Mémoire Final 20214
Mémoire Final 20214
Mémoire Final 20214
Scientifique
Mémoire de Master
Juillet 2019
Chapitre 4 : Adduction
IV-1-Introduction.............................................................................................................24
IV-2-Choix du tracé..........................................................................................................24
Conclusion générale............................................................68
Référence bibliographique.................................................. 69
I-1-2- La climatologie :
La commune est caractérisée par un climat méditerranéen correspondant à deux saisons.
Une humide et une autre sèche. Les vents dominants de la région sont : les vents nord-ouest
en hiver et les vents du Siroco provenant du sud en été avec une moyenne de précipitation
de 500 mm/an et une température qui varie entre 4°C et 16°c en hiver et entre 28°c-40°c en
été.
- Pentes et déclivités :
Selon la carte topographique, le centre et le sud de la commune présente de faibles pentes
(3%) surtout aux abords d’OUED ZENATI et le besoin de TAMLOUKA pour atteindre le taux de
(25%) au sud-est et au nord-est.
Les zones de forte déclivité dépassent les 25% constituent au total (4%) de la superficie de
territoire communal ce qui est relativement négligeable
I-2-2-Nature Juridique :
Les terrains sont des terrains non cadastrés (sous le cadastre d’Oued Zenati)
I-2-3-La pente :
Le terrain d’étude est un terrain accidenté d’une pente qui varie entre (0-25%).
I-2-5-L’accessibilité :
Djebel el Ancel est accessible par la route nationale N°=81 qui traverse le terrain d’étude au
milieu.
I-2-6-Morphologie et topographie :
Afin de mieux connaitre la topographie du groupement de l’aire d’étude, on a établi trois
classes :
-La classe de (8-16%) : couvre presque la totalité de la superficie du site dans le Nord Nord-
Est, Nord-ouest, Sud-Ouest.
-La classe de (18-25%) : les pentes moyennes, assez bien représentées dans la zone d’étude,
situées au sud, Sud-Est.
-La classe plus de 25% : pentes abruptes, peu représentées se trouvent aux terrains rocheux.
[1]
Le tableau suivant nous donne la surface correspondante à chaque catégorie de pente :
Pente (%) Superficie (ha) Pourcentage (%)
8-16 107.55 84
18-25 14.3 11.17
Plus de 25 6.1 4.76
Tableau I-1 : la surface correspondante à chaque catégorie de pente.
I-2-7-Géologie régionale
D’après la carte géographique 1/50000 de Guelma, la commune d’Oued Zenati est située
dans la cadre des formations géologiques homogènes récentes dans les roches
sédimentaires.
Les formations géologiques existantes sont :
I-2-8-Climat :
Le climat est divisé en deux cadres climatiques.
-Climat de l’Atlas tellien qui caractérise la partie Nord, un climat humide froid et hivers
pluvieux et été sec.
-Le deuxième est le cadre des hautes plaines, est caractérisé par hiver froid pluvieux et été
chaud sec.
La quantité de pluie est estimée à 450 mm/an, et la température moyenne est estimée à
16.2°c (station de Guelma) et dans la région subhumide la précipitation dépasse 500 mm/an.
[1]
Mois Sept Oct Nov Déc Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil aout Année
Courbe de température
120
100
80
La temperature
60
40
20
0
les mois
Humidité :
Le degré de l’humidité dans l’hiver est 60%, et ensuite commencer à diminuer jusqu’à ce
qu’il atteigne l’été à 46% dans le mois d’Aout.
Le vent :
I-2-10- hydrographie :
Les conditions climatiques, et la nature géologique et morphologique de la commune
permettent d’apparence des eaux superficielles, il Ya de nombreux chaabats qui constituent
P=P0*(1+𝛼)n (II-1)
Avec :
- P : population à l’horizon d’étude (2044);
- P0: population actuelle (2019);
- 𝛼: taux d’accroissement démographique moyen;
- n : nombre d’années séparant l’année d’étude et l’horizon d’étude (25 ans).
- Le taux d’accroissement de l’aire d’étude est de 3%.
L’aire d’étude s’étale sur une superficie 128 ha, cette surface peut accueillir un nombre total
de type d’habitats individuels et collectifs avec un taux d’occupation de 6 per/logements.
