5HFRQQDLVVDQFHGHVYpJpWDX[

FDUDFWpULVWLTXHVGHVPLOLHX[KXPLGHV
Pourquoi un guide d’identification?

Véritables réservoirs biologiques, les zones

humides possèdent une végétation
caractéristique des milieux humides,
composée majoritairement de plantes
hygrophiles (c’est-à-dire affectionnant les sols
riches en eau).
La plus commune de ces espèces est le jonc, qui
peut être défini comme l’espèce « repère » des
zones humides, de part sa reconnaissance facile
et sa forte représentativité sur ces milieux.

Cependant, il existe également tout un cortège floristique

de plantes affectionnant les milieux humides, et qui
renseignent, de part leurs caractéristiques, sur la nature du
milieu : prairie, boisement, tourbière, etc.
Ces espèces sont pour la plupart méconnues, constat
d’autant plus regrettable que leur identification peut être
relativement facile. Le présent guide s’attachera donc à
décrire les espèces hygrophiles les plus courantes et dont
la reconnaissance sur le terrain n’est pas difficile.

Ce guide a donc pour finalité de faire connaître

les plantes caractéristiques des zones
humides, et de faciliter leur identification sur
le terrain.
Il prend également en compte le fait que
chacune de ces espèces n’affectionne pas les
mêmes types de milieux humides, et que leur
observation est soumise à une échelle
temporelle.

2
 Sommaire

4 Plantes indicatrices des zones humides 6 Les différents milieux humides

4 Contexte réglementaire 6 Berges de mares, étangs, ruisseaux et fossés

4 Espèces retenues 7 Prairies humides

5 Périodes d’observation 8 Boisements humides

9 Tourbières

10 Identification des espèces

12 Plantain à feuilles lancéolées 12 Plantain d’eau 13 Guimauve officinale

14 Jonc fleuri 16 Cardamine amère 16 Cardamine flexueuse

16 Cardamine impatiente 15 Cardamine des prés 17 Cirse des marais

17 Cirse tubéreux 19 Orchis incarnat 18 Orchis tacheté

19 Orchis de mai 19 Orchis négligé 20 Rossolis à feuilles longues

20 Rossolis intermédiaire 20 Rossolis à feuilles rondes 21 Epilobe hirsute

22 Epilobe des marais 22 Epilobe à petites fleurs 22 Epilobe à tige carrée

23 Linaigrette à feuilles étroites 23 Linaigrette vaginée 24 Ecuelle d’eau

25 Iris jaune 26 Jonc aggloméré 26 Jonc épars

27 Lobélie brûlante 28 Lychnis fleur-de-coucou 29 Lysimaque nummulaire

29 Lysimaque commune 30 Salicaire commune 31 Menthe aquatique

31 Menthe des champs 31 Menthe à feuilles rondes 32 Trèfle d’eau

33 Cresson de fontaines 34 Renoncule flammette 34 Renoncule rampante

35 Morelle douce-amère 36 Massette à feuilles étroites 36 Massette à larges feuilles

37 Les sols des zones humides

39 Glossaire

41 Bibliographie

3
Plantes indicatrices des zones humides
Contexte réglementaire
Les critères de définition et de détermination L’arrêté intègre la liste des 794 espèces
d’une zone humide sont définis précisément indicatrices des zones humides, ainsi que celle
par le décret n°2007-135 du 30 janvier 2007 des habitats caractéristiques des zones
et l’arrêté du 24 juin 2008, modifié par humides selon les nomenclatures CORINE
l’arrêté du 1er octobre 2009. Biotopes et Prodome.

Trois critères sont ainsi à prendre en compte : Par ailleurs, il intègre également une
- la botanique, à travers la présence d’une nomenclature des sols des zones humides,
végétation caractéristique des milieux avec une liste de 13 types de sols, classés
humides; selon leur morphologie.
- l’hydrologie, à travers la présence d’eau;
- la pédologie, à travers la morphologie des
sols.

Espèces retenues

Sur les 794 espèces de l’arrêté, 42 ont été

retenues et seront présentées dans ce guide. Le
choix de ces espèces a été motivé par plusieurs
raisons :
- les espèces sont relativement communes;
- l’identification est facile;
- les espèces sont patrimoniales;
- les espèces bénéficient d’une protection.
De ce fait, la liste retenue est loin d’être
exaustive.

Par ailleurs, un certain nombre d’espèces ne décrites dans ce guide sont observables sur le
seront décrites que partiellement, lorsque la bassin versant de la Sélune, et ce dans les
ressemblance avec une autre espèce le régions Basse-Normandie, Pays-de-la-Loire et
nécessite afin d’éviter la confusion. Il est Bretagne.
important de signaler que toutes les plantes

Périodes d’observation

Toutes les espèces ne sont pas observables à Le tableau page suivante donne les périodes
la même période. En outre, si certaines propices à l’identification de ces espèces,
plantes peuvent être identifiées à partir de leur soit par l’appareil végétatif, soit par la fleur. Il
appareil végétatif, c’est-à-dire de leur tige et présente également le statut de protection et la
de leurs feuilles - hors période de floraison - il patrimonialité des espèces retenues.
en est difficile pour d’autres.

