Cours Comptabilité Générale I 2023 Partie 1

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Filière : Sciences Economiques et Gestion

Comptabilité Générale

Pr. Faycel BELAKBIRA

Cours : Comptabilité Générale 2023 /2024


PLAN

Chapitre 1: Introduction à la comptabilité générale

Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

Chapitre 4: Les opérations d’achat et de vente

Chapitre 5: Les opérations de règlements

Chapitre 6: Les charges de personnel


Références Bibliographiques

• Said Youssef et Smail KABBAJ 2017 Comptabilité générale, EDISOFT,


Casablanca.
• Abderrazak FECHTALI 2015 La comptabilité générale des entreprises Marocaines
• Abderrazak FECHTALI 2000 Annales de comptabilité générale
• Mohammed HASSAINATE 2013 Comptabilité Générale : Exercices & Examens
Corrigés
• Mohammed LAARIBIE, Comptabilité générale [ Livre] : 90 exercices et sujets
d'examens corrigés avec rappel du cours / 5e éd. Editeur Najah al jadida
• Aaouid Brahim 2015 Comptabilité Générale :Conforme au plan comptable marocain
• Nabil BOUAYAD AMINE, Comptabilité générale: pratique dans l'entreprise
marocaine Tome I, 3ème édition Dar Al Qalam Rabat.
• Code Général de la Normalisation Comptable (CGNC, Maroc).
Introduction à la Comptabilité Générale

Définition de la comptabilité générale

La comptabilité générale est un système d’organisation dans lequel des flux (opérations réalisées par
l’entreprise) sont traduits en termes financiers

La comptabilité Générale est un système d’information permettant :

✓ De saisir, classer et enregistrer des données de base chiffrée ; liées aux flux économiques (mouvements
des biens et des services, mouvements d’argent)

✓ De calculer, au titre d’une période appelée «exercice comptable», le résultat et mesurer


périodiquement les performances de l’entreprise

✓ De fournir des informations sur le patrimoine d’une entreprise (ce qu’elle possède et ce qu’elle doit)

❖ L’exercice comptable: Un exercice comptable peut correspondre à l’année civile (du 1er
janvier/N au 31/12/N), mais ce n’est pas obligatoire. La période de référence est de 12 mois, Ce choix
permet d’être en phase avec de nombreux impôts, contrats divers, qui sont calés sur l’année civile.
Introduction à la Comptabilité Générale

La comptabilité générale enregistre les flux réels et financiers entre l’entreprise et ses
tiers tout au long de l’exercice comptable (exercice social), et leur donne force légale.

À la fin de l’exercice sont établis des états appelés documents de synthèse ou comptes
annuels ou comptes sociaux :

• Le bilan qui est une photographie du patrimoine de l’entreprise à une date donnée ;

• Le compte de résultat qui calcule le résultat, c’est-à-dire ce qu’a généré ou détruit


en matière de ressources nettes l’activité de l’entreprise pendant l’exercice ;

• L’annexe qui précise et complète le bilan et le compte de résultat.

La comptabilité générale est principalement un outil d’information financière à


usage externe et accessoirement un outil de gestion à usage interne.
Introduction à la Comptabilité Générale

Pourquoi tenir une comptabilité générale ?


• Satisfaire une obligation légale :
– Le droit impose l’établissement d’une déclaration annuelle qui informe sur la
situation du patrimoine de l’entreprise (bilan) et sur la performance de l’activité
(compte de résultat).
• Se doter d’un outil de gestion :
– La mise en place de la comptabilité permet aux dirigeants d’obtenir des
informations qui les aideront à prendre des décisions.
Introduction à la Comptabilité Générale

En quoi consiste la comptabilité générale ?


La comptabilité générale consiste à traduire, selon une technique particulière,
tous les flux réalisés par une entreprise sous forme d’enregistrements
comptables, appelés « écritures comptables »

Toutefois, avant d’aborder la comptabilisation des opérations, il est utile de voir la


notion ou la définition d’entreprise et de flux
Introduction à la Comptabilité Générale

➢ L’entreprise
C’est un agent économique, ayant pour vocation d’obtenir et de combiner des
facteurs de production matériels et humains (capital, travail, ressources naturelles,
matériels…) pour produire et vendre des biens et des services à d’autres agents
économiques sur un marché, dans le but de réaliser un profit

Pour produire, créer de la richesse et la distribuer, l’entreprise réalise des transactions


avec d’autres agents économiques. L’ensemble de ces transactions créent des flux
économiques

Les opérations effectuées par l’entreprise sont de plusieurs types : (achats et ventes de
marchandises, acquisition et cession de machines, paiement des impôts …).Elles
peuvent être regroupées en deux catégories :
- Les opérations d’investissement - financement ;
- Les opérations d’exploitation.
Introduction à la Comptabilité Générale

Propriétaires

Dividendes / Intérêts Capitaux / Prêts

Achats de biens et services Ventes de biens et services

Fournisseurs Clients
Paiement Paiement
Entreprise
Force de travail Impôts et taxes

Personnel Etat
Salaires Services collectifs

Crédit / Service Agios / Intérêts

Institutions
financières
Introduction à la Comptabilité Générale

➢ Un flux économique
C’est une quantité de biens, de services ou de valeurs monétaires, en mouvement entre
deux agents économiques au cours d’une période déterminée
On distingue deux grandes catégories de flux :

Nature des flux Définitions


Ils représentent les mouvements de biens
Flux réels (marchandises, matières premières, matériels…) ou de
service (entretien, réparation, conseil….)
- Les flux monétaires sont des mouvements de
Flux monétaires ou monnaie, c’est-à-dire d’instruments de paiement
financiers (espèces, chèques, virements,…)
- Les flux financiers portent sur des créances et des
dettes dues, par exemple: l’emprunt auprès d’une
banque, le délai de paiement accordé par le
fournisseur à son client
Introduction à la Comptabilité Générale

Chaque transaction (opération) provoque deux flux :


➢ Un flux réel et un flux monétaire lorsque l’opération s’est réalisée
au comptant
Exemple : L’entreprise « DAKIR » achète des marchandises le 1er Décembre, au
comptant par chèque, à la société MANAL :
Achat de marchandises
Flux réel
Entreprise Société
Flux monétaire
DAKIR MANAL

Règlement par chèque


Introduction à la Comptabilité Générale

Chaque transaction (opération) provoque deux flux :


➢ Un flux réel et un flux financier : l’opération s’effectue alors avec
un délai de paiement
Exemple : L’entreprise « DAKIR » achète des marchandises le 1er Décembre, à crédit,
paiement dans 20 jours à l’entreprise SAFIR :
Achat de marchandises
Flux réel
Entreprise Entreprise
Flux Financier
DAKIR SAFIR

Délai de paiement 20
Introduction à la Comptabilité Générale

Toutefois,
➢ une opération peut concerner deux flux monétaire (par exemple : un dépôt
d’espèces sur le compte bancaire)
ou bien
➢ un flux monétaire et un flux financier (par exemple : le règlement d’une dette)

➢ Il est également nécessaire de préciser qu’une opération peut provoquer plus de


deux flux (par exemple : un achat de matériel, moitié au comptant, par chèque et
l’autre moitié à crédit dans 8 mois)

Chaque flux est valorisé, l’unité de mesure utilisée est l’unité monétaire (le dirham)
Introduction à la Comptabilité Générale

Exemple: Déterminer la nature des flux relatifs aux opération suivantes :


- Vente de marchandises au comptant, en espèces pour 4 000dh;
- Achat d’un bus de transport du personnel à crédit pour 500 000dh (paiement dans 6
mois);
- Emprunt d’une somme de 60 000dh, auprès de la banque, les fonds sont versés sur
le compte bancaire de l’entreprise.

