Fiche Dyn Trans
Fiche Dyn Trans
Dans cette fiche, on montre comment calculer une solution approchée à un problème de
dynamique transitoire par une technique de superposition modale et à l’aide de la méthode
des éléments finis. L’étude sera menée sur une barre en traction puis on montrera comment
faire cela dans CATIA.
1 Démarche générale
La démarche ressemble fortement à celle proposée au chapitre ??. Puisque, dans le cas gé-
néral, il n’est pas possible de calculer les modes propres et fréquences propres exactes, nous
commençons par calculer une base modale approchée par la méthode des éléments finis. On
obtient alors, contrairement au modèle continu, un nombre fini Nddl de modes propres. En pra-
tique, pour une structure complexe, on se limite à nombre de modes bien inférieur au nombre
de degrés de liberté.
Le calcul de la solution par superposition modale, consiste donc à chercher la solution sous la
forme (dans le cas unidimensionel) :
N
X ddl
Cela nécessite ensuite de résoudre des équations différentielles découplées en gn (t), ici en
nombre fini, où apparaissent au second membre les efforts imposés projetés dans la base mo-
dale. Nous verrons qu’il est possible de résoudre exactement ces équations différentielles sous
l’hypothèse, peu contraignante en pratique, d’efforts imposés linéaires par morceaux.
Dans la suite, nous illustrons cette méthode sur l’exemple de la barre en traction, soumise à un
effort en bout, de type « échelon ».
x=0 x=L
~x
La structure étudiée dans ce chapitre est unidimensionnelle. Il s’agit d’une barre soumise à
un chargement de traction compression. Ses caractéristiques géométriques et matériau sont
notées :
– L : longueur ;
– S : section ;
– E : module d’Young ;
– ρ : masse volumique.
On note u(x, t) le déplacement d’un point d’abscisse x de la barre à l’instant t. La figure 1
présente la structure dans son environnement. Le déplacement, en x = 0, est imposé nul :
u(0, t) = 0 ∀t ∈ [0, T ]
3 Formulation variationnelle
On suit la démarche classique. Pour éviter toute confusion avec le champ de vitesse, on note
le champ test u∗ . Le problème posé est alors équivalent à :
Z L 2 Z L 2
∂ u ∗ ∂ u ∗
ES 2
u dx = ρS 2
u dx ∀u∗ (4)
0 ∂x 0 ∂t
∂u
u(0, t) = 0 et ES (L, t) = F (t) ∀t ∈ [0, T ] (5)
∂x
∂u
u(x, 0) = 0 et (x, 0) = 0 ∀x ∈ [0, L] (6)
∂t
En intégrant par partie, et en utilisant la relation entre déplacement et effort imposé en x = L,
on obtient la formulation variationnelle suivante :
Le vecteur {u(t)} représente les valeurs aux nœuds du champ de déplacement à l’instant t. On
choisit u∗ (x, t) de la même forme :
Le problème est donc de trouver le vecteur {u(t)} avec [N(0)]{u(t)} = 0, vérifiant, ∀{u∗ (t)} :
h i
{u∗ (t)}T K{u(t)} + M{ü(t)} − {F (t)} = 0 (17)
[N(0)]{u(t)} = 0 ∀t ∈ [0, T ] (18)
{u(0)} = {0} et {u̇(0)} = {0} (19)
soit encore
g ′′ (t)
− M{φ} = K{φ} (23)
g(t)
Montrons que la constante λ définie par :
g ′′ (t)
λ= (24)
g(t)
est réelle et négative. Dans le cas général où le mode propre {φ} est complexe, {φ} = {a} +
i{b}, on obtient :
−λM {a} + i({b} = K {a} + i{b} (25)
Les pulsations propres ωn du modèle éléments finis sont donc les N racines réelles et positives
d’un polynôme de degré 2N en ω. Comme dans le cas continu, on les range dans un ordre
croissant.
Une fois que les ωn sont calculées, il reste à calculer les vecteurs {φen } tels que :
(K f φen } = {0}
e − ω 2 M){ (31)
n
Le vecteur {φ} s’obtient alors sans difficulté à partir de {φen } en tenant compte de la condition
en x = 0.