4
 Nom latin Nom français J F M A M J J A S O N D
Alisma lanceolatum Plantain à feuilles lancéolées             
Alisma plantago-aquatica Plantain d'eau             
Althaea officinale Guimauve officinale P            
Butomus umbellatus Jonc fleuri P            
Cardamine amara Cardamine amère            
Cardamine flexuosa Cardamine flexueuse            
Cardamine impatiens Cardamine impatiente PR            
Cardamine pratensis Cardamine des prés            
Cirsium palustre Cirse des marais            
Cirsium tuberosum Cirse tubéreux PR            
Dactylorhiza incarnata Orchis incarnat P            
Dactylorhiza maculata Orchis tacheté            
Dactylorhiza majalis Orchis de mai PR            
Dactylorhiza praetermissa Orchis négligé            
Drosera anglica Rossolis à feuilles longues PN            
Drosera intermedia Rossolis intermédiaire PN            
Drosera rotundifolia Rossolis à feuilles rondes PN            
Epilobium hirsutum Epilobe hirsute            
Epilobium palustre Epilobe des marais P            
Epilobium parviflorum Epilobe à petites fleurs            
Epilobium tetragonum Epilobe à tige carrée P            
Eriophorum angustifolium Linaigrette à feuilles étroites P            
Eriophorum vaginatum Linaigrette vaginée PR            
Hydrocotyle vulgaris Ecuelle d'eau            
Iris pseudacorus Iris jaune            
Juncus conglomeratus Jonc aggloméré            
Juncus effusus Jonc épars            
Lobelia urens Lobélie brûlante PR            
Lychnis flos-cuculi Lychnis fleur-de-coucou            
Lysimachia nummularia Lysimaque nummulaire            
Lysimachia vulgaris Lysimaque commune            
Lythrum salicaria Salicaire commune            
Mentha aquatica Menthe aquatique            
Mentha arvensis Menthe des champs            
Mentha suaveolens Menthe à feuilles rondes            
Menyanthes trifoliata Trèfle d'eau PR            
Nasturtium officinale Cresson de fontaines            
Ranunculus flammula Renoncule flammette            
Ranunculus repens Renoncule rampante            
Solanum dulcamara Morelle douce-amère            
Typha angustifolia Massette à feuilles étroites            
Typha latifolia Massette à larges feuilles P            

Période d'identification P Espèce patrimoniale
Appareil végétatif   PN Protection nationale
Floraison   PR Protection régionale

5
Les différents milieux humides
Berges de mares, étangs, ruisseaux, fossés

Outre les espèces arborescentes et arbustives affectionnent les abords des cours d’eau,
telles que le saule, le peuplier, l’aulne et le mares, étangs et lacs, et sont ainsi
frêne, un certain nombre d’herbacées caractéristiques des zones humides rivulaires.

Plantain d’eau Guimauve Jonc fleuri Cardamine des prés Cirse des marais
officinale
Alisma plantago- Butomus Cardamine Cirsium palustre
aquatica Althaea officinalis umbellatus pratensis

Epilobe hirsute Ecuelle d’eau Iris jaune

Epilobium Hydrocotyle vulgaris Jonc Lobélie brûlante
Iris pseudacorus
hirsutum Juncus sp. Lobelia urens

Lysimaque
Lychnis fleur-de- commune
coucou Menthe aquatique Cresson de fontaines
Lysimachia Mentha aquatica
Lychnis flos-cuculi vulgaris Nasturtium officinale

Salicaire
Lythrum salicaria

Morelle douce-
Renoncule amère
rampante Massette
Solanum Typha sp.
Ranunculus dulcamara
repens

6
Les différents milieux humides
Prairies humides

Les prairies humides se situent dans les zones permanente. On y retrouve des communautés
naturelles d’expansion des crues, ou sont sous herbacées hygrophiles, à croissance rapide,
l’influence de la nappe. Les sols y sont donc adaptées aux variations souvent brutales et
humides de manière temporaire ou extrêmes des niveaux d’eau.

Cardamine des prés Cirse des marais Orchis tacheté Epilobe hirsute
Cardamine Cirsium palustre Dactylorhiza Epilobium
pratensis maculata hirsutum

Lysimaque
Lychnis fleur-de- commune
Jonc coucou
Juncus sp. Lysimachia
Lychnis flos-cuculi vulgaris

Salicaire
Lythrum salicaria

Renoncule
Menthe aquatique rampante
Mentha aquatica Ranunculus
repens

7
Les différents milieux humides
Boisements humides

Les boisements humides se retrouvent affectionnant les milieux frais. Les strates
fréquemment à proximité des cours d’eau, et arborescente et arbustive sont représentées
abritent une végétation hygrophile principalement par les saules, aulnes et frênes.

Cirse des marais Orchis tacheté

Cirsium palustre Dactylorhiza Jonc Lobélie brûlante
maculata Juncus sp. Lobelia urens

Lychnis fleur-de- Morelle douce-

Renoncule
coucou amère
rampante
Lychnis flos-cuculi Solanum
Ranunculus
dulcamara
repens

ARBRES / ARBUSTES

Aulne glutineux Frêne commun

Alnus glutinosa Fraxinus
excelsior
Saules
Salix sp.