Opération Nature des flux

Vente de M/ses en espèces ▪ Marchandises Flux réel


▪ Espèces Flux monétaire

Achat d’un bus à crédit ▪ Bus Flux réel


▪ Dette Flux financier
Emprunt auprès de la banque ▪ Emprunt Flux financier
et virement des fonds ▪ Versement Flux monétaire
Introduction à la Comptabilité Générale

Comptabilité générale en partie simple ou en partie double

Dans une comptabilité en partie simple, chaque opération donne lieu à


l’inscription d’un seul nombre. Possibilité d’enregistrer les dépenses les recettes
les créances et les dettes de façons séparées et dégager des soldes

Une comptabilité en partie double mouvemente au moins deux comptes pour


chaque opération. Elle comporte deux colonnes, une pour les débits, une pour les
crédits.
Introduction à la Comptabilité Générale

Comptabilité générale de trésorerie ou d’engagement


Une comptabilité de trésorerie (comptabilité de caisse ou comptabilité « recettes-
dépenses ») : Elle enregistre uniquement les encaissements (recettes ou entrées
d’argent) et les décaissements (dépenses ou sorties d’argent)
Lorsqu’elle est en partie double, la comptabilité de trésorerie n’utilise pas les
comptes de tiers. Elle va alors rattacher une opération à la date de son paiement sans
prendre en compte la date du fait générateur de l’opération (date de naissance de la
créance ou de la dette).
Une comptabilité d’engagement est une comptabilité qui enregistre non seulement
les paiements, mais aussi les créances et les dettes. Elle permet de connaître la
situation du patrimoine en plus de celle de la trésorerie. Elle peut être en partie
simple (cas qui n’existe plus aujourd’hui) ou en partie double (comptabilité moderne
utilisée par la majorité des entreprises).
Introduction à la Comptabilité Générale

Champ d’application de la comptabilité générale et


conséquences du caractère obligatoire

Qui doit tenir une comptabilité générale ?


Toutes les entreprises exerçant une activité commerciale, industrielle, de service ou
profession libérale doivent tenir une comptabilité générale selon des conventions et des
règles préétablies par le Code Général de Normalisation Comptable (CGNC) (Loi 9-88
de Décembre 1992)
Le caractère obligatoire de la comptabilité générale pour les commerçants a trois
conséquences :
La comptabilité générale est un moyen de preuve.
La comptabilité générale est un moyen de détermination de l’assiette fiscale d’impôts
que supporte l’entreprise, comme l’IS, IR, TVA…
La comptabilité doit être vérifiée et certifiée par un professionnel de la comptabilité.
C’est le rôle du commissaire aux comptes dont l’intervention est obligatoire pour les
sociétés commerciales à partir de seuils
Introduction à la Comptabilité Générale

Les métiers de la comptabilité générale:


- L’aide-comptable, le comptable, l’expert- comptable

- Le commissaire aux comptes (contrôle légal des comptes): il exprime son opinion
sur les comptes annuels proposés à l’approbation de l’Assemblé Générale Ordinaire.
Il précise si les comptes sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

I – Les principaux textes sources de droit comptable marocain

la loi n°9.88 du 30 Décembre 1992 relative aux obligations comptables des


commerçants: contiennent plusieurs dispositions qui portent sur les obligations
comptables des commerçants (personnes physiques et morales):
• Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit enregistrer
l’ensemble des opérations effectuées au sein de l’entreprise enregistrés
chronologiquement
• Elle doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l'existence
et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l'entreprise.
• Elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l'exercice au vu des
enregistrements comptables et de l'inventaire. Ces comptes comprennent le bilan et
le compte de produits et charges (CPC).
• Tout commerçant tient obligatoirement un livre-journal, un grand livre et un livre
d'inventaire.
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

I – Les principaux textes sources de droit comptable marocain

la loi n°9.88 du 30 Décembre 1992 relative aux obligations comptables des


commerçants: contiennent plusieurs dispositions qui portent sur les obligations
comptables des commerçants (personnes physiques et morales):
• Le livre journal et le livre d'inventaire sont cotés et paraphés, dans la forme
ordinaire et sans frais, par le greffier du tribunal de première instance. Chaque livre
reçoit un numéro d'identification répertorié par le greffier sur un registre spécial.
• Les documents comptables relatifs à l'enregistrement des opérations et à l'inventaire
sont établis et tenus sans blanc ni altération d'aucune sorte.
• Les documents comptables sont établis en monnaie nationale.
• Les documents comptables et les pièces justificatives sont conservés pendant dix
ans.
• Un document décrivant les procédures et l'organisation comptable est établi par le
commerçant dès lors que ce document est nécessaire à la compréhension du système
de traitement des mouvements affectant le patrimoine de l'entreprise (seuil du CA)
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

I – Les principaux textes sources de droit comptable marocain

la loi n°9.88 du 30 Décembre 1992 relative aux obligations comptables des commerçants:
contiennent plusieurs dispositions qui portent sur les obligations comptables des
commerçants (personnes physiques et morales):
• Les mouvements affectant le patrimoine sont enregistrés opération par opération et
jour par jour sur le livre- journal. Tout enregistrement comptable précise l'origine,
le contenu pièce justificative qui l'appuie.
• Les opérations de même nature, réalisées en un même lieu et au cours d'une même
journée, peuvent être récapitulées sur une pièce justificative unique.
• Les écritures du livre-journal sont portées sur le grand-livre et ventilées selon le
plan de comptes du commerçant.
• Le livre-journal et le grand-livre sont détaillés en autant de journaux auxiliaires et
de livres auxiliaires que les besoins du commerce l'exigent. Les écritures portées sur
les journaux et les livres auxiliaires sont centralisées une fois par mois au moins sur
le livre-journal et le grand-livre.
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

I – Les principaux textes sources de droit comptable marocain

Le code général de normalisation comptable (C.G.N.C):


Un document qui comporte deux parties :
- La Norme Générale Comptable (NGC) : qui englobe les bases de la
normalisation applicable à toute entité économique (7 principes)
- Le Plan Comptable Général des Entreprises (PCGE): Il distingue quatre
titres : le premier concerne les états de synthèse, le deuxième concerne les modalités
d’application des règles d’évaluation, le troisième concerne le contenu et les modalités
de fonctionnement des comptes, et le quatrième concerne les dispositions diverses.