5.3 Orthogonalité
Comme pour un système continu, deux modes distincts sont orthogonaux. Soient deux modes
distincts {φn } et {φp }. Par définition, ils vérifient :
En pré-multipliant (32) par {φp }T et (33) par {φn }T , et en faisant la différence des équations
obtenues on obtient :
{φp }T K{φn } − {φn }T K{φp } = ωn2 {φp }T M{φn } − ωp2 {φn }T M{φp } (34)
ce qui montre que les modes n et p sont orthogonaux. On en déduit immédiatement que :
et donc :
5.5 Normalisation
Comme dans le problème continu, on peut choisir φn tels que :
– le vecteur propre {φn } soit de norme unitaire ;
– la masse modale associée Mn soit unitaire ;
– la raideur modale associée Kn soit unitaire.
6c2 2 2 2
L2
− 2ω9 − 3c
L2
− ω18 0
e − ω 2M|
|K f =0⇔ − 3c
2
− ω18
2 6c 2
− 92ω 2 3c2 2
− L2 − ω18 = 0 (51)
L2 L2
2 2 2 2
0 − 3c
L2
− ω18 3cL2
− ω9
en ayant posé :
6c2 2ω 2
a= − (53)
L2 9
2
3c ω2
b=− 2 − (54)
L 18
Les pulsations propres sont donc les solutions positives de :
6c2 2ω 2
a=0⇔ − =0 (55)
L2 9 √ √
√ (6 − 3 3)c2 (4 + 3)ω 2
a − 3b = 0 ⇔ 2
− =0 (56)
L√ 18
√
√ (6 + 3 3)c2 (4 − 3)ω 2
a + 3b = 0 ⇔ − =0 (57)
L2 18
On obtient finalement les trois pulsations propres données dans le tableau 1 rangées par ordre
croissant. La comparaison avec les pulsations exactes calculées via le modèle continu permet
de calculer les pourcentages d’erreur commises.
TAB . 1 – Pulsations estimées par éléments finis, à l’aide d’un maillage à 3 éléments, comparées
aux pulsations exactes obtenues.
(K f φen } = {0}
e − ω 2 M){ (58)
n
Bien-entendu, les équations du système ne sont pas indépendantes. On peut, par exemple fixer
φ43 = 1. Rappelons que φ13 = 0. On obtient alors :
0
1
{φ3 } = √ (70)
− 3
2
Tracé des modes On a représenté les trois modes calculés précédemment sur la figure 2. Ces
modes sont à comparer aux modes exacts tracés sur la figure 3.
Mode 1
-1
Mode 2
Mode 3
-2
1.0
0.5
Mode 1
-0.5 Mode 2
Mode 3
-1.0
où N est le nombre de degrés de liberté du modèle éléments finis. Il correspond ici au nombre
d’éléments dans le cas unidimensionnel puisque un degré de liberté est bloqué par l’encastre-
ment. Les vecteurs {φn } sont les modes propres du modèle éléments finis. En dérivant deux
fois, on obtient le vecteur des valeurs nodales de l’accélération :
N
X
{ü(t)} = gn′′ (t){φn } (73)
n=1
En multipliant à gauche par un mode propre {φp }T on obtient, du fait de l’orthogonalité des
modes :
{φn }T M{φn }gn′′ (t) + {φn }T K{φn }gn (t) = {φn }T {F (t)} (75)
Il faut donc maintenant résoudre N équations différentielles découplée du second ordre en gn :
Solution particulière de (80) Une solution particulière de l’équation (80) est linéaire sur le
pas de temps :
1 tr+1 − t t − tr
gn (t) = 2 (fnr + fnr+1 ) (84)
ωn ∆t ∆t
Solution complète du problème (80, 81, 82) La solution complète est la somme de la so-
lution particulière et de la solution homogène. Il reste maintenant à prendre en compte les
conditions initiales.
