Correction2023 Metropole
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« Les idées que les ruines réveillent en moi sont grandes. Tout s'anéantit, tout
périt, tout passe. Il n'y a que le monde qui reste. Il n'y a que le temps qui dure.
Qu'il est vieux ce monde ! Je marche entre deux éternités. De quelque part que je
jette les yeux , les objets qui m'entourent m'annoncent une fin, et me résignent à
celle qui m'attend. Qu'est-ce que mon existence éphémère, en comparaison de
celle de ce rocher qui s'affaisse, de ce vallon qui se creuse, de cette forêt qui
chancelle, de ces masses suspendues au-dessus de ma tête, et qui s'ébranlent ? Je
vois le marbre des tombeaux tomber en poussière ; et je ne veux pas mourir ! et
j'envie un faible tissu de fibres et de chair à une loi générale qui s'exécute sur le
bronze ! Un torrent entraîne les nations les unes sur les autres, au fond d'un
abîme commun ; moi, moi seul, je prétends m'arrêter sur le bord, et fendre le
flot qui coule à mes côtés !
Si le lieu d'une ruine est périlleux, je frémis. Si je m'y promets le secret et la
sécurité, je suis plus libre, plus seul, plus à moi, plus près de moi . C'est là que
j'appelle mon ami . C'est là que je regrette mon amie. C'est là que nous jouirons
de nous sans trouble, sans témoins, sans importuns, sans jaloux . C'est là que je
sonde mon cœur. C'est là que j'interroge le sien, que je m'alarme et me
rassure. De ce lien, jusqu'aux habitants des villes, jusqu'aux demeures du
tumulte, au séjour de l'intérêt des passions, des vices, des crimes, des préjugés,
des erreurs, il y a loin.
Si mon âme est prévenue d'un sentiment tendre, je m'y livrerai sans gêne. Si
mon cœur est calme, je goûterai toute la douceur de son repos.
Dans cet asile désert, solitaire et vaste, je n'entends rien, j'ai rompu avec tous les
embarras de la vie. Personne ne me presse et ne m'écoute. Je puis me parler tout
haut, m'affliger, verser des larmes sans contrainte. »
Salon de 1767
I - Une description mélancolique des ruines, un prétexte pour parler
de soi
A/ La fuite du temps
C/ L’éloge de la solitude
1. La valeur de l’amitié
3. La morale religieuse
Sujet B
3. Le « mal du siècle »
1. La réécriture de Faust
2. Un émerveillement du détail
Plan détaillé :
Exemple : « Dors, mon seul bien ; dors, mon dieu, mon enfant ; je
ne te ferai pas de mal, je ne prendrai de ta vie que ce qu’il faudra
pour ne pas laisser éteindre la mienne. »-> Les termes tels que «
dors », « mon seul bien » et « mon dieu » témoignent de l’amour
profond de Clarimonde pour le narrateur, créant une tension
émotionnelle. La référence à la survie de Clarimonde souligne le
conflit entre l’amour et la nature vampirique de Clarimonde.
Exemple : « Elle se décida, me fit une petite piqûre avec son aiguille
et se mit à pomper le sang qui en coulait. »-> La scène de la piqûre
représente la lutte tragique entre la vie et la mort dans l’amour entre
le narrateur et Clarimonde. Les mots tels que « piqûre », « sang » et
« coulait » mettent en évidence l’aspect sombre et mortel de leur
relation.
Contraction de texte
Essai
Plan détaillé:
I. Les portraits physiques : des informations superficielles et
trompeuses
Contraction de texte
Dans cet extrait, Isabelle Gras explore la lutte des femmes pour
l’égalité en se concentrant sur leur engagement dans l’écriture et la
création artistique. Elle met en lumière les obstacles auxquels elles
ont été confrontées et la manière dont elles ont défié les normes
sociales pour s’exprimer.
Essai
La question de savoir si l’acte d’écrire est suffisant pour rendre
visibles ceux qui sont marginalisés soulève des enjeux complexes.
Dans cet essai, nous examinerons l’importance de la littérature dans
la visibilité des groupes marginalisés.
Plan détaillé :
le film Frida de Julie Taymor, a vie de l’artiste Frida Kahlo et son expression
artistique en tant que femme
le film Selma d’Ava DuVernay, la lutte pour les droits civiques des Afro-
Américains aux États-Unis