Le Code de Commerce et le Code Générale des Impôts: De nombreuses dispositions


de ces documents ont une incidence comptable, comme celles qui traitent des
provisions, de l’amortissement, TVA…

➔ Projet de convergence des normes marocaines vers les normes internationales IFRS
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

I – Les principaux textes sources de droit comptable marocain

La norme générale comptable à pour principale objectif:


- Servir de base à l’information et la gestion de l’entreprise
- Fournir une image fidèle et aussi objective sur le patrimoine de l’entreprise:
cette image fidèle sera obtenu par une comptabilité régulière (savoir faire) et
sincère (savoir être)

La normalisation comptable a pour effet que toutes les entreprises (et autres entités)
appliquent les mêmes règles. Elle a pour but de permettre la comparaison des états
financiers dans le temps (pour une même entreprise), dans l’espace (entre les
entreprises) et de faciliter le travail de l’administration fiscale.
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

I – Les principaux textes sources de droit comptable marocain

Le Conseil National de la Comptabilité (CNC):


Il est le producteur national et officiel de la norme comptable, il a pour missions de :
- Coordonner et synthétiser les recherches théoriques et méthodologiques de
comptabilité ainsi que leurs applications pratiques ;
- Concevoir, élaborer et proposer les normes comptables générales ou
sectorielles ;
- Collecter et diffuser toutes informations relatives à la normalisation,
l’enseignement et la formation comptables ;
- Recommander toutes mesures susceptibles d’améliorer l’information
comptable tant au niveau national qu’au niveau des entreprises ;
- Coordonner et encourager les actions de recherches, d’études et de
perfectionnement se rattachant à la discipline comptable ;
- Représenter l’Etat dans les organismes internationaux de normalisation
comptable.
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

I – Les principaux textes sources de droit comptable marocain

Les principes comptables:


1. Le coût historique : A leur date d’entrée dans le patrimoine de
l’entreprise, les biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur coût
d’acquisition, les biens acquis à titre gratuit à leur valeur vénale et les biens
produits à leur coût de production.
2. La permanence des méthodes : L’entreprise est censée établir ses états de
synthèse en appliquant les mêmes méthodes d’évaluation et les mêmes
règles de présentation d’un exercice à l’autre afin d’assurer la
comparabilité des comptes annuels.
3. La continuité d’exploitation : Les informations comptables relatives à
une entreprise sont établies dans l’hypothèse de la poursuite de son
activité.
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

I – Les principaux textes sources de droit comptable marocain

Les principes comptables:


4. La spécialisation des exercices : La vie de l’entreprise est découpée en périodes
(généralement de douze mois) appelées exercices comptables. Seules les charges et les
produits imputables à l’activité d’un exercice peuvent être inscrites dans les comptes
de cet exercice
5. La prudence : En vertu de ce principe, les produits ne sont comptabilisés que s’ils sont
définitivement acquis (les plus-values) alors que les charges sont constatées dès qu’elles
sont probables (les provisions).
6. La clarté : Les éléments d’actif et de passif de l’entreprise doivent être évalués
séparément et aucune compensation ne peut être opérée entre les postes d’actif et de
passif du bilan ni entre les charges et les produits du compte résultat.
7. L’importance significative : La comptabilité de l’entreprise doit révéler toute
information susceptible d’influencer l’opinion que les lecteurs des états de synthèse
peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’entreprise
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

L’organisation des comptes

Le Plan Comptable Général des Entreprises (PCGE): Il comporte une liste de


comptes, chaque compte ayant un numéro et un intitulé. Les comptes sont regroupés en
catégories homogènes appelées classes. Il comprend dix classes, chaque classe
regroupant des comptes de nature similaire. Il a été approuvé par la loi n°9-88 ;

L’adoption d’un plan des comptes: Un plan des comptes est une liste méthodique
de comptes, adopté par l’entreprise pour répondre à des besoins spécifiques de son
activité. Il doit être établi par référence au P.C.G.E (Individualisation des comptes)

L’individualisation va permettre de suivre spécifiquement les comptes, c’est-à-dire


d’obtenir un solde pour chaque client, fournisseur, ou salarié qui aura été individualisé.
Un compte individualisé est encore dénommé compte auxiliaire.
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

La nomenclature des comptes proposée par le P.C.G.E, classe les comptes de


l’entreprise en utilisant un mode de codification décimale. Il existe dix classes de
comptes
Classes du plan des Comptes Opérations concernées

Classe 1 : Comptes de Financement Permanent


Classe 2 : Comptes d’Immobilisations
Classe 3 : Comptes d’Actif Circulant (Hors trésorerie) Opérations concernant le
Classe 4 : Comptes de Passif Circulant (Hors Bilan
trésorerie)
Classe 5 : Comptes de Trésorerie
Classe 6 : Comptes de Charges Opérations concernant le CPC
Classe 7 : Comptes de Produits
Classe 8 : Comptes de Résultat -
Classe 9 : Comptes Analytiques Opérations concernant la
Comptabilité Analytique
Classe 0 : Comptes Spéciaux Opérations particulières
(Engagement hors Bilan)
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

L’organisation des comptes


La codification des comptes
- La classe appelée aussi masse, porte un numéro d’un seul chiffre, chaque classe se
subdivise en plusieurs rubriques portant des numéros à deux chiffres
Exemple :
• Classe 2 : Actif Immobilisé
• Rubrique 22 : Immobilisations incorporelles
• Rubrique 23 : Immobilisations corporelles

- Chaque rubrique se subdivise à son tour en plusieurs postes portant des numéros à
trois chiffres.
Exemple :
• Rubrique 23 : Immobilisations corporelles
• Poste 231 : Terrains
• Poste 232 : Constructions
• Poste 233 : Installations techniques matériel et outillage
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

L’organisation des comptes


La codification des comptes
- Chaque Poste se subdivise à son tour en plusieurs comptes portant des numéros à
Quatre chiffres.
Exemple :
• Poste 233 : Installations techniques matériel et outillage
• Compte 2331 : Installations techniques
• Compte 2332 : Matériel et outillage
• Compte 2333 : Emballages récupérables identifiables

Par la suite, le niveau de détail s’établit selon la convention suivante :


- Compte principal : porte des numéros à 4 chiffres
- Compte auxiliaire (compte individualisé) : porte des numéros à 5 chiffres

En résumé, on peut dire que :


✓ Le premier numéro identifie la classe
✓ Les deux premiers chiffres identifient la rubrique
✓ Les trois premiers chiffres identifient le poste
✓ Les quatre premiers chiffres identifient le compte principal
✓ Les cinq premiers chiffres identifient le compte divisionnaire
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

L’organisation des comptes


La codification des comptes
- Chaque Poste se subdivise à son tour en plusieurs comptes portant des numéros à
Quatre chiffres.
Exemple :
• Poste 233 : Installations techniques matériel et outillage
• Compte 2331 : Installations techniques
• Compte 2332 : Matériel et outillage
• Compte 2333 : Emballages récupérables identifiables

Par la suite, le niveau de détail s’établit selon la convention suivante :


- Compte principal : porte des numéros à 4 chiffres
- Compte auxiliaire (compte individualisé) : porte des numéros à 5 chiffres

En résumé, on peut dire que :


✓ Le premier numéro identifie la classe
✓ Les deux premiers chiffres identifient la rubrique
✓ Les trois premiers chiffres identifient le poste
✓ Les quatre premiers chiffres identifient le compte principal
✓ Les cinq premiers chiffres identifient le compte auxiliaire
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

L’organisation des comptes


La codification des comptes
Une certaine symétrie entre les comptes de gestion

Une certaine symétrie peut être constatée entre les comptes de gestion :

• 611 « Achats revendus de marchandises » ; 711 « Ventes de marchandises » ;

• 63 « Charges financières » ; 73 « Produits financiers » ;

• 65 « Charges non courantes » ; 75 « Produits non courants »

• 619 « Dotations d’exploitation aux amortissements et aux provisions » ;


719 « Reprises d’exploitation sur amortissements et provisions ».
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

L’organisation des comptes


La codification des comptes
La position de certains chiffres

La position de certains chiffres dans un compte peut avoir une signification


particulière :

• Le 8 en deuxième position dans les comptes de la classe 2 identifie les


comptes d’amortissements pour dépréciation.