8
Les différents milieux humides
Tourbières

Les tourbières sont des zones humides chacune ayant des caractéristiques propres,
particulières, caractérisées par des sols riches tant dans sa typologie que dans son cortège
en matière organique et la présence de tourbe. floristique.
Il existe de nombreux types de tourbières,

Cirse des marais Orchis tacheté Rossolis à feuilles

Dactylorhiza rondes
Cirsium palustre
maculata Drosera
rotundifolia

Linaigrette à feuilles
étroites
Eriophorum
angustifolium

Ecuelle d’eau Iris jaune

Hydrocotyle vulgaris Jonc
Iris pseudacorus
Juncus sp.

Lychnis fleur-de- Trèfle d’eau

coucou Menyanthes
Lychnis flos-cuculi trifoliata

9
Identification des espèces
Fiches espèces
Les fiches espèces qui vont suivre présentent la morphologie florale et foliaire de la
toutes le même schéma pour la description, plante, pour une identification plus facile sur
qui se base à la fois sur des photos et sur des le terrain.
dessins. Lorsqu’une ou plusieurs espèce(s) proche(s)
Ces derniers permettent de localiser les existe(nt), une description sommaire permet
caractéristiques morphologiques typiques de différencier l’identification.
lorsque la photographie de le permet pas. Une fiche espèce « type » est présentée à la
L’objectif est d’avoir une vision globale de page suivante.

REPRÉSENTATIVITÉ STATUT RÉGLEMENTAIRE

+ TC Très commune PD Protection départementale

C Commune PR Protection régionale

AC Assez commune PN Protection nationale

PC Peu commune

R Rare TYPE DE ZONE HUMIDE

AR Assez rare
Berges de mares, étangs, ruisseaux, fossés

- TR Très rare

Prairies humides

Boisements humides

Tourbières

10
 Cardamine des prés
Cardamine pratensis L. TC

Type de zone
humide
Période
d’observation
Statut et
représentativité
J F M A M J J A S O N D

Feuilles basales à folioles rondes

Taille de
l’espèce
Fleurs lilas à
4 pétales

20-40 cm Tige non poilue

Feuilles de la tige
à folioles
élancées

Dessin de
Photographie l’espèce
de l’espèce Critères
d’identification

Informations Confusion
supplémentaires possible

A NOTER NE PAS CONFONDRE !!

La Cardamine des prés peut être confondue avec d’autres

La Cardamine des prés est
également appelée
espèces de cardamines, qui présentent de grandes similitudes
« Cresson des prés » ou au niveau des fleurs et des feuilles :
encore « Faux-cresson ». - Cardamine flexueuse - Cardamine flexuosa
Néanmo ins, le «vr ai - Cardamine amère - Cardamine amara
cresson» est le Cresson des - Cardamine impatiente - Cardamine impatiens
fontaines (Nasturtium
officinale), autre espèce des Ces espèces sont décrites à la page suivante.
milieux humides.
Espèce
patrimoniale

11
 Plantain d’eau
Alisma plantago-aquatica L. AC

J F M A M J J A S O N D

Fleurs blanches
à trois pétales,
à l’extrémité
allongée

20-80 cm Inflorescence
très ramifiée

Grandes feuilles arrondies à la base

NE PAS CONFONDRE !!

A NOTER J F M A M J J A S O N D
AR

Les plantains d’eau n’ont rien Une autre Alismatacée peut être
à voir avec les vrais plantains confondue avec le Plantain
que l’on peut trouver dans d’eau : Alisma lanceolatum, le
les jardins! Plantain d’eau à feuilles
Ces derniers appartiennent à lancéolées. Cette dernière est
la famille des… plus petite (15-40 cm) avec des
Plantaginacées (d’où le nom feuilles plus étroites.
« plantain »). Les plantains
Néanmoins, A. lanceolatum est
d’eau sont des Alismatacées.
assez rare sur le bassin versant.
green-24.de

12
 Guimauve officinale
Althaea officinalis L. AR

J F M A M J J A S O N D

Stigmate
assez long,
violet

Pétales blanc-lilas
60-120 cm en forme de coeur

Feuilles poilues
dessus / dessous,
ovales et dentées

A NOTER

La guimauve appartient à la Guimauve hirsute Mauve alcée Mauve sauvage

famille des Malvacées, qui
comporte les « mauves ».
Ces dernières ne fréquentent
pas les mêmes types de
milieux, et leurs fleurs sont
généralement d’un rose plus
soutenu.
rips-uis.lubw.baden-wuerttemberg.de

13
 Jonc fleuri
Butomus umbellatus L. AR

J F M A M J J A S O N D

Fleurs roses à
6 pétales,
dont 3 plus
grands

Inflorescence
70-120 cm en ombelle

Feuilles à la
base très
longues

Tige nue

A NOTER

Bien qu’on l’appelle « Jonc »

fleuri, cette espèce n’a rien à
voir avec les Joncs!
C’est le seul représentant de
la famille des Butomacées.

14
 Cardamine des prés
Cardamine pratensis L. TC

J F M A M J J A S O N D

Feuilles basales à folioles rondes

Fleurs lilas
à 4 pétales

20-40 cm Tige non poilue

Feuilles de la
tige à folioles
élancées

A NOTER NE PAS CONFONDRE !!