Qmoyj Qi Ni
1000 (II-2)
Avec :
-Qmoyj : la consommation moyenne journalière [m3/j].
-Qi : dotation journalière [l/j/h].
-Ni : nombre d’habitants.
T o t a l a d m i n i s t r a t i f 1.70
01 Crèche Enfant 200 5 1
03 écoles primaires Elève 1200 10 12
Scolaires 02 CEM Elève 1500 10 15
01 lycée Elève 1000 10 10
01 pôle universitaire étudiant 5000 10 50
T o t a l s c o l a i r e 88
01 mosquée + Ecole Fidèle 500 10 5
coranique
01 Maison de jeunes Jeune 200 5 0.5
Socioculturels 01 Stade+ piscine Jeune 100 20 4
01 Parc d’attraction m2 50246.64 5 251.23
T o t a l s o c i o c u l t u r e l 260.73
Coefficient
βmax 2.00 1.60 1.40 1.30 1.30 1.15 1.10 1.03 1.00
Tableau II-5 : les valeurs de βmax en fonction du nombre de population
Notre population pour l’horizon 2044 est estimée à 134382 habitants, on prendra
βmax = 1,10.
D’où Kh = 1,30 1,10 = 1,43. Qmax.h=1295.46×1.43=1852.42 m3/h.
Qmax.h =1852.42m3/h. Soit Qmax.h=514.56 l/s.
- coefficient de pointe horaire Kp :
Kp= Kh Kj = 1.43 × 1.26= 1.80
Donc Kp=1.80
Coefficient
βmin 0.1 0.2 0.25 0.4 0.5 0.60 0.70 0.83 1.00
Tableau II-6 : les valeurs de βmin en fonction du nombre de population
Remarque : Il faut signaler que c’est avec le débit maximal journalier (31091.13 m 3/j soit 360
l/s) que sera dimensionnée la conduite d’adduction du réservoir ainsi qu’au choix des
pompes, mais par contre le dimensionnement du réseau de distribution doit être fait avec le
débit de pointe horaire (1852.42 m 3/h soit 514.56 l/s); et ceci pour que l’installation puisse
satisfaire le débit demandé à l’heure de pointe du jour de l’année où la consommation est
maximale.
II-6- conclusion :
Au titre de ce chapitre, nous avons estimé les différents besoins en eau potable de la zone
d’étude, nous avons trouvé un débit de 1852.42 m3/j soit 514.56 l/s pour les besoins futurs.
Fonctions techniques :
-Régulation du débit ;
-Sécurité d’approvisionnement.
Fonctions économiques :
-Réduction des investissements sur les ouvrages de protection.
-Réduction des investissements sur les réseaux de distribution.
-Réduction des dépenses d’énergie. [3]
Soit :
VR
max
ma Vinc (III-1)
x
Avec :
VR Volume du réservoir : [m3]
max La plus grande valeur positive de la différence entre le volume entrant et le volume
sortant (consommé) : [m3]
max La plus grande valeur négative de la différence entre le volume entrant et le
volume sortant (consommé) : [m3]
P 1 L’AEP de la nouvelle ville d’Oued
Chapitre 3 : Réservoir de
Vinc La réserve d’incendie: [m3]
III-7-Réserve d’incendie :
Il est impératif de prendre des dispositions afin d’éviter le passage de la réserve d’incendie
dans le réseau de distribution en service normal. La réserve d’incendie est calculée à partir
du débit d’incendie maximal et sa durée. Pour notre cas, on prendra un débit de 60m 3/h
pendant une durée de 02 (deux) heures ; soit 120m3. [2]
III-8-Calculs hydraulique :
La détermination de la capacité des réservoirs se diverse d’une zone à une autre, et ça
dépend des caractéristiques de la zone à alimenter. Elle est déterminée sur la base d’une
répartition théorique des débits de distribution. (voir tableau III-1 )
100%
Figure III-1
Avec:
max 5001.81 m3
max 1926.14 m
3
Vinc 120 m3
Soit: VR=5001.81+1926.14+120=7047.95 m3
VR=7047.95 m3
On optera pour des réservoirs 2×5000 m3 ; soit une capacité totale de 10000 m3.