• Le 9 en deuxième position dans les comptes des classes 2, 3, 5 identifie les

comptes de dépréciations.
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

II – Principe de la partie double


La comptabilité générale repose sur le principe de la partie double, c’est-à-dire chaque
écriture dans un compte doit trouver une contrepartie « symétrique » dans un
autre compte.

Le principe de la partie double stipule que chaque flux donne lieu à un enregistrement
dans au moins deux comptes de la comptabilité de l’entreprise au débit d’un ou
plusieurs comptes correspondant aux destinations du flux (emplois) ; au crédit d’un
ou plusieurs comptes correspondant aux origines du flux (ressources).

Le montant porté au débit doit être le même que celui porté au crédit. L’écriture est
alors qualifiée d’équilibrée
Emplois = Ressources
Chapitre I
L’enregistrement comptable : la partie double

Exemple: Ressources Emplois


Opérations (Flux économiques)
(Origine) (Destination)
Achat de marchandises au comptant, en Caisse Achat
espèces (diminution) de marchandises
Paiement par chèque des honoraires Banque Paiement
d’un avocat (diminution) des honoraires
Vente de marchandises au comptant par Vente Banque
chèque de marchandises (augmentation)
Banque
Salaires payés par chèque Paiement des salaires
(diminution)
Vente Créance client
Vente de marchandises à crédit
de marchandises (augmentation)
Dette fournisseur Achat
Achat de marchandises à crédit
(augmentation) de marchandises
Banque Dette fournisseur
Paiement d’un fournisseur par chèque
(diminution) (augmentation)
Encaissement du règlement client par Créance client Banque
chèque (diminution) (augmentation)
✓ Caisse (diminution)
Achat
Achat de marchandises : Moitié au ✓ Dette fournisseur
de marchandise
comptant en espèces ; Moitié à crédit (augmentation)

Banque ✓ Achat d’ordinateur


Achat d’un ordinateur et un bureau au
(diminution) ✓ Achat d’un bureau
comptant par chèque
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

III – Présentation des comptes


1 – Définition
Un compte est un regroupement d’opérations comptables de même nature. Les comptes
servent à enregistrer les flux dans la comptabilité de l’entreprise. La liste des comptes ouverts est
présente dans le grand livre.
Par convention : le côté gauche d’un compte s’appelle le débit et enregistre la destination d’un
flux, c’est- à-dire un emploi ; le côté droit d’un compte s’appelle le crédit et enregistre l’origine
d’un flux, c’est- à-dire une ressource.
En terme comptable, le principe de la partie double signifie que chaque opération de
l’entreprise entraîne au moins un compte débité et un compte crédité, ceci implique :

Total Débits = Total Crédits


2 – Présentation et formes du compte

La présentation d’un compte peut être détaillée ou schématisée. Quelque soit la présentation du
compte, il doit contenir les informations suivantes: Les dates des opération; Le libellé des
opérations; Le montant imputé; Le solde
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

Présentation 1 : Compte à colonnes regroupées ou mariées


N° Compte et Intitulé
Dates Libellés Mouvements Soldes
Débits Crédits Débiteurs Créditeurs

Présentation 2 : Compte à colonnes séparées


N° Compte et intitulé
Dates Libellés Débit Dates Libellés Crédit

Présentation 3: Le compte peut avoir une présentation schématisée sous forme de T


Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

Exemple 1 : Le 20 – 09 – 2020 : Achat d’un ordinateur au comptant par chèque


bancaire pour 20 000dh
Cette opération peut s’analyser de la manière suivante :
D Matériel informatique C D Banques C

20 000 20 000
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

Exemple 2 :
- 01 – 10 – 2020 : Achat de marchandises à crédit au fournisseur « NASSIM » pour
12 000dh (Paiements dans 20 jours) ;
- 21 – 10 – 2020 : Paiement du fournisseur « NASSIM » par chèque bancaire.
L’enregistrement comptable est le suivant

D Achat de Marchandises C D Fournisseurs C


(01/10) 12 000 12 000 (01/10)
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

Exemple 2 :
- 01 – 10 – 2020 : Achat de marchandises à crédit au fournisseur « NASSIM » pour
12 000dh (Paiements dans 20 jours) ;
- 21 – 10 – 2020 : Paiement du fournisseur « NASSIM » par chèque bancaire.
L’enregistrement comptable est le suivant

D Achat de Marchandises C D Fournisseurs C


(01/10) 12 000 (21/10) 12 000 12 000 (01/10)

D Banques C

× 12 000 (21/10)
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

En résumé, la méthode d’analyse comptable pour effectuer un enregistrement, se


présente de la manière suivante :

Déterminer La ressource et l’emploi de l’opération

Identifier Les comptes concernés par le plan comptable

Mouvementer Les comptes : Ressource = Crédit


Emploi = Débit

Vérifier L’égalité comptable : Débits = Crédits


Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

Exercice d’application
L’entreprise « GHENAM » vous communique la liste des opérations suivantes :
1 – Apport d’un capital déposé à la banque : 500 000dh ;
2 – Achat d’un ordinateur à crédit dans 4 mois : 15 000dh ;
3 – Achat d’un matériel de transport à crédit dans 18 mois 240 000dh ;
4 – Achat de marchandises à crédit : 25 000dh ;
5 – Vente de marchandises en espèces : 4 500dh ;
6 – Vente de marchandises à crédit : 15 000dh.

Travail à faire :
Pour chaque opération, indiquer la ressource et l’emploi, puis enregistrer les dans les comptes
schématiques en T
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

Solution:
1 – Opération n°1: Apport d’un capital déposé à la banque : 500 000dh ;
Emploi : Dépôt des fonds en banque Ressource : Apport en capital
D 5141 Banques C D 1117 Capital Personnel C
500 000 500 000

2 – Opération n°2: Achat d’un ordinateur à crédit dans 4 mois : 15 000dh ;


Emploi : Achat d'un ordinateur Ressource : Dette: échéance 4 mois

D 2355 Matériel Informatique C D 4481 C


15 000 Dettes/acquisition d’immobilisations
15 000
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

3 – Opération n°3: Achat d’un matériel de transport à crédit dans 18 mois 240 000dh ;

Emploi : Achat d’un matériel de transport Ressource : Dettes, échéance 18 mois


D 2340 Matériel de transport C D 1486 Fournisseurs d’immobilisations C
240 000 240 000

4 – Opération n°4: Achat de marchandises à crédit : 25 000dh ;