1 r
gn (tr ) = gnr = A + f (85)
ωn2 n
1 f r+1 − fnr
gn′ (tr ) = ġnr = Bωn + 2 n (86)
ωn ∆t
On en déduit :
1 r
A = gnr − f (87)
ωn2 n
ġ r 1 f r+1 − fnr
B= n − 3 n (88)
ωn ωn ∆t
Explicitons maintenant les relations donnant gnr+1 et ġnr+1 en fonction des efforts connus sur le
pas fnr et fnr+1 , et des conditions initiales gnr et ġnr .
On trouve, en posant θn = ωn ∆t :
sin(θn )
gnr+1 =cos(θn )gnr + ∆tġnr
θn
sin(θ ) 1 sin(θn ) r+1
n
+ − cos(θn ) fnr + 2 (1 − )fn (89)
θn ωn θn
∆tġnr+1 = − θn sin(θn )gnr + cos(θn )∆tġnr
1
+ 2 (θn sin(θn ) + cos(θn ) − 1)fnr + (1 − cos(θn ))fnr+1 (90)
ωn
La relation de récurrence donnant le vecteur {gnr+1, ∆tġnr+1}T en fonction des vecteurs connus
{gnr , ∆tġnr }T et {fnr , fnr+1}T est donc :
( ) " #( )
sin(θn )
gnr+1 cos(θn ) θn
g r
n
=
∆tġnr+1 −θn sin(θn) cos(θn) ∆tġnr
" #( )
sin(θn ) sin(θn ) r
1 θn
− cos(θn ) 1 − θn
f n
+ 2 (91)
ωn θn sin(θn) + cos(θn ) − 1 1 − cos(θn) fnr+1
On peut donc conclure que, sous l’hypothèse d’efforts imposés linéaires par morceaux, l’inté-
gration des équations différentielles est exacte et ne nécessite aucune résolution complexe.
+1
où φNn désigne la valeur du mode n au dernier noeud de la barre. On ne pourra trouver de
solutions à ces équations que si la forme temporelle du déplacement peut être représentée par
une base de fonctions oscillantes de dimensions finie. Dans le cas général, il faudrait donc faire
une approximation en imposant le bon déplacement aux piquets de temps, mais par les valeurs
intermédiaires. Les solutions générales de chacune des équations différentielles sont donc :
telles que :
N
X
+1
gn (tr )φN
n = urd (94)
n=1
XN
+1
gn (tr+1 )φN
n = ur+1
d (95)
n=1
Les équations de continuité entre deux pas de temps imposant déjà un nombre d’équations
suffisant pour trouver tous les An et Bn , on ne pourra pas trouver de solution.
{φn }T {F (t)}
fn (t) = (100)
Mn
il nous faut tout d’abord calculer les trois masses modales :
Rappelons que la matrice de masse M et les vecteurs {φn } vallent dans notre cas :
4 1 0
1
1
1
ρSL √ √
M= 1 4 1 {φ1 } = 3 {φ2 } = 0 {φ3 } = − 3 (102)
18
0 1 2 2 −1 2
On obtient alors :
i 4 1 0 1
T ρSL h √ √
M1 = {φ1 } M{φ1 } = 1 3 2 1 4 1 3 (103)
18
0 1 2 2
i 4 1 0 1
T ρSL h
M2 = {φ2 } M{φ2 } = 1 0 − 1 1 4 1 0 (104)
18
0 1 2 −1
h i 4 1 0 √ 1
T ρSL √
M3 = {φ3 } M{φ3 } = 1 − 3 2 1 4 1 − 3 (105)
18
0 1 2 2
Les participations modales sont maintenant données par l’équation (100). En tenant compte du
fait que l’effort imposé est de type échelon et donc égal à F0 pour t ≥ 0, on trouve :