III-9-Dimensionnement du réservoir :
III-9-1- détermination du diamètre du réservoir :
S=𝜋D2/4 D=√4𝑆/𝜋
ET on a: VR=S×He S=VR/He
III-10-Conclusion :
Dans ce chapitre, notre étude nous a amené à projeter deux réservoirs jumelés 2×5000 m3
pour le long terme.
Après avoir fait le dimensionnement final du réservoir, nous allons nous intéresser au
dimensionnement de la conduite d’adduction qui véhicule l’eau de la station de pompage
vers le réservoir de notre étude.
IV-2-Choix du tracé :
Le choix de tracé du profil de la conduite se fait toujours en tenant compte de certains
impératifs d'ordre technique et économique:
-Le profil doit être le plus régulier et le plus court possible afin de réduire les frais
d’investissement ;
-Eviter les contres pentes, qui peuvent donner lieu en exploitation à des cantonnements
d’air plus au moins difficile à évacuer ;
-Pour les conduites de longueur importante, il sera bon de prévoir quelques robinets ou
vannes de sectionnement en vue de faciliter la réparation éventuelle ;
-Le tracé se fera de préférence le long des routes ou des voies publiques pour faciliter la
pose de canalisation et leur exploitation et permettre un accès rapide pour l’entretien et la
réparation, il doit aussi éviter de traverser les propriétés privées. [3]
Figure IV-1
IV-6-Etude technico-économique :
Le dimensionnement de la conduite d’adduction (refoulement) s’établit en cherchant le
diamètre économique qui permet de donner un coût de revient minimum entre les
dépenses de fonctionnement et celles d’inversement, en effet plus le diamètre de la
conduite est petit pour un même débit à relever plus les pertes de charge seront plus
importantes.
D1 =√𝑄 (IV-1)
D2 = 1.2 √𝑄 (IV-2)
D1,2 : Diamètre de la conduite en mètre ;
-Q : Débit véhiculé en m3/s.
IV-6-2-Calcul de la vitesse :
Elle est donnée par la formule suivante:
V=4× 𝑄/𝜋 ×Dn2 (IV-3)
Avec :
- V : vitesse d’écoulement en (m/s) ;
- Q : débit transitant dans la conduite en (m3 /s) ;
- Dn : diamètre normalisé de la conduite en (m).
Hs =0.1*HL (IV-5)
Avec :
- Pa : Puissance absorbée par la pompe (KW) ;
- η : Rendement de la pompe (%) ;
- Hmt : Hauteur manométrique de la pompe (m).
Hmt = Hg + Ht (IV-8)
IV-6-6-Energie consommée par la pompe :
Elle est fixée par la formule suivante:
(IV-11)
A=0.08174
D=K√𝑄
On prend K=1.2 D=1.2√0.360=0.720 m
Comme 0.720 n’est pas un diamètre normalisé, voyons si l’on peut adapter les diamètres
0.630, 0.710 ou 0.800.
Les frais d’amortissement :
Tableau IV-2 : pertes de charge et hauteur manométrique totale pour les différents
diamètres.
Diamètre Vitesse Débi Perte de Perte de Perte de Perte Hauteu Hauteur
t charge charge charge de r manométri
unitaire linéaire singuliè charge géomét que totale
re total rique
ΔHL HMT =
(ΔHS ΔHT Hg ΔHT+ Hg
(m)
=15%
(m/m) (m)
ΔHL)
(mm) (m/s) (m) (m)
(l/s)
(m)
630 1.16 360 0.001960 8.97288 0.89728 9.87016 167.20 177.07
710 0.91 360 0.0012997 5.950 0.595 6.545 167.20 173.75
800 0.72 360 0.000540 2.47212 0.2472 2.71933 167.20 169.92
Figure IV-2
IV-8- conclusion :
On constate d’après les résultats ci-dessus que le diamètre économique de l’adduction par
refoulement est le DN = 800 mm
Dans le prochain chapitre, on choisira le type de pompe qui répond aux différentes
conditions de refoulement.
V-2-types de pompes:
De par leur principe de fonctionnement, il existe deux types de pompe :
V-2-1-pompes volumétriques :
Dans ces pompes, l’écoulement du liquide est produit par la variation de volume d’une ou
plusieurs capacités qui, alternativement, aspirent et refoulent le liquide. Des soupapes
actionnées par la pression du liquide, assurent souvent au progression dans la direction
choisis.