La Cardamine des prés est La Cardamine des prés peut être confondue avec d’autres
également appelée « Cresson espèces de cardamines, qui présentent de grandes similitudes
des prés » ou encore « Faux- au niveau des fleurs et des feuilles :
cresson ». - Cardamine flexueuse - Cardamine flexuosa
Néanmoins, le «vrai cresson» - Cardamine amère - Cardamine amara
est le Cresson des fontaines - Cardamine impatiente - Cardamine impatiens
(Nasturtium officinale), autre
espèce des milieux humides. Ces espèces sont décrites à la page suivante.

15
 Cardamine flexueuse
Cardamine flexuosa With. C
J F M A M J J A S O N D

Feuilles à 5-11 lobes

plutôt élancés
20-40 cm

Tige poilue à la base

www.commanster.eu

Cardamine amère
Cardamine amara L. AC
J F M A M J J A S O N D

Feuilles larges
et ovales

25-60 cm

Tige non poilue

botanika.bf.jcu.cz

Cardamine impatiente
Cardamine impatiens L. PR R
J F M A M J J A S O N D

Petites fleurs aux

pétales allongés

30-60 cm Très nombreuses

feuilles à 11-19
folioles élancées

Tige non poilue

luirig.altervista.or
16
 Cirse des marais
Cirsium palustre L. AC

J F M A M J J A S O N D

Fleurs roses
agglomérées

Feuilles
dentées et
60-150 cm épineuses

Tige épineuse

NE PAS CONFONDRE !! PR TR
A NOTER J F M A M J J A S O N D

Les fleurs de la famille des

Le Cirse des marais est particulier, du
Astéracées sont en fait une
multitude de fleurs
fait de son aspect très épineux. La
miniatures regroupées pour confusion avec d’autres espèces des
former comme une fleur milieux humides du genre Cirsium est
unique. difficile.
Le Cirse des marais pourrait Toutefois, une espèce est protégée en
être confondu avec le Basse-Normandie, le Cirse tubéreux -
Chardon crépu, mais celui- Cirsium tuberosum. La plante n’est pas
ci n’affectionne pas les épineuse, et ne forme qu’une fleur
milieux humides. terminale. www.english-nature.org.uk

17
 Orchis tacheté
Dactylorhiza maculata L. C

J F M A M J J A S O N D

Inflorescence
en épi dense
d’aspect
« pyramidal »

Fleurs roses ou
blanches,
20-50 cm ponctuées de
pourpre - pétales
bien découpés

Feuilles
allongées,
tachées de brun

NE PAS CONFONDRE !!
A NOTER
La distinction entre les orchidées du même genre est parfois
L’inflorescence en épi dense difficile, du fait des fortes variations de couleur, de forme et
d’aspect « pyramidal » est de ponctuation (taches) des fleurs. Trois espèces des milieux
une caractéristique du genre humides du genre Dactylorhiza peuvent être confondues,
Dactylorhiza. dont une patrimoniale :
L’orchis tacheté appartenait
- Orchis négligé - Dactylorhiza praetermissa
auparavent au genre Orchis,
puis a intégré le genre
- Orchis de mai - Dactylorhiza majalis
Dactylorhiza. - Orchis incarnat - Dactylorhiza incarnata
Ces espèces sont décrites à la page suivante.

18
Orchis négligé
Dactylorhiza praetermissa Druce. C
J F M A M J J A S O N D

Inflorescence en
épi dense
fleurs roses-
violacées

15-50 cm Pétale dorsal en

casque -
Sépales latéraux
étalés
sfo-normandie.fr/especes.htm
Feuilles unies,
Pétales arrondis /
allongées
faiblement découpés
sfo-normandie.fr/especes.htm

Orchis de mai
Dactylorhiza majalis Reichb. PR R
J F M A M J J A S O N D

Inflorescence en
épi dense
fleurs violacées

25-60 cm Pétale dorsal en

casque -
Sépales latéraux
étalés

sfo-normandie.fr/especes.htm
Feuilles tachetées Pétales arrondis /
allongées faiblement découpés -
sfo-normandie.fr/especes.htm Traits violacés nets

Orchis incarnat
Dactylorhiza incarnata L. AR
J F M A M J J A S O N D

Inflorescence en épi
dense
fleurs rose-violacées Pétales arrondis /
faiblement découpés
20-50 cm Pétale dorsal en Labelle petit et replié
casque - en arrière
Sépales latéraux
étalés
Traits violacés nets
Feuilles unies
très allongées sfo-normandie.fr/especes.htm
sfo-normandie.fr/especes.htm

19
 Rossolis à feuilles rondes
Drosera rotundifolia L. PN R

J F M A M J J A S O N D

3 à 12 fleurs
blanches

5-25 cm

Feuilles vertes à
« poils » rouges,
étalées à la base

www.plant-identification.co.uk

NE PAS CONFONDRE !!

J F M A M J J A S O N D
PN TR
A NOTER
Il existe trois espèces de droseras en
Les droseras sont des plantes Europe : D. rotundifolia, D. anglica et D.
carnivores se nourrissant intermedia.
d’insectes, affectionnant les D. anglica possède des feuilles beaucoup
milieux tourbeux. La partie plus allongées, d’où son nom de Rossolis à
« carnivore » de la plante
feuilles longues.
correspond aux feuilles.
Toutes les espèces de
droseras sont protégées au
niveau national. D. intermedia (Rossolis intermédiaire)
possède une morphologie intermédiaire
entre les deux espèces anglica et
rotundifolia.