Emploi : Achat de marchandises Ressource : Dette Fournisseur

D 6111 Achat de M/ses C D 4411 Fournisseurs C


25 000 25 000
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

5 – Opération n°5: Vente de marchandises en espèces : 4 500dh

Emploi : Encaissement en espèces Ressource : Vente de marchandises


D 5161 Caisse C D 7111 Ventes de M/ses C
4 500 4 500

6 – Opération n°6 : Vente de marchandises à crédit : 15 000dh

Emploi : Crédit accordé au client Ressource : Vente de marchandises

D 3421 Clients C D 7111 Ventes de M/ses C


15 000 15 000
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

3 – L’arrêt des comptes


Pour des besoins de gestion, le comptable doit arrêter régulièrement les comptes
(souvent à la fin de l’exercice comptable)
Ce travail consiste à faire la somme des débits et la somme des crédits pour mettre
un solde en évidence. Le solde d’un compte peut présenter trois natures différentes,
selon l’importance de ses totaux

Débits > Crédits Le solde est débiteur


Débits < Crédits Le solde est créditeur
Débits = Crédits Le solde est nul
(On dit que le compte est soldé)
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

Exemple : Le 30 – 10 – 2020 : La société ABC souhaite régler à son fournisseur, le solde du compte ;
D’autre part elle voudrait également connaître le solde de son compte en banque
On vous demande de calculer les soldes de ces deux comptes
D Fournisseurs C D Banques C
(30/09) 12 000 160 000 (15/09) (10/09) 75 000 50 000 (24/09)
(12/09) 8 000 (20/09) 200 000 34 000 (10/10)
(28/10) 50 000 (16/10) 40 000 60 000 (28/10)

Matériellement, l’arrêté des comptes « Banques » et « Fournisseurs » se présent de la manière suivante :

D Fournisseurs C D Banques C
12 000 160 000 75 000 50 000
8 000 200 000 34 000
50 000 40 000 60 000
70 000 160 000 315 000 144 000
SC 90 000 SD 171 000
160 000 160 000 315 000 315 000
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

4 – La réouverture des comptes


Réouvrir un compte, c’est y inscrire le solde dégagé lors de l’arrêt, du coté de sa
nature ; c'est-à-dire : solde débiteur au débit et le solde créditeur au crédit, avec la
mention « Solde à nouveau » (S.A.N)
Exemple : Si on reprend l’exemple précédent : La réouverture des comptes «
Fournisseurs » et « Banques » de la société ABC le 01/11/2020 se présente ainsi :

D Fournisseurs C D Banques C
Réouverture
des comptes SAN 90 000 SAN 171 000
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

5 – Le lettrage des comptes

Le lettrage est une technique de réconciliation qui permet de rapprocher :


Un montant au débit (ou crédit) d’un compte d’une écriture avec un ou des montants au
crédit (ou débit) du même compte d’une ou plusieurs autres écritures.

• Un montant lettré est un montant qui aura été rapproché, c’est-à-dire dont le ou les
montants correspondants auront été trouvés. En d’autres termes, une facture lettrée
sera une facture dont tous les paiements auront été identifiés.
• La plupart des logiciels comptables disposent d’une fonction lettrage, notamment de
lettrage automatique
• Certains logiciels disposent également d’une fonction de lettrage partiel qui permet
de réconcilier une facture avec ses paiements, même si le paiement de la facture n’a
été que partiel, et dans ce cas de faire apparaître le solde, c’est-à-dire le montant de
la facture non encore réglé.
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

IV. Fonctionnement des comptes


1. Les différentes catégories des comptes
On distingue deux grandes catégories de comptes :
- Les comptes de Bilan ou comptes de situation ;
- Les comptes de charges et produits ou comptes de gestion.

1.1 Les comptes de Bilan (ou comptes de situation)


Les comptes de situation permettent d’établir le bilan

Comptes de situation Bilan

Comptes d’Actif

Comptes de Passif
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

➢ Les comptes d’Actif augmentent de valeur du côté de Débit, et diminuent de


valeur du côté de Crédit
➢ Les comptes de Passif augmentent de valeur du coté de Crédit, et diminuent de
valeur du côté de Débit
Ceci peut se résumer de la manière suivante :
D Comptes d’Actif C D Comptes de Passif C

+ - - +

➢ Les comptes d’Actif présentent généralement un solde débiteur ; Les comptes de


Passif présentent généralement un solde créditeur
Exemple : Le 1er Janvier, les soldes débiteurs respectifs des comptes « Banques » ; « Caisse » de la société RIMA sont de
800 000dh ; 70 000dh et le solde créditeur du compte « Fournisseurs » est de 45 000dh.
Au cours du mois, l’entreprise a effectué les opérations suivantes :
1- Achat d’un matériel de production par chèque bancaire : 95 000dh ;
2- Règlement d’une dette fournisseur par chèque : 30 000dh ;
3- Achat d’un ordinateur : 9 000dh ; Règlement moitié en espèces, le reste par chèque
4- Achat d’une voiture de service : 150 000dh au comptant par chèque.
Travail à faire :
Enregistrer les opérations effectuées par l’entreprise, en distinguant les comptes d’Actif et les comptes de Passif
➢ Les comptes d’Actif

➢ Les comptes du Passif


Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

IV. Fonctionnement des comptes


1. Les différentes catégories des comptes
1.2 Les comptes de Charges et les comptes de Produits (ou comptes de gestion)
Ils sont appelés ainsi, parce qu’ils enregistrent toutes les charges et tous les produits
réalisés pendant un exercice comptable
Les comptes de gestion permettent de justifier l’origine du résultat

Comptes de gestion CPC

Comptes de charges

Comptes de Produits
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

➢ Les comptes de charges augmentent de valeur du côté de Débit, et diminuent de


valeur du côté de Crédit
➢ Les comptes de Produits augmentent de valeur du coté de Crédit, et diminuent
de valeur du côté de Débit
Ceci peut se résumer de la manière suivante :

D Comptes de charges C D Comptes de Produits C

+ - - +

➢ Les comptes de charges présentent un solde débiteur ; Les comptes de Produits


présentent généralement un solde créditeur
Chapitre 2: Le cadre normatif de la CG et la partie double

Exemple :
Au cours du mois de Janvier ; L’entreprise RIMA a également réalisé les opérations suivantes :
1 - Achat de marchandises par chèque : 6 000dh ;
2 - Paiement de la facture d’électricité : 2 000dh, par en espèces ;
3 - Vente de marchandises : 8 000dh à crédit.
Travail à faire :
Enregistrer les opérations ci-dessus dans les comptes correspondants
Exercice:
Le 1er Janvier, les soldes débiteurs respectifs des comptes « Banques » ; « Caisse » et «Clients » de la société DIVA sont de
1 900 000dh ; 90 000dh et 45 000dh.
Au cours du mois, l’entreprise a effectué les opérations suivantes :
1 - Achat d’un terrain par chèque bancaire : 1 200 000dh ;
2 - Encaissement d’une créance par chèque : 25 000dh ;
3 - Achat d’une imprimante en espèces : 4 500dh ;
4 - Achat de marchandises à crédit : 15 000dh ;
5 - Paiement de la facture de téléphone : 6 000dh, par chèque ;
6 - Vente de marchandises : 18 000dh à crédit.
Travail à faire : Enregistrer les opérations ci-dessus dans les comptes correspondants

SD 85 500 SC 15 000
SD 719 000

SD 1200 000
SD 38 000

SD 4 500

SD 6 000 SC 18 000
SD 15 000
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

I. Les systèmes comptables


1. Le système classique

Il est possible de dresser un schéma


récapitulatif de l'organisation comptable avec
journal unique (On parle aussi de système
classique).

