Chap 5
Chap 5
Chap 5
Chapitre 5
Signaux et capteurs
A retenir :
• L’intensité électrique I (en ampère A) est proportionnelle au nombre d’électrons qui traversent la section d’un fil en une seconde.
• Une tension électrique U (en volt V) est une différence de potentiels entre deux points d’un circuit électrique.
Exercice 1 : A - + B
G
On considère un circuit électrique contenant un générateur de tension UG= 3,0 V, de 3V
I
deux conducteurs ohmiques et d’une ampoule. I1 150 mA
a. Retrouver le symbole utilisé dans un circuit pour le conducteur ohmique. Même I3 I0
question pour l’ampoule. C R D
b. Déterminer la valeur de l’intensité I0.
c. Que valent alors I2 et I3 ? Justifier. I2 60 mA
d. Comment s’appellent des points C et D ?
e. Déterminer la relation qui lie les intensités qui partent ou arrivent au point C. E R F
Loi des nœuds: La somme des intensités des courants arrivant à un nœud est égale à la
N - +P A
somme des intensités des courants qui partent de ce nœud. G
6V
R1
II.2. Loi des mailles
Nous avons réalisé le montage ci-contre : D C
• La tension aux bornes du générateur UG = 6V , la tension aux bornes de la lampe UCD = 4V ,
enfin la tension aux bornes de la résistance R3 UFG = 3V.
F
G R3 R2 E
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Exercice 2 :
A partir du montage précédent, répondre aux questions suivantes :
a. Déterminer la tension UPN aux bornes du générateur.
b. Déterminer la tension UAC aux bornes du conducteur ohmique R1.
c. Quelle est la tension aux bornes du fil CE ?
d. Déterminer la valeur des tensions UEF aux bornes du conducteur ohmique R2.
e. Relier les 3 tensions UEF, UFG et UEG par une égalité.
f. Montrer que UEG = UCD
g. En déduire la valeur de UDC.
h. En faisant le tour de la maille dans le sens indiqué ci-contre, en partant par exemple du point C, et en additionnant les
tensions rencontrées on obtient : UCE + UEF + UFG + UGD + UDC . Calculer la valeur de cette addition.
Que peut-on en déduire ?
A retenir : UGF
• Une flèche de tension est toujours orientée vers la première lettre du segment qui la délimite. F G
• Loi de mailles : La somme des tensions des dipôles le long d’une maille est égale à 0V.
UFG
II.3. Loi d’Ohm
Loi d’Ohm :
La tension UR aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R est proportionnelle à l’intensité I que le traverse : UR = R I
L’unité de la résistance R est le ohm ( - oméga majuscule)
Exercice 3 : N - + P A
G
On considère le montage ci-contre avec l’interrupteur K initialement ouvert. 0V 9V I0
a. Que valent les intensités I0, I1 et I2 ?
b. Montrer, à l’aide de la loi d’Ohm, que la tension UR1 est donc forcément UPN K
nulle. L
On ferme à présent l’interrupteur. Le générateur débite alors une intensité I0 = 79 mA. C
D R1
c. Déterminer la tension UR1 = UBC (loi d’Ohm). I1 B
d. En déduire la tension UR2 = UEF (loi des mailles). UBC
e. Déterminer alors l’intensité I2 (loi d’Ohm). UL I2
f. En déduire la valeur de I1 (loi des nœuds).
g. Que vaut la tension aux bornes de la lampe ?
R2
Données : R2 = 50 ; R1 = 100 ; F E
U R2
A retenir : V
I0
• La caractéristique tension-courant d’un dipôle électrique est la représentation graphique
Dipôle
I = f (U) de l’intensité I qui le traverse en fonction de la tension U à ses bornes. I I
• Pour mesurer l’intensité dans un fil, on branche un ampèremètre en série. A
• Pour mesurer la tension aux bornes d’un dipôle, on branche un voltmètre en dérivation.
Ampèremètre UD
Pour obtenir une caractéristique tension-courant d’un dipôle, on le teste en le plaçant dans un
circuit comme sur le schéma ci-contre. En faisant alors varier l’intensité I qui le traverse, on mesure la tension UD à ses bornes.
Exemples :
Exercice 4 :
a. Déterminer la valeur de la résistance du conducteur ohmique.
b. Pour quel(s) dipôle(s) U et I sont-ils proportionnels ?
c. Quelle est la tension maximale que l’on peut avoir aux bornes d’une diode lorsqu’elle conduit le courant
?
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IV. Exemples de capteurs électriques
IV.1. Détecteurs optiques
Les voitures d’aujourd’hui sont équipées de détecteurs optiques capables d’allumer ou d’éteindre automatiquement certaines
commandes du véhicule comme par exemple les phares lorsque la luminosité baisse. D’autres détecteurs optiques peuvent repérer la
présence d’un individu même dans le noir en étant sensible à la lumière infrarouge.
Le principe de fonctionnement de ces détecteurs est le suivant : Le montage comporte :
• un générateur idéal de tension UG = 5,0 V
Le montage comporte : • un générateur idéal de tension UG = 5,0 V
• un conducteur ohmique R = 20
I • un système qui allume les phares de la voiture
• une photorésistance RE.
R UR
+ Résistance ()
20
UG
- 15
Système U RE U RE
allumage
10
CIEL CIEL
On donne ci-contre l’influence de la lumière sur la valeur de la résistance de 5
SOMBRE LUMINEUX Luminosité
la photorésistance :
(lux)
Dans cet exemple, le système d’allumage s’amorce uniquement si la tension 0
à ses bornes est supérieure à une valeur minimale fixée à USeuil = 1,5 V 0 100 200 300 400
Exercice 5 :
Soit un ciel relativement lumineux (350 lux) qui ne nécessite pas l’utilisation des feux du véhicule :
a. Déterminer la valeur RE de la photorésistance.
b. Dans cette situation, le générateur débite un courant d’intensité I = 220 mA. Que vaut alors la tension aux bornes du
conducteur ohmique R ?
c. En déduire la valeur de URE et de U.
d. Dans cette situation, le système d’allumage des feux est-il activé ? Justifier.
Soit un ciel sombre (50 lux) qui nécessite l’utilisation des feux du véhicule :
e. Déterminer la nouvelle valeur RE de la photorésistance dans cette situation de pénombre.
f. L’intensité que débite le générateur est alors égale à I = 146 mA. Déterminer la nouvelle valeur de UR.
g. En déduire la valeur de URE et de U.
h. Montrer que les feux de la voiture sont allumés.
i. Montrer que l’intensité qui traverse alors la photorésistance est égale à 104 mA.
j. En déduire l’intensité traversant le système d’allumage des feux.
UR
3/3