20
 Epilobe hirsute
Epilobium hirsutum L. C

J F M A M J J A S O N D

Fleurs roses,
extrémité du
pistil en croix

Tige velue
60-150 cm

Feuilles
élancées,
faiblement
dentées

NE PAS CONFONDRE !!

Les fleurs des épilobes sont très ressemblantes, et il est ainsi

possible de confondre certaines espèces des milieux humides entre
elles. On peut distinguer :
- Epilobe à tige carrée - Epilobium tetragonum
- Epilobe des marais - Epilobium palustre
- Epilobe à petites fleurs - Epilobium parviflorum
Ces espèces sont décrites à la page suivante.

21
 Epilobe à tige carrée
Epilobium tetragonum Griseb. R
J F M A M J J A S O N D

Très petites
fleurs roses,
pétales
échancrés

30-80 cm Tige carrée non

poilue,
à quatre lignes
saillantes brunes

Feuilles minces,
allongées, dentées
et sessiles

Epilobe des marais

Epilobium palustre L. R
J F M A M J J A S O N D

Petites fleurs
roses, pétales
échancrés

20-60 cm Tige arrondie

sans ligne
saillante

Feuilles allongées
en pointe,
sophy.u-3mrs.fr non dentées

Epilobe à petites fleurs

Epilobium parviflorum Schreb. AC
J F M A M J J A S O N D

Petites fleurs
roses, pétales
échancrés

30-100 cm Tige velue,

sans ligne
saillante

Feuilles allongées,
arrondies à la base,
faiblement dentées
www.korseby.net

22
 Linaigrette à feuilles étroites
Eriophorum angustifolium Honck. AC

J F M A M J J A S O N D

Grappe de 3 à 5
« pompons »
blancs

30-60 cm Tige triangulaire,

dépassant
l’inflorescence

Feuilles étroites,
allongées et
souvent tachées
de brun

NE PAS CONFONDRE !!
J F M A M J J A S O N D
PR TR

Une autre linaigrette peut être retrouvée sur le

bassin versant, la Linaigrette vaginée -
Eriophorum vaginatum.
Il est facile de les différencier, cette dernière
ne formant qu’un seul « pompon » soyeux
blanc. L’extrémité des feuilles de la tige se
termine dans une gaine assez large.

23
 Ecuelle d’eau
Hydrocotyle vulgaris L. AC

J F M A M J J A S O N D

Grosses feuilles
rondes et incurvées,
aux bords arrondis

20-50 cm Très petites fleurs

roses à 5 pétales,
étamines bien jaunes

Longue tige nue

et rampante

www.tela-botanica.org

A NOTER

On appelle cette plante

« écuelle d’eau » en raison
de la forme incurvée de ses
feuilles, qui rappelle celle
d’une écuelle.
Il est ainsi fréquent
d’observer un petit volume
d’eau retenu dans cette
concavité.

24
 Iris jaune
Iris pseudacorus L. AC

J F M A M J J A S O N D

Grande fleur jaune

à trois tépales
lâches

50-100 cm
Feuilles élancées
en pointe,
remontant jusqu’à
l’inflorescence

A NOTER

Il est facile de reconnaître

cette plante, même hors
période de floraison. On ne
peut guère la confondre avec
une autre espèce.
Un autre iris peut être
rencontré, l’Iris fétide, mais
il n’affectionne pas les
milieux humides.

25
 Jonc épars
Juncus effusus L. AC

J F M A M J J A S O N D

Tige nue,
inflorescence aux
2/3 de la tige

Fleurs verdâtres à
50-100 cm brunes, en
grappes lâches
partant de la
même base

Feuilles réduites à
une gaine brune à
la base de la tige

NE PAS CONFONDRE !! AC
A NOTER J F M A M J J A S O N D

Il existe un grand nombre de Le Jonc aggloméré - Juncus

joncs, parfois difficiles à conglomeratus, se distingue
différencier. par son inflorescence en
Le Jonc épars et le Jonc masse très compacte,
aggloméré sont les deux formant comme une
espèces de joncs les plus « boule ».
représentées dans les milieux
humides. Il fréquente les mêmes types
de milieux que J. effusus.

26
 Lobélie brûlante
Lobelia urens L. PR AR

J F M A M J J A S O N D

Fleurs violettes,
en entonnoir,
deux pétales
étalés vers le haut,
trois vers le bas

20-50 cm Deux petits

« triangles »
blancs

Feuilles
inférieures
ovales et dentées

Feuilles supérieures
petites et élancées

A NOTER

La forme des fleurs de la

Lobélie brûlante est un
intermédiaire entre celles de
la Jacinthe des bois et celles
de la Violette des bois.
Les deux petits triangles
blancs sont un critère qui se
repère facilement.

27
 Lychnis fleur-de-coucou
Lychnis flos-cuculi L. TC

J F M A M J J A S O N D

Pétales roses
échancrés

Tige violacée
dénuée de feuilles
30-60 cm

Petites feuilles au
niveau des
ramifications

Feuilles basales
longues et élancées

A NOTER

Il est difficile de confondre

cette espèce, qui se repère
très facilement. Les
Caryophyllacées ont très
souvent des pétales
échancrés.
La plante doit son nom à sa
période de floraison (été),
« quand le coucou se met à
chanter ».

