera théoriquement importante. Afin de
tenir compte des performances intrinsèques des panneaux indépendamment de leur taille, il
est plus judicieux de parler de rendement qui mesure le pourcentage de Watts restitués pour
une irradiation solaire de 1000W/ m².
𝑃𝑐
ɳ𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 =
𝐸𝑠𝑡𝑐 × 𝑆
Pc ou Puissance Crête, correspond à la puissance obtenue lors des tests en laboratoire où l’on
simule des conditions d'ensoleillement et de température standard
Le constructeur garantit que la puissance (Wc) d'un panneau neuf ne sera pas inférieure à un
certain pourcentage.
-0% est excellent, -3% est un bon chiffre, -5% est moyen, -10% est élevé.
Ce chiffre peut être un indice sur la qualité de contrôle et de fabrication.
Avec le temps un panneau solaire perd de sa puissance, en règle générale les fabricants
garantissent 90% de Wc sur 10 ans et 80% sur 20 ans. Certains fabricants garantissent 80%
sur 25 ans.
2. Notre choix
Après consultation des différents constructeurs et après avoir fait une comparaison entre les
différentes caractéristiques des panneaux, nous nous sommes orientés vers le module
Almaden C72 Perc 335-370W MONO PERC | 18.9% Efficiency monocrystalline cells qui
nous a offert le meilleur rapport : qualité/prix. Le rendement de module est :
Un panneau solaire capte le maximum d’énergie lumineuse quand il est perpendiculaire aux
rayons du soleil, or l’angle d’incidence de ces rayons varie au cours de la journée et au cours
des saisons (le soleil est bas sur l’horizon pendant l’hiver et haut dans le ciel en été).
L’inclinaison optimale généralement décidée d'un panneau solaire est donc fixe. On la choisit
de manière à favoriser la production énergétique du mois le moins ensoleillé de la période
envisagée d’exploitation, face au sud dans l'hémisphère nord.
Effet de masque
Les masques, lointains ou proches, ont une influence sur le champ photovoltaïque en
L’entre-axe entre deux rangées de capteurs est défini par la formule suivante :
Avec
2013 1800
2014 1900
2015 1900
2016 1800
2017 1600
2018 1900
La consommation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi est importante, elle peut atteindre
dans certain cas 1900 KWh/jour. A cet effet l’utilisation d’une autre source d’alimentation
qui va couvrir les besoins énergétiques de ces équipements permettra des économies sur le
plan financier s’avère nécessaire.
En se basant sur les rapports d’exploitations journaliers de l’usine, nous avons relevé les
consommations journalières maximales par distribution 22 KV depuis l’année 2012 à l’année
2018.
Pour que les besoins de l’usine soit assurés il faut que l’énergie consommée Ec égales
l’énergie Ep à un coefficient prés.
𝐸𝑝 =
OMAR EL ASRI | EST FES 11
2
Alimentation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi par une source
d’Energie Renouvelable
𝐸𝑐
𝐾
Avec :
Pour couvrir tous les besoins toute l’année nous choisissons le mois le plus défavorable à
Oulad Ayad.
De plus pour profiter le maximum possible des rayonnements solaire donc une bonne
productivité annuelle.
Dans ce cas on choisit une orientation des panneaux avec une inclinaison de 31°.
Donc le mois le plus défavorable à Oulad Ayad est Décembre ; le jour typique de ce mois a
une irradiation globale Ir = 4.58 kWh/m²/jour.
Mois Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Irradiation
solaire 4.83 5.46 6.43 6.38 6.43 6.96 7.06 6.47 6.09 4.81 4.85 6.05
kWh/m²/j
Tableau 11: L'irradiation solaire de la région de Oulad Ayad
𝑃c = Ep/Ir
2.53 × 10⁶
𝑃𝑐 = 4.81 = 526 𝐾𝑤𝑐
Avec :
A partir de la puissance crête des panneaux ALMADEN C72 Perc 335-370W MONO PERC |
18.9% Efficiency monocrystalline cells nous déterminons le nombre des panneaux solaire
nécessaire à l’installation.