Le système classique reprend les trois phases


de la procédure comptable:

- Enregistrement chronologique: le livre journal


- Classement méthodique : le grand livre
- Vérification périodique : la balance
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

1.1 Les pièces comptables:


• Les documents comptables appelés pièces justificatives ont une
importance capitale pour l’enregistrement des opérations comptables
de l’entreprise.
• Chaque opération doit être justifiée par une pièce datée et probante
susceptible d’être présentée à toute demande de contrôle de la
comptabilité.
• Les pièces comptables doivent être classées et archivées jusqu’à la
date de prescription comptable (10 ans).
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

1.2. Le livre journal


• Tous les mouvements qui affectent le patrimoine de l’entreprise doivent être
enregistrés opération par opération et jour par jour sur le livre journal.
• Il s’agit d’un document comptable, obligatoire, tenu par les entreprises, qui permet
d’enregistrer les opérations par ordre chronologique.
• L’enregistrement dans le livre journal doit mentionner les informations suivantes :
• La date de l’opération comptable ;
• Les numéros des comptes à débiter et à créditer ;
• L’intitulé des comptes à débiter et à créditer ;
• La nature et le numéro de la pièce justificative (chèque n°, facture n°, bon de
caisse n°…) ;
• Les montants à inscrire au débit et au crédit.
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

1.2. Le livre journal


Présentation du journal

• Dans un journal, le total débit est égal au total crédit : conséquence du principe de
la partie double.
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

1.2. Le livre journal


La correction des erreurs au journal:
Au moment de l’enregistrement des opérations au journal, des erreurs peuvent être
commises. Ces erreurs peuvent porter sur les comptes et ou les montants. En plus la loi
comptable prescrit que la tenue des livres comptables doit être faite sans blancs, ni
ratures ni surcharges.
▪ Procédés de correction des erreurs
La méthode de contre-passation qui consiste:
• À contre-passer les comptes et les montants de l’enregistrement erroné;
• A enregistrer l’opération exactement.
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

1.3. Le grand livre


Le grand livre est un registre obligatoire qui rassemble tous les comptes de l’entreprise,
classés dans l’ordre du Plan Comptable Général.
Il est alimenté par le rapport des écritures du journal.
Chaque compte doit faire apparaître distinctement le solde au début de la période, le
cumul des mouvements «Débit» et «Crédit» et le solde à la fin de la période.
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

1.4 . La balance
La balance des comptes est un tableau donnant à une date déterminée, la liste de tous
les comptes classés, selon le plan comptable marocain, avec pour chacun d’eux : le total
débit, celui du crédit et le solde qui en découle.
• La balance doit présenter les équilibres suivants :
– Total sommes Débit = Total sommes Crédit
– Totaux de la balance = Total du journal
– Total des soldes débiteurs = Total des soldes créditeurs
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

1.5. Le livre d'inventaire


Le livre d'inventaire est un registre obligatoire qui regroupe les données
d'inventaire et sur lequel sont transcrits les documents de synthèse (bilan
et compte de produits et charges).
Les conditions de forme du livre d'inventaire sont identiques à celles du
livre journal.
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

2. Le système centralisateur (division du journal)


IL se caractérise par l'enregistrement quotidien, dans un registre spécialisé par
nature d'opérations (achats, ventes, caisse, banque ....) puis une centralisation, c'est-à-
dire un report périodique (une fois par mois) et simplifié dans un journal général:
• Une comptabilité auxiliaire ou divisionnaire dans laquelle l’enregistrement est
complet et détaillé
• Une comptabilité synthétique ou centralisée constituée par des reports périodiques
de la comptabilité divisionnaire.
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

L'organisation comptable avec division du journal : système centralisateur

Le livre-journal est donc divisé en journaux spécialisés appelés journaux


auxiliaires suivants:
• Le journal des achats ou des fournisseurs: Il est utilisé pour l'enregistrement de toutes
les factures de Doit envoyées par les fournisseurs à l'entreprise et ne donnant pas lieu à
un paiement immédiat par trésorerie. Il concerne donc uniquement les achats à crédit.
• Le journal des ventes ou des clients: Il permet d'enregistrer les factures de Doit
envoyées par l'entreprise aux clients et ne donnant pas lieu, à leur réception, à un
paiement immédiat par trésorerie. Il s'agit donc de l'enregistrement des opérations de
vente à crédit.
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

L'organisation comptable avec division du journal : système centralisateur

Le livre-journal est donc divisé en journaux spécialisés appelés journaux auxiliaires


suivants:
• Le journal de banque: Il enregistre les opérations entre l'entreprise et sa (ou ses)
banque(s) en termes d'emplois et de ressources (entrées et sorties de fonds).

• Le journal de caisse: Il enregistre les paiements et les encaissements en espèce,


(argent liquide).

• Le journal des opérations diverses: Il permet d'enregistrer les opérations qui ne


relèvent par des journaux ci-dessus. Il s’agit notamment des déclarations de la
T.V.A, des salaires et charges sociale des amortissements, des provisions…
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

II. Le Bilan et le Compte de Produits et Charges (CPC)


1. Le Bilan
1.1. Définition et présentation
La comptabilité propose une synthèse de la situation patrimoniale de l’entreprise en
regroupant l’ensemble des éléments qui la composent au sein d’un tableau unique
appelé Bilan
Le bilan est un tableau en deux parties qui recense et évalue en unités monétaires, à une
date donnée (à la clôture de l’exercice en général), les emplois et les ressources de
l’entreprise
➢ Les ressources d’une entreprise expliquent l’origine et la propriété des fonds dont
elle dispose. Elles s’inscrivent à droite dans le bilan : On dit au Passif
➢ Les emplois de l’entreprise correspondent à l’utilisation des moyens qui ont été mis
à sa disposition ; Ils seront repris la partie gauche du bilan : On dit à l’Actif
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

Présentation simplifiée du Bilan

ACTIF Montant PASSIF Montant

Classe 2: Actif immobilisé Classe 1 Financement permanent

Classe 3: Actif circulant Classe 4: Passif circulant

Classe 5: Trésorerie - Actif Classe 5: Trésorerie - Passif

Total Total

Total Actif = Total Passif


1.2. La structure du bilan (Voir PCGM)
1.2.1. La structure du Passif : Classes 1, 4 et 5 :
➢ La classe 1 : Financement Permanent
Cette classe regroupe l’ensemble des ressources stables d’une durée supérieure à un an.
• Rubrique11: les capitaux propres
1111Capital Social
1151 Réserves statutaires ou contractuelles
1152Réserves facultatives
1191Résultat net de l'exercice (Bénéfice : Solde créditeur)
1199Résultat net de l'exercice (Perte : Solde débiteur)

• Rubrique13: les capitaux propres assimilés (subventions d'investissement et provisions


réglementées);

• Rubrique14: les dettes de financement


1481Emprunts auprès des établissements de crédits
1486Fournisseurs d'immobilisations

• Rubrique15: les provisions durables pour risques charges (provisions pour risques,
provisions pour charges...) ;
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