28
 Lysimaque commune
Lysimachia vulgaris L. C

J F M A M J J A S O N D

Fleurs jaunes,
centre cerclé
de orange

Inflorescence en
40-120 cm grappe de fleurs

Grandes feuilles
opposées ou
par 3-4

NE PAS CONFONDRE !!
J F M A M J J A S O N D
C

Une autre lysimaque est inféodée aux

milieux humides : la Lysimaque
nummulaire - Lysimachia nummularia.
Les fleurs sont plus découpées, sans
orange dans la partie centrale, et les
feuilles beaucoup plus rondes. Le port
de la plante est plutôt rampant.

29
 Salicaire commune
Lythrum salicaria L. C

J F M A M J J A S O N D

Fleurs d’un
rouge-violet,
6 pétales

Inflorescence
en épi long
40-120 cm

Tige très
ramifiée

Feuilles ovales
en forme de
cœur à la base

A NOTER

La salicaire est la plante la

plus invasive des zones
humides d’Amérique du
Nord, importée par les
colons à la fin du 18ème s.
On ne peut guère la
confondre avec les autres
salicaires, à la morphologie
complètement différente.

30
 Menthe aquatique
Mentha aquatica L. AC

J F M A M J J A S O N D

Grappe ronde
de petites fleurs
blanches ou lilas

20-50 cm Tige velue

Feuilles ovales,
dentées en scie

NE PAS CONFONDRE !!
J F M A M J J A S O N D C
A NOTER
Deux autres menthes peuvent être observées en
milieux humides, mais facilement différenciables.
La forte odeur de la menthe
peut permettre de La Menthe des champs - Mentha arvensis, a une
confirmer l’identification. inflorescence de fleurs plus grandes, disposées en
La Menthe aquatique est grappes successives.
une plante sauvage
comestible, au même titre
que les autres menthes. http://www.anticaerboristeriaromana.it

La Menthe à feuilles rondes - Mentha

suaveolens, possède une inflorescence
ramifiée, en grappes allongées.
http://www.commanster.eu

31
 Trèfle d’eau
Menyanthes trifoliata L. PR R

J F M A M J J A S O N D

Fleurs blanches
cotonneuses,
5 pétales,
stigmate jaune,
étamines brunes

15-30 cm Feuilles par 3,

larges et ovales

Tige portant les

feuilles et tige
portant les
fleurs séparées
http://www.ruhr-uni-bochum.de

A NOTER

Bien qu’on l’appelle « Trèfle

d’eau », cette plante de la
famille des Menyanthacées
n’a rien à voir avec les vrais
trèfles, qui appartiennent à la
famille des Fabacées.
Elle porte probablement son
nom en raison de ses feuilles
disposées par 3, et de son
port similaire à celui des
trèfles.

32
 Cresson de fontaines
Nasturtium officinale R.Br. C

jeantosti.com www.visoflora.com

J F M A M J J A S O N D

Fleurs blanches,
cœur brun-rouge,
étamines jaunes

Feuilles très
développées,
20-60 cm assez rondes,
la terminale plus
longue

Tige épaisse et
très ramifiée
http://www.plant-identification.co.uk

A NOTER

Comme la cardamine, le
Cresson des fontaines
appartient à la famille des
Brassicacées. La croissance
végétative de cette plante est
souvent très importante.
Elle est comestible et
souvent consommée en
salade.

33
 Renoncule rampante
Ranunculus repens L. TC

J F M A M J J A S O N D

Fleurs jaunes à
souvent 5 pétales

Feuilles trilobées,
bien découpées,
velues et pétiolées
10-40 cm
Petites feuilles
allongées à la
base de
l’inflorescence

Tige velue,
port rampant

NE PAS CONFONDRE !! C
A NOTER
J F M A M J J A S O N D

Un Programme National de
Recherche sur les Zones Une autre renoncule peut être observée
Humides a mené une étude en milieux humides : la Renoncule
sur les renoncules, comme flammette - Ranunculus flammula.
« indicateurs biologiques de Elle possède des feuilles simples, très
l’hydromorphie des sols ».
allongées et non découpées. La fleur
Cette étude a démontré que est similaire à celle de R. repens, mais
la présence de la R. le port non rampant et la morphologie
flammette et/ou de la R.
des feuilles permettent de différencier
rampante permet de statuer
sur l’humidité du milieu. facilement les deux espèces.

34
 Morelle douce-amère
Solanum dulcamara L. AC

J F M A M J J A S O N D

Fleurs violettes à
anthère jaune,
pétales rabattus
vers l’arrière

50-150 cm
Feuilles ovales,
en forme de cœur
à la base,
avec deux petites
folioles pour les
supérieures

A NOTER

Il existe une autre Solanacée,

la Morelle noire - Solanum
nigrum, qui possède les
même fleurs blanches, et
dont les baies sont noires (au
lieu de rouges pour S.
dulcamara). Elle ne
fréquente pas les milieux
humides.
Les morelles sont des
plantes toxiques!

35
 Massette à larges feuilles
Typha latifolia L. AC

www.ceibal.edu.uy upload.wikimedia.org

J F M A M J J A S O N D

Gros épi
cylindrique brun,
surmonté d’un
épi « pelucheux »

150-250 cm

Feuilles linéaires,
longues et planes,
dépassant
l’inflorescence

www.katinger-watt-virtual.de

NE PAS CONFONDRE !!
J F M A M J J A S O N D AR

Il existe une autre massette plus rare

que T. latifolia : la Petite massette,
ou Massette à feuilles étroites -
Typha angustifolia.
Comme son nom l’indique, ses
feuilles sont moins larges, et elle a
la particularité d’avoir ses deux épis
séparés par un espace de quelques
centimètres.