Pc
Np =
Pu
526000
Np = 370 = 1422 panneaux
Avec :
Les données importantes de la fiche technique des modules photovoltaïques sont les suivantes :
Le dimensionnement des onduleurs va imposer la façon de câbler les modules entre eux.
Notre installation est composée de 1422 modules d'une puissance crête de 370 Wc, soit une
puissance crête totale de 1422 × 370 = 526 KWc.
L’onduleur que nous avons choisi est de marque ABB CORE-500.0-TL Les
Compatibilité en puissance :
Un onduleur est caractérisé par une puissance maximale admissible en entrée. La valeur de la
puissance maximale en entrée de l'onduleur va limiter la quantité de modules du groupe
photovoltaïque reliés à l'onduleur. En effet, il faut veiller que la puissance du groupe
photovoltaïque ne dépasse pas la puissance maximale admissible. La puissance délivrée par le
groupe photovoltaïque variant en fonction de la luminosité et de la température, on pourra
considérer en première approximation, pour le calcul de dimensionnement, une puissance
égale à la somme des puissances crêtes de tous les modules du groupe photovoltaïque. Il
faudra donc veiller à ce que cette puissance calculée reste inférieure à la puissance maximale
admissible par l'onduleur. Idéalement, la puissance crête délivrée par le groupe
photovoltaïque doit être sensiblement égale à la puissance maximale admissible de l'onduleur.
Cette étape va nous aider à déterminer le nombre de panneau à mettre en série et en parallèle,
et ce en essayant de trouver une combinaison qui nous donne une puissance inférieure à la
puissance maximale admise par l’onduleur.
La puissance délivrée par le groupe photovoltaïque est 526 KWc , cette puissance est
inférieure à la puissance maximale en entrée de l’onduleur.
Compatibilité en tension
Parmi les caractéristiques d’un onduleur, sa tension d’entrée maximale admissible Umax, si la
tension délivré par les modules PV est supérieure à Umax, l’onduleur risque d’être
endommagé. Cette valeur de tension maximale apparaît sur la fiche technique de l’onduleur.
Le nombre des modules PV à mettre en série peut être déterminé par cette tension maximale
et qui dépendras aussi de la tension des modules PV.
Cependant, le système MPPT ne fonctionne que pour une plage de tension d'entrée d'onduleur
définie par le fabricant, et indiquée sur la fiche technique de l'onduleur. Lorsque la tension
d'entrée de l'onduleur côté CC est inférieure à la tension minimale MPPT, l'onduleur continue
de fonctionner mais fournit au réseau la puissance correspondante à la tension minimale
MPPT.
Si le point maximum de puissance se situe en dehors de la plage MPPT, induit des pertes de
puissance du groupe photovoltaïque. Alors il faut s’assurer que la tension délivrée par le
groupe photovoltaïque soit comprise dans la plage de tension MPPT de l’onduleur auquel il
est connecté.
Cette plage de tension MPPT va donc aussi avoir un impact sur le nombre de modules
photovoltaïques en série. En effet, nous chercherons idéalement à obtenir une tension délivrée
par le groupe photovoltaïque comprise dans la plage MPPT, et ce quelque soit la température
des modules.
Pour calculer le nombre de modules en série nécessaires, deux critères doivent être respectés :
La tension MPP délivrée par une chaine PV, à une température de module de -20°C et sous un
ensoleillement de 1000 W/m², doit inférieur à la valeur maximale de la plage de tension
MPPT de l’onduleur. Cette condition permet de déterminer le nombre max des modules PV
en série.
La tension MPP délivrée par la chaine PV, à une température des modules de 70° C et sous
une irradiation de 1000 W.m², doit être supérieure à la valeur minimale de la plage de la
OMAR EL ASRI | EST FES 12
2
Alimentation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi par une source
d’Energie Renouvelable
Pour calculer ces deux nombres min et max (modules en séries), nous nous sommes basés sur
les formules suivantes
Umppt, MAX
Nombre maximal de modules en série = E − [ ]
Uco × k
𝑈𝑚𝑝𝑝𝑡, 𝑀𝐼𝑁
Nombre minimal de modules en série = 𝐸 + [ ]
𝑈𝑐𝑜 × 0,85
Avec :
Tableau 12: Les coefficients de sécurité imposé par le guide de l'UTE C15-712-1
A.N :
460
Nombre minimal de modules en série = 𝐸 + [ 47,96 × ] = 12 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒𝑠
0,85
1000
Nombre maximal de modules en série = 𝐸 − [ ] = 19 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒𝑠
47,96 × 1,08
Compatibilité en courant
Un onduleur est caractérisé par un courant maximal admissible en entrée. Ce courant d'entrée
limite correspond au courant maximal que peut supporter l'onduleur côté CC. Lorsque le
courant d'entrée de l'onduleur côté CC est supérieur au courant maximal admissible par
l'onduleur, celui-ci continue de fonctionner mais fournit au réseau la puissance
correspondante à son courant maximal.