h i
0
1 T 3F0 √ 6F0
f1 (t) = {φ1 } {F (t)} = 1 3 2 0 = √ (109)
M1 ρSL
ρSL(4 + 3)
1
1 3F0 h i0 3F0
T
f2 (t) = {φ2 } {F (t)} = 1 0 −1 0 =− (110)
M2 ρSL
ρSL
1
1 3F0 h √ i0 6F0
T
f3 (t) = {φ3 } {F (t)} = 1 − 3 2 0 = √ (111)
M3 ρSL
ρSL(4 − 3)
1
Préliminaires
→ Définir une discrétisation temporelle permettant de représenter les efforts imposés
Boucle sur les modes
( )
gn (0)
→ Calculer le vecteur {Grn } =
∆tġn (0)
→ Calculer θn = ωn ∆t " #
sin(θn )
cos(θn ) θn
→ Former la matrice An =
−θn sin(θn) cos(θn)
" #
sin(θn ) sin(θn )
θn
− cos(θ n ) 1 − θn
→ Former la matrice Bn =
θn sin(θn) + cos(θn ) − 1 1 − cos(θn)
→ Boucle sur les piquets de temps
( )
fnr
→ Calculer le vecteur {Fnr,r+1} =
fnr+1
→ Calculer le vecteur {Gr+1 r r,r+1
n } = An {Gn } + Bn {Fn }
r+1 r
→ Décaler les indices {Gn } → {Gn }
→ Incrémenter r
→ Incrémenter n
Les participations modales fn (t) sont ici constantes du fait que l’effort imposé est un éche-
lon. On pourrait donc se contenter d’un pas de temps pour calculer la solution finale gn (T )
et ġn (T ) à partir des conditions initiales. Toutefois, comme on s’intéresse à l’évolution des
déplacements et vitesses dans la structure au cours du temps, on choisit de diminuer ce pas de
temps pour obtenir plus d’informations intermédiaires.
Le programme permettant de calculer les trois vecteurs {gnr , ġnr }T à chaque piquet de temps est
donné dans le tableau 2.
Les vecteurs des valeurs nodales des champs de déplacement et de vitesse sont obtenus via la
relation (72) :
3
X
{u(tr )} = gnr {φn } (112)
n=1
X3
{u̇(tr )} = ġnr {φn } (113)
n=1
u(x, t) u̇(x, t)
1.5
2 2
1
1.5
t 1
1.5
t
0.5 0
0
0 1 0 1
0.2 0.2
0.4 0.4
0.5 0.5
0.6 0.6
0.8 0.8
x 1 0 x 1 0
(a) N = 3, Nt = 10
u(x, t) u̇(x, t)
1.5
2 1 2
1
1.5
t 1.5
t
0.5 0
0
0 1 0 1
0.2 0.2
0.4 0.4
0.5 0.5
0.6 0.6
0.8 0.8
x 1 0 x 1 0
(b) N = 10, Nt = 30
u(x, t) u̇(x, t)
2
1.5 2 1 2
1
1.5
t 0 1.5
t
0.5
0
0 1 0 1
0.2 0.2
0.4 0.4
0.5 0.5
0.6 0.6
0.8 0.8
x 1 0 x 1 0
(c) N = 20, Nt = 60
u(x, t) u̇(x, t)
2
1.5
1.5 2 1 2
1
1.5
t 0.5
1.5
t
0.5 0
0 -0.5
0 1 0 1
0.2 0.2
0.4 0.4
0.5 0.5
0.6 0.6
0.8 0.8
x 1 0 x 1 0
Les champs de déplacement et vitesse sont obtenus à l’aide des vecteurs des valeurs nodales
Effet d’une troncature modale Sur la figure 5, on étudie l’influence d’une troncature de la
base modale éléments finis. On considère un maillage à 40 éléments, et on trace les champs de
déplacement et de vitesse sur le domaine [0, L] × [0, T ] pour différents nombres de modes pris
en compte.