36
 Les sols des zones humides
Lorsque la végétation n’est pas caractéristique d’une zone
humide, en lien avec l’occupation des sols (culture,
peupleraie, etc.), on peut utiliser la nature des sols comme
critère de définition. En effet, la saturation temporaire ou
permanente de ces sols en eau se traduit par la présence de
traces d’hydromorphie, engendrées par des réactions physico
www.bretagne-environnement.org
-chimiques telles que l’oxydoréduction du fer.

L’arrêté du 24 juin 2008, précisant les critères leur reconnaissance ont été intégrées dans
de définition et de délimitation des zones l’arrêté du 1er octobre 2009, modifiant
humides, a retenu 13 types de sols comme l’arrêté du 24 juin 2008.
étant caractéristiques des milieux humides. La liste de ces sols, ainsi que les règles de
Les conditions pédologiques nécessaires à détermination, sont présentées ci-dessous.

REGLE GENERALE LISTE DES TYPES

DE SOLS
Morphologie Classe Dénomination Condition pédologique Condition
d’hydromorphie scientifique nécessaire complémentaire
(classe (« Références » du non pédologique
d’hydromorphie du référentiel pédologique,
GEPPA, 1981, AFES, Baize & Girard,
modifié) 1995 et 2008)
1) H Histosols Aucune Aucune
2) VI (c et d) Réductisols Aucune Aucune
3) V (a, b, c, d) et IV d Rédoxisols Traits rédoxiques débutant à Aucune
moins de 25 cm de la surface et
se prolongeant ou s’intensifiant
en profondeur, ou traits
rédoxiques débutant à moins de
50 cm de surface, se
prolongeant ou s’intensifiant en
profondeur, et présence d’un
horizon réductique de
profondeur (entre 80 et 120 cm)
Fluviosols - Rédoxisols Aucune
Thalassosols - Rédoxisols Aucune
Planosols typiques Aucune
Luvisols dégradés - Aucune
Rédoxisols
Luvisols typiques - Aucune
Rédoxisols
Sols salsodiques Aucune
Pélosols - Rédoxisols Aucune
Colluviosols - Rédoxisols Aucune
Fluviosols (présence d’une Aucune Expertise des conditions
nappe peu profonde hydrogéomorphologiques
circulante et très oxygénée)
Podzosols humiques et Aucune Expertise des conditions
podzosols humoduriques hydrogéomorphologiques

37
La détermination de ces sols humides Il apparaît donc plus intéressant de
apparaît comme extrêment difficile, caractériser ces différents types de sols par
nécessitant même parfois une expertise rapport à leur hydromorphie, afin de faciliter
hydrogéomorphologique. Elle nécessite en l’identification sur le terrain. Si cette
outre une bonne connaissance pédologique, démarche est moins scientifique, elle ne
et une contrainte technique et temporelle modifie en rien la reconnaissance de
pour l’identification de ces sols. l’humidité du sol.

On peut ainsi distinguer trois grands types de sols

caractéristiques des milieux humides :
- Les sols tourbeux (1);
- Les sols à hydromorphie temporaire (2);
- Les sols à hydromorphie permanente (3).

Les sols tourbeux (1), ou sols hydromorphes

organiques, se caractérisent par la présence forte de
matière organique non décomposée, et par leur
couleur très foncée liée à la présence de tourbe.

www.geo.unizh.ch

Les sols hydromorphes correspondent à une caractérise par des phénomènes de

saturation en eau temporaire ou permanente, redistribution du fer, variables selon les
et donc à une anoxie (absence d’oxygène) fluctuations du niveau de la nappe.
partielle ou totale du sol. Cet excès d’eau se

Les fluctuations du niveau de la nappe génèrent une

anoxie partielle du sol, rendant possible l’oxydation du
fer. Ainsi, lorsque le niveau de la nappe baisse, ce sol va
présenter un grand nombre de taches couleur rouille,
caractéristiques de cette oxydation. On parle d’une
hydromorphie temporaire (2).

La saturation en eau permanente, liée à la présence de la

nappe, entraine une anoxie continue du sol : ce
phénomène explique la couleur gris-bleutée de ces sols,
liée à la réduction du fer. L’hydromorphie est ici
permanente (3).
lime.isric.nl

38
 Glossaire

ANTHÈRE : partie terminale d’une étamine, qui renferme les grains de pollen
ETAMINE : organe mâle de la fleur où se situe le pollen
FOLIOLE : partie d’une feuille composée
GAINE : base de certaines feuilles, enroulée sur la tige
HYDROMORPHIE : réaction du fer liée à la présence d’eau dans le sol
HYGROPHILE : se dit d’une plante qui affectionne les milieux humides
INFLORESCENCE : ensemble des fleurs présentes sur la plante
OMBELLE : type d’inflorescence, où les fleurs sont portées par des pédicelles reliés au même point
PÉDICELLE : support d’une fleur dans une inflorescence
PÉDOLOGIE : science des sols
PÉTIOLE : « queue » de la feuille
PISTIL : organe femelle de la fleur
SÉPALE : pièce assimilable à un pétale, l’ensemble des sépales constituant le calice
SESSILE : dépourvu de pétiole (ou de pédicelle)
STIGMATE : extrémité du style, qui reçoit le pollen
TÉPALE : sépales et pétales sans distinction

Pour faciliter la compréhension des termes scientifiques relatifs à la morphologie des fleurs,
quelques schémas simples sont présentés à la page suivante.