Le courant maximal d'entrée est indiqué sur la fiche technique de l'onduleur. Dans notre cas,
le courant maximal de notre onduleur est Imax = 1150 A.
On veillera donc à s'assurer que le courant débité par le groupe photovoltaïque ne dépasse pas
la valeur du courant maximal admissible Imax par l'onduleur. Par ailleurs, comme les courants
s'ajoutent lorsque les chaînes sont en parallèles, la valeur de Imax va déterminer le nombre
maximum de chaînes photovoltaïque en parallèle. Cela dépendra évidemment du courant
délivré par une chaine photovoltaïque.
Le nombre maximum de chaînes photovoltaïques en parallèle se calcule par la formule simple
suivante :
Imax
Nombre maximal de chaines en parallèles = E − [ ]
Impp
1150
Nc = E − [ 9,23 ] = 124 chaines
Avec :
D'après le calcul, le nombre de modules en série doit être compris entre 12 et 19 et le nombre
de chaines photovoltaïques par tracker est au maximum 146 chaines PV.
Il reste alors à vérifier qu’avec 13 modules en série, on atteindra jamais la tension maximale
admissible en entrée de l'onduleur 𝑈𝐷𝐶 𝑚𝑎𝑥=1000 𝑉 Pour cela, on calcule la tension
maximale que peut fournir une chaîne photovoltaïque composé de 13 modules en série. Cette
tension maximale est égale à : 13× 𝑈𝑐𝑜× 𝑘 = 13 × 47,96× 1.08= 673,35 𝑉. Cette tension
maximale délivrée par la chaîne photovoltaïque est bien inférieure à la tension maximale
admissible en entrée de l'onduleur (𝑈𝐷𝐶 𝑚𝑎𝑥=1000 𝑉).
La configuration maximale (146 chaines de 13 modules en série, le tout est relié à un seul
MPPT) n’est pas adéquate car on arrive à un nombre de modules supérieur : 128 × 13=1664
𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒𝑠, donc il faut essayer une autre configuration. Pour cela, on choisit la configuration
la plus proche qui est la suivante :
Dans notre cas le générateur photovoltaïque, sera relié au réseau public de distribution
d’électricité. Le courant produit par le générateur sera soit rejeté sur le réseau au même titre
que le courant fourni par les groupes.
Le système couplé au réseau est, à puissance égale, moins onéreux que le système autonome
car il ne nécessite pas de batterie ni de régulateur.
I. Introduction
Afin de valider les résultats obtenus on a une structure informatique compacte ayant une
bonne renommée et qui est utilisée dans les bureaux d’étude faisant le dimensionnement des
installations PV qui est PVSYST .Ce chapitre va être consacré à la description de ce logiciel
et ses fonctionnalités puis l’illustration des résultats de la simulation sous forme de rapport.
Tout résultat obtenu nécessite une validation par un logiciel, pour cela on a choisi de travailler
avec PVSYST qui est un logiciel de dimensionnement et simulation des systèmes
photovoltaïques.
Il permet d’une part de faire une vérification des calculs, et de fournir une estimation de
l’énergie produite et sa distribution dans le temps et, d’autre part de quantifier les effets
perturbateurs de manière à identifier les points faibles et optimiser l’ensemble de l’installation.
Le processus de simulation de PVSYST calcule le comportement du système et l’ensemble des
perturbations pour chaque heure de fonctionnement, à partir des données d’entrdire de l’énergie
disponible définie par la base météo.