L’allure générale du champ de déplacement ne semble que peu affectée. Par contre lorsque le
nombre de mode pris en compte augmente, des oscillations de hautes fréquences sont visibles
au niveau du champ de vitesse. Il semble donc que ne pas prendre en compte la totalité des
modes pourrait améliorer la qualité de la solution approchée en vitesse. Pour conforter cette
impression, on définit une erreur absolue en déplacement et une erreur absolue en vitesse
mesurant l’écart entre la solution exacte (uex , u̇ex) et la solution approchée (uNe , u̇Ne ) :
XN X Nt h iL jT iL jT i2
e) =
eu (N uex , − uNe , (116)
i=0 j=0
N Nt N Nt
XN X Nt h iL jT iL jT i2
e) =
eu̇ (N u̇ex , − u̇Ne , (117)
i=0 j=0
N Nt N Nt
avec :
e ≤N
N
X
u(xi , tj ) = [N(xi )] gnj {φn } (118)
n=1
e ≤N
N
∂u X
(xi , tj ) = [N(xi )] ġnj {φn } (119)
∂t n=1
u(x, t) u̇(x, t)
2
1.5 1
2 2
1
1.5
t 0.5
1.5
t
0.5
0
0
0 1 0 1
0.2 0.2
0.4 0.4
0.5 0.5
0.6 0.6
0.8 0.8
x 1 0 x 1 0
e = 10
(a) N
u(x, t) u̇(x, t)
2 1.5
1.5 2 1 2
1 t 0.5
1.5
t
0.5 1.5 0
0 -0.5
0 1 0 1
0.2 0.2
0.4 0.4
0.5 0.5
0.6 0.6
0.8 0.8
x 1 0 x 1 0
e = 20
(b) N
u(x, t) u̇(x, t)
2 1.5
1.5 2 1 2
1 t 0.5
1.5
t
0.5 1.5 0
0 -0.5
0 1 0 1
0.2 0.2
0.4 0.4
0.5 0.5
0.6 0.6
0.8 0.8
x 1 0 x 1 0
e = 30
(c) N
u(x, t) u̇(x, t)
2
1.5
1.5 2 1 2
1 t 0.5 t
0.5 1.5 0 1.5
0 -0.5
0 1 0 1
0.2 0.2
0.4 0.4
0.5 0.5
0.6 0.6
0.8 0.8
x 1 0 x 1 0
e = 40
(d) N
0.2
0.15
0.1
0.05
e
N
10 20 30 40
40
30
20
10
e
N
10 20 30 40
Pulsations ωn
140
80
60
40
20
Numéro du mode
10 20 30 40
– Insérer un Cas de fréquence à partir du menu Insertion et laisser cochée la case Conditions
aux limites ;
– Préciser les conditions aux limites ;
– En double cliquant sur la Solution Modale contenue dans le Cas de fréquences, préciser le
nombre de modes à calculer, c’est-à-dire la taille de la base dans laquelle on cherchera la
réponse dynamique dans la suite ; bien évidemment, ce nombre de modes ne peut excéder
le nombre de degrés de liberté du problème éléments finis.
– En double cliquant sur Excitation des charges, dans la fenêtre qui apparaît :
– préciser le chargement à exciter en cliquant dans l’arbre sur le chargement défini dans le
cas statique ;
– préciser la modulation en temps en cliquant sur la modulation en temps insérée précé-
demment (elle se trouve sous le noeud Modulations de l’arbre.
– En double cliquant sur Amortissement dans l’arbre, on peut préciser le type d’amortissement
et le coefficient d’amortissement retenu ; par défaut l’amortissement est modal et la valeur
donnée est identique pour chaque mode : 1%.
Remarque. – On aurait pu insérer plusieurs chargements dans un cas statique et définir plu-
sieurs modulations associées.
t(s) F
0 0
1E-6 1
5E-6 1
6E-6 0
1E-5 0
TAB . 3 – Exemple de fichier donnant la modulation temporelle de l’effort imposé : cas d’un
effort injecté de type carré
– dans la fenêtre d’affichage 2D, un graphique est tracé : il est possible de modifier les axes
(échelles, titres, etc) en double cliquant dessus ;
– on peut ensuite exporter la courbe au format texte (cliquer droit, puis choisir exporter).
7.5 Comparaison
Une comparaison a été effectuée entre différents calculs éléments finis et une solution de réfé-
rence obtenue via un modèle continu non amorti. Les différents calculs éléments finis corres-
pondent à :
– un maillage à trois éléments et une base modale contenant les trois premiers modes ;
– un maillage à 50 éléments et une base modale contenant les trois premiers modes ;
– un maillage à 50 éléments et une base modale contenant les dix premiers modes.
La figure 8 montre la convergence des déplacements éléments finis vers la solution issue du
modèle continu.
TAB . 4 – Outils utilisés dans Catia et icônes correspondantes dans les ateliers utilisés