39
MORPHOLOGIE DES FLEURS

Eléments fertiles d’une fleur

Morphologie d’une fleur hermaphrodite

(possédant les organes mâles et femelles)

Inflorescence en ombelle

MORPHOLOGIE DES FEUILLES

Morphologie d’une feuille composée

Morphologie d’une feuille simple

40
 Bibliographie

Ouvrages

BONNIER G., 1909. Flore complète portative de la France, de la Suisse et de la Belgique - Belin, 2006,
426 pp.
FITTER R. et al., 1998. Guide des graminées, carex, joncs et fougères - Les guides du naturaliste,
Delachaux et Niestlé, 2009, 255 pp.
FITTER R. et al., 1984. Grasses, sedges, rushes and ferns of Britain and Northern Europe - Collins
pocket guide, 1992, 256 pp.
MANNEVILLE O. et al., 1999. Le monde des tourbières et des marais : France, Suisse, Belgique,
Luxembourg - Les références du naturaliste, Delachaux et Niestlé, 2006, 420 pp.
PROVOST M., 1999. Flore vasculaire de Basse-Normandie - Presses Universitaires de Caen, Cédérom.
RAMEAU J.C et al., 1994. Flore forestière française, Tome 1 : Plaines et collines - Institut pour le
développement forestier (IDF), 2005, 1785 pp.
ROSE F., 1981. The Wild Flower Key, British Isles and N.W. Europe - Warne, 480 pp.
VETVICKA V., 1981. Plantes du bord de l’eau et des prairies - Gründ, 224 pp.
ZAMBETTAKIS C. et PROVOST M., 2009. Flore rare et menacée de Basse-Normandie - In Quarto,
424 pp.

Documents techniques

Conseil Scientifique de l’Environnement de Bretagne, 1997. Les zones humides de fonds de

vallées et la qualité de l’eau en Bretagne : réflexions et recommandations - 63 pp.
Conservatoire Botanique de Brest, 2009. Déclinaison en Pays de la Loire de la liste des plantes
indicatrices de zones humides inscrites à l'arrêté interministériel du 24 juin 2008 - 57 pp.
Programme National de Recherche sur les Zones Humides, 2004. Les zones humides et l’eau,
cahier thématique - 64 pp.
Programme National de Recherche sur les Zones Humides, 2005. Caractérisation des zones
humides, cahier thématique - 70 pp.
Programme National de Recherche sur les Zones Humides, 2006. Gestion des zones humides,
cahier thématique - 63 pp.
Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux des Bassins Côtiers de la Région de Dol de
Bretagne, 2007. Inventaire des zones humides, guide technique - 24 pp.
Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Mayenne, 2009. Guide méthodologique.
Identification des zones humides fonctionnelles à l’échelle locale - 26 pp.
Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Vilaine, 2002. Guide d’orientation
méthodologique pour l’inventaire des zones humides sur le Bassin de la Vilaine - 30 pp.

41
Liens Internet

Tela Botanica, le réseau de la botanique francophone

http://www.tela-botanica.org
Conservatoire Botanique National de Brest
http://www.cbnbrest.fr
Inventaire National du Patrimoine Naturel - Espèces végétales protégées en régions
Bretagne, Basse-Normandie et Pays-de-la-Loire
http://inpn.mnhn.fr
Bretagne environnement - Les sols des zones humides
http://www.bretagne-environnement.org
Forum des marais atlantiques
http://www.forum-marais-atl.com
Pôle-Relais Zones Humides - Mares, zones humides intérieures et vallées alluviales
http://www.pole-zhi.org
Legifrance - Arrêté du 1er octobre 2009 modifiant l’arrêté du 24 juin 2008
http://www.legifrance.gouv.fr
Eau-France - Les zones humides
http://www.zones-humides.eaufrance.fr

42
 Ce guide d’identification des plantes des zones
humides a été réalisé par Pierre VINET, étudiant en
1ère année de Master Ingénierie des Hydrosystèmes et
des Bassins Versants, spécialité Ingénierie des Milieux
Aquatiques et Corridors Fluviaux, à Tours.
Son élaboration entre dans le cadre d’un stage
d’inventaire et de préservation des zones humides sur le
bassin versant de la Sélune, au Syndicat Mixte du
Bassin de la Sélune.

Ingénierie des Milieux

Université François Aquatiques et Syndicat Mixte du
Rabelais de Tours Corridors Fluviaux Bassin de la Sélune

Toutes les photographies présentées dans

ce livret sont la propriété de Pierre VINET
et du Syndicat Mixte du Bassin de la
Sélune, à l’exception de celles dont la
source est précisée.

Syndicat Mixte du Bassin de la Sélune 21 rue de la Libération 50240 Saint-James

02.33.89.62.14 - mail : sage-selune@wanadoo.fr

Avec le soutien financier de :

43