Les pompes volumétriques procurent en général une très forte pression et un faible débit.
Ces caractéristiques ne correspondent pas aux besoins l’adduction d’eau. [4]
V-2-2-pompes centrifuges:
Dans le domaine de l’hydraulique, on utilise presque exclusivement des pompes centrifuges.
La pompe centrifuge est une machine rotative qui pompe un liquide en le forçant au travers
d’une roue à aube ou d'une hélice appelée impulseur (souvent nommée improprement
turbine). Par l’effet de la rotation de l’impulseur, le fluide pompé est aspiré axialement dans
la pompe, puis accéléré radialement, et enfin refoulé tangentiellement. [4]
H H Q
2
H Hg
MT
MT g
Q2
169.92−167.20
α=
0.3602
D’où : α=20.99
Dans notre cas, il nous faut deux pompes en série et une en secours.
On choisit la courbe de pompe ME.300-500 ayant les caractéristiques suivantes :
-vitesse de rotation : N= 1450 tr/mn
-rendement : 86%
-diamètre de la roue : Φ=531 mm
-puissance : P=360 KW
-le débit total à refouler est de : 1295.46 m3/h
-la hauteur manométrique totale : 85m
VI-5-1-Volant d’inertie :
Couplé au moteur, il constitue un moyen permettant d’allonger le temps d’arrêt du moteur
et cela protège les installations contre les dépressions.
VI-5-2-Soupape de décharge :
Elle ne lutte que contre les surpressions, elle est munie d’un ressort qui avec le temps
devient raide et n’accomplit pas son rôle. La protection des installations contre les
surpressions est accompagnée de perte d’eau par éjection en cas de gonflement.
VI-5-3-Réservoirs d’air :
Il protège les installations aussi bien contre les surpressions que contre les dépressions, il est
le meilleur remède contre le coup de bélier.
VI-5-4-Cheminée d’équilibre :
Elle protège les installations aussi bien contre les surpressions que contre les dépressions,
elle ne peut l’établir économiquement que si la hauteur géométrique est faible. A cause de
son encombrement, elle est déconseillée en AEP. [3]
VI-6-Principe :
L’alimentation continue de la veine liquide après disjonction de la pompe peut être assurée
à l’aide d’une réserve d’eau accumulée sous pression dans une capacité métallique disposée
à la station de pompage et raccordée au refoulement, immédiatement à l’aval du clapet.
VI-7-Méthode de résolution :
La méthode de BERGERON est actuellement la meilleure, elle nécessite quelques
tâtonnements mais la précision est bonne. [6]
Caractéristiques de la conduite
Avec :
a : célérité de l’onde choc [m/s]
K : coefficient qui dépend du matériau.
D : Diamètre de la conduite [m]
e : Epaisseur de la conduite [m]
9900
a= 0.800=349.39 m/s
√48.3+83×
0.088
Hd = Hg – B = 167.20-25.64
Hd =141.56 m = 14.15 bars < 20 bars.
VI-10-Conclusion :
La surpression est de l’ordre de 19.28 bars, notre conduite en PEHD est à pression nominale
PN20 bars, donc il n’y a pas de coup de bélier (inutile d’installer un anti-bélier).
VII-2-Le débit :
Pour le dimensionnement du réseau de distribution, nous allons tenir compte du débit de
pointe puisque les conduites sont appelées à transiter les plus forts débits instantanés.
VII-3-Choix du diamètre :
Connaissant au préalable les débits repartis dans les conduites, on peut déterminer le
diamètre correspondant à chaque tronçon du réseau d’après les valeurs limites des débits et
des vitesses.
VII-4-Vitesse d’écoulement :
Au départ on se donne une vitesse arbitraire de 1m/s pour trouver le diamètre, ensuite
après vérification on détermine la valeur réelle de la vitesse d’écoulement de l’eau dans la
conduite.
Toute fois les vitesses d’écoulement dans le réseau de distribution resteront comprises entre
0,5 et 1,5m/s afin d’éviter les dépôts et l’érosion dans les conduites.
VII-7-2-Conditions d’équilibre :
En effet, la méthode de Hardy Cross repose sur deux (02) lois appelées lois de Kirchhoff.
-Loi des nœuds (1ere loi de Kirchhoff) :
En un nœud quelconque de conduites, la somme des débits qui arrivent à ce nœud est égale
à la somme des débits qui en partent.