1. L’orientation du système
C’est pendant cette étape qu’on introduit l’inclinaison et l’azimuth du générateur photovoltaïque.
2. Définition du système
Lors de cette étape, on introduit nos données de notre système c’est-à-dire l’emplacement
géographique de notre site, la puissance crête à iinstalleir,le type de panneau et le type de
l’onduleur
Après avoir fait le choix des modules et de l’onduleur, il faut que PVsyst valide la puissance
choisi. Le logiciel nous permet d’avoir une estimation des nombre de module du parc, de la
surface, du nombre de module en série ainsi que du nombre de chaine parallèle. Et
effectivement comme on remarque les résultats de simulation sont compatibles avec les
calculs du chapitre précédant.
détaillés sont disponibles sous forme de tables exportables en fichiers texte, lisibles avec les
tableurs courants, ainsi que sous forme graphique.
III. Conclusion
Ce chapitre est consacré à la validation des résultats par PVsyst..Le rapport complet de
la simulation est joigné en annexe.
OMAR EL ASRI | EST FES 13
6
Alimentation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi par une source
d’Energie Renouvelable
Chapitre 6 :
Les dispositifs de protection contre les surintensités doivent être, soit des fusibles conformes à
la NF EN 60269-1, soit des disjoncteurs conformes à la NF EN 60947-2. Ces dispositifs
doivent être mis en œuvre sur les deux polarités quelle que soit la configuration de
l’installation.
Ces dispositifs doivent pouvoir fonctionner pour des applications DC et doivent respecter les
dispositions suivantes spécifiques aux installations photovoltaïques :
dans le cas d’utilisation de fusibles, le courant conventionnel de non fusion et de fusion doit
être tel que :
𝑰𝒏𝒇 = 𝟏. 𝟏𝟑 × 𝑰n 𝑒t 𝑰𝒇 = 𝑰𝟐 = 𝟏. 𝟒𝟓 × 𝑰𝒏
Dans une installation avec plusieurs chaînes de modules PV en parallèle, les modules doivent
être protégés contre l’effet des courants inverses pouvant prendre naissance dans les chaînes
en défaut.
OMAR EL ASRI | EST FES 13
9
Alimentation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi par une source
d’Energie Renouvelable
Nc > 2 : le courant inverse maximal qui peut circuler dans la chaine en défaut
peut valoir jusqu’à
Isc chaine
Iich = (Nc − 1) × 1,25 × Nc
D’ou la nécessité d’un dispositif de protection des chaines contre les surintensités,
uniquement si le nombre de chaines du générateur Nc>Ncmax, nombre maximal de
chaines en parallèle sans protection avec la condition :
𝐼𝑟𝑚
𝑁𝑐𝑚𝑎𝑥 ≤ [1 + ]
𝐼𝑠𝑐
Le courant inverse qui peut circuler dans la chaine en défaut peut valoir jusqu’à :
𝐼𝑖𝑐ℎ = 12,04 𝐴
L’utilisation de dispositifs de protection contre les courants inverses est donc obligatoire.
La règle générale est que chaque chaine soit protégée individuellement par un dispositif de
protection. Dans certains cas de modules ayant une tenue très élevée en courant inverse,Np
chaines peuvent être raccordées en parallèle à un dispositif de protection unique.
Irm
[1 + ]
Npmax ≤ Isc
2,4
[1 + Irm]
𝑁pmax ≤Isc = 1,27 ⇒ Npmax = 1
2,4
Donc
Np = 1
D’où une protection est nécessaire de chaque chaine par fusible ou par disjoncteur.
Les fusibles doivent être installés à la fois sur la polarité positive et négative de
chaque chaîne, doivent être appropriés pour le courant continu, calibrés selon la
valeur spécifiée par le constructeur.
Chaque chaine sera protégée par un fusible (sur chacune des deux polarités) de calibre 8 A.
Afin de déterminer les sections des câbles des chaînes, on doit calculer leur courant
admissible en fonction du risque d’occurrence d’une surintensité prolongée pour un courant
compris entre 𝑰𝒏 et 𝑰𝟐.