1.2. La structure du bilan (Voir PCGM)


1.2.1. La structure du Passif : Classes 1, 4 et 5 :
➢ La classe 4 : Passif Circulant Hors Trésorerie
Elle regroupe l’ensemble des dettes à court terme (inférieure à 1 an), résultant des opérations
faisant du cycle d’exploitation
• Rubrique 44 : Dettes du passif circulant
4411Fournisseurs
4455Etat, TVA facturée
• Rubrique 45 : Autres provisions pour risques et charges ;
• Rubrique 47 : Ecarts de conversion-passif
➢ La classe 5 : Trésorerie - Passif
Elle regroupe l’ensemble des sommes dues à la banque, et remboursables très rapidement
(avances de banques ; découvert bancaires….)
5541Banques (soldes créditeurs)
1.2. La structure du bilan (Voir PCGM)
1.2.2. La structure de l’Actif : Classes 2, 3 et 5 :
➢ La classe 2 : Actif Immobilisé
Constitué des immobilisations composées principalement d’éléments corporels, incorporels
et financiers destinés à servir de façon durable dans l’entreprise.
• Rubrique 21: Immobilisations en non-valeurs
2111Frais de Constitution
2121Frais d'acquisition des immobilisations
• Rubrique22: Immobilisations incorporelles
2220Brevets, marques, droits et valeurs similaires
2230Fonds Commercial
• Rubrique 23 : Immobilisations corporelles
2311Terrains nus
232Construction
2321Bâtiments
2331Installations Techniques
2332Matériel et outillage
2340Matériel de transport
2351Mobilier de bureau
2352Matériel de bureau
2355Matériel Informatique
2358Autres mobiliers, matériel de bureau et aménagements divers

• Rubrique 24 /25 : Immobilisations financières


• Rubrique 27 : Ecarts de conversion-actif:
• Rubrique 28: Amortissements des immobilisations :
• Rubrique29: Provisions pour dépréciations des immobilisations.
1.2. La structure du bilan (Voir PCGM)
1.2.2. La structure de l’Actif : Classes 2, 3 et 5 :
➢ La classe 3 : Actif Circulant Hors Trésorerie
Elle regroupe l’ensemble des actifs résultant des opérations faisant partie du cycle d’exploitation (stocks
et créances…), qui en raison de leur destination ou de leur nature n’ont pas vocation à rester durablement
dans l’entreprise.
• Rubrique31 : Stocks 3111Marchandises
3121Matières premières
3151Produits Finis

• Rubrique34: Créances de l'actif circulant


3421Clients
3455Etat - TVA récupérable
• Rubrique35 : Titres et valeurs de placement
• Rubrique37 : Ecarts de conversion-actif (éléments circulants)
• Rubrique39: Provisions pour dépréciation des comptes de l'actif circulant
➢ La classe 5 : Trésorerie - Actif
Elle regroupe l’ensemble des disponibilités dont dispose l’entreprise ; Il s’agit des fonds déposés à la
banque, ou aux chèques postaux, ainsi que les espèces en caisse

5141Banques (soldes débiteurs)


5161Caisses
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

Actif Passif
Actif immobilisé Financement permanent
Immobilisations en non valeurs Capitaux propres
Immobilisations incorporelles Dettes à long terme
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières

Actif circulant Passif circulant


Stocks Fournisseurs
Créances clients Autres créanciers

Trésorerie - Actif Trésorerie - Passif


Banques Facilités de caisses
Caisses découverts
Total actif Total passif
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

1.3. Les variations du bilan :

Le bilan, photographie du patrimoine de l'entreprise à un moment donné, varie


en fonction de l'évolution des activités de l'entreprise. L'entreprise effectue tous les
jours des opérations : achats de marchandises, ventes de produits finis, payements des
dettes, acquisitions ou cessions d'immobilisations…
Ces opérations ont un impact sur la situation précédente et font, donc, varier le bilan.
Cependant, il faut distinguer entre deux types d'opérations:

– Opérations sans impact sur les capitaux propres


– Opérations ayant un impact sur les capitaux propres
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

1.3.1. Opérations sans impact sur les capitaux propres:

• Augmentation d'un élément d'actif et diminution d'un autre actif (du même
montant)
Exemple : paiement effectué par un client au compte bancaire de l’entreprise
• Augmentation d'un élément du passif et diminution d'un autre élément du
passif (du même montant).
Exemple: augmentation du capital par incorporation de réserves de
• Augmentation d'un élément de l'actif et augmentation d'un élément du passif
(du même montant ).
Exemple : Achat de marchandise à crédit par l'entreprise et elle l a mis en
stock.
• Diminution d'un actif et diminution d'un passif (du même montant).
Exemple : l'entreprise a payé par chèque bancaire un fournisseur
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

1.3.2. Opérations ayant un impact sur les capitaux propres:

• Opérations modifiant le capital social:


Augmentation du capital par apports nouveaux

• Opérations dégageant un résultat: Le résultat de l'entreprise peut être soit un bénéfice, et il


constitue dans ce cas une ressource qui vient augmenter les capitaux propres, soit une perte, et
il constitue un emploi qui diminue au contraire les fonds propres de l'entreprise.

Cas d'un bénéfice: L'entreprise revend à 15 000 dh en espèces, des marchandises qui figuraient
dans son stock pour 10 000 dh.
➔ Le stock diminue alors de 10 000dh et la caisse augmente de 15 000 dh. Elle réalise donc un
bénéfice de 5 000 dh (15 000-10 000).

Cas de perte : L'entreprise revend à 8 000dh en espèces, des marchandises qui figuraient dans
son stock pour 10 000 dh.
➔ Le stock diminue de 10 000dh et la caisse n'augmente que de 8 000 dh; l'entreprise perd 2 000
dh et ses capitaux propres.
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

Exercice 1 :
• Le 15/10/2021 un commerçant a crée son entreprise en apportant 100.000 de fond propre et
en empruntant 60.000 supplémentaire , il a déposé 140.000 en banque et le reste en caisse.
Travail à faire :
Présenter le Bilan de l’entreprise le 15/10/2021

ACTIF Montant PASSIF Monta


Actif immobilisé Financement permanent
Immobilisations Incorporelles Capitaux propres
- Capital social ou personnel 100 000
Immobilisations corporelles Dettes de financement
- Autres dettes de financement 60 000

Actif circulant hors trésorerie Passif circulant hors trésorerie

Trésorerie - Actif Trésorerie - Passif


- Banques 140 000
- Caisses
20 000
Total Général 160 000 Total Général 160 000
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

Exercice 2 : Le 15/11/2021 ce commerçant achète un fond commercial à 60000 dh, du


mobilier à 8000 dh, des marchandises à 30000 dh pour payer tous ces achats , le commerçant
retire l’argent de la banque. Présenter le Bilan au 15/11/2021
Bilan au 15/11/2021
ACTIF Montan PASSIF Montant
Actif immobilisé Financement permanent
Immobilisations Incorporelles Capitaux propres
- Fonds commercial 60 000 - Capital social ou personnel 100 000
Immobilisations corporelles Dettes de financement
- Mobilier, matériel de bureau et 8 000 - Autres dettes de financement 60 000
aménagements divers