-Loi des mailles (2eme loi de Kirchhoff) :
Le long d’un parcours orienté et fermé (maille), la somme algébrique des pertes de charges
est nulle. [6]
Exemple : soit le système suivant :
Qn
Q r
(VII-3)
2
Avec :
Qn : débit au nœud considéré [l/s].
ΣQr : somme des débits qui arrivent à ce nœud [l/s].
D=√𝑄
D=√0.531=0.728 m
0.710 m<0.728 m< 0.800 m
On prend DN= 800 mm.
i
Qsp=0.07875 l/s/m
-Le débit uniformément reparti dans tous le réseau est égal à :
Qroute = QP + Qinc =514.56 l/s + 17 l/s
Qroute = 531.56 l/s.
-le débit aux nœuds est égal à
:
Qn
Q r
Qi H i
H (VII-5)
2 i
Qi
Avec :
ΔQi : correction apportée [l/s].
Qi : débit du tronçon considéré [l/s].
ΔHi : perte de charge linéaire du tronçon considéré [m].
Les corrections à apporter à une maille contiguë sont de deux (02) types :
- Correction propre à la maille portée avec son propre signe.
- Correction de la maille adjacente portée avec le signe contraire.
Les approximations sont effectuées jusqu’à ce que les valeurs de ΔQi soient considérées
comme nulles et cela quand ΔQi sera inférieure à 0,4 l/s, et la somme algébrique de perte de
charge pour une maille soit inférieure à 0,5m en valeur absolue. [2]
Hmin=3×5+10=25 m.
VII-10-3- Calcul des cotes piézométriques :
On calcule la cote piézométrique au point le plus défavorable connaissant la pression
minimale, puis on détermine les cotes piézométriques des points suivants soit en ajoutant,
soit en retranchant en tenant compte du sens d’écoulement. [2]
VII-11-2- Définition :
EPANET est un logiciel développé par l’agence en charge de l’environnement aux Etats Unis
(U.S ENVIROMENTAL PROTECTION AGENCY-EPA).
C’est un logiciel de la simulation du comportement qualitatif et hydraulique de l’eau dans les
réseaux sous pression. EPANET est distribué gratuitement par l’E.P.A depuis le mois de
septembre 1993. Depuis, il est largement utilisé dans le monde entier.
Un réseau est un ensemble de tuyaux, nœuds (jonctions de tuyau), pompes, vannes, bâches
et réservoirs. EPANET calcule le débit dans chaque tuyau, la pression à chaque nœud, le
niveau de l’eau dans les réservoirs, et la concentration en substances chimiques dans les
différentes parties du réseau, au cours d’une durée de simulation divisée en plusieurs
étapes. Le logiciel est également capable de calculer les temps de séjour et de suivre
l’origine de l’eau.
DEBIT
AU ALTITUDE TRONCONS LONGUEURS DIAMETRE
NOEUDS NOEUD
[m] [m] [mm]
[l/s]
RESERVOIR 870 R–1 764 800
1 69.06 850 1-2 900 500
2 71.66 780 2-3 920 400
3 48.43 790 3-4 310 315
4 38.90 800 4-5 190 315
5 16.14 830 5-6 220 315
6 18.11 825 6-7 240 315
7 25.59 820 7-8 410 250
8 23.23 820 8-9 180 200
9 15.28 825 9-10 208 90
10 37.88 825 10-11 470 160
11 30.71 840 11-12 140 250
12 16.93 835 12-13 290 200
13 16.14 830 13-14 120 160
14 23.23 825 14-15 470 90
15 24.41 835 15-16 150 200
16 13.39 840 16-17 190 250
17 16.35 845 17-1 234 250
18 25.75 810 1-18 450 400
4-18 204 315
1-11 170 315
4-10 284 125
.
VII-11-4- Conclusion:
La simulation par le logiciel Epanet a donné des valeurs de la pression aux nœuds dans le
même ordre de grandeur que celles calculées manuellement par la méthode de Hardy Cross.
VIII-3- conclusion :
Dans ce présent chapitre, on a présenté les normes, les techniques et les ouvrages
concernant la pose de la conduite et les moyens de sa protection afin qu’elle puisse résister
pour longtemps.