Le coefficient Kp est utilisé si Np>1.Il permet de prendre en compte les courants fournis par
les chaines directement en parallèle sur la chaine en défaut, et ne passant pas par un dispositif
de protection. Il se calcule par la formule suivante
Np − 1
Kp = 1 +
Nc − Np
Dans notre cas, Nc≥20 et Kp=1, donc la valeur du courant admissible sans correction des
câbles des chaines Iz est tel que :
Iz ≥ In=8 A Alors Iz =8 A
Iz
I′z =
K1 × K2 × K3
Avec :
𝑘1 : prend en compte le mode de pose
𝑘2 : prend en compte l’influence mutuelle des circuits placés côte à côte
𝑘3 : prend en compte la température ambiante et la nature de l’isolant
Le dimensionnement des câbles est effectué conformément aux règles de la norme NFC 15-
100 et du guide UTE C15-105 sur la base de câbles à isolation PR, pour des courants
maximums susceptibles de les traverser y compris en cas de défaut, les câbles sont au
minimum de type C2 (très résistant à la chaleur) et choisis parmi ceux ayant une température
admissible sur l’âme d’au moins 70 °C en régime permanent.
Les câbles des chaînes PV, des groupes PV et les câbles principaux PV d’alimentation
continue doivent être choisis de manière à réduire au maximum le risque de défaut à la terre
ou de court- circuit. Cette condition est assurée en utilisant des câbles multiconducteurs
d’isolement équivalent à la classe II.
Alors
8
𝐼′𝑧 =
1 × 0,82 × 0,58 = 16,81 A
En valeur normalisé pour une disposition de câbles simple couche sur des tablettes perforées (E) :
Dans une installation avec plusieurs groupes PV en parallèle, les câbles de groupes doivent
être protégés contre l’effet de courants inverses dû à un court-circuit dans un groupe.
𝐼𝑠𝑐𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒
𝐼𝑖𝑔𝑟 = (𝑁𝑎 − 1) × 1,25 ×
𝑁𝑎
Et un dispositif de protection des câbles de groupe PV contre les surintensités n’est exigé que si :
Avec
𝑁𝑐
𝐼𝑠𝑐𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 = × 𝐼𝑠𝑐𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒
𝑁
𝑎
Nous avons 6 groupes, 5 groupes contient 13 chaines avec 18 modules pour chaque chaine et
un groupe contient 14 chaines avec 18 modules pour chaque chaines.
Alors
𝐼𝑠𝑐𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 = 128,50 𝐴
𝐼𝑛 ≤ 𝐼𝑠𝑐𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒
Dans notre cas :
𝐼𝑛 ≤ 128,50
En valeur normalisé
𝐼𝑛 = 125 𝐴
Dimensionnement des câbles des groupes PV :
Le risque d’occurrence d’une surintensité prolongée dans un câble de groupe pour un courant
compris entre 𝑰𝒏 et 𝑰𝟐 est élevé car le nombre de groupes est généralement faible et : 𝑰𝒛 ≥ 𝑰𝟐
Dans notre cas, pour les disjoncteurs, le courant 𝑰𝟐 est pris égal à 𝟏. 𝟑 × 𝑰𝒏. D’où il faut :
𝐼𝑧 ≥ 𝐼2 = 162,5 𝐴
D’où
𝐼𝑧 = 162,5 𝐴
162,5
𝐼′𝑧 =
1 × 0,82 × 0,58 = 341,67 𝐴
En valeur normalisé :
Soit
𝐼𝑠𝑐𝑔𝑒𝑛 = 𝑁𝑎 × 𝐼𝑠𝑐𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒
Dans notre cas :
𝐼𝑧 = 963,75 𝐴
963,75
𝐼′𝑧 =
1 × 0,82 × 0,58 = 2026,38 𝐴
En valeur normalisé :
3. Chute de tension
𝝆×𝑳
La résistance 𝑹 = du cable va provoquer une chute de potentiel entre les deux points A et
𝑺
Cette chute correspond physiquement à une dissipation d’énergie par effet Joule,
c’est-à-dire à un échauffement du câble.
Dans une installation photovoltaïque, l’échauffement induit des pertes de puissance. C’est
pourquoi, l’optimisation technique et économique d’une centrale PV conduit à réduire au
maximum ces chutes de tension.