Actif circulant hors trésorerie Passif circulant hors trésorerie


Stock Marchandises 30 000

Trésorerie - Actif Trésorerie - Passif


42 000
- Banques 20 000
- Caisses
Total Général 160 000 Total Général 160 000
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

Exercice 3 :

Les éléments constituants une entreprise commerciale se présentent ainsi au 01/01/2021


- Emprunt auprès des établissements de crédit :200 000 dh
- Capital ?
- Matériel de transport: 300 000 dh
- Marchandises : 200 000
- Banque : 1 400 000dh
- Caisse : 30 000 dh
• Travail à faire
• Présenter le Bilan de cette entreprise et calculer le montant de son capital ?
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

2. Le compte de produits et charges (CPC)


2.1. Définition
Le compte de produits et charges retrace l’activité de l’entreprise au cours de l’exercice
comptable. En effet, il regroupe toutes les dépenses supportées par l’entreprise ; Ce sont les
charges : Elles sont groupées en classe 6 ; et tous les encaissements réalisés pendant
l’exercice ; Ce sont les produits : ils sont groupés dans la classe 7
Les charges : Classe 6
Ce sont des dépenses courantes ou non courantes effectuées par une entreprise dans le cadre
de l’exercice de son activité. Elles représentent des dépenses définitives Exemple : Achat de
marchandises; Paiement de téléphone ; Paiement des salaires ; Paiement d’impôts, payement
des intérêts

Les produits : Classe 7


Ce sont des recettes courantes ou non courantes permettant à l’entreprise de dégager des
ressources de financement. Ils représentent de ce fait des recettes définitives, et par voie de
conséquence, elles enrichissent l’entreprise. Exemple : Ventes de marchandises ;
Encaissement de loyer ; Dons reçus………
Le contenu des produits et charges (Voir PCGM)
Les produits d’exploitation
711 Ventes de marchandises
7111 Ventes de marchandises au Maroc
7113 Ventes de marchandises à l'étranger
712 Ventes de biens et services produits
7121 Ventes de biens et services produits au Maroc
71211 Ventes de produits finis
71212 Ventes de produits intermédiaires
7122 Ventes de biens produits à l'étranger
7124 Ventes de services produits au Maroc
7127 Ventes de produits accessoires
7129 Rabais, remises et ristournes accordés par l'entreprise

713 Variations des stocks des produits


7131Variations des stocks des produits en cours
7132Variations des stocks de biens produits
7134Variations des stocks de services en cours

714 Immobilisations produits par l'entreprise pour elle-même

716 Subventions d'exploitation

718 Autres produits d'exploitation

719 Reprises d'exploitation ; Transfert de change


Le contenu des produits et charges (Voir PCGM)
➢ Les charges d’exploitation
611 Achats revendus de marchandises
6111Achats de marchandises
6114Variation des stocks de marchandises
6119Rabais, remises, et ristournes obtenus sur achats de marchandises
612 Achats consommés de matières et fournitures
6121Achats de matières premières
6122Achats de matières et fournitures consommables
61223Achats de combustibles
61224Achats de produits d'entretien
61227Achats de fournitures de bureau
6123Achats d'emballages
6124Variation des stocks de matières et fournitures
6125Achats non stockés de matières et fournitures
61254Achats de fournitures de bureau
6126Achats de travaux, études et prestations de services
6129Rabais, remises, et ristournes obtenus sur achats consommés de matières et fournitures

613 Autres charges externes


6131Locations et charges locatives
6132Redevances de crédit bail
6133Entretien et réparations
6134Primes d'assurance
6135Rémunérations du personnel extérieurs à l'entreprise
6136Rémunérations d'intermédiaires et honoraires
6137Redevances pour brevets, marques, droits et valeurs similaires
6141Etudes, recherches et documentation
6142Transport
Le contenu des produits et charges (Voir PCGM)

Les produits financiers


732Produits des titres de participation et des autres titres immobilisés
733Gains de change
738Intérêts et autres produits financiers
739Reprises financières ; Transfert de change
Les charges financières
631Charges d'intérêt
633Pertes de change
638Autres charges financières
639Dotations financières
Les produits non courants
751Produits des cessions des immobilisations
756Subventions d'équilibre
757Reprises sur subventions d'investissement
758Autres produits non courants
759Reprises non courantes ; Transfert de change
Les charges non courantes

651Valeurs nettes d'amortissements des immobilisations cédées


656Subventions accordées
658Autres charges non courantes
659Dotations non courantes
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

3.4 Le traitement des stocks dans le CPC:


Au niveau des charges :
• Achats revendus de marchandises = Achat de marchandises de
l’exercice – variation des stocks de marchandises
• Achats consommés de matières et fournitures MF = Achats de MF
de l’exercice – variation des stocks de MF
avec Variations des stocks = SF – SI
Au niveau des produits :
• Le poste Variations des stocks de produits finis = SF – SI, vient
s’ajouter aux produits d’exploitation de l’entreprise.
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

2.3 La détermination du résultat de l’entreprise


Au moins une fois par an (à la fin de l’exercice comptable), l’entreprise doit arrêter ses
comptes de gestion pour les regrouper en postes permettant d’établir un document de
synthèse appelé : Le compte de produits et charges (CPC)
Le résultat apparaît en cascade sur ce document, ainsi donc :

Résultat d’exploitation = Produits d’exploitation - Charges d’exploitation


Résultat Financier = Produits financiers - Charges financières
Résultat courant = Résultat d’exploitation + Résultat Financier

Résultat non courant = Produits non courants - Charges non courantes


Résultat avant impôt = Résultat courant + Résultat non courant
Résultat net = Résultat avant impôt - Impôt sur les bénéfices
CPC de l’entreprise « …….. » au …./…./……….
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

Exercice 1:

• Achats de marchandises 675 220 • Intérêts versés/Emprunts 10 740


• Achats non stockés de matières et • Pénalités fiscales versées 4 240
fournitures 12 730 Ventes de marchandises 1 420 600
• Locations 32 800 • Ventes de produits accessoires 4 750
• Entretien et réparation 25 400 • Escomptes obtenus 2 340
• Primes d’assurances 18 600 • Produits de cession d’une immobilisation 2 875
• Transports 8 700 • Etats des stocks de marchandises :
• Frais postaux et frais de - Au 31/12/N-1 : 92 500
télécommunications 31 400 - Au 31/12/N : 105 400
• Impôts et taxes 12 220 • Impôt sur les résultats 11 600
• Salaires et traitements 396 800

T. A. F. : Présenter le C. P. C. au 31/12/N?
Autres produits d’exploitation
Chapitre II
L’organisation des travaux comptables
Chapitre 3: L’organisation des travaux comptables

Exercice 2:

L’entreprise AXA a réalisé les opérations suivantes :


• 1) Ventes de marchandises : 8 000
• 2) Achat de marchandises : 6 200
• 3) Rabais Remises Ristournes obtenus : 200
• 4) Impôts et taxes : 40
• 5) Autres charges externes : 130
• 6) Charges financières : 90
• 7) Stocks de marchandises au début de l’exercice :0
• 8) Stocks de marchandises à la fin de l’exercice : 500
• 9) Cession d’un matériel : 660
• 10) Charges exceptionnelles : 300

Etablir le CPC ?

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