Le guide UTE C15-712 indique que la chute de tension de la partie continue doit être
inférieure à 3% et idéalement 1%. Cela signifie que
𝑉𝑎 − 𝑉𝑏
𝜀= < 0,03
𝑉𝑎
Dans la pratique, la longueur des câbles 𝐿 est connue. Dès lors, on calcule la section de ces
câbles sous la contrainte d'une chute de tension maximale de 𝗌 = 3 %.
On aura
𝑉𝑎 − 𝑈 𝑅×𝐼 𝜌×𝐿×𝐼
𝑉𝑏 = = =
𝜀= = 0,03
𝑉𝑎 𝑉𝑎 𝑆 × 𝑉𝑎
𝑉𝑎
D’où
𝜌×𝐿×𝐼
𝑆 = 0,03 × 𝑉𝑎
La chute de tension doit être calculée pour chaque câble de chaîne PV, chaque câble de
groupe PV et pour le câble principal PV. On calcule ensuite le cumul des chutes de tension
Jihane AFRIHI | ENSAH 2019 153
Alimentation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi par une source
d’Energie Renouvelable
des câbles compris entre chaque chaîne et l'onduleur, et on retient le cumul le plus important.
Ce calcul est effectué dans les conditions suivantes :
Aluminium
Remarque :
Les sections (câbles) proposées dans le tableau ci-dessus ne présentent pas de chute de tension,
cependant elles ne peuvent pas supporter le courant DC permanent qui doit y circuler.
De ce fait, on va opter pour les sections calculées auparavant : ces sections ne présentent
aucune chute de tension car cette dernière est inversement proportionnelle à la section.
𝑁𝑘
La densité de foudroiement Ng se calcule alors simplement par la relation : 𝑁𝑔 =
10
Avec Nk représente le niveau kéranique, qui définit le nombre de jour d’orage par an
dans une région.
𝑁𝑔
Dans la région de Oulad Ayad, le risque de foudre est très bas avec :Nk=2 alors Ng=0,2
D’où Lcritique = 2250m
Dans notre cas L est très inférieure à Lcritique, ce qui fait qu’on aura pas besoin de
parafoudre.
Chapitre 6 :
Introduction
1. Inverstissement
Mai 23 310
Juin 23 735
Juillet 50 904
Août 25 452
Septembre 24 745
Octobre 25 452
Novembre 20 301
Décembre 42 420
Total 377 235
Jihane AFRIHI | ENSAH 2019 159
Alimentation des auxiliaires de l’usine Allal Al Fassi par une source
d’Energie Renouvelable
Gain annuel
Gain annuel =140% × Montant facture= 1,4 × 186 750 000= 261 450 000 MAD/an
énergies renouvelables
projet
Une distribution locale par des banques partenaires, BMCE Bank (et
sa filiale Maghrebail) et Banque Populaire.
L’étude écologique
𝑄𝑐𝑜2 = 𝐸𝑝 × 𝐹𝑐𝑜2
Avec :
Conclusion générale
Ce stage de fin d’études était une occasion précieuse pour renforcer mes connaissances dans le
domaine du dimensionnement photovoltaïque ainsi pour appliquer tout ce que j’ai acquis durant
ma formation pédagogique tout en développant mes capacités d’adaptation, d’organisation et
d’initiative.
L’étude économique et écologique : Après avoir traité en détail toutes les étapes de
dimensionnement d’une installation photovoltaïque nous avons présenté l’étude
économique et écologique de l’installation.
Bibliographie / Webographie
https://www.meteoblue.com/fr/meteo/prevision/semaine/f%C3%A8s_maroc_2548885
http://www.photovoltaique.guidenr.fr
http://www.photovoltaique.info
http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/
Guide UTE C15-400, Raccordement des générateurs d’énergie électrique dans les installations
alimentées par un réseau public de distribution, 2005
Guide UTE C 32-502, Guide pour les câbles utilisés pour les systèmes photovoltaïques, novembre
2008
Norme NF EN 60269-1, Fusibles basse tension - Partie 1 : Règles générales, septembre 2007
Annexe A
Annexe B
Annexe C